KPLX Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 Il y a 1 heure, Wallaby a dit : C'est inadmissible. C'est comme si l'Union Européenne demandait "de façon répétée depuis des années" la fermeture du Colonial Pipeline qui relie Houston à New York. C'est pourtant logique et explicable. Les USA ont beaucoup mieux perçu le puissant levier que représentait ces pipelines pour Poutine que les européens (la France est un cas un peu à part en Europe sur ce point). Beaucoup ici sous-estiment l'importance économique et politique que représente l'Europe pour les USA, je trouve. L'économie US ne serait pas ce qu'elle est sans les échanges avec l'Europe, et vice-versa bien sûr. Et n'en déplaise à certains, l'Europe et les USA représentent aujourd'hui le camp des démocraties, face aux autocraties. En clair: les USA ont besoin des européens, économiquement mais surtout politiquement. Donc dans ce contexte, il est clair que de savoir Poutine disposant d'un moyen fort d'influencer la politique européenne mettait les USA en rage. Au passage il est intéressant de noter que l'influence américaine sur l'Europe n'est pas si puissante que ça, sinon NS 1 & 2 auraient été fermé depuis longtemps. L'intérêt des USA dans la fermeture des ces pipelines est donc double (à mon sens): * politique, comme je l'explique ci-dessus * économique: oui c'est vrai. On achète plus de gaz liquide made in US depuis lors. Mais de la même manière qu'on le fait à la Norvège, le Quatar ou l'Algérie. Donc c'est pour moi plus un effet de bord qu'un objectif primordial. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 (modifié) Dernier podcast du collimateur (IRSEM) sur les récentes explosions des NS avec un chercheur faisant une thèse sur la géopolitique des NS (Sami Ramdani). J’en retiens : - Pas d’accès au site possible avant plusieurs jours du fait du débit gazeux ; - Une action russe serait surprenante notamment car l’utilisation de l’énergie comme levier occupe une place centrale dans la géopolitique russe et s’en priver radicalement semble « fou »; - Une action US serait en phase avec la politique US sur NS mais « extrême » notamment car risquant d’affaiblir les alliés européens ; - Evoque (sans accuser bien entendu) la Pologne et l’Ukraine qui se trouvent de ce fait désormais en position de force dans la géostratégie énergétique en Europe ; - Pas mal d’éléments sur la géopolitique énergétique mondiale déjà évoqués ici (incapacité du GNL à suppléer les gazoducs, état des livraisons russes actuelles et possibilités de réorientation, etc…). Modifié le 30 septembre 2022 par gustave 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 30 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 septembre 2022 (modifié) La France aurait fait pour 4 milliard d'euros d'aide à l'Ukraine d'après une sénatrice : ENQUETE. Armement : pourquoi la France ne serait pas capable de faire face à une guerre Franceinfo - Il y a 2 h La guerre en Ukraine a mis en évidence les carences de la France en matière d’armement. Le chef de l’État pousse les industriels à produire plus vite, mais cette incitation aura du mal à être suivie de faits. ENQUETE. Armement : pourquoi la France ne serait pas capable de faire face à une guerre© Fournis par franceinfo "C’est très simple, si on n’a pas envoyé beaucoup d’armes à l’Ukraine, c’est avant tout parce qu’on était à l’os !" Le constat dressé par l’ancien député Les Républicains de 1993 à 2022 François Cornut-Gentille, ancien rapporteur du budget défense à la commission du budget de l’Assemblée nationale, a de quoi inquiéter. La France s’est en effet retrouvée embarrassée lorsque la guerre en Ukraine a débuté. Qu’envoyer sur place alors qu’elle peine déjà à équiper ses propres soldats ? 25% de nos canons Caesar sont en Ukraine Difficile de savoir exactement ce que nous avons livré. Contrairement à d’autres pays comme les États-Unis, la liste des équipements français est classée secret-défense. Le président de la République et le gouvernement ont cependant livré quelques informations. Emmanuel Macron a évoqué l’envoi de 18 canons Caesar, une arme qui permet de frapper des cibles à près de 40km. À cela s’ajoutent des missiles anti-char et des véhicules blindés livrés l’été dernier. Des équipements destinés aux soldats ukrainiens sont aussi régulièrement acheminés (casques, gilets pare-balles…). Au total, la sénatrice Hélène Conway-Mouret, secrétaire de la commission défense au Sénat, évalue l’aide française en Ukraine à quatre milliards d’euros, aide humanitaire comprise. Bien plus donc, à priori, que les 100 millions d’euros avancés par l’ancienne ministre des Armées Florence Parly au mois d’avril 2022. 250 avions contre 700 il y a 30 ans Problème pour l’armée française : ces armes ont été prélevées sur un stock déjà limité. Les 18 canons Caesar livrés représentent près de 25% du parc français. Certes, la France dispose d’un modèle d’armée dit "complet", à l’inverse de certains de nos voisins, nous avons conservé un panel global d’équipements dans les trois corps d’armées (terre, air, marine), "mais cette armée complète s’est heurtée à des coupes dans les budgets de la défense depuis la fin de la guerre froide", relève Elie Tenenbaum, directeur du centre des études de sécurité à l’IFRI. À partir des années 90, on se rend compte que notre appareil militaire ne correspond plus à un environnement pacifié. "On paye le prix de ce que Laurent Fabius appelait 'toucher les dividendes de la paix'. On a dépensé moins et réduit les équipements car le spectre de la guerre s’était éloigné." Elie Tenenbaum, directeur du centre des études de sécurité à l’IFRI à franceinfo Résultat : "Alors qu’on avait 1 350 chars de bataille en 1991, on en a 220 aujourd’hui. On avait 700 avions en 1991, et aujourd’hui moins de 250." Et les budgets de la défense qui