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Coronavirus - Covid 19


Messages recommandés

il y a 40 minutes, herciv a dit :

Sur la base des tests réalisés en pcr une base de données nationale (assurance maladie) est renseignée par le laboratoire qui a fait le test. Un signal est alors envoyé à l'ars.

ensuite une enquête faite par un médecin consiste à interroger souvent un certain nombre de personnels médicals pour évaluer le risque que d'autre personnes soient infectées et ensuite envoyer d'autre médecins dont des hygiéniste qui vont demander souvent un isolement plus ou moins important.

Est ça qui génère des rattrapages dans les statistique des décès Covid ?

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Tahiti :

https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-en-polynesie-l-hopital-de-tahiti-est-sous-tension-7035876 (31 octobre 2020)

La Polynésie française fait face à une multiplication du nombre de cas, faisant de l’archipel d’outre-mer l’un des territoires où le Covid-19 circule le plus activement. Le taux d’incidence du virus s’élève à 500 cas pour 100 000 habitants, le double de la moyenne nationale.

La Polynésie compte vingt-neuf morts du Covid-19. Ce chiffre semble faible, mais il est inquiétant comparé aux vingt-cinq décès du pays voisin, la Nouvelle-Zélande. Nous sommes 272 000 habitants, ils sont cinq millions.

Nous avons un seul hôpital pour la réanimation, à Tahiti, avec quarante-cinq lits. Vingt-quatre patients y sont déjà pris en charge. Et notre population est fragilisée par des facteurs de comorbidité importants, comme le diabète et l’hypertension.

Il s’agirait d’activer le plan « Franz », un accord de coopération régionale entre la France, la Nouvelle-Zélande et l’Australie qui existe depuis 1992. Il permet une entraide sanitaire, de sécurité civile, lors de catastrophes. Ce fut le cas pour l’épidémie de rougeole aux îles Samoa, l’an dernier. Nous avons envoyé des médecins polynésiens. Là, ce serait de faire venir des professionnels de la région pour soulager nos équipes de soignants. Car vu la situation en métropole, il n’y aura pas de renfort possible.

Autant lors de la première vague, la bulle sanitaire du confinement nous avait protégés, autant depuis la réouverture des frontières aux touristes et la vague de mobilité du renouvellement des fonctionnaires, nous sommes devenus vulnérables.

https://actu.fr/societe/coronavirus/coronavirus-l-epidemie-se-renforce-dans-les-iles_37295443.html (5 novembre 2020)

[Le taux d'incidence] est en effet passé de 682 cas à 984 cas, en sept jours, pour l’ensemble du territoire, et a tout simplement doublé en dehors des îles du Vent, où il passe de 74 cas à 150 actuellement.

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Le 03/11/2020 à 14:11, Delbareth a dit :

Moi perso je pense qu'un tour de vis consisterai déjà à vérifier puis imposer le télétravail. Il y a de fortes chances que ce soit actuellement très réduit.

Nous c'est plus simple, ils ont carrément  fermés l'accès aux locaux  dès le jeudi 29/10 au soir pour au moins un mois.

On a reçu un texto vers14h de notre chef (lui-même en vacances), pour inviter les "imprévoyants" à venir récupérer leur matos dans l'après midi.

Dés vendredi 30/10, tout le monde est donc passé en télétravail  5J/5 (sauf quelques rares exceptions pour des besoins techniques ).

Avant cela nous étions, depuis fin septembre à 3 jours/5 conseillés, et depuis une semaine à au moins 2 obligatoires pour tous.

Il faut dire qu'on est sous la tutelle du ministère de la santé, nos directeurs appliquent les consignes à la lettre , et même anticipe parfois certains bruits de couloir  ...

Bon ce coup-ci, on est plutôt prêt alors qu'en mars la fermeture avait été aussi brutale (lundi 16/3 avec un jour d'avance)

  et il avait fallu 2 bonnes semaines pour rendre tout le monde opérationnel.

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Tahiti :

https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-en-polynesie-l-hopital-de-tahiti-est-sous-tension-7035876 (31 octobre 2020)

La Polynésie française fait face à une multiplication du nombre de cas, faisant de l’archipel d’outre-mer l’un des territoires où le Covid-19 circule le plus activement. Le taux d’incidence du virus s’élève à 500 cas pour 100 000 habitants, le double de la moyenne nationale.

