hadriel Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 il y a 3 minutes, wagdoox a dit : apres je remarque qu’il souligne scaf en permanence et pas le ngf alors que c’est justement là que ca coince. Un message pour pousser sur le systeme et pas l’avion ? C’etait l’interpretation de Trappier en tout cas. C'est une option intéressante. Par contre ça veut dire que le pilier moteur devrait redevenir français, et que logiquement les capteurs de l'avion aussi. Du coup ça fait redéfinir tout l'ensemble. Mais bon comme sortie par le haut pour avoir un NGF avec Dassault aux manettes pourquoi pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Il y a 2 heures, Manuel77 a dit : C'est ce que l'on dit souvent sur ce forum. Y a-t-il d'ailleurs une source fiable indiquant que les Allemands (les politiques ou l'armée de l'air, pas les journalistes) considèrent ces deux capacités (armement nucléaire et porte-avions) comme un problème ? Je conçois qu'un train d'atterrissage pour porte-avions soit plus lourd. Mais quel inconvénient spécifique résulte de la capacité d'armement ASMP ? D'un point de vue purement politique, elle ne devrait entre-temps pas poser de problème à l'Allemagne, voire même être souhaitable. De plus, il y a parfois eu en Allemagne des voix d'hommes politiques réclamant des porte-avions "européens". Bon, c'était anecdotique et on se moquait d'elles. Ou la croire qu’un avion a besoin d’un train renforcé pour etre naval est tres largement simplifié et faux. il faut une vitesse minimal d’approche, ca impose une taille max, des couts de dev supplementaires … si l’ef n’a pas eu de version navale c’est pas pour rien. pour la mission nucleaire, encore faudrait il une bombe a mettre dessus, les usa n’accepteront jamais et surtout la france n’acceptera pas. Pour etre certifié nuck, il faut que les americains regardent tous, le probleme du rafale au canada, c’est du pipi de chat a coté et on a laché le marché. Les allemands multiplies les provocations sur d’autres sujets. A mon sens les gouv fr et all savent que ca ira pas loin mais comment annoncer un truc pareil dans le contexte actuel ? Pas possible comme on fait semblant a coup de grande declaration à l’instant, hadriel a dit : C'est une option intéressante. Par contre ça veut dire que le pilier moteur devrait redevenir français, et que logiquement les capteurs de l'avion aussi. Du coup ça fait redéfinir tout l'ensemble. Mais bon comme sortie par le haut pour avoir un NGF avec Dassault aux manettes pourquoi pas. Pas forcement, tu peux avoir des capteurs en commun qui seront reutilisés ailleurs, drones … Pour le moteur, je suis parfaitement d’accord. L’idee se defend d’autant plus que scaf, tempest et ngad sont pousses a la fusion. Ca n’a que peu de sens si on parle de l’avion, beaucoup plus si on parle du cloud et des drones (il en faudra plusieurs pour couvrir l’eventail de capacite et aucun pays ne pourra dev tous ca en meme temps). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 je me demande vraiment pquoi MAcron et les politiques français tiennent à cette cooperation...et quelles en sont les vraies raisons... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 il y a 37 minutes, mgtstrategy a dit : je me demande vraiment pquoi MAcron et les politiques français tiennent à cette cooperation...et quelles en sont les vraies raisons... J’avais cette discution avec un depute fr en 2014-16. Et ils sont terrifier par la puissance financiere allemande qui pourrait donner un avantage collossal aux entreprises allemandes et reduire a neant les francaises (sans l’export, on peut plus rien se payer). Les 2% n’ont jamais ete respecté par l’allemagne donc a mon sens l’argument ne tenait pas la route. maintenant qu’ils le font c’est pour acheter us, un peu n’importe comment, le risque est donc toujours pas là. Mais la volonté est bien de coincés les entreprises allemandes avec des partenariats et fusions. Je trouve le procede detestable, pas forcement justifié et completment contre productif. Les cartes changent en permance, il y a la peur d’y aller seul (d’etre responsable et independant donc). Et toujours cette idee que la france est trop petite. