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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly

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Ou alors il essaie de se rapprocher du GCAP pour placer Airbus sur ce programme (clouds + effecteurs) en emmenant l'Allemagne et l'Espagne.

Il sait peut-etre déja que la France n'acceptera pas le SCAF tel quel et que tous les signaux en interne tendent a croire que la France va continuer en solo avec Dassault. Il y a une probabilité non négligeable qu'Airbus finisse bredouille sur cette génération de chasseurs si la France fait ce choix. L'Allemagne et l'Espagne pourront toujours acheter américain, mais Airbus ne pourra pas produire un avion/drone/cloud avec juste l'Allemagne et l'Espagne.

Faury défend sa paroisse, ce qui est compréhensible. Et sa paroisse c'est Airbus, pas la France.

Modifié par OysterCultist
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Il y a 10 heures, OysterCultist a dit :

Ou alors il essaie de se rapprocher du GCAP pour placer Airbus sur ce programme (clouds + effecteurs) en emmenant l'Allemagne et l'Espagne.

Blague à part, c'est en effet ce qui semble évident.

Il y a 10 heures, OysterCultist a dit :

Il sait peut-etre déja que la France n'acceptera pas le SCAF tel quel et que tous les signaux en interne tendent a croire que la France va continuer en solo avec Dassault.

Si tel était le cas ce serait une excellente nouvelle.

Il y a 10 heures, OysterCultist a dit :

Il y a une probabilité non négligeable qu'Airbus finisse bredouille sur cette génération de chasseurs si la France fait ce choix.

Je rappelle que selon ses propres mots Airbus France "n'a que 1% du SCAF". Et ça commence déjà à dater...
Mais il y a une solution simple pour éviter cela: il décide de financer un démonstrateur Airbus sur fonds propres. Un vrai. Qui vole. Pas une maquette en PVC.

Il y a 10 heures, OysterCultist a dit :

L'Allemagne et l'Espagne pourront toujours acheter américain, mais Airbus ne pourra pas produire un avion/drone/cloud avec juste l'Allemagne et l'Espagne.

...Et c'est bien ce qui rend l'attitude de tous ces pays envers Dassault insupportable.

Leur seul argument, le prix du programme, qui serait supposément moins élevé à plusieurs, étant de plus complètement faux, et l'histoire l'a déjà prouvé.

Il y a 10 heures, OysterCultist a dit :

Faury défend sa paroisse, ce qui est compréhensible. Et sa paroisse c'est Airbus, pas la France.

Auquel cas il n'a simplement pas compris l'état d'esprit initial du SCAF, voire pire, cherche à changer cet état d'esprit, parce que le SCAF fonctionne avec une représentation par pays, et non pas par entreprises... Et ce même si certaines entreprises, comme Airbus, représentent plusieurs pays.

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  • 2 weeks later...

https://videos.assemblee-nationale.fr/video.16010224_67877068c1a3f.commission-de-la-defense--problematique-du-soutien-a-l-exportation-des-entreprises-de-la-bitd-cycl-15-janvier-2025

A 1:25:00 réponse sur le control export des programmes, dont le SCAF.

En gros, chacun a son contrôle national propre qui reste en vigueur. En gros : On est sur une posture conciliante et de confiance entre chaque membre.

Putain ca fait peur :o

Pour le SCAF : "l'accord prévoit qu'une confiance soit accordé et pas de blocage intempestif. Nous souhaitons malgré tout que les règles du jeu soient très claires sur l'exportabilité dans le futur et sur la stabilité des positions" = ce n'est pas encore le cas / pas encore acté.

= les partenaires auront tout de même des pouvoirs de blocages

Modifié par Asgard
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D'un autre côté si au hasard l'Espagne voulait le vendre à la Turquie on serait contents de pouvoir bloquer la vente. Mais dans 15 ans ça aura peut-être complètement changé... Difficile à mon avis de s'engager sur du concret sur ce sujet.

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Connait-on le périmètre des travaux avec les EAU sur le futur de l'aviation de combat ?
Posté ici, à moins que la référence porte sur la nouvelle itération du Rafale mais la question reste la même.
Je sais que les EAU veulent investir dans l'IA et que cela peut s'appliquer à tout domaine, mais quoi d'autre ?