La Polynésie compte vingt-neuf morts du Covid-19. Ce chiffre semble faible, mais il est inquiétant comparé aux vingt-cinq décès du pays voisin, la Nouvelle-Zélande. Nous sommes 272 000 habitants, ils sont cinq millions.

Nous avons un seul hôpital pour la réanimation, à Tahiti, avec quarante-cinq lits. Vingt-quatre patients y sont déjà pris en charge. Et notre population est fragilisée par des facteurs de comorbidité importants, comme le diabète et l’hypertension.

Il s’agirait d’activer le plan « Franz », un accord de coopération régionale entre la France, la Nouvelle-Zélande et l’Australie qui existe depuis 1992. Il permet une entraide sanitaire, de sécurité civile, lors de catastrophes. Ce fut le cas pour l’épidémie de rougeole aux îles Samoa, l’an dernier. Nous avons envoyé des médecins polynésiens. Là, ce serait de faire venir des professionnels de la région pour soulager nos équipes de soignants. Car vu la situation en métropole, il n’y aura pas de renfort possible.

Autant lors de la première vague, la bulle sanitaire du confinement nous avait protégés, autant depuis la réouverture des frontières aux touristes et la vague de mobilité du renouvellement des fonctionnaires, nous sommes devenus vulnérables.

https://actu.fr/societe/coronavirus/coronavirus-l-epidemie-se-renforce-dans-les-iles_37295443.html (5 novembre 2020)

[Le taux d'incidence] est en effet passé de 682 cas à 984 cas, en sept jours, pour l’ensemble du territoire, et a tout simplement doublé en dehors des îles du Vent, où il passe de 74 cas à 150 actuellement.

Certes ... mais c'est aussi à mettre en regard avec leur refus du confinement :

https://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-la-polynesie-refuse-le-confinement-malgre-une-contamination-massive-31-10-2020-8405862.php

Partant de là, sachant qu'ils ont refusé d'appliquer les mesures décidées par le gouvernement (leur propre gouvernement ayant légitimement ce pouvoir), peuvent ils vraiment solliciter de l'aide ainsi ? Après tout, nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.

[Edit]

Je me rends compte que mes propos peuvent être mal interprétés.

Je ne dis pas qu'il faut laisser la Polynésie se débrouiller, ni "qu'ils l'ont bien cherché" ou quoi que ce soit de ce genre.

Je dis que la situation potentiellement catastrophique dans laquelle ils sont est probablement assez liée aux choix qu'ils ont réalisés et qu'ils n'ont pas accepté l'effort nécessaire pour tenter de casser la progression de la maladie.

Et cela les place dans une situation où il va être extrêmement dur de les aider : d'une part les ressources pour aider peuvent manquer chez ceux appelés à la rescousse (en Métropole, en Australie ...) et d'autre part une situation aussi dégradée va nécessiter un effort tellement important qu'il est peut être insoutenable, même à plusieurs.

C'est réellement inquiétant.

Modifié par FATac
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Il faudrait savoir pourquoi le haut-commissaire a "refusé" le confinement. Est-ce que cela produirait des troubles politiques, qui deviendraient incontrôlables étant donné les moyens de police disponibles ? Ou qui produirait un ressentiment durable, obérant la stabilité politique à long terme ?

Modifié par Wallaby
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Il y a 10 heures, cracou a dit :

Et au risque de choquer ici, je vais dire la chose suivante: investir le moindre euro dans les lits d'hopîtaux n'a strictement aucun intérêt.

Bon... j'eexplique. Avec une courbe de contamination exponentielle (ou autre), on constate la chose suivante: chaque lendemain est pire que la veille (forcément). Avec 5000 lits (classiques) et sachant qu'on a 4000 cas et 200 par jour, on peut encore tenir CINQ jours en capacité normale. Si on monte le nombre de lits à 6000 on tient encore DIX jours (en fait moins car on aura plus de 200 personnes de plus). Si on a 7000 lits, on tient encore QUINZE jours et c'est tout.

En gros, si on ne casse pas l'évolution exponentielle du nombre de cas on a la certitude absolue de ne pas avoir assez de lits en réa quel que soit le nombre de lits mis en place. Même si on, en a 7000, 8000, 10000...... Cela ne fait que retarder l'explosion.

