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Coronavirus - Covid 19


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J'ai eu une première dose d'Astra, 45 ans et RAS à part une douleur dans l'épaule pendant 3 jours. Plusieurs collègues et amies pas bien jusqu'à couchés 24h.

Par contre je suis baisé pour la 2°, on ne me refera pas d'Astra, ce sera Pfizer ou autres, avec bien sûr le petit récit narratif ( :tongue: ), pour t'expliquer que c'est pas grave de changer de cheval au milieu du gué...

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il y a 3 minutes, Teenytoon a dit :

Par contre je suis baisé pour la 2°, on ne me refera pas d'Astra, ce sera Pfizer ou autres, avec bien sûr le petit récit narratif ( :tongue: ), pour t'expliquer que c'est pas grave de changer de cheval au milieu du gué...

Je ne comprends pas trop le fondement scientifique de ce changement de vaccin ... Y-a-t-il eu des études sérieuses ou on nage en pleine improvisation basée sur la théorie ? Y-a-t-l des retours d'expérience d'autres pays ? J'ai parfois l'impression que la vaccination est devenue une sorte de cuisine où tout le monde invente de nouvelles recettes tous les jours. 

C'est la même chose pour l'allongement du délai entre les deux doses ou la troisième dose pour certain. Tout ceci m'a l'air d'être peu rapide surtout que certains dénonçait il y a peu ce qui devient la stratégie actuelle (Genre Ledrian sur els anglais allongeant les délais).

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à titre d'information

Citation

Le Groupe PRISME a analysé les publications scientifiques les plus récentes pour séparer le vrai du faux sur l’efficacité du vaccin développé par le laboratoire britannique AstraZeneca (renommé Vaxzevria) et l’université d’Oxford. Nous avons souhaité partager ces éléments clés avec vous, sans langue de bois et d’une manière intelligible.

 

Un vaccin efficace auprès de toutes les tranches d’âge

Une analyse récente reprenant 4 essais cliniques au Royaume-Uni, au Brésil et en Afrique du Sud confirme l’efficacité du vaccin AstraZeneca: 76% dès le 22ème jour après la 1ère dose et plus de 82% lorsque les deux doses sont espacées de 12 semaines (Source: Etude Lancet.  2021 6-12 March; 397(10277): 881–891). Un score élevé, même s’il reste inférieur au 95% de Pfizer BioNTech et au 94% de Moderna après deux doses. Ces résultats sont corroborés par les résultats de la phase III aux Etats-Unis, qui confirme une efficacité à 76% du vaccin.

Une étude écossaise  publiée le 19 février 2021 confirme par ailleurs une réduction de 94% du risque d’hospitalisations après la première dose du vaccin AstraZeneca, y compris pour les personnes âgées. C’est un point majeur que chacun doit bien garder présent à l’esprit lorsqu’il ou elle choisit de se faire vacciner (ou pas !). “Lorsque l’on fait une seconde vaccination avec ce vaccin trois mois après la première dose, son efficacité […] est aussi importante que les autres vaccins”, estime le Pr Anne-Claude Crémieux, professeure en maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Louis à Paris et membre de l’Académie de médecine, au vu des résultats complets.

Malgré un manque initial d’information sur les seniors, le vaccin AstraZeneca confirme enfin son efficacité sur toutes les tranches d’âge, y compris les personnes âgées : 85% pour les 18-64 ans, 79% pour les 65-79 ans et 81% pour les plus de 80 ans, 28 à 34 jours après la première injection. C’est une excellente nouvelle, encore trop peu connue.

 

Quelle efficacité contre les variants ?

Le vaccin AstraZeneca est recommandé dans tous les pays “même si des variants du virus sont présents” indique l’Organisation mondiale de la Santé. Toutefois, comme d’autres vaccins contre la COVID-19, son efficacité est plus faible sur certains variants.

Contre le variant anglais : “Le vaccin AstraZeneca est efficace contre le variant 501Y.V1 (anglais)” indique le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale en France dans un Avis du 18 février 2021. L’efficacité du vaccin d’AstraZeneca contre le variant anglais n’a pas différé de façon statistiquement significative par rapport aux autres variants : 74,6 % d’efficacité avec un Indice de Confiance à 95 %. Nous rappelons que le variant anglais est le variant de loin le plus présent en France à ce jour et également celui à l’origine de deux tiers des contaminations. Une évaluation de grande ampleur, publiée le 10 mars dans le British Medical Journal, aboutit à des conclusions inquiétantes : le variant anglais serait 64% plus mortel d’après les conclusions des chercheurs à l’université d’Exceter et de Bristol. 

Contre le variant sud-africain : “Il existe à ce jour un doute concernant l’efficacité du vaccin AstraZeneca contre le variant 501Y.V2 ayant émergé en Afrique du Sud”, informe le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale en France. Selon les résultats préliminaires d’une étude de l’université du Witwatersrand  (Johannesbourg) publiée le 7 février 2021, le vaccin AstraZeneca “offre une protection minimale contre l’infection légère à modérée” par le variant sud-africain, avec une efficacité moyenne de 22% contre ces formes modérées. Toutefois, le vaccin AstraZenecca reste davantage efficace contre les formes graves causées par ce variant sud-africain. Ce serait les vaccins à ARN messager qui conserveraient le plus leur efficacité contre le variant sud–africain, malgré une forte baisse d’efficacité également dans leur cas (voir tableau de synthèse ci-dessous). 

Contre le variant brésilien : A ce stade, nous ne disposons pas de données suffisante pour juger de l’efficacité de l’un ou l’autre des vaccins disponibles. L’impact de la vaccination sur ce variant est encore en cours d’étude. 

Que penser de la suspension temporaire du vaccin AstraZeneca au Danemark, en Norvège, en Islande, en Bulgarie, en Irlande, en Allemagne et en France le 11 mars et les jours suivants?

Le Danemark, la Norvège, l’Islande, L’Irlande et la Bulgarie ont les premiers suspendu par précaution et jusqu’à nouvel ordre l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, en raison de craintes liées à la formation de caillots sanguins. L’Agence européenne des médicaments avait recensé 30 cas de thrombose sur cinq millions de personnes vaccinées. 

Par ailleurs, l’Autriche, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg ont mis de côté les doses provenant du lot ABV5300, utilisé en Autriche et suspecté d’avoir contribué au décès d’une infirmière de 49 ans victime de troubles de coagulation – un lot qui a été distribué dans 17 pays au total, dont la France.  L’Italie a de son côté mis au rebus un lot unique de vaccins (le lot ABV5811), par précaution, après la mort d’un enseignant vacciné la veille dans la région du Piémont. 

