C’est un message populaire. Coriace Posté(e) le 6 février 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 février 2023 Donc Ancel en plus d'appeler de ses voeux une Russie faillit fait partie de la ligne accusant la France de génocide au Rwanda, c'est pas plutôt Westpoint qu'il a fait que Saint Cyr ? Bon, ça me rassure sur ses prédictions. Ceci dit messieurs (notre forum a tout d'un boys club) n'est on pas un peu HS sur ce topic ? 1 2 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 6 février 2023 Share Posté(e) le 6 février 2023 il y a 23 minutes, Fusilier a dit : J'essayais de poser des problématiques "rationnelles" et j'ai bien écrit, ensuite, si à la guerre il suffisait d'être rationnel... Donc oui, c'est possible qu'avec la moitié ou le quart, les russes puissent faire, je n'y crois pas. Mais, pourquoi pas, les UKR leur ont bien mis une branlée avec la bitte et le couteau et guère plus... Tes problématiques sont parfaitement rationnelles, mais excessivement exigeantes: la victoire ne revient pas à celui qui a une capacité parfaite et complète, juste à celui qui a une capacité supérieure à son adversaire... Pour le reste les Ukrainiens avaient une armée de terre tout à fait respectable, juste que personne ne croyait qu'ils auraient la volonté de se défendre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Banzinou Posté(e) le 6 février 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 février 2023 (modifié) Citation Pour le reste les Ukrainiens avaient une armée de terre tout à fait respectable, juste que personne ne croyait qu'ils auraient la volonté de se défendre. En fait il faut surtout comparer par rapport à 2014, car en moins de 10 ans, l'armée ukrainienne est devenue capable. Alors il y a sans doute eu de la corruption dans le lot, mais les efforts (principalement de Porochenko) et les investissements ont été conséquents, aussi bien pour la troupe qu'au niveau matériel, et surtout dans son industrie locale (Il suffit de voir l'utilisation et les pertes de BTR-3/4, Kozak, Varta, les drones etc...), qui ne sont pas seulement des effets d'annonces avec des stocks fantômes pour la com', mais bien des matériels opérationnels avec un changement de doctrine et sa conversion (partielle), vers un modèle OTAN. Paradoxalement, l'invasion de la Crimée a fait prendre conscience de l'état catastrophique de l'armée au sein des hautes instances..., ce qui a sans doute partiellement influencé le résultat qu'on connaît aujourd'hui Modifié le 6 février 2023 par Banzinou 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 6 février 2023 Share Posté(e) le 6 février 2023 Il y a 1 heure, CortoMaltese a dit : D'où l'importance des munitions longues portées pour Himars que les américains vont fournir. Passer de 75 à 150km de distance va pas mal emmerder la logistique russe, au moins à court terme. Surtout qu'il semble que la GLSDB soit bien plus apte à détruire des cibles durcies que la GDRMS. Mouais La SBD, c'est 17 kg d'explosif. La M31 c'est 80-90 kg d'explosifs. Portée accrue donc mais au détriment de la puissance. Ca m'étonnerait que ca soit "plus apte" contre des cibles durcies et quand je vois les specs, je dirais plutot le contraire Bref, ce qui va être fourni aux Ukrainiens ce sont des super obus de mortier Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 6 février 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 février 2023 (modifié) Article diablement intéressant sur un paquet de sujets discutés ici: - intérêt stratégique de Bakhmout (nul, estime les soldats Ukr qui y sont retranchés) - Géographie des alentours, qui surplombe encore Bahkmout - Furia Russe, qui confine pour beaucoup à des comportements de drogués (allez savoir) - Renforcement Russes en quantité et qualité https://www.lemonde.fr/international/article/2023/02/06/guerre-en-ukraine-a-bakhmout-l-impitoyable-bataille-pour-tenir-le-front_6160721_3210.html Citation A Bakhmout, l’impitoyable bataille pour « tenir » le front Par Rémy Ourdan (provinces de Donetsk et Louhansk (Donbass, Ukraine), envoyé spécial)Publié aujourd’hui à 11h48, mis à jour à 15h00 Temps de Lecture 7 min. Réservé à nos abonnés Reportage Les combats font rage entre Russes et Ukrainiens pour conserver cette ville du Donbass, devenue un symbole de la guerre des tranchées. Au-delà de cette ville, tout au long de la ligne de front, l’enfer est quotidien. « Barsik », de son nom de guerre, s’affale sur un tabouret. Il est exténué. « Nous tenons la ligne », dit le soldat ukrainien avec un sourire un brin étonné, comme s’il avait lui-même du mal à y croire. Sur ce front, à la lisière des deux provinces de Donetsk et de Louhansk, dans le Donbass, au nord de la ville de Bakhmout, l’offensive russe est extrêmement brutale. « Nous devons tenir la ligne pour nos frères d’armes, les camarades de l’unité à notre gauche et ceux de l’unité à notre droite, dit Barsik. Nous n’avons pas le choix. Reculer, ce serait en quelque sorte les trahir, car ils deviendraient vulnérables… » Sur la ligne de front, un char russe attaque. Un coup, deux coups de canon. « Ils tirent sur le champ de mines en espérant ouvrir un couloir, puis ils lancent l’infanterie », commente « Zakhar », le sergent-chef du 518e bataillon de la 1re brigade de forces spéciales « Ivan Bohoun », baptisée du nom d’un combattant cosaque du XVIIe siècle. Effectivement, les