Ciders Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février https://bsky.app/profile/cedricmas.bsky.social/post/3liwt2mbpas26 C'est fou de voir MERICA voter dans le même camp que Benji, l'amicale des anciens du KGB, les juntes et... les îles Marshall. Mais qu'est-ce que vous faites là vous ? 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février Les Européens commencent à structurer leur aide. Il y a une mention de "transatlantique" qui est cryptique pour moi : Via leFigaro : Les pays nordiques et baltes s’engagent à accroître leur aide à l’Ukraine «L’issue de la guerre aura des effets fondamentaux et durables sur la sécurité européenne et transatlantique», ont déclaré dans un communiqué commun les présidents de la Finlande, de la Lettonie, de la Lituanie et de l’Ukraine, ainsi que les premiers ministres du Danemark, de l’Estonie, de l’Islande, de la Norvège et de la Suède. Ce groupe de pays s’engage à apporter un soutien supplémentaire à l’Ukraine, notamment «en fournissant des équipements et une formation pour une unité modulable de la taille d’une brigade», et en investissant dans l’industrie de la défense ukrainienne. Dans une déclaration séparée, la Norvège a indiqué qu’elle prévoyait de consacrer 3,5 milliards de couronnes norvégiennes (300 millions d’euros) à des achats auprès de l’industrie de défense ukrainienne. Un montant supplémentaire de 600 millions de couronnes sera alloué à l’achat de drones et au développement de la technologie des drones pour l’Ukraine. Ces annonces interviennent au moment où les dirigeants de ces pays sont à Kiev avec d’autres dirigeants européens pour réitérer leur soutien à l’Ukraine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février (modifié) Changement de cible pour VP qui lance l'escalade avec les européens. DT n'est plus dans la course. Via leFigaro Le Kremlin affirme que l’Europe, contrairement aux États-Unis, veut que le conflit «continue» Le Kremlin a affirmé lundi vouloir trouver une solution au conflit ukrainien en discutant avec les États-Unis, accusant l’Europe de vouloir la poursuite des hostilités, en plein rapprochement russo-américain qui a vu Donald Trump adopter une position plus conciliante à l’égard de Moscou. «Les Européens continuent sur la voie (...) de leur conviction de la nécessité de poursuivre la guerre», a accusé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes dont ceux de l’AFP. «Cette conviction des Européens contraste complètement avec la volonté de trouver un règlement sur l’Ukraine, ce que nous faisons actuellement avec les Américains», a-t-il ajouté le jour du troisième anniversaire de l’assaut russe contre sa voisine. Modifié le 24 février par herciv 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février @herciv Canada et Groenland sont dans le viseur... D'où transatlantique a mon avis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février à l’instant, collectionneur a dit : @herciv Canada et Groenland sont dans le viseur... Ah bien vu merci. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février il y a 1 minute, herciv a dit : Changement de cible pour VP qui lance l'escalade avec les européens. DT n'est plus dans la course. Via leFigaro Le Kremlin affirme que l’Europe, contrairement aux États-Unis, veut que le conflit «continue» Le Kremlin a affirmé lundi vouloir trouver une solution au conflit ukrainien en discutant avec les États-Unis, accusant l’Europe de vouloir la poursuite des hostilités, en plein rapprochement russo-américain qui a vu Donald Trump adopter une position plus conciliante à l’égard de Moscou. «Les Européens continuent sur la voie (...) de leur conviction de la nécessité de poursuivre la guerre», a accusé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes dont ceux de l’AFP. «Cette conviction des Européens contraste complètement avec la volonté de trouver un règlement sur l’Ukraine, ce que nous faisons actuellement avec les Américains», a-t-il ajouté le jour du troisième anniversaire de l’assaut russe contre sa voisine. Ils vont comme toujours essayer de diviser. Quand est-ce qu'on envoie un soutien politique aux minorités non-russes ? Y'a pas de raisons qu'ils soient les seuls à jouer sale. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février à l’instant, Ciders a dit : Ils vont comme toujours essayer de diviser. Quand est-ce qu'on envoie un soutien politique aux minorités non-russes ? Y'a pas de raisons qu'ils soient les seuls à jouer sale. Les italiens ont déjà commencé à jouer cet air. Ils négocient des accord pétrolier avec les algériens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GOUPIL Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février Je sens que si l'UE freine des 4 fers alors le Russe va bientôt nous faire une NucléoMenace tactique ... Histoire de voir si les USA sont prêts à frapper la Russie de façon conventionnelle Lourde le cas échéant comme à l'époque, Biden leur avait suggéré. Et de bousculer par l’effroi la petite Europe.... et Trump de nous dire que l'UE l'aura bien cherché. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février il y a 35 minutes, mgtstrategy a dit : il se murmure que les USA vont soutenir Taiwan si et seulement si TMSC serait revendu en partie à des investisseurs américains... Vu que les puces sont de Taiwan et que les machines sont de ASML.... Du pure racket, y'a pas d'autres mots. Je fais écho au pt ci dessus. As-tu la source ? Si on en est au stade de rumeur, ça peut tout aussi bien être une indication de la direction dans laquelle souffle le vent, et Washington va vraiment utiliser ce genre de chantage contre la République de Chine, que l'indication d'une simple inquiétude sur une telle possibilité Inquiétude qui serait certes fort compréhensible, mais sans que cela indique les véritables intentions de Washington Je ne suis pas en train de dire que c'est impossible, attention ! Je pense simplement qu'il faut être prudent tant qu'il n'existe pas d'élément solide il y a 22 minutes, Ronfly a dit : ONU: La résolution annuelle concernant le soutien à l'Ukraine, la condamnation de l'agression Russe et le respect de l'intégrité territoriale a été voté a 93 voix contre 18. 2 faits marquants: - 50 pays de moins ont voté pour - les USA ont voté contre pour la première fois.... Les Etats-Unis et la Russie ont voté contre... Et la Chine s'est payé le luxe de s'abstenir Je pense qu'à Pékin, on doit avoir un franc sourire. "Chers amis américains, vous êtes sûrs ? Signé l'oncle Xi" 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février En même temps, à 3 minutes d'intervalle. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février Reste à savoir comment va se comporter les US avec l'Europe. Gardera-t'il une position neutre ou soutiendra-t'il VP ? Vrai question d'après cet article. Trump annonce des "transactions majeures de développement économique" avec la Russie en "énorme revers" Donald Trump a annoncé un aperçu cryptique des transactions économiques « majeures » entre les États-Unis et la Russie alors qu'il a exercé une pression publique plus forte sur l'Ukraine pour accepter les termes de son accord de paix – et il a de nouveau braqué le Premier ministre du Canada en le qualifiant de mauvais titre. Le président a posté le message de lundi après-midi sur Truth Social après avoir rencontré le président français Emmanuel Macron, et il a répété son insistance pour que l'Ukraine remette la moitié de ses terres rares et ses autres ressources à perpétuité aux États-Unis en tant que retour à l'aide militaire accordée à la lutte contre la Russie, qui a envahi la nation il y a exactement trois ans. « Aujourd’hui, le président français Emmanuel Macron m’a rejoint dans le Bureau ovale pour prendre la parole au sommet du G7 », a publié Trump. "La réunion a été convoquée par le gouverneur Justin Trudeau du Canada, l'actuel président du G7, pour reconnaître le troisième anniversaire de la guerre russo-ukrainienne - ce qui n'aurait jamais commencé si j'étais président." Trump s'est moqué de Trudeau comme « gouverneur » du 51e État et a déclaré qu'il souhaitait annexer le Canada, mais il refuse de dire que la Russie est responsable de la guerre en Ukraine. "Tout le monde a exprimé son objectif de voir la fin de la guerre, et j'ai souligné l'importance de l'"accord critique sur les