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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly

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Il y a 3 heures, Pakal a dit :

Pour mieux y croire certains Allemands ressortent de leurs cartons des ébauches de prototypes des années 90, qui n'ont jamais vu le jour.

https://x.com/chrisschmitz/status/1988986506749288625

Avion dit furtif avec soute et poussée vectorielle (2 axes) mais monodérive

 

Chiche !  

"The answer regarding #fcas is simple. Just do it, without Dassault. MBB and DASA have produced groundbreaking prototypes in the 90ies, that were killed politically. MBB Lampyridae was a stealth fighter in the early 80ies."

Modifié par Bechar06
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Citation

Cette décision exclut de fait les partenaires étrangers du futur développement français en matière de combat aérien et renforce le lien de la France avec sa base industrielle éprouvée à l'exportation.

Ah donc faire évoluer le Rafale sur de nouveaux standards ambitieux, c'est exclure les autres partenaires étrangers (qui n'en sont pas équipés) de son développement ? C'est complètement matrixé comme argument.

Citation

La France poursuivra le développement d'un successeur souverain au Rafale de plus petite envergure et d'un éventuel successeur au nEURON-UCAV

Éventuel ? Ils croient que Dassautl va faire l'UCAS pour occuper les stands de maquettes au Bourget ? L'UCAS est dans la roadmap F5 les gars, reveillez-vous.

Plus petite envergure par rapport à quoi ? Quel projet il y a en face coté allemand ? Il n'y a plus rien puisque les discussions tournaient autour du NGF répondant aux specs françaises.

 

Citation

Dans ce contexte, le CFSN vise à garantir que la prochaine génération de forces aériennes européennes ne soit pas créée dans une usine ou sous un seul drapeau, mais via des réseaux interconnectés et interopérables.

Aaaaaaah, la sacro-sainte répartition du workshare et des duplications de FAL à l'infini. Obsession bien allemande (mais qui étrangement ne marche pas sur l'Eurodrone, tiens donc). 

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il y a 40 minutes, Manuel77 a dit :

Les besoins globaux estimés par l'armée de l'air pour les CCA de plus grande taille s'élèvent actuellement à environ 400 systèmes. L'acquisition et les premières livraisons d'essai devraient commencer en 2029. L'Allemagne insiste sur le leadership national en matière de développement : au moins une ligne de production et une suite de systèmes de mission doivent être conçues et construites dans le pays.

Mort de rire. L'ambition c'est assembler les CCA américains en allemagne.

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Quote

Conclusion
Le Future Combat Air System fonctionne désormais davantage comme un cadre politique que comme un programme unifié. Son héritage pratique devrait être partagé : la France poursuivra le développement d'un successeur souverain au Rafale de plus petite envergure et d'un éventuel successeur au nEURON-UCAV, tandis que l'Allemagne mettra en place le CFSN avec son propre avion de combat collaboratif et explorera un concept d'avion de combat germano-espagnol-suédois.

Dans ce contexte, le CFSN vise à garantir que la prochaine génération de forces aériennes européennes ne soit pas créée dans une usine ou sous un seul drapeau, mais via des réseaux interconnectés et interopérables.

Donc je résume

L'Allemagne propose que l'Allemagne conçoive, intellectualise et produise toute la suite de cloud et communication que chacun devra utiliser.

Puis, de leur coté, chacun fait le/es avions drones qu'il veut tant qu'il intègre le cloud allemand.

Ou, Le SCAF sera réduit à sa portion congru, l'Allemagne avait la responsabilité de ces portions (CCA et Cloud), l'Allemagne propose de conserver la coalition SCAF et de récupérer 100% de tout ce qu'il reste. 

Ils sont ok les espagnols avec cet article ? xD

Modifié par Asgard
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D'ailleurs, ca n'arrivera jamais mais bon... ce serait bien que DA publie toutes les formes aéro (à l'exception de celle qu'ils veulent réellement utiliser) discutés avec Airbus. Qu'on vienne pas plus tard nous dire que Airbus a pondu THE aviondelamort qui est une perfection absolue, alors que ca viendrait d'un design DA phase1 du SCAF....

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Il y a 2 heures, Manuel77 a dit :

Le FCAS devient le CFSN

https://suv.report/aus-fcas-wird-cfsn/

Le Future Combat Air System (FCAS) entre dans une phase décisive. Huit ans après son lancement, le programme montre des fissures importantes entre les intérêts nationaux. Alors que la France lutte pour obtenir le contrôle majoritaire du Next Generation Fighter (NGF), l'Allemagne poursuit une autre approche : elle définit de plus en plus le FCAS comme un cadre d'interopérabilité et crée en parallèle sa propre base, le Combat Fighter System Nucleus (CFSN).

À Berlin, les responsables ne considèrent plus le CFSN comme un simple projet parallèle, mais comme le successeur structurel du FCAS. L'objectif : fournir le premier Combat Cloud opérationnel d'Europe ainsi qu'une famille d'aéronefs collaboratifs sans pilote.

...Et tout comme les Anglais après être sortis du FCAS-DP, ont renommé leur programme en "FCAS-TI", puis en "GCAP", les Allemands abandonnent aussi cette dénomination, démontrant que le FCAS est avant-tout, depuis 2010, un projet Français, sur lequel Dassault est l'acteur principal.

La démonstration est implacable.

Le débat
Lors du sommet Air Force Tech Summit à Berlin, le colonel Andreas Rauber, responsable allemand du programme FCAS au BAAINBw, a livré une évaluation inhabituellement franche. Comme l'a initialement rapporté Defence-Network, il a présenté un graphique de la structure FCAS prévue : une structure équilibrée de composants multinationaux – un « équilibre mondial », comme il l'a appelé.

On est super heureux de l'apprendre sauf qu'on sait tous que c'est impossible du fait des demandes d'Airbus. Donc c'est un mensonge.

On ne fait pas passer Dassault de majoritaire à minoritaire sur son propre pilier, tout en lui assurant qu'il est maître d'oeuvre mais en lui refusant les outils dont il a besoin pour assurer cette maîtrise d'ouvrage, tout en prétendant qu'il y a un "équilibre".

