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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

On est sauvé les B-52 bravent même  la tempête ! 

https://theaviationist.com/2022/02/18/b-52-landing-storm-eunice/              Watch Two U.S. B-52 Bombers Land At RAF Fairford During Storm Eunice

Impressive footage shows the BUFFs landing in strong winds after mission over Sweden earlier today.

One detail worth of note about the B-52 is the bomber’s steerable dual-bicycle landing gear which allows the crew to “crab” the airframe by 20 degrees, i.e. to keep the gear along the runway while the fuselage is pointing up to 20 degrees off the runway centerline.

In fact, the B-52 was designed in such a way the landing gear can be set up to 20 degrees left to right of centerline for both takeoff and landing.

https://theaviationist.com/2022/02/17/everything-you-need-to-know-about-the-recent-b-52s-24-hr-mission-across-the-med-and-red-sea-regions/  Everything You Need To Know About The Recent B-52’s 24-HR Mission Across The Med And Red Sea Regions

Modifié par Bechar06
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Un article de Forbes détaillant le rapport de force, après avoir listé tous les avantages considérables de l'armée russe sur l'armée ukrainienne, pointe néanmoins une possible faiblesse du dispositif russe que les forces armées ukrainiennes, si déterminées à se battre jusqu'au bout, pourraient exploiter, selon les auteurs :

Citation

Les Russes ne sont pas invincibles. En près de dix ans de combats acharnés, les Ukrainiens ont compris les principales faiblesses d’un groupe tactique de bataillon russe typique. Si les bataillons ukrainiens parviennent à exploiter ces faiblesses, ils pourraient être en mesure de ralentir l’assaut russe, voire de l’arrêter, malgré le contrôle probable des airs et des mers par la Russie.

La clé de la bataille est la main-d’œuvre. L’armée russe organise ses BTG (des groupes tactiques armés) pour tirer profit de la puissance de feu de l’artillerie, un atout traditionnel de la Russie, tout en préservant la ressource la plus précieuse de l’armée : l’infanterie professionnelle qualifiée.

Durant un conflit tel que celui qui sévit dans la région ukrainienne du Donbass, les forces régulières russes combattent aux côtés de paramilitaires locaux, en l’occurrence les séparatistes antigouvernementaux des « Républiques populaires » de Lougansk (ou Louhansk en fonction de la transcription) et de Donetsk.

Les succès de l’armée régulière ukrainienne existent en nombre suffisant pour suggérer que les groupes tactiques de bataillons russes présentent des vulnérabilités qui peuvent être exploitées, explique le capitaine Nicolas Fiore de l’armée américaine dans un article de 2017 pour Armor, le magazine officiel du corps de chars de l’armée.

Si un commandant ukrainien peut mobiliser suffisamment de forces pour maintenir les troupes régulières russes en place et également organiser une contre-attaque, il pourrait être en mesure de manœuvrer autour des troupes régulières pour frapper un BTG à l’endroit où ses défenses sont les plus faibles. En d’autres termes, à l’endroit où les forces mandataires sont chargées de la sécurité.

C’est une tâche difficile. Les troupes de Kiev pourraient être à court de missiles, d’avions et d’obus d’artillerie avant d’avoir perdu la volonté de se battre. Il existe des méthodes permettant de contrer les avantages de la Russie sur le champ de bataille. Cependant, ces méthodes dépendent d’un approvisionnement adéquat en munitions et en armes.

 

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Il est certain que les forces locales sont moins performantes que les Russes (cependant elles sont entrainées depuis 8 ans par ces derniers pour agir à leur profit), cependant un succès tactique local n'a finalement guère de sens s'il ne permet pas un gain influant sur la situation opérative.

Modifié par gustave
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il y a 18 minutes, gustave a dit :

Il est certain que les forces locales sont moins performantes que les Russes (cependant elles sont entrainées depuis 8 ans par ces derniers pour agir à leur profit), cependant un succès tactique local n'a finalement guère de sens s'il ne permet pas un gain influant sur la situation opérative.

Effectivement. Après, l'Ukraine compte plusieurs grandes villes. Comment les prendre ? Après le temps de l'armée régulière, viendra certainement le temps des opérations de guérilla.

Je ne vois pas bien comment la Russie pourrait garder la main mise sur un pays européen de la taille de l'Ukraine contre la volonté de la grande majorité de ses habitants. Tous ses gros missiles ne changeront pas cette réalité-là.

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Si l'intention russe est d'envahir et occuper l'Ukraine. Je n'y crois pas. L'URSS et donc les dirigeants russes actuels ont une très bonne connaissance de ce qu'implique l'occupation d'un pays, et s'ils en sont réduits à cette extrémité c'est qu'ils estiment l'opinion ukrainienne de plus en plus hostile à la Russie.

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il y a 5 minutes, gustave a dit :

Si l'intention russe est d'envahir et occuper l'Ukraine. Je n'y crois pas. L'URSS et donc les dirigeants russes actuels ont une très bonne connaissance de ce qu'implique l'occupation d'un pays, et s'ils en sont réduits à cette extrémité c'est qu'ils estiment l'opinion ukrainienne de plus en plus hostile à la Russie.

