C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) hier à 16:43 C’est un message populaire. Share Posté(e) hier à 16:43 La France s'aligne sur Dassault: sans accord avec l'Allemagne sur le Scaf, Paris est prêt à développer "seul" l'avion de combat du futur De son côté, Dassault affirme désormais pouvoir mener "tout seul de A à Z" le projet. La France est prête à développer "seule" un futur avion de combat si les discussions avec Berlin et Madrid sur le programme de Système de combat aérien futur (Scaf) échouent, a affirmé mercredi un responsable français. "Si on ne parvient effectivement pas à trouver d'accord sur une réorganisation du programme, la France saura faire un avion de chasse seule, ce qui ne veut pas dire en franco-français", a confié ce responsable sous couvert d'anonymat, rejoignant la position exprimée par Dassault Aviation, chef de file industriel du projet pour la France. Point mort L'avionneur français assure en effet ce matin pouvoir mener "tout seul de A à Z" le projet d'avion de combat du futur (Scaf), actuellement prévu en coopération avec l'Allemagne et l'Espagne, a déclaré mardi 23 septembre le PDG du groupe Eric Trappier, en marge de l'inauguration d'une usine à Cergy (Val-d'Oise Ce programme à 100 milliards d'euros, qui doit notamment donner un remplaçant au Rafale à l'horizon 2040, est actuellement au point mort miné par des divergences entre la France, l'Allemagne et l'Espagne. Les tensions sont très vives entre Dassault et le groupe européen Airbus. Maître d'oeuvre du grand projet de défense européen Scaf, Dassault Aviation, qui représente la France, juge inefficace la gouvernance qu'il partage avec Airbus, qui représente l'Allemagne et l'Espagne, au grand dam de ses partenaires. Selon le média Politico, le ministère allemand de la Défense aurait indiqué à Airbus qu'il envisage concrètement de mener le projet sans la France, confiant même réfléchir à se rapprocher de la Suède ou du Royaume-Uni. https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/la-france-s-aligne-sur-dassault-sans-accord-avec-l-allemagne-sur-le-scaf-paris-est-pret-a-developper-seul-l-avion-de-combat-du-futur_AD-202509240622.html 9 2 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. HK Posté(e) il y a 23 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 23 heures (modifié) 1 hour ago, Picdelamirand-oil said: Ce programme à 100 milliards d'euros Je ne pense pas que le NGF coutera aussi cher... voici quelques calculs en partant du Rafale: Cout du Programme Rafale Développement: €7.7 mds (2001) -> €13.5 mds (2025) Industrialisation: €2.7 mds (1999) -> €5 mds (2025) --> Soit ~ €18.5 mds (2025) pour la partie couts fixes pour lancer le programme, a repartir sur 10-15 ans. On peut rapporter cette somme au PIB (3,000 mds) soit 0.6% du PIB, ou au budget d'équipement des armées (20 mds/an), soit ~1 année du budget équipement. Production: €72M x 286 Rafale = €21.5 mds (2015) -> €90M x 286 = 25.5 mds (2025) Rechanges, équipements annexes, simulateurs: €5.8 mds (1999) -> €11 mds (2025) --> Soit ~ €36.5 mds (2025) pour la partie couts variables correspondant a l'achat de 286 Rafale sur 30-35 ans. Soit 1.2% du PIB, ou un peu moins de ~2 années du budget équipement. Conclusion: Le poids total du programme Rafale est donc de ~ €55 mds (2025) sur 40-50 ans, soit un peu moins de 2% du PIB ou ~1 année du budget des armées, ou 3 années du budget équipement. Modifié il y a 22 heures par HK 1 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ponto Combo Posté(e) il y a 22 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 22 heures 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures (modifié) Il y a 5 heures, gianks a dit : Es-tu convaincu que pour les Allemands, le programme SCAF est une acquisition (d'avions étrangers) comme celle du F-35 ? Je ne pense pas que le contribuable (qui est aussi un électeur) allemand le perçoive comme toi. le truc avec les acheteurs sur étagère c'est qu'ils ont tout à développer, et le GCAP en est un cas d'école, vu les rapports sur l'avancement technique, donc vive les gigo etc.. et autres comités Théodule, ça permet de faire de la com c'est déjà pas mal, ils ont quand même mis 20 ans à adapter un AESA sur la foone, le fameux succès européen qu'a couté trois fois plus cher et qu'a peu évolué, puis à peine 3 mois pour annoncer acheter américain pour remplacer la foone car elle est trop chère! ça fait peur, les leaders anglais des programmes fighters Modifié il y a 22 heures par MatOpex38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. HK Posté(e) il y a 22 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 22 heures (modifié) Maintenant extrapolons pour le NGF: Cout du Programme NGF (2025) Développement (Rafale +10%): €15 mds Industrialisation (=Rafale): €5 mds Production (Rafale +25%): €112M x 250 NGF -> €28 mds Rechanges, équipements annexes, simulateurs (= Rafale): €11 mds --> Soit ~ €20 mds (2025) pour la partie couts fixes pour lancer le programme NGF, a répartir sur 10-15 ans, en supposant un petit supplement (+10%) par rapport au Rafale. Cela réprésente toujours 0.6% du PIB ou ~1 année du budget équipement. --> Et ~ €39 mds (2025) pour la partie couts variables correspondant a l'achat de 250 NGF (avec un surcout unitaire de 25%) sur 30-35 ans. Soit 1.3% du PIB, ou un peu moins de ~2 années du budget équipement. Conclusion: Le poids total du programme NGF serait alors de ~€60 mds (2025) sur 40-50 ans, soit 2% du PIB ou ~1 année du budget des armées, ou 3 années du budget équipement. C'est quasi le meme cout que le programme Rafale, mais en supposant une petite réduction du nombre de chasseurs (286 Rafale -> 250 NGF). Modifié il y a 22 heures par HK 2 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures (modifié) Note méthodologique sur mes calculs: - Couts hors TVA... rajouter éventuellement +20% mais c'est neutre sur l'effort financier pour l'Etat - Indexation des prix sur la base de l'évolution du cout du travail (https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/010762004), ce qui correspond a la réalité observée par la Cour des Comptes sur les programmes d'armement. Je suis un chouilla conservateur car je ne prends pas en compte l'augmentation de la productivité horaire qui compense une partie de l'inflation salariale (en supposant que dans ces métiers a haute valeur ajoutée la productivité servira surtout a améliorer la qualité du produit final, plutot qu'a baisser les couts). - Je n'ai pas pris en compte les 25% de co-développement sur fonds propres financé par les industriels (~€3 mds)... ils le font en réduisant leurs marges de R&D et en surfacturant plus tard. - Pour donner qqs éléments plus précis, notons que le moteur M88 et du systeme de combat (radar RBE2 + Spectra, + OSF) correspondent a ~1/3 des 18mds dépensés pour lancer le Rafale (développement et l'industrialisation), soit environ 1/6eme chacun. Modifié il y a 22 heures par HK 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. iborg Posté(e) il y a 20 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 20 heures D'autant qu'il existerait de fortes synergies avec le programme déjà lancé et financé de Rafale F5... 