représentaient 4% du PIB à la fin de la guerre froide, sont descendus à 1% sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Tandis que l’armée a réduit ses effectifs de 30% depuis les années 90. Dans le même temps, la France serait passée à côté d’évolutions technologiques notables. "On a raté le virage des drones, regrette l’ancien député François Cornut-Gentille. Ça n’intéressait ni l’armée, ni les industriels. On a cru que c’était des joujoux alors que ça change la physionomie du champ de bataille" Or, pendant que la France – et les Européens dans leur globalité – réduisaient leurs dépenses de défense, d’autres grandes puissances comme la Chine, la Russie ou les États-Unis continuaient d’investir. Incapable de faire face à un conflit majeur L’annexion de la Crimée par la Russie fera l’effet d’un électrochoc. "Avant cela, c’était assez confortable pour les pays européens de se reposer sur les investissements américains pour leur défense, explique le général Jean-Paul Paloméros, ancien commandeur en chef de l’OTAN. Outre-Atlantique, on n’a eu de cesse de réclamer aux Européens de prendre leur part du fardeau. Mais ça a pris du temps." Devant la menace Russe, l’OTAN fixe un objectif pour les pays européens : faire remonter la part de leurs dépenses de défense à 2% du PIB. Jean-Paul Paloméros conseillera le candidat Emmanuel Macron pour son projet de défense en 2017. Et le président nouvellement élu suivra ses préconisations en augmentant les budgets, d’abord de 1,7 milliard par an de 2017 à 2022, puis de 3 milliards par an jusqu’en 2025. Avec pour objectif d’atteindre 50 milliards au final, soit 2% du PIB. Si cet argent a remis l’armée à flot, il n’a cependant pas permis d’augmenter ses moyens. Selon Elie Tenenbaum, "la loi de programmation de 2017 ne se traduit pas par une remontée capacitaire. On modernise, mais on n’a pas de choses en plus dans notre arsenal". Certes, l’armée de terre a développé le programme Scorpion pour ses véhicules de combat, la Marine a vu le remplacement d’un sous-marin nucléaire, et l’armée de l’air a acquis quelques Rafale, mais ces remplacements restent cosmétiques. Le député européen Arnaud Danjean avait prévenu de ces carences dans la revue stratégique de 2017 qui a servi de base à la loi de programmation militaire. "Des mentions de la guerre qui se rapproche de l’Europe figurent dès l’introduction. On ne parlait pas de guerre de haute intensité mais de conflits interétatiques. On évoquait des risques d’escalade engageant des puissances globales comme la Russie. On a alors appelé à une montée en puissance de l’appareil de défense français pour faire face à l’intégralité de ces menaces." Mais cette mise en garde est arrivée trop tard, car la France aujourd’hui ne saurait se défendre seule dans un conflit de haute intensité. Pour le député LR Jean-Louis Thiériot, qui a écrit un rapport parlementaire sur ce sujet, "nous n’avons pas la capacité de tenir dans la durée. Au mieux au bout de quelques semaines, nous serions en difficulté." L’aviation de chasse réduite à néant en cinq jours Deux exercices de simulation de conflits internationaux l’ont confirmé en 2021. Le premier, baptisé Warfighter, organisé avec les Américains et les Britanniques concernait l’armée de terre. Et le second, Polaris 21, la Marine et l’aviation. Ces exercices interarmées ont mis en évidence les limites des forces françaises. "Warfighter a montré qu’en une semaine d’affrontements de haute intensité, la France aurait 800 à 1 000 hommes tués ou blessés, et plus aucune munition." Jean-Louis Thiériot, député LR à franceinfo Le compte rendu de la commission de la défense nationale des forces armées daté du 16 février 2022 fait lui état de 400 marins disparus au cours de l’opération Polaris 21. Il précise qu'"en une quinzaine de minutes d’un premier combat, deux frégates avaient été envoyées par le fond et deux autres étaient neutralisées, soit entre 200 et 400 marins tués ou disparus." Ce même rapport indique que si l’on extrapolait les pertes lors des derniers conflits aériens (la guerre de Kippour et la guerre des Malouines), "il est manifeste que l’aviation de chasse française pourrait être réduite à néant en cinq jours". Mettre la pression sur les industriels Compte tenu de ces carences, et alors que la guerre est aux portes de l’Europe, la France a décidé de changer de braquet. L’exécutif a d’abord pris une décision inédite : stopper la loi de programmation en cours et la remplacer par une nouvelle qui sera examinée en Conseil des ministres durant les premières semaines de 2023. L’objectif est clair : maintenir et accentuer l’effort budgétaire jusqu’en 2030. Si certains parlementaires approuvent, des experts, comme Olivier Schmitt, professeur de relations internationales au centre d’études sur la guerre de Copenhague, se montrent réservés. "Le risque c’est de mettre la charrue avant les bœufs. De tirer des conclusions rapides de ce qui se passe en Ukraine, et en déduire ce que doit être notre format d’armées" Olivier Schmitt, professeur de relations internationales au centre d’études sur la guerre de Copenhague à franceinfo "Or il y a quelques semaines, je pense que pas grand monde ne s’attendait à une percée ukrainienne sur le front, poursuit le professeur. C’est comme si on demandait à un planificateur de défense de tirer des leçons de la Seconde Guerre mondiale après les huit premiers mois du conflit." Il n’empêche. Le chef de l’État a voulu aller vite. En juin 2022, lors du salon international de défense Eurosatory, il déclare que "nous entrons dans une économie de guerre. Une économie dans laquelle il faudra aller plus vite, notamment pour les industriels." Mais cette injonction a semé le trouble. "Il faut avoir en tête qu’entre le moment où on passe la commande et celui où on reçoit les matériels, le