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. rendbo Posté(e) le 5 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Il y a 5 heures, Manuel77 a dit : Je conçois qu'un train d'atterrissage pour porte-avions soit plus lourd. Mais quel inconvénient spécifique résulte de la capacité d'armement ASMP ? D'un point de vue purement politique, elle ne devrait entre-temps pas poser de problème à l'Allemagne, voire même être souhaitable. Comme dit avant mopi, un avion navalisé n'est pas qu'un train renforcé, c'est un avion entièrement renforcé à cause des chocs dus aux manœuvres spécifiques quotidiennes de la vie de l'avion : catapultage et brin d'arrêt. Ensuite il faut être sur que l'avion ne va pas rouiller sur place, il y a donc un choix des matériaux utilisés et des étanchéités. Une fois que ton avion navalisé correspond à ton cahier des charges, là tu peux commencer à l'alléger pour en faire un avion utilisé plus classiquement par les forces aériennes : peut-être moins de renforts structurels, sans doute une "ossature" moins épaisse, tu vires le train renforcés mais tu gardes la crosse (qui n'est plus d'appontage mais d'urgence),... Faire le contraire, c'est prendre le risque que ton avion navalisé ne soit qu'un rêve humide des marketeurs, ou une enclume de plus dans l'histoire de l'aéronavale. 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Il y a 5 heures, Manuel77 a dit : C'est ce que l'on dit souvent sur ce forum. Y a-t-il d'ailleurs une source fiable indiquant que les Allemands (les politiques ou l'armée de l'air, pas les journalistes) considèrent ces deux capacités (armement nucléaire et porte-avions) comme un problème ? Je ne pense pas, il s'agit des deux critères ou la France ne conçoit pas de négocier. Pour la version navale, s'il s'agit d'une version spécifique (comme le Rafale, contrairement aux F-18 ou F-4...) le surpoids est vraiment réduit. Pour la capacité nuc, ça se limite à embarquer un missile (compatible avec le Rafale, pas un monstre de plus de 4 tonnes) et supporter une explosion nucléaire à plus de 50 km... La seule chose que j'ai vu (et peut-être juste d'un journaliste), c'est que ces développements ne devraient pas être financé par tous les partenaires, donc on arrive en réalité à du marchandage financier ... qui peut intéresser tout le monde. Si la France doit financer sa version et pouvoir intégrer en pleine autonomie de l'armement, ça veut dire que seuls des industriels français seraient concernés par ces parties... la France aurait le choix entre un train, une voilure et même un système d'armes... français ou européen. Avec ce type d'accord sur le Rafale/Typhoon, c'était prendre le risque que la France ne commande (et n'exporte) que des avions embarqués (dont le surcoût serait compensé par une meilleur redistribution chez les industriels français) 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. DEFA550 Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) Il y a 7 heures, ARPA a dit : Pour la capacité nuc, ça se limite à embarquer un missile (compatible avec le Rafale, pas un monstre de plus de 4 tonnes) et supporter une explosion nucléaire à plus de 50 km... Formulation séduisante, mais qui reste à côté de la plaque. La capacité nuc' c'est au minimum la capacité à pouvoir mettre en oeuvre une arme nucléaire. Et c'est tout. Le reste n'est qu'un empilement de règles auto-imposées pour améliorer la sécurité, la sûreté, ou le taux de réussite des missions. D'ailleurs quand on ne prévoit pas de retour après un tir nuc', on se fiche bien de savoir si l'avion résiste à l'impulsion électro-magnétique du pruneau qu'il vient de lâcher. En revanche, on se préoccupe de le durcir contre ces mêmes effets produits par les armes adverses, histoire de ne pas se retrouver en un claquement de doigts avec des tas de ferraille amorphes sur des parkings. Et ça, pour le coup, ça ne concerne pas QUE les appareils dits "nuc" mais bien toutes les flottes. Modifié le 6 octobre 2022 par DEFA550 2 4 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 La presse internationale reprend en boucle les désaccords FR/ALL à la suite du repas insipide Scholtz/Macron de lundi et note que les déclarations d'intention bien molles des mindef sur le SCAF ne cachent plus l'échec sur le NGF. Il en aura fallu du temps Pour ma part, j'avais été très surpris de la virulence des attaques de Trappier (lors de sa presconf de juillet) sur le caractère trop politique et pas assez industriel du montage SCAF au point de me demander s'il attaquait ouvertement le PR ou si, au contraire, il était backé par lui pour couper les ponts avec AIRBUS DS. Maintenant on sait. Je suis heureux de constater que nos dirigeants ont enfin compris que le NGF Dassault/Airbus ne se ferait pas. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 27 minutes, Alberas a dit : La presse internationale reprend en boucle les désaccords FR/ALL à la suite du repas insipide Scholtz/Macron de lundi et note que les déclarations d'intention bien molles des mindef sur le SCAF ne cachent plus l'échec sur le NGF. Il en aura fallu du temps Dans notre presse, rien n'est dit sur le SCAF à propos de la rencontre Marcon-Scholz. Mais Scholz a également rencontré les Espagnols (Pedro Sanchez) :https://fundscene.com/neuer-lieblingspartner-deutschland-und-spanien-ruecken-zusammen/ ------------------------------------------ De manière démonstrative, les deux gouvernements ont demandé à la France de cesser de s'opposer à la construction du gazoduc depuis la péninsule ibérique vers le nord. "Nous nous engagerons tous deux en faveur d'une plus grande capacité d'interconnexion depuis la péninsule ibérique afin d'augmenter sa contribution à la sécurité d'approvisionnement de toute l'Europe", peut-on lire dans la déclaration. Scholz, qui avait reçu Macron à la chancellerie le 3 octobre, s'est montré optimiste quant à l'abandon par ce dernier de son opposition. Les deux gouvernements demandent que la Commission européenne soit impliquée dans les discussions, car il s'agit d'un projet européen. Bruxelles soutient également la construction de l'oléoduc. La déclaration contient également un engagement en faveur de la coopération en matière d'armement et d'une politique d'exportation d'armes coordonnée avec la France. Le futur système de combat aérien FCAS, l'Eurofighter ou l'avion de transport A400M sont notamment cités comme projets communs. Une éventuelle coopération sur un bouclier antiaérien, évoquée par la partie espagnole, n'est pas mentionnée. Scholz a déclaré que cela n'avait pas joué de rôle. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Les allemands ont bien fait construire à grand frais leurs gazoducs privatifs en aux internationales avec les russes à travers toute la Baltique pour contourner la Pologne et l'Ukraine. Ils peuvent donc bien se payer un gazoduc venant d'Algérie et contournant la France via l'atlantique et le détroit de Gibraltar. On verra si il subit aussi un accident. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 7 minutes, Deres a dit : Les allemands ont bien fait construire à grand frais leurs gazoducs privatifs en aux internationales avec les russes à travers toute la Baltique pour contourner la Pologne et l'Ukraine. Ils peuvent donc bien se payer un gazoduc venant d'Algérie et contournant la France via l'atlantique et le détroit de Gibraltar. On verra si il subit aussi un accident. Erreur de fil, je pense. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 1 heure, Manuel77 a dit : Dans notre presse, rien n'est dit sur le SCAF à propos de la rencontre Marcon-Scholz. https://www.naftemporiki.gr/story/1912479/ee-teleionei-i-agapi-metaksu-gallias-kai-germanias https://hirado.hu/kulfold/cikk/2022/10/06/toredezik-nemetorszag-es-franciaorszag-szovetsege il y a une heure, Deres a dit : Les allemands ont bien fait construire à grand frais leurs gazoducs privatifs en aux internationales avec les russes à travers toute la Baltique pour contourner la Pologne et l'Ukraine. Ils peuvent donc bien se payer un gazoduc venant d'Algérie et contournant la France via l'atlantique et le détroit de Gibraltar. On verra si il subit aussi un accident. Pour aller de Hostalrich (Barcelonne) à Barbaira (Aude) Il leur suffit de passer par le golfe du lion et ils emmerderont pas les Catalans. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 On a tout interet a accepter, ca permettra de faire pression le jour venu ;) le scaf est un non sujet actuellement. Si on arrive pas à passer l’hiver et meme celui d’apres … on se fout d’un avion de 2065. Pour l’instant la carte geopolitique dans le monde mais aussi en europe est entrain d’etre dessiné (et ca va tres vite). La maitrise de l’energie en europe est une question centrale, les industries europeennes mecanent de migrer aux usa, nous y voila. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nec temere Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 On utilise pas cette histoire de pipeline pour faire monter les enchères en mettant la pression comme il faut sur les allemands pour qu'ils adoptent certains points de vue ? A tout hasard sur le scaf, le nucléaire, la défense sol-air ou je sais pas quoi d'autre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 Il y a 23 heures, Alberas a dit : Pour ma part, j'avais été très surpris de la virulence des attaques de Trappier (lors de sa presconf de juillet) sur le caractère trop politique et pas assez industriel du montage SCAF au point de me demander s'il attaquait ouvertement le PR ou si, au contraire, il était backé par lui pour couper les ponts avec AIRBUS DS. Maintenant on sait. Je suis heureux de constater que nos dirigeants ont enfin compris que le NGF Dassault/Airbus ne se ferait pas. Ca pourrait passer pour du déni de réalité... Le MINDEF fait en discours en faveur de la collaboration et dit qu'il va surveiller le planning (donc mise sous pression du maitre d'oeuvre DA) mais bien sûr il faut comprendre l'inverse On arrive au moment de vérité et, comme je le pressentais par l'absence de soutien public aux saillies de Trappier, nos politiques nous mettent dans la nasse... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 (modifié) il y a 11 minutes, Titoo78 a dit : Ca pourrait passer pour du déni de réalité... Le MINDEF fait en discours en faveur de la collaboration et dit qu'il va surveiller le planning (donc mise sous pression du maitre d'oeuvre DA) mais bien sûr il faut comprendre l'inverse On arrive au moment de vérité et, comme je le pressentais par l'absence de soutien public aux saillies de Trappier, nos politiques nous mettent dans la nasse... On est dans la négociation politico-étatique, toute le monde est au courant des positions de chacun sauf que personne ne souhaite être le premier à dire stop . Du coup, le discours officiel restera "Tout va bien, les négociation continuent ... " alors qu'en réalité , on sait que ca bloque sur des points inconciliables... Bref, Dassault a beaucoup trop d'atout pour résister à la presssion de qui que ce soit . Modifié le 7 octobre 2022 par Claudio Lopez 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 Le 06/10/2022 à 13:01, Deres a dit : Les allemands ont bien fait construire à grand frais leurs gazoducs privatifs en aux internationales avec les russes à travers toute la Baltique pour contourner la Pologne et l'Ukraine. Ils peuvent donc bien se payer un gazoduc venant d'Algérie et contournant la France via l'atlantique et le détroit de Gibraltar. On verra si il subit aussi un accident. Par le Golfe de Gascogne, çà m’intéressait de voir comment résoudre ces difficultés au point de vue technique , avec des passages à - 3500 m, quand NS 1 et 2 évoluent à -100/-50 m de fond ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nec temere Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 il y a 10 minutes, Benoitleg a dit : Par le Golfe de Gascogne, çà m’intéressait de voir comment résoudre ces difficultés au point de vue technique , avec des passages à - 3500 m, quand NS 1 et 2 évoluent à -100/-50 m de fond ? Petite anecdotes en passant. J'ai eu un prof de géologie en première année. Une pointure. Il avait travaillé dans une autre vie avec grosse entreprise pour un prospect des fond marin du golf de Gascogne pour l'installation de câble sous marin je crois (c'est plus tout frais dans ma tête si ça se trouve c'était pour un pipeline). Ils avaient identifié les failles et la topologie du fond marin, et des points de passage possible. Je ne sais pas ce que ça à donnée. En tout si on veut y faire passer un truc, le terrain est déjà un peu décroché. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rémi87 Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 Passer un câble plein ou un tuyau creux, ce n'est pas la même histoire... Même s'il y a 200 bars dedans (et du coup 350 dehors) une fois mis en service, ça n'est pas le cas lors de la mise en œuvre. Bref, ça ne me parait pas trop réaliste, même si j'avoue ne pas avoir creusé le sujet ni regarder s'il y a une antériorité. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 (modifié) Arrêtez vos délires : ça serait plus simple de tirer un tuyau depuis l’Amérique du Nord Sauf à payer le pizzo à beaucoup, et même pour l’Allemagne, ça va finir par faire lourd. D’autant qu’il faudrait tirer très très au large pour éviter la ZEE française et au delà la manche et les îles britanniques (avant, pas possible d’éviter l’Espagne et le Maroc, et je ne parle pas de la Méditerranée. D’ici qu’un tel projet soit réalisable il n’y aura plus du tout de gaz nulle part et l’Allemagne sera couverte d’éoliennes et de tour de refroidissement nukes ! Pas pour rien NS1 &2 malgré les difficultés extrêmes. Beaucoup plus simple par l’Italie et chouïa Autriche à voir une carte. C’est pas pour ça que la Marina Militare construit une superbe flotte ?) edit : et qu’est ce qu’elle fait dans SCAF cette discussion ?! Modifié le 7 octobre 2022 par Hirondelle 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 Tsss, il dénonce un hors sujet puis fini par l'alimenter lui même ... La veste des hirondelles semble bien légère 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 (modifié) il y a 9 minutes, clem200 a dit : Tsss, il dénonce un hors sujet puis fini par l'alimenter lui même ... La veste des hirondelles semble bien légère Tu ne peux pas (surtout un ´dredi) reprocher à une hirondelle de suivre le vent. Et je ne vois franchement pas ce qui devrait nous empêcher d’autoriser un tuyau aux Allemands, ne serait-ce que pour donner prétexte @Patrick d’imaginer des rétorsions s’ils ne prennent pas 200 rafales desuite, financent sa version NG furtive et ne se rebaptisent pas illico «Lander du Frankreich Oriental ». Révélation On veut leur femmes et leurs filles aussi naturellement, leur numéro de CB et un lot de Mercedes AMG pour G4lly Modifié le 7 octobre 2022 par Hirondelle 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 11 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Le groupe Mars publie dans la Tribune : https://www.latribune.fr/opinions/l-avenir-de-la-defense-de-la-france-a-tout-a-perdre-dans-le-scaf-2-2-936113.html L'avenir de la défense de la France a tout à perdre dans le SCAF (2/2) Après le premier volet, le groupe de réflexions MARS publie le deuxième et dernier volet de son analyse sur la relation franco-allemande. Après avoir abordé la question ukrainienne, il décline dans ce volet l'échec de la coopération franco-allemande. "Le seul problème est l'aveuglement et le déni français", estime le groupe MARS. Le groupe de réflexions Mars (*) 11 Oct 2022, 8:00 Entendons-nous bien. Notre propos n'est pas de dénoncer un quelconque complot. Non, c'est tout au contraire une politique de longue haleine qui est tout sauf secrète. C'est le droit des Allemands de vouloir en quelque sorte « venger Keitel » en prenant leur revanche dans la défense après leur renaissance économique et la réunification. (Crédits : Dassault Aviation / Pierre Barut) En dehors des terroristes islamistes, notre pays n'a, à ce jour, pas d'ennemi. Pour autant, il convient d'être lucides. Ce n'est pas parce que nous sommes satisfaits et pacifiques que les autres le sont aussi. En fait, peu de pays au monde sont aussi satisfaits et pacifiques que la France. Nous avons ainsi longtemps vécu dans le déni de la menace terroriste d'inspiration salafiste : entre les attentats du RER B et ceux de Charlie Hebdo, vingt ans ont passé. Aujourd'hui le djihadisme est justement dénoncé et identifié. Il a fallu 20 ans pour admettre qu'il existait une menace intérieure. Nous sommes en 2022, vingt ans après l'entrée dans l'euro. Il est peut-être temps de comprendre qu'une autre guerre nous a été alors déclarée, cette fois une menace intérieure à l'Union européenne. Si les modes d'actions (non violents) sont heureusement différents, ses motivations partagent les mêmes ressorts du ressentiment. A l'origine du couple franco-allemand Il faut remonter au 8 mai 1945 pour comprendre la cause du ressentiment de certains Allemands. Quand Staline apprend le 7 mai au soir que la capitulation du IIIe Reich a été signée par le maréchal Jodl au QG d'Eisenhower installé dans un collège de Reims, il est furieux