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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly

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Il y a 5 heures, gianks a dit :

Es-tu convaincu que pour les Allemands, le programme SCAF est une acquisition (d'avions étrangers) comme celle du F-35 ?
Je ne pense pas que le contribuable (qui est aussi un électeur) allemand le perçoive comme toi.

le truc avec les acheteurs sur étagère c'est qu'ils ont tout à développer, et le GCAP en est un cas d'école,

vu les rapports sur l'avancement technique, donc vive les gigo etc.. et autres comités  Théodule,

ça permet de faire de la com c'est déjà pas mal, ils ont quand même mis 20 ans à adapter un AESA sur la foone, le fameux succès européen qu'a couté trois fois plus cher

et qu'a peu évolué, puis à peine 3 mois pour annoncer acheter américain pour remplacer la foone car elle est trop chère! ça fait peur, les leaders anglais des programmes fighters 

Modifié par MatOpex38
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Note méthodologique sur mes calculs:

- Couts hors TVA... rajouter éventuellement +20% mais c'est neutre sur l'effort financier pour l'Etat

- Indexation des prix sur la base de l'évolution du cout du travail (https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/010762004), ce qui correspond a la réalité observée par la Cour des Comptes sur les programmes d'armement. Je suis un chouilla conservateur car je ne prends pas en compte l'augmentation de la productivité horaire qui compense une partie de l'inflation salariale (en supposant que dans ces métiers a haute valeur ajoutée la productivité servira surtout a améliorer la qualité du produit final, plutot qu'a baisser les couts).

- Je n'ai pas pris en compte les 25% de co-développement sur fonds propres financé par les industriels (~€3 mds)... ils le font en réduisant leurs marges de R&D et en surfacturant plus tard.

- Pour donner qqs éléments plus précis, notons que le moteur M88  et du systeme de combat (radar RBE2 + Spectra, + OSF) correspondent a ~1/3 des 18mds dépensés pour lancer le Rafale (développement et l'industrialisation), soit environ 1/6eme chacun.

Modifié par HK
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Il y a 4 heures, HK a dit :

Maintenant extrapolons pour le NGF:

Cout du Programme NGF (2025)

  • Développement (Rafale +10%): €15 mds
  • Industrialisation (=Rafale): €5 mds
  • Production (Rafale +25%): €112M x 250 NGF -> €28 mds
  • Rechanges, équipements annexes, simulateurs (= Rafale): €11 mds

--> Soit ~ €20 mds (2025) pour la partie couts fixes pour lancer le programme NGF, a répartir sur 10-15 ans, en supposant un petit supplement (+10%) par rapport au Rafale. Cela réprésente toujours 0.6% du PIB ou ~1 année du budget équipement.

--> Et ~ €39 mds (2025) pour la partie couts variables correspondant a l'achat de 250 NGF (avec un surcout unitaire de 25%) sur 30-35 ans. Soit 1.3% du PIB, ou un peu moins de ~2 années du budget équipement.

Conclusion: Le poids total du programme NGF serait alors de ~€60 mds (2025) sur 40-50 ans, soit 2% du PIB ou ~1 année du budget des armées, ou 3 années du budget équipement. C'est quasi le meme cout que le programme Rafale, mais en supposant une petite réduction du nombre de chasseurs (286 Rafale -> 250 NGF).

Le truc étant qu'un tel avion sera nécessairement plus complexe que le Rafale.

Alors si on peut reprendre plein de choses du Rafale (technique des petits pas) et réutiliser des sous-ensembles, il faudra aussi développer des choses annexes qui coûteront très cher. À ce titre la furtivité devrait par exemple être un gros poste de dépense.

Trappier avait même dit que quand on pourrait comparer le prix du Rafale au prix du NGF, le Rafale aurait l'air pas cher.

Bon, seuls ça sera bien moins cher, et surtout c'est un avion qui sera rapidement vendu contrairement au Rafale. Mais...

 

Il y a 1 heure, iborg a dit :

D'autant qu'il existerait de fortes synergies avec le programme déjà lancé et financé de Rafale F5...

À commencer par un UCAV déjà financé. Mais tout le reste serait quand même à faire.

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7 hours ago, Patrick said:

À ce titre la furtivité devrait par exemple être un gros poste de dépense.

