C’est un message populaire. fraisedesbois Posté(e) le 25 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 novembre 2022 (lesechos.fr, 23nov.) L'Europe se donne les moyens de rester la troisième puissance spatiale L'Agence spatiale européenne obtient 16,9 milliards d'euros de financements, un peu moins que souhaité, mais suffisamment pour lancer ou poursuivre tous ses projets. Tous les pays augmentent leurs contributions par rapport à la dernière conférence de 2019. Ariane 6 est financée et l'exploration lunaire rentre dans la liste des projets importants de l'Agence. Le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA) Josef Aschbacher peut se réjouir : l'appétit des 22 Etats membres de l'Agence pour le secteur spatial reste fort. Réunis à Paris depuis mardi, les ministres ont souscrit 16,9 milliards d'euros pour financer les programmes européens entre 2023 et 2025. C'est environ 1,5 milliard de moins que ce que réclamait l'ESA, mais cela représente tout de même une hausse de 17 % par rapport aux trois années passées (2020-2022) . Dans un contexte post-covid, de guerre en Ukraine, d'inquiétudes sur l'énergie et l'inflation, l'ESA parle d'un très bon résultat. Tous les pays ont augmenté la mise et tous les programmes proposés sont financés, certains à 80 %, d'autres à 120 %, mais au total, « aucun programme ne sera abandonné, tous se feront », a promis Josef Aschbacher. « L'Europe est au rendez-vous de ses ambitions spatiales », s'est réjoui le ministre français Bruno Le Maire, tandis qu'Anna Christmann, chargée du secteur spatial en Allemagne, souligne que l'Europe veut clairement rester à la pointe de la technologie. Allemagne, France et Italie mènent la danse Globalement, l'Allemagne, la France et l'Italie pèsent pour près de 10 milliards d'euros, chaque pays apportant environ 3 milliards d'euros de financements, très précisément 3,5 milliards pour Berlin, 3,2 milliards pour Paris et 3 milliards pour Rome. L'Italie fait un effort particulier avec près de 800 millions de plus qu'il y a trois ans, façon d'affirmer haut et fort sa volonté de jouer la course en tête dans le spatial. Le Royaume-Uni vient ensuite avec 1,9 milliard, suivi par la Belgique (946 millions), l'Espagne (932 millions) et la Suisse (634 millions). Le président du CNES, Philippe Baptiste salue, l'effort français, en rappelant que si l'on ajoute au budget confié à l'ESA, les financements directs au CNES et à la défense, la France reste bien la première puissance spatiale du continent. Pour le CNES, le résultat est positif, car le financement d'Ariane 6 est assuré, tandis que le projet de nouvelle constellation européenne Iris défendu par la France obtient plus de 600 millions d'euros de financements, dont 300 millions de la France. Enfin, le président note un relèvement intéressant des engagements de Paris aux programmes d'observation de la Terre. Un coup de boost à l'exploration Dans les lanceurs, la paix des braves signée par Berlin, Paris et Rome permet de poursuivre les programmes sur deux voies, avec le pilotage des lanceurs européens Ariane 6 et Vega, tout en ouvrant franchement la porte à la compétition des petits lanceurs européens. « La transition d'Ariane 5 vers Ariane 6 est financée, de même que la montée en cadence pour Vega, mais en même temps, la préférence européenne est confirmée et la porte s'ouvre pour les projets de petits lanceurs, qui pourront lancer des satellites de l'ESA et introduire une saine compétition », commente Géraldine Naja, directrice de l'ESA et pilote du programme Scale Up, qui aide les start-up. Signe de l'enthousiasme général pour les nouveaux acteurs spatiaux, Scale Up a été sursouscrit de 20 %, à 120 millions d'euros. Globalement, les pays n'ont pas eu froid aux yeux dans l'exploration, ce qui marque une confiance intéressante. « L'Europe aura son atterrisseur lunaire en 2030, avec le programme Argonaute », s'est réjoui le directeur général de l'ESA. La mission Exomars est relancée, l'Europe s'engageant à prendre le relais de la Russie, qui était son partenaire principal. Il y aura donc bien un Rover capable de creuser le sol martien sur deux mètres de profondeur en 2028. Des projets de véhicules spatiaux originaux, comme Space Rider, le projet de petit camion spatial réutilisable en orbite basse, ou Adrios, le véhicule destiné à attraper les débris en orbite pour nettoyer l'espace, sont confirmés. Satellites : de nouveaux projets prometteurs Côté télécommunications, l'ESA peut lancer Moonlight, un projet pour créer une constellation de satellites autour de la Lune afin d'assurer les transmissions