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures Il y a 4 heures, HK a dit : Maintenant extrapolons pour le NGF: Cout du Programme NGF (2025) Développement (Rafale +10%): €15 mds Industrialisation (=Rafale): €5 mds Production (Rafale +25%): €112M x 250 NGF -> €28 mds Rechanges, équipements annexes, simulateurs (= Rafale): €11 mds --> Soit ~ €20 mds (2025) pour la partie couts fixes pour lancer le programme NGF, a répartir sur 10-15 ans, en supposant un petit supplement (+10%) par rapport au Rafale. Cela réprésente toujours 0.6% du PIB ou ~1 année du budget équipement. --> Et ~ €39 mds (2025) pour la partie couts variables correspondant a l'achat de 250 NGF (avec un surcout unitaire de 25%) sur 30-35 ans. Soit 1.3% du PIB, ou un peu moins de ~2 années du budget équipement. Conclusion: Le poids total du programme NGF serait alors de ~€60 mds (2025) sur 40-50 ans, soit 2% du PIB ou ~1 année du budget des armées, ou 3 années du budget équipement. C'est quasi le meme cout que le programme Rafale, mais en supposant une petite réduction du nombre de chasseurs (286 Rafale -> 250 NGF). Le truc étant qu'un tel avion sera nécessairement plus complexe que le Rafale. Alors si on peut reprendre plein de choses du Rafale (technique des petits pas) et réutiliser des sous-ensembles, il faudra aussi développer des choses annexes qui coûteront très cher. À ce titre la furtivité devrait par exemple être un gros poste de dépense. Trappier avait même dit que quand on pourrait comparer le prix du Rafale au prix du NGF, le Rafale aurait l'air pas cher. Bon, seuls ça sera bien moins cher, et surtout c'est un avion qui sera rapidement vendu contrairement au Rafale. Mais... Il y a 1 heure, iborg a dit : D'autant qu'il existerait de fortes synergies avec le programme déjà lancé et financé de Rafale F5... À commencer par un UCAV déjà financé. Mais tout le reste serait quand même à faire. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) il y a 17 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 17 heures (modifié) L'audition de trappier --> https://www.youtube.com/live/nvi6IjuyJKg J'ai essayé une prise de note automatique avec un LLM ... Nornalement il devrait y avoir toutes les prises de position sur le SCAF Citation Et on a un futur projet SCAF, dans lequel les difficultés sont de tout ordre, en réalité, et pas simplement, comme vous pouvez le lire dans la presse, une opposition entre Dassault et Airbus, même si je ne masque pas cette opposition. Sur le SCAF, je rappellerai juste une chose : je ne veux pas me mettre à la place des autorités du pays. Je donne juste un avis technique : est-ce que je sais faire un avion de combat d’A à Z, en France, de sixième génération ? Je le redis devant vous tous : la réponse est oui. Est-ce que je ne veux pas coopérer avec Pierre, Paul ou Jacques ? La réponse est non. Je suis prêt à coopérer avec n’importe qui, désigné par le pouvoir politique. Ce n’est pas à moi de dire avec qui nous devons travailler ou pas. Je l’ai fait avec le Neuron, nous avons coopéré avec des Suédois et des Espagnols. Ça s’est très bien passé. Moi, je vais vous donner une clé du pourquoi ça s’est bien passé : c’est la reconnaissance du fait que la France est leader dans ces domaines-là. Dassault Aviation est leader dans le domaine de l’aviation de combat en Europe. Si les partenaires le reconnaissent, il n’y a plus de problème pour coopérer. Aujourd’hui, la raison pour laquelle je fais un coup de gueule, c’est parce que mes partenaires ne reconnaissent pas le fait que je sois leader. Donc ça ne sert à rien de mettre des papiers et des milliards sur la table si ce type de compréhension n’est pas reconnu. L’Allemagne, la semaine dernière, au plus haut niveau, a dit : « On est prêt… on est prêt à exclure la France du programme. » C’est un peu bizarre quand même. Ils vont nous exclure d’un domaine qu’on connaît et d’un programme qu’on a lancé. Je les laisse à leurs propos. Et je redis : nous savons faire tout seul. Là où je ne suis pas d’accord, et je le dis haut et fort, c’est que si on veut des avions de combat capables de faire le job demain face à des Américains qui progressent et face à des Chinois qui progressent de plus en plus vite, il faut faire les meilleurs. Je ne comprends pas que, dans un métier industriel et technologique de ce niveau-là, qui est du plus haut niveau et sûrement un des plus complexes au monde, on m’impose une gouvernance qui ne soit pas basée sur les compétences. C’est tout ce que je dis. Ce n’est pas moi qui dis : « Je ne veux pas de l’Allemagne. » C’est l’Allemagne qui dit : « Je veux être à égalité en franco-allemand. » Mais c’est à l’État de le dire, à la France de prendre le leadership gouvernemental et d’agir comme agence de référence… Et je ne vois pas pourquoi les Allemands ne l’acceptent pas. Donc c’est juste que, moi, à mon niveau, si on veut des armes au meilleur niveau pour la France — comme par exemple pour sa composante nucléaire aéroportée, ou pour faire un avion compatible avec un porte-avions — donnez-moi les clés pour pouvoir le diriger. Ce qui ne veut pas dire que je veux tout faire tout seul. Je serai l’architecte, c’est ça que je dis. Et j’ai en face de moi des gens qui disent : « Non, non, chaque décision technique, politique, tactique, on la prendra à trois. » Et dans les trois, j’ai un Dassault et deux Airbus… dont Airbus dépend de