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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

Il y a 8 heures, jpp92an a dit :

 

Qui cherche à exister, probablement. Corrompue cela reste à démontrer. Et si on pouvait éviter les insultes pour diversité d’opinion ce serait aussi bien. Non pas que je porte cette dame dans mon cœur mais ce n’est jamais très bon. 

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Il y a 12 heures, Métal_Hurlant a dit :

Enfin quelqu'un qui a le courage de poser les bonnes questions !! L'Ukraine est-elle vraiment agressée ? Zelensky est-il un gros menteur ?

Chégolène donne un coup de pied dans la fourmilière

 

 

Il y a 12 heures, Clairon a dit :

C'est pas possible, son compte twitter a été piraté ...

Cette f.lle a réussi a rassembler près de 17 mio de voix sur son nom en 2007, et voilà où cela termine, la vieillesse est un naufrage

Clairon

Sa corruption reste à démontrer c'est certain, d'accord avec Gustave la dessus (et pour le petit nouveau, pas d'insulte ici, pas de politique FR de comptoir).

Toutefois, quelques remarques:

- La Russie (pas plus que l'Ukraine) n'a jamais été au centre des préoccupations politiques de S. Royal. Il ne lui a pas été connu un tropisme particulier ni d'aversion. Simplement un sujet non existant pour elle, en dehors des banalités, et ce jusqu'au début du conflit. Tout d'un coup, elle s'est mise à enchaîner des déclarations et affirmations très péremptoires

- Dans Moujik de Mielcarek, il est rapporté (je ne retrouve plus le tweet en question) une tentative grossière d'achat d'influence politique de LFI (500k EUR, payés via un député). 

En tout cas ailleurs en Europe, c'est une réalité et parfois très bien documentée


https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/23/en-slovaquie-le-desinformateur-etait-paye-par-moscou_6118688_3210.html

(que le début de l'article, car il y a une limitation sur la taille des post, désolé)

Citation

En Slovaquie, le désinformateur était payé par Moscou

Visiblement réalisée par les services de sécurité locaux, une vidéo montre un attaché militaire adjoint de l’ambassade russe verser de l’argent à l’un des contributeurs du plus grand site de désinformation du pays, qui a depuis été bloqué.

Par Jean-Baptiste Chastand(Vienne, correspondant régional)

Publié le 23 mars 2022 à 02h57

Temps de Lecture 5 min.

LETTRE D’EUROPE CENTRALE

Sergueï Solomasov, attaché militaire adjoint de l’ambassade russe en Slovaquie, et Bohus Garbar, l’un des contributeurs du plus grand site de désinformation slovaque, « Hlavne Spravy », sur une vidéo datant de l’été 2021. DENNIKN.SK / YOUTUBE

La vidéo impressionne par l’amateurisme qu’elle démontre. A l’été 2021, dans ce qui ressemble à un des parcs de Bratislava, la capitale slovaque, au bord du Danube, deux hommes en manches courtes sortent d’un fourré. « J’ai dit à Moscou que tu es un bon garçon, que tu as beaucoup d’amis, la mafia slovaque », commence Sergueï Solomasov, attaché militaire adjoint de l’ambassade russe en Slovaquie, qui porte un polo vert, une sacoche et fume tranquillement une cigarette. « Moscou a décidé que tu serais un “chasseur” pour deux catégories de personnes : ceux qui aiment la Russie et qui aimeraient coopérer, qui veulent de l’argent ; et tes proches qui réfléchissent ou non à travailler pour la Russie. J’ai besoin d’informations politiques et de communication entre les pays, au sein de l’OTAN et de l’UE », précise-t-il dans un slovaque mâtiné d’un fort accent russe.

En face de lui, l’homme en tee-shirt blanc et short bleu approuve docilement, propose même d’approcher le ministre de la défense de ce petit pays d’Europe centrale, et finit par empocher deux fois 500 euros. « Le coût de l’essence », justifie-t-il auprès de son interlocuteur russe. Il s’appelle Bohus Garbar et il est connu comme l’un des contributeurs du plus grand site de désinformation slovaque, Hlavne Spravy. Créé en 2012, ce site dont le nom pourrait être traduit par « top news » propage depuis des années des articles reprenant la propagande de Moscou, notamment sur le conflit en Ukraine. Il est aussi connu pour ses contenus favorables à l’extrême droite slovaque et critiques de l’Union européenne ou de l’immigration.

 

Suite à l'affaire expliquée dans l'article du Monde, vous avez ci-dessous la vidéo du contact entre l'officier traitant (du GRU, ces amateurs) et son agent:

 

Modifié par olivier lsb
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Suite de la partition d'Emmanuel Macron au G20, cette fois-ci dans un forum plus spécifiquement asiatique et plus large : au sommet de l'Apec à Bangkok.

