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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

il y a 20 minutes, Akhilleus a dit :

Un franchissement direct du Dniepr sur ses parties les plus larges s'apparente plus à une opération amphibie qu'un transfert sur pontons. M'étonnerait qu'ils prennent ce genre de risque. Ils ont peut etre simplement demandé des PFM parceque l'Ukraine est aussi gavée de petites coupures humides un peu partout, pas seulement des gros fleuves

Assez d'accord avec toi, mais juste histoire de pousser l'hypothèse, ils sont pas supposés avoir ( ou du moins ils les avaient avant la guerre ) plus de 2000 MT-LB?

De mémoire, ils ont aussi deux grosses brigades d'infanterie de marine ( reste à savoir dans quel état elles sont et où elles se trouvent ) et deux autres en formation.

Sur le papier, c'est conséquent, donc établir une ou deux têtes de ponts rive gauche est ptet pas totalement hors de leur portée, non?

( Enfin comme je disais, je suis d'accord avec toi, ça semble quand même très compliqué... mais bon, on est plus à une surprise près dans cette guerre.)

Edit: ah oui, y a les BTR 80 aussi pour ce genre d'exercice.

Modifié par Niafron
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il y a 43 minutes, Dwarfene a dit :

La clefs coté UKR sera leur capacité à perturber/ réduire le potentiel logistique Russe, surtout dans le sud.

Le ravitaillement de la crimée et de la partie à l'ouest de Mélitopol pourrait devenir compliqué , le pont de Kerch HS + un harcelement des routes et Hub dans la zone de Tokmak/mélitopol peut avoir un impact non négligable sur la situation des troupes RU dans cette zone.

Perturber la logistique russe à l'aide de munitions précises à longue distance a déjà été dans le passé un levier crucial pour les Ukrainiens. Le problème c'est que les GMLRS de portée maximale 80 km ne suffisent pas pour attaquer sérieusement le "pont terrestre" établi par la Russie entre Donbass et Crimée. Il faudrait au moins une portée double - voir la distance entre par exemple Orikhiv qui suivant la carte de War Mapper reste dans les mains ukrainiennes et la côte de la mer d'Azov, plus la marge de sécurité pour éviter d'être sous le feu de l'artillerie russe.

Les Etats-Unis ont bien annoncé en février qu'ils vont fournir à l'Ukraine ce genre de munitions, les GLSDB de portée maximale 150 km. Seulement voilà, ces armes au stade du prototype, et on annonce un délai de 9 mois pour produire les premiers exemplaires opérationnels - pas avant novembre 2023 donc. Et ce serait limité initialement à 2 lanceurs et 24 munitions, à l'évidence insuffisant pour vraiment gêner la logistique terrestre de la Russie. Le délai pour produire un nombre plus sérieux d'armes est inconnu, mais il s'agit clairement de 2024.

Les alternatives pour l'Ukraine sont tout sauf attirantes :

- Attaquer "du fort au fort" des positions préparées vers Melitopol ou au nord vers Svatove, un peu comme ce que fait la Russie à Bakhmout après Severodonetsk et Lysychansk à l'été dernier, mais en situation d'infériorité d'artillerie donc des pertes probablement encore plus sévères - si même c'est possible. Ceci alors même que les "réserves humaines" de la Russie sont potentiellement 4 fois plus importantes que celles de l'Ukraine

- Tenter un passage en force du Dniepr, auquel la Russie même semble avoir renoncé du fait de la difficulté de réussir sous le feu

Je serais étonné - et inquiet - que Kiev choisisse l'une ou l'autre de ces alternatives. A mon avis, le plus probable est que toute offensive ukrainienne "sérieuse" devra attendre l'année prochaine, avec les GLSDB et peut-être un nombre plus important de chars occidentaux supposés supérieurs (pas les Leopard 1 donc... Leopard 2, Challenger 2 et M1A2, et encore faudrait-il que les dons soient plus importants !) Le problème, bien sûr, c'est que dans l'intervalle Moscou ne restera pas inactif...

C'est peut-être la raison pour laquelle les Ukrainiens s'accrochent avec tant d'âpreté à Bakhmout, et que l'on parle de tensions entre Zaloujny qui voudrait limiter les pertes avec une retraite limitée tandis que ce serait l'échelon politique Zelensky qui lui imposerait la défensive à outrance.