tirs d’arme automatique suivent immédiatement. C’est l’assaut. Les traits tirés, la barbe en broussaille, Barsik, aussi surnommé « Bazooka Man » parce que grenadier, écoute les sons de la bataille, en profitant d’un bref moment de répit dans la cave d’une maison d’un village voisin. Le lieu sert à la fois de poste médical avancé et de dépôt de munitions, entre la première et la seconde ligne de défense. Des véhicules militaires russes détruits, dont l’emplacement n’est pas divulgué, près de la ligne de front dans la province de Donetsk (Ukraine), le 1er février 2023. LORENZO MELONI/MAGNUM PHOTOS POUR « LE MONDE » « Les hommes sont épuisés, physiquement, émotionnellement, reconnaît Barsik. Nous sommes en première ligne depuis un mois et demi, deux mois, je ne sais plus. Ici, on perd la notion du temps… » Le grenadier du 518e décrit une offensive russe « de plus en plus intense ». « Ils tirent avec tout ce qu’ils ont. On perd beaucoup de gars. Moins qu’eux, parce qu’ils attaquent à découvert en se jetant sur nos lignes, mais beaucoup quand même. » Pilonnage de l’artillerie Au-delà de la ville de Bakhmout, devenue le symbole tragique de la volonté militaire russe de rapporter un trophée à Moscou après les défaites de l’automne 2022, la bataille du Donbass fait rage, des environs de Kreminna, au nord, à ceux de Voulhedar au sud. Des attaques de chars et d’infanterie comme celle qu’affronte le 518e ce jour-là, il y en a tout le long de la ligne de front orientale, ces dernières semaines, entre deux et dix par jour selon les endroits. « Les Russes lancent des vagues d’assaut pour trouver la faille. Ils meurent beaucoup, mais ils continuent, raconte Zahar. Et lorsqu’il n’y a pas d’attaque, leur artillerie continue à nous pilonner, sans répit, jour et nuit. » Dans la province de Louhansk (Ukraine), le 2 février 2023. A gauche, Ihor, secouriste, dans un sous-sol transformé en clinique d’urgence entre la première et la deuxième ligne de front. A droite, le grenadier Barsik, surnommé « Bazooka Man ». LORENZO MELONI/MAGNUM PHOTOS POUR « LE MONDE » Les deux derniers du bataillon à être tombés, la veille, ont été touchés par ce pilonnage de l’artillerie. « Lykho » a reçu un éclat dans la tête, il est mort. « Oscar » a reçu des éclats au visage et dans le dos, il est blessé. Dans le poste médical souterrain, Ihor, secouriste volontaire, a stabilisé le blessé, puis l’a emmené à l’hôpital de campagne de Lyman. « Oscar » devrait s’en sortir. Sur cette ligne de front à l’est de Lyman, l’enfer est quotidien. « Les combats sont aussi durs qu’à Bakhmout. Les Russes, défaits dans les régions de Kharkiv et de Kherson, veulent se venger. Le bataillon a subi autant de pertes en un mois, en janvier, qu’en dix mois, depuis le début de la guerre », reconnaît « Viteretz », la médecin-cheffe, qui n’est pas autorisée à donner de chiffres. Un blindé dans une zone non divulguée près de la ligne de front dans la province de Donetsk (Ukraine), le 1er février 2023. LORENZO MELONI/MAGNUM PHOTOS POUR « LE MONDE » Traverser les champs entre la première et la seconde ligne, à découvert sous un déluge d’artillerie, est si dangereux que les soldats du 518e ne le font presque jamais, sauf pour évacuer les morts et les blessés dans un sens, et apporter munitions et nourriture dans l’autre. Les combattants restent sur le front des semaines, certains depuis déjà deux mois, dans le froid, positionnés dans des abris de fortune couverts de neige. « Ce front, on n’en revient que mort ou blessé, résume Zakhar, lapidaire. Sinon on n’en revient pas. On y reste. » Modifié le 6 février 2023 par olivier lsb 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 6 février 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 février 2023 (modifié) Partie 2 - le commentaire perfide sur le BMP détruit pour récupérer le corps d'un officier. Citation « Ils doivent être drogués » Le sergent-chef montre la vidéo, prise par un drone, des chars russes positionnés à 700 mètres de la tranchée ukrainienne, derrière des arbres. « C’est de là qu’ils lancent les assauts… La première vague, ce sont généralement des mercenaires de Wagner et d’autres nouveaux mobilisés. De la chair à canon. On les tue presque tous. Puis arrive la seconde vague, avec des soldats très expérimentés. Durant l’hiver, ils ont renforcé leur dispositif avec des chars, des troupes d’élite, des parachutistes. » « Ostab » commande sur le front une compagnie du bataillon. « Dès que le brouillard empêche les drones de voler, comme cette semaine, les Russes rampent vers nos lignes. C’est fou. Ça n’arrivait pas avant. On les tue, ils sautent sur nos mines, et les autres continuent à ramper ! » Le soldat n’a guère que des suppositions sur ces assauts qui confinent au suicide. « C’est la peur. La peur de leurs commandants », suppose-t-il. Zakhar – qui répète souvent qu’« il faut respecter le combattant ennemi » – approuve Ostab, puis ajoute qu’il ne comprend pas pourquoi, « quand on leur envoie une volée d’obus de mortier, certains ne tressautent même pas ». « Ils doivent être drogués, c’est la seule explication », dit-il. Ostab, commandant du 518ᵉ bataillon, près de la ligne de front dans la province de Donetsk (Ukraine), le 1er février 2023. LORENZO MELONI/MAGNUM PHOTOS POUR « LE MONDE » A Lyman, loin de la première ligne de front, les combattants ne sont pas forcément en