Airbus Allemagne. Donc en réalité, j’ai deux contre un. Je dénonce ça très clairement devant vous aujourd’hui. En aucun cas, je dis qu’il ne faut pas faire avec d’autres, et d’ailleurs on l’a fait sur le Neuron, et je ne remets pas en cause le politique. Celui qui va devoir s’engager pour faire le job, c’est moi. Dernier point : si la coopération doit coûter plus cher au budget français, c’est un choix. Moi, je récupérerai ma partie, je serai au garde-à-vous. Je vous dis juste que si vous voulez dépenser moins et avoir un meilleur avion, regardez quand même les règles de gouvernance industrielles. Et ça, c’est ma partie et c’est à moi de le dire, et j’en prends la responsabilité. Moi, je ne fais pas de coup à trois bandes, je sais pas faire et je n’en ai pas besoin. Je suis simple. Le coup avec le SCAF, il est simple : je demande la réalité de pouvoir exercer un métier d’architecte. Architect house analogy… Si vous prenez deux architectes et que vous dites que les deux ont raison, vous allez avoir deux maisons différentes. Et si ça devient à la fin une seule maison, elle va être un peu bancale. Je demande juste qu’on clarifie les choses. Je ne suis pas contre le projet, je l’ai redit hier à la presse. Mais quand même : quand l’Allemagne dit « On va exclure les Français », ça ne vous fait rien, vous, les politiques français ? L’Allemagne va exclure les Français d’un projet de développement d’avion de combat, tout ça parce que Dassault dit qu’il aimerait quand même avoir les clés pour piloter… C’est bizarre que vous ne réagissiez pas, et que je sois le seul à réagir. Donc c’est effectivement un coup de gueule. C’est un coup de gueule parce que les Allemands, je les connais. Contrairement à ce qu’on peut penser, c’est le Bundestag qui pilote. Et le Bundestag, lui, ce qu’il veut, c’est que l’industriel qu’il voit tous les jours ait plus de travail que l’autre. La compétence, savoir si l’avion va être efficace, ce n’est pas son sujet. Croyez-moi, ce n’est pas son sujet. Donc il faut juste faire un poids et un contrepoids : qu’est-ce qu’on veut ? On veut un pilotage d’un projet, parce que derrière, vous avez des militaires qui utiliseront cet appareil dans 15 ou 20 ans. Il faudra être bon. Moi, si c’était uniquement l’argent, je prendrai le budget et je ferais le travail à minima ! Mais je ne suis pas comme ça. Donc c’est un coup de gueule, c’est une négociation peut-être, certains peuvent penser que c’est une négociation… mais c’est le rapport de force. C’est comme dans tous les sujets : malheureusement aujourd’hui, si vous ne créez pas le rapport de force, vous n’obtenez pas le résultat. Toute négociation fonctionne comme ça. D’abord, ma réponse numéro un, c’est : si on peut faire le SCAF, je suis content, avec une gouvernance ad-hoc. Numéro deux : l’Eurofighter, pour moi, n’est pas le modèle. Demandez à l’état-major de l’armée de l’air et de la Marine : préféreraient-ils un Eurofighter ou un Rafale ? La réponse est simple : ils n’ont pas fait le bon produit. Donc ce n’est pas un modèle de coopération. Ils étaient dans ce modèle « co–co–co… », il n’y avait pas de vrai leader, encore que les Britanniques devaient quand même être un peu plus leader que les autres. Mais les Britanniques ne sont pas avec nous aujourd’hui. Donc c’est ça que je veux montrer du doigt : ce n’est pas la coopération que je remets en cause. On peut faire demain de la coopération, mais je vous le dis : il faut faire une coopération efficace. Et donc encore une fois, je le redis, je sais faire tout seul, mais il faut que ce soit reconnu par les autres. Et c’est ce que je demande. Je ne dis pas : « Je veux être chef parce que je suis le meilleur, et puis garde-à-vous les autres. » Je souhaiterais que les autres disent : « Comme on reconnaît que tes compétences sont supérieures, puisque ça fait plus de 70 ans que tu travailles dans le domaine avec ta société, que tu as fait tous les types d’avions de l’Ouragan au Rafale, on te donne le bâton de responsable, d’architecte, avec des obligations de… » Ce que je demande, c’est concret. Je le dis haut et fort parce que personne ne le dit haut et fort. Je ne dis pas que nos politiques ne l’ont pas compris, mais comment l’imposer ? C’est ça la question. Et on en arrive à la semaine dernière où les Allemands disent : « On va les exclure… » Non, mais effectivement je ne suis pas très content. Vous avez pu le voir. Je m’inscris en faux sur le principe des « 80 % ». C’est un fake. Comme souvent, on écoute la rumeur, mais j’ai démenti ce chiffre. Pourtant, on continue à dire que Dassault réclame 80 %. Ce que je demande, dans le principe de l’architecte, c’est par exemple d’avoir le choix des sous-traitants. On peut être architecte sans être maître d’œuvre, mais moi, on me demande d’être maître d’œuvre. Les trois étapes me demandent d’être maître d’œuvre. Donc je demande aussi les outils qui me permettent d’assumer ce rôle. J’ai déjà refusé à l’Inde, à une époque, de prendre la responsabilité des 126 avions si je n’avais pas le choix des sous-traitants. Je ferai pareil avec le SCAF. Si je suis maître d’œuvre/architecte, et qu’on me demande d’en assumer les responsabilités, alors je dois avoir le choix de mes sous-traitants. Or aujourd’hui, ce n’est pas le cas : les choix se font à trois. Et encore une fois, à trois, ça ne me dérange pas… sauf que j’ai deux contre un. Alors comment je fais ? Mettez-vous à ma place : on me demande des responsabilités, mais je ne peux pas les assumer. C’est ça que je demande à changer : les règles. Parce qu’aujourd’hui, on me dit : « OK, c’est toi le compétent, OK, c’est toi le maître d’œuvre, OK, tu es l’architecte… mais tu vas faire ce qu’on te dit. » Ça ne marche pas comme ça. Car à trois, on vote, et il y a toujours deux contre un. Et je ne suis même pas sûr que le futur NGF sera exportable… Donc j’espère qu’on fera un avion plus petit. C’est l’un des sujets difficiles du moment, et il n’a rien à voir avec Dassault et Airbus : c’est bien plus large que ça. Un avion plus petit coûtera moins cher à l’unité que ce qu’il coûterait s’il était plus gros, et on pourra continuer à l’exporter. Parce que je ne crois pas que, dans les 30 prochaines années, on arrivera à exporter, même en le faisant en franco-allemand. Modifié il y a 5 heures