Ciders Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril il y a 1 minute, Clairon a dit : Bien sûr, t'es prêt à payer ton T-shirt 49 € au lieu de 9 € car il est produit à Saint-Trou-Fait-l'Oseille dans les Pyrénées Orientables selon une méthode écologico-responsable et un respect intersectionnel de la culture locale du coton ? Clairon Tu connais beaucoup de boîtes qui font des T-Shirts à ce prix-là ? Et qui sont encore ouvertes ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril il y a 8 minutes, Ciders a dit : Tu connais beaucoup de boîtes qui font des T-Shirts à ce prix-là ? Et qui sont encore ouvertes ? C'était l'ordre de grandeur .... On cherche toujours et pour tout le moins cher, pas s'étonner que les entreprises fassent de même Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril @Janmary : toujours concernant Alcatel, il me semble que deux choses ont changé depuis cette époque : - d'une part, on est tout de même moins "bisounours" par rapport aux affaires dites d'intelligence économique, et notamment que beaucoup de monde a au moins pris conscience qu'il fallait se méfier, même si les actes ne suivent pas toujours, et notamment face aux USA et à la Chine. - à l'époque, l'hubris "sans usine" fait quasiment consensus au sein du la grande série de décideurs au gouvernement, à Bercy, mais sutout et c'est plus grave, au Medef... C'est fini ça, bien tard hélas. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril (modifié) Il y a 22 heures, Boule75 a dit : En clair : entrisme US, traitrise en France. "Entrisme... "L'utilisation fréquente de ce terme sur ce forum est très intéressante pour mes "études ethnologiques". Le terme existe aussi en allemand, il semble même avoir son origine ici chez nos communistes, mais je ne le connaissais pas, personne chez nous ne le connaîtrait ou ne l'utiliserait. Je pense que cela a un rapport avec le trotskisme. C'est fascinant qu'il joue un rôle aussi important en France. Il doit s'agir d'un traumatisme national... est-il plutôt considéré là-bas comme une attaque contre la nation ou comme une attaque contre les valeurs républicaines de 1789 ? Modifié le 10 avril par Manuel77 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril (modifié) il y a une heure, Manuel77 a dit : C'est fascinant qu'il joue un rôle aussi important en France. Il doit s'agir d'un traumatisme national... est-il plutôt considéré là-bas comme une attaque contre la nation ou comme une attaque contre les valeurs républicaines de 1789 ? Il est utilisé à plusieurs niveau dans la société. Ca peut être de l'entrisme dans une entreprise, dans une administration, dans une association. En fait quand tu utilise ce terme c'est surtout pour faire remarquer qu'une personne n'est pas intégrée à une organisation pour ses compétences ni pour ses qualités propres mais pour son appartenance à un groupe désireux de gagner de l'influence dans cette organisation et de faire agir cette organisation en fonction de paramètre propre à ce groupe mais pas à l'organisation. L'entrisme américain en Europe qualifie donc la volonté américaine de positionner dans les hautes administrations européennes des gens pensant plus aux intérêts américains que Européens. Ce qui nous fascine nous c'est que ces agissements ne soient pas suspect aux yeux de tous les européens. Modifié le 10 avril par herciv 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril (modifié) Evidemment il faut intégrer que l'entrisme est le fait de plusieurs groupes, chacun ayant plus ou moins d'influences en fonction des époques. Il y a une dynamique propre dans l'influence des ces groupes. - Dans l'ancienne organisation de ma femme par exemple je pense pouvoir identifier deux groupes ayant une influence particulière avec certains des membres faisant parti des deux groupes. - Dans mon domaine tu as aussi des organisations professionnelles comme les BNI qui pourraient servir à propager des méthodes plus que des gens - A d'autres époques se fut les compagnons de la résistances ou les communistes, ou d'autre. Bref ces groupes existent, ces groupes ont une influence qui n'est pas toujours très importante mais il est bon d'en tenir compte pour comprendre que les compétences ne suffisent pas à toutes les organisations pour choisir ses profils à haute valeur. Des fois il faut appartenir