et exige une nouvelle cérémonie à Berlin au QG du maréchal Joukov. Contrairement à ce qui est souvent dit, ce n'est pas l'arrêt des combats sur le front ouest qui est signé à Reims et sur le front est le lendemain à Berlin, c'est la capitulation sans condition des armées allemandes sur tous les fronts qui est signée une première fois à Reims et une seconde fois à Berlin, à la demande de Staline, le texte de la seconde abrogeant la première. Or, si la France est absente à Reims (quelle ironie !), sinon en tant que témoin via un modeste représentant du général de Gaulle, le général de Lattre de Tassigny, commandant la 1e armée française, impose sa présence sur l'acte définitif, au grand désespoir du maréchal Keitel (qui sera condamné à mort à Nuremberg) et à la surprise des trois représentants des grands vainqueurs. La France devient ainsi le 4e vainqueur de la guerre « sur tapis vert ». Même si l'alliance signée l'année précédente avec de Gaulle permet de la justifier, la manœuvre de Staline (sans l'accord de qui de Lattre n'aurait pu accéder au QG de Joukov) tient moins à l'amour de la France (trahie en 1939 et non invitée à Yalta) qu'à sa volonté de diviser les Occidentaux. C'est à cet extraordinaire retournement de l'histoire, appuyée à la conférence de San Francisco par la Grande-Bretagne d'Attlee, que la France doit aujourd'hui de siéger en tant que membre permanent du conseil de sécurité des Nations unies (P5). Les Allemands ont longtemps accepté cette situation, la prédominance politique de la France en Europe justifiant en miroir la reconquête de leur prédominance économique, qui était loin d'être acquise jusque dans les années 1980. Cet équilibre vertueux est illustré par le couple Mitterrand-Kohl, immortalisé dans une inoubliable posture à Verdun près de 70 ans après l'effroyable bataille. Pour Helmut Kohl, l'Allemagne réunifiée ne se concevait ni comme une puissance dominante en Europe, ni contre la France. Angela Merkel, parvenue au pouvoir après avoir évincé son mentor, n'en gardait pas moins le même logiciel. Entre les deux, la parenthèse Schröder était parvenue à maintenir un équilibre dynamique avec la France de la cohabitation. Aujourd'hui, ce qui restera sans doute comme la parenthèse Scholz, avant le retour des conservateurs, ignore ostensiblement une France affaiblie par vingt ans de déficits dus avant tout aux conditions défavorables d'entrée dans l'euro. S'en est fini de cette époque heureuse d'échanges et de jumelages ouverte par le traité de l'Élysée de 1963. L'UE ? Une guerre en dentelle mais une guerre Dès lors, les Allemands, qui ne parlent même plus de tandem franco-allemand là où Paris croit encore dans son « couple » avec Berlin, considèrent qu'il est temps de secouer le joug politico-militaire imposé par les vainqueurs de 1945. Il en résulte un nouveau discours allemand (explicité très clairement par le Chancelier Scholz dans son discours de Prague) qui revendique son émancipation et son primat en Europe au prétexte de la défense de l'Ukraine. Le pilier de l'OTAN en Europe, c'est la Bundeswehr, point. Les autres sont les bienvenus en tant que supplétifs. Que la France aille barboter et s'enliser ailleurs, c'est très bien ; Bismarck aurait applaudi. Mais la haute intensité en Europe, c'est désormais l'Allemagne, seule. Le problème n'est pas que les autres soient ingrats ou méchants ; ils ne font que travailler en fonction de leurs intérêts. Le problème est purement français. Comme en 1940, notre pays vit dans l'illusion, non d'une ligne Maginot, mais d'une « Europe puissance qui protège », sans se rendre compte que notre naïveté permet à nos partenaires de manœuvrer pour leurs intérêts contre les nôtres. L'UE, c'est la guerre, économique interne. Une guerre en dentelle, mais une guerre. L'UE ne préserve la paix en Europe qu'à condition d'organiser la compétition entre États membres. L'UE n'est qu'un marché, mais ce marché est le champ de bataille sur lequel les nations européennes policent leurs rivalités en les transformant en affrontement économique. Mais, comme on disait jusqu'en 1998, le football, c'est simple : c'est un ballon, un arbitre, onze joueurs de chaque côté, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne. On peut y croire, ou pas. UE : tuer les