temps est long, relate le député LR Jean-Louis Thiériot. Pour un obus de 155, entre la commande et la livraison il faut compter un an. Pour un missile trois ans. Et un Rafale quatre ans." "On ne produit pas des armes comme on produit des aspirateurs", relève la sénatrice socialiste Hélène Conway-Mouret. Une remontée en cadence prendra du temps a, pour sa part, expliqué devant les députés le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier : "Si certains peuvent croire qu’on monte une cadence d’avion de combat en un mois, ce n’est pas possible. On ne peut pas dire qu’il n’y a pas la guerre et qu’on profite des dividendes de la paix et d’un coup dire aux industriels, garde à vous, augmentez vos cadences." Autre obstacle à cette montée en puissance : les commandes du secteur de l’armement proviennent principalement de l’étranger, des marchés extrêmement lucratifs. La France est le 3e exportateur mondial d’armes, derrière les États-Unis et la Russie. Et il sera compliqué de mener de front cette production et une augmentation de la production française. D’autant plus que le prix de l’énergie flambe actuellement, avec des factures de gaz multipliées parfois par 8, et des matières premières qui viennent aussi à manquer. Or, "l’aluminium et l’acier peuvent représenter jusqu’à 60% du coût de petits navires, a récemment précisé aux députés, le PDG de Naval Group, Pierre-Éric Pommellet. On assiste à un marché qui est devenu fou, avec des hausses de prix considérables. On demande à nos entreprises d’accepter dans les heures une commande 60, 80 ou 100% au-dessus du prix moyen." Des désaccords franco-allemands La solution ne semble pas apparaître non plus au niveau européen. L’Europe de la défense voulue par Emmanuel Macron s’enlise dans des désaccords. Certes la France et l’Allemagne veulent développer deux projets communs : le char du futur (MGCS pour "main ground combat system") et le système de combat aérien du futur (SCAF). Mais ces deux projets sont à l’arrêt, déplore la sénatrice Hélène Conway-Mouret : "Nous avons peut-être trop misé sur le couple franco-allemand. Or, les Allemands ont des objectifs différents des nôtres." "Ce qui intéresse les Allemands, c’est un partenariat privilégié avec les États-Unis, peut-être pour remplacer le Royaume-Uni qui a quitté l’Union européenne." Hélène Conway-Mouret, sénatrice à franceinfo Les faits semblent lui donner raison. Lorsqu’il a annoncé un investissement massif de 100 milliards d’euros dans la défense, le chancelier Olaf Scholz a cité parmi ses partenaires européens possibles : les Polonais, les Tchèques, les Slovaques, mais il n’a fait aucune mention des Français. De quoi inquiéter Paris même si on continue de se dire serein. En témoignent les récentes déclarations du ministre des Armées Sébastien Lecornu affirmant : "Le SCAF est un programme prioritaire, et il se fera." Pour l’ex-député François Cornut-Gentille, cette situation serait la conséquence de désaccords. "Dassault pense que l’Allemagne est d’accord pour financer le SCAF à condition d’avoir accès à ses technologies et ses savoir-faire. Et Dassault a envie de conserver ses secrets de fabrication. Tandis que les Allemands n'ont pas envie de financer un programme qui profitera à l’industrie française sans avoir accès à un certain nombre d’informations… Il n’y a aucune confiance réciproque en réalité." Cette absence de confiance pourrait au final profiter aux États-Unis. L'Oncle Sam en embuscade rêve de monter en puissance sur le marché européen. Un échec du SCAF pourrait représenter un manque à gagner de plusieurs milliards d’euros pour les industriels français. Modifié le 30 septembre 2022 par herciv 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 C'est bien à la Pologne que je pensais depuis le début ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 il y a 2 minutes, mudrets a dit : C'est bien à la Pologne que je pensais depuis le début ... SI c'est le cas les allemands vont l'avoir mauvaise et ils ont les moyens de faire chier les polonais s'ils veulent vraiment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 (modifié) il y a 27 minutes, KPLX a dit : Et n'en déplaise à certains, l'Europe et les USA représentent aujourd'hui le camp des démocraties, face aux autocraties. C'est peut-être un peu naïf. Voir ce que j'ai dit hier sur le Montenegro : Le 29/09/2022 à 13:29, Wallaby a dit : https://en.wikipedia.org/wiki/Milo_Đukanović Certains observateurs ont décrit le règne de Đukanović comme autoritaire ou autocratique, ainsi que comme une kleptocratie[4] En 2020, Freedom House a classé le Monténégro comme un régime hybride plutôt que comme une démocratie, mentionnant les années de captation croissante de l'État, d'abus de pouvoir et de tactiques d'homme fort employées par Đukanović. Il est souvent décrit comme ayant des liens étroits avec la mafia monténégrine[5] Đukanović figurait parmi les vingt dirigeants les plus riches du monde selon le journal britannique The Independent en mai 2010, qui décrivait la source de sa richesse estimée à 10 millions de livres sterling comme "mystérieuse"[6] En octobre 2021, Đukanović et son fils Blažo ont été mentionnés dans les Pandora Papers, les liant à deux trusts sur les îles Vierges britanniques. Et je ne parle pas des joyeusetés post-fascistes en Italie (ou en Ukraine si on veut recoller plus près à notre sujet). Je crois qu'on est dans un monde simplement orwellien. 