Niafron Posté(e) le 11 mai 2021 Share Posté(e) le 11 mai 2021 (modifié) il y a 24 minutes, herciv a dit : J'ai besoin d'une indication avant de rectifier. J'ai besoin de savoir pourquoi les flottilles de l'aéronaval sont à 12 rafales et pas 18. Ok. Quoiqu'il en soit, la config 30 Rafale a été testée et validée: https://www.air-cosmos.com/article/30-rafale-bord-du-charles-de-gaulle-681 Modifié le 11 mai 2021 par Niafron Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 mai 2021 Share Posté(e) le 11 mai 2021 il y a 1 minute, Niafron a dit : Ok. Quoiqu'il en soit, la config 30 Rafale a été testé et validée: https://www.air-cosmos.com/article/30-rafale-bord-du-charles-de-gaulle-681 Et je crois avoir lu il n'y a pas longtemps que quelques rafales de plus étaient gérables. il y a 3 minutes, FATac a dit : Il ne reste alors que 36 appareils pour gréer trois flottilles. À 18 appareils par flottille, tu en as une qui se tourne les pouces quand les deux autres sont en action. À 12 appareils par flottille, tu en as une qui entretient ses qualifications à Landi quand les deux autres sont en action sur le PAN avec leur plein effectif. Ok c'est plus facile de gérer un embarquement de 2 flotilles complètes et une en standby. C'est un argument que je comprend. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 11 mai 2021 Share Posté(e) le 11 mai 2021 il y a 16 minutes, herciv a dit : Et je crois avoir lu il n'y a pas longtemps que quelques rafales de plus étaient gérables. Le CDG a été conçu pour pouvoir embarquer 40 Aéronefs max, mais tu as besoin d'E2C et d'hélicoptères. La suppression de l'environnement utile à la maintenance des Super Etendard a fait gagner de la place. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 mai 2021 Share Posté(e) le 11 mai 2021 à l’instant, Picdelamirand-oil a dit : Le CDG a été conçu pour pouvoir embarquer 40 Aéronefs max, mais tu as besoin d'E2C et d'hélicoptères. La suppression de l'environnement utile à la maintenance des Super Etendard a fait gagner de la place. Merci de l'info. J'étais persuadé que c'était 30 plus un pied de pilote. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 11 mai 2021 Share Posté(e) le 11 mai 2021 Il y a 4 heures, Niafron a dit : Ok. Quoiqu'il en soit, la config 30 Rafale a été testée et validée: https://www.air-cosmos.com/article/30-rafale-bord-du-charles-de-gaulle-681 30 avions sur le pont et combien dans le hangar ? En soit, je ne suis pas sur que le nombre d'avions soit vraiment important. On pourrait probablement emporter les 40 Rafale de l'aéronavale, mais on ne pourra pas embarquer tous les mécaniciens ni tous les pilotes. Et vu notre nombre de pilotes/mécaniciens, on ne peut pas non plus assurer des centaines de vols quotidiens depuis le CDG, donc en pratique ça ne sert presque à rien d'avoir plus de 30 Rafale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 11 mai 2021 Share Posté(e) le 11 mai 2021 (modifié) 3 hours ago, ARPA said: 30 avions sur le pont et combien dans le hangar ? La réalité opérationnelle c’est plutôt jusqu’à 20-22 avions sur le pont et jusqu’à 12-16 avions dans le hangar, ce qui laisse une marge afin de fluidifier les manœuvres. (Le standard US Navy c’est de laisser une marge de 20% des spots disponibles, donc avec 30 Rafale + 2 Hawkeye on est à peu près à ce niveau par rapport à une capacité max de ~40 avions) De toute façon on ne peut pas additionner ces chiffres pont + hangar car il y a d’autres facteurs limitants (munitions, personnel, parc Rafale disponible etc). Modifié le 11 mai 2021 par HK 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 11 mai 2021 Share Posté(e) le 11 mai 2021 (modifié) Il y a 10 heures, Niafron a dit : Quoiqu'il en soit, la config 30 Rafale a été testée et validée: D’apres m&m, il y a meme une config a 32 rafale, 1 hawkeye et 3 helico pour un temps court mais intense. les officiers disaient que d’aller encore plus haut ne leur faisait pas peur, la fluidite du pont reste la priorite pour générer des sorties. Modifié le 11 mai 2021 par wagdoox Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 12 mai 2021 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 mai 2021 La dotation des Flottilles étant de 3 x 12 avec une dispo à la louche de 70% (dispo qui n'a rien de théorique) çà vous laisse deviner combien on pourrait mettre d'avions sur le p-a y compris en cas de grosse manip en utilisant les avions de l'ETR 3/4 Aquitaine. La fluidité des mouvement avions ET munitions est LE critère dimensionnant sur un porte-avions. Rien ne sert de mettre 40 zincs sur le bâtiment si leur mise en oeuvre est plus difficile que s'ils étaient 28 par exemple (chiffre donné comme optimal sur le PA2 CVF). Car l'embarquement des avions ne dépend pas uniquement des m² disponibles. Il est aussi donc impacté par les mouvements et leur rapidité (si on doit bouger 3 zincs pour aller en chercher un 4e au fond du hangar çà risque de ne pas le faire); il en va de même pour les place de parking PE et notamment la nécessité de dégager les PFE des ascenseurs et les cheminements d'accès à ces PFE ... Enfin last but not least le nombre d'avions impacte l'autonomie en carburéacteur et en munitions et génère des tensions sur la chaîne logistique. Selon l'endroit où opère le p-a çà joue un rôle. En 1945 les Ricains mettaient 104 chasseurs et bombardiers sur un Essex à pont droit mais dès qu'un zinc était indisponible ils ne s'emm... pas ils le foutaient à l'eau sachant qu'il serait remplacé rapidement, aujourd'hui on est plus dans ce cas de figure 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. cicsers Posté(e) le 12 mai 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 mai 2021 il y a 34 minutes, pascal a dit : n 1945 les Ricains mettaient 104 chasseurs et bombardiers sur un Essex à pont droit mais dès qu'un zinc était indisponible ils ne s'emm... pas ils le foutaient à l'eau sachant qu'il serait remplacé rapidement, aujourd'hui on est plus dans ce cas de figure Un amiral retraité a proposé de revenir à ces fondamentaux pour régler les soucis de dispo du F35, la solution a été étudié mais la chaine de prod de LM ne pouvait garantir un rythme de production suffisant pour que cette solution soit retenue. 14 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 12 mai 2021 Share Posté(e) le 12 mai 2021 Il y a 2 heures, pascal a dit : En 1945 les Ricains mettaient 104 chasseurs et bombardiers sur un Essex à pont droit mais dès qu'un zinc était indisponible ils ne s'emm... pas ils le foutaient à l'eau sachant qu'il serait remplacé rapidement, aujourd'hui on est plus dans ce cas de figure Et en 1975, c'est les hélicoptères qui passaient à la baille, même en parfait état de marche, juste histoire de libérer de la place sur le pont. Par exemple pour permettre à un Cessna d'apponter. https://fr.wikipedia.org/wiki/Opération_Frequent_Wind https://tacairnet.com/2015/08/20/a-south-vietnamese-air-force-officer-was-responsible-for-one-of-the-craziest-carrier-landings-of-all-time/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 12 mai 2021 Share Posté(e) le 12 mai 2021 Ces machines poussées à la mer après avoir vaillament ramené leur lot de personne à bord des navires me font penser aux chevaux qu'on abat parce qu'ils sont trop exténués pour continuer à marcher... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 13 mai 2021 Share Posté(e) le 13 mai 2021 Aller, tout le monde va faire un tour sur ce post ! En plus y'a une surprise qui va arriver... Spoiler alert, ça parle de mediapart, avec une image rigolote... Ils sont beaux mes melons, ils sont beaux ! (et ça parle de Rafale en plus...) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 14 mai 2021 Share Posté(e) le 14 mai 2021 Longue Interview de Parly à la tribune aujourd'hui. Des infos sur les prospects de Rafale mais articles payant. Donc si l'un de vous a un abonnement et souhaite bien le partager. Merci https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-tribune-des-militaires-releve-d-une-machination-politique-florence-parly-ministre-des-armees-884535.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 14 mai 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 mai 2021 (modifié) La tribune des militaires "relève d'une machination politique" (Florence Parly) Révélation Florence Parly est actuellement sur de nombreux fronts. Bien droite dans ses rangers, la ministre des Armées évoque dans une interview accordée à La Tribune tous les sujets chauds du moment : la nouvelle tribune des militaires, le programme SCAF mais aussi l'ensemble des projets en coopération avec Berlin, les nombreux prospects à l'exportation, la protection de base industrielle et technologique de défense, et, enfin, la réactualisation de la loi de programmation militaire. LA TRIBUNE - Vous avez sur votre bureau de nombreux dossiers industriels classés prioritaires : la coopération franco-allemande est dans une phase très intense, les opportunités majeures en matière d'exportation en 2021 sont en ce moment très riches, la réactualisation de la loi de programmation militaire est en bonne voie et, enfin, la protection et la sauvegarde de la base industrielle et technologique de défense (BITD) bat son plein. Mais le dossier le plus chaud du moment reste le SCAF. Avez-vous une visibilité sur la finalisation de ces négociations à plusieurs étages ? FLORENCE PARLY - J'ai une grande confiance dans le fait que nous sommes proches d'aboutir à un accord satisfaisant pour toutes les parties. Mais je reste prudente car dans ces affaires-là, il ne faut jamais vendre la peau de l'ours. Depuis le conseil franco-allemand de défense et de sécurité de février à un moment où les discussions étaient difficiles, nous avons travaillé intensément, avec la DGA (Direction générale de l'armement, ndlr), pour trouver une solution satisfaisante pour toutes les parties. Cela s'est traduit par une offre industrielle de Dassault Aviation et d'Airbus DS début avril sur la partie NGF (Next Generation Fighter), puis par une offre de Safran, MTU et ITP fin avril sur la partie moteur. Il reste à trouver semble-t-il un dernier accord sur les droits de propriété intellectuelle. Les