C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 18 décembre 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 décembre 2024 (modifié) Il y a 4 heures, Patrick a dit : Il y a 5 heures, Titus K a dit : Le Scaf fait l'objet d'un lobbying intense d'une entreprise qui veut tout faire, alors que, selon l'adage, « seul plus on va plus vite, en groupe on va plus loin », même si la coopération demande des concessions. Il y aura un successeur au Rafale, le projet qui se déroule en coopération fera l'objet d'une information au Parlement l'an prochain, un rendez-vous entre la France, l'Espagne et l'Allemagne doit être pris avant la fin de l'année pour le lancement de la phase 2, lequel est subordonné aux échéances électorales allemandes. La dissuasion n'est pas en risque, nous ne cèderons rien sur le sujet ; le nouvel avion sera capable de porter le missile nucléaire, il n'y a pas de question sur le sujet. Soit nos partenaires le comprennent, soit nous ferons autrement, nous avons des plans alternatifs. En tout état de cause, l'absence de restriction à l'export est une condition sine qua non que nous posons pour aller plus loin sur le projet. Hum, ça change pas mal de choses ouais. Bon ça semble mal barré cette affaire si même eux s'y mettent. La vision d'horreur de l'Eurofighter ne leur a pas suffi? Ils veulent "rejoindre" le GCAP? Acheter des F-35? Ils se sentiraient moins "seuls" en même temps en étant si bien entourés... Hahaha quand on parle du loup ... https://www.idaero-plus.com/articles/interview-d-eric-trappier-sur-le-theme-de-la-souverainete/ Extrait : Pouvez-vous préciser les apports de la dissuasion pour votre industrie ? La mission de dissuasion aéroportée étant particulièrement exigeante, elle a obligé les forces aériennes et les industriels à développer de nouvelles compétences et de nouvelles technologies. À titre d’exemple, les FAS ont été les premières à utiliser le ravitaillement en vol, qui est aujourd’hui commun à toutes nos opérations. Elles ont aussi acquis des aptitudes spécifiques en planification et en conduite des opérations aériennes, qui ont été utiles dans des environnements conventionnels denses et hostiles, comme en Libye ou en Syrie. L’autonomie d’emploi requise pour la mission de dissuasion a, de même, conduit au développement des systèmes de contre-mesures électroniques, des moyens de navigation de bord et de pénétration en suivi de terrain automatique, qui ont pu être ensuite déclinés sur d’autres avions. La souveraineté « à la française » exclut-elle la coopération en matière de programmes militaires ? Non. D’ailleurs, Dassault Aviation a réalisé plusieurs avions en coopération : ATL, Alpha Jet, Jaguar, nEUROn. Ces expériences montrent que la coopération est possible à condition de respecter certains principes. D’abord, les spécifications technico-opérationnelles communes, arrêtées entre les partenaires d’un programme en coopération, ne doivent pas faire d’impasse sur les missions militaires considérées comme essentielles à leur souveraineté par les différentes parties prenantes. Par exemple, lors des discussions sur le projet d’avion européen, dans les années 80, il est vite apparu que nos partenaires potentiels ne souhaitaient pas que l’avion soit capable d’opérer depuis un porte-avions. Plus généralement, la polyvalence leur semblait superflue ou inaccessible, et leur besoin se situait uniquement au niveau d’un appareil spécialisé dans les missions de supériorité aérienne. L’air-mer et l’air-sol n’entraient pas dans leurs priorités pour ce programme. Sans même parler du nucléaire. Dès lors, la coopération n’était plus possible, et la France n’avait d’autre solution que de faire seule son avion, le Rafale. Avec le recul, nous constatons que ce choix était le bon, tant au point de vue budgétaire qu’au point de vue performances. Enfin, Dassault Aviation milite depuis les débuts du programme nEUROn, il y a 20 ans, pour que les coopérations adoptent certaines règles d’efficacité : associer les meilleurs talents sous la direction d’une unique maîtrise d’œuvre, avec un partage clair des tâches en fonction des compétences démontrées par chacun des partenaires, et non pas en fonction du « juste retour » territorial. La pertinence de ces règles a été démontrée