Oui, mais si le pouvoir russe veut un gouvernement ukrainien russian-friendly, comment celui-ci se maintiendrait-il sans le support de l'armée russe ?

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Tu as probablement raison. Posons nous les bonnes questions. Quels pourraient être des buts de guerre?

1) Capturer toute l'Ukraine. C'est militairement compliqué et politiquement ingérable à long terme. Une force d'occupation. Sur une partie fortement non russe. Je ne dis pas que ce n'est pas faisable, mais que c'est clairement impossible à maintenir sur le long terme.

2) Capturer et tenir toute la zone "population russe d'origine majoritaire". C'est déjà bien plus crédible et cela permet de nourir une propagande moins débile. Une sous version est la "absorbtion des indépendantistes dans la grande russie". Capturer le plus de terrain n'aurait que pour but de se donner des moyens de négocier. C'est logistiquement bien plus réalisable car le maillon faible des russes est dans la logistique: ils peuvent taper très fort mais l'artillerie demande du soutien et quand on voit les (nombreuses) routes moisies, c'est moins évident que ça en a l'air.

Je ne me permets pas de commenter la tactique où je suis incompétent donc je reste dans la logistique: avancer de 50km en zone rurale, c'est probablement assez facile (cela ne fait pas trop avancer l'artillerie). Avancer de 200km en passant devant ou autour de grosses zones urbaines et conserver de bonnes liaisons avec l'arrière, le tout en avançant très vite... Ca devient bien plus tendu du slip.

Modifié par cracou
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Il y a 4 heures, Alexis a dit :

Poutine a suivi les exercices de dissuasion stratégique aujourd'hui avec Loukachenko à son côté

Et on a sorti le grand jeu. Hypersonique, croisière, balistique sol-sol, balistique mer-sol...

Ok. 

Sauf que les exercices "Grom" ont lieu annuellement depuis 2012 en Russie... Et au niveau du "volume" et des "moyens" de l'exercice en question: rien de bien neuf depuis 2019, vu qu'il est à première vue strictement identique (même le SNLE engagé est identique). Et ce ne sont pas les médias du Mordor russes qui l'indiquent. 

https://www.frstrategie.org/programmes/observatoire-de-la-dissuasion/grom-2019-un-exercice-mediatise-forces-nucleaires-russes-2020

On peut discuter, à juste titre ou non, du timing mais - en l'état actuel des choses - il n'y a aucune différence avec les exercices Grom des années antérieures :happy:

 

Modifié par MeisterDorf
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"
 

Citation

 

9h42 : Le Kremlin confirme un appel entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine dimanche

L’appel est « à l’agenda du président » pour dimanche, a indiqué le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. Vendredi soir, l’Elysée a annoncé cet appel destiné à « éviter le pire » en Ukraine. Emmanuel Macron doit également s’entretenir avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi."

 

Donc Macron va parler à Poutine. Qu'est ce qu'ils pourraient se dire:

 

 

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Camo hiver appliqué à la hâte et marquage "Z" sur les véhicules russes à quelques km de la frontière... ça fait plus trop exercice ça ou alors ils vont nous dire que c'est l'entraînement au changement de camouflage en urgence?

 

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il y a 11 minutes, Arland a dit :

Camo hiver appliqué à la hâte et marquage "Z" sur les véhicules russes à quelques km de la frontière... ça fait plus trop exercice ça ou alors ils vont nous dire que c'est l'entraînement au changement de camouflage en urgence?

Ce que tu montres est incroyablement intéressant:

1) En 2022 tout le monde est un espion. Le diffuseur est Tik Tok. Presque toute la population a de quoi tourner une vidéo en HD et a besoin de 10 secondes pour l'uploader. Un nombre dément de gens ne sait pas gérer la géoloc de son propre téléphone. Il doit bien y avoir un abruti par bataillon qui va bien passer son téléphone en off quand l'officier va lui dire mais qui va gader un téléphone pour appeler maman.

2) Tout, absolument tout est bidonnable (on ne sait même pas si cela a été tourné cette année et les metadata ne veulent rien dire si on sait ce qu'on fait).

Si on veut chercher des signes annonceurs, ce sera le blocage d'internet et de la 4G, non?

 

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il y a 28 minutes, MeisterDorf a dit :

On peut discuter, à juste titre ou non, du timing mais - en l'état actuel des choses - il n'y a aucune différence avec les exercices Grom des années antérieures :happy:

Kinzhal et Zircon y figuraient déjà ?

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https://www.reuters.com/markets/stocks/live-markets-talking-about-ukraine-what-are-odds-2022-02-01/

Les analystes financiers d'Amundi, géant de l'épargne salariale, ont tenté de quantifier les probabilités des différents scénarios : ils tablent sur une solution pacifique à 60%, sur une incursion militaire limitée à 30% et sur une guerre à 10%.
 

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