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La Place de la France dans un monde de blocs


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Le 05/10/2025 à 11:16, nikesfeld13 a dit :

L'essouflement du modéle US , via les entités multilatérales et la primauté de l'économie sur le reste. 

Là je diverge un peu. Je ne croit pas à l'essoufflement du modèle. Il marchait bien via toutes les pompes à frics qui asséchaient les alliés des américains (GAFAM, achat de dollar, réserve en bon du trésor US, achat de matériel US qui n'avait pas besoin de fonctionner et j'en passe). Ce sont les américains eux-mêmes qui ont oublié le deal et maintenant jusqu'au plus haut de l'état US. 

Le deal était les US gendarme du monde et les autres payent. Les US pensent maintenant qu'ils ne peuvent plus être ces gendarmes. Le deal est donc rompu. La messe est dite. D'aucun penseront que la Chine a poussé pour en arriver là. Sûrement mais çà n'explique pas tout. La volonté impérialiste US n'était plus compatible avec le fait d'être un gendarme. On ne peut pas à la fois chercher à s'emparer du Groenland et être gendarme. Le double langage est trop visible.

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Le 17/09/2025 à 15:28, Nicks a dit :

Ca me rappelle un pays au temps où il pesait encore un peu dans les affaires du monde, mais lequel ?...

Difficile de dire ce que la France va devenir sur ce nouvel échiquier. Si le reste de l'Europe continue son raisonnement actuel avec un atlantisme moins fort mais toujours là pour ne pas avoir la France en porteur de lumière, ca ne pourra pas rester supportable. Le Frexit pourrait être une alternative pour basculer vers les non alignés.

Le SCAF est malheureusement un symptôme de ce que pense l'Europe de la France. On a une vision stratégique qui n'a rien à voir avec la vision industrielle des allemands. C'est pourtant une vision qui leur a coûté très chers. 

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Nouvel article sur l'or vs le dollar. Malgré quelques approximation, comme la part du dollar dans les réserves à 58 % présentée comme une donnée de 2025 alors que c'est une données de 2024 et que cette part est probablement inférieure maintenant, l'article amère plein de données intéressantes comme le détail des pays acheteurs et vendeur nets de d'or mais aussi la part que représente les achats de particulier et d'entreprise dans ce mouvement. 

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L'auteur parle d'une once d'or entre 6000 et 7000 dollar mais c'est une estimation au doigt mouillé équivalent à celle de 10000 dollar l'once de Goldman. Mais c'est assez creux, on en sait rien. Par exemple si le shutdown continu au US il y aura un vrai mouvement de panique et les entreprises qui ne sont pour l'instant pas encore rentrées franchement dans ce jeu pourraient y venir de manière plus importantes.

La vrai bascule commencera quand toute les devises commenceront à s'évaluer non plus par rapport au dollar mas par rapport à l'or.

Les magas n'ont pas l'air de dominer le problème et çà montre leur bêtise congénital par rapport à la véritable place des US dans le monde. Sans le dollar leur impérialisme a peu de chance de durer longtemps. 

15.jpg

dhttps://www.zonebourse.com/actualite-bourse/le-thread-de-la-semaine-l-or-de-matiere-premiere-a-champion-de-la-dedollarisation-ce7d5ad9d180f320

 

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Les intrants nitrés sont de premières importances dans l'agriculture mais aussi dans la production d'explosifs. Alors tout ce qui permet de compenser l'arrêt des importations russes premier producteur mondial est bon à prendre.

 

 

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Je juge les derniers amendements au budget comme des précurseurs à un rééquilibrage transatlantique entre la France et les US. Je pense que c'est amené à se généraliser partout en Europe contraitement aux apparences.

Budget 2026 : les députés doublent le taux de la taxe Gafam et visent les bénéfices des multinationales

Les députés ont voté un doublement du taux de la taxe Gafam mardi soir, tout en relevant son seuil. Ils ont aussi adopté une taxe surprise et massive sur les bénéfices des multinationales. Le président des LR Bruno Retailleau dénonce une « folie fiscale » et un projet de budget « encore moins votable ».