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Il y a 1 heure, Kamelot a dit :

Tiens, pous simplifier l'usine à gaz et aider un adversaire potentiel dans ses développements et ambitions

https://www.opex360.com/2025/02/01/selon-le-senat-la-turquie-serait-interessee-par-une-contribution-au-systeme-de-combat-aerien-du-futur/

Que doit-on comprendre dans le terme "contribution" ?

AFFLIGEANT.

Les gens qui se sont À RAISON offusqués des aventures chinoises d'Até Chuet, vous êtes où?
Ces articles devraient vous interpeller au plus haut point.

https://www.senat.fr/notice-rapport/2024/r24-257-notice.html

 

Une délégation de cinq sénateurs de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées s'est rendue en Turquie du 8 au 12 octobre 2024. Elle était composée de Christian Cambon (LR, Val-de-Marne), Olivier Cigolotti (UC, Haute-Loire), Nicole Duranton (RDPI, Eure), Sylvie Goy-Chavent (LR, Ain) et Jean-Marc Vayssouze-Faure (SER, Lot).

La délégation a débuté ce déplacement à Izmir afin de visiter le détachement français du commandement terrestre (LANDCOM) de l'OTAN et échanger avec les autorités locales, avant de rejoindre Ankara. Là, elle a eu des échanges avec des responsables ministériels et parlementaires. Ce déplacement s'inscrivait dans le cadre d'une volonté partagée de renouer un dialogue de haut niveau alors que les sujets de désaccord se sont accumulés ces dernières années. Il a été l'occasion, pour les deux parties, de réaffirmer l'importance de leur relation, sans nier les difficultés qui ont été rappelées, en particulier lors des échanges menés à la Grande Assemblée nationale de Turquie.

Au-delà de ces différences connues et assumées, le dialogue a permis de mieux évaluer la position ambivalente de la Turquie. Située à la fois au Proche-Orient et en Europe, désireuse de renforcer ses liens avec l'Union européenne tout en poursuivant une voie propre dans le monde musulman, héritière du projet modernisateur et laïc de Mustapha Kemal Atatürk, mais aussi profondément transformée par le projet politique mis en oeuvre par le président Erdogan, médiatrice dans les conflits qui l'entourent, mais également soutien de certains belligérants dans le Caucase et en Syrie, la Turquie exerce un rôle régional unique.

 

L'article d'Opex:

Je dois d'ailleurs dire que pour une fois les commentaires sont exceptionnellement bons.

En janvier 2018, à l’occasion d’une visite du président Erdogan à Paris, la Turquie notifia au consortium franco-italien Eurosam [Thales et MBDA] un contrat d’étude portant sur un futur système de défense aérienne, basé sur le SAMP/T [Sol-Air Moyenne Portée / Terrestre] dans le cadre de son programme LORAMID [Long-Range Air and Missile Defense System].

« Prévue pour durer 18 mois, l’étude de définition vise à préparer le contrat de développement et de production du futur système pour répondre aux besoins opérationnels de l’armée de l’air turque », avait alors expliqué Eurosam. Et d’ajouter que ce système devait « garantir à la Turquie une autonomie totale en matière d’emploi et permettre un choix souverain du niveau d’intégration au sein de l’Otan ».

Seulement, les choses n’allèrent pas plus loin, les contentieux entre la Paris et Ankara s’étant multipliés par la suite. Et cela au point que, malgré son appartenance à l’Otan, la Turquie a pu être considérée comme un « compétiteur », notamment en raison de la « guerre informationnelle » qu’elle a menée contre les forces françaises en Afrique, son attitude à l’égard de la Grèce et de la République de Chypre, ses interventions militaires contre les Forces démocratiques syriennes [FDS], son appui à l’Azerbaïdjan contre l’Arménie ou encore ses activités en Libye.

En juin 2020, l’illumination de la frégate « Courbet », alors en mission pour l’Otan en Méditerranée, par le radar de conduite de tir d’un navire turc a été l’incident le plus sérieux entre les deux pays.

Dans le même temps, la France a apporté son soutien à la Grèce, ce qui s’est traduit par la signature d’un accord militaire prévoyant une clause de défense mutuelle ainsi que par la vente de vingt-quatre Rafale et de trois frégates de défense et d’intervention [FDI].