sécurité. Des sites civils des villes de la région sont régulièrement bombardés, comme Kramatorsk ; la maison abandonnée par ses habitants, où Zakhar et ses hommes avaient élu domicile, a été frappée par un missile. « Nous y vivions à cinq et avions déménagé la veille. La maison a été réduite à néant. Vous vous rendez compte, un missile à longue portée pour tuer cinq hommes ! » « C’est dur, c’est intense » Le chef du 518e bataillon, le capitaine « Tuman » (« Brouillard »), un vétéran des forces spéciales, blessé en octobre 2022 à la pointe de la contre-offensive, vers Izioum, est de retour au combat et dirige les opérations, de Lyman. L’officier confirme que « les Russes ont reçu des troupes fraîches, notamment d’infanterie mécanisée, et attaquent tout le long de la ligne de front ». « Ils cherchent nos points faibles, là où nos hommes sont le plus fatigués », ajoute-t-il l’air sombre. Les corps de deux soldats russes tués par des éclats d’obus provenant de tirs d’artillerie, restés depuis une précédente bataille, près de la ligne de front, dans la province de Louhansk (Ukraine), le 2 février 2023. LORENZO MELONI/MAGNUM PHOTOS POUR « LE MONDE » Seule raison pour lui de se réjouir ce jour-là, un rapport des services de renseignement vient de lui apprendre qu’un ennemi tué la veille – que les Russes avaient pris un soin particulier à aller récupérer dans un bosquet, en dépit des tirs ukrainiens, perdant même un blindé sur une mine – était un officier supérieur. « Un commandant de compagnie. En tout cas, depuis qu’on l’a tué, les combats ont cessé. Nos hommes ont un répit depuis une douzaine d’heures. » Le rapport mentionne également que la compagnie qui fait face à ses soldats n’a plus que 60 hommes sur 250 au départ. Un carnage. Au cœur de cette bataille du Donbass, la « forteresse » de Bakhmout, comme l’appelle le pouvoir ukrainien, résiste encore, sous un déluge de feu. « Artiste », dont le nom de guerre témoigne de son passé de comédien dans une troupe théâtrale de Kiev, y commande une unité du bataillon « Sloboda » (« liberté ») de la 4e brigade de réaction rapide. Il reconnaît que, face à « des attaques russes vingt-quatre heures sur vingt-quatre, le moral des soldats n’est pas flamboyant. C’est dur, c’est intense. Et tout ça en creusant des tranchées par – 10 °C »… Et lui aussi s’interroge sur la vigueur au combat de l’ennemi : « Ils rampent sous nos tirs, parfois sans casque, c’est incompréhensible. Peut-être croient-ils vraiment à l’idéologie de Moscou. » A gauche, le chef du 518ᵉ bataillon, le capitaine « Tuman » (« Brouillard »), un vétéran des forces spéciales ukrainiennes, à Lyman (Ukraine), le 3 février 2023. A droite, la ville ukrainienne de la province de Donetsk, le 1er février 2023. LORENZO MELONI/MAGNUM PHOTOS POUR « LE MONDE Les routes principales menant à Bakhmout, de Sloviansk au nord-ouest et de Kostiantynivka au sud-ouest, étant désormais soit coupées, soit sous le feu direct de l’armée russe, il ne reste, pour y accéder, que des chemins secondaires contournant les lignes de front. Les combattants qui y montent croisent les ambulances évacuant les blessés. A Bakhmout, nouvelle ville martyre de l’Ukraine en guerre, les combats sont intenses dans les faubourgs, et le grondement de l’artillerie ne cesse jamais. L’armée russe cherche à encercler la ville pour provoquer une évacuation des forces ukrainiennes. Modifié le 6 février 2023 par olivier lsb 6 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 6 février 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 février 2023 Partie 3 Citation « Forteresse » de l’absurde S’ils savent parfaitement comment la ville tient face aux assauts russes depuis des mois, puisqu’ils payent le prix fort de cette résistance acharnée, les défenseurs ukrainiens se demandent en revanche pourquoi. Au sein de la troupe, nul ne comprend les raisons pour lesquelles cette bourgade si peu stratégique, perdue au cœur du Donbass et transformée en un tas de ruines, est devenue un tel point de fixation, une sorte d’enjeu symbolique qui n’a guère de signification militaire. Ce n’est que la seconde fois en un an de guerre, qu’on entend des combattants si critiques de leur commandement, avec d’ailleurs la même configuration géographique. La première fois, il s’agissait des défenseurs de Sievierodonetsk, qui, au printemps, ne comprenaient pas pourquoi ils devaient se sacrifier pour une ville perdue d’avance, alors qu’ils auraient pu se replier à l’ouest, sur les hauteurs de Lyssytchansk. Cette fois, sachant que des collines bordent également Bakhmout à l’ouest, le constat est identique. Pourquoi, s’interrogent les soldats, ne pas se replier vers des positions où l’on perd moins d’hommes et où l’on tue davantage d’ennemis ? Deux secouristes dans un sous-sol transformé en clinique d’urgence entre la première et la deuxième ligne de front dans la province de Louhansk (Ukraine), le 2 février 2023. LORENZO MELONI/MAGNUM PHOTOS POUR « LE MONDE » « La bataille de Bakhmout n’a, militairement, stratégiquement, aucun sens. Je ne comprends pas pourquoi on doit y perdre autant de camarades… », confie V., un sous-officier d’infanterie. « Bakhmout, des deux côtés, c’est politique et rien d’autre. Les commandants russes veulent prouver à Poutine, après leurs défaites, qu’ils peuvent “libérer” une ville du Donbass. Et du côté ukrainien, toute