C’est un message populaire. mgtstrategy Posté(e) le 15 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 novembre 2022 LOL 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 15 novembre 2022 Share Posté(e) le 15 novembre 2022 Il y a 15 heures, Chimera a dit : Allez on se retire et on regarde Airbus DS développer ça dans son coin ? Le fils d'un bon ami bosse chez DA. mes dernières news datent de début septembre. A cette date DA n'avaient eu aucune spécification pour commencer les études.... faisant dire que jamais le projet ne seraient dans les temps. il y a 22 minutes, mgtstrategy a dit : LOL Il oubli le Tempest.... quand même. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 15 novembre 2022 Share Posté(e) le 15 novembre 2022 Il y a 1 heure, mgtstrategy a dit : LOL si ça peut titiller l'orgueil de Dassault et les pousser à proposer un démonstrateur state of the art limite disrupteur qu'il continue! On peut espérer une réponse similaire à celle donnée au milieu des années 80 quand Dassault et ses employés n'ont pas ménagé leur peine pour concevoir et produire le Rafale A pour asseoir leur domination technique sur le reste de l'Europe.. Cela avait été magistral avec un retour à la réalité bien violent pour les anglais et allemands Croisons les doigts que l'histoire se répète!! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 15 novembre 2022 Share Posté(e) le 15 novembre 2022 5 hours ago, BP2 said: Le fils d'un bon ami bosse chez DA. mes dernières news datent de début septembre. A cette date DA n'avaient eu aucune spécification pour commencer les études.... faisant dire que jamais le projet ne seraient dans les temps. Et le plan B ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 15 novembre 2022 Share Posté(e) le 15 novembre 2022 il y a une heure, Asgard a dit : Et le plan B ? Sur ce projet y en a pas que je sache. Dassault "espérant" probablement que ce programme sous leader ship Airbus DS montre à quel point ils sont mauvais. Mais je suis surement mauvaise langue. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 15 novembre 2022 Share Posté(e) le 15 novembre 2022 il y a 16 minutes, BP2 a dit : Sur ce projet y en a pas que je sache. Dassault "espérant" probablement que ce programme sous leader ship Airbus DS montre à quel point ils sont mauvais. Mais je suis surement mauvaise langue. Il y a toujours un plan b. chef les allemands c’est le f35 :))) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 15 novembre 2022 Share Posté(e) le 15 novembre 2022 il y a 6 minutes, wagdoox a dit : toujours un plan b. chef les allemands c’est le f35 Chez les Allemands on dit «führer » 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 15 novembre 2022 Share Posté(e) le 15 novembre 2022 (modifié) Il y a 12 heures, BP2 a dit : Il oubli le Tempest.... quand même. Sauf qu'il parle du SCAF, un ensemble qui doit structurer nos armées alors que le Tempest n'est qu'un projet d'avion qui s'intégrera dans le système US avec le F35 chez les anglais et les italiens (au moins). Modifié le 15 novembre 2022 par Arland 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Yves Posté(e) le 16 novembre 2022 Share Posté(e) le 16 novembre 2022 On n'a pas élu les bonnes personnes cette année. Plusieurs forces politiques proposaient très clairement de reprendre notre indépendance stratégique et donc bâtir un écosystème d'armement purement français. Le budget n'est pas un problème. Le tout est de décider de ce que l'on veut faire. Le SCAF est tout à fait à notre portée, et on peut le faire seuls. Tout comme le nouveau char. Evidemment, cela passe par une autre répartition des richesses produites et un renforcement de l'Etat, ce qui est contraire au dogme libéral En attendant, on s'affaiblit, hélas. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 16 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 novembre 2022 Il y a 4 heures, Jean-Yves a dit : On n'a pas élu les bonnes personnes cette année. Plusieurs forces politiques proposaient très clairement de reprendre notre indépendance stratégique et donc bâtir un écosystème d'armement purement français. Le budget n'est pas un problème. Le tout est de décider de ce que l'on veut faire. Le SCAF est tout à fait à notre portée, et on peut le faire seuls. Tout comme le nouveau char. Evidemment, cela passe par une autre répartition des richesses produites et un renforcement de l'Etat, ce qui est contraire au dogme libéral En attendant, on s'affaiblit, hélas. On ne va pas revenir là-dessus, de toute manière le message est déjà largement hors charte ... Si la coopération est prônée pour le SCAF ce n'est pas pour répondre à un idéal économique libéral mais pour un ensemble de raisons stratégiques, au sens étymologique du terme. Bien sûr que le SCAF est faisable par la France seule tout le monde le sait mais les objectifs poursuivis vont bien au-delà. Qui parle d'affaiblissement On est prié de garder ses opinions politiques pour soi 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 16 novembre 2022 Share Posté(e) le 16 novembre 2022 Il y a 7 heures, Jean-Yves a dit : Le SCAF est tout à fait à notre portée, et on peut le faire seuls. Tout comme le nouveau char. Faut être prêt à passer par la case impots ++ Ou a rogner sur autre chose dans le budget. Et là.... y aura pas consensus du tout. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 16 novembre 2022 Share Posté(e) le 16 novembre 2022 Video Airbus sur le FCAS présentée à l'International Fighter Conference de Berlin https://twitter.com/GarethJennings3/status/1592770404455960577 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Blackie91 Posté(e) le 16 novembre 2022 Share Posté(e) le 16 novembre 2022 on dirait un tornado Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patriotic Posté(e) le 16 novembre 2022 Share Posté(e) le 16 novembre 2022 Il y a 2 heures, Blackie91 a dit : on dirait un tornado Le tornado à la pointe de la 6e génération; je l'avais pas vu venir celle-là d'Airbus 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 16 novembre 2022 Share Posté(e) le 16 novembre 2022 Il y a 18 heures, pascal a dit : Si la coopération est prônée pour le SCAF ce n'est pas pour répondre à un idéal économique libéral mais pour un ensemble de raisons stratégiques, au sens étymologique du terme. Bien sûr que le SCAF est faisable par la France seule tout le monde le sait mais les objectifs poursuivis vont bien au-delà. Qui parle d'affaiblissement Sans vouloir devenir politique, la partie en gras c'est un fantasme franco-français, celui de "l'Europe de la défense". Les "partenaires" poursuivent des objectifs bien différents et passablement inavouables. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 Il y a 14 heures, Pakal a dit : Video Airbus sur le FCAS présentée à l'International Fighter Conference de Berlin https://twitter.com/GarethJennings3/status/1592770404455960577 Il ressemble assez à un croisement raté de Tempest et de Tornado leur NGF... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 Il y a 7 heures, Patrick a dit : Sans vouloir devenir politique, la partie en gras c'est un fantasme franco-français, celui de "l'Europe de la défense". Les "partenaires" poursuivent des objectifs bien différents et passablement inavouables. Inavouables ? Leur objectifs sont explicités noir sur blanc dans les rapports du BDLI, DGA allemande et commissions spéciales du Bundestag. Il y rn a juste quelques uns en France qui font semblant de ne pas savoir lire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 il y a 41 minutes, Chimera a dit : Inavouables ? Leur objectifs sont explicités noir sur blanc dans les rapports du BDLI, DGA allemande et commissions spéciales du Bundestag. Il y rn a juste quelques uns en France qui font semblant de ne pas savoir lire. Genre quoi ? (liens, tout ça...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 LOL bis repetita... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 Loi de programmation militaire : l'heure des choix, le choc des arbitrages Révélation Il y a le discours officiel d'Emmanuel Macron, qui a affiché de grandes ambitions militaires pour la France lors de la Revue nationale stratégique. Et en même temps, il y a les économies anticipées par les états-majors et la direction générale de l'armement pour la préparation de la future Loi de programmation militaire. "Et en même temps". Cette expression labellisée Emmanuel Macron pourrait peser fortement sur les armées très rapidement. Car il y a le discours officiel du Chef de l'État, qui a décliné lors de la présentation de la Revue nationale stratégique (RNS) toutes les très belles ambitions européennes et mondiales de la France. Et puis il y a aussi ce qui se prépare dans les cuisines du ministère par les états-majors et la Direction générale de l'armement (DGA) à la demande de l'Hôtel de Brienne : réduction de cibles, voire abandon de programmes, ou encore étalement de programmes, selon des sources concordantes. Du grand classique mais clairement des économies au cas où la trajectoire financière de la future Loi de programmation militaire 2024/2030 (LPM) ne permettrait pas de faire rentrer tous les programmes - le fameux édredon - dans la valise budgétaire. D'autant que les armées ont aussi identifié un certain nombre de besoins nouveaux compte tenu des retours d'expérience de la guerre en Ukraine et d'autres conflits (Haut-Karabagh, Yémen...). Ce sont donc des besoins supplémentaires qui se rajoutent aux programmes en cours ou en voie d'être lancés. 