==>Conscient que toute reconquête même limitée est improbable avant l'année prochaine, est-ce que le souci principal de Zelensky pourrait être d'éviter à tout prix que la Russie avance trop cette année, de peur que le découragement l'emporte parmi la population ukrainienne et / ou les soutiens étrangers :huh: ?

 

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Quand on s'acharne à fixer l'adversaire sur un point au prix fort et sans véritable enjeux tactiques, ce peut "vouloir dire" :

- Attirer les forces adverses qui en font un enjeux politique et de fait stratégique comme sur du miel (avec de l'attrition lourde mais restant plus néfaste pour l'assaillant)

- Du temps pour préparer et réorganiser les lignes en arrière ce qui est vital

- Préparer une action de contre-offensive là où l'adversaire ne s'y attend le moins

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il y a 48 minutes, Niafron a dit :

Assez d'accord avec toi, mais juste histoire de pousser l'hypothèse, ils sont pas supposés avoir ( ou du moins ils les avaient avant la guerre ) plus de 2000 MT-LB?

De mémoire, ils ont aussi deux grosses brigades d'infanterie de marine ( reste à savoir dans quel état elles sont et où elles se trouvent ) et deux autres en formation.

Sur le papier, c'est conséquent, donc établir une ou deux têtes de ponts rive gauche est ptet pas totalement hors de leur portée, non?

( Enfin comme je disais, je suis d'accord avec toi, ça semble quand même très compliqué... mais bon, on est plus à une surprise près dans cette guerre.)

Edit: ah oui, y a les BTR 80 aussi pour ce genre d'exercice.

Les BMP1 et BMP2 sont censés le faire ... les russes ont pas essayé, les ukrainiens non plus, visiblement un passage en flottaison d'un groupement mécanisé pour atterrir sur une berge boueuse, ca le fait pas trop

Alors les MT-LB.....

Les BTR50 sont presque mieux adaptés à ca (mais perso je m'y risquerais pas, en fait les passages amphib nécessitent des berges un peu solides au départ et à l'arrivée ce qui limite les zones de déploiement possibles or la majorité des berges de fleuves en Ukraine ne sont pas modifiées contrairement à ce que tu pourrais voir en Allemagne par exemple)

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il y a une heure, Niafron a dit :

Sur le papier, c'est conséquent, donc établir une ou deux têtes de ponts rive gauche est ptet pas totalement hors de leur portée, non?

Un haut gradé du génie US (me rapelle plus qui) avait expliqué qu'une opération de ce type (franchissement de coupure humide) est ce qu'il y a de plus compliqué à faire (techniquement, tactiquement...) 

Avoir le matos c'est bien, avoir les compétences et les entretenir c'est mieux.

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Il y a 1 heure, Dwarfene a dit :

La clefs coté UKR sera leur capacité à perturber/ réduire le potentiel logistique Russe, surtout dans le sud.

Le ravitaillement de la crimée et de la partie à l'ouest de Mélitopol pourrait devenir compliqué , le pont de Kerch HS + un harcelement des routes et Hub dans la zone de Tokmak/mélitopol peut avoir un impact non négligable sur la situation des troupes RU dans cette zone.

 

il y a 41 minutes, Alexis a dit :

Perturber la logistique russe à l'aide de munitions précises à longue distance a déjà été dans le passé un levier crucial pour les Ukrainiens. Le problème c'est que les GMLRS de portée maximale 80 km ne suffisent pas pour attaquer sérieusement le "pont terrestre" établi par la Russie entre Donbass et Crimée. Il faudrait au moins une portée double - voir la distance entre par exemple Orikhiv qui suivant la carte de War Mapper reste dans les mains ukrainiennes et la côte de la mer d'Azov, plus la marge de sécurité pour éviter d'être sous le feu de l'artillerie russe.