des futures missions lunaires. Côté navigation, le projet pour renforcer le système Galileo par une constellation en orbite basse est sur les rails. Seule légère déception, le programme d'observation de la Terre, qui est généralement celui qui bénéficie du plus large consensus européen, n'a pas réussi à faire le plein. Peut-être par un effet de balancier, puisqu'il y a trois ans, il avait remporté un succès fou, permettant ainsi le lancement d'un nombre de satellites Copernicus très important. Quoi qu'il en soit, les constructeurs européens de satellites Airbus, Thales ou OHB n'ont pas d'inquiétudes à se faire : entre la nouvelle constellation défendue par le Commissaire Thierry Breton et le programme d'observation « Terra Eo », leurs carnets de commandes ne devraient pas se dégarnir. Il leur sera juste demandé de faire de la place aux start-up. /fin 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 30 novembre 2022 Share Posté(e) le 30 novembre 2022 La France s'engage à ne pas faire de tests de missiles antisatellites : http://www.opex360.com/2022/11/30/la-france-sengage-a-ne-pas-effectuer-dessais-de-missiles-antisatellites-destructifs-a-ascension-directe/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 1 décembre 2022 Auteur Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Il y a 16 heures, collectionneur a dit : La France s'engage à ne pas faire de tests de missiles antisatellites : http://www.opex360.com/2022/11/30/la-france-sengage-a-ne-pas-effectuer-dessais-de-missiles-antisatellites-destructifs-a-ascension-directe/ A côté des USA "le missile « Bold Orion », tiré par un bombardier B-47 Stratojet" + "tir d’un missile AASM-135 ASAT [Ascent Anti-SATellite par un F-15 Eagle de l’US Air Force contre le satellite P78-1 [Solwind], évoluant alors à 550 km d’altitude." + "en 2008, l’US Navy ayant détruit un satellite espion en perdition avec un missile RIM-161 SM3, conçu pour la défense antimissile" De la Russie, "...le cercle très fermé des pays disposant d’une telle capacité… Cercle dont la Russie fait partie, comme elle le confirma en novembre 2021, avec la destruction du satellite Cosmos-1408 avec une nouvelle arme à ascension directe, appelée PL-19 Nudol. Cet essai, qui mit en danger la Station spatiale internationale [ISS], généra environ 1500 débris spatiaux, représentant autant de dangers pour les satellites évoluant à une altitude comprise entre 200 et 1000 km. D’où les remontrances faites à Moscou par les États-Unis [ainsi que par la France]…" La Chine : "l’essai réussi d’une arme anti-satellite [un missile balistique de portée intermédiaire, en l’occurrence] par la Chine, en janvier 2007" "l’Inde a intégré le cercle très fermé des pays disposant d’une telle capacité… " "Missile antisatellite ASAT PDV MkII développé par l’Inde" pas de référence à un tir ??? Infos par là: https://space.skyrocket.de/doc_lau/pdv_mk2.htm et par là : https://en.wikipedia.org/wiki/Mission_Shakti ( mars 2019 ) LA FRANCE : "alors que les États-Unis ont déjà annoncé, en avril dernier, qu’ils renoncerait désormais à tester des armes anti-satellites à ascension directe, la France a indiqué qu’elle en ferait de même…. alors qu’elle n’a jamais disposé d’une telle capacité." "« La France prend formellement l’engagement à ne pas conduite des essais de missiles antisatellites destructifs à ascension directe », a en effet annoncé le ministère des Armées, via un communiqué diffusé le 29 novembre au soir. Elle « n’a jamais procédé à de tels essais qu’elle considère déstabilisateurs et irresponsables. Ils sont à l’origine de nombreux débris qui peuvent entraîner de graves conséquences sur la sécurité et la sûreté spatiales, en particulier en compromettant l’intégrité des satellites en orbite », a-t-il fait valoir." Alternatives : "Cela étant, il existe d’autres moyens de rendre un satellite inopérant, sans pour autant le faire exploser en orbite. Par exemple, il est possible de prendre le contrôle d’un engin en orbite via une attaque informatique. Des systèmes laser ou des armes à impulsion électromagnétiques peuvent aussi être utilisés, notamment pour neutraliser l’électronique de bord." 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 13 décembre 2022 Share Posté(e) le 13 décembre 2022 Le 21/11/2022 à 00:07, Desty-N a dit : Coup d'envoi de la nouvelle constellation européenne de satellites sécurisés IRIS L'Union européenne a donné le coup d'envoi d'Iris², une constellation de satellites destinés à sécuriser l'internet et ses communications « partout » sur son territoire à partir de 2027. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/coup-d-envoi-a-la-nouvelle-constellation-europeenne-de-satellites-securises-iris-941205.html Quelques précisions sur le projet: Citation C’est désormais acté : l’Union européenne (UE) aura prochainement une troisième constellation satellitaire. Son nom ? IRIS², qui signifie « Infrastructure de Résilience et d’Interconnexion Sécurisée par Satellites de l’Europe ». Il s’agit de fournir une nouvelle structure spatiale souveraine, pour ne pas dépendre de groupes étrangers. (…) Il est bien question de fournir un accès à Internet à toute l’Europe, en particulier dans les zones qui n’ont pas accès aujourd’hui au haut débit (…) Le message du commissaire indique également la possibilité de connecter toute l’Afrique, en s’appuyant « sur les orbites Nord-Sud de la constellation ». Une façon de proposer une alternative au continent qui ne soit ni américaine, ni chinoise, ni même russe. En revanche, il n’est pas clair si les territoires ultramarins de l’UE (la Nouvelle-Calédonie par exemple) y auront accès. (…) Concernant le positionnement des satellites, Thierry Breton fait état d’une « constellation multi-orbites », pour « réduire les risques de congestion spatiale ». (…) Et, comme prévu, « IRIS² sera une constellation tournée vers les services aux gouvernements, y inclus des applications de défense », ajoute-t-il. Ces services et ces applications devraient notamment pouvoir bénéficier du « cryptage quantique »(…) Ces capacités de cryptographie quantique incluront « les dernières technologies de communication » dans ce domaine, fait savoir Bruxelles, en s’appuyant notamment sur l’infrastructure européenne de communication quantique (EuroQCI — European Quantum Communication Infrastructure). (…) Le projet IRIS² s’inscrit dans un programme de connectivité sécurisée pour une période allant de 2023 à 2027. (…)https://www.numerama.com/sciences/1184150-iris²-le-starlink-souverain-de-leurope-sera-quantique.html Don à priori, d'ici la fin de la décennie, l'UE disposera d'un système de communication, avec un (très) bon niveau de sécurité, bien que la zone de couverture ne soit pas encore très claire (UE +Afrique? Dans un premier temps?). Sur le papier, le cryptage quantique semble inviolable, mais depuis 150 ans, des spécialistes parviennent régulièrement à briser des codes considérés comme incassables (ENIGMA en est un très bon exemple) . Je pense néanmoins que, en ce qui concerne les communications tactiques, Iris s'avérerait un atout pour les militaires, et de manière plus générale un outil de souveraineté intéressant pour l'UE. En Ukraine Starlink a montré sa pertinence, mais je pense que les 27 pourraient par exemple affirmer leur indépendance en fournissant une connexion internet sécurisée à la bande de Gaza. Je ne sais pas si cela servirait beaucoup aux palestiniens, mais ça amènerait sans doute Israël à ne plus considérer l'Europe que comme un interlocuteur annexe, par rapport aux USA. Il ne faut pas oublier que l'accès Starlink dépend de Elon Musk, un individu tout à fait capable de mouvements d'humeur et de décisions impulsives. Dans ce domaine, je préfère encore la Commission Européenne. Au moins eux, doivent nous rendre quelques comptes. (si, si, je vous assure ) Par contre, avec ce genre d'outils, on change de catégorie au niveau enjeux internationaux. Au delà de la sécurité du cryptage, il faut espérer qu'Iris disposera d'une bonne protection contre le piratage informatique, voire contre les attaques physiques. Une constellation multi-orbites s'avèrera plus difficile à détruire à coup de missiles, mais il faudra sérieusement envisager comment réagir, si jamais on nous agresse de cette manière. La Russie ou la Chine hésiteront sûrement à s'en prendre à Starlink, car la Maison Blanche a clairement fait savoir qu'elle considérerait ça comme une attaque directe contre les intérêts américains. Dans l'état actuel des choses, on ne peut pas en dire autant de la Commission de Bruxelles. A quand un programme de l'UE étudiant comment "prendre le contrôle d’un engin en orbite via une attaque informatique (....) Des systèmes laser ou des armes à impulsion électromagnétiques" ? (pour citer @Bechar06) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 13 décembre 2022 Share Posté(e) le 13 décembre 2022 Il y a 3 heures, Desty-N a dit : (...) A quand un programme de l'UE étudiant comment "prendre le contrôle d’un engin en orbite via une attaque informatique (....) Des systèmes laser ou des armes à impulsion électromagnétiques" ? (pour citer @Bechar06) Pour la Fr. le CNES développe un démonstrateur, YODA, "constitué