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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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il y a 39 minutes, Deres a dit :

Sur les photos et vidéos qu'on a vu, ils ajoutaient juste des obstacles antichars devant des tranchées pré-existantes.

Sur le reste, c'est juste des "on dit" à base de twitts non sourcés ni documentés pour moi

Par contre, sur ce que l'on a vu, ils laissaient le tas de terre à côté de la tranchée antichar, ce qui semble contre-productif car cela bloque les lignes de tir. Et une tel obstacle antichar doit normalement être couvert en défilement par des mitrailleuse et contenir des mines et barbelés car sinon c'est un couvert très intéressant pour l'infanterie ennemi. Donc généralement il a une forme en dents de scie avec une longueur correspondant à une portée de mitrailleuse.

Comme disait un vieux règlement de l'armée, tout obstacle non battu par le feu est un obstacle nul.

On ne voit pas de positions occupées pour l'instant, pas de bunkers en terre ou en béton, pas de nids de mitrailleuses ou autre emplacements d'artillerie. C'est une tranchée continue avec des dents de dragon. Niveau ligne défensive, ça reste maigre pour l'instant.

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il y a 13 minutes, Ciders a dit :

Niveau ligne défensive, ça reste maigre pour l'instant.

C'est largement suffisant puisque Prisu-hidrazine a déclaré que la simple présence d'unités de Wagner constituait déjà un obstacle imprenable. :rolleyes:

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il y a 14 minutes, Alexis a dit :

Bien vu... je suis arrivé plus tard et j'avais pensé à autre chose :happy:

Voilà le passage 

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Si t'es sur Paris, on peut faire un joint machin bidule... ça nous rattrapera de la vente raté du Rafale en Suisse.

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Voici un entretien intéressant avec Maksym Tymchenko le directeur de la plus grande entreprise énergétique ukrainienne (DTEK, propriété de l'oligarque Akhmetov), sur l'état du réseau électrique et les cibles que visent les frappes russes.

C'est l'état le plus clair et complet de la situation sur le front du réseau électrique que j'aie trouvé.

Et oui, il a de mon point de vue sa place sur ce fil-ci. Il s'agit bien d'économie oui... mais une partie importante des opérations militaires de la Russie a maintenant pour objectif de gagner sur ce front de l'effondrement électrique et économique de l'Ukraine :unsure:

L'entretien a été publié hier 19 octobre. Naturellement le front change chaque jour

Je ne copie que quelques extraits :

Au cours des deux dernières semaines, DTEK a perdu des milliers de mégawatts de capacité. Les «Kalibr», «Kinjal» et «Shahed» produits par la Russie étaient destinés à désactiver la génération thermique de l'Ukraine, où se concentrent les principaux intérêts d'Akhmetov.

Malgré des pertes importantes, DTEK n'a pas encore franchi le point de non-retour.

Timchenko dit que la principale destruction s'est produite au niveau des soi-disant nœuds de station - l'infrastructure complexe à travers laquelle la production est connectée aux consommateurs. Il n'est pas facile de le restaurer, mais c'est possible.

Cependant, qui le fera si la Russie continue de tirer des missiles ? Le héros de l'interview le comprend, mais il dégage un optimisme retenu pendant la conversation. À un certain stade de la discussion, il semble même que Timochenko désinforme intentionnellement.

Même s'il en est ainsi, il n'a pas d'autre choix : si ce ne sont pas les missiles russes qui détruisent DTEK, alors les créanciers extérieurs du groupe le feront à leur place, qui comprennent que la solvabilité de leur débiteur est en jeu. (...) 

Ces coups ne visent pas les capacités de production, de sorte que nous ne pouvons pas produire d'électricité, mais les systèmes de communication avec le système énergétique de l'Ukraine. 

Les appareils de distribution ouverts, les transformateurs et les interrupteurs sont touchés de sorte qu'une station qui peut produire de l'électricité ne peut pas être connectée au système d'alimentation combiné. C'est-à-dire que les principales cibles sont les sous-stations de transformation à haute tension de "Ukrenergo" et les équipements de production d'électricité dans les centrales thermiques. (...)

Je pense que l'armée russe est conseillée par ses experts en énergie et ils expliquent comment causer un maximum de dommages au système énergétique. (...)

Ils frappent à l'arrière pour créer un maximum de problèmes tant pour la population civile, en sapant le moral, que militairement, du point de vue du transport du matériel. Sans électricité, tout s'arrête.