négociations sont-elles terminées sur ce volet ? Il reste quelques points à formaliser mais nous avons réussi à trouver un accord à quatre États sur l'Eurodrone donc je ne doute pas que nous trouverons un accord sur ce sujet pour le SCAF qui satisfasse les exigences de chacun. Pour dire les choses clairement : nous voyons la lumière au bout du tunnel mais nous n'avons pas tout à fait fini les négociations. Les intérêts des industriels français ont-ils été préservés sur les droits de propriété intellectuelle ? A l'échelle des grands programmes, les questions de propriété intellectuelle sont toujours des questions extrêmement sensibles et difficiles au début de la coopération. Il est tout à fait légitime d'y être très attentif au départ en prenant toutes les précautions afin que les différents acteurs soient confortables sur ces questions. Les clauses contractuelles négociées sur ce sujet conviennent à tous. Sur les volets avion de combat navalisé et porteur des missiles de la dissuasion nucléaire, les intérêts français sont-ils également pris en compte dès le développement du NGF ? Les intérêts de tous les pays participants sont pris en compte. Sans lire dans le marc de café, estimez-vous que le Bundestag, qui a toujours des exigences très fortes sur le plan industriel national, donnera son feu vert ? A partir du moment où les industriels se sont mis d'accord et que les administrations et les exécutifs de chacun des trois pays valident les propositions industrielles, il me paraitrait logique que le Bundestag voie cet ambitieux programme européen d'un bon œil. Passer ce cap est important mais le programme SCAF sera un véritable marathon... ... Les négociations qui sont aujourd'hui en courte finale concernent la réalisation de travaux qui se dérouleront sur la période 2021-2027 et qui visent à mettre en vol un démonstrateur commun à cet horizon. C'est un jalon majeur pour assurer une entrée en service d'un nouvel avion opérationnel en 2040. Il y aura d'autres échéances, d'autres discussions dans les années à venir mais il faut passer les étapes les unes après les autres. Est-ce que vous considérez que le fameux principe du "Best Athlete" a été respecté au jour d'aujourd'hui tel que vous l'avez pensé au départ ? C'était l'un des principes cardinaux qui a structuré les discussions depuis le début. Et nous n'étions pas prêts à compromettre sur ce point parce que ce que nous voulons, c'est avoir le meilleur équipement possible. Nous avons tous été très marqués par les retards de développement et les surcoûts considérables que cela entraîne quand le découpage industriel ne respecte pas ce principe dans les programmes d'armement. Nous l'avons éprouvé avec l'A400M même si je sais que cet avion sera exceptionnel lorsqu'il sera à 100% opérationnel, tant ses capacités sont remarquables. Nous l'utilisons de plus en plus en opération et c'est une bonne nouvelle. Allez-vous enfin lancer avant l'été le drone MALE européen, l'Eurodrone ? C'est notre objectif et celui de nos trois autres partenaires ; mais chaque pays a ses propres processus de décision. Il revient désormais aux États de valider les contrats avant de notifier aux industriels. L'Espagne, qui avait un problème de budget, va-t-elle monter dans l'Eurodrone ? Nous avons résolu toutes les questions sur les plans technique et juridique. Quand je dis que le contrat est notifiable d'ici à l'été, il faut que l'Espagne s'engage sur le financement de ce programme. Cette capacité de financement dépend des délais de ratification des plans de relance et donc de la vitesse avec laquelle les fonds européens du plan de relance vont parvenir à l'Espagne.Il n'y a pas de réserve de principe sur le programme mais il y a une question de financement à finaliser. Selon beaucoup d'observateurs, ce drone va arriver technologiquement trop tardivement sur le marché... Le plus vite sera le mieux. Nous avons besoin d'une capacité européenne et souveraine de drones. Avez-vous des leviers pour influencer la décision d'Airbus pour choisir le moteur européen de Safran aux dépens de celui de General Electric, ou Airbus décide en son âme et conscience ? Les États ont fixé des conditions pour le choix du système de propulsion par Airbus. Sur le Tigre Mark 3, programme important pour la France et l'armée de Terre, qui s'en sert dans les opérations extérieures, les hésitations de Berlin du début d'année sont-elles résolues ? Nos partenaires allemands nous ont fait part de leur préoccupation sur la disponibilité du Tigre, qui n'avait pourtant aucun lien avec le Tigre Mark 3. Cela a généré un blocage pendant quelques semaines. Pour le débloquer, nous avons proposé de partager avec les Allemands notre méthode pour améliorer la disponibilité du Tigre, ce qui leur a permis via l'OCCAR de finaliser très rapidement un accord avec Airbus Helicopters. Je considère que ce point est derrière nous. Maintenant que l'ensemble des négociations avec Airbus Helicopters sur le contrat Tigre Mark 3 sont achevées à l'OCCAR depuis fin mars, nous attendons l'inscription du sujet à l'ordre