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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

Il y a 1 heure, metkow a dit :

mais les russes n'ont aucun moyen de prouverca

Si, les émissions détectables de ces engins. Normalement les russes savent faire.

Donc s'ils ne font rien c'est qu'il y a une autre raison.

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à l’instant, olivier lsb a dit :

A toi de me dire, on susurre que tu rédigeras les textes des OMS III, IV et V ! 

Pas besoin de rédiger m'enfin. Politique du fait accompli, on met trois chars anonymes et dix civils qui hurlent de joie devant le palais présidentiel de Minsk, et en avant. Et si ça moufte côté russe, on fera parler une IA de Staline qui annoncera son retour pour botter le fion de tous ces bureaucrates trotskystes qui ont mis le pays dans la merde. Ça devrait les occuper le temps que les blindés baltes verrouillent la frontière.

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Un peu de contexte, notamment sur la simplification logistique attendue d'un schéma avec des instructeurs directement en Ukraine. Ca sent un peu l'habillage formel plus que les motivations réelles, mais chacun jugera. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/30/emmanuel-macron-veut-constituer-une-coalition-europeenne-d-instructeurs-militaires-en-ukraine_6236275_3210.html

Citation

Emmanuel Macron veut constituer une coalition européenne d’instructeurs militaires en Ukraine

Quelques centaines de spécialistes issus de plusieurs pays pourraient être concernés à terme, afin d’entraîner des démineurs, voire, comme on l’imagine du côté français, d’aider à la formation d’une nouvelle brigade motorisée.

Par Philippe Ricard et Cédric Pietralunga

Rien n’est encore bouclé, mais l’envoi d’instructeurs français et européens en Ukraine pourrait être une question de semaines, voire de jours. Selon nos informations, les autorités françaises cherchent en effet à monter une coalition de pays volontaires pour former sur place les forces ukrainiennes assiégées par l’armée russe.

De sources concordantes, les consultations à ce sujet devraient s’accélérer dans les prochains jours, pour permettre une éventuelle annonce lors de la venue en France du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à l’occasion des 80 ans du débarquement en Normandie, les 6 et 7 juin. Emmanuel Macron pourrait alors dévoiler les contours d’une telle initiative, trois mois et demi après avoir affirmé ne pas exclure d’envoyer des renforts militaires occidentaux sur le territoire ukrainien, le 26 février.

La question a été abordée, mardi 28 mai, entre le chef de l’Etat et le chancelier allemand, Olaf Scholz, en marge du conseil des ministres franco-allemand, réunis au château de Meseberg, au nord de Berlin. La veille, les spéculations étaient allées bon train en raison d’une annonce prématurée d’accord sur le sujet faite par l’état-major ukrainien, au grand dam des autorités françaises. La partie ukrainienne avait ensuite été contrainte d’atténuer ses propos.

« Je n’ai pas pour habitude de commenter des rumeurs ou des décisions qui pourraient arriver », a observé Emmanuel Macron devant Olaf Scholz, mardi, parlant de « communications non coordonnées et malheureuses ». Mais sans démentir pour autant la perspective d’un tel déploiement.

L’idée serait d’envoyer dans un premier temps quelques dizaines de spécialistes, afin d’identifier les besoins de formation. Puis, dans un deuxième temps, une mission forte de quelques centaines de militaires. Il est question d’entraîner des démineurs, voire, comme on l’imagine du côté français, de former les soldats d’une nouvelle brigade motorisée.

La Lituanie « prête à rejoindre une coalition »

Si l’Allemagne continue d’être très prudente sur l’envoi de militaires en Ukraine, y compris des instructeurs, plusieurs pays sont susceptibles de rejoindre la coalition. « On pourrait renvoyer les instructeurs en Ukraine (…) qui étaient déjà présents [avant l’invasion russe]. La Lituanie est prête à rejoindre une coalition menée, par exemple, par la France, qui ferait la formation de soldats en Ukraine », a ainsi affirmé, mi-mai, le ministre lituanien des affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis. D’après des sources baltes, pressées d’avoir davantage de détails de la partie française, les Britanniques pourraient également être intéressés par une telle initiative.