Les Etats-Unis ont bien annoncé en février qu'ils vont fournir à l'Ukraine ce genre de munitions, les GLSDB de portée maximale 150 km. Seulement voilà, ces armes au stade du prototype, et on annonce un délai de 9 mois pour produire les premiers exemplaires opérationnels - pas avant novembre 2023 donc. Et ce serait limité initialement à 2 lanceurs et 24 munitions, à l'évidence insuffisant pour vraiment gêner la logistique terrestre de la Russie. Le délai pour produire un nombre plus sérieux d'armes est inconnu, mais il s'agit clairement de 2024.

Les alternatives pour l'Ukraine sont tout sauf attirantes :

- Attaquer "du fort au fort" des positions préparées vers Melitopol ou au nord vers Svatove, un peu comme ce que fait la Russie à Bakhmout après Severodonetsk et Lysychansk à l'été dernier, mais en situation d'infériorité d'artillerie donc des pertes probablement encore plus sévères - si même c'est possible. Ceci alors même que les "réserves humaines" de la Russie sont potentiellement 4 fois plus importantes que celles de l'Ukraine

- Tenter un passage en force du Dniepr, auquel la Russie même semble avoir renoncé du fait de la difficulté de réussir sous le feu

Je serais étonné - et inquiet - que Kiev choisisse l'une ou l'autre de ces alternatives. A mon avis, le plus probable est que toute offensive ukrainienne "sérieuse" devra attendre l'année prochaine, avec les GLSDB et peut-être un nombre plus important de chars occidentaux supposés supérieurs (pas les Leopard 1 donc... Leopard 2, Challenger 2 et M1A2, et encore faudrait-il que les dons soient plus importants !) Le problème, bien sûr, c'est que dans l'intervalle Moscou ne restera pas inactif...

C'est peut-être la raison pour laquelle les Ukrainiens s'accrochent avec tant d'âpreté à Bakhmout, et que l'on parle de tensions entre Zaloujny qui voudrait limiter les pertes avec une retraite limitée tandis que ce serait l'échelon politique Zelensky qui lui imposerait la défensive à outrance.

==>Conscient que toute reconquête même limitée est improbable avant l'année prochaine, est-ce que le souci principal de Zelensky pourrait être d'éviter à tout prix que la Russie avance trop cette année, de peur que le découragement l'emporte parmi la population ukrainienne et / ou les soutiens étrangers :huh: ?

 

A voir ou en est vraiment le projet de GLSDB. Si on a été capable de réduire nos temps de production de caesar et autres mistrals, il n'y a pas de raison de penser qu'il n'en soit pas de même pour ce programme. Et rien n'oblige fabriquant et pays hôtes à donner les vrais temps de fabrication et chronologie de mise en service.

Un autre système dont on parle peu, mais qui existe et qui doit actuellement être une priorité pour les Ukr, c'est le grom-2

Je ne serais pas surpris qu'il existe une assistance à la production / fin de conception du système et qu'au cours du printemps, on assiste de plus à en plus à des matraquages avec ces missiles. Hier c'était à Belbek, mais il y avait aussi eu cet été la base de Saki qui fut bombardée et on n'a jamais réellement su comment. A part que les vidéos montrent clairement deux énormes explosions distinctes et quasi simultanées. 

La stratégie du pourrissement de la situation par des attaques en profondeur, avant une offensive de printemps, peut s'avérer gagnante dans la mesure ou les infras locales ne sont pas ou peu opérantes et ne permettent pas à la troupe Ru de "vivre sur la bête". 

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il y a 3 minutes, olivier lsb a dit :

 

A voir ou en est vraiment le projet de GLSDB. Si on a été capable de réduire nos temps de production de caesar et autres mistrals, il n'y a pas de raison de penser qu'il n'en soit pas de même pour ce programme. Et rien n'oblige fabriquant et pays hôtes à donner les vrais temps de fabrication et chronologie de mise en service.

Un autre système dont on parle peu, mais qui existe et qui doit actuellement être une priorité pour les Ukr, c'est le grom-2

Je ne serais pas surpris qu'il existe une assistance à la production / fin de conception du système et qu'au cours du printemps, on assiste de plus à en plus à des matraquages avec ces missiles. Hier c'était à Belbek, mais il y avait aussi eu cet été la base de Saki qui fut bombardée et on n'a jamais réellement su comment. A part que les vidéos montrent clairement deux énormes explosions distinctes et quasi simultanées. 

