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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

Je trouve que tu vas un peu loin et que tu confonds plusieurs échelles de temps.

Ces propos adressés à une audience grand public français, c'est assez complémentaire et non contradictoire avec ce que dit le PR. A lui le rôle d'introduire le doute stratégique, sur une échéance à moyen terme, en tant que chef des armées françaises. A VZ le soin d'exploiter le débat ouvert entre français, en se posant comme le rempart du sang et des larmes (c'est sous entendu dans le texte).... si et seulement si "l'Ukraine tient", comprendre donc, tant que le soutien industriel suit et tant que je reçois le matériel que je demande.

Rien de nouveau sous le soleil, une simple déclinaison de sa position diplomatique depuis toujours.

La fameuse interview donnée au Monde et à BFM TV (désolé pour le HS, mais je pense qu'on a refroidi).

C'est un bon politique, beaucoup de sujets minés évoqués (l'Allemagne, Trump, les Taurus, la réforme de la mobilisation...), il s'en sort pas mal, contourne un peu certains sujets mais on comprendra qu'il n'a pas le capital politique pour se fâcher avec beaucoup de monde. Et toujours ce rappel des méthodes russes, notamment sur la déstabilisation des pays et sociétés: c'est actuellement la meilleure carte de Poutine. Une mise en garde à Orban, d'autant plus étonnée qu'il rappelle ce que la Hongrie a vécu sous le joug soviétique.

Un pronostic sur le Kazakhstan et la Moldavie comme cibles potentielles des actions de déstabilisation. Enfin il précise les contours de ce que serait une présence militaire Fr en Ukraine: de la formation, pour éviter les allers-retours en France ou en Pologne. Il donne quelques détails sur les étapes de cette formation initiale, comment elle est suivie par une formation Ukr sur la réalité de la guerre, une fois la formation initiale dispensée. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/11/volodymyr-zelensky-vos-enfants-ne-vont-pas-mourir-en-ukraine_6221415_3210.html

Citation

Volodymyr Zelensky : « Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine »

A la veille du débat au Parlement français sur le soutien à Kiev, le président ukrainien revient sur les propos d’Emmanuel Macron, qui n’exclut pas l’envoi de troupes, et précise les conditions d’une éventuelle présence au sol d’un personnel militaire technique européen : « On ne parle que de formation. »

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Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, vu sur un écran dans les locaux de BFM-TV lors d’une entrevue conjointe accordée à la chaîne et au journal « Le Monde », à Paris, le 11 mars 2024. ADRIENNE SURPRENANT / MYOP POUR « LE MONDE »

Dans un entretien au Monde et à BFM-TV, lundi 11 mars, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, récuse toute idée d’une « pause » dans les combats, qui ne ferait qu’apporter « de l’oxygène » à Vladimir Poutine.

Comment la situation militaire évolue-t-elle en Ukraine ?

Je sors d’une réunion avec de hauts responsables militaires : la situation sur le front est bien meilleure qu’au cours des trois derniers mois. Nous avons connu des difficultés en raison du manque de munitions d’artillerie, de la défense antiaérienne, des armes à longue portée et de la densité des drones russes. Nous avons fait du bon travail contre l’aviation russe, nous avons rétabli la situation dans l’Est, l’avancée russe est arrêtée.

Certes, les Russes ont détruit Avdiïvka [ville située dans le Donbass, tombée le 17 février] et pris des territoires, mais, aujourd’hui, ils ne peuvent plus avancer, ils ont perdu un grand nombre d’avions. En mer Noire, nous poursuivons une action puissante. Je ne donnerai pas les détails, mais j’ai reçu un rapport faisant état de résultats positifs très marquants.

Pensez-vous pouvoir stopper le grignotage opéré par les forces russes ? Quel est l’objectif aujourd’hui de Vladimir Poutine ?

Il faut être réaliste : on ne peut pas être positif alors que cette guerre se poursuit. Nous le serons lorsque nous aurons gagné. Mais, aujourd’hui, nous avons arrêté l’avancée russe dans l’est de l’Ukraine, et ils subissent de lourdes pertes. Pourquoi ne suis-je pas plus positif ? Parce que peut-être que demain, dans une semaine, un mois, les Russes pourraient recevoir un million de munitions supplémentaires, alors que celles sur lesquelles nous comptons ne sont pas là.