Dans un entretien publié le 20 mai par le quotidien britannique Financial Times, la première ministre lettone, Kaja Kallas, elle aussi favorable au projet, a de son côté estimé que les alliés de Kiev ne doivent pas craindre d’être entraînés dans une guerre avec Moscou dans l’hypothèse où des formateurs européens seraient visés par une attaque russe. « Je ne peux pas imaginer, si quelqu’un est blessé là-bas, que ceux qui ont envoyé leurs hommes diront alors : “C’est l’article 5 [la clause de défense mutuelle de l’OTAN]. Bombardons la Russie”. Ce n’est pas ainsi que ça fonctionne. Ce n’est pas automatique », a expliqué la dirigeante balte.

Pour un certain nombre de capitales européennes, ces formations dispensées sur le sol ukrainien seraient le prolongement naturel du programme European Union Military Assistance Mission Ukraine (EUMAM), lancé à l’automne 2022 par l’Union européenne pour entraîner les soldats de Kiev sur le Vieux Continent, auquel vingt-quatre pays membres plus la Norvège participent. Ce programme a déjà permis de former 52 000 militaires ukrainiens, soit l’équivalent de quinze brigades, à différentes techniques en matière de combat terrestre, mais aussi de déminage, de lutte contre les menaces nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC), de maintenance des matériels, etc.

A elle seule, la France a assuré l’entraînement de plus de 12 000 hommes, selon l’état-major des armées. Et ce n’est pas fini : 8 000 soldats supplémentaires doivent être entraînés d’ici à l’été dans le cadre de l’EUMAM, assure-t-on à Bruxelles.

A écouter les militaires occidentaux, former les soldats ukrainiens sur leur sol permettrait de gagner en efficacité, mais aussi de limiter les risques liés aux déplacements. La plus grande partie des entraînements dispensés par les Européens a actuellement lieu en Pologne, en Allemagne et au Royaume-Uni, ce qui demande d’importants efforts en matière de logistique et allonge la durée de mise à disposition des militaires ukrainiens. Or, Kiev souffre d’un manque d’effectifs et rechigne à libérer les soldats déployés sur le front. A l’automne 2023, une formation dispensée en France avait ainsi dû être décalée d’un mois, faute de candidats envoyés par l’état-major ukrainien.

 

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Scholtz consent à l'utilisation d'armes occidentales contre les bases militaires russes en Russie :

https://brusselssignal.eu/2024/05/macron-and-scholz-greenlight-ukraine-strikes-on-mainland-russia/

 

Macron et Scholz donnent le feu vert à l’Ukraine pour frapper la Russie continentale

L’Ukraine devrait être autorisée à utiliser des armes occidentales données pour « neutraliser » les installations militaires russes continentales, a déclaré le président français Emmanuel Macron.

Lors d’un événement de presse le 28 mai avec le chancelier allemand Olaf Scholz, Macron a montré une carte des sites de lancement en Russie continentale, d’où le Kremlin aurait pu attaquer des positions appartenant à l’Ukraine.

Selon Macron, ces bases pourraient tirer sur l’Ukraine sans crainte de représailles, car il est interdit au pays d’utiliser des armes données pour attaquer la Russie proprement dite, ce qu’il veut maintenant voir changer.

« Nous pensons que nous devrions leur permettre de neutraliser les sites militaires où des missiles sont tirés », a déclaré Macron, peu après avoir reçu un prix de la paix.

« Comment expliquez-vous aux Ukrainiens qu’il sera nécessaire de protéger ces villes et tout ce que nous voyons actuellement à Kharkiv, si nous leur disons : 'Vous n’êtes pas autorisés à atteindre les bases d’où les missiles sont tirés' ? » Macron a déclaré.

« En fait, nous leur disons : « Nous livrons des armes, mais vous ne pouvez pas vous défendre ».

"Nous restons donc exactement dans le même cadre. Nous pensons que nous devrions leur permettre de neutraliser les sites militaires à partir desquels les missiles sont tirés et les sites militaires à partir desquels l’Ukraine est attaquée", a-t-il ajouté.