du jour d'une séance parlementaire du Bundestag, en parallèle du processus d'approbation espagnol. Sur le programme MGCS (futur char de combat franco-allemand), où en est-on ? Les industriels KNDS et Rheinmetall continuent de discuter entre eux pour trouver un accord acceptable par tous pour la prochaine phase du projet. Pour quelles raisons les discussions avaient-elle été arrêtées ? Rheinmetall a vis-à-vis de ses deux partenaires industriels Nexter et KMW des exigences en contradiction avec les conditions qui nous ont permis de trouver un accord sur le SCAF. Par conséquent, le projet ne progresse pas pour le moment au rythme souhaité par tous. Pourtant il y a des solutions sur la table. Dernier grand programme franco-allemand, le programme de patrouille maritime MAWS. Ce programme est-il mort-né ? En 2017, le président Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel se sont engagés sur plusieurs programmes de coopération, dont le MAWS, qui vise à remplacer nos Atlantique 2, système stratégique qui nous permet d'assurer la crédibilité de notre dissuasion et la protection de nos espaces maritimes, à l'horizon 2035. Lorsqu'il est apparu que les avions de patrouille maritime allemands auraient une durée de vie moindre que les nôtres, nous avons proposé à l'Allemagne une solution de transition pour les forces armées allemandes, pour ne pas compromettre ce programme franco-allemand. En quoi consistait-elle ? Nous avons proposé à l'Allemagne d'utiliser nos Atlantique 2 rénovés, qui sont ce qu'on peut faire de mieux en termes de capteurs, de senseurs et de moyens électroniques permettant d'assurer une surveillance efficace. Nous avons légitimement pensé que cette proposition était intéressante et, qui plus est, s'inscrivait dans une démarche cohérente dans laquelle nous sommes déjà engagés avec les Allemands avec le C-130, dans le cadre de l'escadron franco-allemand de C-130 à Evreux. Nous avons récemment découvert que le Congrès américain s'apprêtait à donner une autorisation de FMS pour des avions de patrouille maritime P8, qui ne peuvent pas être, de notre point de vue, un gapfiller dans l'attente du MAWS. C'est donc de ce sujet qu'il nous faut maintenant nous entretenir avec nos partenaires allemands. Dès lors que c'est un projet de coopération, cela doit le rester parce que c'est un engagement fort qui a été pris il y a quatre ans. Nous allons rapidement clarifier ce sujet avec l'Allemagne. Avec la Grande-Bretagne, la France travaille sur le remplacement des missiles de croisière SCALP et mer-mer Exocet. Où en sont les négociations ? Notre objectif est de démarrer la prochaine phase de travaux de définition au cours de l'été. Sur l'export, 2021 est une nouvelle année Rafale. Et ce n'est pas fini. D'autres pays sont très intéressés par l'avion de combat tricolore ? Je suis très satisfaite que l'engagement de l'équipe de France sur ces dossiers ait abouti aux choix faits par nos partenaires grec et égyptien. Il y a d'autres compétitions qui sont encore en cours. En Indonésie notamment ? (La ministre des Armées n'a pas souhaité répondre) Finlande, Suisse, Croatie, Grèce pour un deuxième batch et Ukraine... Quelles sont les chances du Rafale dans ces pays ? J'évite les pronostics ! Le contrat égyptien a-t-il définitivement levé certaines incertitudes de la LPM liées au Rafale ? Exactement. C'est d'abord une bonne nouvelle en termes de visibilité pour la continuité de la chaîne industrielle de Dassault Aviation, Safran et Thales et les plus de 500 sous-traitants, PME et ETI, de l'écosystème Rafale. Nous pouvons placer nos commandes nationales dans un échéancier cohérent au plan opérationnel et par rapport à ce que nous avions budgété. Vous avez résolu les problèmes de plan de charge du Rafale. Il y a maintenant à relancer le plan de charge du site de Naval Group à Lorient (navires de surface). Est-ce une priorité pour vous ? J'ai annoncé le 29 mars dernier que nous allions accélérer la livraison des FDI n°2 et 3, les frégates Amiral Louzeau et Amiral Castex, ce qui donne de la visibilité au site de Lorient pour quelques années. Nous disposerons de ces deux frégates un an avant l'échéance initiale. Si nous accélérons leur livraison, c'est aussi parce que je suis convaincue qu'il s'agit d'une frégate qui dispose d'un potentiel d'évolution formidable, capable de répondre aux nouvelles menaces près de nos frontières nationales ou européennes. Côté export, nous étions prêts en juillet 2020 à conclure la vente de deux frégates FDI à la Grèce, mais le besoin de nos partenaires avait alors prioritairement porté sur des avions de combat. Nous n'avons d'ailleurs pas ménagé nos efforts avec nos industriels pour aboutir sur le Rafale en un temps record. Depuis le début d'année, les Grecs ont relancé leur processus pour l'acquisition de quatre frégates, la modernisation de quatre frégates Meko et ils ont demandé une solution intérimaire en attendant les frégates neuves. Nous avons répondu sur les trois sujets. Notre offre est donc considérée complète et la Grèce a confirmé qu'une décision devrait