de deux nanosatellites d’un poids de 10 à 20 kg, qui évolueront en orbite géostationnaire afin de valider les technologies de rapprochement d’un satellite, dimensionner les charges utiles d’opération de proximité et entraîner les opérateurs du commandement de l’espace aux opérations dans l’espace" (...) "Si ce patrouilleur spatial donne satisfaction, un engin « plus lourd et véritablement opérationnel pourra ensuite être lancé vers 2030 ». Le satellite pèserait alors une centaine de kg et permettra alors à l’Hexagone de conduire « une défense active de l’espace ». Et dans l’espace." mystère mystère 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 décembre 2022 Share Posté(e) le 27 décembre 2022 (modifié) La France va fournir deux satellites d'observation PLEIADE à la pologne. ZOne bourse Défense : la Pologne se dotera de deux satellites d'observation développés par Airbus 27/12/2022 | 18:26 Varsovie (AFP) -- La Pologne se dotera de deux satellites d'observation et de reconnaissance françaises et d'un centre terrestre de traitement de données, ont annoncé les ministres de la Défense et de l'Armée des deux pays, mardi à Varsovie. Le contrat, qui doit être réalisé d'ici à 2027, porte sur deux unités Pléiades Neo développées par Airbus Defence and Space, qui sont des satellites d'observation en très haute définition de la Terre. Le coût de cette réalisation est évalué à environ 500 millions d'euros, selon le cabinet du ministre français des Armées Sébastien Lecornu. Modifié le 27 décembre 2022 par herciv 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
U235 Posté(e) le 28 décembre 2022 Share Posté(e) le 28 décembre 2022 7 hours ago, herciv said: La France va fournir deux satellites d'observation PLEIADE à la pologne. ZOne bourse Défense : la Pologne se dotera de deux satellites d'observation développés par Airbus 27/12/2022 | 18:26 Varsovie (AFP) -- La Pologne se dotera de deux satellites d'observation et de reconnaissance françaises et d'un centre terrestre de traitement de données, ont annoncé les ministres de la Défense et de l'Armée des deux pays, mardi à Varsovie. Le contrat, qui doit être réalisé d'ici à 2027, porte sur deux unités Pléiades Neo développées par Airbus Defence and Space, qui sont des satellites d'observation en très haute définition de la Terre. Le coût de cette réalisation est évalué à environ 500 millions d'euros, selon le cabinet du ministre français des Armées Sébastien Lecornu. <cricket> Hmmm, c'est étrange, ça ne semble pas susciter le même niveau d'enthousiasme dans les commentaires que lorsque la Pologne achète quelque chose qui n'est pas français. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 décembre 2022 Share Posté(e) le 28 décembre 2022 Il y a 3 heures, U235 a dit : <cricket> Hmmm, c'est étrange, ça ne semble pas susciter le même niveau d'enthousiasme dans les commentaires que lorsque la Pologne achète quelque chose qui n'est pas français. Réalises-tu que: 1: le message d'Herciv a été posté en soirée chez nous (22h, ou 10PM) donc qu'il y avait moins d'interactions sur le forum à cette heure-là? 2: quelques jours à peine deux de ces satellites qui devaient être mis à profit notamment pour nos armées, ont été perdus suite à une défaillance du lanceur Vega-C peu de temps après son décollage, ce qui rend par conséquent le sujet "Pléïades Neo" un peu "touchy" étant donné qu'on ne sait même pas si on aura un lanceur européen fiable pour les envoyer en orbite dans 5 ans vu les retards d'Ariane 6 et le jeu politique autour de certains acteurs privés nationaux de pays de l'ESA? Le sarcasme n'est appréciable que quand il se repose sur un socle de bonne foi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 décembre 2022 Share Posté(e) le 28 décembre 2022 (modifié) Il y a 6 heures, U235 a dit : <cricket> Hmmm, c'est étrange, ça ne semble pas susciter le même niveau d'enthousiasme dans les commentaires que lorsque la Pologne achète quelque chose qui n'est pas français. C'est parce qu'on est pas trop sûrs qu'au final ils vont vraiment acheter : ils avaient commandé des Caracal, la production avait démarré, dont une partie en Pologne, et au final ils ont annulé sans raison. Modifié le 28 décembre 2022 par Boule75 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 28 décembre 2022 Share Posté(e) le 28 décembre 2022 il y a 57 minutes, Boule75 a dit : C'est parce qu'on est pas trop sûrs qu'au final ils vont vraiment acheter : ils avaient commandé des Caracal, la production avait démarré, dont une partie en Pologne, et au final ils ont annulé sans raison. Il n'y a