« Mais nous ne devons pas permettre à l’Ukraine de frapper d’autres cibles, y compris civiles, en Russie. »

https://x.com/VolodimirZelen1/status/1795510796685832308?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1795510796685832308|twgr^a57231b75be1054b97745aba74d75419d949dc18|twcon^s1_&ref_url=https%3A%2F%2Fbrusselssignal.eu%2F2024%2F05%2Fmacron-and-scholz-greenlight-ukraine-strikes-on-mainland-russia%2F

La France a exprimé haut et fort ses efforts pour aider l’Ukraine. Auparavant, Macron avait indiqué que l’envoi de troupes alignées sur l’OTAN dans le pays devrait rester une option.

Le 28 mai, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Oleksandr Syrskyi, a reçu le dit il avait signé des documents avec le ministère français de la Défense permettant aux instructeurs militaires français de visiter les centres d’entraînement ukrainiens.

Scholz a été plus prudent dans ses commentaires lors de la conférence de presse, mais n’a pas contredit Macron.

Le chancelier a plutôt fait valoir que, tant que l’Ukraine respectait le droit international et les conditions des pays fournissant les armes, elle était « autorisée à se défendre ».

"L’Ukraine a toutes les possibilités, en vertu du droit international, pour ce qu’elle fait. Cela doit être dit explicitement", a souligné Scholz.

La plupart des pays occidentaux ont imposé des conditions strictes à l’Ukraine lors des dons d’armes, craignant une escalade du conflit avec la Russie.

Ces préoccupations sont la raison pour laquelle l’Allemagne a toujours hésité à fournir des armes avancées, le pays refusant toujours d’envoyer des missiles de croisière Taurus à l’Ukraine aujourd’hui.

Il a également été lent à envoyer ses chars de combat Leopard 2 dans le pays, ne le faisant que lorsque les États-Unis et la France ont décidé d’envoyer des chars lourds.

Aujourd’hui, alors que l’Ukraine manque de munitions depuis des mois et que la Russie a récemment lancé une offensive à grande échelle, de nombreux Occidentaux abandonnent leurs réserves en raison d’une éventuelle intensification de la guerre avec Moscou.

Début mai, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a déclaré que l’Ukraine pourrait utiliser les armes fournies par Londres pour frapper en Russie et qu’il appartenait à Kiev de décider de le faire ou non.

"L’Ukraine a ce droit. Tout comme la Russie frappe à l’intérieur de l’Ukraine, vous pouvez tout à fait comprendre pourquoi l’Ukraine ressent le besoin de s’assurer qu’elle se défend », a déclaré Cameron à Reuters.

Dans un article paru le 24 mai dans le magazine britannique The Economist, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a plaidé pour que les membres laissent l’Ukraine lancer des frappes sur la Russie avec les armes qu’elle a reçues de l’Occident.

Malgré cela, l’ancien amiral de la marine américaine John Kirby, coordinateur du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche pour les communications stratégiques, a déclaré le 28 mai que l’Ukraine ne devrait pas utiliser d’armes américaines pour attaquer le sol russe.

"Il n’y a aucun changement à notre politique à ce stade. Nous n’encourageons ni ne permettons l’utilisation d’armes fournies par les États-Unis pour frapper à l’intérieur de la Russie", a-t-il déclaré.

Le 29 mai, le président russe Vladimir Poutine a mis en garde contre de « graves conséquences » si l’Ukraine était autorisée à utiliser des armes occidentales pour frapper des cibles en Russie.

« Cette escalade constante peut avoir de graves conséquences », a déclaré Poutine lors d’une visite en Ouzbékistan.

« En Europe, en particulier dans les petits pays, ils devraient être conscients de ce avec quoi ils jouent », a-t-il déclaré, notant que de nombreux pays européens avaient un « petit territoire » et une « population dense ».

« Et ce facteur, qu’ils devraient garder à l’esprit avant de parler de frapper profondément en territoire russe, est une chose sérieuse », a déclaré Poutine.

Le président russe a déclaré qu’il pensait qu’il y avait déjà des instructeurs et des conseillers militaires occidentaux opérant comme « mercenaires » en Ukraine.

