Ronfly Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 il y a 18 minutes, Picdelamirand-oil a dit : De toute façon les Britanniques, échaudés, ne voudront pas développer quoi que ce soit de sensible avec les Allemands, le choix cesse d'être cornélien pour devenir cornu. Si si les Anglais accepteraient apparemment,... seulement si il ont gardé la main sur les CDVE du Tempest... :):):). Ils sont dans la mouise les Allemands non?... Sinon ils peuvent essayer le NGAD. (les US leur proposeraient de peu être de produire un empennage. Si il en a pas ils sont mal.... Ou un moteur comme ils ont fait avec les Anglais sur le F35 avec le F136...). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 5 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 novembre 2023 C'est plus général que le SCAF, mais ça s'applique tellement bien.... Les européens reproduisent-ils les erreurs des Etats-Unis pour ‘rationaliser’ l’industrie de défense ? 4 novembre 2023 Révélation Sommaire Un constat sans appel Une volonté de rationaliser l'industrie de défense européenne Les effets pervers du nouveau paysage industriel défense américain La doctrine Roper Conclusion Depuis plusieurs années, les européens ne ménagent pas leurs efforts pour tenter de donner vie à une industrie de défense européenne rationalisée, pour objectif, à terme, d'accroitre l'autonomie stratégique du vieux continent. C'est ainsi que plusieurs initiatives ont été lancées, notamment au niveau de l'Union européenne comme la Coopération Permanente Structurée ou PESCO et le Fonds Européens de Défense, visant à donner un cadre de coopération et un accès à des crédits à des programmes de défense, qu'ils soient industriels ou opérationnels, réalisés par des pays européens. D'autres initiatives, comme le programme d'avion de combat SCAF, le char de combat de nouvelle génération MGCS, le drone de combat RPAS Eurodrone ou les frégates FREMM, ont été lancés au travers d'accords nationaux, parfois dans le cadre de l'OCCAR (Organisation Conjointe de Coopération en matière d'Armement). Un constat sans appel Il faut dire que le constat fait par les autorités européennes, il y a quelques années, avait de quoi intriguer. Ainsi, si les Etats-Unis mettaient en œuvre, en 2019, 2.779 avions de combat appartenant à 11 modèles différents, tous produits sur le sol américain, les membres de l'Union, de leurs côtés, n'alignaient que 1.700, mais de 19 modèles différents, dont plus de la moitié avait été importée. Cette situation est loin de ne concerner que les avions de combat, étant strictement identique dans le domaine des blindés, des systèmes anti-aériens, des navires de combat ou encore des hélicoptères, même si dans plusieurs de ces catégories, la part des équipements européens s'avère supérieure. Les armées européennes mettent en œuvre deux fois plus de modèles d'avions de combat que les armées US, pourtant 50% plus imposantes. Face à de tels chiffres, il semblait évident qu'il était nécessaire de rationaliser non seulement les programmes d'équipements des armées européennes, de sorte à en améliorer l'interopérabilité, mais également de réduire les couts et améliorer la maintenabilité et l'évolutivité des flottes, et ainsi éviter d'inventer plusieurs fois la même roue. À titre d'exemple, aujourd'hui, quatre industriels européens (TKMS, Kockums, Navantia et Naval Group) conçoivent des sous-marins à propulsion conventuelle ou AIP, alors que six grands bureaux d'étude navals (les quatre précédemment cités ainsi que Damen et Fincantieri) conçoivent des frégates, destroyers et grands navires de combat de surface. Les dépenses répliquées de R & D sont évidentes, et pourraient de fait être économisées au profit de plus de matériels pour les armées, et de moins de dépenses pour les gouvernements, souvent exposés à d'importants déficits publics. Une volonté de rationaliser l'industrie de défense européenne De fait, et de manière prévisible, les institutions européennes, comme les dirigeants des pays les plus enclins à soutenir cette lecture de la situation comme la France ou l'Allemagne, entreprirent de "corriger le tir", en lançant des programmes conjoints, dans le cadre des institutions européennes ou de manière multilatérale. Quelques années plus tard, force est de constater que le chemin emprunté s'est, de toute évidence, révélé bien plus chaotique qu'anticipé, alors que de nombreux programmes franco-allemands, comme MAWS, CIFS et Tigre III, ont