La Thaïlande et la République Démocratique du Congo (RDC) ont ensuite décidé de retarder la vaccination par le vaccin AstraZeneca “par précaution” (!). 

Le 15 mars au matin, les pompiers des Bouches-du-Rhône ont décidé de stopper la vaccination de leur propre personnel, après la déclaration «d’effets indésirables sérieux 48 heures après une injection» de ce vaccin sur un pompier des Bouches-du-Rhône. Le colonel Grégory Allione, patron du SDIS13 et par ailleurs président de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France, indique que celui-ci a été victime d’une «sérieuse réaction d’arythmie cardiaque». Le pompier en question «va mieux» et il pourrait sortir mardi 16 mars matin de l’hôpital. Une enquête est en cours afin d’établir si son malaise a un lien avec l’injection AstraZeneca qu’il a reçue.

Ces décisions locales en chaîne, et notamment la suspension temporaire décidée en Allemagne le 15 mars après-midi, ont amené la France à suspendre l’utilisation du vaccin AstraZeneca dans la foulée, à titre préventif, dans l’attente d’un avis européen jeudi 18 mars. Le contexte est éminemment politique au sein de l’Europe, et la France aurait pu se retrouver isolée si elle n’avait pas suivi la position de l’Allemagne. 

Cette suspension temporaire dans de nombreux pays étrangers avait été critiquée comme une étant une application “injustifiée et excessive du principe de précaution“. Selon Jean-Louis Montastruc, médecin, professeur en pharmacologie médical au CHU de Toulouse et membre de l’Académie de médecine,“ il n’a pas été démontré qu’il existait une relation entre les cas de thromboses et l’utilisation du vaccin AstraZeneca. C’est vraisemblablement une association fortuite […]. En France, il y a un cas et il n’est absolument pas en rapport avec le vaccin, il n’y a pas de démonstration qu’il puisse être lié au vaccin. Chaque jour, il y a en France et dans le monde des milliers de thromboses qui surviennent indépendamment des vaccins. Donc, il n’y a pas de raison de penser qu’il peut y avoir ce type d’association.” 

Jusqu’à la suspension temporaire en Allemagne et France décidée le 15 mars, les professionnels de santé s’étaient exprimés de de manière quasi unanime contre les suspensions. Le professeur Xavier Nassif, Directeur de l’Institut Pasteur de Lille résume leur constat: “Rattacher un événement qui peut être un épiphénomène, lié à tout autre chose, à l’injection d’un vaccin me parait extrêmement compliqué et préjudiciable“.
L’Agence Européenne des Médicaments a confirmé le 18 mars 2021 que Le vaccin AstraZeneca “est une solution sûre et efficace”

Très logiquement l’Agence Européenne des Médicaments a rendu un avis POSITIF sur l’utilisation du vaccin AstraZeneca. Elle a confirmé les bénéfices de ce vaccin, qui sont bien “plus importants que ses risques”, ouvrant la voie au redémarrage de son utilisation au sein de la Communauté Européenne et au-delà. L’Italie et la France ont immédiatement décidé de mettre fin à la suspension temporaire, avec un redémarrage des vaccinations dès le 19 mars après-midi. Les autres pays ont suivi dans les jours à venir, à l’exception du Danemark où la suspension temporaire a été prolongée de trois semaines.

L‘Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) qualifie les risque de thrombose de “très rares”. La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande l’utilisation du vaccin AstraZeneca pour les personnes âgées de 55 ans ou plus.

L’Agence du médicament (ANSM) a confirmé vendredi 26 mars l’existence d’un risque, qualifié de « très rare », de thrombose atypique associé au vaccin AstraZeneca, après le décès d’un étudiant en médecine de 24 ans à Nantes et la survenue de nouveaux cas de thrombose détectés en France. Les autorités soulignent que la balance bénéfice-risque face à l’épidémie reste « positive ».

« Le caractère très atypique de ces thromboses, leurs tableaux cliniques proches et le délai de survenue homogène conduisent le comité de suivi à confirmer la survenue, très rare, de ce risque thrombotique chez les personnes vaccinées par le vaccin d’AstraZeneca. »

Ces cas sont survenus « dans un délai médian de 8,5 jours après la vaccination chez des personnes sans antécédents particuliers identifiés à ce jour », ajoute-t-elle, précisant que sept patients avaient moins de 55 ans, et deux, plus de 55 ans. Ces très rares cas ne ne remettent aucunement en cause l’avis POSITIF sur l’utilisation du vaccin AstraZeneca. 

Par ailleurs, l’hypothèse la plus récente avancée par le collectif “Du côté de la science” est que les quelques thromboses graves survenues après l’administration du vaccin d’AstraZeneca pourraient s’expliquer par une erreur dans l’injection du vaccin : le vaccin aurait été injecté dans une veine plutôt que dans le tissu musculaire de l’épaule. Plusieurs indices poussent à inculper le passage intraveineux comme responsable d’un sur-risque de thrombose. L’hypothèse centrale est que cette erreur d’administration provoquerait une réaction auto-immune, conduisant à la formation de caillots de sang. Si l’injection est intraveineuse, en effet, les premières cellules à être repérées par le virus sont principalement les cellules endothéliales (celles qui tapissent les vaisseaux sanguins). « Or, en s’associant aux “héparanes sulfates” – les cellules qui sont situées à la surface des cellules endothéliales –, le virus pourrait engendrer une réponse immunitaire contre certaines protéines du “soi” ; celles qui se trouvent, à ce moment-là, en contact direct avec l’adénovirus », explique Éric Billy, chercheur en immunologie et chef de fil du collectif, qui précise « avoir travaillé avec adénovirus ».

Et pour cause : d’après une étude publiée dans la revue Blood en octobre 2020, la protéine Spike du SARS-CoV-2 agit comme un activateur du système immunitaire et peut induire une cascade immunitaire, jusqu’à conduire à des thromboses. « Ces anticorps vont alors à leur tour induire, par cascade, une activation des plaquettes sanguines, jusqu’à engendrer une thrombocytopénie spécifique… c’est-à-dire une chute de ces même plaquettes, limitant la capacité de coagulation dans votre sang », poursuit le chercheur. 

