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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

il y a une heure, metkow a dit :

si le temps a été doux durant les derniers jours, et que le sol est devenu bouex, un baisse subite de temperature durant la nuit va geler le sol complement. ca arrive d'avoir des variations de 10 a 20 degres 

Mais... On est pas censé bouger en permanence en artillerie ?!

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Les Etats-Unis ont annoncé la liste complète de leur prochain "paquet" d'aide à l'Ukraine, pour un total supérieur à 2 milliards de dollars.

Liste impressionnante... mais contrairement aux "indiscrétions" qui avaient filtré, pas de GLSDB annoncé pour l'instant

 

Edit : D'autres infos affirment que si :huh: ? Comprends pas...

Modifié par Alexis
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Bon finalement entre les GLSDB, les systèmes SAM type Patriot , SAMP-T etc, et les stocks de missiles russes qui s’épuisent, bientôt les Ukrainiens n’auront plus besoin de F-16 ni pour la défense aérienne ni pour les frappes au sol non?

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Il y a 1 heure, HK a dit :

les stocks de missiles russes qui s’épuisent

La production des missiles russes n'est pas interrompue. Donc les stocks s'épuisent, mais ne se vident jamais totalement. Ils restent à un niveau faible, c'est tout. Ça veut simplement dire que la Russie ne peut pas en envoyer 300 par jour, mais qu'ils peuvent en envoyer une centaine après quelques semaines. Et donc que la défense anti-aérienne ne cessera pas d'être nécessaire pour l'Ukraine.

 

Modifié par Kelkin
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Il y a 6 heures, Akhilleus a dit :

En tir direct et si tu frappes une surface dure (mur ou abri). Pour un usage type "artillerie de champ" c'est très bof

Les AMX10 RC ne pourraient pas apporter cette capacité de manière plus convaincante que les MBT?

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Comment l'on fabrique les obus de 155mm en Amérique. Un reportage détaillé du NYT.

Comment forger des obus pour l'artillerie ukrainienne

La plus grande partie de cette production, utilisant des machines dont certaines datent de 80 ans et furent utilisées contre Allemands et Japonais (:blink: :unsure:), part directement vers l'Ukraine 

La production compte "des dizaines de milliers" d'obus par mois 

 

 

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Guerre en Ukraine : la France va fournir 12 nouveaux canons Caesar Kiev

Ces canons viendront s’ajouter aux 18 Caesar déjà livrés par la France ainsi qu’aux 19 promis par le Danemark à Kiev mi-janvier.

J'ai mis ça là parce qu'à un moment donné il y avait une ambiguïté sur les 12 nouveaux CAESAR que certains pensaient provenir des 19 vendus au Danemark.

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il y a une heure, Banzinou a dit :

Au niveau de la consommation de munitions, la 55eme brigade d'artillerie (qui je suppose dispose de 18  17 Caesar) estime avoir besoin de 10 000 obus de 155 par mois

 

 

Reconfirmation qu'au moins un CAESAR a bien participé à déloger les Russes de l'ile aux serpents, à l'extrême limite de sa portée. Je me demandais d'ailleurs: le canon peut-il pivoter latéralement pour dépointer +/- quelques degrés, ou est-ce que c'est tout le véhicule qui doit être parfaitement en face de la cible au moment du tir ? 

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Un dépôts de carburants a pris feu vers Belgorod, et l'incendie se serait propagé à une usine chargée de fabriquer des structures métalliques, notamment pour le pont de Kertch.

Confirmation Ukr de la livraison prochaine d'une batterie SAMP/T

Nouvel échange de prisonniers

 

Modifié par olivier lsb
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Quelques interceptions ROEM, qu'on pourrait intituler "24h en Ukraine"

On devine assez bien à hauteur d'homme dans le 3e épisode, comment il serait très difficile pour les Russes de geler à nouveau le front, comme par le passé dans le seul Donbass. L'issue de ce conflit devra être discutée immanquablement, je ne crois pas une seule seconde à la possibilité d'un gel. 

 

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il y a une heure, olivier lsb a dit :

Quelques interceptions ROEM, qu'on pourrait intituler "24h en Ukraine"

On devine assez bien à hauteur d'homme dans le 3e épisode, comment il serait très difficile pour les Russes de geler à nouveau le front, comme par le passé dans le seul Donbass. L'issue de ce conflit devra être discutée immanquablement, je ne crois pas une seule seconde à la possibilité d'un gel. 

 

Ces extraits sont peut-être vrais, mais j'ai quelques doutes: la sélection recouvre soigneusement des audiences cibles distinctes (les familles, les futurs mobilisés, les "vrais" militaires...), avec des discours très archétypiques (les généraux incapables qui fuient la bataille, les soldats isolés et abandonnés, la mère désemparée pour son fils...). Tout à fait possible que ce soient de vrais extraits bien sûr, ces scènes existent dans tous les conflits, mais cela fait trop beau pour être honnête! Surtout, difficile d'en déduire une quelconque réalité significative.

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il y a 46 minutes, gustave a dit :

Ces extraits sont peut-être vrais, mais j'ai quelques doutes: la sélection recouvre soigneusement des audiences cibles distinctes (les familles, les futurs mobilisés, les "vrais" militaires...), avec des discours très archétypiques (les généraux incapables qui fuient la bataille, les soldats isolés et abandonnés, la mère désemparée pour son fils...). Tout à fait possible que ce soient de vrais extraits bien sûr, ces scènes existent dans tous les conflits, mais cela fait trop beau pour être honnête! Surtout, difficile d'en déduire une quelconque réalité significative.