à un réseau. Enfin les réseau eux-même peuvent subir l'entrisme d'autres réseaux et perdre leur âme de cette manière. Modifié le 10 avril par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril il y a une heure, Manuel77 a dit : "Entrisme... "L'utilisation fréquente de ce terme sur ce forum est très intéressante pour mes "études ethnologiques". Le terme existe aussi en allemand, il semble même avoir son origine ici chez nos communistes, mais je ne le connaissais pas, personne chez nous ne le connaîtrait ou ne l'utiliserait. Je pense que cela a un rapport avec le trotskisme. C'est fascinant qu'il joue un rôle aussi important en France. Il doit s'agir d'un traumatisme national... est-il plutôt considéré là-bas comme une attaque contre la nation ou comme une attaque contre les valeurs républicaines de 1789 ? Oui, rapport avec le trotskisme évidemment. Je ne sais pas si je l'utilise dans son acception originale ou même de manière pertinente, mais le terme est "parlant". "Entrer", c'est pénétrer. Mais "entrisme", c'est également prendre le pouvoir, influencer, obtenir des informations, semer la zizanie, entraver de l'intérieur au profit d'un tiers. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 10 avril Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 avril (modifié) il y a 57 minutes, herciv a dit : L'entrisme américain en Europe qualifie donc la volonté américaine de positionner dans les hautes administrations européennes des gens pensant plus aux intérêts américains que Européens. Les Britanniques, surtout, ont été considérés comme le vecteur de l'entrisme américain sur le continent. Jusqu'à ce qu'ils nous offrent le concept de sortisme. Modifié le 10 avril par Skw 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 16 avril Share Posté(e) le 16 avril Nouvelle commande de l’OTAN pour le pilier munitionnaire de KNDS France Nouveau succès « otanien » pour KNDS France (ex-Nexter), qui décroche un contrat majeur pour la production de munitions d’artillerie de 155 mm au profit de plusieurs armées de l’Alliance. https://www.forcesoperations.com/nouvelle-commande-de-lotan-pour-le-pilier-munitionnaire-de-knds-france/ "KNDS France livrera des coups complets, à savoir les obus, les charges modulaires nécessaires à leur propulsion, les fusées et les amorces. Le lot comprend notamment des obus hautement explosifs (HE) et à portée étendue (ER). " "L’annonce d’hier suit de peu l’attribution, à nouveau par la NSPA, d’un marché de 1,1 Md€ à KNDS France et Junghans Defence pour des obus et fusées compatibles avec les canons automoteurs CAESAR et PzH 2000. Un marché dont la partie relevant de KNDS est valorisée à 915 M€." 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elemorej Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril Coucou à tous! Dites quelqu'un aurait accès a cet article svp? https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/17/armement-comment-l-industrie-francaise-se-mobilise_6228261_3234.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 17 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 avril Armement : comment l’industrie française se mobilise Jean-Michel Bezat, Véronique Malécot 9–12 minutes Économie • Armée Par Jean-Michel Bezat et Véronique Malécot (infographie) Publié aujourd’hui à 05h42 Temps de Lecture 6 min. Article réservé aux abonnés Décryptage|Réveillée par le conflit en Ukraine, l’industrie de défense sort de sa torpeur partout sur le territoire. Portée par 4 000 entreprises et une dizaine de grands groupes, elle est désormais stimulée par les injonctions et les commandes de l’exécutif. Tour de France de la nouvelle économie française de la guerre. « Economie de guerre » ! L’expression avait disparu depuis le conflit de 1914-1918, quand la nation était mobilisée − y compris les femmes dans les usines − pour fournir les armées engagées dans un affrontement total avec l’Allemagne. Emmanuel Macron l’a remise au goût du jour en juin 2022, lors du salon de l’armement terrestre Eurosatory, près de quatre mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « Une économie, disait le chef de l’Etat, dans laquelle il faudra aller plus vite, réfléchir différemment sur les rythmes, les montées en charge, les marges », pour fabriquer les équipements indispensables à la France et à ses alliés. Deux