D’autres paramètres, avec différents niveaux de contribution, pourraient associer ce sur-risque de thrombose à l’injection intraveineuse, à l’instar du mécanisme de défense NET (Neutrophil extracellular traps). « Chez les polynucléaires neutrophiles [des globules blancs, ndlr], il existe un mécanisme de défense inné (le NET) qui, tel un filet lâché dans l’organisme au niveau sanguin, a pour but d’attraper les virus », illustre M. Billy. Problème (mis en évidence par plusieurs études) : dans le cas du SARS-CoV-2, ce mécanisme aggrave les éléments thrombotiques chez les personnes atteintes de formes graves du Covid-19. L’injection accidentelle du vaccin dans une veine pourrait, là encore, expliquer la survenue de thrombose par activation anormale du NET. Au final, « l’injection directe des adénovirus dans le sang engendrerait une réponse immunitaire innée et adaptative, l’activation des neutrophiles et le relargage de NET. Puis la formation de thrombus définirait la gravité des thromboses », indique M. Billy.

La vaccin AstraZeneca est actuellement recommandé en France par la Haute Autorité de Sante (HAS) pour toutes les personnes âgées de 55 ans ou plus. Des études sont en cours pour décider si la contrainte d’âge devrait être abandonnée ou pas.

 

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1 hour ago, Teenytoon said:

mais les moins susceptibles de se retrouver en réanimation...

C'est de moins en moins vrai ... les service aujourd'hui sont plein de personne entre 20 et 45 ans ... et ils sont plein quand même.

52 minutes ago, Deres said:

Je ne comprends pas trop le fondement scientifique de ce changement de vaccin ...

Je ne suis pas sur qu'il y ait grand chose a comprendre.

Après si tu signes une "décharge" tu peux avoir une seconde dose d'Astra si tu veux ... le fait d'avoir une seconde dose autre qu'Astra malgré une premiere Astra c'est au choix du client.

Un truc qui est sur c'est que les personnes avec une système immunitaire très actif - donc plutôt les jeunes - font des réactions plus fortes aux vaccins ... et que les immunodéprimé pourrait ne pas réagir assez - et donc potentiellement nécessiter une dose de plus -.

5 hours ago, Boule75 said:

Mouais. En attendant, ton affirmation en vertu de laquelle l'UE n'aurait commandé de vaccins qu'au plus juste reste fausse.

Non c'est vrai ... tu pourras faire aussi longtemps que tu veux le gentil petit collabo ça n'y changera rien ... les "précommandes à l'été" et les commandes en septembre l'ont été faite à 1 pour 1 par à 3 pour 1 comme dans pas mal de pays prévoyant ... le Canada avait alors déjà commandé à 9 pour 1, le RU et le Chili à 6 pour 1 etc.

Il a fallu attendre décembre et janvier pour enfin avoir des commande à 3 pour 1 ... soit plus de 6 mois après les "premiers de cordée".

Et visiblement avec les retard de production et autre annulation de si ou de la ... seuls ceux qui ont largement sur-commandé peuvent espérer être livré a peu près normalement.

---

Et comme dans une campagne vaccinal le temps compte ... et qu'il faut quelle soit la plus large et la plus rapide possible pour éviter la fuite de variant - encore plus dans un espace très ouvert comme l'union - ... tout étalement de la campagne suite à des commandes tardives risque de se payer cash par une troisième vague".

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1 hour ago, g4lly said:

le Canada avait alors déjà commandé à 9 pour 1

Le Canada est aujourd'hui à c.20% de vaccination (= au moins une dose), les pays européens comme la France ou l'Allemagne à c.16%. Cela ne semble pas changer la face du monde d'avoir massivement pré-commandé, même si c'est mieux toutes choses égales par ailleurs de l'avoir fait...

Sans vouloir être le "collabo" de personne, on peut quand même voir que dans la géopolitique du vaccin il vaut mieux avoir une usine de production sur son sol (ou être en bon termes avec quelqu'un qui en a une) que d'avoir juste un contrat qui dans les situations extrême que l'on vit a à peu près autant de valeur que le papier sur lequel il est imprimé. A titre d'exemple, voir comment l'Inde monte en puissance grâce à ses importantes capacités de production locales ils sont maintenant à plus de 110 million de doses injectées, et commencent leur propre "diplomatie du vaccin".

Modifié par Rivelo
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4 minutes ago, Rivelo said:

Le Canada est aujourd'hui à c.20% de vaccination (= au moins une dose), les pays européens comme la France ou l'Allemagne à c.16%. Cela ne semble pas changer pas la face du monde d'avoir massivement pré-commandé, même si c'est mieux toutes choses égales par ailleurs de l'avoir fait...

Sans vouloir être le "collabo" de personne, on peut quand même voir que dans la géopolitique du vaccin il vaut mieux avoir une usine de production sur son sol (ou être en bon termes avec quelqu'un qui en a une) que d'avoir juste un contrat qui dans les situations extrême que l'on vit a à peu près autant de valeur que le papier sur lequel il est imprimé. A titre d'exemple, voir comment l'Inde monte en puissance grâce à ses importantes capacités de production locales ils sont maintenant à plus de 110 million de doses injectées, et commencent leur propre "diplomatie du vaccin".

L'Inde à une politique très particulière concernant la production de médicament. C'est la seule dans le monde.

Elle se réserve le droit  de produire n'importe quel médicament localement sans demander rien à personne si c'est indispensable pour elle ... C'est une politique mise en place il y a 30 ans ... d'indépendance vis à vis des labo privé avec lesquels elle avaient eu de très gros souci pour se fournir en médicament à tarif raisonnable et à l'échelle de sa population. C'est une des rares réussite de l'inde d'ailleurs.

C'est grâce à l'Inde que l'OMS a mis en place une solution de production locale de n'importe quel médicament via des accords assez simple à mettre en place pour dédommager les labos concernés. Cette procédure n'a été activé par personne dans la crise covid ... Soit parce que les locaux n'ont pas les moyens de production ... soit parce qu'on leur a proposé des vaccin bien moins cher que ce qu'ils pourraient produire - mise en place du nouveau bio pouvoir chinois -. Ça à d'ailleurs étonné beaucoup de monde ... notamment en Amérique du sud.

État de la vaccination pour les pays qui veulent bien produire des chiffres ...

... Israël semble bloqué à 60% depuis des jours ... se contentant de placer les secondes doses à ceux qui veulent bien être vacciné.

Le Uk arrivent gentiment à 50% de première dose ... mais à débloqué les seconde dose. Visiblement eux aussi on du mal a dépassé un certain seuil d'acceptation du vaccin.