l’armée, jusqu’à l’état-major, pense depuis des semaines qu’il faudrait évacuer Bakhmout », selon A., un officier des forces spéciales. La ville est devenue malgré elle un symbole, alors qu’une victoire ou une défaite, d’une armée comme de l’autre, ne changera a priori rien au cours d’une guerre rythmée par des offensives et des contre-offensives nettement plus significatives. Bakhmout, ou la « forteresse » de l’absurde. « Les Russes sont incapables de briser nos lignes et d’avancer de 10 ou 20 kilomètres, comme nous l’avons fait lors de nos contre-offensives dans les régions de Kharkiv et de Kherson. Ils sacrifient des milliers d’hommes et, lorsqu’ils avancent de 500 mètres, ils parlent d’une immense victoire », ironise le colonel Iouri Bereza, commandant du bataillon « Dnipro-1 ». Des véhicules militaires russes détruits près de la ligne de front dans la province de Donetsk (Ukraine), le 1er février 2023. LORENZO MELONI/MAGNUM PHOTOS POUR « LE MONDE » Quelle que soit l’humeur du moment, les combattants ukrainiens s’affirment en tout cas aussi déterminés qu’au premier jour. « Même si on comprend mal l’enjeu qu’est devenu Bakhmout, il faut bien tenir des lignes de défense quelque part, sinon on se retrouvera à Dnipro… Donc on obéit. Et on tient pour ses frères d’armes, les uns pour les autres », admet « Artiste ». « Même quand la ligne bouge un peu en leur faveur, les Russes ne réussissent pas à nous casser, dit Ostab. Et eux y laissent des champs de cadavres. » 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 6 février 2023 Share Posté(e) le 6 février 2023 Un major général et un colonel Ru signalés tués ces deux derniers jours Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MoX Posté(e) le 6 février 2023 Share Posté(e) le 6 février 2023 il y a une heure, Akhilleus a dit : Mouais La SBD, c'est 17 kg d'explosif. La M31 c'est 80-90 kg d'explosifs. Portée accrue donc mais au détriment de la puissance. Ca m'étonnerait que ca soit "plus apte" contre des cibles durcies et quand je vois les specs, je dirais plutot le contraire Bref, ce qui va être fourni aux Ukrainiens ce sont des super obus de mortier " rockets with 200 pounds (91 kg) high-explosive unitary warhead. Range: 15–92 kilometres (9.3–57.2 mi). Entered production in 2005. The warhead is produced by General Dynamics and contains 51 pounds of PBX-109 high explosive in a steel blast-fragmentation case.[56] " Soit 91kg de charge militaire pour la M31, mais ~25kg d'explosif. La SDB, c'est une charge militaire totale de 250lbs (?) 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 6 février 2023 Auteur Share Posté(e) le 6 février 2023 Il y a 1 heure, Coriace a dit : Ceci dit messieurs (notre forum a tout d'un boys club) n'est on pas un peu HS sur ce topic ? Hein ? Révélation Je ne vois pas de quoi tu veux parler ? il y a 59 minutes, Akhilleus a dit : Mouais La SBD, c'est 17 kg d'explosif. La M31 c'est 80-90 kg d'explosifs. Portée accrue donc mais au détriment de la puissance. Ca m'étonnerait que ca soit "plus apte" contre des cibles durcies et quand je vois les specs, je dirais plutot le contraire Bref, ce qui va être fourni aux Ukrainiens ce sont des super obus de mortier Et c'est ce qui leur sera fourni... neuf mois après que Boeing aura reçu le contrat. Quant à la quantité... neuf mois c'est pour la production initiale de "2 lanceurs et 24 armes" Le financement du GLSDB est destiné à des achats à plus long terme, de sorte qu'il n'était pas clair vendredi combien de temps il faudra pour que la bombe arrive sur le champ de bataille. Selon une analyse de la Fondation pour la défense des démocraties, l'Ukraine pourrait recevoir une première livraison de deux lanceurs et de 24 armes en neuf mois seulement. A voir combien il faudra de temps pour passer à une production davantage qu'homéopathique. Peut-être pas si longtemps, mais on sera sans doute plutôt en début 2024. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 6 février 2023 Share Posté(e) le 6 février 2023 Il y a 1 heure, Akhilleus a dit : Mouais La SBD, c'est 17 kg d'explosif. La M31 c'est 80-90 kg d'explosifs. Portée accrue donc mais au détriment de la puissance. Ca m'étonnerait que ca soit "plus apte" contre des cibles durcies et quand je vois les specs, je dirais plutot le contraire Bref, ce qui va être fourni aux Ukrainiens ce sont des super obus de mortier Dans un hs DSI il annonçait pouvoir pousser la charge jusqu'à 60kg sans dégrader les performances mais il est est vrai que tous les articles parlent de 17kg... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 6 février 2023 Share Posté(e) le 6 février 2023 il y a 40 minutes, MoX a dit : " rockets with 200 pounds (91 kg) high-explosive unitary warhead. Range: 15–92 kilometres (9.3–57.2 mi). Entered production in 2005. The warhead is produced by General Dynamics and contains 51 pounds of PBX-109 high explosive in a steel blast-fragmentation case.