kalligator Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 Passionnant ce fil depuis 48 h en particulier, je ne connaissait pas le principe de la torpille qui explosant en dessous plie carément le navire, plus efficace qu'un missile ?Terrible les image de ce cuirassier qui chavire et soudain explose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 il y a 39 minutes, ARMEN56 a dit : fin du match Je demande des prolongations avec quelques idées saugrenues et toutes personnelles! Concept de base: blindages cages ou filets autour des blindés, comment adapter le concept à un navire? Comment je vois la chose: Configuration multimaran - Mâts dressés au dessus des différentes coques et sections du navire, pas exclusivement à la verticale, en plusieurs couches Filets en câbles composites métalliques construits et tendus entre ces mâts et ces coques, jonchés de systèmes de protection active, le tout formant une "toile" - Blindages ablatifs composites épais et compartimentés autour des superstructures critiques du bateau - Dissémination des armements offensifs et défensifs ainsi que des systèmes de de détection sur d'autres présents en superstructure sur les mâts protubérants, et éloignés de la coque de fait, ou par des "trappes" ouvertes dans la toile par déplacement des câbles, et rerfermables - Coque principale centrale montée sur hydofoils ou maintenue le plus possible hors de l'eau sur une partie de sa surface - Tourelles immergeables dotées de canons tirant des munitions supercavitantes pour la lutte anti-torpilles et anti-mines sous-marines mobiles - Quartiers équipage, pont, propulsion etc, installés dans des cellules de survie très compartimentées Objectif du concept: - Mettre une barrière solide mais suffisament légère entre le ou les missiles assaillants et le coeur du navire, son CO, au cas où les défenses antimissiles/antitorpilles ne fonctionnent pas - Mettre la coque principale suffisamment hors de l'eau pour mitiger les effets d'une explosion sous-marine - Avoir une protection active capable au moins de disperser, briser, segmenter, une charge assaillante - disséminer suffisamment les armements et les systèmes de détection pour assurer la persistance d'une capacité de riposte Problèmes évidents: - Prise au vent et aérodynamique des superstructures absolument ignoble!!! - Besoin d'un multicoques très large, gros point noir pour la navigabilité - Coque composite sinon trop lourd et hydrofoils devenant inutiles - Instabilité des systèmes placés en hauteur et soumis à des mouvements dûs à la houle - Problèmes de visibilité directe, tout passerait par des mâts protrudants au travers de la toile - Vulnérabilité des mâts portant la toile - Très visible dans tout le spectre - Ravitaillement à la mer compliqué - Très difficile d'intégrer des tourelles laser sur un tel concept ...j'en oublie beaucoup très certainement. Mais sur le fond est-ce qu'il serait envisageable de protéger au moins partiellement un gros navire de la sorte? Hors de toute considération de coûts bien entendu (mettre par exemple une ceinture de 2 mètres de composites avec du kevlar, des céramiques, etc, le tout espacé, pour empêcher une perforation des zones habitées du bateau, ça va coûter les yeux de la tête) Voilà désolé de faire de la science-fiction dans un topic sérieux. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 Non non c'est passionnant et on passe aux tirs aux buts Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormshadow Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 (modifié) Citation Une charge creuse perce en moyenne le double de son diamètre dès la fin de la Seconde guerre mondiale. La 1ère vidéo (je crois) que j'ai mis en lien dans mon post précédent explique très bien pourquoi les charges creuses ne sont pas efficaces face aux cuirassé car elle affectent qu'un toute petite partie du navire, le jet ne mesurant que quelque cm de diamètre avec une portée très limité un fois le blindage percer. Donc oui une charge creuse percerait sans problème un cuirassé mais ne ferait qu'un petit trou donc aucun dommage. Citation Donc : Quatre corvettes 056 de 1300 t avec un total de 16 missiles YJ-83 mod* en saturation avec quelques YJ-18 mod* d'un destroyer 055. versus les dizaines de milliers de tonnes de blindage d'un capital ship bien visible tendance arbre de Noel, pleins de canons, seul comme un brave, et sans AWACS, histoire de rire. à voir qui va gagner.... Le