Les deux situation ne sont pas tres rassurante ... ca voudrait dire que meme en cas de disponibilité des doses ont arrive pas vacciner rapidement nettement plus de 60% d'une population "récalcitrante" ... or 60-70% n'est pas forcément suffisant pour que la campagne vaccinale se passe bien et qu'il n'y ai pas de fuite de variant nécessitant une autre campagne vaccinale.

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Pour Israël après une phase de vaccination à presque 200 000 par jour ... on ne vaccine plus qu'a moins de 20 000 par jours. La plupart des vaccinés ont déjà reçu leur seconde dose ... certain sont en attente du délai entre deux dose ... et a priori les patients en attente - et en demande - de leur première dose se comptent sur les doigts de la main.

Le gouvernement accuse les jeunes de refuser de se faire vacciner  - les taux sont de seulement 70% chez les 20-30 ans -... alors que la campagne est ouverte au plus de 18 ans depuis début février.

Israël compte sur l'obligation du passeport vaccinal pour inciter/obliger les populations récalcitrante à se faire vacciner "rapidement".

Pour le moment les moins de 16 ans ne sont pas encore vaccinable ... Israël attend l'autorisation de la FDA concernant la tranche d'age 12 - 15 ans pour démarrer la vaccination. Les résultat des essais sur cette tranche d'age semble tres bon chez Pfizer.

Pour comprendre les chiffre presque 1 israélien sur 3 à moins de 16 ans ...

Quote

Parmi les Israéliens âgés de 90 ans et plus, environ 97,4 % ont eu au moins une injection. Ce chiffre est de 94,6 % chez les 80-89 ans, 97,3 % chez les 70-79 ans et 88,7 % chez les 60-69 ans. Pour les Israéliens dans la cinquantaine, la quarantaine, la trentaine et la vingtaine, il est respectivement de 87,2 %, 82,3 %, 77,6 % et 72,9 %.

https://fr.timesofisrael.com/la-vaccination-ralentit-considerablement-en-israel/

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17 minutes ago, Delbareth said:

Je trouve personnellement inqualifiable de traiter ainsi un autre membre du forum (dont je partage les opinions donc je me sens visé), qui plus est dans une discussion argumentée. Mais comme tu es administrateur, tu peux agir en toute impunité et les mécontents n'ont qu'à se taire et partir, c'est ça ?

Incroyablement décevant...

C'est pas comme s'il me faisait le coup à chaque message de me traiter de menteur ... et de m'expliquer que l'union  toujours raison ... tout ca sans absolument aucun argument à chaque fois ... :bloblaugh: et avec toujours la meme methode moisie ... demandé à l'accusé d'apporter les preuves de sa bonne foi ... c'est assez kafkaïen.

Une fois de temps en temps je peux prendre sur moi ... systématiquement je finis par le prendre personnellement :biggrin:

Bon après si tu avais un peu de "culture" tu saurais d’où elle vient cette expression et tu ne l'aurai peut être pas prise autant à cœur :wink:

Sinon contrairement à ce que tu pense ... tu peux signaleur le message demander mon bannissement tout ce que tu veux ... je suis pas modérateur ici ... accessoirement je ne sais pas si tu as remarqué mais je ne modère quasiment jamais ici ... sauf les trucs les plus "flag" qui nécessite une intervention rapide.

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https://www.touteleurope.eu/societe/vaccination-contre-le-covid-19-en-europe-ou-en-est-on/

Quote

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Quels problèmes l’Union européenne rencontre-t-elle ?

La crainte de la pénurie

Pour expliquer ces lenteurs, certains observateurs pointent du doigt les lacunes européennes en matière d’approvisionnement en vaccins. Mi-janvier, le gouvernement allemand a notamment déclaré que les stocks qui lui étaient alloués demeuraient insuffisants, ce qui peut sembler paradoxal car le premier vaccin commercialisé sur le continent a été conçu en partie par un laboratoire allemand (BioNTech). Même constat côté français, avec le laboratoire nantais Valneva qui, faute de commande de la part de Paris, a signé un contrat prioritaire avec le Royaume-Uni.

Au-delà de ces échecs commerciaux, des problèmes logistiques sont également venus gripper la mécanique de la stratégie vaccinale européenne. Les travaux d’agrandissement de l’usine belge de Pfizer/BioNTech ont ralenti la production à la mi-janvier, tandis que Moderna a également accusé des retards. Autre exemple notable, il a fallu attendre le 7 avril pour que des vaccins soient produits par une usine sur le sol français.

Ces retards se sont avérés encore plus problématiques encore du côté d’AstraZeneca. Sur les 120 millions de doses que le laboratoire s’était engagé à fournir au premier trimestre, seules 30 millions ont été livrées. Et cela même alors qu’AstraZeneca a maintenu dans le même temps le rythme de ses livraisons à destination du Royaume-Uni. Le laboratoire a tout intérêt à satisfaire Londres en priorité, étant donné qu’il a négocié un prix à l’unité plus élevé pour ses doses auprès des Britanniques qu’auprès des Européens. Cette attitude a relancé le débat autour de la souveraineté industrielle européenne, une partie des laboratoires d’AstraZeneca étant situés sur le territoire de l’Union.

Face à ces annonces, la Commission européenne a d’abord dévoilé le contenu du contrat qu’elle a signé, puis un temps envisagé de rétablir des contrôles douaniers entre les deux Irlande pour empêcher les livraisons de vaccin à destination du Royaume-Uni. Un projet qui a suscité de forts remous politiques de l’autre côté de la Manche, poussant l’exécutif à rétropédaler.

En revanche, la Commission a adopté un mécanisme de transparence forçant les entreprises produisant des vaccins contre le Covid-19 dans l’UE à signaler toute exportation de leurs produits vers des pays tiers. Un moyen de se prémunir d’une fuite de stocks à destination de puissances concurrentes. Ce mécanisme visait en premier lieu les laboratoires ne respectant pas leurs engagements de livraisons à destination des États membres. Il a pour la première fois abouti au blocage par l’Italie de l’exportation de 250 000 doses du vaccin AstraZeneca vers l’Australie le 26 février.

Le 25 mars, les chefs d’État et de gouvernement des États membres ont approuvé un renforcement du contrôle des exportations proposé la veille par la Commission européenne. Concrètement, celui-ci instaure un principe de réciprocité -n’exporter que vers des pays qui en feraient de même- et de proportionnalité -n’exporter que vers des pays qui seraient dans une situation sanitaire équivalente ou plus grave encore que celle de l’Union européenne. Enfin, une réduction drastique des exportations vers les pays producteurs de vaccins est également possible.