Comprenez-vous ce que le président Emmanuel Macron a voulu dire en déclarant qu’il ne faut « rien exclure » dans le soutien à l’Ukraine ?

Nous en discuterons en détail lorsqu’il viendra prochainement à Kiev. Je voudrais remercier les cinq pays du G7, dont la France, qui ont signé des accords de sécurité avec l’Ukraine. Ce qui compte surtout, c’est ce dont on a discuté à Paris : dans le domaine de la cyberdéfense, sa proposition est positive, nous travaillons déjà avec des partenaires. Il ne s’agit pas de présence militaire, mais de spécialistes qui échangent des données, des renseignements.

Ce que veut [M. Macron], c’est que l’Ukraine ne se retrouve pas seule face à un ou deux partenaires, il veut une coalition autour de l’Ukraine. Ensuite, dans le domaine de la formation, ce n’est pas un secret, il y a eu des missions de formation, aussi bien dans l’artillerie, que pour les blindés, les systèmes de défense, les F-16, l’entraînement sur les avions de combat.

Mais Emmanuel [Macron] sait très bien que lorsque nous envoyons nos militaires se former, lorsqu’ils reviennent, ils doivent s’adapter aussi au terrain ukrainien et poursuivre leur formation sur place. Ce processus est deux fois plus long, entre le moment où on envoie quelqu’un se former et sa capacité opérationnelle sur le champ de bataille. La proposition de réduire ce temps de formation, de la mener entièrement en Ukraine en l’adaptant directement à l’état de guerre, est une bonne chose. Cela ne voulait pas dire que l’armée française allait intervenir en Ukraine, on ne parle que d’entraînement, dans différents domaines.

Quand on parle de coproduction, j’ai donné l’exemple des Caesar français et des chars Leopard allemands. Dans les deux cas, lorsque nous recevions cet équipement, le personnel allait se former à l’étranger, puis revenait s’adapter au terrain ukrainien. Mais lorsque ces engins étaient victimes d’un incident, il fallait les renvoyer en Europe, et c’était de nouveau un long processus. Alors pourquoi ne pas réfléchir à faire venir les techniciens en Ukraine, que l’Ukraine détienne la licence ? Cette coproduction serait dans l’intérêt des deux pays. Car le Caesar, qui s’est montré très efficace sur le champ de bataille, voit sa cote augmenter, et c’est là sa meilleure publicité !

Tant que l’Ukraine tient, l’armée française peut rester sur le territoire français.

En février 2023, vous avez dit que le président Macron avait « changé pour de bon », mais, aujourd’hui, il va plus loin, il parle de la « défaite indispensable » de la Russie. A quoi attribuez-vous cette évolution ?

Je crois qu’il a compris que Poutine l’avait trompé personnellement. Poutine avait donné sa parole à certains leaders qu’il n’y aurait pas d’invasion à grande échelle, quelques jours avant. C’est pour cela qu’Emmanuel Macron ne fait plus confiance à Poutine. En effet, il a fallu un certain temps, mais le résultat est là.

Il y a une autre raison, et je pense que M. Macron ne m’en voudra pas si je le dis. Hier [dimanche 10 mars], au cours de notre conversation, je l’ai remercié de donner autant de temps à l’Ukraine. Il m’a répondu : « Certes, mais je veux que tu saches que je le fais pour la France. » Il comprend parfaitement que la défense de l’Ukraine, c’est la défense de l’Europe – et de la France. Je crois que c’est à cela qu’il est arrivé.

Le pape François a plaidé pour des négociations ou une trêve susceptibles de conduire à la paix. Une pause vous paraît-elle envisageable ?

L’exemple d’Odessa [une frappe russe, le 5 mars, à quelques centaines de mètres du président ukrainien et du premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis] montre que Poutine n’est pas intéressé par des pourparlers. Pour lui, une pause ce ne sont pas des pourparlers, c’est de l’oxygène, le moyen de reprendre sa respiration, de prendre du temps pour rétablir les capacités de son armée, pour entraîner ses jeunes appelés, qui viennent aujourd’hui au combat sans préparation et fuient le champ de bataille. Pour relancer la production aussi : nous sommes visés par des obus et des missiles nord-coréens. Cela montre qu’il est à court d’armes.

Vladimir Poutine continue de brandir la menace nucléaire. Faut-il le prendre au sérieux ?