430 milliards d'euros ? En attendant le prochain conseil de défense sur la LPM qui devrait être décisif pour la validation de la trajectoire budgétaire de la LPM, les états-majors et la DGA ont fait le job en identifiant un certain nombre de pistes d'économies. Rien n'est encore décidé. Pourtant, il est déjà à la fois paradoxal et étrange qu'au moment où la guerre est en Europe (Ukraine), où les tensions internationales et régionales ont dépassé ces dernières années plusieurs cotes d'alerte (Taïwan, Iran, Yémen, Tigrée...), où les menaces de guerre hybride (cyber, informationnelle, spatial, fonds marins...) sont quotidiennes, la France se prépare à jouer petit bras dans un domaine où elle a encore un vrai savoir-faire et des compétences pour jouer en première division. Et ce d'autant que les grandes ambitions militaires françaises du territoire national à l'Indo-Pacifique en passant par l'Afrique et le Moyen Orient ont été magnifiées par Emmanuel Macron lors de la présentation de la RNS. Certes la marche est cette fois bien plus haute qu'en 2017. La trajectoire réclamée par les armées de 430 milliards d'euros sur les sept prochaines années (contre 295 milliards d'euros entre 2019 et 2025) est la seule qui permette d'atteindre le modèle Armées 2030 et en même temps de tenir compte de ses nouveaux besoins (soit plus de 60 milliards par an pendant sept ans). Cependant, la situation financière de la France s'est nettement dégradée depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron en partie en raison du Covid et de la crise liée à la guerre en Ukraine. A 410 milliards d'euros - la trajectoire que défend l'Hôtel de Brienne face à celle de Bercy (377 milliards) -, des économies devront être automatiquement réalisées dans la prochaine LPM. Si le président a jusqu'ici respecté ses engagements dans le domaine de la défense, il est aujourd'hui au pied du col du Tourmalet, un col à quelques encablures de Bagnères-de-Bigorre qu'il connaît si bien et où l'oxygène se fait rare à vélo. Va-t-il réussir cette nouvelle ascension ? Michel Cabirol Loi de programmation militaire : quelles pistes d'économies envisagées Révélation La Tribune est en mesure de dévoiler certaines des pistes d'économies envisagées au cas où la trajectoire financière de la loi de programmation militaire ne collerait pas avec les ambitions du modèle « Armées 2030 ». Elles touchent des programmes majeurs des trois armées (Terre, Air, Mer). La réalité est souvent à chercher dans les arrière-cuisines, loin des discours officiels. C'est le cas pour la préparation de la future loi de programmation militaire (LPM), qui couvre la période 2024/2030. A la demande du ministère des Armées, les états-majors et la DGA (Direction générale de l'armement) ont travaillé sur des pistes d'économies, comme l'a révélée La Tribune. Elles seront très certainement nécessaires pour coller à la trajectoire budgétaire de la LPM, qui doit être décidée par Emmanuel Macron : 377 milliards, 410 milliards ou 430 milliards, selon les propositions respectives de Bercy, du ministère des Armées et de l'état-major des armées. Selon nos informations, le président pourrait opter pour la trajectoire défendue par l'Hôtel de Brienne, celle à 410 milliards d'euros. Une enveloppe certes supérieure à la LPM actuelle (295 milliards d'euros), mais qui ne permettrait pas d'atteindre le modèle « Armées 2030 » et de tenir compte des nouveaux besoins. Des économies seraient donc nécessaires et devront être également validées par l'exécutif. S'il appuie sur le bouton, les trois armées seront impactées sur le plan capacitaire par ces économies. Car plus de 200 pistes d'économies, qui pourraient affecter des programmes majeurs, ont été passées au crible par les états-majors et la DGA, selon nos informations. Au total, les trois armées pourraient devoir économiser jusqu'à 30 milliards d'euros sur la future LPM si son enveloppe budgétaire s'élève à 410 milliards. Contradictions Pour autant, le simple fait d'envisager des économies sur la prochaine LPM ne colle pas vraiment avec le discours de l'exécutif. Il se révèle même être en complète contradiction avec les deux slogans portés par l'exécutif ces derniers mois, « l'économie de guerre » et « la guerre de haute intensité ». Des slogans qui étaient porteurs d'espoir et d'ambitions pour les armées et les industriels de la défense après des décennies de coupes claires. Ils annonçaient la poursuite de l'effort de défense de la France. Un effort de défense qui avait été assumé par Emmanuel Macron dès 2017 - ce qui n'allait pas de soi à cette époque - et que le chef de l'État a fait respecter à l'euro près durant les cinq années de son mandat. Mais aujourd'hui, entre les discours officiels et la réalité, la