Sur le forum j'ai l'impression qu'il y a plus de formations scientifiques (en sciences dures) que de philosophe/sociologue (et des sciences molles). Je croise pas mal de parents à la sortie de l'école,  et au final c'est toujours ce qui revient : comment faire pour que nos gamins jouent ensemble, se construisent "normalement" dans leurs têtes, deviennent des citoyens responsables ? 

Bien que je sois d'accord avec toi, si tu voulais choquer, t'aurais du dire que ce qui fait une société, c'est ses liens sociaux, la façon dont on prépare l'avenir à travers nos enfants. Le masque, le confinement sont en effet indispensables dans la stratégie actuelle, une stratégie qui a pour objectif de nier que l'Homme ne peut pas tout contrôler, de nier l'évidente mortalité de l'homme...  et que tout le monde doit être sauvé, alors que, de tout temps, maladie et vieillesse... Est-ce vraiment ça "accepter de vivre avec la maladie" : aller de confinement dur et confinement doux, en vivant derrière un masque dès 6 ans (le fameux "accessoire de la liberté") ? 

 

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Si je veux aller en vacances à Tahiti (je vous rassure tout de suite, pure hypothèse), je coche quoi sur mon attestation dérogatoire ? "achat de première nécessité" ? "mission d'intérêt général", ou bien serait-ce "déplacement bref dans un rayon maximal d'1 km" ?

https://www.air-journal.fr/2020-11-05-confinement-tahiti-reste-ouverte-aux-touristes-de-lhexagone-5223700.html (5 novembre 2020)

Les compagnies aériennes Air Tahiti Nui, Air France et French bee se sont vu confirmer que les vols entre la métropole et Papeete restent ouverts à tous y compris aux touristes, malgré l’imposition en France d’un nouveau confinement lié à la pandémie de Covid-19 jusqu’au 1er décembre au plus tôt.

https://www.tahiti-infos.com/L-armee-prepare-l-envoi-de-8-a-10-postes-de-reanimation-Covid_a195740.html (3 novembre 2020)

Ce dispositif est susceptible de monter en puissance en fonction des besoins exprimés par l’hôpital, mais dès que la jauge de 30 postes occupés en réanimation Covid sera atteinte à l’hôpital de Taaone, le service de santé des armées s’engage à dépêcher sous 72 heures "8 à 10 lits" supplémentaires et le personnel soignant nécessaire pour épauler le service de soins intensifs du centre hospitalier. 72 heures : le temps pour l’armée d’acheminer en Polynésie ce "module" de secours.

Modifié par Wallaby
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https://www.tntv.pf/tntvnews/polynesie/societe/covid-19-edouard-fritch-pointe-les-regroupements-festifs-autour-de-lalcool/ (5 novembre 2020)

Des rassemblements festifs qui se font souvent autour de verres d’alcool selon le tavana de la commune et président du Pays : « Les regroupements festifs continuent à se faire autour de la caisse de bière, autour du pinard, tout ce que vous voulez. Donc il y a une vraie inquiétude effectivement, de la part des maires, pour la sécurité de façon générale. »

Une inquiétude accentuée par des violences envers les forces de l’ordre. Pour rappel, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, dans le quartier Fautaua de Pirae, les policiers Nationaux ont fait face à des violences urbaines et à des jets de projectiles.

Côté chiffres, le nombre de cas ne semble pas baisser depuis la mise en place du couvre feu le 24 octobre dernier : « D’ici la fin de la semaine on va atteindre 10 000. En fin de compte, la cadence des personnes qui contractent la covid n’a pas baissé ! Nous tournons à environ 300, 350 cas par jour. »

Si un reconfinement ne semble pour l’instant pas d’actualité, de nouvelles restrictions pourraient intervenir, notamment concernant la vente d’alcool. Rien d’acté pour l’instant.

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https://www.europe1.fr/sante/information-europe-1-pour-jerome-salomon-le-reconfinement-nest-pas-assez-strict-4003686 (6 novembre 2020)

Dans une note confidentielle que s'est procurée Europe 1, le Directeur général de la Santé Jérôme Salomon dresse un constat alarmant quant à l'efficacité du reconfinement. Selon lui, il n'est pas à la hauteur de la situation. Jérôme Salomon prédit par conséquent que l’inflexion de la courbe du virus en France sera plus lente avec "un plateau haut et prolongé". 