Cela étant, il semblerait que les relations franco-turques soient en train progressivement de se « réchauffer ». En novembre dernier, la frégate Courbet a ainsi fait une relâche opérationnelle à… Istanbul, comme si l’incident survenu quatre ans plus tôt avait été « oublié ». Plus récemment, Athènes a demandé des explications à Paris sur la possible vente de missiles air-air Meteor à Ankara, ce qui pourrait effacer l’avantage pris par ses forces aériennes sur leurs homologues turques grâce au Rafale.

Puis, publié fin janvier, un rapport produit par cinq sénateurs de la commission des Affaires étrangères et de la Défense s’étant récemment rendus en Turquie [à savoir Christian Cambon, Olivier Cigolotti, Nicole Duranton, Sylvie Goy-Chavent et Jean-Marc Vayssouze-Faure], a plaidé en faveur d’un « renforcement de la relation franco-turque afin d’agir conjointement pour la paix ».

« Les membres de la délégation considèrent que le renforcement de la confiance entre les deux pays doit constituer un objectif prioritaire dans le prolongement du dialogue politique renoué à l’occasion de cette visite sénatoriale », ont fait valoir les rapporteurs.

« Cette confiance nécessaire, fondée sur le respect mutuel et la reconnaissance du rôle incontournable des deux pays dans le monde méditerranéen, doit être consolidée par des décisions fortes en matière de coopération économique, militaire, culturelle, éducative et décentralisée, mais aussi par l’affirmation de convictions partagées concernant le respect du droit international et la volonté de résoudre les conflits régionaux par le dialogue et la recherche de compromis justes et équitables », ont-ils ajouté.

Ainsi, le rapport avance que la « confiance entre la France et la Turquie […] doit aussi pouvoir s’affermir dans les coopérations militaires bilatérales qui nécessitent le plus haut niveau de confiance et constituent une priorité pour les interlocuteurs turcs rencontrés ».

Tel est le cas du général lkay Altýndað, directeur général de la sécurité au ministère de la défense. Selon les rapporteurs, celui-ci a rappelé que la « Turquie avait engagé plusieurs coopérations avec des États européens – notamment avec l’Espagne sur les porte-hélicoptères et avec l’Allemagne sur les sous-marins – tout en ajoutant qu’elle prévoyait de lancer de nouveaux programmes concernant notamment les drones sous-marins ».

En outre, ont-ils ajouté, le général Altýndað « a appelé de ses vœux une reprise des échanges avec la Direction générale de l’armement [DGA] afin d’examiner dans quelle mesure des collaborations pourraient être engagées entre les entreprises turques et françaises compte tenu des projets envisagés par la Turquie ».

Aussi, le rapport estime qu’il serait « particulièrement pertinent de procéder à une revue stratégique commune afin d’examiner les sujets d’intérêt communs et de signifier qu’une page a bel et bien été tournée ».

Or, l’avenir de l’aviation de combat pourrait faire partie de ces « sujets d’intérêt communs ». Du moins, c’est ce qu’ont suggéré les responsables de la Présidence des industries de défense turques [l’équivalent de la DGA] rencontrés par cette délégation sénatoriale.

Le rapport fait état d’échanges qui « ont permis de prendre la mesure de la diversité et de l’expertise des entreprises turques de l’armement qui permettent au pays de disposer d’un large choix de drones, missiles, roquettes, véhicules blindés ».

Ces responsables, poursuit-il, ont « par ailleurs indiqué que la Turquie avait la volonté de développer un chasseur de 5ème voire de 6ème génération » et qu’elle « était intéressée pour contribuer au SCAF [Système de combat aérien du futur] en rappelant qu’elle avait été partenaire des programmes Cougar et A400M ».

Étant donné qu’elle développe actuellement un avion de combat censé être de 5e génération [le « Kaan »] en bénéficiant d’un appui britannique, via l’implication de BAE Systems et de Rolls-Royce, la Turquie aurait probablement souhaité être invitée à prendre part au Global Combat Air Programme [GCAP], mené par le Royaume-Uni, l’Italie et le Japon. Aussi, son intérêt pour le SCAF peut sembler surprenant…

Mais le fait que le général Altýndað ait évoqué les coopérations en cours avec l’Espagne et l’Allemagne n’est sans doute pas anodinpuisque ces deux pays participent au développement du SCAF aux côtés de la France.

Quoi qu’il en soit, même si la Belgique a récemment été admise en tant que pays observateur, il n’est pas question d’ouvrir le SCAF à d’autres partenaires pour le moment.

Voilà.

Pour que vous sachiez qui.

