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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

il y a 34 minutes, Delbareth a dit :

il se fout visiblement totalement de la notion d'agresseur/agressé...

Sincèrement ce n'est pas une notion très opérative. Chez la plupart des gens çà permet de botter en touche en disant "çà n'est donc pas ma guerre, je ne suis ni l'agresseur, ni l'agressé".

Quand par contre tu fais prendre conscience aux gens que Poutine pourrait ne pas s'arrêter à la seule Ukraine ... Ca change la donne.  

Par exemple quand tu utilise la notion de "petits pays", elle pose un problème à chacun dès lors qu'il s'agit de définir la notion de "petit". La question qui vient d'office quand tu tiens ce discours de "petit pays" c'est "qui est le suivant ?". La république Tchèque puis L'Autriche puis la Suisse ? On peut les laisser tomber aussi si ils sont petits.

C'est pourtant ce que sous tend le discours allemands de laisser tomber l'Ukraine parce qu'ils ne sont pas en mesure de résister à la Russie.

Quelque part cette notion de petit pays est donc bien plus opérative. Elle fait peur à tous les petits. Sachant qu'en plus tu peux être petit par ta population ou par ton économie ou ... par tes forces armées. 

Tu remarqueras que le PR a justement décidé d'aider la Moldavie et l'Arménie ... des petits pays dans tous les sens du terme. 

Modifié par herciv
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Il y a 1 heure, MIC_A a dit :

Jubiler sur la possible élection de Trump reste un pari risqué, "America first" n'oublies pas !

Les promesses de ce dernier se heurteront à la dure réalité du congrée et du lobby des fabricants d'armes qui, s'il se désengage de l'Europe auront un impact significatifs sur ces industries et l'influence US future.

Une petite illustration pour ceux qui auraient oublié:

https://www.nbcnews.com/politics/donald-trump/trump-reverses-policy-syrian-airstrikes-after-years-tweeting-disapproval-n743756

avant:

 

après:

Mais pas de soucis, on va voir c'qu'on va voir quand y'aura trump.

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Il y a 2 heures, herciv a dit :

C'est pourtant ce que sous tend le discours allemands de laisser tomber l'Ukraine parce qu'ils ne sont pas en mesure de résister à la Russie.

 

Entièrement d'accord avec vos propos, herciv. Je les partagent.

En ce qui concerne la citation ci-dessus, réaliste, il y a un complément à apporter qui est plus psychologique que militaire. Les Allemands d'aujourd'hui ont une honte indescriptible de leur passé Nazi.

A Berlin, sur le sol sont indiqués sur les trottoirs, les lieux d'arrestation et de décès d'Israélites sont indiqués par des plaques commémoratives. Pour la nouvelle création de l'Armée allemande, ce fut  presque pire. Rien dans les uniformes ne devaient ressembler aux anciennes tenues  de la Wehrmacht, de la Luftwaffe ou de la marine. J'ai eu nombre d'entretiens avec les Allemands de mon entreprise et y avait des réactions épidermiques lors de discussions tel notre dissuasion nucléaire par exemple. Les Allemands durent être effrayés lors de l'envoi de chars Léopard dont la Russie n'à pas manquer de fustiger ...la croix noire.

(Sources personnelles dans le cadre d'un groupe international de la défense USA, "Litton Industrie", lors des réunions des bureaux Européens et les activités de meeting et training en R.F.A).

Modifié par Janmary
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Le 16/03/2024 à 11:24, Ciders a dit :

 

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Spy Dossier
UAV strikes on Russian territory. Consequences and clarifications.

Recent days have been marked by the massive use of attack UAVs by the Ukrainian Armed Forces against a number of objects in the Russian Federation.

There is a large amount of misinformation in the information space regarding the damage caused by these attacks. I would like to fix this.

Below will be a list of attacked objects, consequences and clarifications (not all cases of attacks are indicated, but only those that require clarification).