minéraux et les terres rares" entre les États-Unis et l'Ukraine, qui, nous l'espérons, sera signé très prochainement." Trump a été publié. "Cet accord, qui est un "partenariat économique", permettra au peuple américain de récupérer les dizaines de milliards de dollars et d'équipements militaires envoyés en Ukraine, tout en aidant l'économie ukrainienne à se développer à la fin de cette guerre Brutal et Savage. Lire aussi : "Gotta be kidding": Jim Jordan brouille alors qu'il est confronté à Musk "deux poids, deux fois niveau" "En même temps, je suis en pourparlers sérieux avec le président russe Vladimir Poutine concernant la fin de la guerre, ainsi que les grandes transactions de développement économique qui auront lieu entre les États-Unis et la Russie", a-t-il ajouté. "Les discussions se déroulent très bien." L'annonce par Trump d'une nouvelle activité économique entre les États-Unis et la Russie serait un net retournement par rapport à sa position précédente en réponse à l'annexion de la Crimée par la Russie et à diverses violations des droits de l'homme. "Il y a un doute que les États-Unis ont changé de camp dans l'invasion de l'Ukraine", a publié le journaliste canadien Mark Towhey. "Combien de temps Trump lèvera-t-il les sanctions contre Poutine ?" "Le président Trump dit qu'il est en discussion sérieuse avec Poutine sur la fin de la guerre en Ukraine, ainsi qu'avec les "transactions majeures de développement économique" entre les États-Unis et la Russie", a déclaré Sara Cook, productrice de la Maison Blanche pour CBS News. "Ce serait un énorme renversement par rapport à la politique américaine précédente de sanction et d'isolement de la Russie." "Oublier cet argent russe est au cœur des jours de réveil de Trump", a déclaré le compte X Jay à Kiev. "La déclaration de Trump à l'occasion du troisième anniversaire de ce qu'il n'appelle pas visiblement l'agression de la Russie contre l'Ukraine est surtout remarquable pour les paroles amicales de Poutine, les "discussions" des deux sont sans Kiev, et planifiés 'transactions de développement économique'", a ajouté l'écrivain de sécurité nationale Kyle Orton. "Il convient de rappeler maintenant et ensuite que la raison pour laquelle les États-Unis ont soutenu l'Ukraine dans la guerre est que 1) la Russie a attaqué une nation indépendante pour lui enlever son indépendance", a déclaré le scientifique nucléaire à la retraite Cheryl Rofer. 2) C'est inacceptable. C'est spécifiquement interdit par l'ONU, sur laquelle la Russie a souscrit. 3) Une victoire pour la Russie rend le monde plus imprévisible. Il y aura plus de guerres. Nous soutenons donc l'Ukraine à la fois pour le peuple ukrainien et pour la paix du monde lui-même.» 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hubisan Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février il y a 27 minutes, Ciders a dit : Quand est-ce qu'on envoie un soutien politique aux minorités non-russes ? Je vois, tu veux créer un EUAID. A l'heure ou les USA ont demantelé, leur USAID, la subversion chez leurs adversaires geopo. Et ils se mettent a parler vrai, business, tres rugueux, intelligible et sauvage. Continuer dans l'ingérence en conflictualité societale est un excellent moyen, et même le meilleur, pour antagoniser la Russie. C'est existentiel pour elle. Je me demande si on a à gagner a aggresser de façon existentielle la Russie. Sinon, ne me dit pas que tu crois que c'est Putin qui fait l'AFD ou le RN... 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GOUPIL Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février (modifié) il y a 7 minutes, Hubisan a dit : Je me demande si on a à gagner a aggresser de façon existentielle la Russie. tu parles quelle langue "native" ? le Russe ? Modifié le 24 février par GOUPIL 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février (modifié) Il y a 23 heures, RugbyGoth a dit : On a beaucoup dit ces dernières années que Poutine était un fin joueur d'échec pour se moquer. La preuve, il est englué dans une guerre de 3 jours depuis 3 ans, il voulait démembrer l'OTAN, il l'a ressuscité et lui a envoyé de nouveaux pays (Finlande, Suède). La production