La stratégie du pourrissement de la situation par des attaques en profondeur, avant une offensive de printemps, peut s'avérer gagnante dans la mesure ou les infras locales ne sont pas ou peu opérantes et ne permettent pas à la troupe Ru de "vivre sur la bête". 

De toute façon, sachant que le front actuellement n'est qu'une hécatombe en hommes et en matériel, la seule solution pour l'Ukraine à moyen-long terme c'est de détruire les bases aériennes, logistiques, commandement sur le territoire russes et qui sont utilisées pour les opérations en Ukraine (en gros toutes les grosses bases dans les ~500 km)

Car si les productions russes de matériels sophistiqués sont compromises dans les mois/années à venir dû aux sanctions (ça semble déjà le cas pour les chars), l'Ukraine peut toujours espérer jouer l'attribution, je pense surtout aux avions et hélicoptères

Mais bon la Russie a encore beaucoup de ces matériels en stocks et il semble que les livraisons continues (du moins tant que les pièces rares et soumises aux sanctions seront en stock sur son territoire)

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il y a 17 minutes, Fanch a dit :

Un haut gradé du génie US (me rapelle plus qui) avait expliqué qu'une opération de ce type (franchissement de coupure humide) est ce qu'il y a de plus compliqué à faire (techniquement, tactiquement...) 

Avoir le matos c'est bien, avoir les compétences et les entretenir c'est mieux.

Peut-être qu'ils s'y entrainent après, y a l'histoire de ces deux brigades d'infanterie de marine en formation/entrainement ( après, j'ai trouvé ça sur Wiki, je sais pas à quel point ça peut être fiable...).

De toute manière, ce serait pas pour tout de suite dans l'absolu, le meilleur moment, j'imagine que ce serait l'été non ( je dis ptet n'importe quoi, mais là de suite j'imagine que c'est là que le fleuve serait au plus bas )?

Mais bon, je discute pour discuter hein.

C'est juste que y a pas 12 milliards d'endroits où ils peuvent attaquer, l'est, c'est solidement défendu, le sud au centre du front, ça semble trop évident pour que les russes n'y aient pas pensé.

Donc, le franchissement du Dniepr à l'Ouest pourrait avoir au moins le mérite de la surprise stratégique.

 

Modifié par Niafron
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Vidéo d'une prise d'assaut d'une tranchée Russe, puis suivie d'un bombardement Russe sur le site accompagnée d'une tentative de reprise par des troupes Ru/wagner. Les Russes ont des pertes, difficile de dire pour les Ukr. Ils semblent mieux équipés et tactiquement mieux positionnés et coordonnés.

 

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il y a 11 minutes, olivier lsb a dit :

A voir ou en est vraiment le projet de GLSDB. Si on a été capable de réduire nos temps de production de caesar et autres mistrals, il n'y a pas de raison de penser qu'il n'en soit pas de même pour ce programme. Et rien n'oblige fabriquant et pays hôtes à donner les vrais temps de fabrication et chronologie de mise en service.

Dans le cas de Caesar et autres Mistral, il s'agit d'engins parfaitement au point et éprouvés, avec une chaîne de production fonctionnelle. Augmenter le rythme de production - tripler pour les Caesar de 2 à 6 par mois - dans ces conditions est déjà une belle performance.

Accélérer la mise au point finale d'un prototype et la création de sa chaîne de production ? C'est autre chose. On verra, mais dans ce genre de circonstances je craindrais plutôt de perdre du temps en voulant aller trop vite, en sautant les étapes... et en générant des problèmes imprévus.

On peut toujours imaginer que les informations publiques soient fausses, afin de tromper l'adversaire. A voir, là aussi. Si c'est faux, alors la réalité pourrait être plus courte... ou plus longue.

 

il y a 11 minutes, olivier lsb a dit :

Un autre système dont on parle peu, mais qui existe et qui doit actuellement être une priorité pour les Ukr, c'est le grom-2

Je ne serais pas surpris qu'il existe une assistance à la production / fin de conception du système et qu'au cours du printemps, on assiste de plus à en plus à des matraquages avec ces missiles. Hier c'était à Belbek, mais il y avait aussi eu cet été la base de Saki qui fut bombardée et on n'a jamais réellement su comment. A part que les vidéos montrent clairement deux énormes explosions distinctes et quasi simultanées. 