La France ne dispose-t-elle pas de connaissances/infrastructures technologiques en matière de furtivité qui n'attendent qu'à être appliquées à un avion de combat? (têtes nucléaires, sous-marins, tout boulot fait sur le Rafale/Neuron)
Revetements furtifs? Luneberg? 
J'imagine que tout coûte cher à ce niveau mais ca serait dejà moins cher que pour la Suède/Allemagne/Espagne vu qu'on ne part pas de rien non? Je manque de connaissances sur le sujet.

En tout cas je me rappelle que le Japon avait testé le RCS de son X-2 Shinshin dans les installations de la DGA (Bruz) en 2005!

https://www.secretprojects.co.uk/threads/mitsubishi-x-2-atd-x-shinshin-demonstrator.430/post-16448

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8 hours ago, Patrick said:

Trappier avait même dit que quand on pourrait comparer le prix du Rafale au prix du NGF, le Rafale aurait l'air pas cher.

Il avait précisé "dans les conditions actuelles" et "le NGF tel qu'il est aujourd'hui"

A mettre en perspective de son propos d'hier à la commission des affaires étrangères où il a plaidé pour un NGF plus petit 

Modifié par Asgard
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il y a 3 minutes, Manuel77 a dit :

Rheinmetall a une structure actionnariale très fragmentée et internationalisée, il n'y a pas d'ancrage comme la famille Wallenberg chez Saab.
Le PDG Pappberger est certes très présent dans les médias, mais cela n'a rien à voir avec une famille. 

OK je corrige

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Il y a 2 heures, OysterCultist a dit :

La France ne dispose-t-elle pas de connaissances/infrastructures technologiques en matière de furtivité qui n'attendent qu'à être appliquées à un avion de combat?

Dassault se caractérise par sa politique des petits pas.

Tout d'abord, la société développe un démonstrateur furtif (le nEUROn).

Ensuite, elle développe un UCAV furtif sur la base de ces travaux, tout en développant l'Intelligence Artificielle de son drone; en parallèle, elle développe le Rafale F5 pour rattraper le retard accumulé sur la "fusion des données", le véritable succès du F-35.

Enfin, elle développera un NGF qui reprendra le meilleur des deux mondes: furtivité de forme, fusion des données et IA.

Le programme SCAF est déjà mort. Il a été débranché lorsque l'état français a validé le de Dassault d'UCAV accompagnateur du Rafale, pilier du SCAF dont Airbus devait être le maître d'œuvre. 

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20 hours ago, gianks said:

Es-tu convaincu que pour les Allemands, le programme SCAF est une acquisition (d'avions étrangers) comme celle du F-35 ?
Je ne pense pas que le contribuable (qui est aussi un électeur) allemand le perçoive comme toi.

Quelle serait la pertinence de la distinction dans le cas d'espèce ?
L'acquisition de l'objet, dans les deux cas, ne vaut pas pour transfert de l'expertise, savoir-faire et propriété intellectuelle récente ou historique que le concepteur étranger ne voudrait céder.
C'est hypocrite de faire croire le contraire, singulièrement de le faire croire à son propre électorat.

Par ailleurs, les remarques de ce fil ne portent pas tant sur l'avis du citoyen que sur la posture quasi atavique du parlement allemand depuis des décennies.
Si de plus en plus de pays européens ajournent leurs stratégie et modèle de défense en voulant renforcer leur capacité opérationnelle, la situation me semble bien plus confuse en Allemagne.
Le gouvernement met bien cette nécéssité en avant et, d'ici en France, on voit percoler leur réflexion sur la difficulté à étendre les effectifs par exemple, c'est concret. Par contre il y a du flou sur la disposition d'ouvrir la possibilité d'un endettement important, décision prise dans une fenêtre temporelle en urgence. Merz parle d'environ 40 milliards par an sur 12 ans. Pour le moment, son effet majeur est d'exacerber les appétits des industriels et des interêts locaux, au risque de perdre de vue l'objectif de renforcer les armées et la capacité à se défendre. Contrairement à d'autres secteurs où l'Allemagne a de l'expertise valorisable, il y a plus que des doutes sur l'aptitude dans ce cas-ci et on voit Airbus DS radicaliser ses positions vraisemblablement dans l'espoir d'obtenir quelque chose du gâteau allemand. C'est le rôle du politique de ramener au réel et d'orienter ces ambitions, ce qu'il ne fait pas ou pas encore, au contraire même.