Selon lui, le reconfinement ne serait pas assez efficace à cause des établissements scolaires laissés ouverts, ainsi que les services publics et le maintien des visites dans les Ehpad. Soit les principales différences avec le confinement de ce printemps. 

Avec les mesures actuellement en place, Jérôme Salomon prévient : "Il ne semble pas possible d’obtenir un taux de reproduction du virus à 0,7, comme en avril, mais plutôt à 0,9." Concrètement, l’inflexion de la courbe du virus en France sera plus lente avec "un plateau haut et prolongé". 

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Il y a 9 heures, rendbo a dit :

Sur le forum j'ai l'impression qu'il y a plus de formations scientifiques (en sciences dures) que de philosophe/sociologue (et des sciences molles). Je croise pas mal de parents à la sortie de l'école,  et au final c'est toujours ce qui revient : comment faire pour que nos gamins jouent ensemble, se construisent "normalement" dans leurs têtes, deviennent des citoyens responsables ?

Avec des parents irresponsables?

La réalité c'est que si TOUTE la population avait un comportement responsable pendant 20 jours, on serait débarassé depuis longtemps. 20 putains de jours....

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On en revient toujours au même point soit on re-confine à la dure et on tue l'économie soit on adopte une posture plus souple et on aura à trier aux urgences avec peut-être beaucoup de décès à la clé ...

Faites votre choix (il y a un voie médiane, celle du civisme ... elle est entre nos mains pas de celles des décideurs)

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il y a 4 minutes, pascal a dit :

On en revient toujours au même point soit on re-confine à la dure

Et il n'est pas dit que le confinement dur soit le choix préférable d'un point de vue sanitaire sur le long terme. Peut-être une voie plus souple, à l'allemande par exemple, aurait rendu plus acceptable l'effort de long terme. Cela dit, pas évident non plus qu'un modèle plus souple, comptant notamment sur le fait que les populations suivent les recommandations au-delà des strictes interdictions, corresponde à la mentalité française. Je ne suis pas sûr que la population aurait saisi l'enjeu lors du premier confinement s'il n'y avait pas eu un cadre dur. Bref, pas facile en tout cas en terme de conception des politiques publiques.

Modifié par Skw
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Il y a 15 heures, Wallaby a dit :

Tahiti :

https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-en-polynesie-l-hopital-de-tahiti-est-sous-tension-7035876 (31 octobre 2020)

La Polynésie française fait face à une multiplication du nombre de cas, faisant de l’archipel d’outre-mer l’un des territoires où le Covid-19 circule le plus activement. Le taux d’incidence du virus s’élève à 500 cas pour 100 000 habitants, le double de la moyenne nationale.

La Polynésie compte vingt-neuf morts du Covid-19. Ce chiffre semble faible, mais il est inquiétant comparé aux vingt-cinq décès du pays voisin, la Nouvelle-Zélande. Nous sommes 272 000 habitants, ils sont cinq millions.

Nous avons un seul hôpital pour la réanimation, à Tahiti, avec quarante-cinq lits. Vingt-quatre patients y sont déjà pris en charge. Et notre population est fragilisée par des facteurs de comorbidité importants, comme le diabète et l’hypertension.

Il s’agirait d’activer le plan « Franz », un accord de coopération régionale entre la France, la Nouvelle-Zélande et l’Australie qui existe depuis 1992. Il permet une entraide sanitaire, de sécurité civile, lors de catastrophes. Ce fut le cas pour l’épidémie de rougeole aux îles Samoa, l’an dernier. Nous avons envoyé des médecins polynésiens. Là, ce serait de faire venir des professionnels de la région pour soulager nos équipes de soignants. Car vu la situation en métropole, il n’y aura pas de renfort possible.

Autant lors de la première vague, la bulle sanitaire du confinement nous avait protégés, autant depuis la réouverture des frontières aux touristes et la vague de mobilité du renouvellement des fonctionnaires, nous sommes devenus vulnérables.

https://actu.fr/societe/coronavirus/coronavirus-l-epidemie-se-renforce-dans-les-iles_37295443.html (5 novembre 2020)

[Le taux d'incidence] est en effet passé de 682 cas à 984 cas, en sept jours, pour l’ensemble du territoire, et a tout simplement doublé en dehors des îles du Vent, où il passe de 74 cas à 150 actuellement.

