Métal_Hurlant Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 Il y a 1 heure, Aldo a dit : J'ai fait une lecture rapide, je n'ai pas lu mention d'un système formidable de guerre électronique dédié à la menace du TB2 ? Relis moins vite : ce dispositif n'est pas spécialement consacré au TB2 ; Les munitions guidées par GPS (ex Excalibur) sont concernées 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 Il y aurait pas un truc qui aurais pris ENCORE feu à Belgorod? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Robert Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 il y a 4 minutes, cracou a dit : Il y aurait pas un truc qui aurais pris ENCORE feu à Belgorod? Oui ce serait les locaux du ministère russe de la Défense ! Une maladresse certainement 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 (modifié) D'après cette source, le général qui mène l'offensive dans le Dombass a failli y passer dans une attaque hier !!! Modifié le 1 mai 2022 par Métal_Hurlant 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 Je voulais soumettre au gouvernement ukrainien l'ouverture d'un musée après la guerre avec le matos russe exposé Il ne m'ont pas attendu Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 (modifié) il y a 24 minutes, cracou a dit : Il y aurait pas un truc qui aurais pris ENCORE feu à Belgorod? Modifié le 1 mai 2022 par Métal_Hurlant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 Il y a 2 heures, hadriel a dit : Les américains ont normalement un shutter control réglementaire qui interdit à leurs opérateurs commerciaux de prendre des images d'une zone, je ne sais pas si ils l'ont activé pour l’Ukraine. Mais de toute façon le gouvernement US doit utiliser quasi 100% de la capacité commerciale de prise de vue de l'Ukraine, ne laissant rien à des faux-nez russes. Pour Airbus ont doit faire pareil, de toute façon pour Pléiades l'état a un droit de prise de vue prioritaire, et Pléiades Neo n'est pas encore en service commercial je crois. Reste les autres opérateurs, comme les Coréens. A mon avis ils regardent à deux fois les clients qui veulent des images de l’Ukraine. Et une obligation de différer la diffusion de quelques jours à tous les clients (sauf ceux directement concernés : UKR, US, UK, etc...) pour tout le territoire de l'Ukraine, ça pourrait suffire à le rendre inutile pour les Russes ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 il y a 54 minutes, Robert a dit : Alerte info : Un pont se serait suicider dans la région de Koursk, une enquête tentera d'établir les raisons de cette vague de dépression ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rob1 Posté(e) le 1 mai 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 mai 2022 Le 26/04/2022 à 22:11, Skw a dit : Néanmoins, toujours pas d'image ou autre élément amenant à penser à un crash d'un Il-76. Ni même de localisation approximative de l'endroit où celui-ci aurait été touché. A propos de ces Il-76, en remontant les infos de fin février, je trouve qu'il y avait des localisations : Citation Later in the day, Associated Press reported that the first aircraft went down near Vasylkiv, approximately 40 kilometers (25 miles) south of Kyiv, and the second crashed near Bila Tserkva, 85 kilometers (50 miles) south of the capital. https://www.aerotime.aero/articles/30332-tw-russian-il-76-transport-planes-shot-down-reports Au sud de la capitale, donc a priori dans des zones largement sous contrôle ukrainien et relativement péri-urbaines... qu'on en ai toujours rien vu en fait de véritables fantômes (de Kiev). 2 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 (modifié) Encore une action de la 110e DBMTSDPU, je présume ? Clairon Modifié le 1 mai 2022 par Clairon Pour ceux qui ne suivent pas : DBMTSDPU = Demi Brigade Mixte de Techniciennes de Surface et Dames Pipi Ukrainiennes 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 il y a 58 minutes, cracou a dit : Il y aurait pas un truc qui aurais pris ENCORE feu à Belgorod? Le réchauffement climatique n'est plus un mythe ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 ca fait beaucoup de ponts, d'usines et de centres technologiques/de stockages qui se suicident de manières diverses et variées Le FSB/GRU aurait intérêt a se secouer les miches Par ailleurs, en apparté, c'est intéressant mais on voit (à petite échelle) ce qu'aurait pu donner des opérations derrières les lignes ennemies en cas de guerre chaude CE pendant la guerre froide Après tout les cellules du KGB ont donné les cellules du FSB et du SBU ukrainien 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 Un Kraz Spartan ukrainien affronte un BMP-2 Il est équipé de la tourelle SARMAT 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 Un autre reportage AFP au sein d'une brigade ukr dans le Dombass. Pas la joie... https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/guerre-en-ukraine-sur-le-front-l-armée-tente-de-tenir-de-toutes-ses-forces-face-à-l-offensive-russe/ar-AAWNU61?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=db114c84a10c4b3da0cb812d611999ab Guerre en Ukraine : Sur le front, l'armée « tente de tenir de toutes ses forces » face à l'offensive russe REPORTAGE - Face aux troupes russes qui grignotent village après village, les soldats ukrainiens sont confrontés à « des combats très durs » Un camion Kamaz fonce à toute allure, dos au front, chargé d’un amas compact de soldats exténués et le visage serré. Ces hommes de la 81e brigade des forces ukrainiennes viennent de recevoir leur ordre de retrait du front est, où les troupes russes progressent. La section a marché samedi 12 kilomètres, camouflée dans les bois, sous les tirs croisés d’artillerie, jusqu’à son point d’extraction à Sviatoguirsk. Pendant un mois, la « 81e » a participé à la contre-offensive et a tenté de freiner l’avancée russe sur ce front du Donbass ukrainien, où les troupes de Moscou grignotent du terrain, village après village. « Tout le monde comprend que nous devons garder la ligne ici, nous ne pouvons pas laisser l’ennemi se rapprocher, on tente de tenir de toutes nos forces », explique à l’AFP leur lieutenant, Yevguen Samoïlov, nerveux alors que l’unité, à découvert sous les bombardements, peut être visée par un tir russe à tout moment. Le bilan des pertes n’est pas chiffré « Comme vous pouvez l’entendre, l’ennemi est très, très près », dit le lieutenant en désignant le ciel. La ligne de chars russe est de l’autre côté de la colline, à environ 7 kilomètres. A 21 ans, cet officier de l’Académie militaire d’Odessa se retrouve à diriger 130 conscrits, souvent le double de son âge. « C’est ma première guerre, je devais recevoir mon diplôme dans 4 mois, mais on m’a envoyé ici », s’excuse presque le jeune officier. La section de soldats parachutistes, a été mobilisée dès le 23 février, la veille du déclenchement de la guerre par Moscou. Au début de la guerre, elle a passé plus d’un mois à la défense d’Izioum, tombée le 1er avril, avant de décrocher pour rejoindre les combats autour du village Oleksandrivka. « Des combats très durs », dit le lieutenant Samoïlov. Dans cette brigade, comme dans les autres, on ne chiffre pas le bilan des pertes. Des petites blessures et usure psychologique Un silence de mort règne dans le camion militaire pendant l’heure de route jusqu’au bâtiment de l’arrière, où ils doivent stationner pour leur période de repos d’une semaine. Quand le convoi croise sur la nationale déserte un camion chargé de munition, des missiles longue portée, qui fonce vers le front, les soldats font par réflexe le V de la victoire avec les doigts avant de fixer de nouveau leurs pieds ou l’horizon en silence. Arrivé à la base, c’est le moment de décharger son arme, d’extraire son paquetage et de filer immédiatement dans l’une des pièces de l’édifice, une ruine sans électricité où les attend une visite médicale de retour de mission. Pour ces rescapés opérationnels du combat, « il y a les petites blessures du front, les fractures pour ceux qui ont été ensevelis sous des décombres pendant un bombardement et celles liées aux éclats d’obus », indique à l’AFP, Vadym Kyrylov, 25 ans, le médecin de la brigade envoyé à leur rencontre. « Reprendre pied plus ou moins avec la vie » « Mais nous voyons principalement des problèmes somatiques, comme l’hypertension et des maladies chroniques exacerbées », complète-t-il. Les hommes souffrent aussi massivement de blessures mineures liées à une exposition prolongée à l’humidité, à l’insalubrité, au froid. « Pendant un mois ils n’ont pas pu faire sécher leurs chaussures (…) il y a donc beaucoup de blessures au pied, principalement des champignons et des infections », explique le docteur. Après la visite médicale, tous ont le même réflexe : s’isoler et rebrancher son téléphone pour appeler une femme, un enfant ou un parent. Sur le front l’utilisation du téléphone, notamment de toute application nécessitant la géolocalisation est interdite. « Ils vont dormir au chaud, manger de la nourriture normale et essayer de reprendre pied plus ou moins avec la vie ». 