par le total respect des performances et des budgets du nEUROn. Un programme qui s’écarte de ce modèle débouche souvent sur un matériel cher et sous-optimisé qui grèvera le budget de la défense et in fine, n’accomplira pas les missions attendues. La souveraineté est aussi une question d’efficacité. Aujourd’hui, nous travaillons avec les industriels allemands et espagnols dans le cadre du Système de combat aérien futur (SCAF). Nous avons négocié fermement pour préserver les savoir-faire de Dassault Aviation et obtenir la maîtrise d’œuvre du NGF, pièce centrale du SCAF. Pour que ce programme réussisse, il faut que les règles et principes que je viens d’évoquer soient respectés. Le NGF doit avoir la capacité Marine et la capacité dissuasion nucléaire. Nous sommes mobilisés pour définir un démonstrateur qui devrait voler vers 2029. Ce démonstrateur suppose de nouvelles étapes contractuelles pour lesquelles le partage des tâches reste encore à négocier, en particulier sur les aspects de la fabrication. En attendant, et jusqu’au-delà de 2060, le Rafale restera le cheval de bataille de l’armée de l’Air et de la Marine. Nous le faisons évoluer régulièrement, notamment en développant un drone de combat prévu avec le standard F5. En termes de puissance aérienne, le Rafale demeure l’ultima ratio de la souveraineté française. Modifié le 18 décembre 2024 par Titus K 2 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 18 décembre 2024 Share Posté(e) le 18 décembre 2024 il y a 28 minutes, Titus K a dit : Hahaha quand on parle du loup ... https://www.idaero-plus.com/articles/interview-d-eric-trappier-sur-le-theme-de-la-souverainete/ Extrait : Pouvez-vous préciser les apports de la dissuasion pour votre industrie ? La mission de dissuasion aéroportée étant particulièrement exigeante, elle a obligé les forces aériennes et les industriels à développer de nouvelles compétences et de nouvelles technologies. À titre d’exemple, les FAS ont été les premières à utiliser le ravitaillement en vol, qui est aujourd’hui commun à toutes nos opérations. Elles ont aussi acquis des aptitudes spécifiques en planification et en conduite des opérations aériennes, qui ont été utiles dans des environnements conventionnels denses et hostiles, comme en Libye ou en Syrie. L’autonomie d’emploi requise pour la mission de dissuasion a, de même, conduit au développement des systèmes de contre-mesures électroniques, des moyens de navigation de bord et de pénétration en suivi de terrain automatique, qui ont pu être ensuite déclinés sur d’autres avions. La souveraineté « à la française » exclut-elle la coopération en matière de programmes militaires ? Non. D’ailleurs, Dassault Aviation a réalisé plusieurs avions en coopération : ATL, Alpha Jet, Jaguar, nEUROn. Ces expériences montrent que la coopération est possible à condition de respecter certains principes. D’abord, les spécifications technico-opérationnelles communes, arrêtées entre les partenaires d’un programme en coopération, ne doivent pas faire d’impasse sur les missions militaires considérées comme essentielles à leur souveraineté par les différentes parties prenantes. Par exemple, lors des discussions sur le projet d’avion européen, dans les années 80, il est vite apparu que nos partenaires potentiels ne souhaitaient pas que l’avion soit capable d’opérer depuis un porte-avions. Plus généralement, la polyvalence leur semblait superflue ou inaccessible, et leur besoin se situait uniquement au niveau d’un appareil spécialisé dans les missions de supériorité aérienne. L’air-mer et l’air-sol n’entraient pas dans leurs priorités pour ce programme. Sans même parler du nucléaire. Dès lors, la coopération n’était plus possible, et la France n’avait d’autre solution que de faire seule son avion, le Rafale. Avec le recul, nous constatons que ce choix était le bon, tant au point de vue budgétaire qu’au point de vue performances. Enfin, Dassault Aviation milite depuis les débuts du programme nEUROn, il y a 20 ans, pour que les coopérations adoptent certaines règles d’efficacité : associer les meilleurs talents sous la direction d’une unique maîtrise d’œuvre, avec un partage clair des tâches en fonction des compétences démontrées par chacun des partenaires, et non pas en fonction