Cette guerre (en Ukraine) est aussi votre problème

C'est un peu court en détails et on verra ce que ça donne, mais c'est logique de travailler en ce sens, et c'est dans la même ligne que le discours tenu avec Xi.

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Cet article de Yahoo News relate l'histoire très intéressante de la défection (récente) d'Artem Zinchenko, un agent du GRU à l'Estonie. Détail cocasse: il avait déjà été grillé et arrêté en 2017, puis fait l'objet d'un échange entre Tallin et Moscou.

Le journaliste a reçu l'autorisation des services Estoniens pour échanger avec Zinchenko. Le journaliste, après quelques questions éludées sur le sujet, partage son sentiment sur le fait que le Russe a pu être recruté dès 2017 mais renvoyé à Moscou par l'échange, en tant qu'agent double. 

L'article est bien documenté, avec des photos. 

https://news.yahoo.com/exclusive-ex-russian-spy-flees-to-the-nato-country-that-captured-him-delivering-another-embarrassing-blow-to-moscow-010049616.html?soc_src=social-sh&soc_trk=ma

 

 

 

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Les Américains hésitent : regime change or not regime change, that is the question.

https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2022/12/putin-russia-must-lose-ukraine-war-imperial-future/671891/ (14 novembre 2022)

L'empire russe doit mourir - Un avenir meilleur passe par la défaite de Poutine et la fin des aspirations impériales. Par Anne Applebaum

https://www.nytimes.com/2022/11/16/world/europe/poland-russia-missile-escalation.html (16 novembre 2022)

La question qui alimente l'anxiété autour de l'escalade, a déclaré M. Shapiro, est que "la Russie est en train de perdre la guerre, mais personne ne la gagne vraiment". Les États-Unis devraient essayer de convaincre M. Poutine qu'il est de toute façon en train de perdre la guerre, qu'il le fasse avec ou sans armes nucléaires, et qu'il existe un autre chemin négocié, moins dangereux, vers la fin de la guerre qui ne met pas en danger son régime ou la Russie elle-même.

https://www.lefigaro.fr/international/la-guerre-en-ukraine-n-est-pas-dans-l-interet-des-pays-europeens-estime-le-general-pierre-de-villiers-20221110 (10 novembre 2022)

« La guerre en Ukraine n'est pas dans l'intérêt des pays européens », estime le général Pierre de Villiers. « Certainement pas de la France, peut-être des Américains », ajoute ce mercredi l'ancien chef d'état-major des Armées qui estime que «l'enjeu, c'est d'arrêter l'escalade » car, « quand un dictateur est dans un tunnel, il ne recule pas ». Une position qu'il développe dans son dernier ouvrage Paroles d'honneur. Le général y assure que « cette guerre n'est pas la nôtre » et regrette un alignement trop systématique sur les vues américaines.

https://www.letemps.ch/opinions/volodymyr-zelensky-une-parole-decredibilisee (16 novembre 2022)

Volodymyr Zelensky, une parole décrédibilisée. Est-il galvanisé par la récente reconquête de Kherson? Convaincu du soutien inconditionnel des Européens et des Américains? Ou juste imprudent? A quelques heures du très malencontreux impact d’un missile sur un village polonais jusqu’alors paisible et méconnu, Przewodow, un constat s’impose: la communication intempestive du président Volodymyr Zelensky pourrait coûter cher aux Ukrainiens.

https://foreignpolicy.com/2022/11/17/poland-missiles-ukraine-deaths-war-russia-nato-escalation/

En effet, le New York Times rapporte qu'à partir de mercredi soir, Zelensky a déclaré qu'il "n'était pas convaincu par les premières conclusions et qu'il croyait toujours qu'un missile russe était impliqué". On peut comprendre la logique qui sous-tend son comportement, mais ce n'est pas dans notre intérêt, même si cela peut être dans celui de l'Ukraine. Et cette approche pourrait facilement se retourner contre nous, le Financial Times rapportant les propos d'un diplomate occidental anonyme : "Cela devient ridicule. Les Ukrainiens sont en train de détruire [notre] confiance en eux. Personne ne blâme l'Ukraine et ils mentent ouvertement. C'est plus destructeur que le missile".

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Tortures rapportées par les prisonniers de guerre Ukr. Accès sans entrave aux lieux de détention en Ukraine, mais pas en Russie.