jamais eu de contrat, juste une annonce de sélection. Ce genre d'exemple est très fréquent (par exemple on a toujours pas signé pour les gowind en Roumanie), c'est juste que dans le cas Polonais ca a pris des proportions importantes du fait du contexte politique et de la manière dont ca a été géré coté Polonais Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 28 décembre 2022 Share Posté(e) le 28 décembre 2022 (modifié) il y a 36 minutes, Julien a dit : Ce genre d'exemple est très fréquent (par exemple on a toujours pas signé pour les gowind en Roumanie) Là, c'est plutôt Naval Group qui freine. Ils ont gagné les enchères à 1,2 milliards €, offre 2018, mais aux prix actuels "ce n'est pas assez cher mon fils" et, en plus, il y a des problèmes pour les investissements qu'ils devaient faire chez leur partenaire roumain Șantierul Naval Constanța. https://www.hotnews.ro/stiri-defense-25567476-nu-semneaza-contractul-corvetelor-naval-group-sunt-negocieri-care-tin-costuri-riscuri-locul-doi-damen-zice-face-aceiasi-bani-inainte-termen.htm Modifié le 28 décembre 2022 par Zalmox Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 10 janvier 2023 Share Posté(e) le 10 janvier 2023 Un peu de contenu adjacent au spatial militaire: https://satelliteobservation.net/2023/01/10/france-debates-its-near-space-policy/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 10 janvier 2023 Auteur Share Posté(e) le 10 janvier 2023 il y a 29 minutes, hadriel a dit : Un peu de contenu adjacent au spatial militaire: https://satelliteobservation.net/2023/01/10/france-debates-its-near-space-policy/ Riche et très intéressant article ( que parcouru, nouveautés apparement ) MERCI Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 20 janvier 2023 Auteur Share Posté(e) le 20 janvier 2023 "Le centre d’excellence de l’Otan pour l’Espace a été officiellement créé à Toulouse" https://www.opex360.com/2023/01/20/le-centre-dexcellence-de-lotan-pour-lespace-a-ete-officiellement-cree-a-toulouse/ 2019 : L'OTAN "ne dispose pas de ses propres capacités spatiales [elle s’appuie sur celles de ses membres, ndlr]" ... "l’Otan a pris la mesure de ce phénomène en faisant de l’espace un milieu opérationnel à part entière. Ce qui s’est traduit par la création d’ un commandement dédié sur la base de Ramstein [Allemagne], afin de partager les informations sur les menaces potentielles visant les satellites des Alliés et de mette en eouvre des « mesures défensives ». 2021 : "Outre ce commandement, l’Otan a voulu se doter d’ un Centre d’excellence pour l’Espace [COE], chargé d’établir des doctrines, de produire des analyses et de valider des concepts. Deux villes – Kalkar en Allemagne et Toulouse en France – étaient alors pressenties pour accueillir cette nouvelle structure. Et finalement, forte de ses liens avec l’industrie aérospatiale, la Ville Rose fut choisie en 2021. 2023 : ""Une autre étape a eu lieu le 18 janvier, avec la signature du mémorandum d’entente dit « opérationnel » pour la création du « NATO Space Centre of Excellence » à Toulouse "À Toulouse, le COE sera co-localisé avec le Commandement de l’Espace [CDE] de l’AAE et le Centre national d’études spatiales [CNES]" "Il devra avoir atteint sa pleine capacité opérationnelle en 2025." 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 29 janvier 2023 Auteur Share Posté(e) le 29 janvier 2023 La France semble encore à l'initiative en Europe : Avion spatial mais pas que ... dans le cadre de la LPM https://www.opex360.com/2023/01/29/larmee-de-lair-et-de-lespace-songe-a-se-doter-dun-avion-spatial/ "« la combinaison de l’ensemble ‘capteurs de surveillance spatiale et patrouilleur’ permettra d’aboutir à une bonne connaissance de ce qui se passe et à une meilleure efficacité opérationnelle dans les domaines de la reconnaissance, de la communication et connectivité ainsi qu’en matière d’action pour défendre nos moyens mais aussi pour s’opposer aux moyens des autres »" "l’importance du programme YODA, qui, par ailleurs, a pris un léger retard, l’une des difficulté étant de trouver un lanceur pour mettre ses deux nano-satellites en orbite" "l’alerte avancée, afin de détecter les tirs de missiles balistiques et d’armes hypersoniques" : " « la France n’est « pas totalement » démunie, grâce aux capacités apportées par le système Sol-Air Moyenne Portée/Terrestre [SAMP/T]. Mais si celui-ci est efficace contre un « tir de missiles de portée tactique », il ne peut pas grand chose contre un « tir intercontinental » « il faut effectivement se poser la question d’ aller plus loin » « Passerons-nous par l’espace? Utiliserons-nous