[56] " Soit 91kg de charge militaire pour la M31, mais ~25kg d'explosif. La SDB, c'est une charge militaire totale de 250lbs (?) D'après https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=975 : portée de 15 km à plus de 70 km, guidage inertiel assisté GPS-SAASM, précision (CEP) inférieure à 5 m (GPS), à 0,7 mil (inertiel) charge militaire à éclats de 90 kg (24 kg d’explosif), vitesse max/point d’impact : Mach 3,3/Mach 1,5 (moyenne) apogée à portée max : 25 000 m manoeuvrabilité : 6 g D'après https://www.airandspaceforces.com/weapons-platforms/gbu-39-sdbi/ GBU-39 SDBI Contractor: Boeing. First Flight: May 23, 2003. IOC: Oct. 2, 2006. Production: 24,000 (planned). Active Variant: •GBU-39/B SDB I. GPS/INS guided 250-lb low-yield bomb. Dimensions: Length 6 ft, width 7.5 in; BRU-61/A carriage (four bombs) length 12 ft, width 16 in, height 16 in. Performance: Near-precision capability at standoff range up to 46 miles. Guidance: GPS/INS.Warhead: 250-lb class penetrating blast fragmentation munition. (113 kg dont explosif) Integration: AC-130W, F-15E, F-16, F-22; planned: A-10, AC-130J, B-1, B-52, F-35A, MQ-9. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ArchiRafale Posté(e) le 6 février 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 février 2023 (modifié) Il y a 11 heures, Akhilleus a dit : Mouais La SBD, c'est 17 kg d'explosif. La M31 c'est 80-90 kg d'explosifs. Portée accrue donc mais au détriment de la puissance. Ca m'étonnerait que ca soit "plus apte" contre des cibles durcies et quand je vois les specs, je dirais plutot le contraire Bref, ce qui va être fourni aux Ukrainiens ce sont des super obus de mortier Non, tu confond charge militaire et quantité d'explosif. Les charges militaires(corp métal+ explosif) des deux munitions sont plus ou moins identiques. 200lb pour la M31 et 206lb pour la SDB La version classique de la SDB c'est 206lb soit 93kg de charge militaire dont 16 ou 17kg d'explosif selon les sources. Le cahier des charges c'était une petite bombe de 250lb avec les capacités de pénétrations d'une BLU-109 (1.8 mètre de béton armé) et la capacité de générer des dégâts équivalent à une bombe de 500lb en générant un maximum de fragment. Un peut comme la BAP-120 de 26kg qui était donnée pour des effets proches d'une bombe de 125kg ( très optimiste) Il y a une version de la SDB doté d'un corp en composite et de 62 kg d'explosif AFX 1209 MBX ("multiphase blast explosive") pour limiter au maximum les éclats et maximiser l'effet de souffle. La m31 c'est 200lb soit 91KG dont 24kg d'explosif. Modifié le 7 février 2023 par ArchiRafale 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 février 2023 Share Posté(e) le 6 février 2023 La SDB a avant tout été conçu pour frapper des constructions et produire des dommage dedans. Notamment les "bunker" aviation... Mais aussi les bunker stock d'armements etc. etc. Pour ça ils ont développé l'engin le plus léger mouvant jouer se rôle et être tiré en grande quantité. Et ça a donné un bombe d'un peu moins de 250lbs. Et a priori ça fait très bien je job pour le rôle prévu. Mais ça demande une précision sérieuse et une bombe par cible de la taille d'un avion en gros. C'est pourquoi il est prévu des emport quadruple en quantité sur les chasseurs y compris sur le F-22. En gros il faudra en livrer en relative grande quantité au ukrainiens s'ils veulent faire autre chose que du sniping avec. L'autre problème c'est la lenteur... Une bombe planante plane lentement. Donc c'est essentiellement d'usage quasi stratégique. Ça n'est que de peu intérêt pour du CAS où de l'interdiction normalement. Alors que dans ce rôle la M31 est assez adroite. Dernier petit souci bombe planante donc lente ... Rend l'interception assez facile. Ce qui impose des schéma d'attaque particulier si la position est défendu. Soit par saturation soit par déception. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 7 février 2023 Share Posté(e) le 7 février 2023 (modifié) C'est quand meme etrange cette annonce de livraison de GLSDB comme une nouvelle production dans 9 mois alors que les USA ont a priori des ATACMS utilisables immediatement. Cela sent une reflexion interne au systeme politique americain difficile a comprendre de l'exterieur. Manque de confiance envers les ukrainiens avec les 300 km de portee ? Refus de l'US Army de s'en separer ? Volonte de gagner du temps dans l'escalade tout en faisant des annoces symboliques ? Je ne saurais trop dire. Modifié le 7 février 2023 par Deres 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 7 février 2023 Share Posté(e) le 7 février 2023 43 minutes ago, Deres said: C'est quand meme etrange cette annonce de livraison de GLSDB comme une nouvelle production dans 9 mois alors que les USA ont a priori des ATACMS utilisables immediatement. Cela sent une reflexion interne au systeme politique americain difficile a comprendre de l'exterieur. Manque de confiance envers les ukrainiens avec les 300 km de portee ? Refus de l'US Army de s'en separer ? Volonte de gagner du temps dans l'escalade tout en faisant des annoces symboliques ? Je ne saurais trop dire. Ca permet de faire monter la sauce doucement ... les munitions ATACMS étant plus puissante que les SDB, et leur coté missile balistique plus sulfureuse. D'autant que ce missile a été vendu avec grande parcimonie aux alliés, parce que c'était un engin vu comme presque stratégique ... s'en débarrasser auprès des ukrainiens à la sauvette ferait un petit peu mauvais effet. Peut etre aussi un probleme de cout et de disponibilité ... les USA doivent faire le joint jusqu'à la production de PrSM ... vider leur stock de M57 ... ne sachant même pas si les ancien modèle 39 ou 48 sont encore utilisable. Il me semble qu'il n'y a plus de M39 les valable on été upgradé en 57. Et les M48 on 20 ans ... donc doivent être