3 ou 4 empires se divisent le monde. Les citoyens de chaque empire croient naïvement la propagande de chaque empire qui s'estime être l'empire du bien face aux autres qui sont le mal. Tout le monde a des cadavres dans son placard. On trouve ceci dans "L'espion qui venait du froid" de John Le Carré (1963): Oh Liz[britannique aussi, membre du parti communiste anglais, jeune, innocente et naïve], dit-il [Leamas, l'espion britannique] avec désespoir, je t'en supplie, crois-moi. Je hais ce travail, je le hais, j'en ai la nausée. Mais le monde, l'humanité entière est devenue complètement dingue. Nous sommes des êtres dérisoires... nous ne pesons pas lourd dans la balance. Mais c'est partout pareil, les gens sont exploités, abusés ; des vies entières sont sacrifiées, on fusille, on emprisonne, des communautés entières sont rayées de la carte pour rien. Et toi ! Ton Parti ! Tu crois qu'il n'est pas resté de cadavres sous les fondations ! Tu n'as jamais vu des hommes mourir comme moi je les ai vus, Liz... Modifié le 30 septembre 2022 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 Soutien de l'opinion public Allemande. Je trouve que l'on caricature trop souvent les opinions publiques de dictatures comme étant des "gens durs" face aux opinions publiques occidentales "mous et pleurnichards". On ne parle pas assez de la résilience des démocraties, et je pense que l'information étant ce qu'elle est (toujours plus libre et indépendante qu'en autocratie), les gens modèrent leurs opinions et leurs colères politiques concernant le conflit en cours. Le discours c'est 100% la faute de l'OTAN, et chaque gouvernant UE en prend une quote-part de responsabilité, on se rend bien compte que ça prend pas vraiment (hormis une poignée de comptes Twitter et d'analystes bidon dont c'est le boulot). Il y a 2 heures, pascal a dit : Peut être éviter de prendre ses désirs pour des réalités. Parce que le PR a été réélu malgré la crise des GJ ? Trop de bon sens.... Trop gros pour être vrai il y a 12 minutes, herciv a dit : La France aurait fait pour 4 milliard d'euros d'aide à l'Ukraine d'après une sénatrice : ENQUETE. Armement : pourquoi la France ne serait pas capable de faire face à une guerre Franceinfo - Il y a 2 h Réagir56 commentaires|105 La guerre en Ukraine a mis en évidence les carences de la France en matière d’armement. Le chef de l’État pousse les industriels à produire plus vite, mais cette incitation aura du mal à être suivie de faits. ENQUETE. Armement : pourquoi la France ne serait pas capable de faire face à une guerre© Fournis par franceinfo "C’est très simple, si on n’a pas envoyé beaucoup d’armes à l’Ukraine, c’est avant tout parce qu’on était à l’os !" Le constat dressé par l’ancien député Les Républicains de 1993 à 2022 François Cornut-Gentille, ancien rapporteur du budget défense à la commission du budget de l’Assemblée nationale, a de quoi inquiéter. La France s’est en effet retrouvée embarrassée lorsque la guerre en Ukraine a débuté. Qu’envoyer sur place alors qu’elle peine déjà à équiper ses propres soldats ? 25% de nos canons Caesar sont en Ukraine Difficile de savoir exactement ce que nous avons livré. Contrairement à d’autres pays comme les États-Unis, la liste des équipements français est classée secret-défense. Le président de la République et le gouvernement ont cependant livré quelques informations. Emmanuel Macron a évoqué l’envoi de 18 canons Caesar, une arme qui permet de frapper des cibles à près de 40km. À cela s’ajoutent des missiles anti-char et des véhicules blindés livrés l’été dernier. Des équipements destinés aux soldats ukrainiens sont aussi régulièrement acheminés (casques, gilets pare-balles…). Au total, la sénatrice Hélène Conway-Mouret, secrétaire de la commission défense au Sénat, évalue l’aide française en Ukraine à quatre milliards d’euros, aide humanitaire comprise. Bien plus donc, à priori, que les 100 millions d’euros avancés par l’ancienne ministre des Armées Florence Parly au mois d’avril 2022. 250 avions contre 700 il y a 30 ans Problème pour l’armée française : ces armes ont été prélevées sur un stock déjà limité. Les 18 canons Caesar livrés représentent près de 25% du parc français. Certes, la France dispose d’un modèle d’armée dit "complet", à l’inverse de certains de nos voisins, nous avons conservé un panel global d’équipements dans les trois corps d’armées (terre, air, marine), "mais cette armée complète s’est heurtée à des coupes dans les budgets de la défense depuis la fin de la guerre froide", relève Elie Tenenbaum, directeur du centre des études de sécurité à l’IFRI. À partir des années 90, on se rend compte que notre appareil militaire ne correspond plus à un environnement pacifié. "On paye le prix de ce que Laurent Fabius appelait 'toucher les dividendes de la paix'. On a dépensé moins et réduit les équipements car le spectre de la guerre s’était éloigné." Elie Tenenbaum, directeur du centre des études de sécurité à l’IFRI à franceinfo Résultat : "Alors qu’on avait 1 350 chars de bataille en 1991, on en a 220 aujourd’hui. On avait 700 avions en 1991, et aujourd’hui moins de 250." Et les budgets de la défense qui représentaient 4% du PIB à la fin de la guerre froide, sont descendus à 1% sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Tandis que l’armée a réduit ses effectifs de 30% depuis les années 90. Dans le même temps, la France serait passée à côté d’évolutions technologiques notables. "On a raté le virage des drones, regrette l’ancien député François Cornut-Gentille. Ça n’intéressait ni l’armée, ni les industriels. On a cru que c’était des joujoux alors que ça change la physionomie du champ de bataille" Or, pendant que la France – et les Européens dans leur globalité – réduisaient leurs dépenses de défense, d’autres grandes puissances comme la Chine, la Russie ou les États-Unis continuaient d’investir. Incapable de faire face à un conflit majeur L’annexion de la Crimée par la Russie fera l’effet d’un électrochoc. "Avant cela, c’était assez confortable pour les pays européens de se reposer sur les investissements américains pour leur défense, explique le général Jean-Paul Paloméros, ancien commandeur en chef de l’OTAN. Outre-Atlantique, on n’a eu de cesse de