Je pense qu’une personne qui agite cette menace face à des pays eux aussi dotés de l’arme nucléaire, ce n’est pas sérieux, c’est de la rhétorique. Qu’il puisse mener une intervention terrestre sur le territoire de l’OTAN est possible, il en est capable, car il n’y aura pas de riposte nucléaire. Cela pourrait concerner les pays de la Baltique, ou la Moldavie ; je suis persuadé qu’il va déstabiliser le Kazakhstan, son plan est clair : multiplier les foyers de déstabilisation à travers le monde. Et plus il y en aura, plus forte sera sa position pour des pourparlers. Il n’a pas besoin de détruire tel ou tel pays : il suffit de le déstabiliser et d’en occuper une partie.

A la veille du débat sur l’Ukraine à l’Assemblée nationale, que dites-vous aux Français qui craignent que la guerre ne s’étende ?

Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine. Si la Russie intervient dans un pays de l’OTAN, oui, vos enfants pourraient être envoyés dans ce pays. Là, ce sera une autre question, et ce sera la décision collégiale de l’OTAN. Et là-dessus, je n’ai pas de commentaires à faire. Mais nos enfants, eux, meurent, simplement parce que nous avons une frontière commune avec la Fédération de Russie. C’est nous qui payons le plus lourd tribut.

Combien d’hommes comptez-vous mobiliser en 2024 ? Pourquoi avoir tardé à introduire ce débat au Parlement alors que les troupes au front s’impatientent d’être relevées ?

Il y a beaucoup de désinformation à ce sujet. La mobilisation a existé dès le début de la guerre. Elle se poursuit régulièrement, elle n’a jamais cessé depuis l’introduction de la loi martiale. Est-ce idéal ? Non. C’est une législation élaborée en temps de paix. Lorsqu’on se trouve en guerre, on réalise que des détails pratiques imposent de modifier la législation. C’est cela qui est en discussion au Parlement : à quel moment peut-on libérer les soldats mobilisés, quelles catégories de personnes peut-on mobiliser et démobiliser ?

Beaucoup de questions se posent : les congés, les rotations. Les militaires veulent savoir ce qui peut être amélioré, alors que les parlementaires veulent voir quelles seront les conséquences pour la société. Ce sont des débats qui feront l’objet d’un vote.

Allez-vous procéder à un renouvellement de votre équipe politique après avoir procédé à celui du commandement militaire ?

Le renouvellement du commandement militaire se poursuit, conformément à l’audit des forces armées ukrainiennes. Quant à l’économie et à notre gouvernement, il y aura des restrictions budgétaires. La priorité, aujourd’hui, c’est la guerre et la protection de la population civile, et nous y mettons tous nos moyens. Donc, s’il faut réduire certains ministères, on le fera.

Redoutez-vous autant que vos partenaires européens un retour de Donald Trump à la Maison Blanche ?

Si la société américaine garde la même opinion vis-à-vis de l’Ukraine, de nos valeurs communes, considère toujours Poutine comme l’ennemi numéro un de la démocratie, quel que soit le président, Biden ou Trump, il tiendra compte de l’opinion publique.

Comprenez-vous les différences de sensibilité entre vos partenaires européens ? Considérez-vous que l’attitude de l’Allemagne est un frein ?

Je ne dirais pas que l’Europe est divisée. Je considère que l’Europe a été très diverse avant l’invasion russe à grande échelle. Certains balançaient entre la Russie et l’Ukraine ; certains étaient du côté russe ; certains du côté de l’Ukraine. L’invasion a uni l’Europe autour de l’Ukraine. Il y a différentes opinions dans les sociétés, mais 90 % des dirigeants européens sont du côté de l’Ukraine. Et c’est grâce à ce soutien que l’Ukraine a pu arrêter la Russie.

Il y a d’autres voix : la Hongrie parfois, avec M. Orban [le premier ministre hongrois], joue un jeu très dangereux. Il est dangereux d’abord pour la Hongrie. Ce pays sait ce qu’est une invasion, il sait ce que sont les conséquences d’un régime fasciste et je suis étonné que les messages de Budapest soient radicaux à l’égard de l’Ukraine. Jouer avec Trump [que M. Orban vient de rencontrer] ne donnera rien. C’est un leader indépendant. Personne n’aime avoir des amis faibles.

A quel moment estimez-vous que les Européens se sont trompés sur la Russie ?