Par exemple, lorsqu'ils ont frappé la région de Dnipropetrovsk, où se trouvent nos mines, ils ont touché la sous-station. Sans électricité, les mines s'arrêtent, nous ne produisons pas de charbon, et nous n'avons rien pour faire fonctionner la centrale thermique. Ils détruisent l'infrastructure pour que l'arrière ne puisse pas fonctionner normalement et, par conséquent, fournisse la ligne de front. (...)

Quand un ministre ou un ministère dit que 30% du secteur de l'énergie est en panne , peut-on dire que c'est de la désinformation ?

- Je ne veux certainement pas contester la déclaration du ministre. Il peut être compris de différentes manières. "Désactivé" du point de vue du fait que nous avons perdu la connexion est correct à cet égard. C'est-à-dire que si nous n'avons pas de raccordements avec les centrales, dont je parlais, alors nous avons perdu 30 % de l'électricité en termes de livraison au consommateur. (...)

Pour comprendre les chiffres. Nous avons maintenant une charge de 11 000 mégawatts. C'est-à-dire qu'avec une capacité totale de 50 000 mégawatts, même après avoir soustrait 10 000, il nous reste 40 000 mégawatts. Avec le besoin du système électrique de 11 mille mégawatts. (...)

Nous avons un problème clé, et c'est ce dont je parlais avec les étrangers hier, c'est l'équipement. La production d'un autotransformateur prend 6 à 9 mois. Nous n'avons pas ces 6-9 mois. Nous n'avons même pas un mois.

L'endroit le plus douloureux est celui des autotransformateurs. Nous devons rechercher activement des équipements usagés dans les centrales électriques au charbon en Europe que nous pouvons retirer et transporter ici. Vous pouvez créer des schémas temporaires, mais ils ne peuvent pas fonctionner de manière permanente.

Commentaires perso :

1) Je n'avais pas pensé au risque financier ! Effectivement, les producteurs d'énergie peuvent se retrouver en faillite même alors que leurs capacités restent en partie fonctionnelles, simplement parce que leurs créanciers perdent toute confiance

2) En dix jours, la campagne russe de frappes est arrivée à des résultats lourds pour l'Ukraine. Le journal économique mentionne lui-même en exergue que le directeur de DTEK est certes obligé d'afficher l'optimisme, mais qui pourra réparer lorsqu'il y faudrait des mois, qu'il faut chercher les pièces manquantes dans les anciennes centrales d'Europe de l'ouest, et que les bombardements continuent :unsure: ?

3) Le fait que l'armée russe vise les nœuds de connexion du réseau, plutôt que les parties productives des centrales, est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle.

Bonne : cela signifie que la réparation ne prendrait pas de nombreuses années, comme s'il fallait reconstruire de nouvelles centrales de novo. Il s'agit plutôt d'un certain nombre de mois, comme le directeur le précise plus loin - moins d'un an

Mauvaise : la raison pour laquelle Moscou prend ces précautions n'est très probablement pas le souci humanitaire envers les populations... mais plutôt la volonté de faire eux-mêmes plus facilement les réparations, après avoir conquis l'ensemble de l'Ukraine.

==>Cette limite me semble confirmer l'objectif "maximaliste" de la Russie, qui s'est encore radicalisée depuis le printemps dernier :mellow:

Il existait une voie vers une issue négociée au printemps dernier. La Russie a émis des exigences énormes, si bien que les Ukrainiens ont refusé, mais ces exigences énormes auraient tout de même laissé une Ukraine certes amputée, certes bloquée dans la coopération militaire avec l'Amérique, mais tout de même indépendante. Cette voie est désormais fermée - du moins pour l'instant.

==>Ne reste plus que la guerre. Jusqu'à quelque décision :unsure: ...

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il y a 16 minutes, Obelix38 a dit :

Pour l'attaque des (sous-)stations de transformation, les Russes ne sont pas équipés de bombes au graphite ?

Je ne sais pas s'ils en ont, mais visiblement ça ne se monte pas trop dans l'ogive de 30 kg d'un Shahed-136 :mellow:

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il y a une heure, Obelix38 a dit :

Pour l'attaque des (sous-)stations de transformation, les Russes ne sont pas équipés de bombes au graphite ?

Ce ne sont pas les Américains. Ils n'ont pas encore réussi l'union du Gras-Fit...