être prise vers la fin du mois de juin. Ont-ils trouvé le chantier pour fabriquer trois frégates sur les quatre prévues ? Le gouvernement grec souhaite en effet que trois des quatre nouvelles frégates soient fabriquées en Grèce. Cela suppose de disposer un chantier naval local susceptible de les réaliser et si les conditions ne sont pas réunies en Grèce, elles devront être réalisées ailleurs. L'offre faite par la France prend en compte cette incertitude. La FDI est un navire très technologique et disruptif mais qui ne peut intéresser qu'un nombre limité de marines d'autant plus qu'en Europe, chaque pays a déjà son chantier naval. C'est l'une de mes priorités que de promouvoir la FDI qui a des capacités exceptionnelles. Les FDI, ce sont 4.500 tonnes, 125 marins, une capacité à emporter un hélicoptère et un drone de 700 kg et un radar exceptionnel qui permet une veille permanente sur 360 degrés. Et je crois sincèrement que cette frégate polyvalente répondra aux besoins de nombreuses marines modernes face à l'augmentation des menaces sur et sous les mers. Quel est le bilan des exportations d'armement en 2020 ? Je n'ai pas encore les chiffres définitifs mais ce ne sera pas une si mauvaise année que cela. 2020 est forcément une année en retrait par rapport à l'année 2019 en raison du Covid-19. Il convient de noter que la vente de 18 Rafale à la Grèce a été confirmée en 2020 mais signée en 2021 ! Ce contrat ne devrait donc pas être dans le prochain rapport, mais le suivant. C'est pourquoi l'année 2021 sera exceptionnelle, elle l'est déjà avec 48 Rafale exportés. La dynamique est bonne. En dehors des grands contrats, il y a également un socle qui est solide et qui est la somme de petits contrats. Au final, la réactualisation de la LPM ne sera-t-elle qu'une réactualisation à la marge ? Nous avons d'abord réalisé un travail d'actualisation de notre revue stratégique. Si l'environnement géostratégique s'est durci, nous avions identifié dès 2017 les nouveaux champs de conflictualité. Ce qui a changé, ce ne sont pas les menaces mais leur intensité. Il nous faut donc aller plus vite et plus fort sur des priorités, qui étaient déjà identifiées comme telles. Nous allons accélérer dans la détection : cyber, renseignement et intelligence artificielle. On va également mettre l'accent sur la résilience, qui est une des leçons que nous tirons de la crise sanitaire. Dans le domaine de la santé, il faut faire plus. J'ai d'ailleurs commencé à poser les jalons. Il faut également accélérer les travaux de R&D et de production des dispositifs de lutte anti-drones. En matière de lutte anti-drones, la France ne semble pas être au bon niveau alors qu'elle va organiser de grands internationaux comme les Jeux Olympiques, la coupe du monde de rugby... Je ne partage pas votre constat. Nous avons pris le sujet à bras le corps avec la sécurisation du dernier Salon du Bourget en juin 2019, puis du G20 à Biarritz en août de la même année. Nous avons travaillé en lien étroit avec ADP sur ces questions. Nous avons un programme d'armement en phase d'achèvement pour répondre à ce besoin qui s'accentue car nous constatons une multiplication du nombre de vols partout, y compris près des points d'intérêts vitaux. Quel est votre plan d'action ? Il faut passer à la vitesse supérieure. En plus de la capacité réalisée dans le cadre du programme MILAD (moyen intérimaire de lutte anti-drones), nous avons entrepris une démarche d'innovation active en nous dotant à la fois d'équipements sur étagère et en poussant les feux sur la R&D en matière de lutte anti-drones. Nous allons à la fois nous doter d'équipements sur étagère et pousser les feux sur la R&D en matière de lutte anti-drones. Nous avons déjà des équipements de détection et des fusils brouilleurs en cours de test. Par ailleurs, le système de détection embarqué sur véhicule terrestre est actuellement en cours d'expérimentation par l'armée de Terre à Satory pour assurer une protection sur les théâtres d'opération. Mais il faut qu'on aille au-delà et il faut tirer tous les enseignements opérationnels de l'usage multiplié de ces armes puisqu'il s'agit bien d'armes. Pour revenir à la réactualisation de la LPM, il n'est plus question d'une hausse du budget de la défense... Le budget de la défense augmente chaque année depuis 2017 ! Les engagements pris ont été tenus. Les financements sont sécurisés jusqu'à fin 2023. Il n'y a pas de débat par rapport à cela. L'actualisation, qui était prévue en 2021 dans un contexte normal - sans crise sanitaire - aurait pu être utilisée pour permettre de mieux calibrer la trajectoire en vue d'atteindre l'objectif de 2% du PIB en matière de dépenses de défense en 2025. Avec la crise, nous sommes déjà à 2%. Or, nous avons encore beaucoup à faire pour que notre modèle d'armée complet soit conforme à notre ambition opérationnelle 2030, cible visée parla LPM. Aussi, l'objectif des 2% de PIB reste-t-il très pertinent, même si personne ne sait dire aujourd'hui ce qu'il sera en 2025. A partir de là, ce qui compte, c'est qu'on puisse atteindre notre cible en