des radars terrestres? Ces derniers présentent l’inconvénient de subir la contrainte de la rotondité de la terre. L’espace, est une solution, mais pose d’autres problèmes. La réponse sera probablement une combinaison des deux » "le général Adam a aussi parlé du développement d’un « avion spatial »" « Nous discutons avec Dassault Aviation et la DGA [Direction générale de l’armement], en particulier le SASD [Service d’architecture de systèmes de défense]. Nous portons également des projets avec des sociétés que nous soutenons. C’est le cas d’Unseenlabs et de Cailabs » les « avions spatiaux sont l’un des moyens auxquels nous pensons », notamment pour placer des charges utiles en orbite. « On récupère ce qui rentre, on remet un coup de peinture, on le remplit de carburant et on le renvoie » « le modèle économique est bien plus intéressant et tire les prix de lancement vers le bas » « l’avion spatial permet d’avoir des moyens flexibles ». Et d’ajouter : « C’était l’idée de la navette spatiale, qui avait été abandonnée avec Hermès, mais qui reprend sérieusement de l’intérêt parce que la technologie le permet, que les usages sont probablement différents, et que cela se fera de façon plus automatisée – pas forcément pilotée comme peuvent l’être des drones » 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 29 janvier 2023 Share Posté(e) le 29 janvier 2023 (modifié) Du "songe" à la réalité, il sera nécessaire d'aller au-delà de la future LPM et en commençant par sécuriser un moyen de mise en orbite fiable. Les ennuis avec "nos lanceurs" donnent à réfléchir... Pour mémoire: https://www.opex360.com/2022/05/08/qui-mettra-sur-orbite-les-deux-nano-satellites-patrouilleurs-francais-yoda/ Concomitamment, une autre "guerre" se prépare: https://www.euractiv.fr/section/avenir-de-lue/news/lue-lance-iris-une-constellation-de-satellites-pour-securiser-ses-communications-et-internet/ Modifié le 29 janvier 2023 par Kamelot Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 29 janvier 2023 Share Posté(e) le 29 janvier 2023 Il y a 7 heures, Bechar06 a dit : La France semble encore à l'initiative en Europe : Avion spatial mais pas que ... dans le cadre de la LPM https://www.opex360.com/2023/01/29/larmee-de-lair-et-de-lespace-songe-a-se-doter-dun-avion-spatial/ "« la combinaison de l’ensemble ‘capteurs de surveillance spatiale et patrouilleur’ permettra d’aboutir à une bonne connaissance de ce qui se passe et à une meilleure efficacité opérationnelle dans les domaines de la reconnaissance, de la communication et connectivité ainsi qu’en matière d’action pour défendre nos moyens mais aussi pour s’opposer aux moyens des autres »" "l’importance du programme YODA, qui, par ailleurs, a pris un léger retard, l’une des difficulté étant de trouver un lanceur pour mettre ses deux nano-satellites en orbite" "l’alerte avancée, afin de détecter les tirs de missiles balistiques et d’armes hypersoniques" : " « la France n’est « pas totalement » démunie, grâce aux capacités apportées par le système Sol-Air Moyenne Portée/Terrestre [SAMP/T]. Mais si celui-ci est efficace contre un « tir de missiles de portée tactique », il ne peut pas grand chose contre un « tir intercontinental » « il faut effectivement se poser la question d’ aller plus loin » « Passerons-nous par l’espace? Utiliserons-nous des radars terrestres? Ces derniers présentent l’inconvénient de subir la contrainte de la rotondité de la terre. L’espace, est une solution, mais pose d’autres problèmes. La réponse sera probablement une combinaison des deux » "le général Adam a aussi parlé du développement d’un « avion spatial »" « Nous discutons avec Dassault Aviation et la DGA [Direction générale de l’armement], en particulier le SASD [Service d’architecture de systèmes de défense]. Nous portons également des projets avec des sociétés que nous soutenons. C’est le cas d’Unseenlabs et de Cailabs » les « avions spatiaux sont l’un des moyens auxquels nous pensons », notamment pour placer des charges utiles en orbite. « On récupère ce qui rentre, on remet un coup de peinture, on le remplit de carburant et on le renvoie » « le modèle économique est bien plus intéressant et tire les prix de lancement vers le bas » « l’avion spatial permet d’avoir des moyens flexibles ». Et d’ajouter : « C’était l’idée de la navette spatiale, qui avait été abandonnée avec Hermès, mais qui reprend sérieusement de l’intérêt parce que la technologie le permet, que les usages sont probablement différents, et que cela se fera de façon plus automatisée – pas forcément pilotée comme peuvent l’être des drones » J’ai un doute quand les industriels civiles du spatiales (qui sont souvent les memes que le mili) parlaient d’un satellite ravitailleur voici la reponse. Prenez un sat qui va durer 5 ans, prolonger ca vie de 5 ans supplementaire c’est bien mais ca demande d’envoyer un autre satelite qui coute lui aussi. Inversement en 5 ans la tech aura tellement evoluée que l’interet de garder le satelite aura disparu. Le cout du lancement diminue fortement et la charge utile du satelite sera dépassé (repete en substance et pas texto biensur). pourquoi la demarche fonctionnerait elle mieux dans le mili que le civil ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 janvier 2023 Share Posté(e) le 30 janvier 2023 4 hours ago, wagdoox said: J’ai un doute quand les industriels civils du spatial (qui sont souvent les mêmes que le mili) parlaient d’un satellite ravitailleur voici la réponse. Prenez un sat qui va durer 5 ans, prolonger sa vie de 5 ans supplémentaire c’est bien mais ça demande d’envoyer un autre satellite qui coute lui aussi. Inversement en 5 ans la tech aura tellement évoluée que l’intérêt de garder le satellite aura disparu. Le cout du lancement diminue fortement et la charge utile du satellite sera dépassé (repete en substance et pas texto biensur). La technologie embarqué sur les satellite n'évolue pas si vite ... celle des satellites spécifiquement militaire encore moins. D'autant que le gros probleme c'est le cout de renouvellement des engins. Les satellites maintenanciers ne coutent presque rien ... et ne font souvent que ré-énergiser un satellite qui n'a plus assez de propulsion pour remonter en sur son orbite. Ce qui est couteux c'est la charge utile militaire, couteuse et pas forcément suivie en production, donc si elle est réutilisable c'est un vrai plus produit, meme si dans une engagement total avec un pays doté d'ASAT ca risque de tomber dru. Le sujet de l'avion spatial n'est pas nouveau ... ça fait belle lurette que les US on remis le sujet sur le devant de la scène et validé le constat d'Hervé Morin ... un satellite abandonné dans l'espace c'est juste une victime pour l'adversaire, d’où le besoin d'un écosystème autour aussi bien pour surveiller que pour intervenir. A partir de la il y a deux sujet ... apporter l'ambulance et le médecin dans l'espace au chevet du patient satellite ... ou n'apporter que l'ambulance puis au besoin ramener le patient satellite à l’hôpital sur terre. Et je ne suis pas certain que le sujet soit tranché ... ni certain qu'il ne soit pas intéressant de prendre les deux solutions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 6 février 2023 Share Posté(e) le 6 février 2023 Petit résumé de l'audition du CDE à l'assemblée: https://satelliteobservation.net/2023/02/06/frances-space-commander-shares-lessons-learned-from-ukraine-and-future-plans/ 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 7 février 2023 Auteur Share Posté(e) le 7 février 2023 Laser français depuis la mer, vers l'espace @herciv sur le fil Généralités / Divers Techno Laser nous dit : CHIVA fait le point sur les capacités françaises dans les lasers ... on est prêt ou pas loin. https://www.opex360.com/2023/02/06/les-forces-francaises-auront-elles-bientot-la-capacite-daveugler-les-satellites-adverses-avec-des-lasers/ EXTRAITS : "la DGA ne part pas d’une feuille blanche en la matière, notamment grâce aux travaux de l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA] qui, dans les années 1990, mena des « essais grandeur nature de neutralisation de satellites en fin contractuelle de vie opérationnelle »" Onera ; « Nous travaillons sur une technologie dite d’optique adaptative. L’effet recherché n’est pas de détruire l’objet, mais de l’empêcher d’effectuer sa mission. En concentrant l’énergie sur la cible, on pourrait endommager les panneaux solaires d’un satellite ennemi, ou pénétrer par ses fenêtres optiques et l’éblouir » ( 2019 ) "également le projet Keraunos, dont l’objectif est d’expérimenter une liaison de communication optique, à base de laser haut débit, entre un nano-satellite en orbite basse et une station sol sur Terre" "« L’enjeu de la prochaine LPM sera de confirmer cet effort dans la durée et de garantir une cohérence dans les différents programmes, puisque beaucoup ont un lien avec le domaine du spatial »" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 13 février 2023 Share Posté(e) le 13 février 2023 Vu comment est structurée la trame laser, avec le multi-fibre cohérent qui devrait arriver en 2027 avec TALOS et fournir 100kW avec un bon faisceau, je pense que ce genre de tourelle va se généraliser pour la défense des navires et des points d'intérêt au sol. Avec 100kW on commence à pouvoir taper loin et fort, et on peut faire du brouillage de satellite optique en bonus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 22 février 2023 Share Posté(e) le 22 février 2023 https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/combat-spatial-la-mobilite-et-l-autonomie-des-satellites-militaires-francais-seront-cruciales-952803.