- Let's start with the attack on the Taganrog Aviation Plant named after. Beriev, as well as information about the alleged destruction of the A-50 AWACS board as a result of this attack. My sources do not confirm this information. However, the attack resulted in damage to one of the aircraft, which was undergoing maintenance. In the hangar where two attack UAVs “flew”, there was a Be-200 amphibious aircraft. The aircraft received damage to the fuselage and right wing.
- On the night of March 11-12, four attack UAVs attacked an oil depot in the city of Orel, Oryol region. A fire started. As a result of the impact, three oil product storage tanks with a total volume of 6,000 m3 were disabled.
- On the night of March 11-12, two attack UAVs attacked the Lukoil oil refinery in the Nizhny Novgorod region. There was a huge fire. The main oil refining units were damaged.
- On the night of March 11-12, the Cheremoshnoye transformer substation, Belgorod region, was struck. As a result of the attack, substation equipment caught fire at the facility. 10 settlements were cut off.
- On the afternoon of March 12, an agricultural enterprise was attacked (at the time of the SVO it is used in the interests of the 1st Tank Army) in the border region of the Belgorod region. The hangar used as a repair base was damaged. There were no casualties.
- On the evening of March 12, a gas distribution station in the border region of the Bryansk region was attacked. The station serves local residents, enterprises, and was also part of the gas transit chain from the Bryansk region to the Chernigov region (transit was stopped after the start of the Northern Territory).

At the same time, despite the above cases of strikes, it is worth noting the relatively effective work of the air defense forces. The main part of the UAV was shot down. The consequences could have been much worse. The calculations from the Kursk region performed best.

@olivier lsb Ça se détruit facilement ce genre d'équipement ?

Je ne suis pas spécialiste de la question, mais pour faire une analogie, la colonne de distillerie serait à la raffinerie ce que le cœur est au corps humain. 

L'équipement n'est pas réputé pour être robuste de conception, c'est en hauteur, il y a plusieurs chambres de condensation pour les différents distillats du pétrole, certains étant très volatils. 

Une étincelle et tout s'enflamme, la construction en hauteur facilitant la combustion en cas d'accident ou de destruction. 

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Il y a 7 heures, herciv a dit :

Nouvelle explicaion de texte due Macron dans le figaro. La force de la France c'est que nous pouvons le faire. Il ne s'attend pas a recevoir d'aide de l'Allemagne. L'ambiguité du jour porte sur le mot "initiative".

 

Guerre en Ukraine: «Peut-être qu'à un moment donné, il faudra avoir des opérations sur le terrain», réaffirme Macron

Par Maxime Dubernet de Boscq

Emmanuel Macron a attaqué frontalement Vladimir Poutine dans un entretien. TOBIAS SCHWARZ / AFP

Le président de la République a ajouté, dans un entretien accordé au Parisien, que la Russie n’est pas «une grande puissance».

Emmanuel Macron estime que Vladimir Poutine «entretient un discours de la peur», mais qu’il «ne faut pas se laisser intimider» par le président russe, dans un entretien accordé au Parisien dimanche. Le chef de l’État, taxé de faiseur de guerre par Moscou, est devenu la bête noire de la propagande russe depuis qu'il a évoqué le possible envoi de soldats occidentaux en Ukraine au nom de «l'ambiguïté strategique".

Dans cet entretien, le président français réaffirme que des opérations au sol en Ukraine par les Occidentaux seraient peut-être nécessaires à l’avenir. «Peut-être qu'à un moment donné - je ne le souhaite pas, n'en prendrai pas l'initiative - il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu'elles soient, pour contrer les forces russes», a-t-il déclaré dans cet entretien réalisé vendredi, à son retour de Berlin où il avait rencontré les dirigeants allemand et polonais. «La force de la France, c'est que nous pouvons le faire», a-t-il ajouté.

La Russie n’est pas «une grande puissance»

Vladimir Poutine, lui, se dirige vers un nouveau sacre, assuré de remporter un mandat supplémentaire de six ans lors d'une présidentielle sans opposition qui se déroule de vendredi à dimanche. Mais pour le président français, la Russie n’est pas «une grande puissance». «La Russie est une puissance moyenne dotée de l'arme nucléaire , mais dont le PIB est très inférieur à celui des Européens, inférieur à celui de l'Allemagne, de la France», attaque-t-il.