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il y a 9 minutes, Myrtil a dit :

Quelle serait la pertinence de la distinction dans le cas d'espèce ?
L'acquisition de l'objet, dans les deux cas, ne vaut pas pour transfert de l'expertise, savoir-faire et propriété intellectuelle récente ou historique que le concepteur étranger ne voudrait céder.
C'est hypocrite de faire croire le contraire, singulièrement de le faire croire à son propre électorat.

Je partirais du principe qu'un Allemand est capable de se forger sa propre opinion et n'attend pas qu'on lui fasse croire quelque chose.

Cela dit, lorsque l'Allemand susmentionné a acheté sa voiture (et donc lorsqu'il était un acheteur pur et dur), il savait qu'il n'avait pas acquis le droit de manipuler les unités de contrôle ni de demander le logiciel, n'ayant ni investi ni risqué un centime dans le développement de la voiture.

J'imagine qu'il a donc raisonné de la même manière pour l'acquisition de le F35.

Venons au SCAF e laissons de côté le vrai et le faux (qui sont d'ailleurs très flous dans le brouillard), mais raisonnons sur le perçu, c'est-à-dire sur ce qui compte.

Si notre ami allemand commence à croire que ses impôts serviront à permettre à une entreprise française de développer un « avion » adapté aux besoins français, qui pourrait ensuite être utilisé par la Luftwaffe, mais comme s'il s'agissait d'une simple acquisition, et donc avec les mêmes limitations que l'acquisition pure du F-35 (et avec les mêmes rendements industriels, technologiques et de main-d'œuvre), tout en assumant les coûts et les risques liés au développement d'un système de haute technologie, pense-tu qu'il aura des doutes sur la manière dont son gouvernement utilise l'argent qu'il lui donne ?

C'est là toute la disitintion.

 

il y a 22 minutes, Myrtil a dit :

Par ailleurs, les remarques de ce fil ne portent pas tant sur l'avis du citoyen que sur la posture quasi atavique du parlement allemand depuis des décennies.

Le Parlement, qui par définition représente l'opinion des citoyens, est également composé de personnes qui fondent leur succès électoral sur leur capacité à comprendre les sentiments et les idées de leurs électeurs.

 

il y a 20 minutes, Myrtil a dit :

Si de plus en plus de pays européens ajournent leurs stratégie et modèle de défense en voulant renforcer leur capacité opérationnelle, la situation me semble bien plus confuse en Allemagne.
Le gouvernement met bien cette nécéssité en avant et, d'ici en France, on voit percoler leur réflexion sur la difficulté à étendre les effectifs par exemple, c'est concret. Par contre il y a du flou sur la disposition d'ouvrir la possibilité d'un endettement important, décision prise dans une fenêtre temporelle en urgence. Merz parle d'environ 40 milliards par an sur 12 ans. Pour le moment, son effet majeur est d'exacerber les appétits des industriels et des interêts locaux, au risque de perdre de vue l'objectif de renforcer les armées et la capacité à se défendre. Contrairement à d'autres secteurs où l'Allemagne a de l'expertise valorisable, il y a plus que des doutes sur l'aptitude dans ce cas-ci et on voit Airbus DS radicaliser ses positions vraisemblablement dans l'espoir d'obtenir quelque chose du gâteau allemand. C'est le rôle du politique de ramener au réel et d'orienter ces ambitions, ce qu'il ne fait pas ou pas encore, au contraire même.

Je laisserais ces arguments, et le jugement sur les actions du gouvernement allemand, aux Allemands.

 

 

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18 hours ago, Titus K said:

Intéressant ca ...

20 hours ago, Alexis said:

Et surtout un avion plus lourd exigerait des moteurs plus puissants, qu'il faudra développer. Côté français, on reconnait que l'Allemagne a à la fois "le temps et l'argent pour le faire". Le temps, car developper un nouveau moteur est une prise de risque technique, qui pourrait retarder le programme.

Ce n'est pas exactement l'avis d'O Andries lors d'une recente audition ...