d'armes des occidentaux était à un niveau bas historique, il l'a relancé... Mais depuis 2 semaines, il semble que tout se soit retourné. L'OTAN vient de reperdre son cerveau (discours de JD Vance à Munich), la guerre pourrait se finir avec des conditions favorables voir très favorables à la Russie... Finalement, il aurait "juste" perdu 3 ans et 200000 hommes et pas mal de matériel. Mais, si il gagne cette guerre (grâce à Trump) alors son emprise sur son peuple s'en trouvera agrandie et il pourra se lancer dans la suite de la reconquête du bloc de l'est. Le seul contre-poids à cette envie expansionniste, ce sont les finances et la volonté des pays de l'UE. Je ne sais pas pour vous, mais aujourd'hui je ne peux placer aucun pari sur ce qu'il va se passer d'ici la fin de l'année tant j'ai peu d'espoir dans l'UE pour relever ce défi même si les initiatives de Macron et les déclarations de Merz (et sa victoire d'hier) vont dans le bon sens. Faut arrêter avec cette image du joueur d'échecs, un mythe de la propagande russe. Oui c'est un dirigeant qui a le temps long et comprend pleinement les enjeux stratégiques, agit en conséquence et est doté de la meilleure des formations et expérience qui soit pour le poste: celui du renseignement et de l'action clandestine. Après son erreur très funeste sur l'appréciation des forces et des volontés ukrainiennes, découlant d'un biais de confirmation organisationnelle très grave, il a commis assez peu d'erreurs stratégiques par la suite, dans le rôle qui est le sien (j'insiste) et encore, sachant qu'il peut se reposer sur des pertes indicibles pour jouer à nouveau le temps long. Son armée n'a pas spécialement brillé, et constater qu'elle est encore une organisation debout malgré les pertes, ne m'incite pas spécialement à le voir comme une victoire ou une preuve de compétence: plutôt un strict minimum attendu, compte tenu de l'immense profondeur stratégique, démographique et financière de la Russie. Mais tout ce qui précède n'en font pas un "joueur d'échecs". Ne serait-ce parce qu'il a démarré la partie avec 3 dames, 6 fous du roi et 4 cavaliers face à un adversaire qui n'avait que des pions et une tour. Son capital humain, matériel, financier et industriel commence à s'abraser très sérieusement. La Russie était très richement dotée de tous ces moyens au début du conflit: 600 milliards de réserves liquides, dont il en restait 300 même après les saisies des occidentaux, sans compter les revenus futurs. L'immensité des stocks de matériels de l'URSS, qui même après une étape de remise en service, permet de gagner un temps considérable pour le maintien des flux de matériels et du tempo des opérations. Des ressources démographiques indiscutables, même si peut être plus fragiles que ce qu'on pensait: pas de 2e mobilisation, des mercenaires étrangers et Nord-Co dernièrement, signe de l'extrême sensibilité politique de ce sujet. Et enfin un tissu industriel réel, même si le pétrolier et gazier, qui rapporte le plus de devises, commence à subir de graves coups de boutoirs. Si l'UE accepte de jouer pleinement le rôle de la profondeur stratégique Ukrainienne, depuis un territoire sanctuarisé et d'y allouer les ressources nécessaires (qui devront être dépensées de toute façon), je vois mal la Russie tenir encore longtemps à ce rythme, dans une situation de pat militaire. Malheureusement, ça fait beaucoup de volontés politiques à aligner et ça vient se percuteur de plein fouet au meilleur domaine de compétence des russes, dans lequel ils ont particulièrement brillé dans ce conflit (et depuis bien avant encore): celui de l'influence des sociétés et des décideurs. Sachant que ni le courage politique ni la prescience ni les démonstrations de volonté ont particulièrement impressionné ces trois dernières années au sein du personnel politique européen, je suis très loin d'être rassuré sur l'avenir d'un conflit, qui devient pourtant de plus en plus un cul de sac intenable pour les russes. Modifié le 25 février par olivier lsb orthographe 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février il y a 55 minutes, herciv a dit : Les italiens ont déjà commencé à jouer cet air. Ils