cuirassé bien entendu vu qu'il pourra transporter 500 missile soit 125 par corvettes de quoi les détruire sans problème alors que le cuirassé n'aurait qu'à intercepter 16 missiles ce qui serait facile avec plusieurs dizaines de missiles AA + CIWS. Et le cuirassé aura des capacité de détection largement supérieur vu qu'il pourra transporter plus d’hélicoptères et aura plus de capteurs avec des radar bien plus gros donc plus de portée. Modifié le 5 février 2020 par stormshadow 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 il y a 20 minutes, kalligator a dit : Passionnant ce fil depuis 48 h en particulier, je ne connaissait pas le principe de la torpille qui explosant en dessous plie carément le navire, plus efficace qu'un missile ?Terrible les image de ce cuirassier qui chavire et soudain explose. re concernant le navire qui se couche et qui explose... je pense qu'il s'agit d'une torpille qui a fait "un trou", voie d'eau dans un grand compartiment, noyade du compartiment, gite, noyade des compartiments adjacents (ruptures de cloisons ?), début de chavirage, noyade du compartiment machine avec explosion de la machine à vapeur qui déclenche l'explosion de soutes à munitions.. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 il y a 33 minutes, kalligator a dit : je ne connaissait pas le principe de la torpille qui explosant en dessous plie carément le navire on en parlait ici On des "outils" pour déterminer incidence fouettement de poutre sous explosion mais le but n'est pas forcement de la faire plier menace torpille c'est mettre en vitesse/accélération/déplacement les équipements vitaux pour qu'ils soient "kaput" une torpille lourde de 500 kg TNT à 30 m çà déménage dans la surface 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 (modifié) il y a 42 minutes, Patrick a dit : Je demande des prolongations avec quelques idées saugrenues et toutes personnelles! Concept de base: blindages cages ou filets autour des blindés, comment adapter le concept à un navire? Comment je vois la chose: Configuration multimaran - Mâts dressés au dessus des différentes coques et sections du navire, pas exclusivement à la verticale, en plusieurs couches Filets en câbles composites métalliques construits et tendus entre ces mâts et ces coques, jonchés de systèmes de protection active, le tout formant une "toile" - Blindages ablatifs composites épais et compartimentés autour des superstructures critiques du bateau - Dissémination des armements offensifs et défensifs ainsi que des systèmes de de détection sur d'autres présents en superstructure sur les mâts protubérants, et éloignés de la coque de fait, ou par des "trappes" ouvertes dans la toile par déplacement des câbles, et rerfermables - Coque principale centrale montée sur hydofoils ou maintenue le plus possible hors de l'eau sur une partie de sa surface - Tourelles immergeables dotées de canons tirant des munitions supercavitantes pour la lutte anti-torpilles et anti-mines sous-marines mobiles - Quartiers équipage, pont, propulsion etc, installés dans des cellules de survie très compartimentées Objectif du concept: - Mettre une barrière solide mais suffisament légère entre le ou les missiles assaillants et le coeur du navire, son CO, au cas où les défenses antimissiles/antitorpilles ne fonctionnent pas - Mettre la coque principale suffisamment hors de l'eau pour mitiger les effets d'une explosion sous-marine - Avoir une protection active capable au moins de disperser, briser, segmenter, une charge assaillante - disséminer suffisamment les armements et les systèmes de détection pour assurer la persistance d'une capacité de riposte Problèmes évidents: - Prise au vent et aérodynamique des superstructures absolument ignoble!!! - Besoin d'un multicoques très large, gros point noir pour la navigabilité - Coque composite sinon trop lourd et hydrofoils devenant inutiles - Instabilité des systèmes placés en hauteur et soumis à des mouvements dûs à la houle - Problèmes de visibilité directe, tout passerait par des mâts protrudants au travers de la toile - Vulnérabilité des mâts portant la toile - Très visible dans tout le spectre - Ravitaillement à la mer compliqué - Très difficile d'intégrer des tourelles laser sur un tel concept ...j'en oublie beaucoup très certainement. Mais sur le fond est-ce qu'il serait envisageable de protéger au moins partiellement un gros navire de la sorte? Hors de toute considération de