Le locataire de l’Élysée a fait part de son intention de ne pas féliciter son homologue russe dimanche en cas de nouveau succès électoral. «La mort d'Alexeï Navalny et l'interdiction de tous ses opposants font que l'on ne peut pas féliciter quelqu'un d'une élection ourlée de la mort de ceux qui se sont battus pour le pluralisme en Russie», cingle-t-il dans les colonnes du quotidien.

Emmanuel Macron est aussi revenu sur les dernières semaines de vives tensions avec l’Allemagne à propos de la stratégie à adopter face à Moscou. Vendredi, le président français et Olaf Scholz avaient affiché leur «unité» sur l'aide à l'Ukraine. Pour expliquer ces différences, le chef de l’État estime que l’Allemagne possède «une culture stratégique de la grande prudence, de non-intervention» et qu’elle «se tient à distance du nucléaire», contrairement à la France.

Mais le président écarte toute mésentente au sein du couple franco-allemand. «J'ai voulu venir très vite en Allemagne pour ne pas que s'installe un débat sur des divergences stratégiques qui existeraient : elles n'existent pas, explique-t-il. Il n'y a jamais eu de fâcherie entre le chancelier et moi. Nous avons une très grande communauté de vues sur les objectifs et la situation. C'est la manière de les traduire qui est différente. L'Allemagne dépense plus que la France, a plus d'espace budgétaire, c'est une chance. La France peut faire des choses que l'Allemagne ne peut pas.»

Ce qui devient irrationnel dans ce raisonnement c'est que si la Russie est une puissance moyenne inférieure à chacune des "puissances" européennes, j'ai du mal à voir en quoi même sa victoire en Ukraine mettrait en danger existentiel l'Union Européenne. 

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Il y a 5 heures, herciv a dit :

au-delà du seul plan militaire Poutine va devoir declarer la guerre a la France ou négocier. On verra ce qu'il fera mais dis-toi bien que l'armée est prête et qu'elle en parlé avec le pres.

Il ne t'est pas venu à l'esprit que le premier point se pose dans les deux sens?

Quant à la position de l'armée, il est certain que le président lui en a parlé, pour autant nous ignorons totalement à quoi elle s'estime prête en dépit de tes affirmations.

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Il y a 4 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Voilà le terme bien pratique pour évincer d'un revers la question en faisant l'autruche : se bander les yeux en cochant la case "va-t'en guerre" pour tout ceux dont les pensées, propos, constats ou positions dérangent de la confortable torpeur ambiante sous laquelle on préfère balayer tous les sujets trop contrariants et inconfortables.

Je pourrai te rétorquer que ceux qui estiment qu'il ne faut pas envisager l'envoi de troupes en Ukraine se voient facilement traités de "munichois", "agents de la Russie" ou autres joyeusetés. Comme quoi...

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Il y a 3 heures, herciv a dit :

Mais moi je te parle de ce qu'on voit aujourd'hui. Les ukrainiens disposent de 5 fois moins d'obus d'artillerie, de beaucoup moins de drone, de beaucoup moins d'hommes mais ... le front ne recul pas si vite. Les ukrainiens font le job et donc si les ukrainiens font le job, mathématiquement, logiquement c'est que les russes eux ne le font pas.

(...)

La France fait confiance à ses militaires et les militaires ont dit qu'ils pouvaient intervenir en Ukraine. Nul ne sait sous quel format, mais personne ne doute que çà a été pesé dans tous les sens.

Il y a une autre constante dont VP devrait se méfier. Les anglais. Ils sont peut-être en plein questionnement en ce moment mais en cas de guerre sur le continent ils se sont rarement tournés les pouces.

On ne sait pas grand chose des volumes de force des uns et des autres, et cela ne date pas d'hier.