 A priori les locaux l'ont  vraiment mauvaise car bcp de clusters viendrait des fonctionnaires d'états revenus de métropoles, soit pour les vacances, soit pour les mutations.

Et un certains nombres ont vraiment été très laxiste a priori (gros pots d'arrivée etc.).

Ils ont vraiment l'impression que c'est une maladie "importée"....

Il y a 1 heure, Skw a dit :

Et il n'est pas dit que le confinement dur soit le choix préférable d'un point de vue sanitaire sur le long terme. Peut-être une voie plus souple, à l'allemande par exemple, aurait rendu plus acceptable l'effort de long terme. Cela dit, pas évident non plus qu'un modèle plus souple, comptant notamment sur le fait que les populations suivent les recommandations au-delà des strictes interdictions, corresponde à la mentalité française. Je ne suis pas sûr que la population aurait saisi l'enjeu lors du premier confinement s'il n'y avait pas eu un cadre dur. Bref, pas facile en tout cas en terme de conception des politiques publiques.

Je pense que le confinement actuel est un compromis acceptable* mais qu'il est arrivé avec 3/4 semaines de retards... (* je sais que c'est une exécution lente de certains commerces, et que pour eux c'est pas "acceptable", mais perso on est dans une grosse merde, je vois pas de solution sans "victimes économiques")

Bon après dans le détail, le coup des attestations pour les courses est trop souple. Les gens en abuse... Il faudrait avoir droit à 2 ou 3 par semaine max. Avec l'appli ça serait facile à faire, mais les + de 60 ans galère avec le multimédia pour un nombre important...

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Il y a 1 heure, pascal a dit :

On en revient toujours au même point soit on re-confine à la dure et on tue l'économie soit on adopte une posture plus souple et on aura à trier aux urgences avec peut-être beaucoup de décès à la clé ...

Faites votre choix (il y a un voie médiane, celle du civisme ... elle est entre nos mains pas de celles des décideurs)

La dernière partie est tellement et en meme temps tellement desperante.

Dans une société individualiste, je m'en foutiste, non assumiste c'est peine perdue. Parcequ'il faut 100% d'adhesion aux regles d'hygiene ...100% que tu n'auras jamais

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https://www.spiegel.de/international/world/a-berliner-in-beijing-what-life-looks-like-in-an-almost-covid-free-country-a-28cc9e94-e9d3-490d-ae56-3011976da738 (20 octobre 2020)

Mon privilège est que je vis dans un pays où la pandémie - dans un avenir prévisible - est plus ou moins terminée. Je vis en Chine.

Même si l'Europe est aux prises avec une deuxième vague et que les gouvernements durcissent les règles pour les citoyens en raison du virus, la vie normale a largement repris en Chine. Il y a toujours des restrictions, bien sûr, notamment en ce qui concerne notre isolement du monde extérieur. Mais à l'intérieur du pays, les mesures sont maintenant tellement intégrées dans la vie quotidienne que je ne les remarque presque plus.

L'isolement pendant le confinement de Pékin m'avait durement touché, et l'idée de refaire la même chose à Berlin ne me plaisait pas. Par rapport à la Chine, cependant, les mesures allemandes COVID-19 m'ont donné l'impression d'être de la rigolade [littéralement : de me promener dans le parc].

Quand on me demande ce qui a fait la différence, je réponds : les glaciers et les fleuristes étaient ouverts. Bien sûr, ce n'est qu'une métaphore pour refléter mon sentiment que les dirigeants allemands étaient beaucoup plus attentifs aux besoins humains que les dirigeants chinois. L'Allemagne a adopté une approche humaine, voire démocratique.

Malgré toutes les restrictions, la vie sociale ne s'est jamais complètement arrêtée en Allemagne. Je pouvais simplement me promener dans le Landwehrkanal de Berlin pour y rencontrer des amis, qui avaient soudain beaucoup de temps libre. Compte tenu de ma socialisation au COVID-19 chinois, j'ai été surpris que de nombreuses personnes en Allemagne trouvent même que les mesures recommandées évidentes, comme le port d'un masque, sont une imposition - et qu'elles semblent prendre le risque d'infection à la légère. Néanmoins, j'étais heureux d'être emporté par l'atmosphère plus insouciante.