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/18/nous-etions-tabasses-deux-fois-par-jour-en-russie-les-droits-systematiquement-bafoues-des-prisonniers-de-guerre-ukrainiens_6150447_3210.html

 

Citation

« Nous étions tabassés deux fois par jour » : en Russie, les droits systématiquement bafoués des prisonniers de guerre ukrainiens

Le témoignage d’un prisonnier de guerre ukrainien tout juste libéré éclaire le sort terrible qui leur est réservé dans ce conflit. L’ONU et des ONG s’alarment devant le refus des deux camps à autoriser des visites d’inspection.

Par Emmanuel Grynszpan

Publié aujourd’hui à 09h59, mis à jour à 10h07

Temps de Lecture 4 min.

Passages à tabac quotidiens, nourriture infecte, lumière allumée 24 heures sur 24 et absence complète d’hygiène. C’est l’épreuve qu’a endurée pendant cinq mois et demi Viatcheslav Gorban, un prisonnier de guerre ukrainien en Russie. Cet ingénieur en métallurgie de 50 ans avait choisi de prendre les armes le 24 février pour défendre sa ville, Marioupol, après que Vladimir Poutine eut lancé ses troupes sur l’Ukraine. Le Monde l’avait rencontré deux jours plus tard, alors qu’il montait la garde à l’entrée de l’hôpital militaire, quelques heures avant que le port industriel ne soit encerclé par les forces russes.

Libéré le 1er novembre dans le cadre d’un échange de prisonniers avec la Russie, Viatcheslav Gorban a littéralement fondu. « J’ai perdu 23 kilos sur 85 », explique-t-il d’une voix égale. Il est actuellement hospitalisé à Dnipro pour des problèmes de thyroïde mais devrait sortir « dans une semaine ». Son caractère n’a pas changé : calme, retenu, déterminé. Endurci par les épreuves. Avant d’être fait prisonnier, il a passé deux mois et demi dans l’enfer d’Azovstal, cette usine sidérurgique où il avait autrefois travaillé et qui s’était transformée en dernier bastion de la résistance ukrainienne.

Au moment de la reddition d’Azovstal, il décline son identité à des employés du Comité international de la Croix Rouge (CICR) et donne le numéro de téléphone de sa fille pour que ses proches soient prévenus du sort qui l’attend. « Je n’ai plus jamais revu de membres d’ONG jusqu’à ma libération », note l’ancien prisonnier.

Interrogé par ses geôliers russes, il explique s’être engagé dans la défense territoriale, un corps non professionnel. Cela lui permet d’échapper au traitement plus cruel subi par les membres du Régiment Azov, objets d’une haine particulière des autorités russes. Au bout de deux semaines, il est transféré avec 74 autres prisonniers de guerre vers la Russie, pour être incarcéré à la maison d’arrêt de Taganrog.

« Nous sommes arrivés tôt le matin, les yeux bandés et mains attachées. L’accueil fut brutal. Nous avons traversé un “couloir humain”. Les coups pleuvaient de tous les côtés. On a subi de nombreux interrogatoires, menés par toutes les structures de sécurité russes : FSB, comité d’enquête, police, etc. Ils m’ont pris un échantillon d’ADN, fait une photo 3D, ils ont pris mes empreintes digitales », poursuit-il d’une voix toujours égale.

« Violence gratuite et sans objet »

Débute un calvaire de quatre mois. « Nous étions tabassés deux fois par jour. Cellule par cellule. Les gardiens nous sortaient tous les cinq en même temps. Face au mur, les jambes écartées, ça durait cinq minutes environ. Ils nous frappaient avec les poings, les pieds et des matraques. Pas pour qu’on parle ou qu’on fasse quoi que ce soit, c’était une violence gratuite et sans objet. Tous n’étaient pas battus de la même manière. Ceux qui portaient des tatouages avec des symboles ukrainiens étaient bien plus frappés que les autres. Moi, je ne suis pas tatoué. Ils m’ont quand même cassé trois côtes. » A cela s’ajoute l’obligation de chanter l’hymne national russe et d’autres chansons patriotiques. « Il ne fallait pas chanter mais hurler l’hymne russe. C’était du harcèlement moral. »

La nourriture est exécrable. « Ils nous ont nourris avec une recette carcérale russe très spécifique qui s’appelle le chou aigre. C’est tellement acide qu’on a l’impression d’avoir dans la bouche l’acide d’une batterie automobile. » Pendant le premier mois de détention à Taganrog, Viatcheslav Gorban et ses camarades ne quittent leur cellule que pour être battus. Pas de douche. Ils ne voient pas de brosse à dents pendant quatre mois. « La nuit était le seul moment que j’avais pour moi. De 22 heures à 6 heures, on pouvait dormir. Mais les feux n’étaient jamais éteints et on avait de la lumière crue toute la nuit », se souvient Viatcheslav Gorban.