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Il y a 4 heures, Clairon a dit :

Mouais, ils étaient Allemands depuis 44 ans environ, donc tous les jeunes entre 20 & 35 ans n'ont rien connu d'autre que l'Allemagne, et sans être une grande démocratie gentillounette, l'Allemagne de 1870 à 1914 apportait une certaine richesse et développement (exemples : les lois sociales Alsaciennes-Mosellanes qui continuent toujours d'exister plus de 120 ans après), rien à voir par rapport à des Ukrainiens de Marioupol enrôlés à coup de crosse dans la g.eule

Clairon 

:bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh:

Ah ouais?

Je vais réveiller mes arrières grand-parents paternels dans la tombe familiale et leur raconter ça, ça fait longtemps qu'ils ont pas rigolé.

:laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh:

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il y a 11 minutes, Patrick a dit :

:bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh:

Ah ouais?

Je vais réveiller mes arrières grand-parents paternels dans la tombe familiale et leur raconter ça, ça fait longtemps qu'ils ont pas rigolé.

:laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh:

Je suis lorrain roman( donc côté français) qui vit en Alsace, avec son commentaire j'entends les morts essayer de sortir de leurs tombes des deux côtés des montagnes ... effrayant 

Modifié par Connorfra
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Je l'avais manquée celle-là :blink: ... plus de 15 000 Ukrainiens ont trouvé une solution au cas où la Russie utiliserait l'arme nucléaire

Révélation

15 000 Ukrainiens décident de faire une orgie de masse si la Russie déploie des armes nucléaires

Plus de 15 000 personnes ont confirmé leur participation à une fête du sexe sur une colline si Poutine décide d'appuyer sur le bouton rouge. Les participants ont même indiqué s'ils préféraient le sexe anal ou oral.

(...) Les organisateurs affirment que l'événement, au cours duquel les habitants abandonneront les abris atomiques et les bunkers au profit d'une fête sexuelle, est si populaire que "pour une raison quelconque, tous les appartements avec vue sur la colline ont disparu des sites immobiliers."

(...) Quand une sirène d'attaque aérienne a retenti la semaine dernière, un membre de l'orgie a même demandé avec excitation : "C'est l'heure ?" avec un emoji effronté - et a reçu environ 600 smileys en réponse.

Si, ça a l'air vrai. Il m'arrive de poster des articles de mon cher Gorafi, mais là non, ce n'est pas une parodie

Je ne sais pas trop quoi en penser. Humour en face de l'angoisse ? Ou bien ils sont complètement fous ? Voire les deux à la fois :huh: ?

@Alexis Déjà mit la semaine dernière. Et il semble bien que cela doit soit une fable. Collectionneur

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Les Zala lancet continuent à tomber en Ukraine. Un radar un camion et des degats difficile à évoluer sur un t64 et un msta

On parle beaucoup de missile sol air mais les ukrainiens avaient-il beaucoup de radar de surveillance et d'acquisition c'est aussi utile que les missiles 

 

 

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Il y a 2 heures, Vince88370 a dit :

Les Zala lancet continuent à tomber en Ukraine. Un radar un camion et des degats difficile à évoluer sur un t64 et un msta

On parle beaucoup de missile sol air mais les ukrainiens avaient-il beaucoup de radar de surveillance et d'acquisition c'est aussi utile que les missiles 

 

 

Ce que je trouve étrange à chaque fois dans pas mal de vidéos des deux côtés c'est que sur ce genre d'équipements détruit il n'y a peu ou pas de personnelle autour a croire que c'est planté en plein champ à découvert et sans personne et sans traces d'évacuation précipité autour 

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Il y a 4 heures, Alexis a dit :

Voici un entretien intéressant avec Maksym Tymchenko le directeur de la plus grande entreprise énergétique ukrainienne (DTEK, propriété de l'oligarque Akhmetov), sur l'état du réseau électrique et les cibles que visent les frappes russes.

C'est l'état le plus clair et complet de la situation sur le front du réseau électrique que j'aie trouvé.

Et oui, il a de mon point de vue sa place sur ce fil-ci. Il s'agit bien d'économie oui... mais une partie importante des opérations militaires de la Russie a maintenant pour objectif de gagner sur ce front de l'effondrement électrique et économique de l'Ukraine :unsure:

L'entretien a été publié hier 19 octobre. Naturellement le front change chaque jour

Je ne copie que quelques extraits :

Au cours des deux dernières semaines, DTEK a perdu des milliers de mégawatts de capacité. Les «Kalibr», «Kinjal» et «Shahed» produits par la Russie étaient destinés à désactiver la génération thermique de l'Ukraine, où se concentrent les principaux intérêts d'Akhmetov.

Malgré des pertes importantes, DTEK n'a pas encore franchi le point de non-retour.