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54 minutes ago, gianks said:

Venons au SCAF e laissons de côté le vrai et le faux (qui sont d'ailleurs très flous dans le brouillard), mais raisonnons sur le perçu, c'est-à-dire sur ce qui compte.

Si notre ami allemand commence à croire que ses impôts serviront à permettre à une entreprise française de développer un « avion » adapté aux besoins français, qui pourrait ensuite être utilisé par la Luftwaffe, mais comme s'il s'agissait d'une simple acquisition, et donc avec les mêmes limitations que l'acquisition pure du F-35 (et avec les mêmes rendements industriels, technologiques et de main-d'œuvre), tout en assumant les coûts et les risques liés au développement d'un système de haute technologie, pense-tu qu'il aura des doutes sur la manière dont son gouvernement utilise l'argent qu'il lui donne ?

Autant que possible raisonnons sur le réel, c'est ce qui compte encore plus fondamentalement.
Retourne ton argument, est-ce que le contribuable francais serait en droit de contester le developpement d'un avion allemand avec l'argent public national ?
Passons donc sur le sujet stérile. C'est une collaboration.

Je suis tout-à-fait d'accord, les institutions allemandes et par extension son peuple peuvent être mécontents et juger que l'avion résultant du programme n'est pas optimal pour leur situation. Je l'ai écrit sur ce forum même, avec des doutes qu'ils achèteraient massivement l'avion et que cette défection, qui ne serait pas une première dans une collaboration allemande, présente un danger en soi.
Mais là on touche à une autre hypocrisie fondamentale. La double exigence française de navalisation et de vecteur nucléaire a été émise dès le départ. Si ce cahier des charges ne convenait pas, il fallait ne pas s'y engager. Au lieu de çà, l'industriel allemand tente d'en modifier le contenu constamment via l'exercice de la gouvernance et de la gestion du programme en imputant l'échec à Dassault. Evidemment ca ne marche pas, ni avec Dassault, ni avec le gouvernement francais, ni avec les deux représentations nationales françaises. D'ailleurs la chambre haute en France a intuité très tôt la survenue de ce problème, habitués qu'ils sont aux collaborations internationales dans le temps long.
Prendre à partie le citoyen allemand ne règlera rien sinon pseudo-justifier une sortie piteuse du programme.

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Plan PoC (6–12 mois) — Résumé exécutif

But : démontrer que l’on sait piloter en sécurité des drones accompagnateurs via un datalink souverain et une couche « cloud tactique » (fusion, assignation, autonomie limitée), avec intégration logicielle prête à être rétro-utilisée par le NGF. Livrables clés :

  1. datalink maillé LPI/secure PoC ;
  2. cloud/edge prototype + API standardisées ;
  3. loyal-wingman prototype scale-1/3 télépiloté depuis station Rafale simulée ;
  4. sandbox/digital twin et bancs CI/CD ;
  5. rapport d’évaluation sécurisée et plan d’industrialisation.

Phases, jalons et livrables

Durée totale proposée : 0–12 mois (phases parallèles possibles)

Phase 0 — Lancement (0–1 mois)

  • Livrables : charte PoC, governance, budget initial, allocation équipes.
  • Actions immédiates : nommer pilote DGA, chef de projet industriel (Dassault lead Rafale F5/6 programme), comité technique national (Dassault/Thales/Safran/MBDA/ONERA/CEA/DGA). Geler 6 interfaces clés (message set, sécurité, QoS, HMI hooks, autotomy envelopes, test API). Budget de démarrage voté (voir estimations).

Phase 1 Spécs & architecture (0–2 mois, en parallèle)

  • Livrables : document d’architecture, jeux de messages (API), exigence cyber, matrice d’interfaces Rafale–drone–cloud, plan d’essais.
  • Activités : ateliers API, définition de la QoS (commande, télémétries, vidéo), définition des modes d’autonomie (supervised, delegated, independent), exigences sécurité (chiffrement, KMS, boot attestation).

Phase 2 : PoC Datalink (0–6 mois)

  • Livrables : démonstrateur datalink maillé LPI (prototype HW+SW) + banc radio.
  • Activités : choix bande(s) (SATCOM/LOS/relay), modem prototype, prototype protocol (souverain), tests latence/throughput, tests résilience (jamming, perte de liens). Interface au cloud via gateway.
  • Success criteria phase 2 : commandes de vol (ping→ack) < X ms sur LOS, maintien link à -15 dB jamming.