pas très loin de la limite d'age, au moins pour la poudre. Plein de détails ici https://www.deagel.com/Offensive Weapons/ATACMS/a001106 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 7 février 2023 Share Posté(e) le 7 février 2023 Etonnantes images... L'amour du travail bien fait : 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 7 février 2023 Share Posté(e) le 7 février 2023 (modifié) Il y a 7 heures, olivier lsb a dit : Article diablement intéressant sur un paquet de sujets discutés ici: - intérêt stratégique de Bakhmout (nul, estime les soldats Ukr qui y sont retranchés) - Géographie des alentours, qui surplombe encore Bahkmout - Furia Russe, qui confine pour beaucoup à des comportements de drogués (allez savoir) - Renforcement Russes en quantité et qualité https://www.lemonde.fr/international/article/2023/02/06/guerre-en-ukraine-a-bakhmout-l-impitoyable-bataille-pour-tenir-le-front_6160721_3210.html Sur l’insensibilité nul besoin d’être drogué. J’ai personnellement observé des gars prendre des impacts de 20mm à un ou deux mètres d’eux sans bouger… On y apprend aussi la présence de la 1ère brigade de FS et la 4ème de réaction rapide. Merci pour le lien Modifié le 7 février 2023 par gustave 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 7 février 2023 Share Posté(e) le 7 février 2023 Kofman très pertinent comme toujours, même si je ne partage pas forcément son relatif optimisme. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 7 février 2023 Share Posté(e) le 7 février 2023 Il y a 11 heures, gustave a dit : Tes problématiques sont parfaitement rationnelles, mais excessivement exigeantes: la victoire ne revient pas à celui qui a une capacité parfaite et complète, juste à celui qui a une capacité supérieure à son adversaire... Je serais d'accord, si j'avais tenté construire des problématiques (ou des rationalités) dans l'abstrait... Or, ce que j'ai essayé de faire, c'est de partir des manques, défauts etc (réels ou supposés) tels qui sont apparus au sein de l'armée russe, dans la campagne. En aucun cas, cela n'avait la prétention de décrire une "armée parfaite", souhaitable. Napoléon disait que la guerre est un art simple, tout d'exécution. . On est tous conscients, je crois, que le "coup d’œil", "l'intuition" du chef , les forces morales, le hasard, la chance jouent un rôle. Qu'il "suffit" d'appliquer la force aux bons endroits. Par conséquent tout ne se résume pas à cocher les bonnes cases (manque pas un bouton de guêtre...) Je ne suis pas certain que les UKR seront capables de surmonter leurs faiblesses actuelles (encore une fois, réelles ou supposées) comme je ne suis pas certain que les RU, de leur côté, en soient capables. Mais, ce qui est valable pour les UKR, besoin d'instruction des recrues, de matériel pour les équiper, de cadres, d'organisation d'unités cohérentes, est aussi valable pour les RU. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 7 février 2023 Share Posté(e) le 7 février 2023 Il y a 9 heures, ArchiRafale a dit : Non, tu confond charge militaire et quantité d'explosif. Les charges militaires(corp métal+ explosif) des deux munitions sont plus ou moins identiques. 200lb pour la M31 et 206lb pour la SDB La version classique de la SDB c'est 206lb soit 93kg de charge militaire dont 16 ou 17kg d'explosif selon les sources. Le cahier des charges c'était une petite bombe de 250lb avec les capacités de pénétrations d'une BLU-109 (1.8 mètre de béton armé) et la capacité de générer des dégâts équivalent à une bombe de 500lb en générant un maximum de fragment. Un peut comme la BAP-120 de 26kg qui était donnée pour des effets proches d'une bombe de 125kg ( très optimiste) Il y a une version de la SDB doté d'un corp en composite et de 62 kg d'explosif AFX 1209 MBX ("multiphase blast explosive") pour limiter au maximum les éclats et maximiser l'effet de souffle. La m31 c'est 200lb soit 91KG dont 24kg d'explosif. Merci. Effectivement mélange des pinceaux entre quantité explo et charge militaire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 7 février 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 février 2023 (modifié) Il y a 3 heures, CortoMaltese a dit : Kofman très pertinent comme toujours, même si je ne partage pas forcément son relatif optimisme. Comme c'est un peu long, et pour que tout le monde en profite je l'ai traduit: Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Quelques réflexions sur le cours actuel de la guerre. Bien que l'hiver se soit avéré être une phase de transition, les deux camps se concentrant sur la reconstitution des forces et les combats de position. Les contours des mois à venir et des opérations offensives probables se précisent progressivement. Fil conducteur. 1/ Après Kharkiv et Kherson, l'armée russe était la plus vulnérable au début de l'hiver. La mobilisation a permis de stabiliser les lignes russes, de relever les niveaux d'effectifs et de constituer des réserves. Par conséquent, l'Ukraine ne bénéficie plus d'un avantage significatif en termes d'effectifs. 