Timchenko dit que la principale destruction s'est produite au niveau des soi-disant nœuds de station - l'infrastructure complexe à travers laquelle la production est connectée aux consommateurs. Il n'est pas facile de le restaurer, mais c'est possible.

Cependant, qui le fera si la Russie continue de tirer des missiles ? Le héros de l'interview le comprend, mais il dégage un optimisme retenu pendant la conversation. À un certain stade de la discussion, il semble même que Timochenko désinforme intentionnellement.

Même s'il en est ainsi, il n'a pas d'autre choix : si ce ne sont pas les missiles russes qui détruisent DTEK, alors les créanciers extérieurs du groupe le feront à leur place, qui comprennent que la solvabilité de leur débiteur est en jeu. (...) 

Ces coups ne visent pas les capacités de production, de sorte que nous ne pouvons pas produire d'électricité, mais les systèmes de communication avec le système énergétique de l'Ukraine. 

Les appareils de distribution ouverts, les transformateurs et les interrupteurs sont touchés de sorte qu'une station qui peut produire de l'électricité ne peut pas être connectée au système d'alimentation combiné. C'est-à-dire que les principales cibles sont les sous-stations de transformation à haute tension de "Ukrenergo" et les équipements de production d'électricité dans les centrales thermiques. (...)

Je pense que l'armée russe est conseillée par ses experts en énergie et ils expliquent comment causer un maximum de dommages au système énergétique. (...)

Ils frappent à l'arrière pour créer un maximum de problèmes tant pour la population civile, en sapant le moral, que militairement, du point de vue du transport du matériel. Sans électricité, tout s'arrête.

Par exemple, lorsqu'ils ont frappé la région de Dnipropetrovsk, où se trouvent nos mines, ils ont touché la sous-station. Sans électricité, les mines s'arrêtent, nous ne produisons pas de charbon, et nous n'avons rien pour faire fonctionner la centrale thermique. Ils détruisent l'infrastructure pour que l'arrière ne puisse pas fonctionner normalement et, par conséquent, fournisse la ligne de front. (...)

Quand un ministre ou un ministère dit que 30% du secteur de l'énergie est en panne , peut-on dire que c'est de la désinformation ?

- Je ne veux certainement pas contester la déclaration du ministre. Il peut être compris de différentes manières. "Désactivé" du point de vue du fait que nous avons perdu la connexion est correct à cet égard. C'est-à-dire que si nous n'avons pas de raccordements avec les centrales, dont je parlais, alors nous avons perdu 30 % de l'électricité en termes de livraison au consommateur. (...)

Pour comprendre les chiffres. Nous avons maintenant une charge de 11 000 mégawatts. C'est-à-dire qu'avec une capacité totale de 50 000 mégawatts, même après avoir soustrait 10 000, il nous reste 40 000 mégawatts. Avec le besoin du système électrique de 11 mille mégawatts. (...)

Nous avons un problème clé, et c'est ce dont je parlais avec les étrangers hier, c'est l'équipement. La production d'un autotransformateur prend 6 à 9 mois. Nous n'avons pas ces 6-9 mois. Nous n'avons même pas un mois.

L'endroit le plus douloureux est celui des autotransformateurs. Nous devons rechercher activement des équipements usagés dans les centrales électriques au charbon en Europe que nous pouvons retirer et transporter ici. Vous pouvez créer des schémas temporaires, mais ils ne peuvent pas fonctionner de manière permanente.

Commentaires perso :

1) Je n'avais pas pensé au risque financier ! Effectivement, les producteurs d'énergie peuvent se retrouver en faillite même alors que leurs capacités restent en partie fonctionnelles, simplement parce que leurs créanciers perdent toute confiance

2) En dix jours, la campagne russe de frappes est arrivée à des résultats lourds pour l'Ukraine. Le journal économique mentionne lui-même en exergue que le directeur de DTEK est certes obligé d'afficher l'optimisme, mais qui pourra réparer lorsqu'il y faudrait des mois, qu'il faut chercher les pièces manquantes dans les anciennes centrales d'Europe de l'ouest, et que les bombardements continuent :unsure: ?

3) Le fait que l'armée russe vise les nœuds de connexion du réseau, plutôt que les parties productives des centrales, est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle.

Bonne : cela signifie que la réparation ne prendrait pas de nombreuses années, comme s'il fallait reconstruire de nouvelles centrales de novo. Il s'agit plutôt d'un certain nombre de mois, comme le directeur le précise plus loin - moins d'un an

Mauvaise : la raison pour laquelle Moscou prend ces précautions n'est très probablement pas le souci humanitaire envers les populations... mais plutôt la volonté de faire eux-mêmes plus facilement les réparations, après avoir conquis l'ensemble de l'Ukraine.