Par ailleurs tu ne sais pas ce que les militaires ont dit à Macron, ni si cela a pesé, et le répéter dix fois n'en fera pas une vérité. :rolleyes:

Enfin, les UK ont effectivement souvent financé les guerres sur le continent menées par d'autres. :biggrin:

Modifié par gustave
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il y a une heure, herciv a dit :

Ils sont pas déjà à l'offensive ? car sur pas mal de partie du front même si les lignes bougent pas trop il semble quand même que c'est loin d'être inactif , donc une grande offensive .... puis rassembler et stationner des troupes jusqu'en mai ça doit être d'un discret ^^  au moins ça permet de fortifier là ou des renforts se concentrerai. 

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il y a 1 minute, Colstudent a dit :

Ils sont pas déjà à l'offensive ? car sur pas mal de partie du front même si les lignes bougent pas trop il semble quand même que c'est loin d'être inactif , donc une grande offensive .... puis rassembler et stationner des troupes jusqu'en mai ça doit être d'un discret ^^  au moins ça permet de fortifier là ou des renforts se concentrerai. 

Les Russes poussent en effet depuis des semaines en plusieurs secteurs, sans succès majeur mais avec tout de même des avancées. Pour autant il est difficile de savoir si ils sont au maximum de leur effort ou si ils usent peu à peu les FAU en s'économisant (en vue d'une grande offensive ou simplement d'une guerre d'usure), et inversement pour les FAU. 

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il y a 34 minutes, gustave a dit :

Ce qui devient irrationnel dans ce raisonnement c'est que si la Russie est une puissance moyenne inférieure à chacune des "puissances" européennes, j'ai du mal à voir en quoi même sa victoire en Ukraine mettrait en danger existentiel l'Union Européenne. 

Justement à cause de cette disproportion.

Si les pays composant l'UE ne sont pas capables de s'opposer à une « puissance moyenne » théoriquement plus faible que leur collectif, c'est acter l'idée que l'Union Européenne n'est définitivement qu'une grande impuissance.

C'est à mon sens là que se situe le risque existentiel.

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il y a une heure, gustave a dit :

Ce qui devient irrationnel dans ce raisonnement c'est que si la Russie est une puissance moyenne inférieure à chacune des "puissances" européennes, j'ai du mal à voir en quoi même sa victoire en Ukraine mettrait en danger existentiel l'Union Européenne. 

C'est une bonne objection, qui peut toutefois s'expliquer par les audiences différentes auxquelles sont adressées les discours. 

Le PR est depuis quelques jours dans un exercice de pédagogie et de désignation de la menace à nos concitoyens, au sujet d'une guerre dont les conséquences à date ont été largement tenues à bonne distance de nos impôts, routine et confort quotidien. 

Pour beaucoup de français (et pas que), et on ne leur en voudra pas, la compréhension de la russie se limite à "immense pays de bourrins agressifs, imbattable militairement et surarmé". 

En rappelant quelques ordres de grandeur (je déplore intellectuellement le choix de la comparaison de PIB, mais je le comprends politiquement) que tout le monde comprendra aisément, le PR rappelle qu'il n'est pas devenu cinglé en une nuit, car l'adversaire désigné pratique souvent la gonflette et l'image qui lui est régulièrement associée est peut être survalorisée. 

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il y a une heure, Espadon a dit :

mise à mal par le projet de loi de mr Lefèvre qui vous empêchera de penser et de dire ce que vous voulez dans la sphère privé. Mais bon, c'est pô grâve, c'est pour vôte bien.

Mrg. Lefebvre ? Le soit-disant "catho" qui insistait pour que ses fidèles ne puissent pas comprendre ses prêches ? Celui-là est mort.
Donc : de quoi qu'tu causes encore ?

---

il y a 2 minutes, collectionneur a dit :

@ManuG Ultime HS vous mettant face à vos contradictions. C'est bien vous qui avez écrit la phrase suivante sur votre profil ? :

"La seule condition au triomphe du mal, a écrit le grand penseur anglais Edmund Burke, c'est l'inaction des gens de bien. "

Je parie : russe ou chinois avec outillage (dont VPN) + réponses auto-générées par IA et un zeste de francophonie.
Ne vous acharnez pas, n'entraînez pas son IA.

Il réussit à nous ressortir l'élément de langage "En Ukraine, les Russes se battent en ayant une main dans le dos" ce 17 mars 2024 : c'est assez remarquable, c'est un argument qui n'a jamais été étayé par rien, une rodomontade pure.