par Titus K 3 8 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) il y a 10 heures Share Posté(e) il y a 10 heures 7 hours ago, Patrick said: À ce titre la furtivité devrait par exemple être un gros poste de dépense. La France ne dispose-t-elle pas de connaissances/infrastructures technologiques en matière de furtivité qui n'attendent qu'à être appliquées à un avion de combat? (têtes nucléaires, sous-marins, tout boulot fait sur le Rafale/Neuron) Revetements furtifs? Luneberg? J'imagine que tout coûte cher à ce niveau mais ca serait dejà moins cher que pour la Suède/Allemagne/Espagne vu qu'on ne part pas de rien non? Je manque de connaissances sur le sujet. En tout cas je me rappelle que le Japon avait testé le RCS de son X-2 Shinshin dans les installations de la DGA (Bruz) en 2005! https://www.secretprojects.co.uk/threads/mitsubishi-x-2-atd-x-shinshin-demonstrator.430/post-16448 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures (modifié) 8 hours ago, Patrick said: Trappier avait même dit que quand on pourrait comparer le prix du Rafale au prix du NGF, le Rafale aurait l'air pas cher. Il avait précisé "dans les conditions actuelles" et "le NGF tel qu'il est aujourd'hui" A mettre en perspective de son propos d'hier à la commission des affaires étrangères où il a plaidé pour un NGF plus petit Modifié il y a 9 heures par Asgard 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) il y a 9 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 9 heures Le 24/09/2025 à 09:08, Pakal a dit : Je me demande comment va se passer la coopération Airbus Rheinmetall dans le cadre d'un SCAF germano germanique car Rheinmetall (à l'instar de Dassault et de Saab) est une boite familiale qui ne se laisse pas marcher sur les pieds (voir également les rapports exécrables entre KNDS et Rheinmetall sur le MGCS et le Leopard II) Non, c'est faux. Rheinmetall a une structure actionnariale très fragmentée et internationalisée, il n'y a pas d'ancrage comme la famille Wallenberg chez Saab. Le PDG Pappberger est certes très présent dans les médias, mais cela n'a rien à voir avec une famille. 6 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures il y a 3 minutes, Manuel77 a dit : Rheinmetall a une structure actionnariale très fragmentée et internationalisée, il n'y a pas d'ancrage comme la famille Wallenberg chez Saab. Le PDG Pappberger est certes très présent dans les médias, mais cela n'a rien à voir avec une famille. OK je corrige 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Claudio Lopez Posté(e) il y a 8 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 8 heures (modifié) Système de combat aérien du futur (SCAF) : un miracle sinon rien… https://www.latribune.fr/article/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/2380781191930914/systeme-de-combat-aerien-du-futur-scaf-un-miracle-sinon-rien On arrive au stade terminale du stade terminale , on arrive au bout de l'acharnement thérapeutique, le patient scaf est maintenue en vie artificiel , les receveurs d'organe sont dans la salle d'attente Modifié il y a 8 heures par Claudio Lopez 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures Il y a 2 heures, OysterCultist a dit : La France ne dispose-t-elle pas de connaissances/infrastructures technologiques en matière de furtivité qui n'attendent qu'à être appliquées à un avion de combat? Dassault se caractérise par sa politique des petits pas. Tout d'abord, la société développe un démonstrateur furtif (le nEUROn). Ensuite, elle développe un UCAV furtif sur la base de ces travaux, tout en développant l'Intelligence Artificielle de son drone; en parallèle, elle développe le Rafale F5 pour rattraper le retard accumulé sur la "fusion des données", le véritable succès du F-35. Enfin, elle développera un NGF qui reprendra le meilleur des deux mondes: furtivité de forme, fusion des données et IA. Le programme SCAF est déjà mort. Il a été débranché lorsque l'état français a validé le de Dassault d'UCAV accompagnateur du Rafale, pilier du SCAF dont Airbus devait être le maître d'œuvre. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures 20 hours ago, gianks said: Es-tu convaincu que pour les Allemands, le programme SCAF est une acquisition (d'avions étrangers) comme celle du F-35 ? Je ne pense pas que le contribuable (qui est aussi un électeur) allemand le perçoive comme toi. Quelle serait la pertinence de la distinction dans le cas d'espèce ? L'acquisition de l'objet, dans les deux cas, ne vaut pas pour transfert de l'expertise, savoir-faire et propriété intellectuelle récente ou historique que le concepteur étranger ne voudrait céder. C'est hypocrite de faire croire le contraire, singulièrement de le faire croire à son propre électorat. Par ailleurs, les remarques de ce fil ne portent pas tant sur l'avis du citoyen que sur la posture quasi atavique du parlement allemand depuis des décennies. Si de plus en plus de pays européens ajournent leurs stratégie et modèle de défense en voulant renforcer leur capacité opérationnelle, la situation me semble bien plus confuse en Allemagne. Le gouvernement met bien cette nécéssité en avant et, d'ici en France, on voit percoler leur réflexion sur la difficulté à étendre les effectifs par exemple, c'est concret. Par contre il y a du flou sur la disposition d'ouvrir la possibilité d'un endettement important, décision prise dans une fenêtre temporelle en urgence. Merz parle d'environ 40 milliards par an sur 12 ans. Pour le moment, son effet majeur est d'exacerber les appétits des industriels et des interêts locaux, au risque de perdre de vue l'objectif de renforcer les armées et la capacité à se défendre. Contrairement à d'autres secteurs où l'Allemagne a de l'expertise valorisable, il y a plus que des doutes sur l'aptitude dans ce cas-ci et on voit Airbus DS radicaliser ses positions vraisemblablement dans l'espoir d'obtenir quelque chose du gâteau allemand. C'est le rôle du politique de ramener au réel et d'orienter ces ambitions, ce qu'il ne fait pas ou pas encore, au contraire même. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) il y a 7 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 7 heures Il y a 10 heures, Titus K a dit : L'audition de trappier --> https://www.youtube.com/live/nvi6IjuyJKg J'ai essayé une prise de note automatique avec un LLM ... Nornalement il devrait y avoir toutes les prises de position sur le SCAF de la 1ere moitié de la vidéo ... je ferais le reste demain Au vu du rapport de force et du « best athlete » promis au lancement, le scénario « France en solo » est devenu crédible. Le Rafale F5 (manned + cloud de combat + drones accompagnateurs + traitements IA + munitions stand-in) en est effectivement la préfiguration opérationnelle. Cela implique si Paris acte un NGF/6e gén. national : Gouvernance Architecte unique : Dassault (airframe, intégration système). Co-architectes par briques : Safran (propulsion), Thales (senseur/avionique), MBDA (effets), ONERA/CEA (aéro/EM/low-observable), Naval Group/DTI (interop PA-NG). IP française, export ITAR-light. Calendrier réaliste 2025–2027 : gel des exigences (AAE/MARINE), maquettes et démos sol. 2028–2031 : démos en vol (cellule furtive, capteurs, « cloud de combat », Loyal Wingmen). 2032–2035 : proto NGF-FR, intégration armements, essais PA. IOC envisagée 2038-2040 (avec montée en puissance progressive), le temps que le F5/F6 tienne la ligne. Plan de transition Rafale F5 Block 1/2 : teaming drones, capteurs fusionnés, L16/L22 + cloud souverain, A2AD pénétration. F6 (incrément « signature/EM ») : éléments NGF rétro-intégrés (capteurs, guerre en réseau, HMI casque, traitements IA). Maintien de la composante nucléaire aéroportée et compatibilité PA-NG. Drones accompagnateurs (priorité « effet de masse ») 2 familles : « expendable/attritable » (coût unitaire bas) et « loyal wingman » réutilisables. Relancer un « Neuron-2 » (furtif, pénétrant) + une lignée « remote carrier » consommables. Propulsion Axe 1 : sur-motorisation Rafale (marge thermique/croisière sup) pour F5/F6. Axe 2 : nouveau cœur NGF (cycle adaptatif, poussée/masse, refroidissement capteurs/laser, signature IR). Capteurs / guerre électromagnétique AESA multimode large bande, IRST longue portée, EW cognitive, LPI/LPD, datalinks discrets, déception/leurres. Traitements IA embarqués + edge computing, cybersécurité by design. Armements Stand-in (furtifs), hypersoniques (A/S d’abord), SEAD/DEAD collaboratifs, munitions rôdeuses « loyalistes ». Intégration MER/PA-NG garantie dès la spec. Budget et charges Ordre de grandeur : programme « NGF-FR + Drones + F5/F6 » ≈ 60–80 Md€ sur 15–20 ans (fourchette large, R&D incluse). Lisser via lois de programmation + partenariats export (offsets), et mutualiser briques duales (IA, capteurs, puissance). Ouvertures ciblées (coop’ à la carte, sans perdre l’architecture) Partenaires « brique » plutôt que « gouvernance » : Espagne/Italie/Émirats/Inde/Grèce/Indonésie (selon domaines). Règle : la France garde l’architecture système et l’IP cœur. Risques à maîtriser Dérive des exigences → geler tôt, jalons « kill/go ». Surcharge industrielle → plan de capacité (ingés, bancs, souffleries, essais). Cyber/ITAR → souveraineté des chaînes numériques et composants critiques. 7 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures il y a 9 minutes, Myrtil a dit : Quelle serait la pertinence de la distinction dans le cas d'espèce ? L'acquisition de l'objet, dans les deux cas, ne vaut pas pour transfert de l'expertise, savoir-faire et propriété intellectuelle récente ou historique que le concepteur étranger ne voudrait céder. C'est hypocrite de faire croire le contraire, singulièrement de le faire croire à son propre électorat. Je partirais du principe qu'un Allemand est capable de se forger sa propre opinion et n'attend pas qu'on lui fasse croire quelque chose. Cela dit, lorsque l'Allemand susmentionné a acheté sa voiture (et donc lorsqu'il était un acheteur pur et dur), il savait qu'il n'avait pas acquis le droit de manipuler les unités de contrôle ni de demander le logiciel, n'ayant ni investi ni risqué un centime dans le développement de la voiture. J'imagine qu'il a donc raisonné de la même manière pour l'acquisition de le F35. Venons au SCAF e laissons de côté le vrai et le faux (qui sont d'ailleurs très flous dans le brouillard), mais raisonnons sur le perçu, c'est-à-dire sur ce qui compte. Si notre ami allemand commence à croire que ses impôts serviront à permettre à une entreprise française de développer un « avion » adapté aux besoins français, qui pourrait ensuite être utilisé par la Luftwaffe, mais comme s'il s'agissait d'une simple acquisition, et donc avec les mêmes limitations que l'acquisition pure du F-35 (et avec les mêmes rendements industriels, technologiques et de main-d'œuvre), tout en assumant les coûts et les risques liés au développement d'un système de haute technologie, pense-tu qu'il aura des doutes sur la manière dont son gouvernement utilise l'argent qu'il lui donne ? C'est là toute la disitintion. il y a 22 minutes, Myrtil a dit : Par ailleurs, les remarques de ce fil ne portent pas tant sur l'avis du citoyen que sur la posture quasi atavique du parlement allemand depuis des décennies. Le Parlement, qui par définition représente l'opinion des citoyens, est également composé de personnes qui fondent leur succès électoral sur leur capacité à comprendre les sentiments et les idées de leurs électeurs. il y a 20 minutes, Myrtil a dit : Si de plus en plus de pays européens ajournent leurs stratégie et modèle de défense en voulant renforcer leur capacité opérationnelle, la situation me semble bien plus confuse en Allemagne. Le gouvernement met bien cette nécéssité en avant et, d'ici en France, on voit percoler leur réflexion sur la difficulté à étendre les effectifs par exemple, c'est concret. Par contre il y a du flou sur la disposition d'ouvrir la possibilité d'un endettement important, décision prise dans une fenêtre temporelle en urgence. Merz parle d'environ 40 milliards par an sur 12 ans. Pour le moment, son effet majeur est d'exacerber les appétits des industriels et des interêts locaux, au risque de perdre de vue l'objectif de renforcer les armées et la capacité à se défendre. Contrairement à d'autres secteurs où l'Allemagne a de l'expertise valorisable, il y a plus que des doutes sur l'aptitude dans ce cas-ci et on voit Airbus DS radicaliser ses positions vraisemblablement dans l'espoir d'obtenir quelque chose du gâteau allemand. C'est le rôle du politique de ramener au réel et d'orienter ces ambitions, ce qu'il ne fait pas ou pas encore, au contraire même. Je laisserais ces arguments, et le jugement sur les actions du gouvernement allemand, aux Allemands. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) il y a 6 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 6 heures (modifié) Développer le « cloud » militaire (fédération de capteurs, fusion de données, commandes distribuées, IA embarquée/edge), plus les drones accompagnateurs (loyal wingmen + attritable) sous l’égide du programme Rafale F5/F6 en parallèle d’un NGF national est à la fois réaliste et pragmatique — à condition d’architecturer correctement les découpages fonctionnels, la gouvernance et les interfaces. Je détaille ci-dessous un plan concis : ce qu’il faut faire, pourquoi ça marche, risques principaux et recommandations opérationnelles immédiates. Pourquoi c’est pertinent Gain de disponibilité opérationnelle : les fonctions de supériorité informationnelle et d’effet de masse (drones) peuvent être déployées avant l’arrivée du NGF, améliorant la capacité d’emploi du parc Rafale. Découplage technico-programme : cloud + drones sont des briques réutilisables et intégrables ensuite au NGF (réduction du risque technique du NGF). Economie d’échelle & export : offrir un « système Rafale+LoyalWingman+Cloud » accélère les ventes/export et partage les coûts R&D. Effet industrialo-politique : donne du concret au façonnage d’une souveraineté numérique et émousse la pression de « tout coopérer » sur le NGF. Principes d’architecture à respecter Open systems architecture (API/serveurs de messages, bus de données standardisé interne souverain) pour permettre intégration Rafale ↔ drones ↔ NGF. Interfaces contractuelles précises : définir dès le début les interfaces avion/drone/cloud (messages, sécurité, QoS, latence). Souveraineté des briques critiques : chiffrement, gestion des clés, SW embarqué critique, éléments RF/antennes. Datalink souverain & résilient : réseau distribué, LPI/LPD, comms multi-mode (line-of-sight, beyond-LOS via relai). Modularité logicielle : microservices, conteneurisation, CI/CD, « digital twin » pour tests. Découpage fonctionnel recommandé Cloud tactique (edge + edge-server) : fusion capteurs, planification mission, assignation drones, aide à la décision IA. Datalink & comms : protocole souverain, QoS pour commandes et télémesure. Loyal Wingmen : 2 familles — (A) réutilisables multi-mission (surveillance, jamming, SEAD léger), (B) attritables bon marché (saturation, leurres, survivabilité). Intégration Rafale F5/6 : slot d’intégration mission computer, API de contrôle drones, HMI pilote (contrôle optionnel), fonctions d’autonomie collaborative. Simulateur & bancs : bancs d’intégration logiciel, simulation multi-domaines, gamme d’essais en vol. Avantages opérationnels concrets Augmentation immédiate de la pénétration A2/AD grâce à drones d’étude/LEAPP (EW/SEAD) et effets distribués. Réduction du besoin d’immersion man-in-the-loop pour missions dangereuses. Capacité d’évolution et rétro-ingénierie des logiciels partagés entre Rafale F5 et NGF. Budget & calendrier indicatifs (ordres de grandeur, fourchettes) Budget R&D initial (cloud + drones + intégration Rafale) : quelques centaines de millions d’€ la première phase (prototype/simul), puis montée à ~1–3 Md€ pour industrialisation à l’horizon 5–8 ans selon ambitions. (estimation indicative). Calendrier proposé, en parallèle NGF : 0–18 mois : spécifications, architecture, PoC de datalink et démonstrateurs logiciels. 18–48 mois : prototypes drones (loyal wingman 1) + démos cloud intégrées Rafale en bancs volants. 48–72 mois : industrialisation drones, déploiement premiers lots F5 intégrés, doctrine. Intégration NGF : utiliser artefacts cloud/datalink pour accélérer la qualification systèmes du NGF. (les plages varient selon priorités et financement) Risques et conditions à gérer Intégration système complexe : plus d’interfaces = plus d’essais nécessaires. maîtriser via digital twin & bancs. Sécurité/cyber : surface d’attaque accrue ; exiger sécurité by design, audit indépendant. Surcharge capacitaire industrie : plan de montée en charge (ingénieurs, bancs d’essais, usines). Verrous réglementaires/exports : définir règles d’export compatibles avec souveraineté et partenariats. Risque d’éparpillement : geler exigences vitales (mise en production/critères kill/go). Gouvernance recommandée Programme Rafale F5/6 responsable de piloter Cloud+Drones; État (DGA) garant des interfaces et de la sécurité. Comité technique national (Dassault architecte système / Thales capteurs & comms / Safran prop + integrate / MBDA armements / ONERA/CEA recherche) — décisions sur API et normes. Arbitrage d’État pour IP, exports et règles d’engagement. Recommandations immédiates (actions à lancer tout de suite) Lancer 2 PoC (proof of concept) rapides (6–12 mois) : a) datalink souverain en maillage, b) démonstrateur loyal wingman scale-1/3 contrôlé depuis Rafale simulé. Créer un « sandbox » logiciel (digital twin + CI/CD) partagé entre industriels et DGA pour valider intégrations sans voler. Geler 6–8 interfaces clés (message set, sécurité, HMI, mandats d’autonomie) pour éviter dérive continue des specs. Allouer un budget programmatique dédié (R&D cloud+drones) séparé du budget NGF pour éviter concurrence interne sur ressources. Plan de tests & sécurité : établir lab de cyber-validation et camps d’essais. Conclusion Développer d’abord (et en parallèle) le cloud tactique et les drones accompagnateurs sous la bannière Rafale F5/F6 est non seulement faisable mais tactiquement avantageux. Il faut accepter la discipline d’architecture, réserver des ressources dédiées et gouverner fermement les interfaces et la sécurité pour transformer ces développements en accélérateur de disponibilité du « système-de-systèmes » avant l’arrivée du NGF. Modifié il y a 6 heures par Picdelamirand-oil 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures 18 hours ago, Titus K said: Intéressant ca ... 20 hours ago, Alexis said: Et surtout un avion plus lourd exigerait des moteurs plus puissants, qu'il faudra développer. Côté français, on reconnait que l'Allemagne a à la fois "le temps et l'argent pour le faire". Le temps, car developper un nouveau moteur est une prise de risque technique, qui pourrait retarder le programme. Ce n'est pas exactement l'avis d'O Andries lors d'une recente audition ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
