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Corée du Sud


Messages recommandés

Il y a 16 heures, Phacochère a dit :

La Corée du Sud, cet état démocratique, industriel et technologique, ultra compétitif oú quelques familles détiennent la clef du pouvoir de manière quasi féodal. Le clan des siciliens pour poursuivre l'analogie d'un autre fil.

C'est un enfoiré mais c'est notre enfoiré (à appliquer au pays désigné au choix)

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https://www.koreaherald.com/view.php?ud=20241205050103

La déclaration de la loi martiale a commencé par une déclaration de Yoon affirmant s'adresser à la nation « avec un esprit qui vomit du sang » - une expression archaïque indiquant une grave détresse qui a semblé à beaucoup comme étant absurde pour un discours politique moderne.

Sa description de l'actualité a viré à l'imagerie apocalyptique. Il a mis en garde à deux reprises contre l'imminence d'une « disparition nationale » (« mangguk ») et, recourant à l'imagerie chinoise classique, a comparé la situation du pays à « une bougie dans le vent » (« pungjeondeunghwa »). Ces formules pittoresques, qui conviennent mieux à un drame historique qu'à un discours politique quotidien, ont donné l'image d'une crise perçue par de nombreux Coréens comme totalement déconnectée de la réalité.

L'image que le président s'est donnée de lui-même était tout aussi démesurée, puisqu'il a semblé se donner un rôle de sauveur. Dans le discours télévisé qu'il a prononcé ensuite pour lever la loi martiale après le vote du parlement en faveur de son abrogation, il a réaffirmé sa mission de « sauver le pays » (« guguk ») - un terme qui est devenu un cliché parmi les admirateurs de Park Chung-hee lorsqu'ils glorifient le coup d'État militaire de 1961 qui a inauguré 18 années de dictature.

« C'est comme si on lisait les déclarations des médias d'État nord-coréens », a fait remarquer un observateur.

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Crise en Corée du Sud : la démocratie vacille, mais résiste

La Corée du Sud, perçue comme une des démocraties les plus stables d'Asie, a connu mardi soir une crise majeure, lorsque le président conservateur Yoon Suk-yeol a brièvement décrété la loi martiale avant de faire volte-face, sous la pression du Parlement et de la rue. Un événement qui ravive les fantômes de l’autoritarisme dans une démocratie encore jeune, mais solide.

https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20241205-crise-corée-du-sud-démocratie-vacille-mais-résiste

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Il y a 2 heures, Banzinou a dit :

Crise en Corée du Sud : la démocratie vacille, mais résiste

La Corée du Sud, perçue comme une des démocraties les plus stables d'Asie, a connu mardi soir une crise majeure, lorsque le président conservateur Yoon Suk-yeol a brièvement décrété la loi martiale avant de faire volte-face, sous la pression du Parlement et de la rue. Un événement qui ravive les fantômes de l’autoritarisme dans une démocratie encore jeune, mais solide.

https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20241205-crise-corée-du-sud-démocratie-vacille-mais-résiste

Le démocratie ne date que de 1987 et la sixième république ... et a toujours été particulièrement fragile depuis.

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Retournement de situation, la présidence ne tient plus qu’à un fil (et c’est tant mieux).

Citation

Corée du Sud : le président Yoon Suk Yeol perd le soutien de son propre parti

Alors que le Parlement doit voter, samedi, la destitution du chef de l’Etat, après sa tentative ratée d’instaurer la loi martiale, le chef de son propre parti affirme avoir des « preuves crédibles » que M. Yoon a ordonné l’arrestation de dirigeants et appelle à une « suspension rapide » de ses fonctions

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/06/coree-du-sud-le-president-yoon-suk-yeol-perd-le-soutien-de-son-propre-parti_6432761_3210.html

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https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/07/la-destitution-de-son-president-rejetee-la-coree-du-sud-s-enfonce-un-peu-plus-dans-l-incertitude-politique_6435635_3210.html

Faute du quorum nécessaire, la destitution ciblant le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, après sa décision d’imposer la loi martiale, n’a pas été votée.