réclamer aux Européens de prendre leur part du fardeau. Mais ça a pris du temps." Pergola Aluminium Toit Plat Autoportée 5X3 m Sponsorisé Prix Imbattable Devant la menace Russe, l’OTAN fixe un objectif pour les pays européens : faire remonter la part de leurs dépenses de défense à 2% du PIB. Jean-Paul Paloméros conseillera le candidat Emmanuel Macron pour son projet de défense en 2017. Et le président nouvellement élu suivra ses préconisations en augmentant les budgets, d’abord de 1,7 milliard par an de 2017 à 2022, puis de 3 milliards par an jusqu’en 2025. Avec pour objectif d’atteindre 50 milliards au final, soit 2% du PIB. Si cet argent a remis l’armée à flot, il n’a cependant pas permis d’augmenter ses moyens. Selon Elie Tenenbaum, "la loi de programmation de 2017 ne se traduit pas par une remontée capacitaire. On modernise, mais on n’a pas de choses en plus dans notre arsenal". Certes, l’armée de terre a développé le programme Scorpion pour ses véhicules de combat, la Marine a vu le remplacement d’un sous-marin nucléaire, et l’armée de l’air a acquis quelques Rafale, mais ces remplacements restent cosmétiques. Le député européen Arnaud Danjean avait prévenu de ces carences dans la revue stratégique de 2017 qui a servi de base à la loi de programmation militaire. "Des mentions de la guerre qui se rapproche de l’Europe figurent dès l’introduction. On ne parlait pas de guerre de haute intensité mais de conflits interétatiques. On évoquait des risques d’escalade engageant des puissances globales comme la Russie. On a alors appelé à une montée en puissance de l’appareil de défense français pour faire face à l’intégralité de ces menaces." Mais cette mise en garde est arrivée trop tard, car la France aujourd’hui ne saurait se défendre seule dans un conflit de haute intensité. Pour le député LR Jean-Louis Thiériot, qui a écrit un rapport parlementaire sur ce sujet, "nous n’avons pas la capacité de tenir dans la durée. Au mieux au bout de quelques semaines, nous serions en difficulté." L’aviation de chasse réduite à néant en cinq jours Deux exercices de simulation de conflits internationaux l’ont confirmé en 2021. Le premier, baptisé Warfighter, organisé avec les Américains et les Britanniques concernait l’armée de terre. Et le second, Polaris 21, la Marine et l’aviation. Ces exercices interarmées ont mis en évidence les limites des forces françaises. "Warfighter a montré qu’en une semaine d’affrontements de haute intensité, la France aurait 800 à 1 000 hommes tués ou blessés, et plus aucune munition." Jean-Louis Thiériot, député LR à franceinfo Le compte rendu de la commission de la défense nationale des forces armées daté du 16 février 2022 fait lui état de 400 marins disparus au cours de l’opération Polaris 21. Il précise qu'"en une quinzaine de minutes d’un premier combat, deux frégates avaient été envoyées par le fond et deux autres étaient neutralisées, soit entre 200 et 400 marins tués ou disparus." Ce même rapport indique que si l’on extrapolait les pertes lors des derniers conflits aériens (la guerre de Kippour et la guerre des Malouines), "il est manifeste que l’aviation de chasse française pourrait être réduite à néant en cinq jours". Mettre la pression sur les industriels Compte tenu de ces carences, et alors que la guerre est aux portes de l’Europe, la France a décidé de changer de braquet. L’exécutif a d’abord pris une décision inédite : stopper la loi de programmation en cours et la remplacer par une nouvelle qui sera examinée en Conseil des ministres durant les premières semaines de 2023. L’objectif est clair : maintenir et accentuer l’effort budgétaire jusqu’en 2030. Si certains parlementaires approuvent, des experts, comme Olivier Schmitt, professeur de relations internationales au centre d’études sur la guerre de Copenhague, se montrent réservés. "Le risque c’est de mettre la charrue avant les bœufs. De tirer des conclusions rapides de ce qui se passe en Ukraine, et en déduire ce que doit être notre format d’armées" Olivier Schmitt, professeur de relations internationales au centre d’études sur la guerre de Copenhague à franceinfo "Or il y a quelques semaines, je pense que pas grand monde ne s’attendait à une percée ukrainienne sur le front, poursuit le professeur. C’est comme si on demandait à un planificateur de défense de tirer des leçons de la Seconde Guerre mondiale après les huit premiers mois du conflit." Il n’empêche. Le chef de l’État a voulu aller vite. En juin 2022, lors du salon international de défense Eurosatory, il déclare que "nous entrons dans une économie de guerre. Une économie dans laquelle il faudra aller plus vite, notamment pour les industriels." Mais cette injonction a semé le trouble. "Il faut avoir en tête qu’entre le moment où on passe la commande et celui où on reçoit les matériels, le temps est long, relate le député LR Jean-Louis Thiériot. Pour un obus de 155, entre la commande et la livraison il faut compter un an. Pour un missile trois ans. Et un Rafale quatre ans." "On ne produit pas des armes comme on produit des aspirateurs", relève la sénatrice socialiste Hélène Conway-Mouret. Une remontée en cadence prendra du temps a, pour sa part, expliqué devant les députés le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier : "Si certains peuvent croire qu’on monte une cadence d’avion de combat en un mois, ce n’est pas possible. On ne peut pas dire qu’il n’y a pas la guerre et qu’on profite des dividendes de la paix et d’un coup dire aux industriels, garde à vous, augmentez vos cadences." Autre obstacle à cette montée en puissance : les commandes du secteur de l’armement proviennent principalement de l’étranger, des marchés extrêmement lucratifs. La France est le 3e exportateur mondial d’armes, derrière les États-Unis et la Russie. Et il sera compliqué de mener de front