Le 22 septembre, il est transféré avec un contingent plus restreint de vétérans d’Azovstal dans une autre prison au régime moins sévère, à Kamensk-Chakhtinski. Deux semaines plus tard, nouveau transfert vers Koursk. « J’ai compris qu’un échange se préparait, c’est pourquoi nous étions mieux nourris et on ne nous frappait plus. » Avec quelques dizaines d’autres prisonniers de guerre (« les plus vieux et les plus amochés »), il est transféré les yeux bandés dans un avion vers la Crimée, puis dans un bus le conduisant au lieu de l’échange, à Vassilievka, dans la région de Zaporijjia.

Tortures « assez systématiques » côté russe

Le cas de Viatcheslav Gorban n’est qu’un exemple parmi les nombreuses violations du droit de la guerre subies par les 6 000 à 8 000 combattants capturés depuis le 24 février (selon une source du Monde). Le 15 novembre, l’ONU signalait de nombreux cas de prisonniers de guerre soumis à la torture et à des mauvais traitements. Matilda Bogner, qui dirige la Mission de surveillance des droits humains en Ukraine, a signalé les sévices subis des deux côtés par les prisonniers de guerre. La mission a bénéficié d’un accès sans entrave aux lieux d’internement des prisonniers de guerre contrôlés par le gouvernement ukrainien, tandis que l’ONU, malgré ses demandes, n’a pas obtenu d’accès en privé aux prisonniers de guerre du côté de la Russie. Pour Mme Bogner, les tortures pratiquées dans les centres de détention côté russe sont « assez systématiques ». Diverses formes de violences sexuelles ont également été infligées à des détenus. D’autres sont morts dans des circonstances non élucidées.

Le porte-parole du CICR en Ukraine, Achille Després, confirme au Monde que « l’accès aux prisonniers de guerre est très difficile. Nous avons visité des prisonniers des deux côtés, mais à ce jour nous n’avons pas un accès complet et régulier à tous les prisonniers, ce qui est pourtant une obligation des parties au conflit en vertu de la convention de Genève. Cette situation est inacceptable et nous demandons aux deux parties de remplir leurs obligations, parce que ne pas nous donner accès se fait au détriment des droits des plus vulnérables : les prisonniers de guerre et leurs proches. »

L’Ukraine s’irrite à juste titre d’être mise sur le même plan que la Russie en matière de violation des droits humains. Le conflit a été déclenché par la Russie sur son territoire et les actes de cruauté documentés sont bien plus nombreux du côté russe que du côté ukrainien.

 

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il y a 35 minutes, Wallaby a dit :

Personne ne blâme l'Ukraine et ils mentent ouvertement. C'est plus destructeur que le missile

EN fait c'est difficile de savoir qui ment là-dedans. Ceux qui ont intérêt à la désescalade ou ceux qui ont intérêt à l'escalade ... Pour le coup je ne jetterai pas forcément la pierre aux ukrainiens. 

Je pense qu'il y a une attente forte dans une baisse de l'intensité de cette guerre au moins pendant l'hivers de façon à recontituer les stocks et à modifier les économies de chacun pour subir moins violemment les inflations un peu partout. Je pense sincèrement que gérer les grand froids et une escalade ne plaira à personne chez les alliés.

Zelensky a peut-être raison mais çà n'arrange personne qu'il ait raison. Malheureusement çà montre que l'escalade fait peur aux alliés. Une autre chute de missiles en territoire polonais pourrait survenir si Poutine est poussé trop loin dans ses retranchements.

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https://www.la-croix.com/Religion/Emmanuel-Macron-SantEgidio-histoire-dune-fascination-reciproque-2022-10-23-1201239032

La venue d’Emmanuel Macron au rassemblement annuel de la communauté de Sant’Egidio à Rome, dimanche 23 octobre, constitue un événement en soi. La communauté fondée en 1968 par Andrea Riccardi, qui est demeuré, en Italie, une figure majeure sur la scène politique, a d’ailleurs fait de l’hôte de l’Élysée la tête d’affiche de l’ouverture de son sommet international sur la paix, qui aura lieu au Palais de la Nuvola, à Rome.

Cette admiration non feinte entre le président et la communauté, investie à la fois dans la lutte contre la pauvreté et sur la scène diplomatique dans la résolution de conflits, remonte à quelques années.