champions de la défense français L'euro fort fait partie de cette stratégie de puissance, non pas de l'Europe (l'euro a échoué à concurrencer le dollar en dépit du différentiel de PIB), mais de l'Allemagne. En négociant favorablement les parités (un mark sous-évalué quand le franc et la lire étaient surévalués) à une époque où il fallait aider l'Allemagne à absorber les Länder de l'Est, l'économie allemande a bénéficié d'une rente qui ne fait que s'accroître année après année. Encore une fois, le problème est français. Le Trésor se félicitait de limiter ainsi l'inflation importée tout en incitant les entreprises exportatrices à tenir leurs coûts pour préserver leurs marges. Il en a résulté une baisse tendancielle du pouvoir d'achat (concomitant au passage aux 35 heures) et une désindustrialisation qui fait aujourd'hui de la France l'un des pays de l'UE où la part de l'industrie dans le PIB est la plus faible. Simultanément, il fallait neutraliser le principal avantage concurrentiel de la France en Europe : les bas coûts de l'électricité produite alors à 80% par le parc électronucléaire d'EDF. L'UE a alors inventé, au nom de la libre concurrence, l'usine à gaz (sans jeu de mots) des marchés de l'énergie. Parallèlement, la France sabordait Areva, vendait (à l'instigation des États-Unis) Alstom à l'encan et saignait EDF. C'est toujours au nom de la libre concurrence sur le marché de l'armement (véritable oxymore) que la Commission européenne s'emploie depuis près de vingt ans à démanteler les champions européens du secteur, au profit d'une « union européenne de défense plus inclusive », où la défense n'est pas comprise comme un enjeu vital de sécurité, mais un banal secteur économique. Cela s'entend dès lors que l'on admet que l'UE n'est qu'un marché et que la défense de l'Europe est garantie par l'OTAN. Encore une fois, il faut être Français pour croire que l'UE de la taxonomie (1) puisse parvenir un jour à défendre les Européens. Coopérations : illusions perdues Bien entendu, il n'est question d'inclusivité que pour l'industrie de défense. On peine à trouver l'équivalent dans d'autres secteurs, où prévalent quelques champions et un tissu de partenaires et sous-traitants dans les pays à bas coûts de main d'œuvre ; l'inclusivité est alors verticale. Avec la PESCO et le FEDEF, la France a vainement tenté de promouvoir une logique de puissance à l'échelle européenne. Les coopérations structurées permanentes en matière de défense, fonctionnant selon une logique intergouvernementale, sont un échec, de l'aveu même du secrétariat PESCO dans son dernier rapport remis au comité politique et de sécurité de l'UE (COPS). Quant au fonds européen de défense, l'affaire HYDEF (2) montre que l'outil a déjà perdu sa pertinence, et la Commission sa crédibilité. Reste à la France l'illusion des coopérations bilatérales. On peut reprocher beaucoup de choses au premier quinquennat Macron, mais pas d'avoir négligé la dimension franco-allemande. Cinq ans plus tard, il ne reste rien des grands projets de l'été 2017 (3). La liste des acronymes, comme autant d'illusions perdues, est connue : MGCS, CIFS, MAWS, Tigre Mark3, RPAS, SCAF. Berlin a renié sa parole sur tous ces projets, sauf pour l'Eurodrone (lancé avant 2017) dont le pilotage lui a été confié. Il en résulte un programme qui arrivera avec dix ans de retard et fournira une solution qui ne répond pas au besoin militaire français. Pour la rénovation du Tigre et l'avenir de la patrouille maritime, la Bundeswehr achètera finalement américain. L'artillerie du futur est reportée sine die. Après avoir obtenu le contrôle de Nexter, l'Allemagne a imposé Rheinmetall dans le programme de système de combat terrestre futur ; normal, c'est Berlin qui pilote. En échange de quoi, les Français avaient obtenu en 2017 le pilotage du projet SCAF ; pourtant cette fois, tout est négociable et chaque compromis est renégocié. Cinq ans plus tard, à force de passer au laminoir des exigences allemandes, la part française est tombée à 33% et cette part est encore en train d'être renégociée. Cela fait 18 mois que le projet n'avance plus, la partie allemande n'étant toujours pas satisfaite d'un partage pourtant déjà très éloigné du deal initial. Il y a 18 mois, le groupe MARS titrait « SCAF, faut-il