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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

Il y a 2 heures, Ciders a dit :

Je vous préviens, le premier qui touche au canton de Vaud, je viens lui botter le derche avec un bottin téléphonique modèle 1986.

Pourquoi de 1986 , c'est une année record en lignes d'abonnées ?

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il y a 6 minutes, MIC_A a dit :

Pourquoi de 1986 , c'est une année record en lignes d'abonnées ?

C'est la version qui a légèrement pris des isotopes radioactifs n'ayant pas franchi la frontière. Mais c'est pratique pour lire la nuit.

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il y a 21 minutes, Ciders a dit :

C'est la version qui a légèrement pris des isotopes radioactifs n'ayant pas franchi la frontière. Mais c'est pratique pour lire la nuit.


Bouh, je pensais béatement que le bouquin avait pris de l'embonpoint !
Ah, ouais, Tchernobyl ou l’extrême compétence du crétin de service qui voulait faire des essais "grandeur nature" sur la résilience des poussées sur le réacteur et le feu d'artifice qui s'en est suivi l ou les nuages "chargées" s'étaient arrêtés aux frontières chez nous en version édulcorée et dormez braves gens !
Chez moi, les champignons et les sangliers étaient d'un coup plus facile à trouver (avec un compteur Geiger).
Bon, ce qui est "rassurant" c'est que je n'ai pas encore rencontré de "godzilla"  parmi les populations à groins.:biggrin:  

Modifié par MIC_A
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Il y a 10 heures, MIC_A a dit :

l ou les nuages "chargées" s'étaient arrêtés aux frontières chez nous en version édulcorée et dormez braves gens !

Attention sinon je vais sévir !
Le prochain qui raconte encore ces fadaises -Mandela effect tout ça...- je lui parle radioprotection pendant 1h (et avec interro).

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Les américains découvrent la complexité du monde et de la guerre, et naviguent à vue. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/07/donald-trump-tente-de-reequilibrer-son-message-prorusse-sur-la-guerre-en-ukraine-puis-revient-en-arriere_6577088_3210.html

Citation

Donald Trump tente de rééquilibrer son message prorusse sur la guerre en Ukraine, puis revient en arrière

En l’espace de quelques heures, vendredi, le président américain a menacé la Russie de sanctions supplémentaires et de nouveaux droits de douane, avant de louer Vladimir Poutine pour sa « générosité ».

Par Piotr Smolar (Washington, correspondant)

Publié hier à 20h21, modifié à 07h57

Voilà un retournement bien cosmétique. Dans un message posté sur son réseau Truth Social, vendredi 7 mars, Donald Trump a menacé la Russie de sanctions bancaires supplémentaires et de nouveaux droits de douane à grande échelle « jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu et un accord définitif sur la paix soient conclus » en Ukraine. Ce propos intervenait au moment même où Moscou lançait une attaque massive de drones et de missiles sur les infrastructures énergétiques de l’Ukraine. Il arrive aussi à la fin d’une semaine où la Maison Blanche a multiplié les pressions sur le président Volodymyr Zelensky, après la signature avortée de l’accord sur les minerais ukrainiens, le 28 février.

Donald Trump continue d’affirmer sa confiance dans la bonne foi russe, faisant du dirigeant ukrainien le principal obstacle à un cessez-le-feu rapide. Il a mis en cause sa légitimité démocratique, et décidé une interruption des livraisons d’armes et de munitions, ainsi que du partage du renseignement américain. Interrogé, vendredi, dans le bureau Ovale, Donald Trump a paru déjà contredire son propre revirement. « Je pense qu’il fait ce que n’importe qui ferait », a-t-il dit, au sujet de Vladimir Poutine et des bombardements russes intenses.

Selon le président américain, il serait « plus facile » de traiter avec la Russie. « Je pense qu’il sera plus généreux qu’il n’a à l’être », ajouta-t-il au sujet de son homologue au Kremlin. En revanche, il semble encore douter de la motivation ukrainienne. « S’ils ne veulent pas se mettre d’accord, on s’en va de là », a-t-il de nouveau averti.