du « juste retour » territorial. La pertinence de ces règles a été démontrée par le total respect des performances et des budgets du nEUROn. Un programme qui s’écarte de ce modèle débouche souvent sur un matériel cher et sous-optimisé qui grèvera le budget de la défense et in fine, n’accomplira pas les missions attendues. La souveraineté est aussi une question d’efficacité. Aujourd’hui, nous travaillons avec les industriels allemands et espagnols dans le cadre du Système de combat aérien futur (SCAF). Nous avons négocié fermement pour préserver les savoir-faire de Dassault Aviation et obtenir la maîtrise d’œuvre du NGF, pièce centrale du SCAF. Pour que ce programme réussisse, il faut que les règles et principes que je viens d’évoquer soient respectés. Le NGF doit avoir la capacité Marine et la capacité dissuasion nucléaire. Nous sommes mobilisés pour définir un démonstrateur qui devrait voler vers 2029. Ce démonstrateur suppose de nouvelles étapes contractuelles pour lesquelles le partage des tâches reste encore à négocier, en particulier sur les aspects de la fabrication. En attendant, et jusqu’au-delà de 2060, le Rafale restera le cheval de bataille de l’armée de l’Air et de la Marine. Nous le faisons évoluer régulièrement, notamment en développant un drone de combat prévu avec le standard F5. En termes de puissance aérienne, le Rafale demeure l’ultima ratio de la souveraineté française. Nooon! Monsieur Trappier! Arrêtez de faire du lobbying! Vous savez pas coopérer! Noooooon! 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 18 décembre 2024 Share Posté(e) le 18 décembre 2024 Pense à ton coeur Patrick 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 18 décembre 2024 Share Posté(e) le 18 décembre 2024 J'ai l'impression qu'il y a une querelle entre DA et la dga.... Ça explique le choix d'airbus sur le remplacement des Atlantic ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 18 décembre 2024 Share Posté(e) le 18 décembre 2024 (modifié) Il y a 6 heures, Titus K a dit : Le Scaf fait l'objet d'un lobbying intense d'une entreprise qui veut tout faire, alors que, selon l'adage, « seul plus on va plus vite, en groupe on va plus loin », même si la coopération demande des concessions. bah c'est pas le but du best athlète? que ceux qui savent puissent avancer plus vite au lieu de tâtonner en rond ? le NGF la MOA est française, les allemands et espagnols ont testés avec les anglais le tornado et lef2000, ils auraient pu choisir de continuer à balancer des milliards dans un truc invendable (autre que politiquement) et obsolète dont ils veulent tous se débarrasser comme actuellement pour acheter du F35, et donc se sont tournés vers les gens qui savent faire des avions souverains, les mettre à jour sur le long terme, et les vendre. sinon ya d'autres possibilités; Le Kaan , leurs amis turques leurs feraient de la place et le GCAP Iranien, les photos sont top, ils pourront faire plein de powerpoint avec cette qualité! le F313 Modifié le 18 décembre 2024 par MatOpex38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 18 décembre 2024 Share Posté(e) le 18 décembre 2024 il y a 5 minutes, mgtstrategy a dit : J'ai l'impression qu'il y a une querelle entre DA et la dga.... Ça explique le choix d'airbus sur le remplacement des Atlantic ? J'ai l'impression du contraire. Le constat de l'echec de faire accepter les missions nuke, l'emarquement et l'export. Les mots sont les mêmes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 18 décembre 2024 Share Posté(e) le 18 décembre 2024 en tt cas, rien n'avance.... ..... ... de ce qu'on sait Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 18 décembre 2024 Share Posté(e) le 18 décembre 2024 Je note tout de meme que de plus en plus de personnes qui ne le devrait pas parle de plan B ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 18 décembre 2024 Share Posté(e) le 18 décembre 2024 il y a 2 minutes, Asgard a dit : Je note tout de meme que de plus en plus de personnes qui ne le devrait pas parle de plan B ... Effectivement, avant c'etait Trappier tout seul comme un grand. Maintenant c'est Lecornu, c'est le DGA, sans filtres et sans pudeur. Préparation médiatique pour présenter l'inévitable au public. Maintenant ce n'est plus qu'une question de timing: 2027 ou avant... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 18 décembre 2024 Share Posté(e) le 18 décembre 2024 1 hour ago, Chimera said: Préparation médiatique pour présenter l'inévitable au public. Maintenant ce n'est plus qu'une question de timing: 2027 ou avant... je sais pas si le public en a qq chose à faire. Plutot la diplomatie, les partenaires eco, la BITD etc... De toutes facons, vu l'instabilité aussi outre rhin, ya rien a en tirer. On est en 2024, et Trappier doit encore rappeler le domaine nuc, air mer et export. Dinguissime. Comment peux tu envisager une cooperation des lors que ces bases la ne sont toujours pas actés? Alors qu'il s'agit de principes ELEMENTAIRES. Si c'est pas fait pour nous faire c¨¨¨¨et exiger des contre parties, alors c'est quoi ces diktat? Je trouve ça fou qu'on s'enferre ainsi dans le jeu allemand. Apres toutes les couleuvres avalées depuis 5-6 ans. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 (modifié) C'est pas du tout anodin de dire qu'un Plan B existe. D'ailleurs peut-etre meme que Dassault utilise des fonds destinés au SCAF pour travailler sur ce dit Plan B, selon les commentaires plus haut. Sommes nous vraiment pressés par le temps? Les Suédois n'ont pas peur d'attendre plusieurs années avant de faire leur choix (le Gripen E sera en service jusqu'en 2060) Notre Glorieux Rafale™ fonctionne bien et le potentiel d'évolution est là. Les Etats-Unis ne savent meme pas trop ou aller avec leurs propres programmes. Est-ce vraiment sage de concevoir tout un écosysteme drone/chasseur/cloud d'un coup? Il me semble plus cohérent de d'abord mettre en service le couple Rafale/Wingman(Neuron) et d'en tirer un retour d'expérience opérationnel (pas juste un prototype). Modifié le 19 décembre 2024 par OysterCultist Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 (modifié) Eric Trappier a raison de rappeler qu'un programme réussi n'est possible qu'en adoptant le principe du "Best Athlete", et pas celui du "Best Bidder" si cher aux Allemands . . . En effet, dans le cas du "Best Bidder", la part du budget inévitablement consacrée à la montée en compétences ne sera plus disponible pour le développement de la solution, résultant un produit moins bon et/ou un programme plus cher. Un pays attaché à sa souveraineté se doit de maximiser le ratio performances/coûts d'un programme pour assurer sa défense, mais pour ceux dont le réflexe est encore de dépendre de l'Oncle Sam, tout ce qu'ils voient dans un programme en coopération, c'est du budget pour leur BITD, le résultat passe après, voire importe peu . . . Bref, on est pas près d'avoir le cul sorti des ronces ! Le 19/12/2024 à 02:29, OysterCultist a dit : Les États-Unis ne savent même pas trop ou aller avec leurs propres programmes. Je pense que leur plus gros problème n'est pas de savoir où doivent aller leurs programmes, mais plutôt comment les gérer efficacement . . . leurs organes contrôle étant noyautés par les industriels, quand ils ne sont pas intrinsèquement dénués de pouvoir . . . Modifié le 8 janvier par Obelix38 . . . n'est pas de savoir OÙ doivent aller . . . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 Il y a 8 heures, OysterCultist a dit : Les Etats-Unis ne savent meme pas trop ou aller avec leurs propres programmes. Le problème au US est de définir qui dit quoi sur l'avenir de chaque programme mais le point majeur de leur difficulté c'est que chaque responsable de programme veut laisser sa marque ... qui ne peut se voir que dans les specS. Et donc ces specs sont revues chaque fois qu'un nouveau directeur est nommé. D'où une instabilité des roadmaps, d'où des moutons à 5 roues comme dirait ma femme. Pour moi la base des programmes qui ne marche pas aux US est là. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 (modifié) Citation Bruno Fichefeux, directeur du programme SCAF (Système de combat aérien du futur) au sein d’Airbus Defence and Space, accorde une interview à Challenges 01/12/23. Les industriels, Airbus Defence and Space, Dassault Aviation et Indra, montent en puissance sur la phase 1B du projet (travaux préliminaires sur de futurs démonstrateurs). « Tous les jalons sont pour l’instant atteints en temps et en heure », indique Bruno Fichefeux, « chez Airbus, nos effectifs consacrés au programme sont passés de 200 à 800 personnes depuis le début de l’année 2023. En tout, ce sont environ 2 000 ingénieurs qui travaillent désormais sur le programme en Europe ». Un plateau de travail commun est opérationnel depuis mars 2023 au sein du siège de Dassault Aviation à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Ces travaux doivent permettre d’affiner les grands choix d’architecture du système. Cette phase 1B, d’une durée de 36 mois, fait l’objet d’un investissement total de 3 Md€. L’étape suivante sera la phase 2 du programme, de 2026 à 2029, dotée d’un budget d’environ 5 Md€, afin de permettre le développement des démonstrateurs d’avions de combat et de drones, avec l’objectif d’un 1er vol en 2029. https://www.gifas.fr/press-summary/scaf-les-avancees-de-la-phase-1b Comment ça ça avance pas? le SCAF a 3 ans d'avance sur le GCAP Modifié le 19 décembre 2024 par MatOpex38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 20 décembre 2024 Share Posté(e) le 20 décembre 2024 Nouvel article sur le FCAS outreRhin Airbus prévoit des coûts de développement élevés pour son nouvel avion de combat https://www.aero.de/news-48889/Airbus-erwartet-hohe-Entwicklungskosten-fuer-neuen-Kampfjet.html traductionj via deepl Airbus concrétise ses plans pour sa division défense et espace MUNICH - Airbus demande une plus grande prévisibilité dans le cadre du grand projet d'armement FCAS grâce à des commandes. L'avionneur doit faire face à des coûts de développement de plusieurs dizaines de milliards d'euros pour le nouveau programme d'avion de combat. Pour l'Eurofighter, Airbus peut compter sur de nouvelles commandes à court terme. Airbus estime que la balle est dans le camp des pays acheteurs du nouveau programme européen de chasseurs FCAS. « L'achat sur étagère aux Etats-Unis pour combler rapidement les lacunes en matière de capacités est possible jusqu'à un certain point », a déclaré le patron d'Airbus Defence and Space, Michael Schöllhorn, au quotidien “Handelsblatt”. Le manager prévoit un montant de « plusieurs dizaines de milliards » rien que pour les coûts de développement de l'avion de combat polyvalent de sixième génération. Le programme FCAS est soutenu par l'Allemagne, la France et l'Espagne. Avant même d'entrer dans la phase de démonstration, un nouveau plan de déroulement du projet doit être prochainement approuvé par les Etats partenaires. Sur le plan industriel, Airbus gère le projet avec Dassault. Selon les milieux concernés, les capacités exactes que les Etats partenaires imposent à Airbus et Dassault dans le cahier des charges du FCAS sont controversées - la France souhaite que l'avion puisse également décoller et atterrir sur des porte-avions. La France a récemment décidé d'améliorer les capacités du Rafale F5, qui doit pouvoir être utilisé comme porteur d'ogives nucléaires et être accompagné d'un drone à l'avenir. Dans la perspective du programme FCAS, cette nouvelle a suscité des inquiétudes chez Airbus. Les commandes d'Eurofighter sur la bonne voie Schöllhorn estime par ailleurs que de nouvelles commandes d'Eurofighter, dont le besoin est *** sont sur le point d'être conclues. L'Espagne souhaite commander 25 avions supplémentaires, l'Italie 24 et l'Arabie saoudite une commande de 50 Eurofighter. « Mais la Turquie a également fait part de son intérêt pour 40 Eurofighter », a déclaré Schöllhorn. L'Allemagne veut acquérir 20 Eurofighter supplémentaires. Le chancelier Olaf Scholz (SPD) avait annoncé cet été une commande dans ce sens. Selon certains milieux, le Qatar s'intéresse également à une commande ultérieure plus importante d'Eurofighter. Ainsi, les discussions avec l'Espagne pour 25 avions de combat seraient quasiment terminées, l'Italie souhaiterait en acquérir jusqu'à 24, l'Allemagne pourrait en prendre 20 et l'Arabie saoudite en négocierait 50. « Mais la Turquie a également fait part de son intérêt pour 40 Eurofighter », a déclaré Schöllhorn au « Handelsblatt ». Suppression de postes dans la division défense et espace Airbus Defence and Space supprime 2 043 postes, dont une bonne moitié dans le secteur spatial et 700 en Allemagne. Cette division a récemment entraîné des dépréciations importantes pour le groupe. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 20 décembre 2024 Share Posté(e) le 20 décembre 2024 (modifié) Le 18/12/2024 à 23:28, mgtstrategy a dit : je sais pas si le public en a qq chose à faire. Plutot la diplomatie, les partenaires eco, la BITD etc... De toutes facons, vu l'instabilité aussi outre rhin, ya rien a en tirer. On est en 2024, et Trappier doit encore rappeler le domaine nuc, air mer et export. Dinguissime. Comment peux tu envisager une cooperation des lors que ces bases la ne sont toujours pas actés? Alors qu'il s'agit de principes ELEMENTAIRES. Si c'est pas fait pour nous faire c¨¨¨¨et exiger des contre parties, alors c'est quoi ces diktat? Je trouve ça fou qu'on s'enferre ainsi dans le jeu allemand. Apres toutes les couleuvres avalées depuis 5-6 ans. La coopération industrielle, selon les règles du best athlète et suivant les exigences d'excellence opérationnelle est une bonne chose. La coopération politique forcée avec un pays (deux en fait) dont l'alpha et l'oméga est de chatrer la France pour régner sur l'Europe est inacceptable et n'aboutira qu'à une défaite en rase campagne de plus pour notre pays. Et je suis plutôt d'accord avec @OysterCultist( pas sûr ses goûts gastronomique) pour moi le Rafale et le Typhoon ne sont pas au même moment de leur vie. Je pense que le quinze prochaines années en France devraient être focalisées sur le développement et l'expérimentation de nouvelles technologies liées a l'aviation de combats avec intégration quand possible aux itérations du Rafale (F6, F7?) et que c'est pour 2040 qu'un avion réellement différent devrait voir son démonstrateur voler. Embarquant les technologies qe le Rafale ne peut pas embarquer, et déployant dans leur pleins potentiel les autres. Ça n'empêche pas dans l'intermède de développer un appareil de série basé sur le neuron (soute a bombe déportée, capteurs déportés ?), ni même de se faire plaisir sur un démonstrateur technologique pour démontrer les technologies et maintenir les savoir). Mais si on considère que le Rafale sera l'épine dorsale de la dissuasion française jusqu'en 2060, on a beau jeu de lancer la production en série de son successeur en 2050/55 Modifié le 20 décembre 2024 par Coriace 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 20 décembre 2024 Share Posté(e) le 20 décembre 2024 Tellement marre de l'usine à gaz airbus. Aucun savoir faire Que des emmerdes Que des délais Que des surcoût Tout ça pour rebâtir l'industrie aero allemande. Vraiment ça sert a rien Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 20 décembre 2024 Share Posté(e) le 20 décembre 2024 Il y a 4 heures, Pakal a dit : Sur le plan industriel, Airbus gère le projet avec Dassault. Euh... Il y a 4 heures, Pakal a dit : La France a récemment décidé d'améliorer les capacités du Rafale F5, qui doit pouvoir être utilisé comme porteur d'ogives nucléaires et être accompagné d'un drone à l'avenir. Dans la perspective du programme FCAS, cette nouvelle a suscité des inquiétudes chez Airbus ( Je m'essaye à faire du Patrick ... ) Et là l'article ou plutôt l'Allemand confond : un pays ( La France ) et un industriel d'un autre côté ( Airbus ) C'est un peu le merdier dans sa tête ... Qu'il rapproche la France et l'Allemagne^pour apprécier les demandes ou exigences des 2 pays ( mais Allemagne aux abonnés absents ? ) ... Et qu'il s'en tienne humblement à sa place d'industriel ... sous le pilotage de DA ... Mais c'est trop lui demander ... Il ne sait pas faire ! Heureusement que Airbus est meilleur dans le domaine des avions civils ! Il y a 3 heures, mgtstrategy a dit : Tout ça pour rebâtir l'industrie aero allemande J'ose espérer que l'Allemagne est mieux conduite ( mais pas sûr si cette mentalité se généralise ) que Airbus D&S par cet Allemand On est loin du niveau d"un ERIC TRAPPIER ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures Cela faisait qq. semaines de calme, mais voilà que c'est désormais le PDG de AIRBUS world-wide ( et non seulement D&S ) qui tente une nouvelle martingale : l'approche Bottom-Up par les composants ... Nouvelles indirectes du SCAF ... via le GCAP ( voir ce fil-là, au besoin ) et cet article : https://www.opex360.com/2025/01/16/futur-avion-de-combat-le-pdg-dairbus-plaide-a-nouveau-pour-un-rapprochement-entre-le-scaf-et-le-gcap "Actuellement dans la phase 1B, censée ouvrir la voie à des démonstrateurs, le SCAF aurait dû faire l’objet d’un sommet entre les trois pays partenaires en décembre dernier. Mais cela n’a pas été possible en raison de la situation politique qui prévaut en France et en Allemagne." "Or, il devait donner l’occasion de faire le point sur les avancées du programme et de « documenter la deuxième phase ». « Nous devrons traiter des questions politiques, telles que l’export, mais aussi des questions opérationnelles : à quoi ressemble l’avion ? Quel est son poids, sa capacité à correspondre aux besoins de la dissuasion nucléaire française, à apponter sur un porte-avions ? », avait alors résumé Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, lors d’une audition au Sénat, en octobre dernier. ********************** "le 15 janvier, lors d’une conférence de presse donnée à Londres, Guillaume Faury, le PDG d’Airbus, a de nouveau estimé que le SCAF et le GCAP devaient se rejoindre. Et cela afin d’éviter de développer des normes et des composants technologiques différents, ce qui pourrait entraîner des « coûts considérablement plus élevés »." "Et cela afin d’ éviter de développer des normes et des composants technologiques différents, ce qui pourrait entraîner des « coûts considérablement plus élevés »" "« Il existe de nombreuses possibilités de rapprocher ces programmes afin de ne pas dépenser de l’argent en double », a fait valoir M. Faury. » Si vous voulez créer de la valeur et de l’efficacité, dépenser moins d’argent en R&D [recherche et développement, ndlr] et augmenter les volumes pour réduire les coûts, vous devez réunir des pays ayant des capacités identiques », a-t-il ajouté." "Selon lui, un accord devrait être trouvé assez rapidement." "« Ces programmes sont encore au stade du développement technologique mais ils auront trop divergé pour pouvoir être réunis d’ici deux ans », a prévenu le PDG d’Airbus." « Les gouvernements doivent discuter dès qu’ils auront une vision claire des spécifications du SCAF et du GCAP, du coût de ce qu’ils veulent réaliser », a-t-il insisté. Toutefois, M. Faury n’est pas allé jusqu’à suggérer de fusionner le SCAF et le GCAP. Cependant, a-t-il dit, il est « possible qu’ils utilisent les mêmes moteurs, les mêmes capteurs le même cloud de combat ainsi que les mêmes effecteurs ». Avis ?? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures Il essaie de placer le Cloud (sous direction Airbus il me semble) du SCAF sur le GCAP + des compatibilités poussées afin qu'Airbus puisse, dans le futur, placer ses Loyal wingman, Remote Carriers et autres. Il pousse aussi à sortir les français de la motorisation pour, surement, aller chopper un moteur BAé/R&R 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures A se demander pour qui roule Faury.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures Il y a 1 heure, Asgard a dit : Il pousse aussi à sortir les français de la motorisation pour, surement, aller chopper un moteur BAé/R&R Lui AIRBUS se mêlerait, en effet, de la prescrition des moteurs qui sont l'apanage de Safran d'un côté et de RR de l'autre ... Alors qu'il est loin des spécifs du NGF ou du Chasseur GCAP, en tous cas des requis de motorisation Il serait intéressant d'avoir les ressentis des Britanniques sur ce scénario de prescription Qu'il préconise une espèce de "banques" de composants, alors qu'il n'est qu'un producteur intégrateur ( civil, moins sûrement chasseurs ): il outrepasse aussi sur les spécificateurs militaires et ignore carément les piliers => Qu'il dise comment D&S progresse sur ses piliers à lui ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures (modifié) il y a 26 minutes, mgtstrategy a dit : A se demander pour qui roule Faury.... Pour Airbus Modifié il y a 13 heures par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 27 minutes, mgtstrategy a dit : A se demander pour qui roule Faury.... il y a 1 minute, Titus K a dit : Pour Airbus Comme il se doit. Il doit veiller aux intérêts de son entreprise Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Airbus veut se débarrasser du reliquat typhoon .. en en recréant un Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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