cette production et une augmentation de la production française. D’autant plus que le prix de l’énergie flambe actuellement, avec des factures de gaz multipliées parfois par 8, et des matières premières qui viennent aussi à manquer. Or, "l’aluminium et l’acier peuvent représenter jusqu’à 60% du coût de petits navires, a récemment précisé aux députés, le PDG de Naval Group, Pierre-Éric Pommellet. On assiste à un marché qui est devenu fou, avec des hausses de prix considérables. On demande à nos entreprises d’accepter dans les heures une commande 60, 80 ou 100% au-dessus du prix moyen." Des désaccords franco-allemands La solution ne semble pas apparaître non plus au niveau européen. L’Europe de la défense voulue par Emmanuel Macron s’enlise dans des désaccords. Certes la France et l’Allemagne veulent développer deux projets communs : le char du futur (MGCS pour "main ground combat system") et le système de combat aérien du futur (SCAF). Mais ces deux projets sont à l’arrêt, déplore la sénatrice Hélène Conway-Mouret : "Nous avons peut-être trop misé sur le couple franco-allemand. Or, les Allemands ont des objectifs différents des nôtres." "Ce qui intéresse les Allemands, c’est un partenariat privilégié avec les États-Unis, peut-être pour remplacer le Royaume-Uni qui a quitté l’Union européenne." Hélène Conway-Mouret, sénatrice à franceinfo Les faits semblent lui donner raison. Lorsqu’il a annoncé un investissement massif de 100 milliards d’euros dans la défense, le chancelier Olaf Scholz a cité parmi ses partenaires européens possibles : les Polonais, les Tchèques, les Slovaques, mais il n’a fait aucune mention des Français. De quoi inquiéter Paris même si on continue de se dire serein. En témoignent les récentes déclarations du ministre des Armées Sébastien Lecornu affirmant : "Le SCAF est un programme prioritaire, et il se fera." Pour l’ex-député François Cornut-Gentille, cette situation serait la conséquence de désaccords. "Dassault pense que l’Allemagne est d’accord pour financer le SCAF à condition d’avoir accès à ses technologies et ses savoir-faire. Et Dassault a envie de conserver ses secrets de fabrication. Tandis que les Allemands n'ont pas envie de financer un programme qui profitera à l’industrie française sans avoir accès à un certain nombre d’informations… Il n’y a aucune confiance réciproque en réalité." Cette absence de confiance pourrait au final profiter aux États-Unis. L'Oncle Sam en embuscade rêve de monter en puissance sur le marché européen. Un échec du SCAF pourrait représenter un manque à gagner de plusieurs milliards d’euros pour les industriels français. Y'a deux milliards d'aide financière, c'est connu, officiel et annoncé. Pas beaucoup d'aide militaire visible. Je sais pas avec quels matériels civils ou militaires on rationalise les deux milliards restant, mais ça devrait laisser une trace quelque part quand même. Ou alors on a valorisé des VAB au prix du neuf et l'inflation du CAESAR a pris 600% 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KPLX Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 il y a 8 minutes, Wallaby a dit : C'est peut-être un peu naïf. Voir ce que j'ai dit hier sur le Montenegro : Peut être. C'est pourtant une partie importante de ce qui se joue en Ukraine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 il y a 18 minutes, nemo a dit : SI c'est le cas les allemands vont l'avoir mauvaise et ils ont les moyens de faire chier les polonais s'ils veulent vraiment. Bof! Le sentiment anti-allemand est profond en Pologne. Mon collègue belge qui circulait en Pologne en moto avait failli se faire tuer à plusieurs reprises parce que son casque portait une cocarde belge que les polonais assimilaient au couleurs du drapeau allemand ! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 il y a 7 minutes, mudrets a dit : C'est bien à la Pologne que je pensais depuis le début ... Tu penses trop. Qui l’eut cru ?) Et les palourdes ? On n’a l’intime conviction de tout le monde, et j’espère, d’aucun juré d’assise. Le mobile des polonais, serait..? Faire une crasse aux russes et s’assurer des droits de péage et un moyen de pression sur l’Allemagne je suppose, via Baltic Pipe ?" My 2 cents à moi c’est qu’on ne saura jamais avec certitude : trop d’enjeux, ceux qui sauront se tairont. Ca me fait penser au bombardement aerien sur la BA turque en Libye : français, emitatis, égyptiens ou bonshommes verts… Personne n’a vraiment envie de se mettre sur la gueule avec l’excité d’Ankara ou le teigneux de Moscou (sauf sur AD mais Vive la Paix a bien recadré les bellicistes hier soir ) Et la Marine Allemande dans tout ça, pas de réaction ? C’est un pays riverain, c’est ses intéressés stratégiques et elle ne chouffe pas ses kostbare löchrige Würstchen unter Wasser ? 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 il y a 28 minutes, mudrets a dit : C'est bien à la Pologne que je pensais depuis le début ... Je ne pense pas qu'un autre pays d'Europe prendrait un tel risque face à un de ses voisins directs. Cela laisserait des marques indélébiles si cela se savait. Et même avec l'aval actif des USA. Mais je pense plus à un soutien possible d'une action US même si je pense que les américains se la jouerait solo sur ce genre d'action. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KPLX Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 il y a 13 minutes, Deres a dit : Je ne pense pas qu'un autre pays d'Europe prendrait un tel risque face à un de ses voisins directs. Cela laisserait des marques indélébiles si cela se savait. Et même avec l'aval actif des USA. Mais je pense plus à un soutien possible d'une action US même si je pense que les américains se la jouerait solo sur ce genre d'action. Admettons. Mais quel intérêt pour les USA de faire ça? Surtout à ce moment de la crise? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Banzinou Posté(e) le 30 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 septembre 2022 Tiens, on s'est fait des ennemis manifestement... 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 (modifié) il y a 13 minutes, KPLX a dit : Admettons. Mais quel intérêt pour les USA de faire ça? Surtout à ce moment de la crise? Sonner la fin de la récréation. Ceux qui se la joue solo seront sanctionnés. Se garder des petits accords discrets avec l'ennemi en cas de coup dur ou pour le futur ne sera plus toléré car même si on fait semblant du contraire, on est en guerre avec la Russie. Et si on est réaliste sur la situation internationale, cela me fait du mal de le dire, mais je pense que les américains ont eu raison de le faire. On ne fait pas un match de coupe du monde avec un joueur dans son équipe qui est en train de négocier un contrat avec le pays adverse. Modifié le 30 septembre 2022 par Deres 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 VPP demande un cesser le feu en Ukraine, il demande le retour à une négociation des Ukrainiens pour valider ces conquêtes. Il explique que l'Ukraine a commencé la guerre en 2014 et que l'opération spéciale a permis la protection des populations du Dombass. Il confirme l'annexion pour toujours des 4 régions conquises. 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 il y a 2 minutes, Ronfly a dit : VPP demande un cesser le feu en Ukraine, il demande le retour à une négociation des Ukrainiens pour valider ces conquêtes. Il explique que l'Ukraine a commencé la guerre en 2014 et que l'opération spéciale a permis la protection des populations du Dombass. Il confirme l'annexion pour toujours des 4 régions conquises. Effectivement. Il propose un retour aux négociations en excluant le statut des 4 régions nouvellement annexées... Donc en gros, rien n'a changé: on peut négocier ce qui est à toi, et ce qui est à moi reste à moi. https://www.lemonde.fr/international/live/2022/09/30/guerre-en-ukraine-en-direct-vladimir-poutine-officialise-l-annexion-par-la-russie-de-quatre-regions-de-l-est-de-l-ukraine_6143791_3210.html Citation Vladimir Poutine appelle l’Ukraine à « cesser immédiatement les hostilités » Vladimir Poutine se dit prêt à reprendre les négociations avec Kiev, en excluant le statut des régions annexées. Il se redit prêt à défendre le territoire russe par tous les moyens et promet la prospérité aux régions annexées. « Nous allons protéger notre terre par tous les moyens possibles et nous faisons tout pour assurer la sécurité des peuples », dit Vladimir Poutine. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Niafron Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 il y a 20 minutes, olivier lsb a dit : ce qui est à toi, et ce qui est à moi reste à moi. "Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est négociable." Joseph Staline 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 30 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 septembre 2022 il y a une heure, Banzinou a dit : Tiens, on s'est fait des ennemis manifestement... Le mytho de service a encore frappé... C'est surtout des agents du FSB qui lui ont cassé la gueule pour pouvoir utiliser ces images comme argument. Ou pour toute autre raison. Forcément, le garçon il commence à ne plus servir à rien là... Bon concrètement il a des jolies éraflures et des jolis pansements, mais il s'en remettra. J'appelle pas ça une tentative d'assassinat. Tout au plus une chute à vélo. De plus, croire qu'une cellule du SBU à Moscou se ferait chier à risquer sa couverture ardue à dissimuler dans un environnement ultra-contrôlé, pour pouvoir se farcir ce débile plutôt que tout autre High Value Target (et Dieu sait que l'environnement est "target-rich") c'est prendre les gens pour des cons ni plus ni moins. 3 3 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shephard Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 Poutine a plutôt bonne mine pour un homme en fin de vie, retranché seul dans son palais, ne rencontrant personne de peur d’attraper on ne sait quelle saloperie. Nul doute que ses docteurs ont dû le bourrer de médicaments pour qu’il puisse apparaître dignement lors de cette cérémonie publique… Va-t-on on un jour disqualifier définitivement les types qui nous vomissaient ce genre de conneries sur les plateaux télés, dans les articles de journaux il y a de ça quelques semaines/mois? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 30 septembre 2022 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 septembre 2022 il y a une heure, Niafron a dit : "Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est négociable." Joseph Staline Je vois souvent cette citation repris un peu partout. Mais je ne vois pas traces du lieu et moment où il l'aurait prononcée/écrite. En revanche, il y a bien "Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable" prononcée par Nikita Khrouchtchev dans le cadre de l'assemblée générale de l'ONU en octobre 1960. 