Le ministre de l'Economie, Roland Lescure, a mis en garde les députés contre le risque de représailles de Donald Trump.

https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/budget-2026-les-deputes-adoptent-une-taxe-sur-les-benefices-des-multinationales-2195275

Par Leïla de Comarmond

Publié le 28 oct. 2025 à 21:32Mis à jour le 29 oct. 2025 à 08:36

En commission, les députés avaient fortement durci l'imposition des Gafam, portant le taux de leur taxe de 3 % à 15 % tout en en restreignant le champ d'application de plus de 750 millions d'euros à plus de 2 milliards. Ils ont été plus mesurés en séance, mardi soir.

Les débats ont été denses, occupant une bonne partie de la séance de nuit, certains revendiquant d'en découdre avec Donald Trump. « On doit subir 15 % de droits de douane sur un grand nombre de nos exportations européennes au détriment de notre compétitivité. Donc je propose de faire la même chose sur les GAFAM », a ainsi asséné un député.

Risques de représailles

Mais les appels à la prudence lancés par le ministre de l'Economie comme le rapporteur Philippe Juvin, ont manifestement pesé. Il faut dire que Roland Lescure n'a pas ménagé sa peine. Rappelant l'instauration en 2019 de la taxe Gafam, il a bien reconnu qu' « on a un problème parce que des grandes entreprises mondialisées font beaucoup d'argent en France et ne payent pas l'impôt qui va avec ». Mais, insistant sur les risques de représailles américaines, il a émis un avis défavorable sur tous les amendements présentés. => (c'est pas de la faute du gouvernement mais des députés, mince alors ils sont méchants les députés ...)

Lire aussi :

« Cela risque d'entraîner des représailles » : le patronat américain met en garde les députés sur la hausse de la taxe Gafa

Il a mis en garde : « si la taxe sur le numérique est disproportionnée, on aura une réaction disproportionnée ». C'est l'option la moins sévère - à 6 % à partir de 2 milliards d'euros - qui a finalement recueilli l'assentiment de la majorité des députés - avec 296 voix sur les 354 suffrages exprimés.

Les députés ont aussi très largement approuvé, mardi soir et contre l'avis du gouvernement, un amendement de la France insoumise (LFI) pour taxer les bénéfices des multinationales, proportionnellement à leur activité réalisée en France. Une taxe justifiée pour renforcer la lutte contre l'évasion et l'optimisation fiscales.

Le texte de LFI prévoit que « toute personne morale ayant une activité en France est imposable à hauteur de son chiffre d'affaires réalisé sur le territoire national ramené à son chiffre d'affaires mondial, le calcul de ces chiffres d'affaires national et mondial incluant également le chiffre d'affaires des entités juridiques dont elle détient plus de 50 % des actions, parts, droits financiers ou droits de vote ». Selon le texte de l'amendement, « cette imposition garantit que le taux d'imposition de la part des bénéfices mondiaux imposée en France sera égal à 25 % ».

« 20 milliards d'ennuis » selon Lescure

La mesure a recueilli les voix des différents groupes de gauche et celles du Rassemblement national, soit un total de 207 voix contre 89, le camp gouvernemental votant contre (=> et se mettant étonnement en minorité à ce moment précis) . Cet « impôt universel » sur les multinationales, inspiré de l'association Attac et de l'économiste Gabriel Zucman, pourrait rapporter 26 milliards d'euros au budget de l'Etat, selon ses défenseurs.

Mais pour le ministre de l'Economie, Roland Lescure, ce serait « 20 milliards d'ennuis » en plus pour la France, qui rappelle qu'elle est signataire de plus de 125 conventions fiscales avec 125 pays. Et qu'une entreprise pourra alors se retourner contre les tribunaux français arguant d'une « double taxation ». => c'est un vrai argument mais là on ne présente que la face blanche, la face noir c'est que les conventions fiscales sont remises en question particulièrement celles avec les USA mais pas que sur le principe qu'il est anormal qu'une entreprise ne paye pas d'impôt sur le territoire ou elle réalise une activité. C'était acceptable tant que les US était le gendarme. Cà ne l'est plus maintenant. Il ne faut pas croire que ce principe ne sera pas réalisé un peu partout. 