2/ Sous la direction de Surovikin, les RU ont adopté une stratégie largement défensive axée sur la reconstitution des forces, le retranchement et une campagne de frappes contre les infrastructures critiques de l'UA. Bakhmut n'a pas fait exception, et a été combattu en grande partie par les CMP Wagner du système pénitentiaire des RU. 3/ Lorsque la mobilisation a été lancée, je me suis méfié de l'incertitude qu'elle introduisait et de son potentiel à prolonger la guerre de manière significative. A l'époque, un délai raisonnable pour évaluer ce que les RU pouvaient faire du personnel mobilisé était de 3-4 mois. 4/ Il est juste de dire que depuis octobre, les RU ont probablement doublé la force déployée en Ukraine, et réduit de manière significative la longueur du front défendu après avoir battu en retraite de Kherson. La densité des forces a donc augmenté par rapport au territoire occupé. 5/ Le chiffre officiel de l'UA sur les forces des RU (320 000) me semble un peu élevé, mais 250 000+ est probablement juste. Il se peut que les RU aient encore 150 000 personnes mobilisées en Russie, non déployées. Cependant, le niveau de préparation et la qualité de ces unités restent incertains. 6/ La force des lignes défensives russes dans la pratique n'a pas encore été véritablement testée. Les RU disposent d'effectifs en quantité et continuent de déstocker du matériel, mais la qualité des forces semble relativement faible. Cela limite le potentiel offensif et les options d'emploi des forces. 7/ En bref, les unités mobilisées dans leur ensemble ne semblent pas aussi pauvres que les anecdotes pourraient le laisser croire, et les RU peuvent probablement offrir une défense tenace, mais sont moins susceptibles d'être adaptées aux opérations offensives et représentent de faibles remplacements pour les réguliers perdus. 8/ Les RU dépendent toujours de l'infanterie aéroportée et navale aux points clés du front, en tant que réserve, pour les contre-attaques, et en tant que force d'assaut principale. Ces unités soutiennent le personnel mobilisé, mais semblent avoir perdu une partie de leur avantage offensif en raison des remplacements. 9/ Après Soledar, la situation autour de Bakhmut semble de plus en plus précaire pour l'UA, et je ne serais pas surpris qu'elle se retire finalement de la ville. Cependant, l'UA dispose de solides lignes défensives en dehors de Slovyansk/Kramatorsk, tandis que les RU semblent mal placées pour maintenir leur élan. 10/ Bakhmut est géographiquement important, mais a développé un degré de mentalité de coût irrécupérable pour les deux parties. Une bonne partie de la défense de l'UA semble être constituée d'unités de la TDF, de la NG et de la légion étrangère, ce qui suggère que l'UA tente de gérer l'impact de l'attrition sur la disponibilité de ses forces. 11/ Ayant perdu Izyum et Lyman, les RU n'ont pas d'axe d'attaque de soutien vers Donetsk depuis le nord, et leurs forces n'ont pas été en mesure de faire des percées dans le sud de Donetsk. Par conséquent, le gain de Bakhmut, à mon avis, offre aux RU des opportunités qu'elles ne sont pas en mesure d'exploiter. 12/ Depuis juin, je suis sceptique quant à la possibilité pour les RU de percer vers Slovyansk/Kramatorsk. Ils en sont toujours à Bakhmut 7 mois plus tard. Cela dit, l'UA a cédé une grande partie de l'initiative depuis octobre à Donetsk, et récemment à Luhansk. J'ajouterai qu'à ce rythme, les gains russes dans le Donbas risquent d'être limités principalement à l'oblast de Louhansk, c'est-à-dire que je doute de la capacité des RU à faire pression sur Slovyansk/Kramatorsk. Si elle est suffisamment armée, l'UA devrait être en mesure de générer des forces pour sa propre offensive dans une phase ultérieure. 13/ L'UA a progressé à Kreminna et Svatove, bien qu'elle subisse maintenant une contre-attaque du 76e GAAD de la VDV. Kreminna est une porte d'entrée vers Rubizhne. Pour l'UA, une percée de la ligne Svatove-Kreminna peut éventuellement conduire au centre logistique des RU de Starobilsk. 14/ Par conséquent, la bataille de Kreminna est sans doute plus importante que celle de Bakhmut. Cela dit, il y a eu une bonne dose de réorganisation et d'adaptation de la logistique des RU. Je pense que la conversation sur les problèmes logistiques des RU en général souffre de trop d'anecdotes et d'idées reçues. 15/ A mon avis, le Donbas reste l'objectif principal des opérations militaires des RU, et les offensives des RU seront probablement axées sur la saisie de ce territoire. Je suis sceptique quant aux affirmations selon lesquelles les forces russes vont tenter une offensive de plus grande envergure impliquant les villes de Kharkiv, Sumy, Kyiv, etc. 16/ Je considérerais comme probable une tentative russe de progression de Kreminna -> Lyman, ainsi que de Kupyansk, et des attaques dans le sud de Donetsk, c'est-à-dire à Vuhledar. Les combats pour Vuhledar, ainsi que les attaques ailleurs, suggèrent que cette offensive a déjà commencé en pratique. 17/ Les meilleures forces et le meilleur équipement des RU, VDV et NI, ont essayé sans succès de repousser les forces de l'UA hors de Vuhledar. La 155e n'y est pas parvenue sous la direction de Surovikin à Pavlivka en novembre, et il n'est donc pas surprenant que la prise en charge par Gerasimov n'ait rien fait pour améliorer les performances offensives des RU. 18/ En ce qui concerne la Biélorussie, un nouvel assaut sur Kiev n'a guère de sens. Une opération visant à couper les lignes d'approvisionnement à l'ouest ou à s'emparer de la centrale nucléaire de Rivne est peut-être plus réalisable, mais elle nécessiterait une force beaucoup plus importante que celle que les RU ont actuellement déployée en Biélorussie. 