Le fil n’a jamais été rompu. Jusqu’à ce rendez-vous du mois de juin dernier, à l’Élysée, lors duquel le fondateur de la communauté, Andrea Riccardi, ainsi que Mario Giro, responsable des relations extérieures, avaient été reçus pendant plus de deux heures pour parler de la guerre en Ukraine, mais aussi de la situation du continent africain. Une durée rare, comme on le relève au Quai d’Orsay. « Le président se sent en connivence avec eux, commente un diplomate.

En 2017, c’est le même François Hollande qui accueille à l’Élysée la signature d’un protocole entre Sant’Egidio et l’État français pour mettre en place des couloirs humanitaires afin d’organiser l’accueil légal de réfugiés. Bernard Cazeneuve est alors ministre de l’intérieur, tandis que Jean-Marc Ayrault mène la diplomatie française. Depuis, ce mécanisme, renouvelé en 2022, a permis d’accueillir 570 personnes en provenance de Syrie et d’Irak, désormais installées dans 45 départements français.

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/06/a-rome-un-important-rassemblement-pour-la-paix-malgre-les-divisions-sur-le-soutien-militaire-a-l-ukraine_6148687_3210.html

Répondant à l’appel de syndicats, d’associations laïques de gauche ou d’autres issues du monde catholique, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé « pour la paix », samedi [5 novembre], dans la capitale italienne.

Répondant à l’appel de syndicats, d’associations laïques de gauche ou d’autres issues du monde catholique, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont marché en cortège « pour la paix » dans la capitale, dans un climat où les questions internationales n’ont cessé de faire écho à des problématiques de politique intérieure.

Il en va ainsi à Rome, où une classe politique divisée sur l’envoi d’armes à Kiev doit tenir compte d’une opinion travaillée par les conséquences matérielles du conflit autant que par un mouvement pacifiste plus puissant qu’ailleurs, et où coexistent dans la même ville les diplomaties des deux Etats souverains, et pas nécessairement alignés, que sont la République italienne et le Vatican.

La réalité complexe qui en résulte s’est incarnée dans l’après-midi sous la façade monumentale de la basilique Saint-Jean-de-Latran, parmi la foule nombreuse assemblée sur la place et sur scène, au fil des discours de responsables religieux, de catholiques laïcs, de militants pacifistes et de représentants de la gauche progressiste et de syndicalistes, réunis sous l’égide morale du souverain pontife.

« Ce rassemblement qui réunit plusieurs familles culturelles et politiques italiennes a pour référence commune la position exprimée par le pape François sur le conflit », a expliqué au Monde Andrea Riccardi, le fondateur de la Communauté Sant’Egidio, qui compte parmi les organisateurs de la manifestation de samedi. Investie d’une mission de secours au plus démunis et de médiation dans plusieurs conflits armés à travers le monde, cette organisation influente à l’échelle internationale et évoluant dans l’orbite du Saint-Siège avait déjà invité à Rome, fin octobre, le président de la République française, Emmanuel Macron, lors de son rassemblement annuel pour la paix.

La visite du chef de l’Etat, qui s’était aussi traduite par une rencontre avec le pape, devait alors, pour M. Riccardi et Sant’Egidio, « contribuer à la renaissance d’une culture de paix sur la scène internationale ». La manifestation de samedi prolonge cette initiative, liée au positionnement du Saint-Siège tel qu’exprimé dans l’appel lancé par le pape avant la prière de l’Angélus, le 2 octobre. François avait alors marqué une inflexion en exhortant le président de la Fédération de Russie à arrêter la guerre, tout en appelant l’Ukraine à se montrer ouverte à la perspective de négociations.

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Il y a 3 heures, herciv a dit :

EN fait c'est difficile de savoir qui ment là-dedans. Ceux qui ont intérêt à la désescalade ou ceux qui ont intérêt à l'escalade ... Pour le coup je ne jetterai pas forcément la pierre aux ukrainiens. 

Je pense qu'il y a une attente forte dans une baisse de l'intensité de cette guerre au moins pendant l'hivers de façon à recontituer les stocks et à modifier les économies de chacun pour subir moins violemment les inflations un peu partout. Je pense sincèrement que gérer les grand froids et une escalade ne plaira à personne chez les alliés.

Zelensky a peut-être raison mais çà n'arrange personne qu'il ait raison. Malheureusement çà montre que l'escalade fait peur aux alliés. Une autre chute de missiles en territoire polonais pourrait survenir si Poutine est poussé trop loin dans ses retranchements.

Globalement au vu de ce qui est sorti et du délai avec lequel ces éléments sont sortis, tant en OSINT qu'en déclarations officielles il est peu probable (mais effectivement pas totalement impossible) que Zelinski ait raison. 