ans après l’injonction présidentielle, on ne peut pas strictement parler d’« économie de guerre », qui se traduit par une mobilisation générale de l’appareil productif, des réquisitions de main-d’œuvre et une réallocation substantielle du budget national au profit des forces armées. A cette aune, seuls la Russie et l’Ukraine, depuis 2022, et Israël, après l’attaque terroriste du 7 octobre 2023, sont entrés en économie de guerre, analyse Sylvain Bersinger, économiste en chef du cabinet Asterès, dans une note publiée fin mars. Reconquérir une souveraineté perdue « Nous sommes partis pour nous installer durablement dans un changement géopolitique, où les industries de défense vont avoir un rôle croissant. Il faut aller vite, fort, massifier », a souligné M. Macron, le 11 avril, en posant la première pierre d’une extension de l’usine Eurenco de Bergerac (Dordogne). Tout un symbole que la nouvelle ligne du groupe public, qui permet de relocaliser la production de poudres pour l’artillerie partie en Suède, en Allemagne et en Italie. Le cas d’Eurenco, leader européen des poudres et explosifs − matières en situation de pénurie −, illustre, selon M. Macron, la capacité d’une entreprise à travailler en mode économie de guerre et à reconquérir une souveraineté perdue. Le site commencera à produire en 2025, moins de deux ans après l’annonce de la relocalisation. « Un exploit », selon son patron, Thierry Francou, rappelant qu’il faut d’ordinaire quatre à cinq ans. De deux cents salariés en 2022, la société passera à 450 en 2025 et prévoit un investissement total de 500 millions d’euros, dont la moitié dans l’Hexagone. A l’Elysée, on indique que l’Etat soutient une vingtaine de projets de relocalisation. Le même jour, à Bergerac, le PDG d’Aresia (ex-Rafaut), partenaire d’Eurenco, se félicitait de la commande de centaines de corps de bombes de 250 kilos destinés à l’exportation. La société a financé une nouvelle chaîne de production, mais elle a reçu le soutien du ministère des armées pour accélérer la qualification de ces corps de bombes, selon son PDG, Bruno Berthet. On s’explique mal, dans ce contexte, les ratés des Forges de Tarbes (groupe Europlasma), qui peine à investir pour produire des corps d’obus de 155 millimètres tirés par les canons Caesar de KNDS Nexter Systems. Une réactivité saluée Le groupe franco-allemand, cité en exemple par le gouvernement, a donné la priorité à ce canon autotracté livré à l’Ukraine, les véhicules blindés sur roues Jaguar, Griffon et Serval étant moins prioritaires. Son délai de production a été ramené de trente à quinze mois et la cadence mensuelle portée de deux-quatre à six, avec la capacité de passer à huit. Après une quarantaine de pièces, plus de soixante-dix doivent encore être fournies aux Ukrainiens. De surcroît, la production annuelle de soixante mille obus de KNDS doit augmenter de 50 % en 2024 et doubler en 2025. En faisant un tour de France de la BITD, M. Lecornu ne s’est pas arrêté devant cette seule « vitrine ». Delair, fabricant de drones et de munitions téléopérées (MTO), est aussi « une vitrine de l’économie de guerre, capable de tenir des délais avec des prix raisonnables », se félicitait-il, fin février, en visitant l’entreprise toulousaine. Elle n’a pas eu de problèmes pour livrer à la France cent « drones kamikazes » et cent cinquante drones de reconnaissance. « Nous disposons de stocks importants par modèle », expliquait son PDG, Bastien Mancini, qui va fournir deux mille drones à la France et à l’Ukraine en 2024-2025. Une réactivité également saluée chez Exail Technologies (ex-Groupe Gorgé), fabricant de centrales inertielles et de drones contre les mines sous-marines : mille commandes par un industriel d’Europe de l’Ouest pour les premières ; un intérêt croissant des marines nationales depuis le second semestre 2023 pour les seconds. Le marché est promis à un fort développement. Le groupe vient de s’associer à Geomines (et à Cefal) pour accroître son offre de déminage dans le monde. Notamment en Ukraine, dont 40 % du territoire serait miné. De son côté, Thales ne prend plus que six mois (contre dix-huit) pour un radar GM200, lui aussi livré à l’Ukraine. Safran estime que sa capacité de production des bombes AASM n’est pas saturée et se dit même prêt à muscler son outil de production. « Mais