« Cet équilibre global est désormais remis en question », a déclaré M. Rauber. « Plusieurs partenaires souhaitent de plus en plus traiter les avions et les systèmes sans pilote comme des actifs nationaux. Cela détruit complètement l'équilibre.

Il parle du fait que la France n'a rien à faire sur l'UCAV furtif du FCAS alors qu'elle est le seul pays d'Europe à avoir travaillé sur 3 programmes différents d'UCAV depuis 1998? LOGIDUC (qui a volé) Neuron (qui a volé et été réalisé à 6 pays en coopération sous l'égide de Dassault en maître d'oeuvre) et FCAS-DP en coopération avec les britanniques (qui n'a pas eu le temps d'arriver à la phase de construction du démonstrateur alors qu'il était quasiment prêt)?

Ou alors il se plaint du programme UCAS de drone accompagnateur du Rafale F5?

C'est le principal défi à relever lors du passage à la phase 2. » Ces nouvelles exigences en matière de partage du travail compromettent fondamentalement le projet.

Plus que celles qui ont abouti à complètement marginaliser la partie Française dans le projet?

M. Rauber a confirmé que Dassault et le nouveau ministre français de la Défense avaient récemment revendiqué à nouveau le contrôle majoritaire de certains domaines de conception spécifiques, contrairement aux accords de répartition des tâches conclus précédemment.

Quels accords? Pas ceux de 2018. Ceux qui sont venus après, quand Airbus a gratté, gratté, et gratté encore pour renforcer sa position via la "technique du salami"?

Et bien chacun son tour.

L'Allemagne souhaite « poursuivre dans la configuration établie »

Établie quand?

, a-t-il déclaré. « Mais si cela ne fonctionne plus, nous devrons envisager d'autres solutions. » Sa conclusion était pragmatique : « Oui, le programme doit se poursuivre. La question est simplement : comment ? » Une décision politique est attendue avant la fin de l'année.

Ce qui reste du FCAS
Au-delà de la rhétorique, le programme commun s'est réduit à son épine dorsale technique : le Combat Cloud et son architecture de données sous-jacente. Les responsables du BAAINBw définissent
désormais le FCAS principalement comme un « cadre de coordination pour l'interopérabilité entre les systèmes nationaux ». Les démonstrateurs pour les capteurs et les liaisons de données restent actifs, mais le concept d'un NGF unique développé conjointement est largement abandonné. La feuille de route de l'armée de l'air allemande discutée à Berlin esquisse quatre objectifs centraux pour l'ère post-FCAS :

Non mais il ne faut pas qu'ils se fassent d'illusions hein... Si la France doit se retrouver seule sur le NGF, elle ne va pas y intégrer des capteurs et des liaisons de données étrangers. :laugh: Thalès/MBDA savent faire, ils sont d'ailleurs, avec CONTACT, avec les radars AESA, DDMNG, SPECTRA, etc, déjà en pointe sur ces sujets là, et se préparent au Rafale F5 qui va à nouveau faire franchir un nouveau cap notamment via le recours à un radar dont chaque MMIC sera équipé d'une puce IA.

CFSN Combat Cloud : le niveau national de commandement et de données constitue l'épine dorsale allemande du FCAS Combat Cloud étendu et garantit l'interopérabilité entre les réseaux alliés.

On en parle après...

Développement CCA : deux classes de systèmes sans pilote (4-5 t et 10 t) pour les rôles d'escorte, d'attaque et de brouillage.

Les deux étant des systèmes 100% Allemands ou presque, un d'Airbus, un de Helsing. Du moins supposément.

Intégration des plateformes existantes : l'Eurofighter EK, le F-35A et les futurs drones seront mis en réseau via la fusion des données.

Bon courage pour faire avaler ça à Lockheed Martin.

Next Generation Fighter : développement d'un successeur à l'Eurofighter, idéalement en coopération avec l'Espagne et/ou la Suède.

Idem, bon courage. SAAB sont plus petits, mais ne se laisseront pas manger facilement. Inutile de leur parler de "co-co-codéveloppement".

Parallèlement, Berlin a entamé des discussions techniques avec les membres du GCAP au Royaume-Uni et en Italie afin d'explorer l'orientation de la liaison de données et l'interopérabilité entre le CFSN et l'architecture du système anglo-italo-japonais. L'objectif est d'étendre la compatibilité du Combat Cloud à l'ensemble des projets européens.

Les Anglo-Italo-Japonais ont leur propre projet. Comment garantir autre chose que l'existence de passerelles?

L'alternative allemande : CFSN
Lors du même sommet, Stefan Heltzel, chef du département FCAS au BAAINBw, a souligné la nouvelle orientation du programme. L'Allemagne a l'intention de « devenir le premier pays européen à mettre en service une plateforme de combat sans pilote », a-t-il déclaré, dans le cadre du programme CFSN.

Ces systèmes, en fait des avions de combat collaboratifs allemands (CCA), seront le premier résultat tangible du CFSN. La classe des 4-5 tonnes se concentre sur la reconnaissance et la guerre électronique, tandis que la variante de 10 tonnes se concentre sur les missions air-sol et air-air. Les besoins globaux estimés par l'armée de l'air pour les CCA de plus grande taille s'élèvent actuellement à environ 400 systèmes. L'acquisition et les premières livraisons d'essai devraient commencer en 2029.

C'est plus que très ambitieux, c'est carrément illusoire. On est presque en 2026. Il reste donc 3 ans presque jour pour jour pour y parvenir. Doit-on rappeler à quelle vitesse avance l'Eurodrone alors qu'Airbus D&S dispose d'un leadership absolu et incontesté sur ce programme qui devrait être simple?

L'Allemagne insiste sur le leadership national en matière de développement : au moins une ligne de production et une suite de systèmes de mission doivent être conçues et construites dans le pays.

Notez bien: quand ce sont les Français qui sont accusés de faire ça, c'est inacceptable. Mais quand ce sont les Allemands, là y'a pas de problèmes... :rolleyes:

Dans le cadre du CFSN, le Combat Cloud sert de colonne vertébrale numérique qui relie les plateformes habitées et non habitées grâce à un échange de données cryptées, en totale compatibilité avec le réseau de missions fédérées de l'OTAN et les normes Link 16/22/MADL établies.