D’abord, avant le 24 février 2022, il y a eu beaucoup d’erreurs. Tout le monde voulait d’une manière ou d’une autre serrer la main de Poutine, ou attirer son attention, montrer qu’on pourrait calmer ce terroriste. Tout cela s’est révélé erroné. Il n’y a pas eu de prises de position assez fortes après l’occupation de la Crimée et la guerre dans le Donbass. Le monde aurait dû remettre Poutine à sa place. Ensuite, après l’agression contre l’Ukraine, tout le monde a regardé vers les Etats-Unis : allaient-ils appliquer les sanctions ? L’Europe et les Etats-Unis auraient dû faire preuve de leadership, faire appliquer de dures sanctions. Enfin, face au ralentissement de livraisons d’armes, on risque une troisième erreur : que l’attention mondiale se détourne de l’Ukraine.

Pensez-vous recevoir un jour des missiles allemands Taurus ?

Cette question, il faut la poser à Olaf Scholz [le chancelier allemand]

 

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il y a 54 minutes, Alexis a dit :

- Il ne semble pas être dans l'intérêt de Zelensky de dissuader publiquement Macron de faire quelque chose qui pourrait aider l'Ukraine sur le terrain, même un peu et indirectement (puisqu'à l'arrière) Il y a donc quelque chose de surprenant, et il doit bien pourtant y avoir une explication

Le soutien de l'UE est plus que jamais primordial pour VZ, devant les doutes sur le soutien US.

Le soutien UE doit aller de pair avec les populations UE et les dirigeants UE. J'imagine qu'il a lu et vu les contre réactions suite au message de Manu....il y a de quoi en tirer du retex.

Il est donc concevable et assez opportun de vouloir rassurer les dirigeants UE et la population UE. C'est aussi intelligent dans l'analyse. Je le souligne, car parfois j'ai été assez dur avec lui. Le message est donc le suivant, asse clair:

"je ne demande pas le sang de vos enfants, c'est le sang ukrainien qui coule, par contre les armes ( vite ) et le pognon ( vite aussi ) on prends !!"

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il y a 6 minutes, olivier lsb a dit :

Le reste des élucubrations sur la politique migratoire de l'UE

Alors il ne fallait pas parler de Malte et des autres.

Il faudrait que tu acceptes ( le chemin sera long, je sais ) que pendant que tu cauchemardes de T72 marchant vers la Concorde, d'autres pays ont d'autres considérations, même si elles t'échappent. 

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il y a 6 minutes, ksimodo a dit :

Alors il ne fallait pas parler de Malte et des autres.

Il faudrait que tu acceptes ( le chemin sera long, je sais ) que pendant que tu cauchemardes de T72 marchant vers la Concorde, d'autres pays ont d'autres considérations, même si elles t'échappent. 

Je ne voulais pas en parler. C'est lorsque le camarade Gustave a évoqué l'isolement de la France et de 3 pays Baltes face au reste de l'Europe, qu'il a bien fallu qu'on se rappelle pourquoi la position géopolitique de Malte compte assez peu dans ce débat. 

Malte et autres consorts plus au sud, donc ça revient à concentrer les voix des "petits" pays d'Europe centrale. 

Modifié par olivier lsb
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il y a 11 minutes, Patrick a dit :

On peut parfaitement être inquiet de ces DEUX phénomènes à la fois, surtout quand la russie de poutine est une des forces agissant pour provoquer ces vagues d'immigration illégale.

Les phénomènes sources d'inquiétudes, et donc dignes de moyens et d'investissement, il n'y a pas 2, il y en a 50 par pays ( et bien plus, mais il faut bien fixer une limite ). En en cumul au niveau UE, il a donc sans doute 500 préoccupations différentes et prioritaires. Il y a 4 pages sur l'intérêty d'un PAN moitié FR et moitié UE. Sans déconner, vous êtes conscient que ça n'intéresse personne à part la Franconie ? Même le fameux ré armement ( en armes, je précise, car tout se réarme maintenant ) subit des divergences. Le fait est que Manu 1er a eu un soutien de 1% du PIB UE et 1% de sa popualtion. So what ? C'est une branlée. Point. 