connu un funeste destin, que les programmes SCAF et MGCS ne manquent pas de tensions et de difficultés, et que les programmes européens font fréquemment de même, surtout lorsqu'ils portent sur des capacités dimensionnantes, comme dans le cadre de la défense anti-missile. Toutefois, de récentes déclarations outre-atlantique pourraient apporter certains éclaircissements sur les conséquences de cette stratégie européenne qui se rapproche de celle appliquée aux Etats-Unis il y a maintenant trois décennies. Chaine de production de Krauss-Maffei-Wegmann pour le Leopard 2 Les effets pervers du nouveau paysage industriel défense américain En effet, il y a quelques jours, l'ancien négociateur en chef des programmes d'armement du Pentagone et ancien vice-président du géant Raytheon, dressait un constat cinglant quant à l'évolution de la base industrielle et technologique US qui est, selon lui, à l'origine des difficultés rencontrées par le Pentagone pour moderniser ses forces et relever le défi posé par Pékin et Moscou. En effet, aujourd'hui, les grandes entreprises de défense américaines, et notamment le Top 5 constitué de Lockheed-Martin, Boeing, Raytheon, Northrop-Grumman et General Dynamics, ont atteint une telle puissance économique, sociale et politique, qu'il est impossible au Pentagone de contrôler la hausse des couts des équipements, par manque de compétition. À titre d'exemple, le missile sol-air à très courte portée Stinger coutait 25.000 $ au début des années 90, contre 400 000 $ aujourd'hui, soit 7 fois plus cher une fois prises en compte l'inflation et les évolutions technologiques. Les Stinger envoyés en Ukraine par les Etats-Unis avaient couté 25 000 $ à l'US Army au début des années 90. Ils sont remplacés par des Stinger achetés aujourd'hui 400.000$ auprès de Raytheon. Or, cette situation est la conséquence, selon Shay Assad, de décisions prisent en 1993 par le gouvernement américain, pour précisément rationaliser la BITD américaine en faisant fusionner les quelque 50 groupes industriels qui se livraient depuis des décennies une féroce compétition à chaque appel d'offre du Pentagone, dans cinq grands groupes aux prérogatives exclusives dans le pays. En procédant ainsi, le gouvernement US voulait précisément réduire les couts, mais également renforcer la puissance de son offre industrielle internationale, avec des ambitions au final très proches de celles visées par les initiatives européennes. Rappelons qu'à cette époque, à titre d'exemple, un porte-avions américain mettait en œuvre un groupe aérien embarqué composé de 9 à 11 différents types d'appareils, contre 6 aujourd'hui. Si aujourd'hui l'offre industrielle américaine est sensiblement plus rationalisée, elle a aussi connu une hausse des coûts sans précédent, dans tous les domaines, précisément par les positions hégémoniques de ces grands groupes qui aujourd'hui se traduit même au niveau contractuel, comme pour le F-35. Selon Shay Assad, le fait de disposer d'une offre concurrentielle et non centralisée permet précisément d'éviter la création de potentats industriels en situation hégémoniques dans le domaine des équipements de défense, qui au final s'avère bien plus bénéfique aux armées et à leurs capacités d'équipement. Ceci va à l'opposé du postulat de départ de la position européenne. Toutefois, en multipliant les acquisitions en petite série, de sorte à alimenter efficacement le fonctionnement et la pérennité de l'écosystème défense américain, il faudrait s'attendre à ce que les couts de possession des équipements croissent considérablement, ceci venant menacer les bénéfices concurrentiels attendus. La doctrine Roper Cette seconde affirmation, mainte fois répétée, est pourtant contestable, tout du moins si l'on en croit les travaux du docteur Will Roper lorsqu'il dirigeait les acquisitions de l'US Air Force lors de la précédente mandature. Selon lui, les paradigmes actuels, basés sur la conception d'appareils à la fois très polyvalents, très évolutifs et destinés à rester en service pendant plusieurs décennies, entrainent des surcoûts de conception, de fabrication et de possession dépassant largement les bénéfices attendus, qu'ils résultent d'une production en grande série, de la polyvalence poussée à l'extrême ou du maintien en service des appareils sur 30 ou 40 ans, voire au-delà. À l'inverse, selon ce modèle, la production de séries réduites d'appareils spécialisés, de l'ordre de 200 ou 300 unités, destinées