Pour redresser la barre et éviter une pénurie, la Commission européenne a signé plusieurs nouveaux contrats avec Pfizer/BioNTech et Moderna pour plus de 600 millions de doses supplémentaires au total. Le 11 mars, elle a également autorisé la mise sur le marché d’un quatrième vaccin, celui de Janssen, qui a l’avantage de ne nécessiter qu’une seule injection pour être opérationnel et de pouvoir être conservé entre 2 et 8°C, soit la température d’un réfrigérateur.

Selon le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies, au 12 avril, 109 millions de doses avaient été distribuées dans l’Espace Économique Européen, dont 86 millions ont été effectivement injectées. Un rythme qui devrait encore s’accélérer au second trimestre, assure le fonctionnaire européen, puisque 360 millions de doses supplémentaires devraient être livrées sur le sol européen d’ici à l’été 2021.

Entre-temps, l’Union européenne est également peu à peu revenue sur sa position quant à l’efficacité et l’intérêt du vaccin russe Spoutnik V. Sceptique jusqu’ici, Ursula von der Leyen a affirmé le 2 février devant des parlementaires européens que “si les producteurs russes, […] ouvrent leurs dossiers, montrent de la transparence, toutes leurs données […], alors ils pourraient avoir une autorisation conditionnelle de mise sur le marché comme les autres”. L’Agence européenne des médicaments examine par ailleurs Spoutnik V, qui pourrait donc faire l’objet d’une autorisation de mise sur le marché européen.

Kirill Dmitriev, directeur du Fonds d’investissement direct russe, principal mécène du vaccin produit par son pays, a néanmoins fait savoir que l’UE ne pourrait en bénéficier qu’après la vaccination de la majeure partie des Russes, pas avant mai au plus tôt. Une déclaration qui n’a pas empêché le ministre de la Santé allemand Jens Spahn d’annoncer le 8 avril qu’il allait engager des discussions bilatérales avec la Russie pour obtenir des doses. Ces négociations tendues avec les laboratoires, ces retards pris par les campagnes de vaccination et cet intérêt éprouvé pour le vaccin russe rappellent en tout cas que la question de l’accès prioritaire des Européens aux stocks de vaccins reste d’actualité malgré les signatures de contrats déjà réalisées. 

Le risque d’une cacophonie européenne

En parallèle et malgré les problèmes d’approvisionnement, la Commission européenne tente donc de coordonner la distribution des doses et les campagnes de vaccination dans l’ensemble des États membres. Elle a ainsi garanti l’égal accès aux doses de vaccins aux Vingt-Sept. Un objectif important : au vu des importants flux de population qui traversent l’espace européen, les Vingt-Sept sont particulièrement interdépendants. En d’autres termes, parvenir à l’immunité collective en France sans l’atteindre en Espagne n’aurait que peu d’utilité. Or pour l’instant, la proportion des personnes vaccinées au sein des populations des États membres varie de 1 à 4.

Conséquence du manque de doses qui s’est fait sentir durant les premiers mois des campagnes de vaccination, l’Allemagne, pays traditionnellement partisan d’une approche coordonnée au niveau européen, a signé des contrats bilatéraux avec Pfizer/BioNTech, Moderna et Curevac, fait savoir Le Monde. Si Berlin a rappelé que ces contrats avaient été signés après les négociations au niveau européen, la commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides a critiqué cette démarche, affirmant que “conclure des accords parallèles ne fera que saper une approche européenne qui a porté ses fruits”.

Le 8 février, l’eurodéputé Pascal Canfin (LREM) a également appelé à “ne pas céder au nationalisme vaccinal”, une solution “contreproductive” selon lui : “Il est inutile de passer des contrats bilatéraux puisque les doses produites par les laboratoires doivent en priorité être livrées dans le cadre des accords passés au niveau européen”. Autrement dit, les doses négociées dans le cadre d’accords nationaux ne seront livrées qu’une fois les contrats européens honorés.

En parallèle, le Danemark et l’Autriche ont lancé un projet de production de vaccins de deuxième génération avec Israël, tandis que la Pologne se tourne pour sa part vers le vaccin chinois Sinopharm et la Slovaquie vers Spoutnik V. Autant d’initiatives bilatérales qui témoignent des inquiétudes des États membres face aux lenteurs de la stratégie vaccinale européenne.

Les controverses juridiques avec les laboratoires

La Commission européenne est également confrontée à un problème d’ordre légal. Elle a en effet signé des contrats imposant des objectifs de livraison trimestriels aux laboratoires. Mais rien qui les contraigne à maintenir le même rythme d’approvisionnement d’une semaine ou d’un mois sur l’autre. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles l’exécutif européen a inclus dans le mécanisme de transparence renforcé la possibilité de sanctionner les retards des laboratoires d’une semaine ou d’un mois sur l’autre.

Autre point sur lequel la Commission européenne engage un rapport de force avec les laboratoires : la question du nombre de doses contenues dans chaque flacon livré. Initialement, Pfizer/BioNTech avait estimé que chacun des flacons contenait en effet cinq doses, tandis qu’après usage, l’Agence européenne des médicaments, elle, a affirmé qu’ils en contenaient six. Prenant en compte cette nouvelle donnée, et sachant que le consortium s’est engagé à livrer un nombre de doses précis, celui-ci a donc annoncé qu’il produirait 20 % de flacons en moins que prévu, ces derniers permettant de traiter plus de personnes. A la suite de cette controverse, le Conseil européen a affirmé le 21 janvier qu’il veillerait à ce que les laboratoires “remplissent leurs obligations contractuelles”.

L’apparition de variants du coronavirus

Outre leurs problématiques économiques et politiques, les campagnes de vaccination européennes sont également confrontées à un enjeu scientifique. L’apparition de variants du coronavirus laisse planer la crainte que les premiers vaccins actuellement inoculés sur le continent soient inopérants contre cette nouvelle menace. Néanmoins, Pfizer/BioNTech et Moderna ont tous deux affirmé que leurs vaccins seraient efficaces contre les variants britannique et sud-africain. Le vaccin d’AstraZeneca semble pour sa part moins efficace face au variant sud-africain.