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 22 février 2023 Auteur Share Posté(e) le 22 février 2023 il y a une heure, Ronfly a dit : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/combat-spatial-la-mobilite-et-l-autonomie-des-satellites-militaires-francais-seront-cruciales-952803.html Autonomie de notre forum sur des informations importantes ! "Combat spatial : la mobilité et l'autonomie des satellites militaires français seront cruciales Selon le général Jean-Daniel Teste, compte tenu des dernières activités préoccupantes et suspectes détectées en orbite ces derniers mois, il faut absolument poursuivre l’effort initié depuis 2019 afin de garantir la sécurité de nos moyens spatiaux et l’intégrité des données et des services qu’ils dispensent au citoyen et aux forces. Les pays dotés de ce type de moyen vont acquérir très vite une expérience inestimable du combat spatial qui se profile. Ces opérations témoignent d'un haut niveau de maitrise des manœuvres dans l'espace et des technologies de pointe associées (la propulsion, le guidage et la navigation), même si plusieurs questions importantes restent sans réponse pour le moment : Les opérations des uns ou des autres ont-elles été pilotées du sol ? Y a-t-il eu un homme dans la boucle ? Si oui , à quel moment et pour quelles décisions ? Comment ont été élaborés les ordres qui ont permis la pertinence , l'efficacité opérationnelle et la sécurité des manœuvres vis-à-vis de l'environnement des objets spatiaux concernés ? Beaucoup de travail en perspective pour nos services de renseignement afin de pouvoir bientôt évaluer correctement et précisément les menaces dans l'espace" "Si l'Union Européenne, l'OTAN et de nombreux pays en Europe ont enfin, maintenant, bien intégré le besoin de connaissance précise des activités spatiales à des fins de défense... parler de combat spatial reste encore très théorique voire un tabou pour la majorité d'entre eux.... La France, probablement un peu plus consciente des enjeux, entraine ses personnels chaque année à travers des exercices comme ASTER X et a planifié l'acquisition de ses premiers moyens d'action (YODA, ARES) avant 2030. Il n'y aura donc pas d'acquisition d'expérience opérationnelle concrète ni en France, ni ailleurs en UE, avant cette échéance." "en complément des moyens de connaissance (surveillance et tracking), les prochains enjeux fondamentaux de la sécurité dans l'espace seront la mobilité, associée à une très grande agilité, et l'autonomie des systèmes spatiaux." "Pour acquérir ces capacités, il sera nécessaire de mobiliser nos compétences dans certains domaines technologiques clés appliqués à l'espace. Ainsi l'autonomie de nos futurs satellites militaires consistera à être capable, à bord, de : détecter une menace, analyser le risque, analyser l'environnement de manœuvre, calculer les paramètres d'une manœuvre d'évitement, enfin distribuer des ordres précis aux systèmes de navigation et de propulsion, le tout sans forcément de liaison avec une station de commande au sol... Il conviendra donc de porter un effort majeur sur les capacités de calcul et d'intelligence embarquées" "Ensuite donner de la mobilité à nos satellites pour qu'ils puissent éviter les attaques et contre-attaquer au besoin fera appel à des moyens de propulsion de nouvelle génération, aptes à délivrer d'importants incréments de vitesse (Delta V)" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. hadriel Posté(e) le 9 avril 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 avril 2023 Un article spéculatif sur le futur satellite patrouilleur laser à partir des vues d'artistes rendues publiques: https://satelliteobservation.net/2023/04/09/the-laser-patroller-satellite-an-elegant-weapon-for-a-more-civilized-age/ 1 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alskandre Posté(e) le 17 mai 2023 Share Posté(e) le 17 mai 2023 On accélère sur IRIS : https://www.opex360.com/2023/05/17/lpm-2024-30-le-ministere-des-armees-va-accelerer-le-projet-de-satellite-dobservation-iris/ 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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