L’absence des élus PPP a fait que le quorum nécessaire à la validation du vote, 200 suffrages exprimés, n’a pas pu être atteint. La destitution a de ce fait été automatiquement rejetée. Il manquait de toute façon huit voix pour atteindre les 200 nécessaires – soit les deux tiers de l’assemblée – pour passer la destitution.

Les députés avaient rejeté, quelques heures plus tôt, une motion prévoyant la création d’une commission d’enquête spéciale sur les allégations de corruption et de manipulation de titres par la première dame honnie des Coréens, Kim Keon-hee.

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https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/12/coree-du-sud-menace-de-destitution-le-president-yoon-suk-yeol-dit-vouloir-se-battre-jusqu-a-la-derniere-minute_6443605_3210.html

Coup dur pour l’opposition, un de ses ténors, Cho Kuk, a vu, jeudi, une peine de prison de deux ans ferme confirmée à son encontre en dernière instance et perd son siège de député. Il a été reconnu coupable d’avoir falsifié les documents académiques de ses enfants.

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Le 06/12/2024 à 01:30, g4lly a dit :

Le démocratie ne date que de 1987 et la sixième république ... et a toujours été particulièrement fragile depuis.

chut, tu vas encore casser des images d'Epinal et des fausses croyances

(Et oui y'en a plein qui ont oublié que la CdS était jusque dans les années 90 particulièrement autoritaire, quasi en régime militaire et que le système politique dit démocratique y est en fait moyennement stable

C'est pas parcequ'on y est fait des Manwhas que c'est Kumbaya tout les jours

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Il y a 15 heures, Akhilleus a dit :

chut, tu vas encore casser des images d'Epinal et des fausses croyances

(Et oui y'en a plein qui ont oublié que la CdS était jusque dans les années 90 particulièrement autoritaire, quasi en régime militaire et que le système politique dit démocratique y est en fait moyennement stable

C'est pas parcequ'on y est fait des Manwhas que c'est Kumbaya tout les jours

On est quelques un à y avoir fait référence ici même... :dry:

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Et rappelons que les années 80 c'est il y a 40 ans quand même.

L'evolution de la CdS a été ultra spectaculaire sur cette période de temps !

Que tout soit loin d'être parfait, je pense que tout le monde est d'accord avec ça. Et les soubresauts sont finalement une normalité pour un pays. La question étant toujours de voir ce qu'il en ressort...

 

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Il y a 2 heures, Eau tarie a dit :

Et rappelons que les années 80 c'est il y a 40 ans quand même.

L'evolution de la CdS a été ultra spectaculaire sur cette période de temps !

Que tout soit loin d'être parfait, je pense que tout le monde est d'accord avec ça. Et les soubresauts sont finalement une normalité pour un pays. La question étant toujours de voir ce qu'il en ressort...

 

C'est surtout que les limites de cette évolution est visible aujourd'hui. L'effondrement de la natalité et les inégalités aussi bien sociale que de genre met le système en crise. Cela veut pas dire la fin du monde, juste qu'une évolution doit advenir d'une façon ou d'une autre. Le fait même que le président puisse se permettre (pense qu'il peut se permettre) se genre de comportement est signe de la crise.

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https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20241214-corée-du-sud-le-parlement-destitue-le-président-yoon-suk-yeol

Corée du Sud: le Parlement destitue le président Yoon Suk-yeol

Le Parlement sud-coréen a adopté samedi une motion de destitution contre le président Yoon Suk-yeol, pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale le 3 décembre.

Un total de 204 députés ont voté en faveur de la motion et 85 contre. Trois élus se sont abstenus et huit bulletins ont été déclarés nuls, selon le résultat annoncé par le président de la chambre.

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https://www.theguardian.com/world/2024/mar/06/bts-blackpink-squid-game-kimchi-whats-the-secret-of-south-koreas-world-conquering-culture (6 mars 2024)

Les exportations de contenus culturels sud-coréens ont atteint un niveau record de 12,4 milliards de dollars en 2021, éclipsant les recettes des appareils électroniques domestiques et des véhicules électriques.