douche pourrait être froide, voire glaciale. C'est également le cas sur la coopération européenne où le discours d'Emmanuel Macron est également en contradiction avec certaines pistes d'économies envisagées. Ainsi, selon des sources concordantes, les grands programmes en coopération - SCAF (Système de Combat Aérien du Futur), réalisé avec l'Allemagne et l'Espagne, et le char du futur MGCS (Main Ground Combat System) développé avec l'Allemagne -, pourraient faire l'objet d'un report de deux ans. L'Eurodrone pourrait également être affecté par une réduction de la cible, qui passerait de six à quatre systèmes. Le premier système sera livré en 2030 au lieu de 2025 en raison des retards du programme). Économies : l'armée de terre en première ligne Au moment où la guerre en Ukraine n'est pas terminée, l'armée de terre se trouve en première ligne dans les pistes d'économies envisagées. Ainsi, la France serait prête à abandonner le Tigre Mark 3 alors qu'elle s'est pourtant battue pour le faire accepter à l'Allemagne qui a finalement refusé de monter dans ce programme en coopération à trois (l'Espagne en faisait partie), selon des sources concordantes. Il est également envisagé de ralentir la modernisation du segment médian, c'est-à-dire d'étaler les livraisons du programme Scorpion (Jaguar, Griffon et Serval). Enfin, il est évoqué des baisses de cible sur certains programmes en cours ou en voie de lancement, dont la rénovation des chars Leclerc (entre 20 et 25%). Cela risque de plomber très sérieusement le moral des deux principaux industriels de ce secteur (Nexter et Arquus) mais aussi d'Airbus Helicopters, qui devrait se contenter de ne traiter que les seules obsolescences de l'hélicoptère de combat Tigre. La marine n'est pas non plus épargnée par ces pistes d'économies. Le report de livraison de la quatrième et de la cinquième frégates FDI en 2031 et 2032 (contre 2028 et 2029) est envisagé, selon des sources concordantes. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour Naval Group, qui devra compter sur l'exportation pour trouver de la charge pour son site de Lorient, et pour la marine, qui devra attendre pour atteindre le format de 15 frégates de premier rang, si effectivement cette piste est activée. La suppression du quatrième bâtiment ravitailleur de forces (BRF), fabriqué par les Chantiers de l'Atlantique est également regardée de près pour une économie de 310 millions d'euros, selon ces mêmes sources. Enfin, le remplacement des avions de patrouille maritime pourrait être retardé d'un an environ. Enfin, l'armée de l'air pourrait de son côté subir un étalement dans la programmation des prochains standards du Rafale (F4 et F5). En outre, il serait envisagé un décalage dans les livraisons de la tranche 4 du Rafale et également un report d'une commande de 46 hélicoptères HIL. Résultat, on est loin, très loin des ambitions d'Emmanuel Macron même si une partie de ces économies seront redéployées sur des besoins nouveaux (munitions et missiles notamment). Le ministère des Armées, qui demande déjà beaucoup aux industriels dans le cadre de l'économie de guerre, devra gérer certaines situations difficiles générées par ces économies si elles sont lancées, pour préserver certaines des compétences de l'industrie et certains équilibres dans le cadre des coopérations européennes. Michel Cabirol 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 il y a 10 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Loi de programmation militaire : l'heure des choix, le choc des arbitrages Masquer le contenu Il y a le discours officiel d'Emmanuel Macron, qui a affiché de grandes ambitions militaires pour la France lors de la Revue nationale stratégique. Et en même temps, il y a les économies anticipées par les états-majors et la direction générale de l'armement pour la préparation de la future Loi de programmation militaire. "Et en même temps". Cette expression labellisée Emmanuel Macron pourrait peser fortement sur les armées très rapidement. Car il y a le discours officiel du Chef de l'État, qui a décliné lors de la présentation de la Revue nationale stratégique (RNS) toutes les très belles ambitions européennes et mondiales de la France. Et puis il y a aussi ce qui se prépare dans les cuisines du ministère par les états-majors et la Direction générale de l'armement (DGA) à la demande de l'Hôtel de Brienne : réduction de cibles, voire abandon de programmes, ou encore étalement de programmes, selon des sources concordantes. Du grand classique mais clairement des économies au cas où la trajectoire financière de la future Loi de programmation militaire 2024/2030 (LPM) ne permettrait pas de faire rentrer tous les programmes - le fameux édredon - dans la valise budgétaire. D'autant que les armées ont aussi identifié un certain nombre de besoins nouveaux compte tenu des retours d'expérience de la guerre en Ukraine et d'autres conflits (Haut-Karabagh, Yémen...). Ce sont donc des besoins supplémentaires qui se rajoutent aux programmes en cours ou en voie d'être lancés. 