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 Ce conflit risque d'être intéressant en terme de retex pour les petits véhicules blindés de combat, le curseur mobilité / blindage, armement / fiabilité etc va peut être trahir des concepts morts nés 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 il y a 1 minute, Coriace a dit : Ce conflit risque d'être intéressant en terme de retex pour les petits véhicules blindés de combat, le curseur mobilité / blindage, armement / fiabilité etc va peut être trahir des concepts morts nés Après je doute qu'avec une 12.7×108mm tu perces un BMP (à confirmer) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 à l’instant, Banzinou a dit : Après je doute qu'avec une 12.7×108mm tu perces un BMP (à confirmer) Non mais on pourrait (je dis ça au hasard) imaginer une généralisation du 20mm qui serait un bon compromis dans la destruction de drone, de véhicule, de personnel tout en restant dans une enveloppe physique et financière limitée etc. Après je soupçonne que ça soit en partie ce qui pousse les dons de matériels par certains, ça permets du combat proven et du retex pour un coût somme toute limité et inexistant en terme humain... Pour le donateur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
2020 Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 il y a 2 minutes, Banzinou a dit : Après je doute qu'avec une 12.7×108mm tu perces un BMP (à confirmer) C'est pas du 7,62x54 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 Il y a 2 heures, Métal_Hurlant a dit : D'après cette source, le général qui mène l'offensive dans le Dombass a failli y passer dans une attaque hier !!! 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 il y a 1 minute, Coriace a dit : Après je soupçonne que ça soit en partie ce qui pousse les dons de matériels par certains, ça permets du combat proven et du retex pour un coût somme toute limité et inexistant en terme humain... Pour le dona Il n'y a pas vraiment de matériels novateurs ou conceptuels ni pas déjà combat proven. A part les Switchblade, les brimstones et quand même les Caesar (qui vont être confronté à leurs équivalents blindés) rien de bien moderne ou neuf... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 il y a 3 minutes, BPCs a dit : Il n'y a pas vraiment de matériels novateurs ou conceptuels ni pas déjà combat proven. A part les Switchblade, les brimstones et quand même les Caesar (qui vont être confronté à leurs équivalents blindés) rien de bien moderne ou neuf... Effectivement à part les matériels novateurs il y a aussi des matériels moins novateurs. Mon idée n'est pas de dire que les donateurs sont Insinceres et je pense même qu'il serait intéressant de donner ce qu'on peut si ça signifie un reequipement massif de l'armée française (en qualité et quantité), simplement que ça peut faire partie des éléments. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 Source ukrainienne dont il sera difficile de vérifier le véracité. Des soldats tchétchènes et bouriates se seraient affrontés. Une histoire de butin et de répartition des rôles dans la guerre. https://www.blick.ch/ausland/waffengefecht-zwischen-tschetschenen-und-burjaten-wegen-gestohlener-beute-jetzt-toeten-sich-putins-truppen-schon-gegenseitig-id17450868.html je traduits uniquement la partie de l'article relatant cet épisode : Selon ces informations, un combat a eu lieu entre les Tchétchènes de Kadyrov et les troupes de Bouriatie, une autre république autonome de Russie, dans le village de Kiselivka, occupé par la Russie, dans la région de Kherson. Une cinquantaine de soldats des deux côtés auraient été impliqués. Il y aurait eu des morts et des blessés, écrit le ministère ukrainien de la Défense, sans donner d'informations plus précises. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer les combats. D'une part, les Tchétchènes auraient volé un butin que les Bouriates avaient fait auparavant. Mais il s'agirait avant tout d'un conflit ethnique. Alors que les Bouriates, qui faisaient autrefois partie de l'empire mongol de Gengis Khan, se battent en première ligne, les Tchétchènes doivent attendre en arrière-plan. Leur mission principale, rapporte l'Ukraine : motiver leurs propres troupes à poursuivre le combat. Autrement dit : abattre les déserteurs. On ne sait pas si cette répartition des rôles ne convenait plus aux Bouriates ou s'ils estimaient avoir plus de chances de lutter contre les Tchétchènes que contre les Ukrainiens. Dans tous les cas, il s'agit d'une histoire de plus qui montre à quel point le moral de l'armée de Poutine est en berne. Propagande des deux côtés Si elle est vraie. Les informations ne sont pas vérifiables et l'Ukraine ne cesse de mentir dans cette guerre pour en tirer profit. Ce qui est sûr, c'est que des Tchétchènes se battent également du côté ukrainien. Ceux-ci sont dirigés par Adam Osmaev (40 ans), un politicien tchétchène en exil. Pour lui, les soldats de Kadyrov sont des traîtres. "Les vrais Tchétchènes sont à vos côtés. Ils saignent avec vous, comme ils ont saigné au cours des huit dernières années", déclare Osmaev. La haine tchétchène envers Poutine Après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, la Tchétchénie a voulu devenir indépendante. La Russie l'a empêchée par des moyens militaires. Un accord de paix a été signé en 1996. Mais celui-ci n'a été que de courte durée. Des attentats terroristes ont été perpétrés à plusieurs reprises par des Tchétchènes en Russie, jusqu'à ce que les Russes retournent en Tchétchénie en 1999 et y restent pendant plus de dix ans. Le siège de la capitale Grozny a été le triste point culminant de ce conflit, plusieurs dizaines de milliers de civils ont trouvé la mort. En 2000, un an après le début de la guerre, Poutine est arrivé au pouvoir en Russie. Peu après, il a nommé Akhmat Kadyrov (1951-2004), le père de Ramsam, à la tête de la Tchétchénie. Ramzan a repris le flambeau en 2007. Alors qu'il est un partisan de Poutine, il y a de nombreux Tchétchènes qui restent fidèles à Adam Osmaev et soutiennent l'Ukraine. Ils craignent que l'Ukraine ne connaisse des scénarios d'horreur similaires à ceux de Grozny. On ne sait pas combien de Tchétchènes combattent du côté ukrainien. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 1 mai 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 mai 2022 il y a 9 minutes, Métal_Hurlant a dit : Un autre reportage AFP au sein d'une brigade ukr dans le Dombass. Pas la joie... https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/guerre-en-ukraine-sur-le-front-l-armée-tente-de-tenir-de-toutes-ses-forces-face-à-l-offensive-russe/ar-AAWNU61?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=db114c84a10c4b3da0cb812d611999ab Guerre en Ukraine : Sur le front, l'armée « tente de tenir de toutes ses forces » face à l'offensive russe REPORTAGE - Face aux troupes russes qui grignotent village après village, les soldats ukrainiens sont confrontés à « des combats très durs » Un camion Kamaz fonce à toute allure, dos au front, chargé d’un amas compact de soldats exténués et le visage serré. Ces hommes de la 81e brigade des forces ukrainiennes viennent de recevoir leur ordre de retrait du front est, où les troupes russes progressent. La section a marché samedi 12 kilomètres, camouflée dans les bois, sous les tirs croisés d’artillerie, jusqu’à son point d’extraction à Sviatoguirsk. Pendant un mois, la « 81e » a participé à la contre-offensive et a tenté de freiner l’avancée russe sur ce front du Donbass ukrainien, où les troupes de Moscou grignotent du terrain, village après village. « Tout le monde comprend que nous devons garder la ligne ici, nous ne pouvons pas laisser l’ennemi se rapprocher, on tente de tenir de toutes nos forces », explique à l’AFP leur lieutenant, Yevguen Samoïlov, nerveux alors que l’unité, à découvert sous les bombardements, peut être visée par un tir russe à tout moment. Le bilan des pertes n’est pas chiffré « Comme vous pouvez l’entendre, l’ennemi est très, très près », dit le lieutenant en désignant le ciel. La ligne de chars russe est de l’autre côté de la colline, à environ 7 kilomètres. A 21 ans, cet officier de l’Académie militaire d’Odessa se retrouve à diriger 130 conscrits, souvent le double de son