Bonne chance pour faire avaler ça à Lockheed Martin. À la rigueur l'Allemagne peut rechercher à adopter MADL comme son système de référence. Mais elle n'aura pas la main sur les évolutions de ce système.

Un responsable des achats de haut rang a résumé le concept en ces termes : « L'interopérabilité n'est plus un effet secondaire, mais un objectif principal. »

Mais ça a toujours été le cas depuis le départ dans le FCAS Franco-Allemand...

Options potentielles
Si l'accord trilatéral FCAS avec la France et l'Espagne échoue,

Ah maintenant ce n'est plus une certitude?

l'Allemagne garde des alternatives ouvertes. La Suède s'est imposée comme le partenaire de remplacement privilégié. Le PDG de Saab,

La Suède ne s'est pas "imposée" ou Dieu sait quelle ânerie de ce genre. La Suède a été présentée comme un Plan A B C D S quand il est apparu que Dassault ne se laisserait finalement pas faire.

Micael Johansson, a récemment déclaré dans une interview accordée à Table.Briefings que son entreprise était « prête à explorer une future architecture de combat aérien commune avec l'Allemagne, y compris des systèmes sans pilote et des technologies d'avions de combat de nouvelle génération ».

Avec l'objectif de placer ses propres productions et projets, et non pas de se voir imposer des programmes...

Bien qu'aucun accord formel n'ait été annoncé, les contacts au niveau opérationnel entre les industries allemande et suédoise se sont intensifiés. L'expérience de Saab en matière d'intégration de systèmes et de guerre électronique correspond étroitement à l'approche CFSN de l'Allemagne. Les coopérations existantes, telles que celles dans le cadre de l'Eurofighter EK, pourraient servir de passerelle technologique pour de futurs projets communs.

C'est s'appuyer sur pas grand chose, et ce serait surtout oublier que, originellement, les systèmes de guerre électronique de l'Eurofighter EK devaient être fournis par Hensoldt, avant qu'un achat sur étagère du système AREXIS de SAAB ne soit décidé à la place. On est donc devant un cas où une transaction commerciale est prise en exemple pour justifier une coopération technologique. Ça ne tient pas debout.

La France fait cavalier seul
Paris, en revanche, consolide son concept national NGF sur la base de la norme Rafale F5. Dassault Aviation poursuit le développement du F5 pour en faire une nouvelle plateforme équipée de systèmes basés sur un radar RBE2-XG amélioré, un nouveau design de moteur dans le cadre du programme T-REX et une interface pour la coopération avec des systèmes sans pilote.

Ce n'est pas juste une "interface". Elle implique des liaisons de données et une VÉRITABLE fusion de données multi capteurs multi plates-formes, sur laquelle Dassault et Thalès travaillent depuis plus de 15 ans, au travers de plusieurs plans d'étude amont, qui ont abouti via des mises à jour incrémentales, à incorporer petit à petit des capacités au combat collaboratif renforcé au sein du Rafale F4 puis F4.1, F4.2, etc.

Les représentants du gouvernement français qualifient cette évolution de rentable et préservant la souveraineté industrielle.

Cette décision exclut de fait les partenaires étrangers du futur développement français en matière de combat aérien

...C'est une blague ce commentaire??? :blink:
Maintenant il faudrait que la France implique des "partenaires étrangers" dans SON propre programme Rafale, que ces fameux "partenaires" ont combattu bec et ongle pendant près de 40 ANS? :laugh:

et renforce le lien de la France avec sa base industrielle éprouvée à l'exportation.

Et c'est mal?

Si cela renforce la position de Dassault sur le marché et le contrôle national, cela limite également l'apport technologique et la portée du programme, en raison d'une coopération externe réduite et de contraintes budgétaires.

Le Rafale via le programme CONTACT est au contraire en avance sur le sujet. Plusieurs serveurs de données cohabitant à bord du Rafale permettent déjà d'en faire des passerelles naturelles de transmissions de données entre des liaisons entièrement différentes. C'est l'un des enjeux de F4.2.

Quant aux "contraintes budgétaires", la France sait faire bien avec peu, et les programmes F5 ainsi que UCAS sont déjà financés.

Conclusion
Le Future Combat Air System fonctionne désormais davantage comme un cadre politique que comme un programme unifié.

Ça a toujours été le cas.

Son héritage pratique devrait être partagé : la France poursuivra le développement d'un successeur souverain au Rafale de plus petite envergure et d'un éventuel successeur au nEURON-UCAV,

Oui.

tandis que l'Allemagne mettra en place le CFSN avec son propre avion de combat collaboratif et explorera un concept d'avion de combat germano-espagnol-suédois.

...Ou bien achètera plus de F-35 et de CCA 100% Américains.

Dans ce contexte, le CFSN vise à garantir que la prochaine génération de forces aériennes européennes ne soit pas créée dans une usine ou sous un seul drapeau, mais via des réseaux interconnectés et interopérables.

Pas sous un seul drapeau... Sauf s'il s'agit de la bannière étoilée. Là il n'y a pas de problèmes.

Bref. Vivement la fin de cette affaire, qu'on passe à autre chose.

 

Il y a 2 heures, Chimera a dit :

Ah donc faire évoluer le Rafale sur de nouveaux standards ambitieux, c'est exclure les autres partenaires étrangers (qui n'en sont pas équipés) de son développement ? C'est complètement matrixé comme argument.

At first I was like:

67cead6455de185-4184811576.jpg

 

But then I was like:

a-QXO11d-700bwp.webp

 

Il y a 1 heure, Alexis a dit :

En attendant, on s'amuse bien aussi de l'autre côté du Rhin :happy:

"Ça continue à s'appeler le FCAS - Franceless Combat Air System"

 

 

La phase d'irritation actuelle durera un certain temps. Puis elle se terminera. Pour l'instant, d'un côté comme de l'autre, c'est AGRRRR !

Remercions au passage @Manuel77, qui non seulement nous partage des articles intéressants, mais le fait sans prendre la mouche, ce qui est une performance il me semble

... Donc, les Français et les Allemands s'enguirlandent réciproquement, et tu restes aussi zen qu'un moine bouddhiste :huh: ? Aurais-tu des origines au Luxembourg :happy: ?