430 milliards d'euros ? En attendant le prochain conseil de défense sur la LPM qui devrait être décisif pour la validation de la trajectoire budgétaire de la LPM, les états-majors et la DGA ont fait le job en identifiant un certain nombre de pistes d'économies. Rien n'est encore décidé. Pourtant, il est déjà à la fois paradoxal et étrange qu'au moment où la guerre est en Europe (Ukraine), où les tensions internationales et régionales ont dépassé ces dernières années plusieurs cotes d'alerte (Taïwan, Iran, Yémen, Tigrée...), où les menaces de guerre hybride (cyber, informationnelle, spatial, fonds marins...) sont quotidiennes, la France se prépare à jouer petit bras dans un domaine où elle a encore un vrai savoir-faire et des compétences pour jouer en première division. Et ce d'autant que les grandes ambitions militaires françaises du territoire national à l'Indo-Pacifique en passant par l'Afrique et le Moyen Orient ont été magnifiées par Emmanuel Macron lors de la présentation de la RNS. Certes la marche est cette fois bien plus haute qu'en 2017. La trajectoire réclamée par les armées de 430 milliards d'euros sur les sept prochaines années (contre 295 milliards d'euros entre 2019 et 2025) est la seule qui permette d'atteindre le modèle Armées 2030 et en même temps de tenir compte de ses nouveaux besoins (soit plus de 60 milliards par an pendant sept ans). Cependant, la situation financière de la France s'est nettement dégradée depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron en partie en raison du Covid et de la crise liée à la guerre en Ukraine. A 410 milliards d'euros - la trajectoire que défend l'Hôtel de Brienne face à celle de Bercy (377 milliards) -, des économies devront être automatiquement réalisées dans la prochaine LPM. Si le président a jusqu'ici respecté ses engagements dans le domaine de la défense, il est aujourd'hui au pied du col du Tourmalet, un col à quelques encablures de Bagnères-de-Bigorre qu'il connaît si bien et où l'oxygène se fait rare à vélo. Va-t-il réussir cette nouvelle ascension ? Michel Cabirol Macron a réellement raté sa vocation...il aurait du être physicien théorique car il incarne en personne la propriété de superposition d'état... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 il y a 5 minutes, elannion a dit : Macron a réellement raté sa vocation...il aurait du être physicien théorique car il incarne en personne la propriété de superposition d'état... Après le boson de Higgs, le Macron d'Alain Aspect? Bref, s'il fallait réarmer c'était avant, quand les conditions étaient plus favorables. Aujourd'hui, c'est "trop peu, trop tard", selon l'expression consacrée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 il y a 12 minutes, Patrick a dit : Après le boson de Higgs, le Macron d'Alain Aspect? Bref, s'il fallait réarmer c'était avant, quand les conditions étaient plus favorables. Aujourd'hui, c'est "trop peu, trop tard", selon l'expression consacrée. Enfin, si on pouvait acheter et se faire livrer quelques munitions, ce serait pas mal quand même. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 NOUS SOMMES LOIN DU SCAF 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 17 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 novembre 2022 (modifié) Ô vous, gens de peu de foi ! https://www.sueddeutsche.de/politik/luftverteidigung-deutschland-frankreich-fcas-1.5697647 La défense : Un prototype de système de combat aérien doit être mis au pointAllemagne et France: Un prototype pour la bataille aérienne d'après-demain 17 novembre 2022, 16h22 Le plus grand projet d'armement d'Europe est apparemment sur le point d'être développé : avec le "FCAS", l'Allemagne et la France veulent se hisser au rang des armées de l'air les plus modernes du monde. Le FCAS a déjà décollé dans des simulations vidéo et défend l'espace aérien européen contre les "red fighters", une force aérienne ennemie qui ne présente pas par hasard certaines similitudes avec la Russie. Le Future Combat Air System n'est pas seulement un avion de combat de sixième génération - encore à développer - mais tout un système de combat aérien. Il fonctionne en réseau avec des drones, des missiles et des missiles de croisière, et intègre la guerre électronique et l'intelligence artificielle. Avec le FCAS, l'Allemagne, la France et l'Espagne veulent développer un système high-tech qui permettrait à leurs forces aériennes de rivaliser avec les plus modernes du monde. C'est encore de la