 

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Il y a 6 heures, Banzinou a dit :

SCALP sur navire échoué dans la région de Kherson servant de poste d'observation russe

 

Après le lancé de tourelle, voici le lancé de passerelle ! :ph34r:

 

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Il y a 2 heures, ManuG a dit :

Les bidasses en action, les anglais rient jaune... :laugh:

 

Et encore, les ukrainiens s'en sortent bien, imagine si ils avaient eu la version Megatron avec ses 75 tonnes et son micromoteur de 1200ch !

Ça aurait fait des bunkers de luxe pour faire la nouvelle ligne de défense. :biggrin:

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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

Le sujet c'est ambiguïté stratégique. Il faut en revenir à la sémantique. J'affirme A qui dit "n'excluons pas que...".

L’ambiguïté stratégique n'est valable que si tu as un gros bâton dans la main ou au moins de quoi le faire croire.

 

Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

Edit: après la Pologne qui dit "pas inimaginable que", les Tchèques affirment de leur coté "rien n'empêche l'OTAN d'être présente en Ukraine". C'est encore même plus volontariste que le PR et c'est un joli pied de nez aux Allemands.

 

Ce n'est pas ce qui est marqué, il dit qu'il n'y a pas de lois qui empêche l'OTAN d'aider les ukrainiens, il enfonce juste une porte ouverte pour encore faire parler de lui.

Le problème n'a jamais été les lois internationales mais jusqu'où nous sommes prêt à aller dans l'escalade et l'effort de guerre (tout ça en étant en string).

 

  • Confus 1
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Il y a 1 heure, ksimodo a dit :

Les pays baltes ( au fait ils sont 3 ou 4 ? )

Ca fait plusieurs fois que je lis cette phrase (3 ou 4 pays baltes), mais ca vient d'ou ?
J'ai l'impression de passer a cote de quelque chose ....

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il y a 16 minutes, Titus K a dit :

Ca fait plusieurs fois que je lis cette phrase (3 ou 4 pays baltes), mais ca vient d'ou ?
J'ai l'impression de passer a cote de quelque chose ....

Je ne sais pas, mais Dany le rouge l'a dit à la télé mais comme son contradicteur disait des conneries il s'est peut être embrouillé.

Modifié par gargouille
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Il y a 6 heures, ksimodo a dit :

Les phénomènes sources d'inquiétudes, et donc dignes de moyens et d'investissement, il n'y a pas 2, il y en a 50 par pays ( et bien plus, mais il faut bien fixer une limite ). En en cumul au niveau UE, il a donc sans doute 500 préoccupations différentes et prioritaires. Il y a 4 pages sur l'intérêty d'un PAN moitié FR et moitié UE. Sans déconner, vous êtes conscient que ça n'intéresse personne à part la Franconie ? Même le fameux ré armement ( en armes, je précise, car tout se réarme maintenant ) subit des divergences. Le fait est que Manu 1er a eu un soutien de 1% du PIB UE et 1% de sa popualtion. So what ? C'est une branlée. Point.

Ca ne te parle pas à toi, comme beaucoup de choses semble-t-il.

Le PR n'est peut-être pas le perdreau de l'année mais il met le doigt sur un énorme problème. Tard peut-être mais réel.

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Il y a 6 heures, ksimodo a dit :

Alors il ne fallait pas parler de Malte et des autres.

Il faudrait que tu acceptes ( le chemin sera long, je sais ) que pendant que tu cauchemardes de T72 marchant vers la Concorde, d'autres pays ont d'autres considérations, même si elles t'échappent. 

La fameuse doctrine du T-Rex. On a vu ce que ça avait donné depuis 2008...

Citation

Un chihuahua nerveux reste ce qu'il est. 

Ah tiens, un Parisien en vacances. Ça je reconnais. :happy:

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Encore deux sites pétroliers visés cette nuit, ainsi que des objectifs dans d'autres villes. La campagne stratégique ukrainienne en Russie prend de l'ampleur. C'est quasiment chaque nuit ces derniers jours.

Il y aurait également une incursion en cours dans l'oblast de Belgorod.

 

Modifié par olivier lsb
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Eh hop, on reprend les mêmes (populations & méthodes) et on recommence ...

"ISW: le Kremlin et les responsables de l'occupation 'vont falsifier' les votes en faveur du président russe Vladimir Poutine et de fabriquer un taux de participation élevé dans le but de légitimer l'occupation de l'Ukraine par la Russie auprès de la communauté internationale."

https://fr.euronews.com/2024/03/11/moscou-falsifie-les-votes-dans-les-regions-ukrainiennes-occupees

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