Et pour qu'on se réveille un peu tous collectivement.

Comment les gens de cette commission ont-ils pu tomber aussi bas?

J'avais de l'estime pour cambon suite à son action dans le cadre de la compétition Air 2030 Suisse en faveur du Rafale. Je n'en ai désormais plus aucune. Se compromettre à ce point relève de la plus pure forfaiture.

Et pas un mot de Lecornu?

Les grecs ont bien raison de se sentir TRAHIS.

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il y a 45 minutes, Alberas a dit :

@Patrick

Tu t'emballes un peu, non?

Il y a 150 groupes d'amitié à l'Assemblée Nationale et probablement autant au Sénat. Et c'est pas tous des amis :biggrin:

https://lcp.fr/actualites/groupes-d-amitie-de-l-assemblee-etats-unis-israel-palestine-italie-algerie-maroc-les

Que des margoulins de toutes obédiences cultivent des liaisons inavouables avec divers dangers publics n'est pas une nouveauté.

Que des membres de la commission de la défense du sénat se le permettent, c'est totalement différent!

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Alors autant je suis personnellement pas du tout emballé par ce rapprochement avec la Turquie... mais ca n'a absolument rien avoir avec l'affaire Chuet ? Je comprends même pas la comparaison ...

Modifié par Titus K
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il y a 5 minutes, Titus K a dit :

Alors autant je suis personnellement pas du tout emballé par ce rapprochement avec la Turquie... mais ca n'a absolument rien avoir avec l'affaire Chuet ? Je comprends même pas la comparaison ...

Oui en effet c'est incomparable puisque ça concerne des OFFICIELS et que le pays étranger auquel ils vont faire des risettes et même discuter sereinement d'accès à des programmes hyper sensibles est un ennemi régional déclaré.

C'est donc encore pire que le comportement (réel ou supposé) d'Até. Mais à l'origine ça relève exactement de la même logique.

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Il ne reste plus qu' conseiller à la GRECE de se porter observateur pour réparer son manque d'appétit pour  une ressucée de Rafale, lui ayant préféré du F-35   ou justement y aller encore sur Le Rafale ( remarquez que je dis "du F-35"  comme on dirait "du saucisson", à la façon de Air & Cosmos, alors que je dis "LE ou de Rafale"  ) 

https://www.opex360.com/2025/02/01/selon-le-senat-la-turquie-serait-interessee-par-une-contribution-au-systeme-de-combat-aerien-du-futur/   Erdogan et/ou la DGA turque irait bien vers le SCAF ... 

Mes excuses à @Kamelot  qui avait déjà cité cet article 

La Turquie drague l'Europe ou essaierait de s'en rapprocher, par Français interposés ou l'Allemagne ( missiles surface-air RAM Block 2B,  torpilles SeaHake ), ou l'Espagne ( Eurofighter pour les 2 ) 

Modifié par Bechar06
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Il y a 14 heures, Titus K a dit :

En effet, moi je préfère que ce soit des élus de la république qui aillent officiellement représenter la France à l'étranger plutôt que des militaires préparant leur après-carrière, à l'insu de leur hiérarchie et en échange de rémuneration ... mais chacun ses preferences :wink:

Je n'absous pas Até qui a flirté avec le grand n'importe quoi auprès d'une nation hostile.

J'absous encore moins la fine équipe de la commission de la défense qui flirte elle aussi avec le grand n'importe quoi auprès d'une autre nation hostile.

C'est tout.

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Je ne vois pas vraiment pourquoi faire reproche aux sénateurs du fait qu'un général turc se livre à son meilleur numéro de derviche tourneur. Surtout s'ils ne sont pas vraiment force de proposition.
Je pense que la commission sénatoriale de la défense est très au fait du billard multibande pratiqué depuis longtemps par les turcs pour semer la division intra-européenne.
Le ton diplomatique-doucereux-platonique a surtout des avantages 1) il ne se passera rien ou 2) on gagne trois clopinettes mais on fait chier l'industrie des autres et 3) on pose de maigres 'bases' pour l'après Erdogan.
Les français ont fait obstacle à l'approvisionnement d'obus turcs pour l'Ukraine via fonds européens et, en ce mois d'octobre, il est probable que les turcs soient venus prendre la température en vue d'un éventuel détournement de fonds EDIP via licence et production sur le sol européen.