La propagation rapide des variants sur le continent pousse les laboratoires à élaborer de nouvelles versions de leurs vaccins pour garantir une meilleure immunité. Échaudée par les critiques sur la lenteur de son processus de validation des premiers vaccins, la présidente de l’exécutif Ursula von der Leyen a annoncé le 17 février le lancement de l’incubateur Héra. 325 millions d’euros seront mobilisés pour renforcer la recherche et le séquençage des cas de Covid-19 en Europe dans le but de mieux connaître les variants et de contribuer à développer des vaccins efficaces. Outre cet investissement financier et scientifique, l’Union européenne s’est engagée à adapter ses normes et procédures pour examiner plus rapidement les demandes d’autorisation de mise sur le marché conditionnelle (AMMC) “sans pour autant réduire les critères de sécurité”, a précisé le 14 février Stella Kyriakides. L’idée, pour les laboratoires ayant déjà obtenu une première AMMC, consisterait à leur demander de fournir simplement les données additionnelles nécessaires sans exiger l’ensemble du dossier.

La crainte d’effets secondaires systémiques

Enfin, une autre crainte a émergé après l’apparition de plusieurs cas d’effets secondaires graves - notamment de thromboses et d’embolies - en Europe. Malgré les déclarations rassurantes de l’OMS rappelant qu’aucun lien ne pouvait être établi entre l’inoculation du vaccin et ces pathologies, ces effets indésirables ont poussé douze Etats membres, dont la France, l’Allemagne, l’Espagne ou encore l’Italie, à suspendre temporairement l’utilisation des doses AstraZeneca. Suspensions levées dans la majorité des États membres à la suite des déclarations du comité de sécurité de l’Agence européenne des médicaments présentées le 18 mars, qualifiant le vaccin de “sûr et efficace”. L’EMA a par ailleurs affirmé que la balance bénéfice/risque restait “positive” et que les cas de thromboses survenus sont effectivement considérés comme des “effets secondaires très rares”.

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En Europe, le flou scientifique demeure autour du vaccin AstraZeneca

Néanmoins, la Norvège, où une équipe de médecins a affirmé avoir trouvé un lien entre le vaccin et les cas de thrombose observés, mais aussi la Finlande et le Danemark, préfèrent quant à eux prolonger cette interruption. 

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Covid-19 : pourquoi envisage-t-on un passeport sanitaire européen ?

 

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Covid-19 : comment la France s'est faite chiper le vaccin de Valneva par les Anglais

C’est à Livingston, en Ecosse, que la France a démarré fin janvier la production de son premier vaccin anti-Covid. La France, c’est une façon de parler. Le candidat vaccin est certes sorti des éprouvettes de la biotech nantaise Valneva, mais il sera donc fabriqué outre-Manche et pour les sujets de Sa Gracieuse Majesté, d’ici l’automne, espère-t-on. D’ores et déjà, la culture des germes pour 60 millions de doses a été lancée. Dans le même temps, Valneva poursuit les essais cliniques qui certifieront l’innocuité et l’efficacité de son produit. Les premiers résultats de l’étude clinique de son candidat vaccin inactivé et adjuvanté contre le coronavirus, VLA2001, s'avère positif et... prometteur. Pour ces essais, 150 volontaires, tous britanniques, ont déjà été enrôlés. Fin avril, au terme de ce processus, le laboratoire pourra déterminer la dose de substance antigénique la plus appropriée. Une nouvelle batterie de tests s’ensuivra, cette fois sur 4.000 autres citoyens british, et l’autorisation de mise sur le marché devrait suivre. "Vu l’urgence, les procédures sont ultrarapides", explique Franck Grimaud, le directeur général de Valneva.

What a strange story ! Au moment où les acteurs français semblent dépassés dans la course au vaccin anti-Covid – Sanofi a pris au moins six mois de retard, tandis que l’Institut Pasteur a abandonné son premier candidat vaccin –, Valneva, basé à Saint-Herblain, près de Nantes, espère sauver l’honneur national. Mais sans un centime de la France. Une nouvelle boulette du gouvernement ? Quand, courant mai 2020, le laboratoire nantais a communiqué ses données aux autorités françaises, ni les ministères consultés ni l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) n’ont pris au sérieux son offre de service. Il lui aurait été demandé de préparer un énorme dossier démontrant la pertinence de ses données scientifiques. Notre fameux principe de précaution ! La relative petite taille de ce labo spécialisé dans les vaccins contre les maladies du voyageur – 130 millions d’euros de chiffre d’affaires et un Ebitda de 10 millions en 2019 – a sans doute joué. Le fait que la France ait délégué à l’Europe sa stratégie vaccinale explique aussi cet attentisme.

>> A lire aussi - Pas de retour à la normale sans 90% de vaccinés selon l'Institut Pasteur

Le Royaume-Uni, destinataire des mêmes informations, n’a, lui, pas tergiversé. Trois mois après l’annonce des premiers tests cliniques, les Britanniques ont dit banco. "Leurs autorités de santé connaissaient notre usine en Ecosse", explique Franck Grimaud. Dès juillet, les Britanniques ont versé 16 millions d’euros pour augmenter les capacités de production à Livingston. Leur agence du médicament a ensuite aidé Valneva à monter ses essais cliniques, en prenant en charge le recrutement des volontaires. Puis elle a passé les premières commandes, moyennant un versement initial de 470 millions d’euros. Le prix à l’unité n’est pas dévoilé mais serait d’environ 7 à 8 euros, dans la ligne de ce que l’Union européenne verse à ses propres fournisseurs. Au total, les 190 millions de doses précommandées représentent un marché de 1,4 milliard d’euros d’ici à 2025 ! "Sans ce contrat, nous n’aurions sans doute pas pu mener nos recherches à leur terme", se félicite Franck Grimaud.

La biotech se refuse à toute polémique, alors que l’affaire a pris un tour politique depuis que Christelle Morançais, la présidente (LR) de la région des Pays de la Loire, a dénoncé "un terrible sentiment de gâchis et d’incompréhension". Lot de consolation, l’Union européenne étudie désormais l’achat de 40 millions de doses l’an prochain. "Cette histoire est assez révélatrice, constate Frédéric Bizard, économiste de la santé, enseignant à l'université Paris Dauphine. Les pouvoirs publics britanniques, comme les américains d’ailleurs, semblent à la fois plus proches des industriels et surtout bien plus disposés à prendre des risques que chez nous." La Bourse y croit aussi : l’action a quintuplé en moins d’un an, portant la capitalisation de Valneva au-delà du milliard d’euros. Une cotation au Nasdaq, le marché new-yorkais de la high-tech, est programmée pour l’hiver prochain. Un sacré coup d’accélérateur.