coûts bien entendu (mettre par exemple une ceinture de 2 mètres de composites avec du kevlar, des céramiques, etc, le tout espacé, pour empêcher une perforation des zones habitées du bateau, ça va coûter les yeux de la tête) Voilà désolé de faire de la science-fiction dans un topic sérieux. bonjour au hasard de ce que j'ai pu lire ... comment un filet peut il retenir un missile de quelques centaines de kilos volant à 800-1000 km/h ? et l'arreter avant qu'il ne touche la ferraille ? les superstructures, sur les navires, sont plus "légères" : en effet, si on y met du bon acier, en épaisseur et en blindage, cela fait du poinds dans les hauts et c'est un truc pour chavirer dans la tempete... La coque principale a beau etre en majorité hors de l'eau comme tu l'écris, une torpille (la F21 artémis, par exemple) possede 200 kg d'explosif ; quand ça pete, elle casse la structure du bateau ; il devient inapte au combat, peut, peut etre encore se déplacer, et encore... reste à savoir si, apres une explosion pareille, la machine fonctionnera encore et si les groupes electrogènes produiront encore de l'electricité.. regarde ce qu'il s'est passé avec le Sheffield aux Malouines... L'exocet, missile qui peut se caler entre 2 m et 9 m, selon l'état de la mer (plus elle est calme, plus il est bas), va viser les parties protubérantes au dessus du pont principal ; en gros, il va taper dans le bloc passerelle qui regroupe, chez nous, le Central Operation (les écrans radar), le PC ASM (tout ce qui concerne la situation sous marine), un officier artillerie, la passerelle (en gros, les yeux et les ordres du navire)... Tu tapes dedans, c'est jackpot ! le bateau flotte, mais n'a plus d'ordres, n'a plus de tete (au propre et au figuré, puisqu'une partie de la hierarchie est morte ou incapacitée) ; https://www.gettyimages.fr/detail/photo-d'actualité/sheffield-damaged-by-an-exocet-missile-attack-near-photo-dactualité/73239276 et là, l'aluminium qui composait les superstructures a pris feu (brulant les équipages..)... Il peut y avoir des parades, comme placer le central operation sous le pont principal, en séparant, dissociant les modules importants, mais, il reste qu'à un moment, le navire n'est plus qu'une coque et non plus un vaisseau de guerre. Modifié le 5 février 2020 par christophe 38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 Il y a 2 heures, kalligator a dit : ?Terrible les image de ce cuirassier qui chavire et soudain explose. Il y a 2 heures, christophe 38 a dit : concernant le navire qui se couche et qui explose... Je n'ai pas regardé la vidéo que vous évoquez mais je pense qu'il s'agit de celle du Barham torpillé par l'U-331 en novembre 1941. 3 torpilles au but en succession rapide, envahissement très rapide, le bâtiment se couche alors qu'il court toujours sur son erre, le chavirage entraîne la rupture des racks à obus et charges propulsives dans les magasins à munition des tourelles d’artillerie principale, étincelles incendies explosion catastrophique ... C'est exactement le même enchaînement qui caractérise le naufrage du Yamato, impacts multiples sur bâbord gîte incontrôlable, chavirage, explosion au niveau des soutes de la TIII ... Dans les deux ces cas on parle de quantités de cordite avoisinant les 100 tonnes ... Mais dans les deux cas la cause de la destruction n'est pas l'explosion c'est l'envahissement incontrôlable entraînant le chavirage, quand ils explosent le Barham et le Yamato ont chaviré à plus de 120° 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 il y a 33 minutes, christophe 38 a dit : comment un filet peut il retenir un missile de quelques centaines de kilos volant à 800-1000 km/h ? et l'arreter avant qu'il ne touche la ferraille ? Avec des systèmes de protection active montés dessus type grosses briques ERA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 il y a 3 minutes, Patrick a dit : Avec des systèmes de protection active montés dessus type grosses briques ERA. exact, mais, ça pese quoi, dans les hauts... et qui d'une attaque saturante... c'est à dire de plusieurs missiles ou projectiles dans la meme zone... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 il y a 2 minutes, christophe 38 a dit : exact, mais, ça pese quoi, dans les hauts... et qui d'une attaque saturante... c'est à dire de plusieurs missiles ou projectiles dans la meme zone... Voilà d'où mes questionnements. Mais comme ça a l'air de bien faire marrer @ARMEN56 j'imagine sans peine que ce n'est pas très sérieux. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 à l’instant, Patrick a dit : Voilà d'où mes questionnements. Mais comme ça a l'air de bien faire marrer @ARMEN56 j'imagine sans peine que ce n'est pas très sérieux. mais, pour moi non plus, ce n'est pas serieux ; ce ne serait meme pas une uchronie... il y a trop d'invraissemblances Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 il y a 2 minutes, christophe 38 a dit : mais, pour moi non plus, ce n'est pas serieux ; ce ne serait meme pas une uchronie... il y a trop d'invraissemblances Ah il faudrait que je fasse un dessin, tu verrais que ce n'est pas physiquement impossible, au moins en théorie. Par contre les qualités de navigation doivent être vraiment risibles. Mais moi et le dessin... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 (modifié) il y a 27 minutes, Patrick a dit : Mais comme ça a l'air de bien faire marrer bah tu parlais de prolongation .......penses au vieux vétéran Modifié le 5 février 2020 par ARMEN56 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 5 février 2020 Share Posté(e) le 5 février 2020 Il y a 9 heures, stormshadow a dit : La 1ère vidéo (je crois) que j'ai mis en lien dans mon post précédent explique très bien pourquoi les charges creuses ne sont pas efficaces face aux cuirassé car elle affectent qu'un toute petite partie du navire, le jet ne mesurant que quelque cm de diamètre avec une portée très limité un fois le blindage percer. Donc oui une charge creuse percerait sans problème un cuirassé mais ne ferait qu'un petit trou donc aucun dommage. Intéressant, pour les effets "négligeables", si je pouvais encore, j'en discuterais avec mon père qui avait du enterrer un équipage de blindé après la Libération, littéralement déchiqueté en deux par un tir de Bazooka perçant le blindage. Pour citer une description : "Si le "dard" réussit à percer le blindage, il cause des dégâts par effet direct en projetant à l'intérieur du char des morceaux de métal en fusion dans toutes les directions ou par broyage en arrachant des fragments à l'arrière de la plaque de blindage." https://panzerchronique.jimdofree.com/atelier-de-campagne/charges-creuses/ Pour citer l'exemple d'un pétrolier frappé par un simple missile air-air infrarouge irakien au niveau des machines (fort dégagement de chaleur) et lourdement incendié, "des morceaux de métal en fusion dans toutes les directions ou par broyage en arrachant des fragments à l'arrière de la plaque de blindage" débarqués dans la salle des machines vont dévaster ce local et provoquer un incendie alimenté par un déversement continu de carburant. L’important n'est pas le petit trou mais les 10/15 kg de ferraille surchauffée et arrachée au passage qui vont cribler tout en arrière et dont on ne peut plus qu'espérer qu'ils ne touchent pas un point sensible. Et après recherche, une charge creuse actuelle perce jusqu'à 5 fois l'équivalent de son diamètre, soit 1500 mm de blindage pour une charge de 300 mm. Il y a 10 heures, stormshadow a dit : Le cuirassé bien entendu vu qu'il pourra transporter 500 missile soit 125 par corvettes de quoi les détruire sans problème alors que le cuirassé n'aurait qu'à intercepter 16 missiles ce qui serait facile avec plusieurs dizaines de missiles AA + CIWS. Et le cuirassé aura des capacité de détection largement supérieur vu qu'il pourra transporter plus d’hélicoptères et aura plus de capteurs avec des radar bien plus gros donc plus de portée. Une question, les 500 missiles sont protégés sous cuirasse ? On perd donc tout l'avantage de la rapidité de tir d'un VLS, en revenant à une rampe de tir type Tartar ? Avec un missile lancé tous les 30 secondes, l'interception d'une vingtaine de missiles en approche devient franchement plus difficile. il faudra près de 10 minutes pour envoyer l'intégralité des missiles d'interception et en espérant un taux de destruction de 100 % (?!! ). On peut aussi utiliser un système de barillet avec une ouverture à travers le pont, mais serait-ce beaucoup plus rapide qu'une rampe Tartar ? Ou encore, les 500 trappes de missiles doivent passer à travers le blindage, avec un couvercle blindé par dessus, mais on repassera pour la résistance structurelle du pont blindé... A moins qu'on place les VLS au dessus du pont blindé pour obtenir une capacité de tir en rafale, mais ces 500 missiles deviennent un vrai baril de poudre dont j'attends