==>Cette limite me semble confirmer l'objectif "maximaliste" de la Russie, qui s'est encore radicalisée depuis le printemps dernier :mellow:

Il existait une voie vers une issue négociée au printemps dernier. La Russie a émis des exigences énormes, si bien que les Ukrainiens ont refusé, mais ces exigences énormes auraient tout de même laissé une Ukraine certes amputée, certes bloquée dans la coopération militaire avec l'Amérique, mais tout de même indépendante. Cette voie est désormais fermée - du moins pour l'instant.

==>Ne reste plus que la guerre. Jusqu'à quelque décision :unsure: ...

Je pense que tu fais une mauvaise lecture. 

Ne pas détruire le coeur productif de l'électricité ukrainienne c'est laisser une place a la paix (il vous faudra qqmois pour réparer et on peut prendre une partie des coûts) ou a l'escalade (on peut aussi taper vos centrales)

Pour le coup je me demande pourquoi les Russes n'ont pas commences pas frapper ces infrastructures et la réponse est probablement la tienne... Car ils voulaient hériter d'un pays utilisable (par eux ou leur marionnette ).

 

En actant ces frappes ils actent aussi le fait qu'ils ne conquereront pas l'Ukraine mais qu'ils restent raisonnable (au sens premier du terme, ils agissent de façon réfléchie et pas épidermique). 

C'est aussi un caillou dans la mare des Européens qui s'ils doivent aussi fournir de l'énergie a l'Ukraine auront d'autant plus de mal a se passer du gaz Russe a terme.(édit : surtout avec des anti nucléaires historiques tous plus ou moins liés à Moscou d'ailleurs )

Modifié par Coriace
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il y a 18 minutes, Banzinou a dit :

Enfin entre une forêt et un champ il y a quand même quelques paliers de décompression non ?

Bha ... Disons que si ton radar doit voir sur au moins 180° sans obstacle en hauteur sur quelques dizaines de mètres ... Ça revient vite à une sorte de champ :tongue:

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Un incident très significatif entre la RAF (RC-135) et les russes (deux Su-27) en mer noire le 29 Sept :

Un missile a été tiré à proximité du RC-135 par les Su russes. Les russes parlent d'un incident technique. 

Correction RC-135, Collectionneur :

 http://www.opex360.com/2022/10/20/mer-noire-un-su-27-russe-a-tire-un-missile-pres-dun-avion-espion-rc-135-rivet-joint-de-la-royal-air-force/

Ca aurait pu plus mal tourner et faire une belle étincelle!

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/mer-noire-londres-accuse-l-aviation-russe-d-avoir-tire-a-proximite-d-un-avion-britannique-20221020

Citation

 

Mer Noire: Londres accuse l'aviation russe d'avoir tiré à proximité d'un avion britannique

 

Le Royaume-Uni a accusé jeudi 20 octobre l'aviation russe d'avoir tiré un missile fin septembre à proximité d'un avion britannique patrouillant au-dessus de la mer Noire, Moscou attribuant l'incident à un «dysfonctionnement technique» selon Londres. Les faits se sont déroulés le 29 septembre lorsqu'un RC-135 de type civil de la Royal Air Force a été «intercepté» au-dessus de la mer Noire, dans l'espace aérien international, par «deux Su-27 armés», a expliqué le ministre de la Défense Ben Wallace devant les députés.

La mer Noire borde le sud de l'Ukraine et certains territoires annexés par la Russie comme la Crimée. «Au cours de cette interaction, l'un des SU-27 a lâché un missile à proximité (de l'appareil britannique), au-delà de la portée visuelle», a expliqué le ministre, précisant que l'interaction entre appareils britanniques et russes avait duré 90 minutes.

Le ministre a assuré avoir adressé ses «préoccupations» à son homologue russe Sergueï Choïgou, qui lui a répondu le 10 octobre «qu'une enquête avait été menée sur les circonstances de l'incident et qu'il s'agissait d'un dysfonctionnement technique du SU-27». Le Royaume-Uni est l'un des principaux soutiens de l'Ukraine et lui a fourni une importante aide en armements. En juin 2021, Moscou avait affirmé que des navires et un avion russes avaient tiré des coups de semonce contre un destroyer britannique entré dans les eaux territoriales russes au large de la Crimée.

 

Modifié par collectionneur
RC-135, pas 35
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