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il y a 30 minutes, CortoMaltese a dit :

Je vois pas comment une munition anti aérienne de S-300 avec une portée en sol-sol de 100km pourrait atterrir là depuis les zones contrôlées par la Russie. A 99,9%, c'est la DCA ukrainienne qui a foiré. Ca arrive, mais l'Ukraine ne sort pas grandi de cette affaire en niant contre toutes les évidences. Je serais polonais, vu tout ce qu'ils font pour eux, je l'aurai mauvaise de voir que les mecs sont même pas capable d'assumer leur connerie, que personne ne leur reproche au demeurant vu le contexte.

J'ai trouvé très amusante les déclarations polonaises attribuant le missile aux ukrainiens mais contenant un fois l'adjectif ukrainien et une bonne dizaine de fois l'adjectif russe et faisant une dissertation sur les subtilités des responsabilités en cas de guerre. Je ne sais pas ce qu'en retient quelqu'un qui ne serait pas familier du sujet ... Je suis plus ou moins persuadé que dans quelques années, certaines personnes se rappelleront du bombardement russe de la Pologne avec bonne foi.

Le seul souci que j'ai, c'est que le fait que le missile ait touché une remorque métallique de tracteur avec de belles cornières, donc un très bon réflecteur radar, a peu de chance d'être un hasard. Cela sous-entend que le missile était encore guidé à l'impact via le radar du poste de contrôle car je crois que les missiles des S300 sont passifs (TVM ou SARH). Il n'y a donc probablement pas crime mais peut être négligence criminelle de la part des ukrainiens si les opérateurs ont continuer à guider un missile par delà la frontière. Les ukrainiens demandent (exigent ?) à enquêter en Pologne, mais cela devrait peut être les polonais qui devrait exiger de pouvoir enquêter en Ukraine sur cette affaire ...

Modifié par Deres
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Un article de Newsweek, basé sur les lettres de l'informateur "Wind of Change", supposément en poste au FSB, et correspondant avec Osechkin (vivant à Biarritz) et déjà évoqué sur ce fil (interview télé Allemande, tentative d'assassinat...).

La source (ndlr : wind of change) reste un peu suspecte à mes yeux, ça me parait toujours incroyable de faire la publicité d'une "balance" toujours en poste. Quand on parle d'un agent double qui fournit du renseignement à un service étranger, on est très loin d'en faire la pub en direct.

Mais bref, l'analyse en reste pas moins intéressante je trouve: elle est raisonnable, pleine de bon sens et se corrobore avec une foultitude de signaux faibles qu'on a pu lire ailleurs, quand c'est pas carrément avec des témoignages de défecteurs (je pense en particulier avec le diplomate Ru, anciennement en poste en Suisse).

https://www.newsweek.com/leaked-fsb-letters-civial-war-putin-allies-prigozhin-kadyrov-1760455

 

Citation

La fuite de courriels d'un dénonciateur du Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie, partagée avec Newsweek, révèle une guerre civile parmi les plus proches alliés du président Vladimir Poutine, alors que son invasion de l'Ukraine continue de vaciller.

L'agent, surnommé le Vent du changement, écrit régulièrement des dépêches à l'exilé dissident russe Vladimir Osechkin, révélant la colère et le mécontentement au sein du FSB au sujet de la guerre qui a commencé lorsque Poutine a envahi l'Ukraine voisine le 24 février.


Vladimir Poutine, le président tchétchène Ramzan Kadyrov et Yevgeny Prigozhin, fondateur du groupe Wagner. Osechkin est un militant russe des droits de l'homme qui dirige le site Internet anti-corruption Gulagu.net.

L'intégralité des courriels a été communiquée à Newsweek par Igor Sushko, directeur exécutif du groupe de recherche Wind of Change, une organisation à but non lucratif basée à Washington. Sushko a traduit la correspondance du russe à l'anglais depuis qu'elle a commencé le 4 mars. Les précédentes lettres du FSB rédigées par le lanceur d'alerte, et publiées par Osechkin, ont été analysées par Christo Grozev, un expert du FSB. Il a déclaré avoir montré les e-mails à deux officiers du FSB qui n'avaient "aucun doute sur le fait qu'ils avaient été écrits par un collègue".

Un abîme de terreur


Datés de novembre, les derniers courriels de l'agent détaillent les troubles intérieurs et les conflits au sein du Kremlin, prédisant une guerre civile "inévitable", et que la Russie va bientôt "descendre dans l'abîme de la terreur" car les gens sont de plus en plus fatigués de la guerre. Le dénonciateur se concentre sur Evgeny Prigozhin, un allié de Poutine et fondateur du groupe de mercenaires Wagner, et sur le leader tchétchène Ramzan Kadyrov.