termes d'équipement et de niveau d'entraînement pour disposer de ce modèle d'armée complet. Photonis a été un exemple emblématique de la politique du gouvernement de défendre la base industrielle et technologique de défense. Quelles sont les leçons à en tirer ? L'épisode Photonis, dont le rachat est en cours par HLD Europe, confirme ma conviction que nous avons les moyens de protéger nos entreprises stratégiques, sans sacrifier leur développement en France et à l'international. Je suis très heureuse que l'on ait réussi à avoir une vision partagée à ce sujet au sein de l'État. Nous avons franchi une étape en ayant suscité le débat sur cette question de souveraineté dans nos industries de défense. Ce n'était pas gagné... ... Non mais, avec Bruno Le Maire, nous nous sommes battus. Je pense pour ma part qu'on peut tout à fait concilier attractivité économique et défense de nos intérêts souverains. Les Etats-Unis le font très bien, pourquoi n'y arriverions-nous pas en France et en Europe ? Le rachat de Photonis par un groupe américain aurait vraiment été un échec terrible. Nous avons trouvé une solution avec des investisseurs européens présents en France, c'est formidable. Y a-t-il une prise de conscience au niveau européen ? C'est mon deuxième motif de satisfaction. L'Europe commence à s'interroger sur la prise de participation et le rachat de groupes européens par les groupes chinois notamment. Au Ministère des armées, notre devoir est d'être plutôt en avance qu'en retard sur ces questions. Quels sont nos outils ? Il y a des outils à la fois réglementaires et financiers. La faculté pour Bercy de refuser une transaction entre deux investisseurs privés est un outil qui, à force de ne pas servir, avait fini par ne plus être dissuasif. Utiliser cet outil de temps en temps pourrait jouer un effet dissuasif vis-à-vis d'autres tentatives. Sur le plan financier, ne soyons pas défaitistes, nous avons tout de même en France et en Europe des fonds capables de réaliser de grosses transactions, mais qui ont parfois il est vrai du mal à s'aligner sur le prix que certaines entreprises américaines ou chinoises sont prêtes à mettre pour des raisons stratégiques. N'est-ce pas un regret ? L'action que nous avons menée me rend beaucoup plus optimiste sur notre capacité à défendre nos intérêts qu'il y a quelques années. Sur des opérations de montants modestes, le ministère des Armées peut également faire appel à plusieurs fonds, dont Definvest dont nous avons doublé la taille récemment. Est-ce que nous avons trouvé la solution magique à toutes les situations ? Bien sûr que non, nous sommes loin d'avoir tout réglé. Mais encore une fois je suis satisfaite que nous ayons gardé Photonis européen. Et puis HLD Europe, qui est également actionnaire majoritaire de Rafaut, prépare un rapprochement qui fait beaucoup de sens entre Rafaut et Alkan. Le dossier le plus emblématique du moment est actuellement celui d'Aubert & Duval, une entreprise de souveraineté par excellence. Ce dossier compliqué va-t-il déboucher et tomber dans l'escarcelle d'Airbus, Safran et Ace Aéro Partenaires ? Aubert et Duval est un fournisseur important pour nombre de nos maîtres d'œuvre. Nous sommes donc attachés à ce qu'une solution robuste permettant d'assurer sa pérennité soit trouvée. Dans le spatial, existe-t-il toujours cette volonté de rapprocher Thales Alenia Space et Airbus Space ? Dans le domaine des satellites, le ministère des Armées, en tant que client, souhaite disposer dans sa base industrielle d'acteurs capables de répondre à ses besoins de manière compétitive et avec les meilleures technologies disponibles sur le marché. Je laisse le soin au management d'Airbus et TAS d'indiquer si un rapprochement entre leurs activités leur paraît pertinent pour répondre à ces exigences. Faut-il fusionner l'ONERA et le CNES tels que certains le préconisent ? Là encore un rapprochement ne fait sens que s'il permet de générer plus d'efficacité. Dans le cas présent, cela reste à démontrer. La pénurie des composants touche-t-elle l'industrie de la défense ? Elle touche pour l'instant l'industrie automobile. Néanmoins, Thierry Breton a bien raison de poser le problème en termes prospectifs sur la dépendance européenne vis-à-vis des micro-processeurs et des composants électroniques. Nous en avons discuté et nous allons nous en reparler. Je partage tout à fait son point de vue : ce sont des pertes de souveraineté qui sont dramatiques si on se projette à un horizon de 5 ou 10 ans. Donc, il faut mettre les bouchées doubles pour que cela n'arrive pas. La désitarisation des systèmes d'armes français est-elle en bonne voie ? Je veille au quotidien à ce que les programmes sur lesquels nous devons disposer d'une liberté d'utilisation totale ne soient pas soumis à des réglementations étrangères qui pourraient prévenir nos armées de réaliser leurs missions les plus sensibles. Nous comptons beaucoup sur le fonds européen de défense, en relais de nos propres actions, pour développer les technologies et produire des matériels performants en Europe qui pourront