Sauf qu'ils ont déjà trouvé un nouveau nom pour leur truc, le "CFSN" dont parle l'article posté par Manuel77.

Donc C'est bien le "French Combat Air System" ou "Système de Combat Aérien Français" qui va perdurer.
Je vous rappelle qu'au début le GCAP s'appelait "FCAS-TI". Pour "Technology Initiative".

Le fil rouge de ce programme "FCAS" qui a commencé avec des Anglais, puis a continué avec des Allemands et des Espagnols, c'est Dassault.

 

il y a 47 minutes, Asgard a dit :

Donc je résume

L'Allemagne propose que l'Allemagne conçoive, intellectualise et produise toute la suite de cloud et communication que chacun devra utiliser.

Puis, de leur coté, chacun fait le/es avions drones qu'il veut tant qu'il intègre le cloud allemand.

Ou, Le SCAF sera réduit à sa portion congru, l'Allemagne avait la responsabilité de ces portions (CCA et Cloud), l'Allemagne propose de conserver la coalition SCAF et de récupérer 100% de tout ce qu'il reste. 

Ils sont ok les espagnols avec cet article ? xD

Apparemment c'est l'idée.

Mais quand c'est eux qui font ça, c'est ok.

:laugh:

 

il y a 37 minutes, Asgard a dit :

D'ailleurs, ca n'arrivera jamais mais bon... ce serait bien que DA publie toutes les formes aéro (à l'exception de celle qu'ils veulent réellement utiliser) discutés avec Airbus. Qu'on vienne pas plus tard nous dire que Airbus a pondu THE aviondelamort qui est une perfection absolue, alors que ca viendrait d'un design DA phase1 du SCAF....

Excellente remarque.

Et ça permettra aussi de se prémunir des accusations de "copies" qui vont évidemment voir le jour.

Le problème reste entier: en matière de communication on laisse passer bien trop de choses.

Modifié par Patrick
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Il y a 4 heures, Manuel77 a dit :

La France fait cavalier seul

Paris, en revanche, consolide son concept national NGF sur la base de la norme Rafale F5. Dassault Aviation poursuit le développement du F5 pour en faire une nouvelle plateforme équipée de systèmes basés sur un radar RBE2-XG amélioré, un nouveau design de moteur dans le cadre du programme T-REX et une interface pour la coopération avec des systèmes sans pilote. Les représentants du gouvernement français qualifient cette évolution de rentable et préservant la souveraineté industrielle.

Cette décision exclut de fait les partenaires étrangers du futur développement français en matière de combat aérien et renforce le lien de la France avec sa base industrielle éprouvée à l'exportation. Si cela renforce la position de Dassault sur le marché et le contrôle national, cela limite également l'apport technologique et la portée du programme, en raison d'une coopération externe réduite et de contraintes budgétaires.

Conclusion
Le Future Combat Air System fonctionne désormais davantage comme un cadre politique que comme un programme unifié. Son héritage pratique devrait être partagé : la France poursuivra le développement d'un successeur souverain au Rafale de plus petite envergure et d'un éventuel successeur au nEURON-UCAV, tandis que l'Allemagne mettra en place le CFSN avec son propre avion de combat collaboratif et explorera un concept d'avion de combat germano-espagnol-suédois.

Pourquoi partent-ils du principe qu'un NGF français serait inférieur à un NGF en collaboration ? Ça veut dire quoi "de plus petite envergure" ? J'ai pas l'impression qu'ils parlent du format de l'appareil mais plutôt que sans le fric allemand, on sera obligés de faire un avion de pauvres...

Alors certes ils faudra faire quelques concessions et compromis mais un NGF français sera très certainement plus performant qu'un NGF en collaboration.

Même si le SCAF se disloque, j'aimerais qu'on garde les drones en commun, je suis pas fan des projets nationaux là-dessus car le coût unitaire sera très important en la matière. Plus on peut en acquérir, mieux c'est. 

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7 hours ago, Patrick said:

L'alternative allemande : CFSN
Lors du même sommet, Stefan Heltzel, chef du département FCAS au BAAINBw, a souligné la nouvelle orientation du programme. L'Allemagne a l'intention de « devenir le premier pays européen à mettre en service une plateforme de combat sans pilote », a-t-il déclaré, dans le cadre du programme CFSN.

Ces systèmes, en fait des avions de combat collaboratifs allemands (CCA), seront le premier résultat tangible du CFSN. La classe des 4-5 tonnes se concentre sur la reconnaissance et la guerre électronique, tandis que la variante de 10 tonnes se concentre sur les missions air-sol et air-air. Les besoins globaux estimés par l'armée de l'air pour les CCA de plus grande taille s'élèvent actuellement à environ 400 systèmes. L'acquisition et les premières livraisons d'essai devraient commencer en 2029.

C'est plus que très ambitieux, c'est carrément illusoire. On est presque en 2026. Il reste donc 3 ans presque jour pour jour pour y parvenir. Doit-on rappeler à quelle vitesse avance l'Eurodrone alors qu'Airbus D&S dispose d'un leadership absolu et incontesté sur ce programme qui devrait être simple?

En fait, après Airbus et d'autres, on a là encore une entité qui prêche pour sa paroisse. Je ne sais pas si l'objectif annoncé ici est illusoire, ce que je vois c'est que la cohésion entre toutes les expressions allemandes n'est tout simplement pas là.
Au lieu d'adresser Dassault, B.Pistorius (ou Posterius comme l'a appelé C.Vautrin - non, on ne veut pas connaitre les détails...) doit d'abord s'occuper d'harmoniser les entités de son pays, excitées qu'elles sont par une importante manne financière.

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il y a 2 minutes, jean-françois a dit :

le point qui gène dans cette histoire, c'est qu'à aucun moment l'armée allemande ne semble exprimer ce qu'elle attend / voudrait.

Ce n'est que l'industriel qui dicte sa position

Elle ne s'est pas exprimé via son CEM il y a quelques années ? 