négocient des accord pétrolier avec les algériens. Non, je pensais aux minorités de la Fédération de Russie. il y a 22 minutes, Hubisan a dit : Je vois, tu veux créer un EUAID. A l'heure ou les USA ont demantelé, leur USAID, la subversion chez leurs adversaires geopo. Et ils se mettent a parler vrai, business, tres rugueux, intelligible et sauvage. Continuer dans l'ingérence en conflictualité societale est un excellent moyen, et même le meilleur, pour antagoniser la Russie. C'est existentiel pour elle. Je me demande si on a à gagner a aggresser de façon existentielle la Russie. Sinon, ne me dit pas que tu crois que c'est Putin qui fait l'AFD ou le RN... "Agression de façon existentielle" ? Il va falloir envisager de rebaptiser la Russie "Fragileland" à ce rythme. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février Le PR a rattrapé Trump à la volée, sur la répartition du coût de la guerre entre US et Europe. Mais le plus intéressant à mon sens n'était pas là. Il a évoqué le cas des actifs russes gelés. Et bien que le ton était extrêmement prudent, pour ne pas dire déférent face à la Russie, peut être que le message poussé sur le fond était plus ferme que la forme. En tout cas, les discussions sur le devenir de ces 300 milliards semblent bien être ouvertes avec la Russie et faire partie d'un des leviers des européens sur Moscou. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février (modifié) Le 23/02/2025 à 10:09, olivier lsb a dit : Dans l'hypothèse ou les US mettent à genoux l'Ukraine, politiquement, diplomatiquement et militairement, permettant à la Russie de capturer le reste du pays, il y a fort à parier que la continuation du partage des ressources soit prévu entre les deux pays. Dans une logique de "pacte Rubio - Lavrov"... Rappelons que les relations entre les deux administrations sont au beau fixe, et que la Russie privilégiera la neutralisation de la menace politique d'une Ukraine indépendante, sur la maximisation de l'exploitation de ses ressources. Au même titre que des compagnies occidentales, dont Total, sont aujourd'hui co-actionnaire de certains champs gaziers à Yamal. Rien d'inimaginable à ce que des actifs américains exploitant les mines initialement sous contrôle ukrainien, continuent d'opérer après un changement de contrôle du pays. On ne mesure pas encore pleinement l'étendu du rapprochement US - Russie qui est en cours. Eh bien nous y voilà déjà: les éléments concernant le pacte "Rubio-Lavrov" que j'annonçais hier, prennent des contours de plus en plus précis. L'Ukraine devra donc donner son accord aux US pour les terres rares et la Russie ouvrira les portes aux entreprises américaines, pour la portion du territoire ukrainien sous leur contrôle. Les US feront donc payer à l'Ukraine ce qui leur avait été donné, et feront payer aux russes ce qui a été donné pour les fumer. Mais attention à l'Europe !! On a des wake-up call (citation: absolument tout le monde) et des "tocsins stratégiques" à sonner (Lecornu ce matin). Edit: en vidéo Modifié le 24 février par olivier lsb 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février il y a une heure, olivier lsb a dit : Le PR a rattrapé Trump à la volée, sur la répartition du coût de la guerre entre US et Europe. Mais le plus intéressant à mon sens n'était pas là. Il a évoqué le cas des actifs russes gelés. Et bien que le ton était extrêmement prudent, pour ne pas dire déférent face à la Russie, peut être que le message poussé sur le fond était plus ferme que la forme. En tout cas, les discussions sur le devenir de ces 300 milliards semblent bien être ouvertes avec la Russie et faire partie d'un des leviers des européens sur Moscou. Faut reconnaître que Macron n'a pas peur du personnage là ou les autres se taisent. Est-ce que ça fera avancer les négos dans le bon sens ? Je doute que ce soit suffisant. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février Emmanuel Macron avertit que la « paix ne peut pas signifier la capitulation de l’Ukraine » https://www.lemonde.fr/international/live/2025/02/24/en-direct-guerre-en-ukraine-l-assemblee-generale-de-l-onu-rejette-la-resolution-des-etats-unis_6559761_3210.html Emmanuel Macron a débuté sa prise de parole en soulignant une amitié américano-française qui s’est illustrée pendant les deux guerres mondiales. « Cette histoire [commune] nous oblige et c’est celle qui nous lie dans le monde qu’est le nôtre ». Puis le président français a évoqué l’engagement européen en assurant que l’« Ukraine a tenu ce front avancé de notre sécurité collective » européenne, puis de rappeler que l’Union européenne a investi quelque 138 milliards de dollars. « Nous voulons la paix. Cette paix ne peut pas signifier la capitulation de l’Ukraine », a prévenu le président français. « Personne n’a envie de vivre dans un monde où la loi du plus fort peut s’imposer », a poursuivi M. Macron, ajoutant qu’un cessez-le-feu entre Moscou et Kiev « ne tient pas » sans garanties de sécurité. « Cette paix ne peut pas être un cessez-le-feu sans garantie. Cette paix doit prévoir les conditions d’une souveraineté ukrainienne, permettre à l’Ukraine de négocier avec toutes les parties prenantes toutes les questions qui la touchent (…). C’est une paix dans laquelle nous devons prendre nos responsabilités pour maintenir dans la sécurité et la stabilité pour l’Ukraine et pour toute la région », a poursuivi le chef de l’Etat français. Emmanuel Macron a aussi « salué [la] décision [de Donald Trump] de [rencontrer] le président Zelensky et de finaliser cet accord (…) sur les terres rares (…) qui acte [son] engagement pour une Ukraine souveraine », avant de déclarer avoir discuté avec Donald Trump de l’éventualité du « déploiement de forces de paix » européennes en Ukraine dont il demande un « soutien américain » qu’il qualifie d’« indispensable ». Le chef de l’Etat a aussi affirmé vouloir « un deal rapide » quant au règlement du conflit en Ukraine, avertissant néanmoins rejeter un « accord qui soit fragile » et il a estimé que Donald Trump avait « de bonnes raisons » de renouer le dialogue avec Vladimir Poutine 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 24 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 24 février il y a 11 minutes, Brian a dit : Faut reconnaître que Macron n'a pas peur du personnage là ou les autres se taisent. Est-ce que ça fera avancer les négos dans le bon sens ? Je doute que ce soit suffisant. Je pense que la vrai raison du voyage de Macron n'est pas d'obtenir quelque chose de Trump mais de voir ce qu'il a dans la tête. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février (modifié) il y a 5 minutes, Brian a dit : Faut reconnaître que Macron n'a pads peur du personnage là ou les autres se taisent. Est-ce que ça fera avancer les négos dans le bon sens ? Je doute que ce soit suffisant. Totalement insuffisant. Nous avons ici la plus parfaite illustration des fossés culturels qui nous séparent: le français veut avoir raison et ça nous fait jouir d'une certaine façon, mais l'américain s'en fout dans le fond, car lui veut et peut agir. Et à mon, humble avis, ce qui compte le plus... C'est pas tant d'avoir la raison de son coté. Edit: dit autrement, en d'autres termes.... Et je crois qu'on est beaucoup ici à partager cet avis, votre serviteur le premier. Il y a plein de bonnes raisons pour ne pas agir. Mais dans le fond, le veut on vraiment ? J'en doutais à l'époque et toujours maintenant, trois ans après. Modifié le 24 février par olivier lsb 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février (modifié) je trouve que l'optique d'une bonne rencontre. surtout un Trump plutot en mode bonne conduite sans partir dans des delires. Apres le temps dira s'il y a du concret. en tous cas j'ai trouve Macron a l'aise et habile, notamment avec le message de guarantie d'une paix durable, il dit qu'il ne faut pas faire les erreurs de la paix de 2014 (sans mentioner Obama directement) ie planter des graines d'un futur talking point "Trump va negocier une paix qui va durer avec des guaranties, et non pas le naufrage negocie par Obama" On verra si Trump mordera a l'hamecon. Un talking point qui plaira aux Trumpists avec une bonne dose c'est la faute de l'incompetence d'Obama PS maintenant, on va voir comment se passe la rencontre avec K. Starmer, qui je pense va marteller