>> A lire aussi - Vaccin Covid-19 : la pépite biotech française Valneva intègre le SBF120

Tout a démarré en 1999, à l’initiative du groupe familial choletais Grimaud, l’un des leaders européens de la sélection génétique animale, notamment pour l’élevage de volailles, toujours premier actionnaire du laboratoire avec 15% des parts. Ce dernier voulait se diversifier. En collaboration avec l’Inra et le CNRS, Vivalis, comme la société s’est d’abord appelée, a réussi à isoler des cellules souches aviaires embryonnaires, afin de proposer une alternative aux œufs utilisés comme support dans la fabrication de nombreux vaccins, dont celui de la grippe. A partir de 2003, le labo licencie son procédé qui permet de cultiver une vingtaine de virus différents.

En 2007, il s’introduit en Bourse, puis, à l’occasion d’une augmentation de capital, la Banque publique d’investissement (Bpifrance) prend 8%. Enfin, en 2013, la société française fusionne avec l’un de ses clients, l’autrichien Intercell, qui avait dans son portefeuille un vaccin fabriqué en Ecosse contre l’encéphalite japonaise (une maladie tropicale transmise par les moustiques) et utilisé par l’armée américaine. La nouvelle alliance, ainsi que l’arrivée de fonds américains et britanniques à son tour de table, lui a permis en 2015 de racheter à Johnson&Johnson un vaccin contre les diarrhées, les redoutables turistas, produit en Suède, sur un site qui va servir à conditionner le futur vaccin Covid.

Mais comment passe-t-on d’un marché de niche à un projet d’une telle ampleur ? "Comme nos ventes allaient souffrir des restrictions sur les voyages, nous avons décidé de nous lancer avec une méthode que nous maîtrisons, celle du virus inactivé", raconte Franck Grimaud. Dans ce dispositif, dérivé des travaux de Pasteur, on fait perdre son pouvoir au virus au moyen d’une transformation chimique. Cette technologie éprouvée présentait l’inconvénient de prendre beaucoup de temps, car nécessitant la mise en culture de germes. C’est pourquoi les gros laboratoires occidentaux ont privilégié des procédés en principe plus rapides, comme l’ARN messager ou les protéines recombinantes. "Vu le choix technique et les faibles capacités de production, nous savions que Valneva ne pouvait proposer qu’une offre de complément, commente pour sa part Maïlys Ferrère, représentante de Bpifrance au conseil de surveillance. Au final, cela a payé."

>> A lire aussi - Covid-19 : à qui le vaccin de Janssen s’adresse-t-il en priorité ?

Pas question pour autant de sabler le champagne, ou plutôt de sortir le whisky, chez Valneva. "Il faut rester modeste, nous travaillons dans la recherche et nous restons à la merci d’un échec", avertit Frédéric Grimaud, président du conseil de surveillance, où il représente l’actionnaire familial. Prudent, le labo nantais a d’ailleurs d’autres fers au feu. Il développe depuis 2016, en association avec Pfizer, un vaccin contre la maladie de Lyme, un produit doté d’un potentiel de "blockbuster". Valneva travaille aussi à un candidat vaccin contre le chikungunya, le seul à être déjà en phase 3 et qui bénéficie d’une procédure accélérée auprès des autorités américaines. La question est désormais de savoir si cet étonnant outsider français ne risque pas de se faire bientôt croquer par plus gros que lui.

>> A lire aussi - Vaccin Covid-19, Nasdaq… faut-il acheter Valneva ? : le conseil Bourse

 

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18 minutes ago, Teenytoon said:

Ah pardon je ne savais pas que tu avais des relations si étendues... :rolleyes:

C'est pas comme s'il y avait beaucoup service covid dans le coin ... les hôpitaux se comptent sur les doigts de la main. Et quand tu as de la famille directeur d'établissement difficile de ne pas avoir des infos même quand tu n'en veux pas ...

---

Puisque qu'il faut tout justifier par le menu sur ce fil ... sous peine d’être accusé de tous les maux ...

Avec comme corollaire que les "jeune" meurent moins en réa ... donc reste plus longtemps dans le service malgré moins d'admission que les 40 65 ans.

https://www.lepoint.fr/sante/covid-19-pourquoi-l-age-des-patients-en-reanimation-baisse-02-03-2021-2415926_40.php

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Covid-19 : pourquoi l’âge des patients en réanimation baisse ?

Le professeur Bruno Mégarbane a indiqué mardi sur France Info que l’âge des patients pris en charge en réanimation avait baissé ces derniers jours.

Les hospitalisations en réanimation de cas graves de Covid-19 sont reparties à la hausse lundi 1er mars. 3 544 patients sont désormais pris en charge dans ces services, avec 347 nouvelles admissions pour les 24 dernières heures. Le taux d'occupation des lits est donc de nouveau à des niveaux similaires à début décembre, mais le profil des patients a en revanche changé, comme l'explique ce mardi 2 mars sur France Info le professeur Bruno Mégarbane, de l'hôpital Lariboisière à Paris.

« Environ 25 % des patients qui ont été hospitalisés dans les dix derniers jours ont moins de 40 ans », précise le professeur Bruno Mégarbane. « Une particularité qui est notée dans l'ensemble des hôpitaux de l'Assistance publique », ajoute-t-il.

La vaccination concentrée sur les plus âgés

Plusieurs raisons expliquent que l'âge des patients admis en réanimation est en baisse, la première étant la vaccination. Aujourd'hui, plus de 3 millions de Français ont pu bénéficier d'une première injection, et majoritairement des personnes de plus de 75 ans.

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Covid-19 : les départements où la progression de l'épidémie inquiète

« Les trois quarts des personnes de plus de 80 ans habitant dans les Ehpad mais également une certaine proportion de personnes plus âgées sont vaccinées, donc protégées », explique encore le professeur Bruno Mégarbane.

Autre explication : la vigilance des gestes barrières, qui est plus poussée chez les personnes âgées et qui flanche de jour en jour chez les trentenaires et quarantenaires.

 

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il y a une heure, g4lly a dit :

Avec comme corollaire que les "jeune" meurent moins en réa ... donc reste plus longtemps dans le service malgré moins d'admission que les 40 65 ans.

D'ailleurs on a la comparaison du temps moyen en réa maintenant, comparé au temps moyen en réa d'avant pour les survivant uniquement ?

En gros c'était les décès qui faisaient baisser le temps moyen ou pour les jeunes/le variant il y a vraiment un problème avec la réa ?