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Il y a 16 heures, Boule75 a dit :

Mrg. Lefebvre ? Le soit-disant "catho" qui insistait pour que ses fidèles ne puissent pas comprendre ses prêches ? Celui-là est mort.
Donc : de quoi qu'tu causes encore ?

---

Je parie : russe ou chinois avec outillage (dont VPN) + réponses auto-générées par IA et un zeste de francophonie.
Ne vous acharnez pas, n'entraînez pas son IA.

Il réussit à nous ressortir l'élément de langage "En Ukraine, les Russes se battent en ayant une main dans le dos" ce 17 mars 2024 : c'est assez remarquable, c'est un argument qui n'a jamais été étayé par rien, une rodomontade pure.

Mathieu Lefèvre

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathieu_Lefèvre

 

Modifié par collectionneur
Mathieu Lefèvre
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Il y a 1 heure, olivier lsb a dit :

C'est une bonne objection, qui peut toutefois s'expliquer par les audiences différentes auxquelles sont adressées les discours. 

Le PR est depuis quelques jours dans un exercice de pédagogie et de désignation de la menace à nos concitoyens, au sujet d'une guerre dont les conséquences à date ont été largement tenues à bonne distance de nos impôts, routine et confort quotidien. 

Pour beaucoup de français (et pas que), et on ne leur en voudra pas, la compréhension de la russie se limite à "immense pays de bourrins agressifs, imbattable militairement et surarmé". 

En rappelant quelques ordres de grandeur (je déplore intellectuellement le choix de la comparaison de PIB, mais je le comprends politiquement) que tout le monde comprendra aisément, le PR rappelle qu'il n'est pas devenu cinglé en une nuit, car l'adversaire désigné pratique souvent la gonflette et l'image qui lui est régulièrement associée est peut être survalorisée. 

Je comprends, toutefois ces deux propositions me semblent difficilement concevables. Il est recevable de dire que l'agression russe ne peut pas être cautionnée et qu'au vu de notre puissance relativement à la Russie un engagement indirect déterminé peut y parvenir si nous le voulons sans mettre en danger notre modèle,  ou que du fait de la puissance russe sa victoire en Ukraine nous menacerait dans notre existence même et qu'il nous faut donc être prêt à un engagement en Ukraine sans rien exclure, mais pas les deux.

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Il y a 2 heures, Hibernatus a dit :

Justement à cause de cette disproportion.

Si les pays composant l'UE ne sont pas capables de s'opposer à une « puissance moyenne » théoriquement plus faible que leur collectif, c'est acter l'idée que l'Union Européenne n'est définitivement qu'une grande impuissance.

C'est à mon sens là que se situe le risque existentiel.

C'est déjà acté depuis longtemps dans le domaine géopolitique, c'est même l'idée même à la base de l'UE, aussi je ne vois pas en quoi ce serait incompatible avec l'existence de l'UE. 

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il y a 3 minutes, CortoMaltese a dit :

Le problème est politique. Le problème de la Russie n'est pas sa puissance absolue, c'est potentiellement sa capacité à faire tanguer l'union et à en profiter pour faire des coups opportunistes en misant sur l'apathie et le manque de solidarité entre alliés. C'est un truc à faire exploser totalement l'Europe entre l'est et l'ouest, et le risque est là. Une Europe unie et qui investi sérieusement dans sa défense n'a rien à craindre de la Russie militairement parlant. 

Nous sommes d'accord sur la menace militaire. Je souligne que notre président a évoqué successivement une menace existentielle de la Russie en cas de victoire en Ukraine (justifiant ainsi un possible engagement militaire), puis une Russie puissance moyenne de même rang que les grands pays de l'UE (et donc ne menaçant pas dans son existence même l'UE, car alors je ne vois pas en quoi des différences d'appréciation entre alliés vont la faire exploser, au contraire cela devrait resserrer les liens). Ce n'est pas cohérent mais de la communication adaptée à des auditoires différents, et par là les arguments se réfutent respectivement. 

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