à ne rester en service que 15 à 20 ans, permettrait d'en simplifier considérablement le cahier des charges et d'en réduire les couts, délais et risques technologiques, tout en stimulant une réorganisation de la BITD pour une concurrence saine et efficace entre les industriels. Le docteur Will Roper a démontré que les paradigmes industriels modernes en matière de construction aéronautique militaire étaient erronés En venant directement en opposition frontale avec les paradigmes ayant donné naissance au programme F35, le docteur Roper avait alors probablement signé la fin de sa carrière politique outre-atlantique. Pour autant, ses travaux ouvrent des perspectives qui pourraient, dans le cas européen, profondément bouleverser les paradigmes et objectifs des politiques inclusives actuellement suivies, qui aujourd'hui sont à l'origine de nombreuses tensions et difficultés, que ce soit pour les industriels comme pour les militaires, et parfois même pour les gouvernants, même s'ils s'en défendent. Ainsi, les tensions qui ont failli, l'année dernière, faire dérailler le programme de chasseur de nouvelle génération rassemblant la France, l'Allemagne et l'Espagne, trouvent précisément leur origine dans cet effort de rationalisation industriel, qui n'est pas du tout du gout de Dassault Aviation, l'une des rares entreprises de défense pleinement indépendante en France. En effet, l'objectif évident visé par Paris, Berlin et Madrid, ici, est de créer une interdépendance stratégique dans le domaine industriel entre ces trois pays, précisément en privant chacun d'eux des ressources nécessaires pour maintenir pleinement les compétences acquises après plusieurs décennies d'efforts, de recherche et d'investissements. C'est également pour préserver ces prérogatives qu'Éric Trappier a dû, une nouvelle fois, tracer une ligne rouge quant à l'ouverture du programme SCAF à d'autres partenaires européens lors d'une audition par la Commission Défense du Sénat il y a quelques jours. Dassault Aviation entend bien garder son indépendance et son savoir-faire industriel dans la BITD recomposée imaginée par les dirigeants européens. Et pour cause : dans le cas d'une concentration industrielle franco-allemande, voire européenne dans ce domaine, Dassault devrait probablement à terme se laisser absorber par Airbus, ce qui est loin de correspondre aux objectifs des actionnaires de l'entreprise française. Et l'on peut penser que la coentreprise KNDS résultant d'un rapprochement entre l'allemand Krauss-Maffei Wegmann et le français Nexter, résulte du même calcul, avec à terme, un effacement des entreprises nationales au profit d'un groupe supranational. On notera que cette approche n'est pas nécessairement négative du point de vue industriel, comme le montre le cas de MBDA. Pour autant, rien ne démontre que cette approche soit au bénéfice final des Armées et de leurs capacités à s'équiper efficacement et au meilleur prix, bien au contraire si l'on s'en réfère à l'exemple outre-atlantique. Conclusion Quoi qu'il en soit, les déclarations faites par Shay Assad et corroborées par les difficultés et surcouts auxquels font face les armées US aujourd'hui dans leurs rapports avec la BITD américaine, devraient inviter les autorités européennes à aborder la stratégie actuellement suivie avec un nouveau regard, alors que les travaux de Will Roper peuvent, quant à eux, apporter de nouvelles perspectives quant aux paradigmes industriels employés. On peut d'ailleurs se demander si, au-delà des stratégies supranationales et pluriannuelles difficiles à contrôler et basées avant tout sur une vision dogmatique du sujet, l'émergence d'une réelle autonomie stratégique et industrielle de défense au niveau européen, n'interviendra pas, avant tout, lorsque l'Allemagne acceptera d'acquérir des équipements développés par la BITD française, et vice-versa ? Car au final, en dépit des annonces et des milliards investis, ni Paris ni Berlin ne semblent prêts à franchir ce Rubicon, laissant de fait à Rome (en l'occurrence, Washington) toute latitude pour contrôler la stratégie européenne… 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 il y a 45 minutes, Boule75 a dit : Bah ! Ce n'est pas vraiment une boîte noir, un chiffrement national. Ou plutôt si mais ça n'est pas grave si c'est conçu explicitement comme remplaçable, échangeable, évolutif : rien n'interdirait de recourir à un chiffrement donné un jour, à un autre le lendemain pour une autre mission. Tu changes une carte, ou une cassette, et voilà tout. J'ai dis pas de schwarzen kasten! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