Réponse : F-35

( ça a coûté son poste au CEM)

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10 minutes ago, jean-françois said:

le point qui gène dans cette histoire, c'est qu'à aucun moment l'armée allemande ne semble exprimer ce qu'elle attend / voudrait.

Ce n'est que l'industriel qui dicte sa position

>>

25 minutes ago, Myrtil said:

Stefan Heltzel, chef du département FCAS au BAAINBw

Ce n'est pas l'industriel ici. Justement.

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Il y a 4 heures, Lordtemplar a dit :

Merci, article très intéressant effectivement 

Les problèmes viennent de la radio numérique censée être intégrée aux engins de l'armée de terre, pour laquelle le gouvernement a préféré Rohde & Schwarz plutôt que Thales

Cette entreprise a visiblement des produits intéressants, et une riche histoire d'innovation (*)

Mais sa division militaire fournissait jusqu'ici des radios pour Eurofighter et pour hélicoptères. Où il est sans doute plus acceptable que l'intégration d'un nouveau matériel dans le cockpit prenne 200 plombes, et qu'il faille un double doctorat en électromagnétique et en informatique pour faire marcher le bousin

Ce sont les problèmes remontés par les militaires de la Heer, lesquels semblent effectivement un peu remontés...

Je suppose que ces problèmes pourront être résolus. Au prix de délais et dépenses supplémentaires, sans doute 

 

(*)

Révélation

Et aussi une grande Histoire tout court. Fondée en 1933, intégrant à la chute du Mur l'ancienne division cryptologie de la Stasi :happy: ...

==>[ ] :tongue:

 

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il y a 33 minutes, Alexis a dit :

Merci, article très intéressant effectivement 

Les problèmes viennent de la radio numérique censée être intégrée aux engins de l'armée de terre, pour laquelle le gouvernement a préféré Rohde & Schwarz plutôt que Thales

Cette entreprise a visiblement des produits intéressants, et une riche histoire d'innovation (*)

Mais sa division militaire fournissait jusqu'ici des radios pour Eurofighter et pour hélicoptères. Où il est sans doute plus acceptable que l'intégration d'un nouveau matériel dans le cockpit prenne 200 plombes, et qu'il faille un double doctorat en électromagnétique et en informatique pour faire marcher le bousin

Ce sont les problèmes remontés par les militaires de la Heer, lesquels semblent effectivement un peu remontés...

Je suppose que ces problèmes pourront être résolus. Au prix de délais et dépenses supplémentaires, sans doute 

 

(*)

  Révéler le contenu masqué

Et aussi une grande Histoire tout court. Fondée en 1933, intégrant à la chute du Mur l'ancienne division cryptologie de la Stasi :happy: ...

==>[ ] :tongue:

 

Je voudrais pas trop m'avancer mais, en terme de radios tactiques, les leader à l'export (avant la génération actuelle des radios logicilles) étaient Thales et Elbit, pas Rohde et Schwarz. Et dans le domaine des radios logicielles, Thales a pris une avance considérable . L'article ci dessous date de 2019 ... et une nouvelle usine pour 2600 collaborateurs a récemment été inaugurée à Cholet.

https://vipress.net/thales-demarre-la-production-de-sa-radio-logicielle-contact-a-cholet/#:~:text=Le programme Contact comprend le,et dix années de soutien.

Thales démarre la production de sa radio logicielle Contact à Cholet

Posté par Frédéric Fassot | 23 Sep 2019 | - ÉCO -, 7/7, DÉFENSE, FRANCE, STRATÉGIE, TÉLÉCOMS/RÉSEAUX

[Mise à jour] Thales a inauguré mardi 17 septembre sur son site de Cholet la ligne de production de sa radio logicielle Contact, brique essentielle du combat collaboratif. Pour la réalisation des postes Contact, Thales s’appuie sur une chaîne de fournisseurs de plus de 900 PME/ETI. Le contrat de 1,06 milliard d’euros avait été notifié par la DGA en 2012.

L’inauguration a été effectuée par Patrice Caine, p-dg de Thales, en présence de Joël Barre, le Délégué général pour l’armement. La qualification technique par la DGA du système de radio Contact est prévue fin 2019.

Le programme Contact comprend le développement, la production et le soutien de système de communications militaires sécurisées radio pour les forces françaises. Sur la durée du contrat, il inclura la production de 25 000 postes radio et dix années de soutien. 8400 postes radios Contact sont prévus d’être livrés aux armées françaises pendant la loi de programmation militaire 2019-2025, principalement à l’armée de Terre.

Les radios Contact ont été conçues en France par Thales (sites de Gennevilliers, Cholet et Brive). Le développement de la gamme de radio logicielle représente aujourd’hui un plan de charge de l’ordre de 300 personnes sur le site de Cholet. Pour la réalisation des postes Contact, Thales s’appuie sur une chaîne de fournisseurs de plus de 900 PME/ETI.

Une ligne de production dédiée à la radio de nouvelle génération

Afin de répondre aux demandes de ce programme de haute technologie, et en anticipation des besoins futurs en exportation, Thales a investi dans le développement d’une ligne de production 4.0 à Cholet. Cent postes de radios devraient être fabriqués par mois d’ici 2020, soit un équipement toutes les deux heures. Pour les éléments aéronautiques du programme, la production sera assurée ultérieurement sur le site de Brive. Le programme implique aujourd’hui environ 1000 personnes et génèrera de nouveaux emplois : le groupe recrute une centaine de nouveaux collaborateurs pour participer à ce programme.

Les systèmes radio Contact remplaceront les radios PR4G qui ont été un succès technique et commercial, avec 150 000 radios exportées dans 43 pays. Les radios Contact ont d’ores et déjà été vendues à la Belgique dans le cadre du partenariat gouvernemental CaMo pour équiper l’armée de terre belge.

Notifié en 2012 à Thales par la Direction générale de l’armement en tant que maître d’ouvrage, le marché Contact vise à doter les forces d’un système de radiocommunications tactiques haut débit et sécurisé, reposant sur des équipements radios déclinés selon les besoins spécifiques des diverses utilisations opérationnelles (fantassins, véhicules, aéronefs, navires). Contrairement aux réseaux classiques, Contact n’utilise pas d’infrastructure de communication figée, chaque poste radio étant capable de relayer automatiquement l’information au sein d’un réseau résilient.