quelles sont les commandes ? Nous n’allons pas investir comme ça », prévenait son directeur général, Olivier Andriès, mi-février. Elles sont tombées début avril, avec un contrat de la direction générale de l’armement pour cinq cents AASM. Prendre des risques M. Lecornu juge que l’Etat a « donné de la visibilité » aux groupes maîtres d’œuvre des programmes de défense, sans que la France revienne sur la fabrication d’armes et de munitions de petit calibre. L’industrie française reste concentrée sur les matériels lourds et la haute technologie, qui bénéficient de plus de 30 milliards d’euros de commandes, dont 20 milliards passés en 2023 et censés ruisseler sur les quatre mille sociétés de la BITD : 5 milliards pour Airbus Defence and Space et autant pour sa branche hélicoptères, 1 milliard pour les véhicules blindés Arquus, 1,5 milliard pour les chantiers navals et 4 milliards pour Naval Group, 5 milliards pour Dassault, 3 milliards pour le missilier MBDA, 1,5 milliard pour KNDS Nexter Systems, 2 milliards pour Safran et 6 milliards pour Thales. Un bond en avant, comparé aux 9,5 milliards annuels sous François Hollande et aux 15 milliards du premier quinquennat de M. Macron. Mais les industriels doivent aussi prendre des risques pour investir sans attendre toujours des commandes, sortir de cette « forme d’engourdissement satisfait » d’avant l’invasion de l’Ukraine dénoncée par M. Macron, en janvier, lors de ses vœux aux armées. Un retard à l’allumage que son ministre des armées avait reproché à MBDA. Le groupe européen (BAE Systems, Airbus, Leonardo) s’était mobilisé sur les missiles Mistral (courte portée). Pas assez, selon lui, sur les Aster (longue portée). Cette pépite technologique (1 million d’euros pièce) a été développée au moment où l’Europe touchait les « dividendes de la paix » et où « le temps ne comptait pas », justifie le PDG de MBDA, Eric Béranger. Il y a désormais urgence, et le gouvernement l’a pressé d’accélérer la fabrication de ces missiles tirés en Ukraine et en mer Rouge contre les rebelles yéménites houthistes. Sur cinq ans, MBDA va investir 2,4 milliards, dont 1 milliard en France. Il a constitué un stock d’acier de 80 tonnes, quinze fois sa consommation annuelle normale, et certains sites fonctionnent en trois-huit. Composants stratégiques D’autres entreprises peinent à passer à la vitesse supérieure. Il y a bien « une économie de guerre à deux vitesses », a admis le ministre des armées. Ceux qui avancent à pas lents ne traînent pas forcément des pieds. Le retour de la guerre sur le sol européen n’a pas fait disparaître les difficultés d’embauche des PME dans des métiers en tension, ni les problèmes d’accès aux matières premières ou d’achat de composants stratégiques. Il n’a pas complètement levé les réticences des banques à soutenir des activités militaires encore décriées. L’économie de guerre, c’est aussi se rapprocher du champ de bataille, une exigence mieux comprise des industriels allemands et britanniques depuis la guerre en Ukraine. Delair, une société travaillant à l’origine pour le civil, cherche un partenaire en Ukraine pour y produire des drones à usage militaire. Le franco-allemand KNDS va créer une filiale dont la mission sera d’abord de former les Ukrainiens et de produire plus vite des pièces de rechange pour ses matériels. La guerre a apporté un enseignement aux industriels : le respect des délais, devenu un élément décisif pour les clients. « Nous avons perdu des contrats avec des pays de l’Europe de l’Est pour qui la rapidité des livraisons l’emportait sur le prix », a regretté M. Lecornu. Sans doute une allusion à la Pologne, qui a signé en 2022 un mégacontrat avec la Corée du Sud, notamment pour la fourniture de chars et de canons de gros calibre. Plusieurs dizaines de milliards qui ne sont pas allés aux industriels européens. 