La stratégie du pourrissement de la situation par des attaques en profondeur, avant une offensive de printemps, peut s'avérer gagnante dans la mesure ou les infras locales ne sont pas ou peu opérantes et ne permettent pas à la troupe Ru de "vivre sur la bête". 

Le Hrim-2 a l'air d'un engin intéressant en effet. Même s'il semble avoir été encore au stade du prototype en 2021, on peut imaginer effectivement qu'il ait été porté en urgence au stade opérationnel, peut-être avec aide technique, du moins avec financement étranger.

Ce n'est cependant pas le même besoin que l'artillerie type M31 GMLRS (80km) / GLSDB (150km). Les M31 sont de calibre 227 mm et pèsent 300 kg, un camion HIMARS en transporte 6, on parle de munitions relativement chères et rares, mais pas du tout au même degré qu'un missile balistique courte portée comme le Hrim-2 dont la masse est 3 tonnes.

Bref, si le Hrim-2 est au point, l'Ukraine pourra peut-être répéter périodiquement les explosions à Saki et Belbek, mais ça ne permettra pas le genre de campagne prolongée et systématique - la même intensité de feux - que les M31, peut-être l'année prochaine les GLSDB, rendent possible.

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il y a 30 minutes, Alexis a dit :

Le Hrim-2 a l'air d'un engin intéressant en effet. Même s'il semble avoir été encore au stade du prototype en 2021, on peut imaginer effectivement qu'il ait été porté en urgence au stade opérationnel, peut-être avec aide technique, du moins avec financement étranger.

Ce n'est cependant pas le même besoin que l'artillerie type M31 GMLRS (80km) / GLSDB (150km). Les M31 sont de calibre 227 mm et pèsent 300 kg, un camion HIMARS en transporte 6, on parle de munitions relativement chères et rares, mais pas du tout au même degré qu'un missile balistique courte portée comme le Hrim-2 dont la masse est 3 tonnes.

Bref, si le Hrim-2 est au point, l'Ukraine pourra peut-être répéter périodiquement les explosions à Saki et Belbek, mais ça ne permettra pas le genre de campagne prolongée et systématique - la même intensité de feux - que les M31, peut-être l'année prochaine les GLSDB, rendent possible.

Aujourd'hui c'est ce qu'il manque aux Ukrainiens, une capacité balistique, de forte puissance, longue portée et difficile à intercepter. Certes, il n'y aura pas énormément de quantités de missiles produits (et encore... ma main à couper que des sous-ensembles sont certainement sous-traités à des fabricants dans l'UE), mais certains effets d'ordre stratégique n'en nécessiteraient pas forcément beaucoup pour les cibles dont il est question:

- Achever le pont du détroit de Kertch, ou à tout le moins, forcer des fermetures/réparations par tranche de 6/9 mois jusqu'à ce que l'adversaire renonce

- Détruire au port des unités emblématiques et/ou tirant des MdCN, de la flotte de la mer noire. L'attaque du Moskva avait eu un certain retentissement sur la scène intérieure Russe. 

- Forcer une Crimée sans avion, par des attaques systématiques sur les aérodromes

- Détruire nœuds logistiques et ferroviaires. 

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il y a une heure, olivier lsb a dit :

Aujourd'hui c'est ce qu'il manque aux Ukrainiens, une capacité balistique, de forte puissance, longue portée et difficile à intercepter. Certes, il n'y aura pas énormément de quantités de missiles produits (et encore... ma main à couper que des sous-ensembles sont certainement sous-traités à des fabricants dans l'UE), mais certains effets d'ordre stratégique n'en nécessiteraient pas forcément beaucoup pour les cibles dont il est question:

- Achever le pont du détroit de Kertch, ou à tout le moins, forcer des fermetures/réparations par tranche de 6/9 mois jusqu'à ce que l'adversaire renonce

- Détruire au port des unités emblématiques et/ou tirant des MdCN, de la flotte de la mer noire. L'attaque du Moskva avait eu un certain retentissement sur la scène intérieure Russe. 