L'application Coronavirus [chinoise] détermine la manière dont vous pouvez vous déplacer dans les espaces publics. Contrairement à la version allemande, elle n'est ni anonyme, ni bénévole. Si le statut est vert, tout va bien. Mais s'il est rouge, vous êtes tenu de passer directement en quarantaine. Avant de prendre place dans un restaurant ou dans un cinéma, vous devez vous scanner avec un code QR. Les musées et autres lieux d'intérêt sont soumis à des limites de fréquentation et vous devez vous inscrire à l'avance.

Une amie chinoise qui avait rendu visite à ses parents à Qingdao pendant cette mini-urgence a été retrouvée par le gouvernement de Pékin après son retour. Ils l'ont retrouvée parce qu'elle avait dû montrer sa carte d'identité lors de l'achat de son billet de train pour Qingdao, comme c'est normalement le cas en Chine. Son comité de quartier ne l'a pas laissée quitter son appartement jusqu'à ce que son test COVID-19 revienne avec un résultat négatif.

La pandémie a donné à l'État chinois un tremplin pour mener une surveillance complète, une pensée qui est tout sauf agréable.

Néanmoins, je profite du fait que les Chinois ont réussi à maîtriser le virus. Nous pouvons désormais voyager à l'intérieur du pays, en grande partie sans entrave, ce qui a permis aux Chinois de faire 637 millions de voyages en tant que touristes pendant les vacances d'automne. Les garderies et les écoles sont ouvertes. Quand les gens veulent faire la fête, ils ne se cachent pas dans les sous-sols, ils vont dans un club.

Ici, dans la lointaine Chine, je peux voir comment des auteurs de livres de cuisine et des pop stars allemandes en colère affirment qu'une prétendue dictature des coronavirus est imposée au pays. Mais si cela existe, c'est plus probablement dans le pays où je vis. Et pourtant, le manque de liberté que COVID-19 nous a donné en Chine nous permet aussi plus de liberté. C'est un paradoxe auquel il faut s'habituer.

 

 

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il y a 9 minutes, Eau tarie a dit :

 A priori les locaux l'ont  vraiment mauvaise car bcp de clusters viendrait des fonctionnaires d'états revenus de métropoles, soit pour les vacances, soit pour les mutations.

Et un certains nombres ont vraiment été très laxiste a priori (gros pots d'arrivée etc.).

Ils ont vraiment l'impression que c'est une maladie "importée"....

Je pense que le confinement actuel est un compromis acceptable* mais qu'il est arrivé avec 3/4 semaines de retards... (* je sais que c'est une exécution lente de certains commerces, et que pour eux c'est pas "acceptable", mais perso on est dans une grosse merde, je vois pas de solution sans "victimes économiques")

Bon après dans le détail, le coup des attestations pour les courses est trop souple. Les gens en abuse... Il faudrait avoir droit à 2 ou 3 par semaine max. Avec l'appli ça serait facile à faire, mais les + de 60 ans galère avec le multimédia pour un nombre important...

Ce que disait au dessus : paspas ma faute, j'ai rien fait Mossieur

Les retours que j'ai moi c'est que les locaux y mettent pas vraiment du leur non plus avec en plus une couche de traditions et d'infrastructures (familles elargies vivant et dormant ensembles, apero/BBQ/poisson fumé a 30, etc etc)

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à l’instant, Akhilleus a dit :

Ce que disait au dessus : paspas ma faute, j'ai rien fait Mossieur

Les retours que j'ai moi c'est que les locaux y mettent pas vraiment du leur non plus avec en plus une couche de traditions et d'infrastructures (familles elargies vivant et dormant ensembles, apero/BBQ/poisson fumé a 30, etc etc)

Je suis complètement d'accord.

Mais l'aspect "sournois" d'une épidémie est compliqué à prendre en compte d'un point de vue vision populaire.

Alors que la vision triviale => ça allait pas mal, => ya la mut des fonctionnaires et ça flambe ; est une vision déculpabilisatrice et simple auquel une large partie de l'opinion est sensible.