Prigozhin et Kadyrov ont tous deux continué à critiquer la façon dont la guerre de Poutine contre l'Ukraine est gérée, semblant prendre parti l'un pour l'autre dans de rares manifestations de dissidence, ce qui laisse penser que des dissensions pourraient apparaître au sein du Kremlin. Le groupe de réflexion américain Institute for the Study of War (ISW) a également estimé fin octobre que Prigozhin et son groupe militaire pourraient "constituer une menace pour le pouvoir de Poutine".

L'agent du FSB a toutefois déclaré qu'"il n'existe pas de modèle de 'changement de pouvoir'" en Russie. Il n'y a aucun moyen de "tout changer" en Russie pour que le pays dans son ensemble fonctionne et ne sombre pas dans l'abîme de la terreur", indique le courriel, qui décrit comment une guerre civile se déroulerait dans le pays. "Au début, nous pourrions avoir une émeute désordonnée, avec seulement des pillages et des escarmouches chaotiques entre tout le monde. Je vais essayer de m'expliquer : la lutte des agences de sécurité contre les structures de Prigozhin, une véritable guerre les uns contre les autres, est mauvaise, mais généralement inévitable", ont-ils écrit.

"Ou bien il y aura des batailles de régions pour le partage des ressources. Ou une bousculade de diverses forces pour le contrôle de régions ou de morceaux du pays (la Russie)." Mais le pays pourrait s'effondrer dans un chaos total, selon l'agent.

Chaos, guerre civile


"Croyez-moi, c'est bien plus terrifiant. J'affirme, et ce n'est en aucun cas l'opinion privée et solitaire d'un simple employé (du FSB) : nous avons f*** le pays. Nous (FSB) avons foutu le pays en l'air non pas le 24 février, lorsque toute cette affaire a commencé, mais bien avant, lorsque le 24 février est devenu possible en principe." "Chaos, guerre civile, effondrement - oui, tout cela est devant nous. C'est inévitable", a déclaré l'agent du FSB. "Trop de gens en Russie ont franchi le point de non-retour. Ils prévoient d'être de petits tsars dans les régions qu'ils parviennent à capturer. Du moins, c'est la façon dont ils pensent."

Le lanceur d'alerte a suggéré qu'il ne sera pas facile pour le Kremlin de supprimer Prigozhin s'il finit par représenter une menace pour le pouvoir de Poutine. "Et quand les dirigeants particulièrement 'intelligents' du FSB s'engagent à blanchir Prigozhin comme étant non systémique, et disent que nous avons une structure qui peut le neutraliser si cela devenait nécessaire - c'est un non-sens." L'ISW a déclaré que Prigozhin est en train de constituer une "circonscription" de partisans et sa propre force de combat qui ne sont pas sous le contrôle direct de l'armée russe ou du ministère de la défense.

Selon le groupe de réflexion, Prigozhin occupe donc une position particulièrement avantageuse au sein de la structure de l'État russe et de l'espace d'information, qui lui permet d'étendre sa base dans le pays plus facilement que le commandement militaire supérieur, ce qui lui permet de faire librement sa propre promotion et celle de ses forces tout en critiquant les responsables du Kremlin ou les forces armées russes sans crainte de représailles.

La terreur intérieure


Dans un courriel plus urgent daté du 8 novembre, le dénonciateur du FSB a averti Osechkin que Prigozhin préparait des brigades pour la "terreur intérieure" en Russie, dans le contexte d'une vague de protestations et d'émeutes dans plusieurs régions de Russie suite aux informations selon lesquelles plus de 1 000 Russes ont été tués en l'espace de trois jours lors d'intenses combats en Ukraine.

Au cours d'une réunion, les mercenaires Wagner de Prigozhin se sont vu déléguer des pouvoirs et garantir un régime d'impunité et d'approbation tacite pour les actes d'agression et d'intimidation contre ceux qui protestent contre la guerre et les politiques de Poutine, a déclaré l'agent.

"Nos analyses et rapports remontent la chaîne et ils y comprennent que le niveau de mécontentement populaire augmente de manière exponentielle et que nous ne pourrons pas l'éteindre en utilisant des méthodes légales", écrit le lanceur d'alerte.

"Le Service (FSB) n'est pas prêt pour la terreur interne, et Prigozhin et Kadyrov pensent que leur temps est venu, et que le moment de briller est arrivé. Tous deux réalisent que s'ils cessent de se battre et entament un dialogue, ils cesseront d'être nécessaires à Poutine."


Le "chef de Poutine" Yevgeny Prigozhin pourrait-il être la plus grande menace du leader russe ?