Véritable système nerveux des futurs échanges tactiques, Contact doit permettre de répondre, pour tous les milieux, aux enjeux de connectivité globale avec un réseau décloisonné, sécurisé et robuste. Contact permettra ainsi de passer de l’ère du commandement à la voix à celle du numérique et des communications haut débit. Il sera au cœur de la connectivité des forces terrestres avec à terme Scorpion et Tigre, et des forces aériennes avec Rafale, MRTT, Guépard, etc.

Etant déjà interopérable avec les protocoles radio standardisés et basé sur une architecture radio ouverte, Contact permettra également d’améliorer de façon décisive les déploiements interarmées et interalliés, notamment grâce au futur standard européen Essor.

Au-delà des livraisons en France, ce programme unique en Europe a pour défi de renouveler le portefeuille de produits de Thales dans le domaine de la radio logicielle collaborative tactique, aéronautique et navale. Cette nouvelle solution est commercialisée dans le monde entier sous le nom de Synaps.

Fondé en 1936, l’établissement de Thales à Cholet est le plus ancien site du groupe en France et également le plus ancien site industriel français dans le domaine de l’électronique de défense. A Cholet, Thales conçoit, développe, intègre, qualifie, industrialise, produit, déploie et maintien en condition opérationnelle des équipements de radiocommunications et des réseaux tactiques militaires, des équipements et systèmes de guerre électronique ainsi que des solutions de sécurité des systèmes d’informations (cryptage, réseaux, etc.). C’est également à Cholet que Thales intègre, industrialise et produit les stations sol des réseaux de communication par satellites. Le site emploie actuellement environ 1600 personnes.

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En fait chez Airbus DS ils continuent à chanter tous les jours pour se convaincre:

I believe I can fly
I believe I can touch the sky
I think about it every night and day
Spread my wings and fly away
I believe I can soar
I see me running through that open door
I believe I can fly
I believe I can fly
I believe I can fly (whoo)

If I can see it (whoo), then I can do it (I can do it)
If I just believe it, there's nothing to it (hey)

 

Danke schön R. Kelly

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Il y a 8 heures, Billion85 a dit :

Pourquoi partent-ils du principe qu'un NGF français serait inférieur à un NGF en collaboration ? Ça veut dire quoi "de plus petite envergure" ? J'ai pas l'impression qu'ils parlent du format de l'appareil mais plutôt que sans le fric allemand, on sera obligés de faire un avion de pauvres...

Alors certes ils faudra faire quelques concessions et compromis mais un NGF français sera très certainement plus performant qu'un NGF en collaboration.

Même si le SCAF se disloque, j'aimerais qu'on garde les drones en commun, je suis pas fan des projets nationaux là-dessus car le coût unitaire sera très important en la matière. Plus on peut en acquérir, mieux c'est. 

ouai moi aussi ça m'a étonné, à 4 avec 3 fois les couts l'ef2000 n'a pas encore reçu un radar AESA opérationnel et un DASS qui bug pas,

ce que le Rafale a reçu ya 15 ans, les "pauvres" semblent avoir plus d'idées, et de moyens

le pipo avec le verbe "concevoir" est drole, Amazon Anduril, Kratos, etc..  ils conçoivent quoi? le fichier pptx? 

Modifié par MatOpex38
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Il y a 19 heures, Patrick a dit :

 

À titre personnel je pense que oui, mais:

il faut des armements avec un facteur-forme réduit, donc des voilures effacées ou déployables après lancement, afin d'en mettre beaucoup dans des volumes réduits en soute.
il faut une soute en longueur permettant d'emporter un unique armement long, typiquement un missile balistique avec un planeur hypersonique à sa pointe.
il faut pouvoir emporter beaucoup de missiles air-air parce que le combat du futur impliquera probablement un PK plus faible qu'aujourd'hui.

Tout ça nous amène vers une soute unitaire de grande taille, longue, et de largeur médiane, pas autant que celle d'un F-22, mais avec des armements tirés depuis des rails ou éjecteurs eux-mêmes fixés aux portes de la soute.

Alors les drones seront énormes, ou bien le NGF ne sera pas furtif. Si les missiles ont une furtivité et une portée suffisants ça peut le faire, mais il ne faut pas oublier que les moyens de détections vont eux aussi évoluer et être déployés plus en amont. Ballons captifs, satellites, drones MALE, il y a plein d'options pour l'AWACS du futur. On ne peut donc pas se permettre de s'approcher avec une solution non-furtive pour la frappe stratégique sans préavis. C'est se mettre en danger inutilement.

Peut-être, mais il faudra aussi probablement un avion de transition, et si c'est vrai que ça pourra être l'UCAS comme l'avait proposé Eric Trappier, du moins dans certains domaines, ça ne pourra toutefois pas être le cas pour toutes les missions.

 

Juste sur ses points :

Les drones doivent être aussi furtifs que l'avion furtif, sinon ce n'est pas l'avion furtif avec des grosses soutes avec l'armement A/S qui est détecté directement mais ses drones l’accompagnants qui le feront détecter indirectement.

Le gros drone de combat il est déjà là, très furtif avec de grosse-s soute-s et pour début 2030 avec le Rafale B F5 (oui je me la joue à la LM/SAAB :wink:).

C'est bien l'utilisation des drones pour l'attaque au sol, drones non sacrifiables mais plus qu'un avion piloté, pas spécialement moins cher à l'achat mais moins cher à l’utilisation qu'est peut être l'avenir.

Donc pas besoin d'un gros avion furtif avec de grosse soute, ni des soutes demandant des missiles sur mesures sauf peut être pour le bout d'aile.

Je ne sais pas si c'est une bonne idée, en bout d'aile pour garder la furtivité un carénage enveloppe le missile tiré sur rail. A ça tu rajoutes 4 autres missiles en soute, cela ferait 6 missiles en configuration furtive. Et on peut accepter une parti des missile AA sous voilure et toutes les armes air/sol excepté le canon. 

 

Et le missile nucléaire est emportable dans le drone furtif.