R force Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 Il y a 12 heures, ARPA a dit : Plus que l'exportation du Rafale en Arabie Saoudite, ça pourrait être la raison de cette exportation qui serait importante pour le SCAF Ne pas oublier que ce sont les saoudiens qui sont venus à nous, pas l'inverse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit : De toute façon les Britanniques, échaudés, ne voudront pas développer quoi que ce soit de sensible avec les Allemands, le choix cesse d'être cornélien pour devenir cornu. ya quoi de sensible chez les anglais qui ne soit pas Français, US ou Italien? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ywaDceBw4zY3tq Posté(e) le 5 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 novembre 2023 (modifié) C'est à dire ? C'est pas parce qu'il y a écrit Thales (ou Leonardo) sur le panneau que c'est français (ou italien), on peut essayer de rapatrier la production des sonar des SNA britanniques ou des SMART-L néerlandais en France sous prétexte que c'est un site de production d'une entreprise française, on aura droit à une nationalisation express. De la même manière, c'est pas parce qu'il y a écrit BAE systems sur le site de production qui fait l'AN/ALQ-239 que la suite de GE du F35 est britannique. Modifié le 5 novembre 2023 par ywaDceBw4zY3tq 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 Il y a 2 heures, MatOpex38 a dit : ya quoi de sensible chez les anglais qui ne soit pas Français, US ou Italien? Je parlais de sensible au sens des autorisations d'exportation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 (modifié) Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit : De toute façon les Britanniques, échaudés, ne voudront pas développer quoi que ce soit de sensible avec les Allemands, le choix cesse d'être cornélien pour devenir cornu. Je ne sais pas si je refais l'histoire mais j'ai un peu l'impression que le tempest s'est monté sans les allemands qui sont alors venu nous voir. Ensuite les brits sont allés voir les japonais réduisant de facto le workshare que les allemands auraient obtenu en lâchant du lest pour les saouls. Les anglais se sont eux-mêmes savonner la planche. Bref pour moi le typhoon c'est mort pour les saouls. Mais la contre partie c'est que les allemands ne sortiront pas du scaf ... Modifié le 5 novembre 2023 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 il y a une heure, herciv a dit : le typhoon c'est mort pour les saouls J'aime bien 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 5 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 novembre 2023 il y a 59 minutes, herciv a dit : Bref pour moi le typhoon c'est mort pour les saouls. L'alcool étant proscrit en Arabie Saoudite cet avion y a donc encore toutes ses chances. 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 6 novembre 2023 Share Posté(e) le 6 novembre 2023 (modifié) Devinez quoi. Airbus annonce un drone Loyal Wingman pour l'EW dans le FCAS, le message du chef de la Luftwaffe semble avoir été entendu ! Quelle coordination à quelques jours près ! Et que sappelorio nEUROn... Et bien sûr le F-35 connecté au cloud FCAS, of course. Modifié le 6 novembre 2023 par Chimera 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 novembre 2023 Share Posté(e) le 6 novembre 2023 il y a 25 minutes, Chimera a dit : Et bien sûr le F-35 connecté au cloud FCAS, of course. Mais pas de rafales ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chimera Posté(e) le 6 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 novembre 2023 il y a 6 minutes, herciv a dit : Mais pas de rafales ... Le quoi !? 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 6 novembre 2023 Share Posté(e) le 6 novembre 2023 Il y a 3 heures, herciv a dit : Mais pas de rafales ... Ça c'est le FCAS allemand. Évidemment qu'il n'y a pas de Rafale. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 novembre 2023 Share Posté(e) le 6 novembre 2023 il y a 4 minutes, Patrick a dit : allemand Ah oui pardon, pardon j'ai cru que le FCAS était franco/spano/allemand... My bad. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. elannion Posté(e) le 6 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 novembre 2023 ça commence de plus en plus à ressembler à un enterrement en bonne et due forme. Finalement on rejoue la rivalité des programmes ACF avec 40 ans d'intervalles: Deux armées aériennes construites différemment, matériels en service différents, capacités voulues différentes et problèmes de temporalité. bref comme le dit l'adage il est illusoire de penser obtenir un résultat différent avec les mêmes paramètre d'entrées. 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 6 novembre 2023 Share Posté(e) le 6 novembre 2023 il y a 2 minutes, herciv a dit : Ah oui pardon, pardon j'ai cru que le FCAS était franco/spano/allemand... My bad. Du point de vue de la Luftwaffe ce qui les intéresse c'est ce qu'ils auront eux, donc en effet ils n'auront ni le Rafale ni son loyal wingman sur base Neuron/FCAS-DP. C'est éclairant sur la politique allemande qui aurait en effet pu se contenter d'acheter français plutôt que de chercher à développer un truc qu'ils ne savent pas faire vu qu'ils ne l'ont jamais fait (n'est-ce pas? J'ai bien compris la logique du truc? NON JE DEMANDE PARCE QUE C'EST CE QUE JE CROYAIS QU'IL FALLAIT COMPRENDRE! PARCE QUE JE SAIS PAS SI VOUS SAVEZ MAIS IL PARAIT QUE LES FRANÇAIS Y A DES TRUCS QU'ILS PEUVENT PAS FAIRE PARCE QU'ILS LE FAISAIENT AVANT MAIS QUE MAINTENANT ILS LE FONT PLUS!!! QUOI?!? POURQUOI JE CRIE? AH C'EST PARCE QUE QUAND JE DEMANDE DOUCEMENT ON ME RÉPOND PAS, DONC JE ME DIS QUE JE DEMANDE PAS ASSEZ FORT!) mais il est factuel de dire que ça ne concerne donc pas le FCAS allemand. Tout comme l'Eurofighter ne concerne pas le FCAS français. Et c'est très bien de pouvoir maintenir ce distinguo, ça permet de casser la propagande d'un système "européen". Non. Il n'y a rien d'européen là-dedans. Doit-on reparler des logiques de connectivité entre F-35 et autres plates-formes? De même, de quel droit Airbus D&S Allemagne s'octroierait-il le rôle d'assurer cette liaison au sein d'un cloud de données entre systèmes qui ne le concernent pas, alors qu'ils ne sont même pas présents dans ESSOR? https://fr.wikipedia.org/wiki/European_Secure_Software-defined_Radio Le consortium a4ESSOR chargé de la gestion industrielle a son siège social a Gennevilliers. Il se compose en 2021 de : Thales (France), Leonardo (Italie), Indra Sistemas (Espagne), Radmor (Pologne), Bittium (Finlande) Rohde & Schwarz (Allemagne), arrivé en février 2020. Le 8 novembre 2021, deux sociétés de pays alors non-membres sont incluses2. Ces pays sont depuis intégrés dans le programme3 : Telespazio Belgium (Belgique), Edisoft (Portugal). Il lui a été octroyé en novembre 2017 le contrat ESSOR OC1 d'un montant de 100 millions d'euro pour 63 mois4, et en novembre 2020 jusqu’à 37 M€ de budget au titre du Programme de développement industriel dans le domaine de la défense (EDIDP) pour une période de quatre ans. Le 23 mai 2021, l’acceptation officielle de la forme d’onde à haut débit (HDR Base WF), développée dans le cadre du contrat ESSOR OC1, a été obtenue. https://www.thalesgroup.com/fr/group/journaliste/press_release/a4essor-annonce-lacceptation-sa-forme-donde-haut-debit-essor-hdr il y a 1 minute, elannion a dit : ça commence de plus en plus à ressembler à un enterrement en bonne et due forme. Finalement on rejoue la rivalité des programmes ACF avec 40 ans d'intervalles: Deux armées aériennes construites différemment, matériels en service différents, capacités voulues différentes et problèmes de temporalité. bref comme le dit l'adage il est illusoire de penser obtenir un résultat différent avec les mêmes paramètre d'entrées. Et surtout des Airbusiens allemands qui veulent tout manger en hurlant "DAS IST MEIN!" Oué, et ben non désolé. Quand on est même pas foutus de respecter les termes d'un contrat signé, on ne chouine pas quand les autres cherchent à exister en face. Ce qui là encore ne rappelle absolument pas d'autres programmes... la navette Hermès que la France a lâché quand il est apparu qu'elle n'aurait que la portion congrue, le premier char franco-allemand (le "Napoléon" ), etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 6 novembre 2023 Share Posté(e) le 6 novembre 2023 il y a 19 minutes, Patrick a dit : Et surtout des Airbusiens allemands qui veulent tout manger en hurlant "DAS IST MEIN!" Je ne sais pas si cela peut te "reposer" ou "reposer ton cœur" Patrick ... Mais on a été sauvé la dernière fois ( évidemment grâce aux USA ).. La prochaine fois, par nous mêmes ? Bon si inapproprié comme message : les Modos peuvent le supprimer ! Mais c'est en pensant à Patrick que l'idée m'est venue de le partager 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 novembre 2023 Share Posté(e) le 6 novembre 2023 J'ai bien peur que le SCAF franco-hispanico-allemand se fasse si les saouds ne signe pas le typhoon. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 novembre 2023 Share Posté(e) le 6 novembre 2023 (modifié) @Patrick Je m'explique : si le saouds ne signe pas le typhoon çà sera uniquement à cause des allemands. Evidemment les signes montrent que les Français n'attendent que çà. Les allemands seront donc exclu à vie du tempest(en fait je pense que c'était déjà le cas et que c'est une basse vengeance des allemands). Il ne restera donc pour les allemands que le SCAF ou ... un programme quelconque ailleurs ce qui me parait très improbable. Modifié le 6 novembre 2023 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Cyrano500 Posté(e) le 6 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 novembre 2023 il y a 45 minutes, herciv a dit : un programme quelconque ailleurs ce qui me parait très improbable. Y ont bien le Rheinmetal F-35 donc ça va 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 6 novembre 2023 Share Posté(e) le 6 novembre 2023 Il y a 8 heures, Chimera a dit : Devinez quoi. Airbus annonce un drone Loyal Wingman pour l'EW dans le FCAS, le message du chef de la Luftwaffe semble avoir été entendu ! Quelle coordination à quelques jours près ! Mort de rire, ils font comme nous, un programme de drone pour accompagner leur chasseur 4.5+G. Le Loyal Wingman du SCAF va bien le supporter... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 7 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 novembre 2023 Il y a 13 heures, herciv a dit : @Patrick Je m'explique : si le saouds ne signe pas le typhoon çà sera uniquement à cause des allemands. Evidemment les signes montrent que les Français n'attendent que çà. Les allemands seront donc exclu à vie du tempest(en fait je pense que c'était déjà le cas et que c'est une basse vengeance des allemands). Il ne restera donc pour les allemands que le SCAF ou ... un programme quelconque ailleurs ce qui me parait très improbable. C'est un peu tiré par les cheveux mais pourquoi pas. Sauf que comme de mon point de vue il ne faut pas que le SCAF se fasse tout court, je ne pense pas que chercher à ramener les allemands dans une position de coopération "à la française" à laquelle ils seraient forcés de participer selon les termes des français, soit une bonne idée, vu qu'ils font tout ce qu'ils peuvent pour que ce modèle de coopération, qui a été mis en application par la France vis-à-vis de son partenaire allemand pendant des décennies, ne soit PAS celui retenu. Le drame étant que ce sont les bons résultats obtenus sur pas mal de produits, qui ont permis d'établir la narration des programmes de défense européens franco-allemands qui seraient forcément la meilleure chose à faire. Il y a 9 heures, hadriel a dit : Mort de rire, ils font comme nous, un programme de drone pour accompagner leur chasseur 4.5+G. Le Loyal Wingman du SCAF va bien le supporter... Sauf qu'ils ne le dédient pas spécifiquement à l'Eurofighter ce loyal wingman, mais bien au futur chasseur, comme montré sur le dessin, ce que Dassault ne s'est pas permis de faire. C'est donc d'autant plus drôle que c'est exactement ce que le-tout-Twitter avait reproché à Dassault il y a à peine quelques semaines. Un cas d'école de "faites ce que je dis pas ce que je fais". 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 7 novembre 2023 Share Posté(e) le 7 novembre 2023 Il y a 14 heures, Cyrano500 a dit : Y ont bien le Rheinmetal F-35 donc ça va C'est pas si bête quand on voit le taf qu'il semble rester à faire sur cet avion : ça va les occuper un paquet de temps... peut être même jusqu'au prochain avion américain. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 7 novembre 2023 Share Posté(e) le 7 novembre 2023 On 11/5/2023 at 1:58 PM, Boule75 said: Bah ! Ce n'est pas vraiment une boîte noir, un chiffrement national. Ou plutôt si mais ça n'est pas grave si c'est conçu explicitement comme remplaçable, échangeable, évolutif : rien n'interdirait de recourir à un chiffrement donné un jour, à un autre le lendemain pour une autre mission. Tu changes une carte, ou une cassette, et voilà tout. Chiffrement souverain il y aura, c'est prévu. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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