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https://www.usine-digitale.fr/article/coree-du-sud-arrestation-d-un-pdg-qui-equipait-secretement-ses-recepteurs-satellite-de-fonctions-ddos.N2223694 (4 décembre 2024)

Les autorités sud-coréennes ont arrêté le patron d'une société ayant fabriqué plus de 240 000 récepteurs satellite capables de mener des attaques par déni de service.

La demande de modification de ces récepteurs satellite a donc été réalisée par une société cliente, basée hors de Corée du Sud, qui demeure introuvable.

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https://www.koreaherald.com/view.php?ud=20241216050070 (16 décembre 2024)

La crise du commandement militaire sud-coréen s'aggrave à mesure que des commandants d'unités clés sont mis en examen dans le cadre de l'enquête sur la déclaration de loi martiale du président Yoon Suk Yeol, le 3 décembre dernier. Trois généraux trois étoiles faisant l'objet d'une enquête ont été démis de leurs fonctions, tandis que le chef d'état-major de l'armée a été suspendu.

Le tribunal militaire a délivré lundi un mandat d'arrêt à l'encontre du lieutenant-général Kwak Jong-geun, ancien chef du commandement de la guerre spéciale, et du lieutenant-général Lee Jin-woo, ancien chef du commandement de la défense de la capitale, permettant aux enquêteurs de les détenir dans le cadre de l'enquête en cours.

L'unité d'enquête spéciale du ministère public chargée d'enquêter sur la déclaration de la loi martiale par Yoon a interrogé lundi le lieutenant-général Yeo In-hyung, ancien chef du Commandement du contre-espionnage de la défense. C'était la première fois que Yeo était convoqué pour être interrogé en tant que suspect après l'émission de son mandat d'arrêt le 14 décembre.

Yeo est accusé d'avoir orchestré le cadre de la loi martiale et d'avoir déployé du personnel militaire dans des institutions clés, notamment l'Assemblée nationale et la Commission électorale nationale, la nuit où la loi martiale a été déclarée.

Les mandats d'arrêt de l'accusation ont également été étendus dimanche au général Park An-su, qui est actuellement suspendu de ses fonctions de chef d'état-major de l'armée, pour son rôle lors de la déclaration, notamment la distribution du décret sur la loi martiale et la discussion du plan avec Yoon.

Le poste de chef d'état-major de l'armée est vacant depuis que le ministère de la défense a suspendu Park de ses fonctions jeudi, invoquant son incapacité à assumer son rôle dans le cadre des enquêtes en cours sur son implication dans la déclaration de la loi martiale.

Le général de division Moon Sang-ho, ancien chef du Commandement du renseignement de défense, a été placé en détention par la police dimanche pour avoir ordonné à des troupes de se rendre à la Commission électorale nationale la nuit où la loi martiale a été instaurée.

Cependant, les procureurs ont rejeté lundi après-midi la demande d'arrestation d'urgence de Moon Sang-ho formulée par la police, déclarant que « l'arrestation d'urgence dans cette affaire viole les dispositions juridictionnelles de la loi sur les tribunaux militaires ». L'unité d'enquête spéciale de la police a regretté la décision du parquet.

En revanche, les procureurs ont approuvé l'arrestation d'urgence de Noh Sang-won, ancien chef du Defense Intelligence Command, qui était détenu aux côtés de Moon.

Aujourd'hui civil, Noh a été chef du renseignement militaire sous l'administration de Park Geun-hye et a été identifié par l'opposition comme un personnage clé derrière le plan de loi martiale, qui aurait aidé l'ancien ministre de la défense Kim Yong-hyun. La police soupçonne Noh, proche allié et ancien élève de Kim à l'Académie militaire de Corée, d'avoir rédigé la proclamation de la loi martiale.