1 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 30 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 septembre 2022 (modifié) La transcription du discours de Poutine aujourd'hui sur le site du Kremlin est en train d'apparaître - ce n'est pas encore complet. Ce passage a déjà attiré mon attention : En 1991, à Belovezhskaya Pushcha, sans demander la volonté du peuple, les élites du parti de l'époque ont décidé de dissoudre l'URSS, et le peuple s'est retrouvé arraché à sa patrie du jour au lendemain. Cela a déchiré et divisé notre unité nationale vivante, et s'est transformé en une catastrophe nationale. Tout comme, après la révolution, les frontières des républiques soviétiques ont été découpées en coulisses, les derniers dirigeants de l'Union soviétique ont déchiré notre grand pays en dépit de la volonté directe de la majorité lors d'un référendum organisé en 1991, simplement en présentant un fait aux nations. Poutine parle de notre pays, notre unité nationale... et ce n'est pas de la Russie qu'il s'agit Surprenant ? Pas tout à fait, on commençait à comprendre. Mais... c'est très ouvert. Très franc. Je l'avais dit en début d'année, Poutine veut être le Bismarck russe. Il veut restaurer un pays / empire du passé (Le Reich du Moyen-Age / L'Empire russe ou URSS) et sa méthode est Blut und Eisen le sang et le fer... Trois guerres pour Bismarck (Danemark 1864, Autriche 1866, France 1870-71) et combien pour Poutine ? Echouera-t-il comme le Reich a fini par se casser les dents sur l'Alsace occupée mais non conquise ? Réussira t il comme le Reich a réussi en Bavière ou en Rhénanie ? Je ne sais. Modifié le 30 septembre 2022 par Alexis ajout de lien 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 (modifié) il y a 33 minutes, Patrick a dit : Le mytho de service a encore frappé... C'est surtout des agents du FSB qui lui ont cassé la gueule pour pouvoir utiliser ces images comme argument. Ou pour toute autre raison. Forcément, le garçon il commence à ne plus servir à rien là... Bon concrètement il a des jolies éraflures et des jolis pansements, mais il s'en remettra. J'appelle pas ça une tentative d'assassinat. Tout au plus une chute à vélo. De plus, croire qu'une cellule du SBU à Moscou se ferait chier à risquer sa couverture ardue à dissimuler dans un environnement ultra-contrôlé, pour pouvoir se farcir ce débile plutôt que tout autre High Value Target (et Dieu sait que l'environnement est "target-rich") c'est prendre les gens pour des cons ni plus ni moins. Il était pas revenu en France Bocquet ? Naturellement, l'accusation du SBU est ridicule. il y a 16 minutes, Shephard a dit : Poutine a plutôt bonne mine pour un homme en fin de vie, retranché seul dans son palais, ne rencontrant personne de peur d’attraper on ne sait quelle saloperie. Nul doute que ses docteurs ont dû le bourrer de médicaments pour qu’il puisse apparaître dignement lors de cette cérémonie publique… Va-t-on on un jour disqualifier définitivement les types qui nous vomissaient ce genre de conneries sur les plateaux télés, dans les articles de journaux il y a de ça quelques semaines/mois? C'est vrai çà, un peu de fard à paupière, une bonne nuit de sommeil, un tampon Pravda et hop, suffisant pour punir tous les bonimenteurs qui vomissent... parce que bon... Quelqu'un quelque part, en occident, a bien du le dire sur un plateau TV non ? ou dans un tweet ? c'était à la radio ?? Le menteur, c'est l'autre, c'est tout de même pas moi tovaritch ! il y a 33 minutes, Patrick a dit : Le mytho de service a encore été frappé... Votre Honneur ! Modifié le 30 septembre 2022 par olivier lsb orthographe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 (modifié) Il y a 2 heures, Hirondelle a dit : Il y a 1 heure, Banzinou a dit : Tiens, on s'est fait des ennemis manifestement... Rien de drôle à ce que ces conflits extérieurs (car nous ne sommes pas en guerre) conduisent à des attaques sur notre sol. Edit: je crois comprendre qu’il est à Moscou, au temps pour moi. Modifié le 30 septembre 2022 par gustave Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 6 minutes ago, Alexis said: La transcription du discours de Poutine aujourd'hui sur le site du Kremlin est en train d'apparaître - ce n'est pas encore complet. Ce passage a déjà attiré mon attention : En 1991, à Belovezhskaya Pushcha, sans demander la volonté du peuple, les élites du parti de l'époque ont décidé de dissoudre l'URSS, et le peuple s'est retrouvé arraché à sa patrie du jour au lendemain. Cela a déchiré et divisé notre unité nationale vivante, et s'est transformé en une catastrophe nationale. Tout comme, après la révolution, les frontières des républiques soviétiques ont été découpées en coulisses, les derniers dirigeants de l'Union soviétique ont déchiré notre grand pays en dépit de la volonté directe de la majorité lors d'un référendum organisé en 1991, simplement en présentant un fait aux nations. Poutine parle de notre pays, notre unité nationale... et ce n'est pas de la Russie qu'il s'agit Surprenant ? Pas tout à fait, on commençait à comprendre. Mais... c'est très ouvert. Très franc. Je l'avais dit en début d'année, Poutine veut être le Bismarck russe. Il veut restaurer un pays / empire du passé (Le Reich du Moyen-Age / L'Empire russe ou URSS) et sa méthode est Blut und Eisen le sang et le fer... Trois guerres pour Bismarck (Danemark 1864, Autriche 1866, France 1870-71) et combien pour Poutine ? Echouera-t-il comme le Reich a fini par se casser les dents sur l'Alsace occupée mais non conquise ? Réussira t il comme le Reich a réussi en Bavière ou en Rhénanie ? Je ne sais. Au vu des ambitions initiales, il a pour le moment échoué. Odessa et Kiev sont beaucoup plus importants dans la mémoire russe que Melitopol ou Kherson. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 Bon.... Aucun chance que ça aboutisse, mais c'est de nouveau sur la table. Prophétie autoréalisatrice quand tu nous tiens. https://www.lemonde.fr/international/live/2022/09/30/guerre-en-ukraine-en-direct-vladimir-poutine-officialise-l-annexion-par-la-russie-de-quatre-regions-de-l-est-de-l-ukraine_6143791_3210.html Citation Zelensky répond à Poutine : l’Ukraine va demander formellement son « adhésion accélérée à l’OTAN » Après le discours dans lequel Vladimir Poutine a signé l’annexion de quatre territoires ukrainiens sous contrôle de Moscou et appelé Kiev à déposer les armes, Volodymyr Zelensky annonce dans un message posté sur Telegram que l’Ukraine va demander formellement son « adhésion accélérée à l’OTAN ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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