Phase 3 : Cloud tactique prototype & sandbox (0–8 mois)

  • Livrables : stack microservices (fusion capteurs, assignation tâches, mission manager), digital twin (simulateur missions), CI/CD pipeline, API publiques et SDK pour avion/drone.
  • Activités : développer services d’orchestration, IA de priorisation basique, tableau de bord pilote, simulateur multi-agent. Tests en simulation et en banc (hardware-in-loop).
  • Success criteria : exécution d’une mission multi-agent simulée complète (Rafale + 3 drones) avec journal complet, latence contrôlée, et rollback sécurisé.

Phase 4 : Drone prototype Loyal-Wingman scale-1/3 (3–9 mois)

  • Livrables : 1 prototype volant scale-1/3 (aérodynamique simple, autonomie 2–4 h), station de contrôle mobile, intégration datalink & cloud.
  • Activités : design simple (turboprop ou électrique selon masse), avionique COTS durci, pilote automatique adaptatif, fonctions basiques : formation, following, waypoint, return-to-home, basic EW payload emulation. Essais sol puis vol.
  • Success criteria : vol en formation à distance sous contrôle cloud, commandes critiques confirmées via datalink sécurisé.

Phase 5 : Intégration Rafale simulé & essais en vol contrôlé (6–12 mois)

  • Livrables : démonstration en vol avec banc Rafale simulé (ou cellule instrumentée si autorisé) contrôlant le/les drones via cloud/datalink. Rapport sécurité & conformité.
  • Activités : intégration API au mission computer Rafale simulé, HMI pilote (contrôle mission, override), tests en gamme d’essais fermés, procédures d’urgence.
  • Success criteria : mission conjointe Rafale + 2 drones réalisée sur gamme d’essai sans incident, handover manuel/automatique validé.

Phase 6 : Rapport, roadmap industrialisation (10–12 mois)

  • Livrables : rapports techniques, dossier coûts, plan montée en charge (industrialisation), exigences pour intégration NGF, proposition de schéma export / IP.
  • Actions : présentation au CEMA / Ministère / comité industriel.

Organisation & gouvernance PoC

  • Pilote programmatique : DGA (mandataire) — assurance souveraineté, arbitrages export/IP.
  • Sponsor industriel : Dassault (programme Rafale F5/6) — architecte système pour cloud+drones.
  • Consortium technique : Dassault, Thales (comms/capteurs), Safran (avionique/propulsion étude), MBDA (armements/effets), ONERA/CEA (R&D), PME startups spécialisées drones/AI.
  • Comité de sécurité & cyber distinct (DGA + ANSSI + industriels).
  • Revues : every 6–8 weeks sprint review + 3 gating reviews (M0, M6, M12).

Ressources humaines estimées (pic)

  • Chef de projet PoC (1)
  • Architectes systèmes (3)
  • Ingénieurs datalink/radio (6)
  • Développeurs backend/cloud/edge (8)
  • DevOps / CI/CD (2)
  • Ingénieurs avionique/drone (6)
  • Pilotes d’essais & opérateurs (2–4)
  • Sécurité/cyber (3)
  • Tests & validation (6)

Total pic : ~40–50 ETPs (mix public/privé) répartis sur 12 mois. (peut réduire si mobilisation de ressources internes déjà existantes)

Installations & équipements critiques

  • Banc radio / chambre anéchoïque pour tests jamming.
  • Stand integration avionique + mission computer sim (Rafale sim or surrogate avionics).
  • Piste d’essais fermée + avis réglementaire vols prototypes.
  • Laboratoire cyber & clés (HSM, KMS), digital twin computing farm.
  • Hangar, ateliers composites/avionique.

Budget indicatif (ordre de grandeur)

  • Phase 0–12 mois PoC complet : ~150–350 M€ (forte fourchette selon ambitions drone scale, recours à plateformes existantes, essais réels vs simulés).
  • Datalink & radios : 20–50 M€
  • Cloud & software/sandbox : 15–40 M€
  • Drone prototypes (design + 3 prototypes) : 30–70 M€
  • Bancs essais, infrastructures, essais en vol : 20–60 M€
  • Ingénierie & heures (frais industriels) : 50–100 M€

Ces chiffres sont indicative; affiner lors de la phase 1.