Outre le général à deux étoiles Moon, les licenciements ont touché quatre des 21 généraux à trois étoiles et plus de l'armée, dont quatre lieutenants-généraux et un général. Cette situation a suscité des inquiétudes quant à l'existence d'un vide important au sein de l'armée, principale force de combat terrestre de la Corée du Sud et première ligne de défense contre la Corée du Nord.

Oui mais c'est pas grave, parce que les Sud-Coréens sont des figurants : c'est les Américains qui commandent :

Le 19/08/2021 à 08:35, B52 a dit :

Ca y est, la décision américaine commence à se faire ressentir ailleurs.

http://www.opex360.com/2021/08/18/un-dirigeant-sud-coreen-veut-que-washington-donne-a-seoul-le-controle-de-ses-troupes-en-cas-de-guerre/

Les américains ne sont plus l'allié solide d'hier pour certains.

-

Le 19/08/2021 à 13:49, Wallaby a dit :

En fait c'est un vieux serpent de mer aussi vieux que la guerre de Corée :

https://carnegieendowment.org/2019/08/21/why-doesn-t-south-korea-have-full-control-over-its-military-pub-79702 (21 août 2019)

Peu de gens aux États-Unis ont entendu parler du contrôle des opérations. Mais c'est une question politique majeure en Corée du Sud, surtout pour les progressistes. Il s'agissait d'une des principales promesses de campagne de Moon, qu'il entendait réaliser avant la fin de son mandat en mars 2022.

Le contrôle opérationnel est en grande partie une question de souveraineté. Le système actuel ayant été mis en place en raison d'un besoin perçu de restreindre Séoul, de nombreux Sud-Coréens le considèrent comme infantilisant. Le contrôle de l'armée d'un pays est par nature censé incomber aux autorités de la nation souveraine - dans ce cas, la Corée du Sud.

Dans la conscience publique, le contrôle opérationnel américain est également lié à une partie douloureuse de l'histoire coréenne. En 1980, le dictateur sud-coréen Chun Doo Hwan a utilisé la force contre des manifestants pro-démocratie à Gwangju, tuant des centaines de personnes. À l'époque, l'armée sud-coréenne était sous le contrôle opérationnel des États-Unis. Cela donnait l'impression que Washington était complice du massacre, ou du moins qu'il aurait pu faire davantage pour l'empêcher.

Le prédécesseur de Moon, Park Geun-hye, avait convenu avec les États-Unis de baser son transfert sur trois conditions. Selon cette rubrique, Séoul devrait disposer : des "capacités militaires clés" pour être le fer de lance de la défense combinée des deux partenaires, des "capacités essentielles" pour répondre au programme d'armes nucléaires de Pyongyang, et d'un environnement sécuritaire "propice" au transfert.

D'autres nations disposant de forces aussi avancées, comme le Japon, entretiennent une coopération militaire solide avec les États-Unis sans être sous leur contrôle opérationnel. Même des armées moins avancées, comme l'armée irakienne, conservent le contrôle opérationnel de leurs propres forces tout en coopérant étroitement avec les États-Unis.

 

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Cette histoire est assez incroyable, une partie de la haute hierachie militaire compromise avec un coté bricolé. Les chefs de partis dont l'arrestation était prévue mais non realisée, les députés qui reussissent à se réunir alors que l'assemblée etait censée être vérouillée, les soldats sans munitions, et au final sans doute un Mirabeau local entrainant les députés présents à mettre hors la loi ce coup d'état. Même en Corée du sud, le monde a changé .

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Il y a 17 heures, Bocket a dit :

Cette histoire est assez incroyable, une partie de la haute hierachie militaire compromise avec un coté bricolé. Les chefs de partis dont l'arrestation était prévue mais non realisée, les députés qui reussissent à se réunir alors que l'assemblée etait censée être vérouillée, les soldats sans munitions, et au final sans doute un Mirabeau local entrainant les députés présents à mettre hors la loi ce coup d'état. Même en Corée du sud, le monde a changé .