être utilisés sans entrave et sans contrainte par les armées européennes. Quelle est votre réaction par rapport à la deuxième tribune de militaires publiée par Valeurs Actuelles? Tout d'abord, je voudrais souligner une chose qui n'est pas anodine, c'est que cette tribune est anonyme. Il est donc difficile d'engager un débat avec des gens dont on ne sait pas qui ils sont. D'autre part, cette tribune relève de mon point de vue d'une machination politique. Tout d'abord lors de sa publication, un simple lecteur qui lisait cette tribune sur le site du média qui l'a publiée était comptabilisé comme un signataire ! Un « signataire anonyme » puisque tout est anonyme dans cette tribune. Et puis, vous aurez certainement constaté que cette tribune utilise la rhétorique, le vocabulaire, le ton, les références de l'extrême droite. Alors dans quel but ? Certainement le but de diviser, de fracturer notre Nation à un moment où celle-ci, plus que jamais, a besoin de se réunir, de se retrouver alors que nous venons de traverser une crise sanitaire très difficile. Enfin, cette tribune enfonce des portes ouvertes sur des sujets que le gouvernement a pris à bras-le-corps depuis quatre ans : la lutte contre le terrorisme ; la lutte contre le communautarisme ; la lutte contre l'islam radical ; la lutte contre les trafics en tous genres, bref tout ce qui abîme notre République. Rien n'est pire que de vouloir abîmer les valeurs de la République. Et ce qui abîme notre République, c'est aussi de s'en prendre à nos armées, à leur neutralité. La neutralité de nos armées fait que les Français ont confiance dans leurs militaires, qu'ils ont de la considération pour eux. C'est un élément de cohésion nationale, de cohésion pour notre République. Nous sommes fiers de nos militaires, tous les Français en sont fiers et je veux leur redire toute la confiance que je leur porte car je les vois tous les jours sur le territoire national, engagés dans la crise sanitaire ; je les vois en théâtres d'opérations extérieures, engagés dans la lutte contre le terrorisme, y compris au péril de leur vie. Et je sais que les Français leur en sont profondément reconnaissants. Modifié le 14 mai 2021 par Picdelamirand-oil 1 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 14 mai 2021 Share Posté(e) le 14 mai 2021 (modifié) Merci Pic pour le partage Pour le topic, je retiens ce passage Citation Indonésie notamment ? (La ministre des Armées n'a pas souhaité répondre) Mode optimiste: Cela veut dire que c'est chaud bouillant Normalement, elle aurait dû répondre la phrase bateau ," nous sommes toujours en négociation avec le gouvernement indonésien..., bla bla". Mais là, elle n'a rien dit Donc la décision a probablement déjà été prise et que le gouvernement français attend que L'Indonésie fasse l'annonce. Discrétion, permanence de l'action Mode pessimiste : on ne s'est pas mis d'accord avec le financement de ce contrat car L'Indonésie souhaite un financement à l'égyptienne et que cela a fait capoter le contrat car pas assez de recul pour savoir si ils seront de bon payeurs. Mais vu les velléités impérialiste de la Chine, je pense fortement pour la première option Modifié le 14 mai 2021 par Claudio Lopez 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 14 mai 2021 Share Posté(e) le 14 mai 2021 Moi je retiens les emmerdes avec les allemands et les blocages 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 14 mai 2021 Share Posté(e) le 14 mai 2021 il y a 18 minutes, mgtstrategy a dit : Moi je retiens les emmerdes avec les allemands et les blocages Ça, c'est pour le topic SCAF et emmerdes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 14 mai 2021 Share Posté(e) le 14 mai 2021 (modifié) il y a une heure, Claudio Lopez a dit : Merci Pic pour le partage Je ne suis pas abonné.... Modifié le 14 mai 2021 par Picdelamirand-oil 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cicsers Posté(e) le 14 mai 2021 Share Posté(e) le 14 mai 2021 il y a 2 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Je ne suis pas abonné.... Argh beutiteu filou. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 14 mai 2021 Share Posté(e) le 14 mai 2021 il y a 4 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Je ne suis pas abonné.... Peu importe. Bravo pour ce tour de passe passe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 mai 2021 Share Posté(e) le 14 mai 2021 Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit : Est-ce que vous considérez que le fameux principe du "Best Athlete" a été respecté au jour d'aujourd'hui tel que vous l'avez pensé au départ ? C'était l'un des principes cardinaux qui a structuré les discussions depuis le début. Et nous n'étions pas prêts à compromettre sur ce point parce que ce que nous voulons, c'est avoir le meilleur équipement possible. Nous avons tous été très marqués par les retards de développement et les surcoûts considérables que cela entraîne quand le découpage industriel ne respecte pas ce principe dans les programmes d'armement. Nous l'avons éprouvé avec l'A400M même si je sais que cet avion sera exceptionnel lorsqu'il sera à 100% opérationnel, tant ses capacités sont remarquables. Nous l'utilisons de plus en plus en opération et c'est une bonne nouvelle. On rit jaune. Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit : Pour quelles raisons les discussions avaient-elle été arrêtées ? Rheinmetall a vis-à-vis de ses deux partenaires industriels Nexter et KMW des exigences en contradiction avec les conditions qui nous ont permis de trouver un accord sur le SCAF. Par conséquent, le projet ne progresse pas pour le moment au rythme souhaité par tous. Pourtant il y a des solutions sur la table. Et si pas de FCAS, pas de MGCS. Et si pas de MGCS, pas de FCAS. Enfin, c'était ce qui était prévu au départ... Mais vu que les lignes rouges sont toutes tordues, et même coupées par endroits, on est plus sûrs de rien... Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit : En quoi consistait-elle ? Nous avons proposé à l'Allemagne d'utiliser nos Atlantique 2 rénovés, qui sont ce qu'on peut faire de mieux en termes de capteurs, de senseurs et de moyens électroniques permettant d'assurer une surveillance efficace. Nous avons légitimement pensé que cette proposition était intéressante et, qui plus est, s'inscrivait dans une démarche cohérente dans laquelle nous sommes déjà engagés avec les Allemands avec le C-130, dans le cadre de l'escadron franco-allemand de C-130 à Evreux. Nous avons récemment découvert que le Congrès américain s'apprêtait à donner une autorisation de FMS pour des avions de patrouille maritime P8, qui ne peuvent pas être, de notre point de vue, un gapfiller dans l'attente du MAWS. C'est donc de ce sujet qu'il nous faut maintenant nous entretenir avec nos partenaires allemands. Dès lors que c'est un projet de coopération, cela doit le rester parce que c'est un engagement fort qui a été pris il y a quatre ans. Nous allons rapidement clarifier ce sujet avec l'Allemagne. Et les allemands prendront des P8. Tout comme ils prendront des F-18 qui n'ont pour eux que l'avantage de ne pas être des F-35. F-35 qui ne peuvent pas être acquis "parce qu'il y a le FCAS" dixit AKK. il y a une heure, Claudio Lopez a dit : Mode pessimiste : on ne s'est pas mis d'accord avec le financement de ce contrat car L'Indonésie souhaite un financement à l'égyptienne et que cela a fait capoter le contrat car pas assez de recul pour savoir si ils seront de bon payeurs. Mais vu les velléités impérialiste de la Chine, je pense fortement pour la première option La Chine, à savoir le pays qui est en train d'aider les indonésiens à renflouer leur sous-marin coulé? Est-ce que ça dénote réellement de mauvaises relations? Je pense surtout qu'on a servi de lièvres pour que les coréens fassent des concessions sur le K-FX. Mais bon, sait-on jamais. En tout cas je préférerais qu'on vende en Europe. Mais même là, hors-Grèce, une nouvelle vente est compromise. Croatie plus de sous et les US qui poussent ultra-aggressivement, Suisse conditions qui changent au dernier moment pour inclure un volet "politique", Finlande volet "politique" introduit il y a quelques mois et désormais pleinement assumé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 14 mai 2021 Share Posté(e) le 14 mai 2021 il y a 1 minute, Patrick a dit : Et si pas de FCAS, pas de MGCS. Et si pas de MGCS, pas de FCAS. Enfin, c'était ce qui était prévu au départ... Mais vu que les lignes rouges sont toutes tordues, et même coupées par endroits, on est plus sûrs de rien... Les négociations, c'est comme la vinaigrette. Tu commences avec des trucs qui ne se mélangent pas pour aboutir malgré tout à quelque chose d'homogène. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 14 mai 2021 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 mai 2021 Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit : En Indonésie notamment ? (La ministre des Armées n'a pas souhaité répondre) J'ai eu l'occasion de le dire ici il y a qq temps c'est un dossier où l'optimisme est de rigueur (il y en a un autre) surtout qu'on avance le chiffre de plusieurs dizaines d'avions ... Je rappelle à l'aimable communauté que plusieurs dizaines commence à 20 ... histoire de calmer les ardeurs 6 2 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 mai 2021 Share Posté(e) le 14 mai 2021 il y a 9 minutes, DEFA550 a dit : Les négociations, c'est comme la vinaigrette. Tu commences avec des trucs qui ne se mélangent pas pour aboutir malgré tout à quelque chose d'homogène. Je crois que cette vinaigrette-là utilise de l'huile de vidange. Alors homogène, oui, mais mangeable? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 14 mai 2021 Share Posté(e) le 14 mai 2021 il y a 12 minutes, Patrick a dit : Est-ce que ça dénote réellement de mauvaises relations? C’est surtout une demonstration d’une capacite militaire a toute la region. il y a 13 minutes, Patrick a dit : sur le K-FX C’est un avion qui sera pas pret avant 2030, pas démontré avant... il faut une solution intermédiaire 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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