 

 

Modifié par gargouille
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Ne soyons pas trop critiques / à sur-réagir... Que les twittos s'enflamment, ok. 

Apres, il reste le role des politiques, DGA respectives et Ministères..

Nous verrons bien au dela des effets d'annonces, des lobbying des industriels.

Peut etre que le coup dans la fourmillière actuelle va faire tomber un peu les masques.

dur d'y voir clair... 

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Il y a 2 heures, Alberas a dit :

Je voudrais pas trop m'avancer mais, en terme de radios tactiques, les leader à l'export (avant la génération actuelle des radios logicilles) étaient Thales et Elbit, pas Rohde et Schwarz. Et dans le domaine des radios logicielles, Thales a pris une avance considérable . L'article ci dessous date de 2019 ... et une nouvelle usine pour 2600 collaborateurs a récemment été inaugurée à Cholet.

https://vipress.net/thales-demarre-la-production-de-sa-radio-logicielle-contact-a-cholet/#:~:text=Le programme Contact comprend le,et dix années de soutien.

Thales démarre la production de sa radio logicielle Contact à Cholet

Posté par Frédéric Fassot | 23 Sep 2019 | - ÉCO -, 7/7, DÉFENSE, FRANCE, STRATÉGIE, TÉLÉCOMS/RÉSEAUX

[Mise à jour] Thales a inauguré mardi 17 septembre sur son site de Cholet la ligne de production de sa radio logicielle Contact, brique essentielle du combat collaboratif. Pour la réalisation des postes Contact, Thales s’appuie sur une chaîne de fournisseurs de plus de 900 PME/ETI. Le contrat de 1,06 milliard d’euros avait été notifié par la DGA en 2012.

L’inauguration a été effectuée par Patrice Caine, p-dg de Thales, en présence de Joël Barre, le Délégué général pour l’armement. La qualification technique par la DGA du système de radio Contact est prévue fin 2019.

Le programme Contact comprend le développement, la production et le soutien de système de communications militaires sécurisées radio pour les forces françaises. Sur la durée du contrat, il inclura la production de 25 000 postes radio et dix années de soutien. 8400 postes radios Contact sont prévus d’être livrés aux armées françaises pendant la loi de programmation militaire 2019-2025, principalement à l’armée de Terre.

Les radios Contact ont été conçues en France par Thales (sites de Gennevilliers, Cholet et Brive). Le développement de la gamme de radio logicielle représente aujourd’hui un plan de charge de l’ordre de 300 personnes sur le site de Cholet. Pour la réalisation des postes Contact, Thales s’appuie sur une chaîne de fournisseurs de plus de 900 PME/ETI.

Une ligne de production dédiée à la radio de nouvelle génération

Afin de répondre aux demandes de ce programme de haute technologie, et en anticipation des besoins futurs en exportation, Thales a investi dans le développement d’une ligne de production 4.0 à Cholet. Cent postes de radios devraient être fabriqués par mois d’ici 2020, soit un équipement toutes les deux heures. Pour les éléments aéronautiques du programme, la production sera assurée ultérieurement sur le site de Brive. Le programme implique aujourd’hui environ 1000 personnes et génèrera de nouveaux emplois : le groupe recrute une centaine de nouveaux collaborateurs pour participer à ce programme.

Les systèmes radio Contact remplaceront les radios PR4G qui ont été un succès technique et commercial, avec 150 000 radios exportées dans 43 pays. Les radios Contact ont d’ores et déjà été vendues à la Belgique dans le cadre du partenariat gouvernemental CaMo pour équiper l’armée de terre belge.

Notifié en 2012 à Thales par la Direction générale de l’armement en tant que maître d’ouvrage, le marché Contact vise à doter les forces d’un système de radiocommunications tactiques haut débit et sécurisé, reposant sur des équipements radios déclinés selon les besoins spécifiques des diverses utilisations opérationnelles (fantassins, véhicules, aéronefs, navires). Contrairement aux réseaux classiques, Contact n’utilise pas d’infrastructure de communication figée, chaque poste radio étant capable de relayer automatiquement l’information au sein d’un réseau résilient.

Véritable système nerveux des futurs échanges tactiques, Contact doit permettre de répondre, pour tous les milieux, aux enjeux de connectivité globale avec un réseau décloisonné, sécurisé et robuste. Contact permettra ainsi de passer de l’ère du commandement à la voix à celle du numérique et des communications haut débit. Il sera au cœur de la connectivité des forces terrestres avec à terme Scorpion et Tigre, et des forces aériennes avec Rafale, MRTT, Guépard, etc.

Etant déjà interopérable avec les protocoles radio standardisés et basé sur une architecture radio ouverte, Contact permettra également d’améliorer de façon décisive les déploiements interarmées et interalliés, notamment grâce au futur standard européen Essor.

Au-delà des livraisons en France, ce programme unique en Europe a pour défi de renouveler le portefeuille de produits de Thales dans le domaine de la radio logicielle collaborative tactique, aéronautique et navale. Cette nouvelle solution est commercialisée dans le monde entier sous le nom de Synaps.

Fondé en 1936, l’établissement de Thales à Cholet est le plus ancien site du groupe en France et également le plus ancien site industriel français dans le domaine de l’électronique de défense. A Cholet, Thales conçoit, développe, intègre, qualifie, industrialise, produit, déploie et maintien en condition opérationnelle des équipements de radiocommunications et des réseaux tactiques militaires, des équipements et systèmes de guerre électronique ainsi que des solutions de sécurité des systèmes d’informations (cryptage, réseaux, etc.). C’est également à Cholet que Thales intègre, industrialise et produit les stations sol des réseaux de communication par satellites. Le site emploie actuellement environ 1600 personnes.

Oui, enfin bon, d'après les échos qu'on a eu de Belgique, CONTACT a aussi ses problèmes, y-compris en termes d'interface, par rapport aux solutions vendues par les Américains de L3 Harris... Donc pour ma part j'attendrai d'avoir des retours un peu plus sérieux pour envisager d'avoir une opinion définitive sur le sujet. :dry:

 

il y a 54 minutes, gargouille a dit :

Juste sur ses points :

Les drones doivent être aussi furtifs que l'avion furtif, sinon ce n'est pas l'avion furtif avec des grosses soutes avec l'armement A/S qui est détecté directement mais ses drones l’accompagnants qui le feront détecter indirectement.