Moi j'ai vu dans les images des échelons miliaires qui obéissent aux ordres parce que c'est leur devoir, mais qui n'arment pas les soldats (en tout cas les chargeurs bons de guerre pas engagés dans les fusils) pour qu'il n'y ait pas de risque de dérapage, et surtout qui "laissent faire" le pouvoir politique pour un retour à la normale.

Je ne sais pas si en Corée les militaires ont un droit de retrait quand un ordre est contraire à la (constitution/loi/morale/conscience ?), mais pour moi cette façon d'agir était une des seules permettant de de ne pas trahir la constitution et ses serments. Croire que ces hommes seraient des pieds nickelés, ce n'est ni leur rendre justice, et servira les politiciens qui voudront profiter de l'incident pour se faire mousser (ces pseudo Mirabeau) avec une aura flamboyante

 

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Il y a 6 heures, rendbo a dit :

Moi j'ai vu dans les images des échelons miliaires qui obéissent aux ordres parce que c'est leur devoir, mais qui n'arment pas les soldats (en tout cas les chargeurs bons de guerre pas engagés dans les fusils) pour qu'il n'y ait pas de risque de dérapage, et surtout qui "laissent faire" le pouvoir politique pour un retour à la normale.

Je ne sais pas si en Corée les militaires ont un droit de retrait quand un ordre est contraire à la (constitution/loi/morale/conscience ?), mais pour moi cette façon d'agir était une des seules permettant de de ne pas trahir la constitution et ses serments. Croire que ces hommes seraient des pieds nickelés, ce n'est ni leur rendre justice, et servira les politiciens qui voudront profiter de l'incident pour se faire mousser (ces pseudo Mirabeau) avec une aura flamboyante

 

Pour moi il y a deux choses :

- Le respect de la primauté du pouvoir civil ainsi que la volonté de ne pas sur-dramatiser la situation (cf les images des militaires qu'on a vu). Sur ce premier point, les militaires ont été irréprochables.

- La possible implication de certains hauts gradés dans la planification de ce cirque.

C'est sur ce deuxième point que l'enquête doit avoir lieu.

Ou bien ces militaires ont agis en tant que conseillers pour rappeler le cadre constitutionnel dans lequel ils peuvent agir en cas de déclaration de la loi martiale et ils seraient dans leurs rôles. Ou bien ils ont planifiés un "coup d'état" avec le président et dans ce cas ce serait une ingérence grave dans les affaires civiles.

En soit ce n'est pas une mauvaise chose qu'une enquête et des procès aient lieux pour attribuer les responsabilités des uns et des autres et blanchir officiellement les officiers innocents (même si ce genre d'accusation sera très dur à vivre pour ceux qui seront in-fine innocentés).

Par contre là où je rejoins complètement @rendbo c'est qu'il ne faut surtout pas que ces hauts-gradés servent de boucs émissaires pour le bordel politique actuel qui est entièrement du fait du pouvoir civil. La confiance avec l'armée serait brisée alors qu'ils se sont justement conduits de manière exemplaire (surtout pour un pays avec un historique de coups d'états militaires).

Modifié par Alzoc
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Le président destitué a des relais militants qui reprennent sa version du Maccarthysme :

https://www.koreaherald.com/view.php?ud=20241217050105

Les utilisateurs de sites web locaux à tendance politiquement conservatrice s'encouragent mutuellement à déposer des rapports en ligne auprès de l'Agence centrale de renseignement des États-Unis contre la star de la K-pop IU et d'autres célébrités qui ont publiquement soutenu les manifestations appelant à la destitution du président Yoon Suk Yeol.

Les utilisateurs anonymes ont publié des captures d'écran de leurs rapports à l'agence fédérale américaine qui collecte et analyse les renseignements étrangers.

Le titre d'un message anonyme publié sur DC Inside est le suivant : « IU ne peut pas aller en Amérique maintenant ». L'auteur accuse le Parti démocratique de Corée, principal parti d'opposition, d'être « secrètement soutenu par la Chine » et affirme qu'IU « soutient activement les forces communistes ».