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 19 avril Share Posté(e) le 19 avril 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 24 avril Share Posté(e) le 24 avril Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 28 avril Share Posté(e) le 28 avril Autre pépite ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) le 2 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 mai Interview très intéressante d'Emmanuel Chiva, le DGA, dans le figaro de ce jour : https://www.lefigaro.fr/international/emmanuel-chiva-l-argent-europeen-devrait-financer-l-industrie-europeenne-20240501 Quelques extraits : Beaucoup d'entreprises ne peuvent pas accélérer puis ralentir comme vous le dites…: C'est pour cela que nous demandons d'abord aux industriels de premier rang de connaître en profondeur leur supply chain. La direction de l'industrie de défense réalise une cartographie de l'ensemble des sous-traitants et des goulets d'étranglement. Où sont les goulets d'étranglement ? Il y en a dans tous les secteurs. Il peut s'agir de métiers, comme fondeurs. De matières premières. Ou de savoir-faire. Nous en avions identifié 200, aujourd'hui il en reste environ une cinquantaine à résoudre. Nous étudions 20 dossiers de relocalisation pour 200 millions d'euros et près de 250 emplois. Neuf projets ont déjà été validés. À quelle échéance considérez-vous que notre industrie de Défense sera au niveau requis de l'économie de guerre et combien temps l'effort devra-t-il durer ? Les transformations impulsées par l'État seront pérennes. Elles sont nécessaires pour constituer une véritable base industrielle, technologique, de défense européenne. Toutes les crises, du terrorisme à l'Ukraine en passant par le Proche-Orient, s'inscrivent dans la durée et quelle que soit leur issue, nous aurons besoin d'une industrie de défense forte et réactive, pour nous-même et pour les clients à l'export. Mais n'avez-vous pas fixé d'échéance ? Pour la production des missiles Aster, nous avons avancé de plusieurs années le calendrier pour rapprocher la livraison de la commande. Dans les 2 ans, nous attendons des résultats extrêmement concrets sur le développement de capacités de défense sol-air et mer-air. La France et l'Italie ont annoncé cette semaine l'installation de nouvelles capacités de production de montage de missiles Aster. Cette mission est menée par la nouvelle direction de l'industrie de la défense ? Il s'agit d'une de ses missions. L'ancien service des affaires industrielles et de l'intelligence économique n'était plus suffisant compte tenu des enjeux. La nouvelle direction va s'occuper de l'orientation stratégique, des filières actuelles à consolider, comme les drones, et de celles en devenir, comme le quantique. Elle va s'occuper de l'efficience industrielle. Des équipes seront chargées d'étudier le financement des entreprises de défense mais aussi leurs reprises éventuelles. Il faut éviter tout risque de prédation étrangère par des compétiteurs. Cette cellule sera adossée à un nouveau service d'intelligence économique. Nous sommes en état de compétition permanente, y compris avec nos alliés. La France ne doit pas se priver d'avoir recours à ce type d'outil que tout le monde utilise. Nous travaillons avec les entreprises et les services (de renseignement) pour pouvoir présenter les offres à l'export qui tiennent compte du contexte et exploiter le renseignement disponible en source ouverte. Cette culture de l'intelligence économique doit être activée. Comment soutenir une industrie de défense européenne ? Nous sommes dans un modèle capitalistique où les entreprises doivent être rentables en s'appuyant sur l'exportation. Nous essayons aussi de promouvoir des modèles en coopération avec nos partenaires européens. Lundi, une lettre d'intention a été signée avec l'Italie pour constituer un écosystème industriel de l'armement terrestre. Il s'agit de constituer des entreprises compétitives à l'échelle européenne, et aussi peut-être d'ouvrir la voie à l'entrée de l'Italie dans le programme MGCS (char franco-allemand, NDLR), puis qu'elle en exprime le souhait. Les industries de l'armement au sein de l'Union européenne peuvent être extrêmement compétitives par rapport à nos compétiteurs non européens. Si nous nous mettons ensemble, nous pourrons constituer cette base industrielle de défense européenne sans sacrifier nos joyaux nationaux. Le modèle du missilier MBDA est un beau modèle parce qu'il ne sacrifie pas la souveraineté des États. Par exemple, pour aller plus loin, on devrait pouvoir faire un MBDA du terrestre. SAMP-T NG : Il faut d'abord accélérer le développement d'un certain nombre de matériels qui deviendront naturellement compétitifs. Je pense par exemple au système de défense antiaérien SAMPT-NG dont l'accélération est souhaitée par le ministre des Armées. Le successeur du Mamba représentera une rupture technologique vis-à-vis du Patriot américain. Ce sera l'un des seuls systèmes au monde capable d'arrêter un missile hypervéloce. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai il y a 36 minutes, CANDIDE a dit : Les industries de l'armement au sein de l'Union européenne peuvent être extrêmement compétitives par rapport à nos compétiteurs non européens. Si nous nous mettons ensemble, nous pourrons constituer cette base industrielle de défense européenne sans sacrifier nos joyaux nationaux. Le modèle du missilier MBDA est un beau modèle parce qu'il ne sacrifie pas la souveraineté des États. Par exemple, pour aller plus loin, on devrait pouvoir faire un MBDA du terrestre. Si c’est effectivement le model alors c’est acceptable. on fait plusieurs fois le meme produits ? Mica/camm/iris-t Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai (modifié) il y a une heure, wagdoox a dit : Si c’est effectivement le model alors c’est acceptable. on fait plusieurs fois le meme produits ? Mica/camm/iris-t Il faut espérer prendre le meilleur du modèle MBDA, en évitant les duplications d'efforts et de produits. Modifié le 2 mai par CANDIDE Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai il y a 19 minutes, CANDIDE a dit : Il faut espérer prendre le meilleur du modèle MBDA, en évitant les duplications d'efforts et de produits. Si tu refuses la duplication ca fini par une perte de souveraineté. en revanche tu peux avoir des systemes tres proches mais offrant une complémentarité opérationnelle. exemple, je suis l’Island et en guerre contre le RU, je sais comment defaire le camm mais le mica reste une énigme pour moi. c’est des questions ultra complexes. les fremm fr et it n’ont que 15% de communalité mais c’est mis en avant comme un succes, va comprendre … 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai https://aresdifesa.it/cooperazione-italo-francese-nel-settore-difesa/ " Coopération italo-française dans le secteur de la défense 30 avril 2024 La rencontre entre le ministre de la Défense Guido Crosetto et son homologue français Sébastien Lecornu s'est tenue à Calvi en Corse. Au centre des négociations se trouve la collaboration entre les deux pays et la signature d'une lettre d'intention relative à la création du pôle industriel terrestre européen. Selon le ministre Crosetto, l'Italie et la France doivent renforcer leur coopération car l'avenir politique, militaire et industriel de l'Europe commence par les grandes nations qui ont fondé l'Europe. Les meilleures entreprises italiennes et françaises du secteur devront se réunir au sein du pôle industriel européen du secteur foncier. Pour les deux ministres, il est essentiel de rassembler toutes les meilleures technologies européennes et de créer des pôles de plus en plus solides, car des investissements importants seront nécessaires pour suivre l'évolution technologique et la comparaison avec les puissances émergentes comme la Chine. Les deux ministres ont souligné que le pôle industriel terrestre européen aura pour objectif de renforcer la coopération industrielle et les capacités de défense de l'Europe à travers le développement conjoint de nouvelles plateformes terrestres. Étaient également présents à la réunion le secrétaire général de la Défense et directeur national de l'armement (SEGREDIFESA), le général C.A. Luciano Portolano et Emmanuel Chiva, délégué général de l'armement de la Direction Générale de l'Armement (DGA). L'alliance stratégique permettra la mise en œuvre de programmes de collaboration entre les nations européennes à travers le renforcement des bases industrielles et le développement de la future génération de plates-formes, dont le MGCS (Main Ground Combat System), une initiative franco-allemande qui a enregistré ces derniers jours un succès accord entre la France et l'Allemagne qui concernait la répartition du travail, tout en laissant encore certains aspects en suspens dont celui (fondamental) relatif au choix de l'armement principal qui pourrait être le canon français de 140 mm ou le canon allemand de 130 mm. Le programme intégrera de nouvelles technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle, garantissant une base industrielle et technologique européenne de défense autonome et