le meme message de paix avec un "back stop US". En esperant que ca ne part pas en couille c la semaine prochaine. Car selon le Q&A, il est probable que Zelinsky rencontre Trump la semaine prochaine pour l'accord sur les mineraux. (des interets US a proteger si Putin viole une paix negociee a l'avenir, a defaut de "Boots on the ground"). Modifié le 24 février par Lordtemplar 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février https://www.theguardian.com/politics/live/2025/feb/24/keir-starmer-labour-latest-politics-live-news-updates David Lammy, le ministre des affaires étrangères, a décliné une invitation à critiquer les Etats-Unis pour ne pas avoir soutenu une résolution des Nations Unies condamnant l'invasion russe de l'Ukraine. Le vote a mis en évidence le fossé croissant entre les États-Unis et l'Europe sur la politique ukrainienne. Aux Communes, un député conservateur de haut rang a critiqué le président Trump pour sa position pro-russe. Dans sa propre déclaration, Lammy a minimisé les divisions entre Londres et Washington sur cette question, et Keir Starmer, dans un discours précédent lors d'un sommet à Kiev pour marquer le troisième anniversaire du début de la guerre, a déclaré que Trump avait « changé la conversation mondiale » sur l'Ukraine de manière positive et que cela avait « créé une opportunité » pour la paix. (Voir 11h43.) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février il y a 28 minutes, olivier lsb a dit : Totalement insuffisant. Nous avons ici la plus parfaite illustration des fossés culturels qui nous séparent: le français veut avoir raison et ça nous fait jouir d'une certaine façon, mais l'américain s'en fout dans le fond, car lui veut et peut agir. Et à mon, humble avis, ce qui compte le plus... C'est pas tant d'avoir la raison de son coté. Edit: dit autrement, en d'autres termes.... Et je crois qu'on est beaucoup ici à partager cet avis, votre serviteur le premier. Il y a plein de bonnes raisons pour ne pas agir. Mais dans le fond, le veut on vraiment ? J'en doutais à l'époque et toujours maintenant, trois ans après. Ben Hodges à la recherche d'un bouc émissaire après que ses théories fumeuses sur la victoire de l'Ukraine s'écrasent contre le réel ? https://en.wikipedia.org/wiki/Ben_Hodges#Later_life En septembre 2022, il a rédigé un article d'opinion pour la publication britannique The Daily Telegraph dans lequel il affirmait que la Russie perdrait sa guerre contre l'Ukraine à un niveau global qui serait suivi par la désintégration de la Fédération de Russie. Il a qualifié les échecs de la gouvernance du dirigeant russe Vladimir Poutine de déclencheurs d'une « crise de confiance » actuelle sans issue simple ou facile. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février il y a 2 minutes, Wallaby a dit : https://www.theguardian.com/politics/live/2025/feb/24/keir-starmer-labour-latest-politics-live-news-updates David Lammy, le ministre des affaires étrangères, a décliné une invitation à critiquer les Etats-Unis pour ne pas avoir soutenu une résolution des Nations Unies condamnant l'invasion russe de l'Ukraine. Le vote a mis en évidence le fossé croissant entre les États-Unis et l'Europe sur la politique ukrainienne. Aux Communes, un député conservateur de haut rang a critiqué le président Trump pour sa position pro-russe. Dans sa propre déclaration, Lammy a minimisé les divisions entre Londres et Washington sur cette question, et Keir Starmer, dans un discours précédent lors d'un sommet à Kiev pour marquer le troisième anniversaire du début de la guerre, a déclaré que Trump avait « changé la conversation mondiale » sur l'Ukraine de manière positive et que cela avait « créé une opportunité » pour la paix. (Voir 11h43.) Difficile de faire un grand écart pour conserver des marges de discussion alors que Poutine a accepté ce soir le deal de Trump sur les matières premières sur le dos des ukrainiens... Ça semble malheureusement plié. Les 2 puissances sont donc en phase et vont se servir l'un l'autre et l'Europe va semble t'il manger sévère. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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