âge. « C’est ma première guerre, je devais recevoir mon diplôme dans 4 mois, mais on m’a envoyé ici », s’excuse presque le jeune officier. La section de soldats parachutistes, a été mobilisée dès le 23 février, la veille du déclenchement de la guerre par Moscou. Au début de la guerre, elle a passé plus d’un mois à la défense d’Izioum, tombée le 1er avril, avant de décrocher pour rejoindre les combats autour du village Oleksandrivka. « Des combats très durs », dit le lieutenant Samoïlov. Dans cette brigade, comme dans les autres, on ne chiffre pas le bilan des pertes. Des petites blessures et usure psychologique Un silence de mort règne dans le camion militaire pendant l’heure de route jusqu’au bâtiment de l’arrière, où ils doivent stationner pour leur période de repos d’une semaine. Quand le convoi croise sur la nationale déserte un camion chargé de munition, des missiles longue portée, qui fonce vers le front, les soldats font par réflexe le V de la victoire avec les doigts avant de fixer de nouveau leurs pieds ou l’horizon en silence. Arrivé à la base, c’est le moment de décharger son arme, d’extraire son paquetage et de filer immédiatement dans l’une des pièces de l’édifice, une ruine sans électricité où les attend une visite médicale de retour de mission. Pour ces rescapés opérationnels du combat, « il y a les petites blessures du front, les fractures pour ceux qui ont été ensevelis sous des décombres pendant un bombardement et celles liées aux éclats d’obus », indique à l’AFP, Vadym Kyrylov, 25 ans, le médecin de la brigade envoyé à leur rencontre. « Reprendre pied plus ou moins avec la vie » « Mais nous voyons principalement des problèmes somatiques, comme l’hypertension et des maladies chroniques exacerbées », complète-t-il. Les hommes souffrent aussi massivement de blessures mineures liées à une exposition prolongée à l’humidité, à l’insalubrité, au froid. « Pendant un mois ils n’ont pas pu faire sécher leurs chaussures (…) il y a donc beaucoup de blessures au pied, principalement des champignons et des infections », explique le docteur. Après la visite médicale, tous ont le même réflexe : s’isoler et rebrancher son téléphone pour appeler une femme, un enfant ou un parent. Sur le front l’utilisation du téléphone, notamment de toute application nécessitant la géolocalisation est interdite. « Ils vont dormir au chaud, manger de la nourriture normale et essayer de reprendre pied plus ou moins avec la vie ». Pas la joie mais rien ne dit que le moral soit au plus bas. Au contraire, les mecs ont tenu et résisté malgré et les pertes. Et j'ai lu encore récemment dans un article du monde que l'armée ukr et la défense territoriale ne recrutent plus, même avec pot de vin. Toujours trop de candidats au portillon. Quand je vois le travail réalisé en combat de freinage par cette compagnie de conscrits (bordel, 130 conscrits et un officier même pas encore diplômé de 21 ans), je leur tire mon chapeau à ces bougres et ça ne peut pas se faire avec un moral en berne. Faut voir ce qui est perdu : des villages, entourés de forêts ou dos à une rivière ou marécage. Et c'est à peu près tout depuis 3 semaines. Les russes n'ont même pas encore attaqué la banlieue d'une ville un tant soit peu importante, genre severodonetsk. Évidemment qu'après 1 mois de combats, quand tu es dans le camion qui te ramène à l'arrière, t'es claqué et tu regardes tes pompes et tu fais le bilan. Mais ce n'est pas une retraite, juste une rotation. Rien que ça, c'est une énorme victoire en soit pour des troupes qui étaient en plein sur le trajet de la 2e offensive de l'opération spéciale,avec une moindre dotation en matériels que celles de Kiev. 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Métal_Hurlant Posté(e) le 1 mai 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 mai 2022 Détruit, détruit c'est vite dit. Moi je vois qu'on peut encore passer avec une draisine : 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Robert Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 il y a 3 minutes, Métal_Hurlant a dit : Détruit, détruit c'est vite dit. Moi je vois qu'on peut encore passer avec une draisine : Clairement !! Le russe bricoleur va réparer ça avec 4 bouts de bois. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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