Pour ce qui est des grands programmes de collaboration, les sénateurs ont commenté le risque de non pertinence de ces programmes en l'état. Je ne les vois pas changer d'avis.

Pour en revenir au SCAF.
La France développant ouvertement des briques souveraines sans dépendance sur le SCAF et sans attendre, c'est plutôt aux autres de s'énerver.
Ma seule interrogation, c'est comment peut-on prétendre à une souveraineté de la dissuasion nucléaire en co-développant le moteur de l'avion livrant la frappe ?
Je n'ai rien contre MTU, au contraire, mais ça me bug, surtout, me semble-t-il, que Safran est expert des domaines confiés à MTU.
J'espère que l'affaire des commandes de vol de l'eurofighter a permis à Safran et à l'état de bien recalibrer la mesure de la situation.

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il y a une heure, Myrtil a dit :

Pour en revenir au SCAF.

La France développant ouvertement des briques souveraines sans dépendance sur le SCAF et sans attendre, c'est plutôt aux autres de s'énerver.
Ma seule interrogation, c'est comment peut-on prétendre à une souveraineté de la dissuasion nucléaire en co-développant le moteur de l'avion livrant la frappe ?
Je n'ai rien contre MTU, au contraire, mais ça me bug, surtout, me semble-t-il, que Safran est expert des domaines confiés à MTU.
J'espère que l'affaire des commandes de vol de l'eurofighter a permis à Safran et à l'état de bien recalibrer la mesure de la situation.

C'est vrai que un point assez particulier vis à vis de notre capacité de dissuasion autonome. Mais la DGA a peut être prévu des compensations notamment avec d'autres développement en parallèle, genre sur dérivé d'un T-REX pour le Rafale NG, en reprenant ceux de celui du NGF... qui d'ailleurs est très très loin d'être en service voire finalisé.

D'un autre côté, pour Safran, la partie moteurs militaire représente 50 moteurs M88 construit à 100% par an contre 2000 moteurs CFM civil produits à 50% de type LEAP et autres. Pour eux ça ne représente peut-être pas une part importante et stratégique de leurs capacités. C'est plus pour la DGA que cela serait plus problématique pour conserver une main souveraine.

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Il y a 1 heure, Ronfly a dit :

D'un autre côté, pour Safran, la partie moteurs militaire représente 50 moteurs M88 construit à 100% par an contre 2000 moteurs CFM civil produits à 50% de type LEAP et autres. Pour eux ça ne représente peut-être pas une part importante et stratégique de leurs capacités. C'est plus pour la DGA que cela serait plus problématique pour conserver une main souveraine.

Le niveau technologique de Safran dépend à 100% de son activité moteur militaire car pour les moteurs civils il fait les parties froides qui ne sont pas aussi évolutives que les parties chaudes.

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il y a 1 minute, Picdelamirand-oil a dit :

Le niveau technologique de Safran dépend à 100% de son activité moteur militaire car pour les moteurs civils il fait les parties froides qui ne sont pas aussi évolutives que les parties chaudes.

Oui je sais bien, mais c'était juste pour faire l'état de l'écart d'activité productive entre les 2.

C'est bien pour cela que j'ai précisé avant qu'il y avait l'idée de la possibilité d'une développement poussé du M88 dans une version boosté et amenant de nouvelles technologies.

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Merci pour l'éclairage.

Je parlais bien de souveraineté française. Après tout il n'y certainement pas 50 systèmes de propulsion du M.51 par an, on peut bien porter aussi l'effort ailleurs si on veut être 100% indépendant.

Pour ce qui est de Safran et pour la vente de Microtecnica de Collins à Safran avec son blocage temporaire, j'ai appris une nouveauté. Tout comme Safran, j'imagine, j'ai entendu parler de ou même écouté des tarentelles siciliennes, calabraises ou encore napolitaines mais je ne connaissais pas encore la bavaroise. J'espère donc un principe de réciprocité et de refus strict de transfert de savoir et de souveraineté vers le partenaire allemand, au sens étatique.
Si un partenaire industriel craint ce que vous pourriez faire, c'est souvent parce que dans la situation inverse, lui, serait tenté.