 

Cette mesure passe mal à droite aussi. Le président des Républicains Bruno Retailleau a jugé ce mercredi matin sur RTL que le projet de budget tel qu'amendé était « encore moins votable » que le texte initial, dénonçant la « folie fiscale » de l'hémicycle et « l'alliance entre le RN et LFI » sur certains amendements. Le président LR estime que « le PS a pris le contrôle du gouvernement ».

Mesure adoptée en novembre

Roland Lescure a par ailleurs rappelé les travaux en cours entre les pays de l'OCDE pour introduire une taxation minimale de 15 % sur les multinationales, « qui va commencer à payer dès l'année prochaine » et rapporter « 500 millions d'euros ». Le rapporteur général du budget, le député LR Philippe Juvin, a pour sa part émis de sérieux doutes sur la viabilité juridique du dispositif.

« On propose seulement que le taux qui existe déjà dans la loi soit effectivement appliqué », a défendu le coordinateur de LFI, Manuel Bompard. La même mesure avait déjà été adoptée par les députés lors de l'examen du budget de l'Etat en novembre de l'année dernière, avant le rejet de la partie recettes du texte.

Les députés ont aussi adopté une autre mesure surprise avec l'adoption d'un amendement du Rassemblement national prévoyant l'obligation pour les sociétés qui directement ou via des filiales délocalisent tout ou partie de leur activité à l'étranger de rembourser le crédit d'impôt recherche perçu les trois années précédentes.

Leïla de Comarmond

 

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C'est totalement infaisable cette histoire d'IS au pro rata du chiffre d'affaires. Ce qui est marrant c'est que je serai pas surpris que ça ferait baisser la note de boîtes comme LVMH par exemple, mais bon je vois de toute façon pas comment ça pourrait être mis en œuvre.

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Il y a 2 heures, Glenans29 a dit :

C'est totalement infaisable cette histoire d'IS au pro rata du chiffre d'affaires. Ce qui est marrant c'est que je serai pas surpris que ça ferait baisser la note de boîtes comme LVMH par exemple, mais bon je vois de toute façon pas comment ça pourrait être mis en œuvre.

Possible mais je remarque le manque de conviction du gouvernement pour bloquer réellement ces amendements. Je pense que çà va finir par arriver.

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  • 1 month later...

Une étude très approfondie sur la fillières des métaux critiques. Elle semble citée en référence de beaucoup de décideur. 

https://www.la-fabrique.fr/fr/publication/approvisionnements-en-metaux-critiques-lindustrie-au-defi-des-grandes-dependances-2/

Je ne met que le résumé.

Approvisionnements en métaux critiques. L’industrie au défi des grandes dépendances.

Depuis le début des années 2010, les épisodes de tensions sur les approvisionnements en minerais et en métaux mettent en lumière tout à la fois les fortes dépendances de l’Union européenne aux pays tiers et la criticité de ces matières premières dans les activités industrielles. La crise des terres rares en 2010-2011 a rappelé la domination de la Chine dans la fourniture de ces métaux nécessaires à la production d’aimants et de moteurs électriques, eux-mêmes indispensables à la composition des éoliennes ou encore des véhicules électriques. La crise Rusal en 2018 a quant à elle révélé la forte dépendance de l’industrie française de l’aluminium à l’aluminerie irlandaise détenue par le groupe russe du même nom. Plus récemment, le déclenchement de la guerre en Ukraine en 2022 a souligné la dépendance de l’industrie aéronautique et de défense au titane produit en Russie.

Cette dépendance européenne s’inscrit dans un contexte de forte concentration géographique de la production de métaux non ferreux, de l’extraction de minerais au raffinage de métaux. À l’échelle mondiale, l’activité minière apparaît ainsi plus concentrée encore que l’extraction de charbon et de gaz naturel. Elle est notamment répartie en Asie de l’Est, en Océanie, en Afrique et en Amérique du Sud. Les activités industrielles de raffinage sont, elles, concentrées en Chine, qui en exerce à quelques exceptions près, un quasi-monopole. Sur la base de ressources minières intérieures ou importées, la Chine représente par exemple 70 % du raffinage mondial de lithium, 91 % du raffinage de terres rares et jusqu’à 98 % du raffinage de gallium. Dans ce panorama, la France et l’Union européenne sont des puissances secondaires, à la fois en matière d’extraction minière et de raffinage.