persévérer dans l'erreur » (4). La réponse est non. Il n'est que trop clair que le « but de guerre » de la partie allemande est moins de « nourrir Manching » (donner de la charge de travail aux héritiers de Messerschmidt en Bavière) que de tuer cette avance technologique française qui permet au vainqueur inattendu de 1945 de continuer à légitimer son siège au P5 en pérennisant la composante aérienne de sa force de dissuasion, dont les principaux maître d'œuvre industriels sont Dassault et MBDA. Comme par hasard, Composante que les Britanniques ont eux-mêmes abandonné. Tuer Ariane 6 La politique spatiale de l'Allemagne n'a pas d'autre but. Après avoir concurrencé Airbus et Thales dans le secteur des satellites, au mépris du partage des tâches convenu, Berlin s'attaque aux lanceurs. Son « but de guerre » est de tuer Ariane 6, d'un côté en récupérant la fabrication du moteur, d'un autre côté en soutenant une industrie du petit lanceur et en confiant ses lancements institutionnels à la concurrence américaine. Parce qu'en tuant Ariane 6, c'est le modèle économique d'ArianeGroup qui sera anéanti, et donc la pérennité de la composante océanique de la dissuasion française. Et l'on s'étonne de la haine mortelle que vouent les chantiers de Kiel à Naval Group, au point d'orchestrer une guerre de l'information aux antipodes, afin de préparer le retournement des Australiens (5). Entendons-nous bien. Notre propos n'est pas de dénoncer un quelconque complot. Non, c'est tout au contraire une politique de longue haleine qui est tout sauf secrète. C'est le droit des Allemands de vouloir en quelque sorte « venger Keitel » en prenant leur revanche dans la défense après leur renaissance économique et la réunification. Comme le chantait autrefois Jean-Jacques Goldman à une époque où le couple franco-allemand était une réalité : « aurais-je été meilleur ou pire que ces gens, si j'avais été Allemand ? » Le seul problème est l'aveuglement et le déni français. La France a tout à perdre dans le SCAF Alors, lorsqu'un ministre assure que « le SCAF se fera », on voudrait être sûr qu'il ait tout cela à l'esprit. La France a besoin de pérenniser la composante aérienne de sa dissuasion. Ce faisant, elle renouvellera son parc d'avions de combat pour toutes les autres missions de combat aérien qu'une armée de « première division » doit pouvoir remplir, y compris la guerre navale. Pour cela, il faut d'abord un avion d'arme piloté, au centre d'un système de combat comprenant des drones armés, des drones de mission et des munitions autonomes pour l'accompagner. Cet appareil doit rester assez léger pour être catapulté d'un porte-avions et assez manœuvrant en combat aérien. Est-ce le besoin allemand ? Non, puisque les missions nucléaires et aéronavales ont été sorties d'emblée des spécifications initiales du programme (high level requirements). Dès lors, à quoi bon continuer dans une coopération bilatérale sans finalité opérationnelle ? L'expérience de l'A400M, avec un partage industriel aux conséquences désastreuses, et de l'Eurodrone, qui arrivera trop tard sans satisfaire le besoin français, devrait nous alerter. Encore ne s'agit-il pas d'outils de combat destinés à délivrer l'ultime avertissement aux ordres du chef des armées. L'avenir de la défense de la France a tout à perdre dans le SCAF. Laissons le projet mourir, attendons l'échec de Tempest, et reprenons avec les Britanniques, voire avec les Suédois, les Italiens, les Néerlandais, les Belges, les Suisses, les Grecs et même les Allemands et les Espagnols, une coopération gagnant-gagnant sur le modèle du nEUROn ! Mais restons fermes sur la défense de nos intérêts vitaux. A terme, c'est l'équilibre de la construction européenne qui est en jeu, et la pérennité d'une Europe en paix. 2 5 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DrWho Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Donc retour de la coopération avec GB souhaitée d'après l'article ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 il y a 3 minutes, DrWho a dit : Donc retour de la coopération avec GB souhaitée d'après l'article ? Il spécule sur l'échec du TEMPEST. Bon en tous cas pas avant un moment ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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