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il y a 13 minutes, Eau tarie a dit :

 A priori les locaux l'ont  vraiment mauvaise car bcp de clusters viendrait des fonctionnaires d'états revenus de métropoles, soit pour les vacances, soit pour les mutations.

Et un certains nombres ont vraiment été très laxiste a priori (gros pots d'arrivée etc.).

Ils ont vraiment l'impression que c'est une maladie "importée"....

Cela rejoint cet extrait d'un livre sur Rapa (l'île la plus australe de l'archipel des Australes, au Sud de Tahiti, donc) : 

Le 01/10/2020 à 20:06, Wallaby a dit :

Rapa, la plus australe de l'archipel des îles Australes

https://books.openedition.org/demopolis/863 (2014)

Le souci de la protection vient de l’idée que les maladies et les menaces sur la quiétude de la vie insulaire viennent toujours de l’extérieur de l’île. En effet, si l’arrivée des bateaux signifie le retour attendu de proches et l’approvisionnement en objets de consommation désormais nécessaires, elle est aussi associée à l’apparition de maladies. C’est un lieu commun à Rapa : toute présence à bord d’un porteur de germe engendre des réactions en chaîne dans l’île. Stokes notait qu’en 1922 « les insulaires affirment que chaque navire qui arrive dans l’île leur apporte des maladies » (1930/1). Cette représentation ancrée dans l’imaginaire local n’est pas sans fondement. Des épidémies dévastatrices (notamment la variole et la dysenterie) apportées par les étrangers ont véritablement frappé la population de Rapa (cf. « Un passé ancestral ») et cela a contribué à marquer les esprits de génération en génération. La dernière épidémie importante eut lieu dans les années 1964 et 1965, début de l’implantation de la station météo du CEP à Rapa, avec une arrivée massive et de nombreux mouvements de militaires, durant lesquelles 24 personnes (parmi lesquelles 13 bébés ou enfants et 11 adultes âgé-e-s) furent emportées.

Aujourd’hui la grande majorité des Rapa qui résident dans l’île ne veulent pas d’aéroport. J’ai ainsi souvent entendu : À Rapa on ne veut pas d’avion mais un bateau plus rapide. Si les Rapa sont tous d’accord sur l’importance de pouvoir effectuer des évacuations sanitaires d’urgence, l’aéroport constitue clairement un seuil critique dans la représentation et la gestion de l’île.


Mais Tahiti (contrairement peut-être à Rapa) est beaucoup trop enchevêtrée avec la métropole, et avec la mondialisation en général, avec une dépendance au tourisme (comme on peut parler de "dépendance" pour une drogue). Tahiti ne saurait plus vivre en autarcie, de la seule pêche, agriculture et artisanat.

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Il y a 2 heures, Skw a dit :

Peut-être une voie plus souple, à l'allemande par exemple, aurait rendu plus acceptable l'effort de long terme.

Mes contacts en Allemagne m'avaient dit que le cumul de toutes les petites restrictions souples mises en place en là bas le 28 octobre (en même temps que notre reconfinement) conduisait in fine à exactement la même situation que nous, avec les mêmes contraintes et les mêmes souplesses.

C'est juste qu'ils ont évité le gros mot "confinement" et que ça rend cette forme de "couvre-feu étendu" beaucoup plus acceptable (nonobstant l'éventuel bordel dans le milieu scolaire, je n'ai pas les infos de @pascal sur ce point), même si c'est finalement la même chose.

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il y a 22 minutes, Eau tarie a dit :

Je suis complètement d'accord.

Mais l'aspect "sournois" d'une épidémie est compliqué à prendre en compte d'un point de vue vision populaire.

Alors que la vision triviale => ça allait pas mal, => ya la mut des fonctionnaires et ça flambe ; est une vision déculpabilisatrice et simple auquel une large partie de l'opinion est sensible.

Ca c'est certain. La vérité est probablement entre les 2 cad que les clusters viennent des 2 côtés. Le problème (et la on rejoins un point qui va avoir une incidence sur les politiques de santé publique et l'evolution de l'epidemie) c'est que chaque partie va se dedouaner sur l'autre, oubliant la poutre (infectée) qu'elle a dans l'oeil

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