L’omniprésence chinoise est le fruit d’un dirigisme économique fort de l’État chinois, qui a anticipé de longue date – dès les années 1980 s’agissant des terres rares – la criticité des métaux non ferreux dans la transition énergétique. La Chine a mis en place une véritable stratégie d’intégration verticale, par le biais de partenariats stratégiques avec les puissances minières et de soutien à l’internationalisation des groupes chinois (publics et privés), pour s’assurer de son approvisionnement en minerais. En témoigne la forte pénétration des capitaux chinois en République démocratique du Congo pour y capter les minerais de cobalt.

Les tensions d’approvisionnement en métaux ont plusieurs causes. D’une part, elles découlent du déséquilibre structurel et croissant entre l’offre et la demande, celle-ci étant notamment tirée par les besoins de la transition énergétique. D’autre part, elles sont renforcées par la fragilité du libre-échange des minerais et des métaux, matérialisée par la mise en place de barrières commerciales (taxes et restrictions à l’exportation, jusqu’à l’embargo pur et simple) de la part de certains pays producteurs non européens. Sur le premier semestre 2025, le Gabon a annoncé la mise en place d’un embargo sur les minerais de manganèse à partir de 2029 ; la Chine, quant à elle, a mis en place des restrictions à l’exportation de terres rares et d’aimants permanents, sur fond de guerre commerciale avec les États-Unis.

Dans ce contexte, notre campagne d’entretiens qualitatifs met en lumière une prise de conscience des risques d’approvisionnement de la part des donneurs d’ordre industriels. Au lendemain du déclenchement de la guerre en Ukraine, les groupes Airbus et Safran, acteurs majeurs de l’industrie française aéronautique et de défense, ont réduit leur exposition au titane russe en diversifiant leurs sources d’approvisionnement et en rachetant leur fournisseur Aubert & Duval. Face aux tensions croissantes sur les métaux des batteries électriques (lithium, cobalt, nickel, etc.), les constructeurs automobiles Stellantis et Renault s’impliquent sur l’amont de leur chaîne de valeur, en contractualisant directement auprès d’entreprises minières voire en rentrant à leur capital. Ils exploitent également des opportunités de substitution matière, en témoigne leur diversification en cours vers les batteries LFP en parallèle des batteries NMC.

Sur l’ensemble des mesures possibles pour réduire les risques d’approvisionnement, nous constatons après enquête de terrain que trois leviers sont considérés avec la plus vive attention par les industriels : la diversification du sourcing, l’intégration verticale et la substitution matière. Pour autant, notre étude révèle aussi que ces leviers ne sont pas gratuits, et que leur promesse de sécurisation peut être, en pratique, fragile. Ainsi, la diversification du sourcing peut générer des coûts logistiques supplémentaires et cacher une dépendance plus en amont sur la chaîne d’approvisionnement. L’intégration verticale, de son côté, se heurte aux lourdes barrières à l’entrée qui caractérisent chaque maillon de la chaîne de valeur (de l’extraction du minerai jusqu’à l’assemblage du produit) et n’immunise pas les entreprises contre des chocs exogènes tels que les mesures protectionnistes. La substitution matière, enfin, est tributaire des avancées lentes et incertaines de la recherche technologique et peut se cantonner à déplacer la dépendance sur le tableau de Mendeleïev.