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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

La biotech se refuse à toute polémique, alors que l’affaire a pris un tour politique depuis que Christelle Morançais, la présidente (LR) de la région des Pays de la Loire, a dénoncé "un terrible sentiment de gâchis et d’incompréhension".

Elle c'est ma préférée dans cette histoire. Elle a pas mis un rond non plus dans Valneva, et on sait pas non plus pourquoi l'usine historique n'est pas dans sa région, mais ca l'empêche pas de tout foutre sur le dos du gouv. Je crois bien que c'est elle qui s'était justifiée il y a de ca plusieurs mois quand cette histoire avait éclaté en disant qu'elle avait "envoyé un mail au ministère de la santé". Apparemment elle estimait qu'avoir "envoyé un mail au ministère" pour les alerter sur cette situation était une preuve qu'elle avait suffisamment fait son boulot.

Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Les pouvoirs publics britanniques, comme les américains d’ailleurs, semblent à la fois plus proches des industriels et surtout bien plus disposés à prendre des risques que chez nous." 

Là encore un bel exemple du caractère insupportable de ce pays et des ses habitants. En France, quand on dit d'un politique qu'il est "proche des industriels", c'est un concert d'insinuations sur les "conflits d'intérêts" (la nouvelle expression favorite des Français) et la "corruption". Mais les mêmes qui vilipendent big pharma, les industriels, et les politiques qui oseraient afficher leur proximité avec eux, viennent maintenant chouiner que les investissement partent hors de France. 

 

Modifié par Julien
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19 minutes ago, Delbareth said:

D'ailleurs on a la comparaison du temps moyen en réa maintenant, comparé au temps moyen en réa d'avant pour les survivant uniquement ?

J'ai pas d'infos aussi précise.

19 minutes ago, Delbareth said:

En gros c'était les décès qui faisaient baisser le temps moyen ou pour les jeunes/le variant il y a vraiment un problème avec la réa ?

J'ai pas compris ...

---

Mais avec une population âgés et une mortalité assez rapide à l’hôpital ... forcément les place se libère plus vite.

Avec une population jeunes qu'on espère sauver ... on fait tout pour qu'il ne meurent pas y compris une forme d'acharnement ... donc les places ne se libèrent pas.

---

Pour les variants ça dépend du quel? Le variant anglais et devenu le principal virus ... et ce qui est certain c'est qu'il contamine beaucoup plus les populations plus jeune ... même si la maladie elle même n'est pas forcément plus grave. Plus de contaminé c'est forcément plus de cas grave ... et donc plus de gens hospitalisé en médecine "intensive".

C'est pas pour rien qu'on a enfin fermé les collèges et lycée ... c'est bien que le virus s'y propage.

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Le Brésil Usine à variants

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/08/bresil-une-situation-sanitaire-absolument-dramatique_6076001_3210.html

Suspension des vols entre la France et le Brésil 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-pourquoi-le-variant-identifie-au-bresil-plus-contagieux-inquiete-en-france_4370307.html

J'ai été étonné de constater qu'il y avait encore dernièrement  5-6 vols hebdos du brésil vers la france.

Citation

La majorité des Brésiliens (52,2%) souffrant du Covid-19 en soins intensifs ont désormais moins de 40 ans, selon ces travaux. Or ils n'étaient que 14,6% au début de la pandémie il y a un an, puis 45% entre septembre et février, selon le coordinateur de l'étude, Ederlon Rezende, cité par l'AFP. Le bond est notable, même si d'autres facteurs que ce variant peuvent expliquer le rajeunissement des patients en réanimation (et notamment la vaccination des plus âgés).

 

Modifié par debonneguerre
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Excellent site de G Forestier présente la ventilation par tranche d'age des réanimations . Les tranches plus jeunes commencent à être bien impactées, même si cela reste modeste , et ça tape plus fort dans le grand est.

France métro :  40-49: 5,3%;     50-59 19%;       60-69: 34%;                70-79: 29,1%

Grand Est       :  40-49 : 8,1%     50-59 :  15,5%,     60-69: 35,9%,            70-79: 29,7%

 

Note ce site est une mine d'information , trés bien présentées.

https://germain-forestier.info/covid/FRM.html#menu

 

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il y a 38 minutes, debonneguerre a dit :

Le Brésil Usine à variants

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/08/bresil-une-situation-sanitaire-absolument-dramatique_6076001_3210.html

Suspension des vols entre la France et le Brésil 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-pourquoi-le-variant-identifie-au-bresil-plus-contagieux-inquiete-en-france_4370307.html

J'ai été étonné de constater qu'il y avait encore dernièrement  5-6 vols hebdos du brésil vers la france.

Ce n'est plus le cas sur avis gouvernemental depuis ce matin

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Biontech-pfizer annonce la livraison de 50 millions de doses supplémentaires pour l'UE au second semestre.

Ça devrait compenser les retards du jannsen et une partie de la défaillance du AZ.

À ce rythme, l'UE finira par être vaccinée principalement par biontech.

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11 minutes ago, loki said:

Biontech-pfizer annonce la livraison de 50 millions de doses supplémentaires pour l'UE au second semestre.

Ça devrait compenser les retards du jannsen et une partie de la défaillance du AZ.

À ce rythme, l'UE finira par être vaccinée principalement par biontech.

Et d'après Les Echos, un contrat de 1,8 milliard de doses à livrer en 2022 et 2023 serait en négociation avec Pfizer. Les rumeurs indiquant par ailleurs que les contrats AstraZeneca et Jansen&Jansen ne seraient eux pas reconduits l'année prochaine.

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Il y a 7 heures, g4lly a dit :
Il y a 13 heures, Boule75 a dit :

 

Non c'est vrai ... tu pourras faire aussi longtemps que tu veux le gentil petit collabo ça n'y changera rien ...

Sympa ça !Et puis collabo de quoi, on se demande

Et ça reste faux donc.

.

 

Il y a 7 heures, g4lly a dit :

les "précommandes à l'été" et les commandes en septembre l'ont été faite à 1 pour 1 par à 3 pour 1 comme dans pas mal de pays prévoyant ... le Canada avait alors déjà commandé à 9 pour 1, le RU et le Chili à 6 pour 1 etc.

Est-ce à dire qu'ils ont payé 3x, 6x, 9x plus cher ? Pour un truc dont ils ignoraient totalement s'il fonctionnerait, à l'époque ?

J'imgine les torents d'insultes qui se seraient déversé sur Veran & co., vendus aux labos, etc, etc.

Et ils ont été livrés ? Charme des petits pays riches et égoïstes.

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