de voir la résistance à un impact de missile... Et par ailleurs, on a un navire qui émet puissamment et qu'on peut repérer à longue distance (300 km ?). Pour les hélicoptères, on trouve un EH 101 équipé d'un Searchwater (50 nm (92 km) sur cible de 50m² pour la version installée sur Nimrod MR2, avec une puissance électrique autrement plus élevée qu'un hélicoptère ) ou un SH 60 avec un AN/APS-147/153 (60 nm (111 km) pour désignation de cible, 30 nm (55) sur périscope ou cible de petite taille (missile ?) au raz de la mer), rien de formidable. Le problème restera toujours qu'ils volent moins haut et moins longtemps (1h à 100 km en avant?) qu'un avion., ce qui limite les capacités de détection lointaine à basse altitude (200 km maximum ?). A voir donc ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 6 février 2020 Share Posté(e) le 6 février 2020 (modifié) Il y a 16 heures, Patrick a dit : Avec des systèmes de protection active montés dessus type grosses briques ERA. Un protection active possible serait de faire passer un puissant courant électrique par le dard une fois en contact avec la coque du navire. Le jet de la charge creuse étant déstabilisé et éparpillé par les forces d'auto-induction, générés par la traversé en son sein dudit courant. Il me semble qu'un système de ce type est installé sur le dernier née des porte-avion américain, le G.Ford. Modifié le 6 février 2020 par Shorr kan 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormshadow Posté(e) le 6 février 2020 Share Posté(e) le 6 février 2020 Citation Intéressant, pour les effets "négligeables", si je pouvais encore, j'en discuterais avec mon père qui avait du enterrer un équipage de blindé après la Libération, littéralement déchiqueté en deux par un tir de Bazooka perçant le blindage. Pour citer une description : "Si le "dard" réussit à percer le blindage, il cause des dégâts par effet direct en projetant à l'intérieur du char des morceaux de métal en fusion dans toutes les directions ou par broyage en arrachant des fragments à l'arrière de la plaque de blindage." https://panzerchronique.jimdofree.com/atelier-de-campagne/charges-creuses/ Pour citer l'exemple d'un pétrolier frappé par un simple missile air-air infrarouge irakien au niveau des machines (fort dégagement de chaleur) et lourdement incendié, "des morceaux de métal en fusion dans toutes les directions ou par broyage en arrachant des fragments à l'arrière de la plaque de blindage" débarqués dans la salle des machines vont dévaster ce local et provoquer un incendie alimenté par un déversement continu de carburant. L’important n'est pas le petit trou mais les 10/15 kg de ferraille surchauffée et arrachée au passage qui vont cribler tout en arrière et dont on ne peut plus qu'espérer qu'ils ne touchent pas un point sensible. Et après recherche, une charge creuse actuelle perce jusqu'à 5 fois l'équivalent de son diamètre, soit 1500 mm de blindage pour une charge de 300 mm. On ne peut pas comparer un char ou un pétrolier avec un cuirassé. Le cuirassé est bien plus grand qu'un char avec beaucoup plus de compartiments et un pétrolier transporte beaucoup plus de matières inflammables tout en ayant beaucoup moins de compartiment qu'un cuirassé. Les dommages d'une charges creuses seront limités à un compartiment et un cuirassé moderne est conçu pour pouvoir sacrifier plein de compartiments avant qu'une zone sensible soit touché. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 6 février 2020 Share Posté(e) le 6 février 2020 (modifié) Il y a 19 heures, stormshadow a dit : petit trou donc aucun dommage. Le pouvoir perforant d’une charge creuse peut dépasser le mètre. On sait bien que les effets sont localisés MAIS ils peuvent cependant générer par effets induits des dégâts catastrophiques ; soutes à munitions et équipements sensibles dont nappes de câbles par centaines de kms , une grosse barcasse moderne , c’est un sac de nœuds en câbles divers et variés Modifié le 6 février 2020 par ARMEN56 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 6 février 2020 Share Posté(e) le 6 février 2020 il y a 38 minutes, stormshadow a dit : On ne peut pas comparer un char ou un pétrolier avec un cuirassé. Le cuirassé est bien plus grand qu'un char avec beaucoup plus de compartiments et un pétrolier transporte beaucoup plus de matières inflammables tout en ayant beaucoup moins de compartiment qu'un cuirassé. Les dommages d'une charges creuses