Sécurité & conformité (indispensable)

  • Sécuriser supply-chain composants radio/CPU (listes restreintes).
  • ANSSI + DGA audits réguliers, tests de pénétration.
  • Modes de secours rigoureux (pilote reprend, kill switch, geofence).
  • Politique export/IP clairement définie dès lancement.

Tests & validation (plan succinct)

  • Simulation complète (digital twin) → tests hardware-in-loop → essais sol (integration) → vols d’essai sur gamme fermée → démonstration en scénario tactique.
  • Cyber red-team / blue-team sur datalink & cloud avant vols d’intégration.
  • Inspections sécurité humaine et environnementale avant chaque vol.

Critères de succès (gate go/no-go)

  • Gate M6 (mid-PoC) : datalink opérationnel sur banc, cloud exécute missions simulées multi-agent, drone prototype effectue vol autonome simple → GO vers essais vol.
  • Gate M12 (end-PoC) : démonstration en vol Rafale-sim + 2 drones sur mission conjointe, cyber audits passés, plan industrialisation validé → recommandation Lancement série & intégration NGF.
  • Si l’un des gates échoue, options : étendre budget, réduire scope, ou arrêter et réorienter.

Risques majeurs & mitigations rapides

  • Intégration trop ambitieuse → mitigation : découper en MVP fonctionnels, prioriser commande/telemetry et sécurité.
  • Cyber / jamming → mitigation : chiffrement, frequency hopping, fallback comms (sat relay).
  • Contraintes réglementaires vols → mitigation : démarrer avec scale-1/3 et bancs, préparer dossiers DGAC/DGA early.
  • Surcharge industrie → mitigation : ressources dédiées, éviter concurrence directe NGF sur mêmes équipes.

Actions immédiates (ce que je mettrais sur la table demain)

  • Présenter charte PoC au ministre / DGA pour accord budget de démarrage (10–20 M€) et nomination pilote.
  • Lancer ateliers API + feuille de route 8 semaines (architectes).
  • Commander 1er banc datalink prototype et réserver gamme d’essais.
  • Identifier et contractualiser 2 PME/Startups pour drone prototype (pour accélérer).
  • Ouvrir sandbox CI/CD (cloud) et commencer développement microservices minimal.

Conclusion — pourquoi c’est une bonne stratégie

Déployer cloud + drones via Rafale F5/6 donne un levier immédiat d’élévation de capacité sans attendre NGF ; réduit le risque technique du NGF ; crée des briques exportables ; et alimente la doctrine opérationnelle.

Discipline requise : geler interfaces, gouvernance stricte DGA, sécurité by design, financements dédiés.

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https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/09/25/l-avion-de-combat-francais-allemand-et-espagnol-tete-d-affiche-de-l-europe-de-la-defense-risque-le-crash_6642884_3234.html

Les premieres lignes accessibles de l'article ont bien résumé la raison du crash du scaf. ..  

 

Un symbole fort à l’époque où le président à peine élu ne jurait que par le franco-allemand, à l’image de la fusion (avortée en 2019) entre Siemens et Alstom. Rompant avec toutes les règles, cette collaboration avait été annoncée sans un long travail préalable d’analyse des besoins auprès desUn symbole fort à l’époque où le président à peine élu ne jurait que par le franco-allemand, à l’image de la fusion (avortée en 2019) entre Siemens et Alstom. Rompant avec toutes les règles, cette collaboration avait été annoncée sans un long travail préalable d’analyse des besoins auprès des armées et des industriels. Bref, du politique pur… Moyennant quoi, huit ans et 3 milliards d’euros de dépenses plus tard, les armées et des industriels. Bref, du politique pur… Moyennant quoi, huit ans et 3 milliards d’euros de dépenses plus tard, 

 

Donc je vais me mettre en mode Macron. 

Voilà pourquoi je vous annonce en exclusivité mon Marriage avec Jessica Chastain.:bloblaugh: Les noces auront lieu au château de Versailles le premier week-end de Juillet 2026 :chirolp_iei:

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