La guerre civile au sein de l'armée russe alimente les problèmes sur le champ de bataille. Selon l'agent, Kadyrov et Prigozhin seront alors "coupés dans leur financement" et "reprendront leur place dans le système."

"Mais les deux personnages ne sont plus disposés à accepter cela, chacun d'entre eux s'imagine indispensable". Selon le lanceur d'alerte, le FSB s'attend à ce que le duo réalise une série de provocations qui saliront le service (FSB) et mettront en avant sa "prétendue incapacité à contrôler la situation dans le pays." "Si tout se déroule selon le scénario de Prigozhin, nous perdrons à la fois le contrôle et le pays", ont-ils conclu.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

Modifié par olivier lsb
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Il y a 12 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

C'est un peu une lapalissade, non ? "Sans le FSB, le régime ne tiendrait pas" (1:43). Et sans le FBI, le régime américain tiendrait ?

@Wallaby Oui. Les États-Unis Unis ont tenu près de 150 ans sans police fédérale - qui a infiniment moins de pouvoir que le FSB- Collectionneur 

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La sous anticipation des besoins en pièces de rechange va handicaper sérieusement le MCO des PZH2000  livrés à l'Ukraine. Trainer les pieds volontairement ou anticipation d'une fin rapide du conflit ? 

À la fin de l'été, le bureau des achats de la Bundeswehr avait averti en vain le ministère de commander de nombreux lots de pièces de rechange pour les obusiers et les lance-roquettes multiples Mars II, car le matériel spécial avait de longs délais de livraison. Jusqu'à présent, cependant, il n'y a pas eu d'instructions correspondantes de la part du soi-disant état-major spécial en Ukraine.

Le manque de pièces de rechange paralyse désormais également le soi-disant centre de réparation, que l'Allemagne veut mettre en place en Slovaquie d'ici la mi-décembre pour réparer les armes qui y sont livrées

Certes, six obusiers allemands ont récemment été amenés en Lituanie pour une révision technique. Cependant, comme les pièces de rechange nécessaires pour les obusiers n'étaient disponibles ni auprès de l'industrie ni auprès de la Bundeswehr, les techniciens ont dû cannibaliser l'un des obusiers et le laisser en Lituanie pour le moment. (Trad DeepL)

https://www.spiegel.de/politik/deutschland/ukraine-panzerhaubitzen-2000-wegen-ersatzteilmangels-ausser-gefecht-a-a9056b03-3c01-40cb-b495-611817741b21

 

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La France est concernée, mais pour quel matériel ?

traduction automatique :

https://euromaidanpress.com/2022/11/18/ukraine-to-jointly-produce-heavy-weapons-military-equipment-with-at-least-six-nato-coubtries/


L’Ukraine produira conjointement des armes lourdes et du matériel militaire avec au moins six pays de l’OTAN

Ukroboronprom, une entreprise ukrainienne spécialisée dans les armes,a déclaré qu’elle produirait et développerait conjointement des armes lourdes et du matériel militaire avec au moins six États membres de l’OTAN :
Pologne
République tchèque
France
Danemark
et plusieurs autres, avec lesquels des accords de non-divulgation ont été signés.


« Nous créons des entreprises de défense communes, construisons des lignes de production de munitions à cycle fermé, produisons conjointement des véhicules blindés et des systèmes de lance-roquettes multiples, et développons conjointement de nouvelles armes de haute technologie. Pour ce faire, nous utilisons à la fois les installations existantes et celles nouvellement créées dans des endroits sûrs », a déclaré Ukroboronprom.

L’un des derniers accords conclus par l’entreprise ukrainienne d’État chargé des armes concernait la création d’un groupe de défense conjoint avec la République tchèque. L’accord prévoit :
la production de matériel militaire ;
augmenter la production de munitions de différents calibres;
la mise en place de centres de services pour l’entretien et la réparation des armes et du matériel;
coopérer dans le domaine des hautes technologies, création de centres de recherche communs.
De plus, Ukroboronprom a lancé la production de munitions de calibre 122 et 152 mm, ainsi que de mines de 120 mm selon la technologie de l’OTAN.
Cette production devrait réduire la dépendance de l’Ukraine à l’égard des fournitures d’artillerie en provenance de l’étranger, où les stocks d’obus et de mines de calibre soviétique s’épuisent progressivement, dit Ukroboronprom.

L’entreprise d’État est en cours de réforme. Il rapporte que plus de deux douzaines d’entreprises de défense d’État ont été transformées en entités commerciales, et « Ukroboronprom lui-même est le prochain sur la liste », ce qui, dit-il, attirera plus d’investissements, transférera des technologies et aidera à créer davantage de coentreprises, y compris avec les pays de l’OTAN.

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