19/ L'ampleur de l'offensive à laquelle les RU doivent s'attendre n'est pas claire, mais je pense qu'elle pourrait s'avérer décevante et se concentrer principalement sur le Donbas. Les RU n'ont peut-être pas besoin d'une autre grande vague de mobilisation, et pourraient plutôt continuer à mobiliser tranquillement à un rythme soutenu. 20/ On peut soutenir que l'UA a intérêt à absorber l'attaque des RU et à épuiser leur potentiel offensif, puis à prendre l'initiative plus tard au printemps. Ayant dépensé des munitions, de meilleures troupes et de l'équipement, elle pourrait laisser la défense des RU globalement plus faible. 21/ Mais, je soupçonne Kiev de ne pas croire que le temps joue en faveur de l'Ukraine. Se méfiant du retranchement russe et cherchant à éviter la perception d'une impasse, l'UA est susceptible d'agir plus tôt que tard. Telle est la tendance jusqu'à présent. 22/ L'équipement occidental n'arrivera peut-être pas à temps pour être utile à une offensive de l'UA, mais ce qui est plus important, c'est qu'il permettra à l'UA de lancer des opérations ce printemps en sachant qu'elle dispose de remplacements assurés. Par conséquent, les pertes probables qui en découlent ne laisseront pas l'UA vulnérable plus tard dans l'année. 23/ D'une manière générale, l'UA reste avantagée jusqu'en 2023, car elle est soutenue par des pays dont le PIB et la capacité industrielle de défense sont beaucoup plus importants. Toutefois, cela dépend de la durabilité du soutien matériel extérieur et, en fin de compte, le potentiel ne permet pas de prédire les résultats. 24/ Le défi consiste à fournir à l'Ukraine un avantage relatif suffisant pour permettre des opérations offensives dans des conditions modifiées en 2023. Il est peu probable qu'il soit résolu par une seule capacité, mais par une combinaison de moyens, d'adaptations organisationnelles et de changements dans l'emploi des forces. Modifié le 7 février 2023 par Picdelamirand-oil 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 7 février 2023 Share Posté(e) le 7 février 2023 Citation Je pense que la conversation sur les problèmes logistiques des RU en général souffre de trop d'anecdotes et d'idées reçues. On pourrait corriger en modifiant "sur les problèmes logistiques" par "sur les capacités des uns et des autres " A épingler en tête de Thread Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 7 février 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 février 2023 (modifié) Plus "terre à terre" ... ou "air sol" selon ... "Les petits malins ukrainiens ont ainsi réussi à fixer des munitions de RPG –de puissantes armes antichars– à des drones de course dits FPV (pour «First Person View»), souvent pilotés en vision à la première personne, pour les propulser à haute vitesse contre des blindés russes." On est en train de se faire piquer notre légendaire franco-français "système D". OVNI en maraude ... https://korii.slate.fr/tech/ukraine-drones-course-fpv-equipes-rpg-roquettes-sement-terreur-chars-russes-omega-kamikazes-videos#xtor=RSS-2 Modifié le 7 février 2023 par jojo (lo savoyârd) 4 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ArchiRafale Posté(e) le 7 février 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 février 2023 (modifié) Le 07/02/2023 à 00:09, g4lly a dit : Et a priori ça fait très bien je job pour le rôle prévu. Mais ça demande une précision sérieuse et une bombe par cible de la taille d'un avion en gros. Une SDB c'est plus de deux fois la masse et la quantité d'explosif d'un obus de 155. En plus des capacités de pénétration, en air-burst contre du moue on peut traiter des cibles bien plus large qu'un avion. La charge militaire de la SDB a plus ou moins la même masse que celle de la M31 avec 30% d'explosif en moins mais 13% d'éclat en plus. Si on veut tapper par exemple un parc de véhicules en attente de maintenance (on a vu plusieurs exemple en video) ou des casernements il va juste falloir balancer quelques roquettes en plus. Pour allumer un dépôt de munitions ou des réservoirs de carburant ça ne va pas faire beaucoup de différence. Comme d'ailleurs pour rendre inutilisable un pont en le découpant façon pointillés. Le 07/02/2023 à 00:09, g4lly a dit : Dernier petit souci bombe planante donc lente ... Rend l'interception assez facile. Ce qui impose des schéma d'attaque particulier si la position est défendu. Soit par saturation soit par déception. La bombe ne passe pas son temps à planer. Il se trouve qu'avant de planer la bombe va être accélérée comme la M31 à mach3 et dépasser les 20000m à son apogée. Il y a de grande chance que la SDB continue à planer en mode javelot à haute altitude et en supersonic un bon bout de temps avant de déployer ses ailes. La défense aérien russe est dense mais seulement à proximité du frond. Ils ne pourront jamais avoir une défense dense sur toute la surface couverte par les GLSDB. Il se trouve même que dans un scénario de frappe en profondeur (autour des 100km) la GLSDB va passer au dessus du gros des défenses aériennes russes à mach 3 et 20000m d'altitude. Seul les S-300 et 400 pourraient les intercepter mais avec un domaine d'interception bien réduit. Difficile de couvrir tout le front et les arrières. Modifié le 7 février 2023 par ArchiRafale 3 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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