Oui.

Mais sur ce point j'avais déjà utilisé le cas Israélien, qui, lors de frappes sur la Syrie avec des F-16I et des F-35I, faisait au contraire de ce qu'on aurait pu croire, entrer les F-16 en premier pour mener les premières attaques sur le réseau de défense aérienne, car une fois celui-ci "réveillé", seul le F-35 conservait une survivabilité importante, là où les F-16 auraient été mis en danger.

Le même principe doit s'appliquer avec le couple remote carriers + chasseur d'accompagnement, ou alors il faut reléguer le chasseur d'accompagnement à la frappe très lointaine, c'est aussi une option.

En revanche les histoires de "on va ouvrir la voie aux Rafale avec des UCAS", à mon avis ça ne va pas marcher. Dès que les UCAS auront commencé à provoquer des effets cinétiques ou électromagnétiques, les Rafale seront mis en danger. 

il y a 54 minutes, gargouille a dit :

Le gros drone de combat il est déjà là, très furtif avec de grosse-s soute-s et pour début 2030 avec le Rafale B F5 (oui je me la joue à la LM/SAAB :wink:).

C'est bien l'utilisation des drones pour l'attaque au sol, drones non sacrifiables mais plus qu'un avion piloté, pas spécialement moins cher à l'achat mais moins cher à l’utilisation qu'est peut être l'avenir.

Oui.

Sauf qu'il faudra aussi faire en sorte que ces drones ne comportent pas un niveau technologique trop avancé afin que leur étude suite à leur perte ne donne pas trop de clés de compréhension de leurs caractéristiques à l'adversaire.

il y a 54 minutes, gargouille a dit :

Donc pas besoin d'un gros avion furtif avec de grosse soute, ni des soutes demandant des missiles sur mesures sauf peut être pour le bout d'aile.

Je ne suis pas d'accord si l'objectif reste par exemple de tirer des missiles balistiques de grande taille.

Si on doit les emporter en extérieur alors ça ne sert à rien de faire un avion furtif.

il y a 54 minutes, gargouille a dit :

Je ne sais pas si c'est une bonne idée, en bout d'aile pour garder la furtivité un carénage enveloppe le missile tiré sur rail. A ça tu rajoutes 4 autres missiles en soute, cela ferait 6 missiles en configuration furtive. Et on peut accepter une parti des missile AA sous voilure et toutes les armes air/sol excepté le canon.

La solution c'est surtout de commencer par faire des missiles à corps portant dotés d'un facteur forme très compact et très lisse, sans aspérités ni formes réfléchissant les ondes électromagnétiques comme un miroir, ni protubérances augmentant le volume hors-tout de ces armements.

il y a 54 minutes, gargouille a dit :

Et le missile nucléaire est emportable dans le drone furtif.

Personne n'acceptera jamais une telle éventualité. Les missiles nucléaires seront toujours lancés par des plates-formes pilotées.

Modifié par Patrick
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il y a 11 minutes, Patrick a dit :

Personne n'acceptera jamais une telle éventualité. Les missiles nucléaires seront toujours lancés par des plates-formes pilotées.

Ça reste un drone piloté, le drone c'est juste une soute déportée.

Je suis peut être trop extrême, on peut être sur un avion avec une soute pour armement sol air, mais juste un missile ou petites bombes, pas un camion à bombes, ça serait le rôle du drone.

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il y a 14 minutes, Patrick a dit :

Personne n'acceptera jamais une telle éventualité. Les missiles nucléaires seront toujours lancés par des plates-formes pilotées.

Je veux bien que tu développes, parce qu'à moins que je ne me trompe, un M51 n'est pas piloté et ça ne nous dérange pas. Je ne suis pas sûr qu'il soit prévu de rappeler en cours de route une mission ASMP parce que le politique aurait changé d'avis.

D'ailleurs il serait même intéressant de se poser la question de l'ASMP tel qu'il est aujourd'hui et ce qu'il devra être demain. Je suppose, peut-être à tort, que sa "forme" actuelle est une évolution limitée par les traités, des bombes à gravité (bombe à gravité -> missiles mais avec pas trop de portées donc devant être lancé d'un chasseur de pénétration). A part pour la Marine, un ASMP-NG d'une portée de 1500km largué sur palette depuis la porte arrière d'un A400M fera aussi bien le taf.

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Ne pas confondre l'arme, le vecteur de l'arme, et la plate-forme de lancement.

Un SNLE est piloté directement par des humains. Un Rafale est piloté directement par des humains. Un drone ne l'est pas, même en considérant qu'on peut le piloter à distance via une liaison de données.

En clair on accepte un certain nombre de couches de robotisation entre la plate-forme de lancement et l'arme, mais pas trop non plus.

Le cas du drone S-70 dont la russie a perdu le contrôle et qui a dû être abattu au-dessus de l'Ukraine par son propre chasseur accompagnateur Su-57, avant que l'Ukraine ne récupère la carcasse du S-70, devrait être assez éclairant à ce sujet, même si je déteste prendre exemple sur les fumble russes aux proportions épiques pour justifier une attitude ou une décision chez nous.

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Il y a 3 heures, Alberas a dit :

Je voudrais pas trop m'avancer mais, en terme de radios tactiques, les leader à l'export (avant la génération actuelle des radios logicielles) étaient Thales et Elbit, pas Rohde et Schwarz. Et dans le domaine des radios logicielles, Thales a pris une avance considérable . 

On est d'accord, le leader n'a jamais été Rohde & Schwarz. Cela dit, cette entreprise a la caractéristique d'être allemande, ce qui si Berlin avait pour objectif la souveraineté militaire nationale pourrait justifier d'accepter des délais et dépenses supplémentaires, afin de ne pas dépendre d'autres pays 

Le problème bien sûr est qu'il ne semble pas s'agir d'une stratégie pensée et cohérente. Sinon, pourquoi les F-35 ? Pourquoi les Patriot ? Pourquoi l'Américain Kratos pour les futurs UCAV ?

Modifié par Alexis
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