yoannc Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures Sa coûte moins cher tout seul https://meta-defense.fr/2025/09/24/programme-scaf-cout-cooperation-europe/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures 54 minutes ago, gianks said: Venons au SCAF e laissons de côté le vrai et le faux (qui sont d'ailleurs très flous dans le brouillard), mais raisonnons sur le perçu, c'est-à-dire sur ce qui compte. Si notre ami allemand commence à croire que ses impôts serviront à permettre à une entreprise française de développer un « avion » adapté aux besoins français, qui pourrait ensuite être utilisé par la Luftwaffe, mais comme s'il s'agissait d'une simple acquisition, et donc avec les mêmes limitations que l'acquisition pure du F-35 (et avec les mêmes rendements industriels, technologiques et de main-d'œuvre), tout en assumant les coûts et les risques liés au développement d'un système de haute technologie, pense-tu qu'il aura des doutes sur la manière dont son gouvernement utilise l'argent qu'il lui donne ? Autant que possible raisonnons sur le réel, c'est ce qui compte encore plus fondamentalement. Retourne ton argument, est-ce que le contribuable francais serait en droit de contester le developpement d'un avion allemand avec l'argent public national ? Passons donc sur le sujet stérile. C'est une collaboration. Je suis tout-à-fait d'accord, les institutions allemandes et par extension son peuple peuvent être mécontents et juger que l'avion résultant du programme n'est pas optimal pour leur situation. Je l'ai écrit sur ce forum même, avec des doutes qu'ils achèteraient massivement l'avion et que cette défection, qui ne serait pas une première dans une collaboration allemande, présente un danger en soi. Mais là on touche à une autre hypocrisie fondamentale. La double exigence française de navalisation et de vecteur nucléaire a été émise dès le départ. Si ce cahier des charges ne convenait pas, il fallait ne pas s'y engager. Au lieu de çà, l'industriel allemand tente d'en modifier le contenu constamment via l'exercice de la gouvernance et de la gestion du programme en imputant l'échec à Dassault. Evidemment ca ne marche pas, ni avec Dassault, ni avec le gouvernement francais, ni avec les deux représentations nationales françaises. D'ailleurs la chambre haute en France a intuité très tôt la survenue de ce problème, habitués qu'ils sont aux collaborations internationales dans le temps long. Prendre à partie le citoyen allemand ne règlera rien sinon pseudo-justifier une sortie piteuse du programme. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Glenans29 Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures 2 hours ago, Salverius said: Le programme SCAF est déjà mort. Il a été débranché lorsque l'état français a validé le de Dassault d'UCAV accompagnateur du Rafale, pilier du SCAF dont Airbus devait être le maître d'œuvre. A ce tarif là, le SCAF a été débranché le jour où l'Allemagne a décidé de prendre du F35. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Plan PoC (6–12 mois) — Résumé exécutif But : démontrer que l’on sait piloter en sécurité des drones accompagnateurs via un datalink souverain et une couche « cloud tactique » (fusion, assignation, autonomie limitée), avec intégration logicielle prête à être rétro-utilisée par le NGF. Livrables clés : datalink maillé LPI/secure PoC ; cloud/edge prototype + API standardisées ; loyal-wingman prototype scale-1/3 télépiloté depuis station Rafale simulée ; sandbox/digital twin et bancs CI/CD ; rapport d’évaluation sécurisée et plan d’industrialisation. Phases, jalons et livrables Durée totale proposée : 0–12 mois (phases parallèles possibles) Phase 0 — Lancement (0–1 mois) Livrables : charte PoC, governance, budget initial, allocation équipes. Actions immédiates : nommer pilote DGA, chef de projet industriel (Dassault lead Rafale F5/6 programme), comité technique national (Dassault/Thales/Safran/MBDA/ONERA/CEA/DGA). Geler 6 interfaces clés (message set, sécurité, QoS, HMI hooks, autotomy envelopes, test API). Budget de démarrage voté (voir estimations). Phase 1 : Spécs & architecture (0–2 mois, en parallèle) Livrables : document d’architecture, jeux de messages (API), exigence cyber, matrice d’interfaces Rafale–drone–cloud, plan d’essais. Activités : ateliers API, définition de la QoS (commande, télémétries, vidéo), définition des modes d’autonomie (supervised, delegated, independent), exigences sécurité (chiffrement, KMS, boot attestation). Phase 2 : PoC Datalink (0–6 mois) Livrables : démonstrateur datalink maillé LPI (prototype HW+SW) + banc radio. Activités : choix bande(s) (SATCOM/LOS/relay), modem prototype, prototype protocol (souverain), tests latence/throughput, tests résilience (jamming, perte de liens). Interface au cloud via gateway. Success criteria phase 2 : commandes de vol (ping→ack) < X ms sur LOS, maintien link à -15 dB jamming. Phase 3 : Cloud tactique prototype & sandbox (0–8 mois) Livrables : stack microservices (fusion capteurs, assignation tâches, mission manager), digital twin (simulateur missions), CI/CD pipeline, API publiques et SDK pour avion/drone. Activités : développer services d’orchestration, IA de priorisation basique, tableau de bord pilote, simulateur multi-agent. Tests en simulation et en banc (hardware-in-loop). Success criteria : exécution d’une mission multi-agent simulée complète (Rafale + 3 drones) avec journal complet, latence contrôlée, et rollback sécurisé. Phase 4 : Drone prototype Loyal-Wingman scale-1/3 (3–9 mois) Livrables : 1 prototype volant scale-1/3 (aérodynamique simple, autonomie 2–4 h), station de contrôle mobile, intégration datalink & cloud. Activités : design simple (turboprop ou électrique selon masse), avionique COTS durci, pilote automatique adaptatif, fonctions basiques : formation, following, waypoint, return-to-home, basic EW payload emulation. Essais sol puis vol. Success criteria : vol en formation à distance sous contrôle cloud, commandes critiques confirmées via datalink sécurisé. Phase 5 : Intégration Rafale simulé & essais en vol contrôlé (6–12 mois) Livrables : démonstration en vol avec banc Rafale simulé (ou cellule instrumentée si autorisé) contrôlant le/les drones via cloud/datalink. Rapport sécurité & conformité. Activités : intégration API au mission computer Rafale simulé, HMI pilote (contrôle mission, override), tests en gamme d’essais fermés, procédures d’urgence. Success criteria : mission conjointe Rafale + 2 drones réalisée sur gamme d’essai sans incident, handover manuel/automatique validé. Phase 6 : Rapport, roadmap industrialisation (10–12 mois) Livrables : rapports techniques, dossier coûts, plan montée en charge (industrialisation), exigences pour intégration NGF, proposition de schéma export / IP. Actions : présentation au CEMA / Ministère / comité industriel. Organisation & gouvernance PoC Pilote programmatique : DGA (mandataire) — assurance souveraineté, arbitrages export/IP. Sponsor industriel : Dassault (programme Rafale F5/6) — architecte système pour cloud+drones. Consortium technique : Dassault, Thales (comms/capteurs), Safran (avionique/propulsion étude), MBDA (armements/effets), ONERA/CEA (R&D), PME startups spécialisées drones/AI. Comité de sécurité & cyber distinct (DGA + ANSSI + industriels). Revues : every 6–8 weeks sprint review + 3 gating reviews (M0, M6, M12). Ressources humaines estimées (pic) Chef de projet PoC (1) Architectes systèmes (3) Ingénieurs datalink/radio (6) Développeurs backend/cloud/edge (8) DevOps / CI/CD (2) Ingénieurs avionique/drone (6) Pilotes d’essais & opérateurs (2–4) Sécurité/cyber (3) Tests & validation (6) Total pic : ~40–50 ETPs (mix public/privé) répartis sur 12 mois. (peut réduire si mobilisation de ressources internes déjà existantes) Installations & équipements critiques Banc radio / chambre anéchoïque pour tests jamming. Stand integration avionique + mission computer sim (Rafale sim or surrogate avionics). Piste d’essais fermée + avis réglementaire vols prototypes. Laboratoire cyber & clés (HSM, KMS), digital twin computing farm. Hangar, ateliers composites/avionique. Budget indicatif (ordre de grandeur) Phase 0–12 mois PoC complet : ~150–350 M€ (forte fourchette selon ambitions drone scale, recours à plateformes existantes, essais réels vs simulés). Datalink & radios : 20–50 M€ Cloud & software/sandbox : 15–40 M€ Drone prototypes (design + 3 prototypes) : 30–70 M€ Bancs essais, infrastructures, essais en vol : 20–60 M€ Ingénierie & heures (frais industriels) : 50–100 M€ Ces chiffres sont indicative; affiner lors de la phase 1. Sécurité & conformité (indispensable) Sécuriser supply-chain composants radio/CPU (listes restreintes). ANSSI + DGA audits réguliers, tests de pénétration. Modes de secours rigoureux (pilote reprend, kill switch, geofence). Politique export/IP clairement définie dès lancement. Tests & validation (plan succinct) Simulation complète (digital twin) → tests hardware-in-loop → essais sol (integration) → vols d’essai sur gamme fermée → démonstration en scénario tactique. Cyber red-team / blue-team sur datalink & cloud avant vols d’intégration. Inspections sécurité humaine et environnementale avant chaque vol. Critères de succès (gate go/no-go) Gate M6 (mid-PoC) : datalink opérationnel sur banc, cloud exécute missions simulées multi-agent, drone prototype effectue vol autonome simple → GO vers essais vol. Gate M12 (end-PoC) : démonstration en vol Rafale-sim + 2 drones sur mission conjointe, cyber audits passés, plan industrialisation validé → recommandation Lancement série & intégration NGF. Si l’un des gates échoue, options : étendre budget, réduire scope, ou arrêter et réorienter. Risques majeurs & mitigations rapides Intégration trop ambitieuse → mitigation : découper en MVP fonctionnels, prioriser commande/telemetry et sécurité. Cyber / jamming → mitigation : chiffrement, frequency hopping, fallback comms (sat relay). Contraintes réglementaires vols → mitigation : démarrer avec scale-1/3 et bancs, préparer dossiers DGAC/DGA early. Surcharge industrie → mitigation : ressources dédiées, éviter concurrence directe NGF sur mêmes équipes. Actions immédiates (ce que je mettrais sur la table demain) Présenter charte PoC au ministre / DGA pour accord budget de démarrage (10–20 M€) et nomination pilote. Lancer ateliers API + feuille de route 8 semaines (architectes). Commander 1er banc datalink prototype et réserver gamme d’essais. Identifier et contractualiser 2 PME/Startups pour drone prototype (pour accélérer). Ouvrir sandbox CI/CD (cloud) et commencer développement microservices minimal. Conclusion — pourquoi c’est une bonne stratégie Déployer cloud + drones via Rafale F5/6 donne un levier immédiat d’élévation de capacité sans attendre NGF ; réduit le risque technique du NGF ; crée des briques exportables ; et alimente la doctrine opérationnelle. Discipline requise : geler interfaces, gouvernance stricte DGA, sécurité by design, financements dédiés. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/09/25/l-avion-de-combat-francais-allemand-et-espagnol-tete-d-affiche-de-l-europe-de-la-defense-risque-le-crash_6642884_3234.html Les premieres lignes accessibles de l'article ont bien résumé la raison du crash du scaf. .. Un symbole fort à l’époque où le président à peine élu ne jurait que par le franco-allemand, à l’image de la fusion (avortée en 2019) entre Siemens et Alstom. Rompant avec toutes les règles, cette collaboration avait été annoncée sans un long travail préalable d’analyse des besoins auprès desUn symbole fort à l’époque où le président à peine élu ne jurait que par le franco-allemand, à l’image de la fusion (avortée en 2019) entre Siemens et Alstom. Rompant avec toutes les règles, cette collaboration avait été annoncée sans un long travail préalable d’analyse des besoins auprès des armées et des industriels. Bref, du politique pur… Moyennant quoi, huit ans et 3 milliards d’euros de dépenses plus tard, les armées et des industriels. Bref, du politique pur… Moyennant quoi, huit ans et 3 milliards d’euros de dépenses plus tard, Donc je vais me mettre en mode Macron. Voilà pourquoi je vous annonce en exclusivité mon Marriage avec Jessica Chastain. Les noces auront lieu au château de Versailles le premier week-end de Juillet 2026 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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