IU, l'une des pop stars les plus influentes de Corée, a récemment fourni des repas et des en-cas prépayés aux personnes participant aux manifestations contre le président.

Modifié par Wallaby
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Ce sont vraiment des actions désespérées. La fiction d'une influence nord-coréenne au sein de la K-Pop (IU est l'équivalent local de Taylor Swift, pour les non-sachants, en termes de notoriété et de succès critique) est juste risible.

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il y a 28 minutes, Ciders a dit :

Ce sont vraiment des actions désespérées. La fiction d'une influence nord-coréenne au sein de la K-Pop (IU est l'équivalent local de Taylor Swift, pour les non-sachants, en termes de notoriété et de succès critique) est juste risible.

Tout comme la fiction d'une influence russe chez les partisans de la diplomatie sur le théâtre européen.

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Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

Tout comme la fiction d'une influence russe chez les partisans de la diplomatie sur le théâtre européen.

N'importe quoi. Et je suis poli.

Belle pirouette ceci dit. A moins que tu ne viennes me dire que le concert de Red Velvet à Pyongyang était une preuve de l'infiltration des maisons de production sud-coréennes par les Nord-Coréens ?

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Les Démocrates sud-coréens sont favorables à la diplomatie :

https://en.wikipedia.org/wiki/Moon_Jae-in#North_Korea

Lors de sa campagne présidentielle, Moon s'est opposé au déploiement complet des systèmes THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) et a appelé à davantage de négociations de paix avec la Corée du Nord.

Fin juillet, suite au dernier lancement de missile de la Corée du Nord et à ses actions de plus en plus agressives, Moon a demandé aux États-Unis l'autorisation de renforcer ses systèmes de défense nationaux et de mettre temporairement en place un système THAAD complet[102].

Le rapprochement intercoréen suscite un large enthousiasme au sein de la population sud-coréenne : La popularité de Moon Jae-in atteint 68 % en avril 2018[104].

Kim et Moon se rencontrent à nouveau le 26 mai. La deuxième réunion a également eu lieu à la DMZ, cette fois du côté nord-coréen du village de Panmunjom[105]. La réunion a duré deux heures. La réunion n'avait pas été annoncée publiquement à l'avance[106] et a été largement axée sur l'annulation du sommet avec Donald Trump[105].

En septembre 2018, Moon Jae-in s'est rendu à Pyongyang dans le cadre du sommet intercoréen de septembre 2018. Accompagné de 150 délégués, dont des personnalités du monde des affaires, de la culture et de la religion, il s'est rendu à l'aéroport Sunan de Pyongyang et a rencontré Kim Jong Un[107]. Les deux dirigeants coréens ont annoncé un accord visant à réduire les hostilités dans la zone démilitarisée, à poursuivre les projets économiques conjoints et à ouvrir les installations d'armement nord-coréennes aux experts internationaux[108]. [Les dirigeants ont également prononcé un discours devant 150 000 citoyens nord-coréens dans le stade du 1er mai de Rungrado sur les thèmes de l'unification, de la paix durable et de l'amitié[109]. Moon a également escaladé le mont Paektu avec Kim, ce qui avait été un « long rêve inachevé » pour lui[110]. Et Moon a été qualifié de « principal porte-parole de Kim Jong Un » par Bloomberg News[111]. En octobre 2018, Moon a visité l'Europe et a fait pression pour la réconciliation avec la Corée du Nord au cours de la tournée[112][113].

Donc oui, ça prête le flanc à des accusations de trahison, d'être sous l'influence de... etc. mais c'est ça le courage.

Modifié par Wallaby
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Tu sais que cette politique a disparu depuis ? Et que par exemple le complexe industriel de Kaesong a été en grande partie rasé ? Et que ce sont les... Nord-Coréens qui ont rompu avec Séoul, comme ils le font régulièrement depuis des années ?

Quant à Trump, il a subi un énorme échec avec la Corée du Nord. Bizarrement, ce détail n'apparaît pas dans le bilan que dressent de lui ses thuriféraires.

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