science-fiction. Le FCAS ne devrait réellement décoller qu'à partir de 2040. Le plus grand projet d'armement d'Europe a été décidé dès 2017 par le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, mais les choses ont ensuite longtemps achoppé : les entreprises impliquées, notamment le groupe français Dassault et le partenaire allemand du projet Airbus, se disputaient les droits de propriété intellectuelle et les parts de développement. La politique n'a longtemps pas réussi à briser ce cercle vicieux. La France s'est en outre récemment montrée irritée par la décision du gouvernement fédéral d'acheter le jet furtif F-35 aux Etats-Unis. Le sentiment d'urgence est désormais présent Mais maintenant, les travaux de développement d'un prototype doivent commencer. "Nous sommes très optimistes quant au fait que la première étape va maintenant être mise en œuvre", a déclaré un haut responsable d'Airbus au quotidien Süddeutsche Zeitung. "Avant l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, les gouvernements n'avaient aucun sentiment d'urgence. Cela a maintenant changé de façon spectaculaire". Dans les milieux gouvernementaux, on affirme que Paris et Berlin sont d'accord sur le plan politique et que les contrats nécessaires entre les entreprises devraient être conclus prochainement. Selon les milieux militaires français, cela pourrait être fait d'ici dimanche ; on attend ensuite la confirmation des gouvernements dès le mois de décembre. Du point de vue de l'industrie, les solutions techniques sont sur la table, on peut commencer. Il s'agit de la phase 1 B, le développement préliminaire de prototypes. Elle devrait déboucher sur deux démonstrateurs qui pourraient être prêts en 2028. Le deuxième démonstrateur a longtemps fait l'objet d'un débat - Airbus doit désormais le construire en collaboration avec Dassault. Une phase de test devrait ensuite suivre. Pour la France en particulier, le projet revêt une importance politique majeure : il doit garantir la capacité d'autodéfense européenne, conformément à la conception de Macron de la souveraineté stratégique. Au gouvernement fédéral, on affirme qu'un tel système n'existera en Europe que si la France et l'Allemagne coopèrent. Ce n'est pas seulement une question de financement, mais aussi de capacité de développement. Mike Schöllhorn, directeur d'Airbus Defence and Space, a déclaré au Financial Times qu'il n'y avait "pas d'alternative au FCAS - cela doit fonctionner". La date à laquelle le système pourra effectivement décoller est encore une question d'opinion Le début d'un développement préliminaire ne constitue toutefois pas une décision définitive quant à la construction et à l'acquisition effectives du système. Et des obstacles politiques doivent encore être levés : la commission budgétaire du Bundestag doit débloquer l'argent pour la phase de projet lorsque les entreprises auront signé les contrats. Lors des débats budgétaires, elle a posé des conditions à cet effet dans une décision de mesure : une "répartition appropriée des domaines technologiques sur un pied d'égalité et une répartition équitable des coûts et du travail au niveau de l'État et de l'industrie". Selon les députés, ces conditions n'étaient "pas remplies actuellement" il y a encore quelques jours. Dans le meilleur des cas, les forces armées pourraient recevoir les premiers types de FCAS vers 2040, mais en raison des retards dans le déroulement du projet et de la complexité, certains industriels estiment que 2050 est plus réaliste. Le colonel français Benjamin Souberbelle, responsable du projet, s'inscrit en faux : "Nous n'avons aucune indication que l'échéance de 2040 ne pourra pas être respectée. Si la signature a lieu maintenant, le FCAS sera alors prêt". Mais même si le système de combat aérien est produit en série, l'Allemagne et la France conserveront encore longtemps leurs avions de combat Eurofighter Typhoon et Dassault Rafale en service. Un remplacement total par le FCAS n'est pas prévu. Il en va de même pour le F-35. L'armée de l'air considère le jet furtif américain, comme le dit un officier supérieur, "comme un jalon" et un "pont" sur la voie du FCAS. L'acquisition de ce jet est considérée comme urgente pour remplacer la flotte obsolète de Tornado et pour continuer à garantir la participation nucléaire de la Bundeswehr au sein de l'OTAN, jusqu'à présent supportée par cette flotte. Après l'introduction du FCAS en 2040, les deux systèmes devraient être utilisés côte à côte et également coordonnés ; en France, le FCAS remplacerait le Rafale comme avion porteur de missiles de croisière à tête nucléaire. Modifié le 17 novembre 2022 par Manuel77 3 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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