consolidée. Le programme MGCS implique également l'Italie qui, avec le nouveau véhicule, veut remplacer les AMV Ariete C2 actuellement en cours de modernisation et qui seront bientôt intégrés par le Leopard 2A8, objet d'un accord entre KNDS et Leonardo. Dans le cadre de l'accord, un accord a été discuté et conclu pour ouvrir une deuxième ligne de production de missiles Aster en Italie, après celle française par MBDA à Selles-Saint-Denis, pour faire face aux commandes italiennes qui concernent les trois Forces armées. pour l'Aster 30 NG et le prochain Block 1 NT pour la défense anti-missile, ainsi que la mise à jour des Aster 15 et 30 existants, au-delà des besoins français et export. Source : Ministère italien de la Défense" 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai Il y a 3 heures, gianks a dit : https://aresdifesa.it/cooperazione-italo-francese-nel-settore-difesa/ " Coopération italo-française dans le secteur de la défense Je retiens que cela ne concerne que ( mais c'est déjà pas mal ): MGCS et ASTERs ( pas le naval ... dommage, pas l'aviation ... et encore moins les hélicos ce qui est normal ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai Il y a 17 heures, wagdoox a dit : on fait plusieurs fois le meme produits ? Mica/camm/iris-t Rien à voir en termes de performances entre ces trois missiles ne serait-ce que du point de vue de la portée d'engagement. En revanche force est de constater que les autres ont dérivé plut tôt des versions plus grandes tirables du sol, puis encore plus grande à nouveau, pour proposer in fine une famille d'engins avec une communalité assez forte afin de rationnaliser l'industrialisation. C'est ce que nous aurions dû faire également pour le MICA. À la place on fait la version NG qui fera entrer ce missile dans un nouveau monde, et aura l'avantage d'être rétro compatible sur tous les systèmes existants, aussi bien air-air que surface-air. Mais on a aussi servi la soupe à un programme Européen utilisant NOS technologies, mais qui à la fin ne nous rapporte pas grand-chose, et ça a donné le Meteor. Tout ça pour finir par en acheter 160. Alors qu'un MICA avec un stato et un autodirecteur plus grand aurait fait aussi bien. Il y a 16 heures, CANDIDE a dit : Il faut espérer prendre le meilleur du modèle MBDA, en évitant les duplications d'efforts et de produits. La France n'est pas coupable de cette situation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai il y a 7 minutes, Patrick a dit : Rien à voir en termes de performances entre ces trois missiles ne serait-ce que du point de vue de la portée d'engagement. Ah bon ? MICA et CAMM environ 20 à 25 km en AA MICA NG, CAMM ER, IRIS SLM environ 40 km CAMM MR IRIS SLX environ 80 à 100 km .... Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai Il y a 4 heures, Clairon a dit : Ah bon ? MICA et CAMM environ 20 à 25 km en AA MICA NG, CAMM ER, IRIS SLM environ 40 km CAMM MR IRIS SLX environ 80 à 100 km .... Clairon L'IRIS-T SL n'est plus du tout le même missile que l'IRIS-T, le SLX encore moins. Idem CAMM et CAMM-ER. Ils sont beaucoup plus gros que leurs parents. Le MICA et le MICA NG c'est la même aérodynamique. La même taille. Le même poids. Le même centrage, pour être interopérable sans modification ni campagne d'intégration. Si MBDA France décidait de rajouter même un simple booster au MICA actuel pour doper ses performances en vitesse ascensionnelle et en portée, ce ne serait plus non plus le même missile, même s'il gardait le même nom. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb02 Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai MBDA s'inscrit plus dans une démarche d'européanisation des missiles et de l'industrie de l'armement. Si une souveraineté nationale était recherchée on ne parlerait pas de MBDA France ou d'initiative One MBDA. On serait plus dans l'optique Aerospatiale Matra Missiles mais être de "petite taille" comme appartenant à un pays n'est plus souhaitable. C'est comme ce qui a était fait pour Nexter. Un constructeur comme Rafael Advanced Défense Systems pour Israël au niveau Français n'est plus souhaitable. C'est ce que l'on retrouve pour les autres industriels et programmes d'armements ou les forces armées. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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