seront limités à un compartiment et un cuirassé moderne est conçu pour pouvoir sacrifier plein de compartiments avant qu'une zone sensible soit touché. Le fait est que tu peux obtenir le même résultat sans blindage, ce qui donne un croiseur. Comme ça a été dit, c'est essentiellement la discrétion, les systèmes d'interception, le cloisonnement et les mesures de sûretés qui font la survivabilité des navires modernes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 6 février 2020 Share Posté(e) le 6 février 2020 Un bâtiment de guerre est aussi un système d'arme. Sur un cuirassé post-1935 on trouve essentiellement 3 zones protégées - ces zones sont les mêmes sur un "moderne" -la citadelle du flotteur qui englobe la propulsion et les soutes à munition de l'artillerie elle est délimitée par la ceinture verticale longitudinale, le pont blindé principal et les traverses. Dans la zone de la citadelle sous la ceinture verticale le blindage est remplacé par le compartimentage anti-torpilles et les fonds sont compartimentés en double ou triple fond ce compartimentage n'est pas réalisé en acier à blindage blindage mais en tôles classiques généralement d'un épaisseur comprise entre 12 et 20 mm. -les tourelles d'artillerie principale et leurs barbettes (l'artillerie secondaire est peu ou pas protégée - en tout cas si on excepte les tourelles de 152 mm des Littorio) -le blockhaus de commandement et le tube vertical des câbles et tubes acoustiques qui descend du blockhaus sous le(s) pont(s) protégé(s) Le reste n'est pas protégé ou uniquement par de la tôle pare-éclat. Ainsi la DCA, les senseurs (optique, radars), les extrémités du flotteur, les safrans de gouvernail et les ensembles lignes d'arbres / hélices ne sont pas protégés. Quelques exemple historiques Au Jutland le croiseur de bataille Lützow aussi blindé qu'un cuirassé est sabordé car les entrées d'eau causées par les obus de 12 et 13.5 pouces sur les parties avant non protégées de la coque sont telles que le bâtiment a un tirant d'eau trop élevé pour entrer dans les chenaux de la Jade. En décembre 1943 dès le début du combat du Cap Nord le Scharnhorst (dont il faut se souvenir au passage que son blindage vertical de citadelle est plus épais que celui du Bismarck ... ) encaisse un obus de 203 mm du Norfolk qui détruit sa direction de tir principale (radar et optique) qui le privera de sa conduite de tir principale durant tout le combat. En novembre 1942 le South Dakota encaisse environ 25 coups au but dont 24 de 5.5 à 8 pouces qui (en dehors du black out électrique qui a frappé le cuirassé au début de l'engagement et qui n'a rien à voir avec un dommage de combat) mettent hors de combat ses systèmes de communication et de détection sans parler des pertes dans les zones non protégées des superstructures sans compter que la plupart de ces obus ne détonnent pas en raison des fusées de retard japonaises particulièrement longues. A Samar en octobre 1944 le Kongo voit son télémètre principal endommagé et mis hors service durant près de 2 heures par un tir de mitrailleuses d'un Wildcat. Bref tout çà pour dire qu'il y a mille est une façon de mettre hors de combat un bâtiment de guerre, notamment en contournant ses défenses passives et en saturant ses défenses actives. Un des mode opératoire du "vieil" AM-39 est de frapper non pas à 2 m au dessus de la surface et de détonner avec un fusée à l'impact mais de détonner avec fusée de proximité à environ 6/8 m de hauteur et de vaporiser sa charge à fragmentation sur les superstructures et aériens du bâtiment touché- un peu ce qui arriva au Worden au Vietnam suite à tir fratricide. Bref pour compléter ce que dit Armen un bâtiment moderne c'est de l'électronique de l'optronique des usines froid ... de plus la détection, la comm' sont placées dans les hauts à un endroit où le poids est à proscrire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 6 février 2020 Share Posté(e) le 6 février 2020 Dans un texte d'analyse d'après la seconde guerre mondiale, ils comparaient les porte-avions aux porte-canons. Le cuirassés moderne n'existe plus, surtout parcequ'on n'a pas de canon à sa mesure. Le jour où on envisagera des gros et grands canons (pas de 155mm, au moins du 380) nettement surdimensionné pour une frégate, on pourra réfléchir aux cuirassés. Mais actuellement les canons ne sont pas précis et ne portent pas loin. Dans la logique du frappeur, on pourrait peut-être faire un gros et long canon capable de remplacer le premier étage des missiles de croisière. Avec plusieurs canons dotés d'une cadence correcte (quelques coups par minutes) ce serait probablement suffisant comme capacité mer-sol. Mais il faut développer ces canons. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 6 février 2020 Share Posté(e) le 6 février 2020 il y a 58 minutes, Shorr kan a dit : survivabilité Ambiance saturée , va-t-il pouvoir s’en sortir ….? https://discovery.ucl.ac.uk/id/eprint/1399992/3/Piperakis,_A.S._Ph.D._Thesis_-_Main_Text.pdf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 6 février 2020 Share Posté(e) le 6 février 2020 Il y a 3 heures, stormshadow a dit : On ne peut pas comparer un char ou un pétrolier avec un cuirassé. Le cuirassé est bien plus grand qu'un char avec beaucoup plus de compartiments et un pétrolier transporte beaucoup plus de matières inflammables tout en ayant beaucoup moins de compartiment qu'un cuirassé. Les dommages d'une charges creuses seront limités à un compartiment et un cuirassé moderne est conçu pour pouvoir sacrifier plein de compartiments avant qu'une zone sensible soit touché. Dans le fond du sujet, on n'a aucune idée de cela, car aucun cuirassé "moderne" n'est conçu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 6 février 2020 Share Posté(e) le 6 février 2020 il y a 30 minutes, true_cricket a dit : Dans le fond du sujet, on n'a aucune idée de cela, car aucun cuirassé "moderne" n'est conçu. Et par voie de conséquence les armes anti-cuirrassé n'existent pas non plus. Car si on veut refaire des cuirassé il faudra faire en sorte qu'ils soient conçu pour résister aux armes qui auront évolués également. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 6 février 2020 Share Posté(e) le 6 février 2020 (modifié) Il y a 4 heures, stormshadow a dit : On ne peut pas comparer un char ou un pétrolier avec un cuirassé. Le cuirassé est bien plus grand qu'un char avec beaucoup plus de compartiments et un pétrolier transporte beaucoup plus de matières inflammables tout en ayant beaucoup moins de compartiment qu'un cuirassé. Les dommages d'une charges creuses seront limités à un compartiment et un cuirassé moderne est conçu pour pouvoir sacrifier plein de compartiments avant qu'une zone sensible soit touché. Un char et un cuirassé présentent structurellement les mêmes problèmes. Théoriquement , Ils peuvent opérer à l'abri des coups de l'ennemi à l'aide de leur blindage. Ils disposent d'une réserve d'armes et de carburant et d'un moteur; qui leur permettent de répliquer aux coups de l'ennemi et de se déplacer. Ils présentent un cloisonnement interne pour isoler ces différents éléments. Pratiquement, le blindage risque d'être percé (lutte cuirasse/épée, etc, etc) et les projectiles atteindront ce qui présente le plus grand danger pour ces véhicules, l'explosion et l'incendie internes des explosifs et carburants présents à bord. Il n'y a pas de différence magique entre les deux. Après, il reste effectivement à concevoir ce fameux cuirassé "moderne", le doter d'un armement d'une portée supérieure à ce qu'on trouve sur un porte-avions ou sous les ailes d'un avion et lui offrir ses propres moyens de guidage compatibles avec cette portée supérieure. Pour les pétroliers, c'est très variable selon qu''ils transportent du pétrole brut à peine raffiné (cas de pétroliers pendant la guerre iran-irak) ou du carburant. On a vu des pétroliers encaisser des mines, des tirs d'Exocet (coque avec un bordé à 25-30 mm plus la masse du pétrole en arrière) et ou brûler corps et âme après un impact de Sidewinder ou de Magic dans la salle de machines les attirants par effet infrarouge (Cf fana de l'aviation Mirage F1 en Irak), suite à l'incendie des réserves de carburant, beaucoup plus inflammable. Et pour les moyens de destructions, une chose qui existe depuis les années 60, a amené à la création de l'Aegys, et dont voici les performances de destruction, si l'on veut bien croire les dires de ses créateurs : "the 900 kg shaped charge warhead will blow a 5 metre diameter hole, penetrating 12 metres deep, when impacting a large warship." http://www.ausairpower.net/APA-Regional-PGM.html#Raduga_Kh-22M_Burya Une charge creuse de 900 kg , record à battre ? (lutte cuirasse/épée, etc, etc, Bis repetita) Modifié le 6 février 2020 par Benoitleg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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