Il a ajouté que l’envoi officiel d’un tel personnel marquerait une nouvelle « escalade » et « un autre pas vers un conflit grave en Europe, vers un conflit mondial ».

Poutine a averti : « Nous ferons ce que nous pensons être nécessaire, peu importe qui se trouve sur le territoire de l’Ukraine. »

Modifié par herciv
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Citation

Alors que les nouvelles frappes israéliennes suscitent l’indignation à l’international, les conclusions du New York Times font accroître la pression sur le soutien militaire des États-Unis en direction d’Israël. Même si elle déplore les morts tragiques de civils, la Maison Blanche continuait de juger, ce mardi, qu’il n’y avait pas « d’opération terrestre majeure » à Rafah. (rappel du lien de l'article)

+ de 30k morts vs 12k, une comparaison du niveau de destructions sans doute pire : à moins d'un double standard, c'est confirmé, y'a pas la guerre en Ukraine (juste une opération spéciale), Je ne sais pas pourquoi certains s'inquiètent... Go go Vania ! :rolleyes::blink:

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Les Russes tombent dans le piège de leurs lignes rouges... a force de les mettre en avant sans rien faire...

Faudra faire gaff qu'ils ne fassent pas un truc surprenant comme les Iraniens... puissance 10...

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L'Abrams serait mal protégé contre la condensation :

https://bulgarianmilitary.com/2024/05/30/condensation-threatens-vital-hardware-in-ukrainian-m1-abrams-tanks/

Ukrainian crews working with the M1 Abrams main battle tanks provided by the U.S. from September have reported various issues with the vehicles, according to a CNN report on May 29. Key among their concerns are technical glitches, such as the vulnerability of electronic components to condensation. 

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il y a 38 minutes, herciv a dit :

N'étant pas juriste, ceux qui connaissent mieux les lois que moi, et surtout les jurisprudences, je ne comprends pas les règles de la cobelligérence :

  • alimenter en armes et entrainer des troupes ne font pas de nous des cobelligérants. Est-ce parce que ces armes ne sont utilisées que sur le territoire ukrainien ?
  • si nous fournissons des armes et que ces armes servent contre des cibles sur le sol russe, est ce que légalement cela fait de nous des cobelligérants ?
  • faut il que nous envoyons des soldats et des moyens patchés français pour faire de nous des cobelligérants, ou faut il passer au stade suivant comme une déclaration de guerre de notre pays ?

 Merci pour vos éclairages.

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Il y a 2 heures, herciv a dit :

L'Abrams serait mal protégé contre la condensation :

https://bulgarianmilitary.com/2024/05/30/condensation-threatens-vital-hardware-in-ukrainian-m1-abrams-tanks/

Ukrainian crews working with the M1 Abrams main battle tanks provided by the U.S. from September have reported various issues with the vehicles, according to a CNN report on May 29. Key among their concerns are technical glitches, such as the vulnerability of electronic components to condensation. 

C'est peut être aussi le problème d'avoir du matos qui a 30/40 ans et qui a peut être végété stocké un peu n'importe comment.

Les joints d'étanchéité des connectiques, les gaines etc. si tu fais pas l'entretien courant...et bien dans une atmosphère ultra humide ça va partir en cacahouète. Et ça va être la foire aux alarmes et autres petit court jus.

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il y a 19 minutes, Eau tarie a dit :

C'est peut être aussi le problème d'avoir du matos qui a 30/40 ans et qui a peut être végété stocké un peu n'importe comment.

Les joints d'étanchéité des connectiques, les gaines etc. si tu fais pas l'entretien courant...et bien dans une atmosphère ultra humide ça va partir en cacahouète. Et ça va être la foire aux alarmes et autres petit court jus.