Modifié par Myrtil
précision
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J'ai trouvé cet article qui date un peu mais qui expose bien la problématique posée par la coop et ce qui doit être mis en place pour rester maître de son savoir-faire.

https://www.caia.net/revue-auteurs-rubriques-numeros/article/a-dga-ep-les-moteurs-du-scaf-prendront-de-l-altitude/611

...."La coopération, un défi

Le défi que représente la modernisation de DGA EP est d’autant plus important que le calendrier du projet SCAF est ambitieux et que le tissu industriel capable de réaliser de telles installations, dans un environnement réglementaire sensiblement étoffé, s’est significativement réduit. Last but not least, le moteur est développé en coopération. Ce n’est pas la première fois, le centre ayant réalisé les essais en caisson d’altitude du TP400 (moteur de l’A400M). Cette fois, se posera la question du partage des essais d’altitude simulée, en cohérence avec la responsabilité de chacun des industriels sur le moteur. Et autant DGA EP possède des compétences sur une grande partie du spectre des essais de développement, autant l’Allemagne a significativement investi au cours des dernières années sur les bancs de combustion et les caissons d’altitude. En conséquence, le partage des essais devra à la fois tenir compte des capacités de chaque coopérant mais aussi préserver les domaines jugés stratégiques, notamment lorsqu’il s’agit de garantir à l’Etat son indépendance d’expertise sur toute la durée du cycle des moteurs (en particulier pour le programme Rafale) ou qu’il faut préserver les capacités de développement de Safran. C’est pourquoi, ces décisions structurantes sont préparées avec l’ensemble des acteurs concernés, Safran bien sûr, mais aussi l’ONERA avec qui DGA EP prévoit de resserrer les liens. Une condition essentielle pour bâtir une équipe de France cohérente et efficace dans le jeu délicat de la coopération sur le développement du moteur du SCAF...."

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Il y a 17 heures, Myrtil a dit :

Je ne vois pas vraiment pourquoi faire reproche aux sénateurs du fait qu'un général turc se livre à son meilleur numéro de derviche tourneur. Surtout s'ils ne sont pas vraiment force de proposition.
Je pense que la commission sénatoriale de la défense est très au fait du billard multibande pratiqué depuis longtemps par les turcs pour semer la division intra-européenne.
Le ton diplomatique-doucereux-platonique a surtout des avantages 1) il ne se passera rien ou 2) on gagne trois clopinettes mais on fait chier l'industrie des autres et 3) on pose de maigres 'bases' pour l'après Erdogan.
Les français ont fait obstacle à l'approvisionnement d'obus turcs pour l'Ukraine via fonds européens et, en ce mois d'octobre, il est probable que les turcs soient venus prendre la température en vue d'un éventuel détournement de fonds EDIP via licence et production sur le sol européen.

Pour ce qui est des grands programmes de collaboration, les sénateurs ont commenté le risque de non pertinence de ces programmes en l'état. Je ne les vois pas changer d'avis.

Pour en revenir au SCAF.
La France développant ouvertement des briques souveraines sans dépendance sur le SCAF et sans attendre, c'est plutôt aux autres de s'énerver.
Ma seule interrogation, c'est comment peut-on prétendre à une souveraineté de la dissuasion nucléaire en co-développant le moteur de l'avion livrant la frappe ?
Je n'ai rien contre MTU, au contraire, mais ça me bug, surtout, me semble-t-il, que Safran est expert des domaines confiés à MTU.
J'espère que l'affaire des commandes de vol de l'eurofighter a permis à Safran et à l'état de bien recalibrer la mesure de la situation.

Si ça te rassure, je ne suis pas loin de considérer que la collaboration avec certaines nations partenaires Européennes relève quelque part presque de la même avanie que constitue le fait de "discuter" avec la turquie... Avec tout de même quelques énormes différences, notamment le fait que ces pays Européens n'en sont pas (encore?) à soutenir le terrorisme chez nous. Mais certaines multiplient quand même les actions hostiles dans d'autres champs. Donc...

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Pas encore écouté mais je met ca ici pour ceux que ca intéresse :


--> https://videos.assemblee-nationale.fr/video.16158097_67a31a19240ae.commission-de-la-defense--l-europe-de-la-defense-5-fevrier-2025

Audition de M. Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman, et de M. Steven Everts, directeur de l’« European union institute for security studies (EUISS) », sur l’Europe de la défense

Audition de M. Jean-Brice Dumont, vice-président d’Airbus, responsable d’Air power (qui regroupe les programmes d’avions militaires et de drones), sur l’Europe de la défense et les coopérations européennes

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