- Forcer une Crimée sans avion, par des attaques systématiques sur les aérodromes

- Détruire nœuds logistiques et ferroviaires. 

Et les Storm Shadow que le Brits ont promis?

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il y a 2 minutes, RugbyGoth a dit :

Mais ils sont largué comment ces storm shadow? Adaptés aux Mig29 façon HARM?
Pareil pour les JDAM d'ailleurs...

Bah à moins de bricoler un lanceur terrestre, à priori, y a pas trop d'autres solutions.

Si, livrer les avions avec...

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il y a 17 minutes, Zalmox a dit :

Il se peut que les Russes construisent des voies ferrées directement vers le dispositif ukrainien et il pourront percer sans crainte à bord de leur train blindé !

 

Tout cela rappelle agréablement Corto Maltese en Sibérie :happy:

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il y a 20 minutes, CortoMaltese a dit :

Je ne ferais aucune déclaration et invoque mon droit au silence. 

Tu peux garder le silence. Assure-toi simplement d'éviter toute absence illégale. Surtout avec Von Ungern-Sternberg dans les parages :happy:

Révélation

PlancheA_18146.jpg

 

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Des infos concernant l'enquête en cours sur les NS 1 & 2 :

"Sabotage des gazoducs Nord Stream : un mystérieux équipage de 6 personnes munies de faux passeports au cœur de l'enquête"

"Le parquet fédéral allemand a procédé à la fouille d'un navire les 18 et 20 janvier dans le cadre de la location jugée suspecte d'un navire qui pourrait être lié aux explosions des gazoducs Nord Stream l'an dernier, a-t-il fait savoir mercredi. Le parquet a ajouté qu'il continuait à enquêter sur l'identité des auteurs de l'attaque sur les gazoducs et sur leurs motivations, précisant qu'aucun soupçon ne pesait sur les employés de la société allemande de location de navires.

Ces déclarations interviennent après plusieurs informations de presse parues dans des médias occidentaux concernant les auteurs présumés de l'attaque. Le New York Times, qui cite des informations examinées par les renseignements américains, a rapporté mardi qu'un groupe pro-Ukrainien, vraisemblablement composé d'Ukrainiens ou de Russes, était responsable des explosions de septembre dernier des gazoducs Nord Stream, qui passent sous la mer Baltique entre la Russie et l'Allemagne.

La chaîne de télévision allemande ARD et le journal Die Zeit ont déclaré que l'attentat avait été perpétré par cinq hommes et une femme à l'aide de faux passeports. L'équipage était composé d'un capitaine, deux plongeurs, deux assistants de plongée et une femme médecin qui auraient mené l’opération à bord d'un "yacht loué à une société basée en Pologne et appartenant apparemment à deux Ukrainiens." Des traces d'explosifs auraient été retrouvées à bord selon les journalistes allemands qui indiquent également que "leur nationalité n’est apparemment pas claire". Cela pourrait également être une opération "sous fausse bannière" pour mieux brouiller les pistes.

Selon le New York Times, aucun élément ne permet d'affirmer que le président ukrainien Volodimir Zelensky ou d'autres représentants du gouvernement ukrainien sont à l'origine des attaques. Un conseiller du président Zelensky, Mykhailo Podoliak, a déclaré que Kyiv n'était "absolument pas impliqué" dans les explosions et ne disposait d'aucune information sur ce qui s'était passé.

Les explosions se sont produites dans les zones économiques exclusives de la Suède et du Danemark. Les deux pays ont conclu qu'elles étaient délibérées, sans préciser qui pouvait en être responsable. Les Etats-Unis et l'Otan ont dénoncé un "acte de sabotage" tandis que la Russie a mis en cause l'Occident, aucun d'entre eux n'ayant apporté des éléments de preuve.

Pas de conclusions "hâtives"

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a affirmé mercredi que l'identité des auteurs des explosions sur les gazoducs Nord Stream était toujours inconnue. "Ce que nous savons, c'est qu'il y a eu une attaque contre les gazoducs Nord Stream, mais nous n'avons pas été en mesure de déterminer qui en était l'auteur", a-t-il déclaré avant une réunion avec les ministres de la Défense de l'Union européenne à Stockholm. "Des enquêtes nationales sont en cours et je pense qu'il convient d'attendre qu'elles soient finalisées avant d'en dire plus sur les auteurs de l'attaque".

Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a pour sa part appelé mercredi à ne pas tirer de "conclusions hâtives", estimant qu'il était probable qu'il s'agisse d'une "opération sous un faux drapeau mise en scène pour accuser l'Ukraine".

De son côté, le Kremlin a dénoncé mercredi une tentative "coordonnée" pour détourner l'attention après la publication des informations de presse sur les explosions des gazoducs. "Il est évident que les auteurs de l'attaque veulent détourner l'attention", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov à l'agence de presse nationale RIA, ajoutant que l'information avait été fabriquée. "La moindre des choses que les pays actionnaires de Nord Stream et les Nations unies doivent exiger est une enquête urgente et transparente avec la participation de tous ceux qui peuvent faire la lumière", a-t-il ajouté.

Les actionnaires de Nord Stream 1 sont l'entreprise publique russe Gazprom, les entreprises allemandes Wintershall DEA AG et E.ON, l'entreprise néerlandaise NV Nederlandse Gasunie et l'entreprise française Engie. Gazprom est l'unique actionnaire du gazoduc parallèle Nord Stream 2, dont la construction a été financée par Wintershall DEA, Engie, l'autrichien OMV, Shell et l'allemand Uniper."

https://www.lindependant.fr/2023/03/08/sabotage-des-gazoducs-nord-stream-un-mysterieux-equipage-de-6-personnes-munies-de-faux-passeports-au-coeur-de-lenquete-11046495.php?

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Il y a 9 heures, Clairon a dit :

Reflexion "à la con" peut-être, mais la bataille de Bakhmut ne serait-elle pas un mini-Stalingrad "à l'envers" ? On plie, on plie, on tient pied à pied, on recule cm par cm, mais on épuise complètement l'adversaire, et un matin deux pinces formées de troupes fraiches brisent le front et envelloppent tout ce qui restent de troupes russes épuisées pour la conquête de la ville ....

Clairon

D'apres ce que j'ai vu, il y a deja eu deux contre offensives correspondants a ce que tu decris. Certains blogueurs ukrainiens se sont memes enthousismes en avance sur leurs reussites puis ont plus ou moins supprimes toute reference a ces evenements apres leur echec.

Elles ont tres vite avorte dans l'oeuf sous un barrage d'artillerie. Donc sans changement majeurs dans la puissance de feu russe, je ne vois pas pourquoi une autre  serait plus reussi d'autant plus que les russes ont probablement eu le temps de renforcer leurs positions depuis.

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Il y a 17 heures, Niafron a dit :

C'est juste que y a pas 12 milliards d'endroits où ils peuvent attaquer, l'est, c'est solidement défendu, le sud au centre du front, ça semble trop évident pour que les russes n'y aient pas pensé.

L'attaque du front sud a aussi l'intérêt de pouvoir se faire sur plusieurs axes avec les memes forces d'exploitation en arriere capable d'utiliser l'endroit ou cela craquerait. Et ces forces resteraient aussi proches du front ouest. Donc les forces d'artillerie et de support peuvent aussi servir a la defense puis servir a l'offensive apres un deplacement raisonnable. Cette proximite est l'avantage d'être dans un saillant, ici de grande taille. 

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Il y a 5 heures, Alexis a dit :

Le Hrim-2 a l'air d'un engin intéressant en effet. Même s'il semble avoir été encore au stade du prototype en 2021, on peut imaginer effectivement qu'il ait été porté en urgence au stade opérationnel, peut-être avec aide technique, du moins avec financement étranger.

Sans vouloir etre pessimiste, je pense qu'on a plus de chance de voir arriver du nouveau materiel russe en quantite non negligeable que du materiel ukrainien. Ne pas oublier qu'une bonne partie du pays est occupe, que sa population est mobilise massivement, que sa production electrique est minimale et que son reseau de transport est desorganise par les besoins de guerre. Si les ukrainiens lancent de nouvelles production nationale, cela ne sera probablement pas massivement. Les informations sur une nouvelle bombe guidee de 1500 kg russe vont d'ailleurs dans ce sens. 

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