C'est en fait beaucoup plus sévère

https://www.opex360.com/2024/05/30/les-soldats-ukrainiens-se-disent-decus-par-les-chars-americains-m1a1-abrams/

- Problème de condensation

- Char symbole qui attire les coups

- Problème d'efficacité du blindage qui se fait percer par les drones

- Inadéquation des munitions aux combats que les ukrainiens mènent

 

Modifié par herciv
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Il y a 1 heure, olivier lsb a dit :

Goya explique très bien d'où vient cette notion très contemporaine de cobelligerance, avec une illustration donnée en introduction, assez savoureuse. 

https://lavoiedelepee.blogspot.com/2023/02/pour-en-finir-avec-la-cobelligerance.html?m=1

Une des rares victoires russes de la confrontation avec l’« Occident global » est d’avoir réussi à introduire le mot « cobelligérant » dans le débat. Dans les faits, ce mot n’apparaît que très rarement dans les affaires stratégiques et pour cause puisqu’il désigne le fait d'être en guerre contre un ennemi commun sans alliance militaire formelle, ce qui n’arrive que très rarement. L’Union soviétique attaquant la Pologne deux semaines après l’Allemagne en septembre 1939 en constitue un exemple.

La suite sur son blog. 

Merci pour le rappel historique du mot cobelligérence.

je note aussi dans le papier quelques mots qui résonnent avec certaines des dernières déclarations américaines :

Citation

[...]

Dans les faits, les choses sont pourtant simples. Soutenir un État en guerre sans combattre soi-même n’est pas être en guerre contre l’ennemi de cet État. Quand l’Union soviétique fournit au Nord-Vietnam en guerre contre les États-Unis, le Sud-Vietnam et leurs alliés des centaines de milliers de tonnes d’équipements pour une valeur totale pour 1965-1975 d’environ 110 milliards d’euros actuels, personne ne songe à la qualifier de cobelligérante. Idem pour la Chine qui fait la même chose à moindre échelle. Et pourtant, des milliers de soldats américains vont périr directement à cause de cette aide comme par exemple l’énorme capacité de défense aérienne – canons, missiles et avions de chasse – fournie. Ces choses paraissent comme normales et évidentes dans la cadre de la guerre froide. Cela n’empêche pas dans le même temps des relations diplomatiques presque normales entre Soviétiques et Américains et même des accords importants, comme ceux relatifs à la limitation des armements nucléaires.

On rétorquera que le territoire des États-Unis n’était pas menacé par cette aide, et qu’il n’y avait donc pas au Vietnam d’enjeux vitaux engagés pour les Américains. Malgré des discours grandiloquents du genre « le sud-est asiatique est l’avenir du monde et si on ne combat pas il sera sous le contrôle des communistes chinois, ce qui est inacceptable », ce qui est à peu près la teneur du discours sur l'état de l'Union de Nixon en 1970, cela est vrai. Lorsque les Russes ont voulu déployer des missiles nucléaires à Cuba, les réactions ont été plus vives que lorsqu’ils ont été placés en Europe de l’Est, et si la guerre s’était passée au Mexique plutôt qu’au Vietnam, les perceptions auraient sans doute été différentes. Car et c’est bien là toute la difficulté du jeu subtil de l’escalade qui réside, comme au poker, dans sa subjectivité. On ne sait pas forcément très bien ce qui peut provoquer une réaction adverse - pas « ennemie » précisons-bien puisqu’il n’y a pas guerre -  d’autant plus que les choses peuvent évoluer dans le temps ou que l’on ne se comprend pas forcément très bien.

[...]

 

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L'exemple de Cuba montre bien que la proximité géographique change tout au comportement d'une grande puissance impérialiste.  Il est assez évident que si Cuba avait pas été une île sa situation actuelle serait bien différente.

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Encore une attaque avec des drones navale et des atacms du côté de kerch le pont est toujours fermé...  Les premières sources font état de 2 bateaux pilotes détruit ainsi que 2 ferry endommagé 

Les Ukrainiens détruisent tout se qui trouve dans les ports russes même des vedettes de patrouille côtière. La vedette coût peut-être même moins chère qu'un magura... 

https://x.com/front_ukrainian/status/1796078359501287687

Côté Russes il concentre leur frappe sur la base aérienne de Starokostiantyniv plusieurs missile ont atteint leur cible mais les dégâts sont pour leur inconnu 

 

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Il y a 3 heures, Saladin a dit :

Les Russes tombent dans le piège de leurs lignes rouges... a force de les mettre en avant sans rien faire...