En parallèle, l’Union européenne, dans le cadre du Critical Raw Materials Act adopté en mars 2024, a également pour ambition de développer une offre européenne et décarbonée de métaux stratégiques. Cette offre alternative s’appuie d’un côté sur le recyclage des métaux à partir de déchets existants (filière secondaire) et de l’autre sur le développement de nouvelles activités minières et de raffinage (filière primaire). La France est une véritable vitrine de cette nouvelle ambition. Notre pays est notamment en passe d’héberger une filière de recyclage d’aimants permanents qui devrait permettre de couvrir la totalité des besoins nationaux de terres rares d’ici 2030, d’après les estimations du gouvernement. En parallèle, la France a entamé la mise à jour de son inventaire minier, en avance par rapport à ses voisins, et peut d’ores et déjà compter sur ses gisements connus de lithium, en Alsace et dans l’Allier. De nombreux projets miniers se positionnent à l’horizon 2030, signant un espoir de relance de l’activité minière en France métropolitaine, jusqu’à aujourd’hui cantonnée à de la bauxite non métallurgique. À l’horizon 2030, le gouvernement estime que 40 % de la demande nationale de lithium pour les batteries électriques pourra être couverte par la production française.

Pourtant, des défis industriels et économiques subsistent. La relocalisation d’une filière primaire des métaux emporte d’abord des lourdeurs administratives, auxquelles s’ajoutent des défis d’acceptabilité locale. À ce jour, entre dix à quinze ans séparent le recensement d’un gisement minier du début de son exploitation à grande échelle. Ensuite, la compétitivité d’une offre française et européenne n’est pas acquise face à la concurrence étrangère. Faute d’une filière compétitive de recyclage, la France est aujourd’hui le deuxième exportateur net de déchets de métaux non ferreux de l’Union européenne. Par ailleurs, les modèles d’affaires des porteurs de projets peuvent être fragilisés par une baisse des prix des métaux primaires, dont les cours s’avèrent particulièrement volatiles. Enfin, les promesses de sécurisation ne se confirment que si la chaîne d’approvisionnement est relocalisée de l’amont à l’aval pour éviter la fuite des matières. Charge donc au marché européen dans son ensemble de privilégier un approvisionnement européen face à l’offre étrangère, et notamment chinoise.

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il y a une heure, Alexis a dit :

J'aurais aussi donné une autre liste de changements fondamentaux : l'arme nucléaire et la crise écologique certes, mais encore l'IA et la robotisation

Moi par contre je vois un écueil à son analyse politico-économique c'est l'absence d'analyse de la dépendance US à son économie numérique très internationalisée. Cette économie est duplicable sans beaucoup d'effort par l'Europe. Regardes les systèmes d'explotation androId et windows combien il amène de devise aux USA, regardes le système de ads de google il me ponctionne plus que la TVA sans preuve réel d'efficacité, regardes la taxe GAFAM qui a pris un soudain coup de boost dans l'indifférence général, regardes le nombre de personne qui utilise paypall qui va se retrouver directement impacté par les nouveau systèmes transactionnel numérique qui vont se mettre en place dès l'année prochaine, regarde aussi les factures électroniques obligatoires qui vont fortement freiner la sous déclaration de TVA, regardes l'arrivée de lEURO numérique. Tout çà va stabiliser les sortie de devise de l'Europe et à l'envers poser de lourd problèmes aux US. qui pensait avoir investit dans des capacité IA démesurée poru encore ravir la première place mais qui va doucement se voir fermer les accès numériques à l'Europe.

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Entendu ce matin sur BFM par le responsable planification EdF. pour l'instant EdF est en surcapacité et exportera au moins autant d'électricité que l'année dernière. Cette surcapacité va disparaitre avant 2030 compte tenu des réservations de capacité de tous les data center en France plus de 170.

Soyons clair autant de Datacenter montre que çà n'est pas au US que seront les capacités de stockage et de calcul. Ca montre bien un duplication de capacité par rapport aux US.

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Les datacenter selon l'usage c'est autant un problème de coût de l'énergie et des différentes normes, que de proximité géographique/politique avec l'usage. 

Après il faut se méfier beaucoup de datacenter ne servent que de proxy/slave à des usages étrangers. Dedans il n'y a pas beaucoup de valeur ajoutée et essentiellement des données repliquées. 

Souvent en dehors des cloud privé - et encore seulement les cloud privé hardware - tu ne sais même pas où tes données sont hébergés in fine, et encore moins si elles ont physiquement isolées. 

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