J'avais le même scepticisme au départ, je me suis laissé convaincre du contraire par ce topic d'ailleurs. S'il y a un quelconque biais, je pense qu'il est plus à aller chercher dans la sélection soigneuse des extraits plutôt que dans le caractère bidonné de A à Z.  

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Il y a 1 heure, Delbareth a dit :

Moi j'y verrais plutôt une sélection des extraits qu'une création pure et simple... Mais chacun voit selon ses propres biais.

Tout à fait possible, comme je le dis. Cependant comme cela vient des services ukrainiens je préfères effectivement ne pas leur accorder crédit facilement (selon la logique, plus que le biais, qui veut que l'on se méfie des déclarations qui arrangent la source de celles-ci).

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Soldat pro-Russe durant la première guerre du Donbass, enrôlé dans l'AFU à partir du 24 février, ayant lui même révélé ses antécédents: comment l'Ukraine traite les soldats ayant changé de camp ?

Au delà de cette affaire individuelle, le sujet semble embarrasser Kiev, qui se retranche sans grande surprise, derrière le secret militaire. Ou l'on apprend quand même dans l'article que les cas seraient plus nombreux qu'on ne le pense, et que les Russes ne s'y sont pas trompé, derrière les discours officiels: on n'échange plus que prisonniers Ukrainiens pour des "vrais" Russes, et pas d'Ukrainiens séparatistes. 


https://www.lemonde.fr/international/article/2023/02/01/de-donetsk-a-kiev-l-itineraire-d-un-soldat-perdu_6160041_3210.html

Citation

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De Donetsk à Kiev, l’itinéraire d’un soldat perdu entre les lignes de front

Par Florence Aubenas (Kiev, envoyée spéciale)Publié le 01 février 2023 à 04h15, mis à jour le 01 février 2023 à 20h44

Temps de Lecture 5 min. Read in English

Reportage - Dans le monde en noir et blanc des conflits, Vladyslav L. est en zone grise. Enrôlé à 18 ans dans les rangs des forces prorusses du Donbass, en 2014, il a ensuite rejoint l’armée ukrainienne. Il est aujourd’hui poursuivi pour « participation à un groupe terroriste ».

Vladyslav L. avait 17 ans au début de la guerre en Ukraine, ou plus exactement de « la guerre avant la guerre », celle du Donbass, commencée au printemps 2014, dans l’est du pays. A l’époque, il vivait dans un village du côté de Donetsk, une des grandes villes de la région, vite tombée sous le contrôle des forces russes et de celles des séparatistes ukrainiens. Durant trois ans, il a servi sous leurs ordres, avant de changer de côté et de rejoindre l’armée ukrainienne. Dans le monde en noir et blanc des conflits, Vladyslav L. est en zone grise, un de ces soldats perdus entre les lignes de front, ceux que personne ne voudrait voir. Ni Kiev ni Moscou.

En ce mois de janvier, le jeune homme comparaît pour « participation à un groupe terroriste » devant un tribunal de la capitale ukrainienne, sous la neige et les bombes. Ses avocats, Nazariy Vovk et Ivan Bernatskyi, tous deux commis d’office, ont le même âge que lui, 26 ans ou un peu plus, la « génération guerre ». Ce sont eux qui racontent son histoire.

En 2014 donc, quand éclate le conflit dans le Donbass, la famille L. vit de peu : un frère malade, un père mort, la maison qui tourne avec les 150 euros de la mère, une aide-soignante. Vladyslav L. a postulé à toutes les entreprises du coin. Rien. Dans la région, les mines de charbon ou la sidérurgie, fiertés locales du temps de l’ex-Union soviétique, n’en finissent pas de s’effondrer. On se bouscule à trente pour une place de soudeur.

Comble de malheur, il traîne une réputation dangereuse : Vladyslav L. est soupçonné d’être pro-ukrainien par les prorusses. Ces derniers l’ont d’ailleurs arrêté, questionné, battu, et finalement relâché quand sa mère est venue pleurer au poste de contrôle.

Un ami lui conseille de postuler au 7e régiment séparatiste à Donetsk. Le 25 juin 2015, jour de ses 18 ans tout juste, il devient lance-grenade pour 15 000 roubles par mois (200 euros environ). Il sert jusqu’en 2018, puis s’embarque pour la Russie, à la recherche d’une vie toute neuve. Retour sans le sou trois ans plus tard, après quelques boulots dans le bâtiment. Vladyslav s’installe chez une tante à Zaporijia, au bord du Dniepr. C’est là que la guerre le cueille, celle du 24 février 2022 cette fois.

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Lors du procès de Vladyslav L., un ex-soldat de la République populaire de Donetsk, à Kiev, le 11 janvier 2023. RAFAEL YAGHOBAZADEH POUR « LE MONDE »

L’ex-soldat séparatiste décide alors de reprendre du service. Mais pas dans les rangs prorusses : il se présente au centre de recrutement militaire ukrainien de Zaporijia. Dans la folie des premiers jours de l’invasion, tous ceux qui savent tenir un fusil sont enrôlés, sans plus de contrôle : Vladyslav L. est parachuté commandant à la division 36, brigade 60. Dans le Donbass, son nom de guerre était « Petite Fleur ». Il choisit « Malotru » en changeant d’uniforme, comme le héros du Bureau des légendes, la série française.

Selfies en uniforme russe

Cette brusque traversée de la ligne pourrait surprendre. Serge Trouch, procureur à l’audience, ne s’en émeut pas. Selon lui, Vladyslav L., enfant de Donetsk, « est de ceux pour qui la guerre est la normalité depuis des années déjà. Il cherchait du travail, il connaît la vie militaire, c’est là qu’il se dirige, sans se poser plus de questions ».

 

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