Faudra faire gaff qu'ils ne fassent pas un truc surprenant comme les Iraniens... puissance 10...

Surprenant comme ?

- attaquer un territoire de l'OTAN ? Article 5, possible conflit nucléaire, game over 

- faire un tir nucléaire en Russie ? Et alors ?

- faire un tir nucléaire en Ukraine ? Ils perdent leur flotte de manière conventionnelle, riposte nucléaire ?  Riposte nucléaire ! 

- attaque hybride massive, sans moyen militaire (cyberguerre)... alors là j'avoue ne pas savoir vers quoi on irait.

 

 

 

 

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il y a 3 minutes, Fred974 a dit :

Surprenant comme ?

- attaquer un territoire de l'OTAN ? Article 5, possible conflit nucléaire, game over 

- faire un tir nucléaire en Russie ? Et alors ?

- faire un tir nucléaire en Ukraine ? Ils perdent leur flotte de manière conventionnelle, riposte nucléaire ?  Riposte nucléaire ! 

- attaque hybride massive, sans moyen militaire (cyberguerre)... alors là j'avoue ne pas savoir vers quoi on irait.

Que d'affirmations gratuites et de désinvoltures dans les champs infinis des pires possibles. Fais tu parti de ceux qui disent "on y va, parce que lui n'osera pas répondre", et quand la réponse arrive, se retrouve le cul nul et la fesse rouge ?

Sans que cela nous paralyse, il faut aussi peser le pour et le contre... et aussi se décider une bonne foi pour toute : si Poutine est fou, alors il le fera, si il n'est pas fou, c'est qu'il a peut-être des raisons qu'il faudrait comprendre avant d'aller au paquet (en tenir compte ou pas est un autre débat).

Modifié par rendbo
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il y a 20 minutes, Fred974 a dit :

Surprenant comme ?

- attaquer un territoire de l'OTAN ? Article 5, possible conflit nucléaire, game over 

- faire un tir nucléaire en Russie ? Et alors ?

- faire un tir nucléaire en Ukraine ? Ils perdent leur flotte de manière conventionnelle, riposte nucléaire ?  Riposte nucléaire ! 

- attaque hybride massive, sans moyen militaire (cyberguerre)... alors là j'avoue ne pas savoir vers quoi on irait.

 

 

 

 

C'est fou comme tout à l'air très simple pour certains derrière leur écran

-Attaquer un territoire de l'OTAN? il y'a plein de manière de le faire et tant que pas vu, pas pris, pas d'article 5 (qui n'implique d'ailleurs pas automatiquement une réaction militaire). Je ne sais pas moi, demain un système de fabrication OTAN tombe sur les 2 radars Voronejh couvrant le flanc nord de l'approche russe, les Flyingdales peuvent tout a fait ramasser un camion "dont le chauffeur aurait perdu le controle", les terminaux gaziers d'Hambourg ou Marseille peuvent prendre feu (encore une cigarette mal éteinte), des AK/grenades/RPGs peuvent finir dans les cités ... etc (c'est pas les scénarios qui manquent)

-Faire un tir nucléaire en Russie ? personne du coté russe n'a proposé cela

- Faire un tir nucléaire en Ukraine. On tire sur leur flotte si jamais un pelot de 10 kT tombe sur l'île aux Serpents qui est vide ? (en particulier si c'est un ultime avertissement suite à la destruction de certains de leurs moyens d'alerte avancée stratégique ?)

- Et si ils prennent quand même le risque (parceque leur flotte de la Mer Noire est déjà bien entamée) on fait quoi, on avoine leur flotte de la Mer de la Baltique aussi ? Et celle du Pacifique? On risque de faire descendre les DEFCON vitesse grand V ?

Où à tout le moins à se retrouver en conflit ouvert officiel

Faut penser à réfléchir un peu plus large que X=Y parceque souvent X=Z

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Il y a 22 heures, Arland a dit :

Depuis quand la Biélorussie fait partie du territoire de la Russie? :blink:

oups je n'avais pas vu la largueur du dessin, sûrement une erreur photoshop !! Quel comique ces infographistes :bloblaugh:

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