La veille, également dans le bureau Ovale, Donald Trump disait aux journalistes que l’Ukraine n’avait pas « le choix » et voudra faire la paix. « Je pense aussi que la Russie veut conclure un accord parce que d’une certaine façon différente – une façon différente que je suis le seul à connaître, le seul –, elle n’a pas le choix. » Des propos cryptiques.

Nuances au sein de l’administration

La Maison Blanche est confrontée à un rejet massif de sa ligne prorusse dans l’opinion publique et parmi les élus républicains traditionnels au Congrès. Dans un sondage Reuters-Ipsos, 70 % des Américains (62 % chez les républicains) repoussent l’idée que la responsabilité de la guerre reviendrait d’abord à l’Ukraine. Dans une autre étude CBS News-YouGov, publiée avant l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, 52 % disaient soutenir l’Ukraine.

Il existe des nuances d’approche au sein de l’administration. Il y a ceux qui prétendent tourner au plus vite la page de la guerre, avec peu de considération pour le destin de l’Ukraine ou la sécurité des Européens. Et puis, il y a les responsables plus méfiants vis-à-vis de la Russie. L’envoyé spécial et ami du président, Steve Witkoff, n’a aucune connaissance de ce pays, ni de familiarité avec ses pratiques diplomatiques. C’est lui pourtant qui a passé trois heures en tête à tête avec Vladimir Poutine à Moscou, sans représentant du département d’Etat. Un circuit court qui signifie aussi une vulnérabilité, face à un dirigeant madré, fréquentant ses homologues occidentaux depuis un quart de siècle.

S’exprimant, jeudi 6 mars, devant le centre de réflexion Council on Foreign Relations à Washington, le général Keith Kellogg, envoyé spécial de Donald Trump côté ukrainien, a essayé de faire une synthèse. Le général représente l’aile réaliste parmi les conseillers. Il a d’ailleurs pris soin d’éviter le chiffre faux répété par Donald Trump – 350 milliards de dollars (323 milliards d’euros) – sur le montant de l’aide américaine à l’Ukraine. Keith Kellogg a parlé de 170 milliards de dollars, et a aussi qualifié le conflit de « problème mondial », et pas « seulement européen ». Mais il a surtout défendu l’approche de Donald Trump, soit la volonté de « réinitialiser » (reset) la relation avec la Russie.

Pour amener les deux parties à la table de négociation, il faut employer des « carottes et des bâtons », a expliqué le militaire. Selon Keith Kellogg, sur une échelle de un à dix, les sanctions sont à sept, mais leur mise en œuvre ne serait qu’à trois. Outre les 200 milliards de dollars d’actifs russes saisis en Europe, il a insisté sur le secteur énergétique, pour empêcher la « flotte fantôme » de la Russie, qui exporte les hydrocarbures, de poursuivre ses trajets ; « 70 % de ce pétrole passent par la mer Baltique », a-t-il noté, en prenant comme exemple l’action américaine en 2018-2019 contre l’exportation de charbon nord-coréen vers la Chine.

Mais le poids réel du général Kellogg semble douteux. La ligne Witkoff domine, confortant Donald Trump dans sa pensée magique : Vladimir Poutine et lui seraient destinés à faire de grandes choses, ensemble.

 

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il y a 9 minutes, olivier lsb a dit :

Mais le poids réel du général Kellogg semble douteux. La ligne Witkoff domine, confortant Donald Trump dans sa pensée magique : Vladimir Poutine et lui seraient destinés à faire de grandes choses, ensemble.

La réalité reviendra au galop mais quand ?

Je crois que le monde a déjà compris que la fiabilité américaine était faible compte tenu des profils des présidents qu'ils mettent au pouvoir et surtout du pourquoi ils les mettent au pouvoir. Encore une fois rien ne l'a stoppé, ni les réseaux qui l'ont soutenu au départ (Néocon, WASP ..), ni le parti, ni le peuple américain. Le constat est fait urbi et orbi. Même si le peuple américain commence à se rendre compte de sa connerie les autres continue à le soutenir et à faire vivre sa ligne.

D'autre part une partie des contres-pouvoirs a été désactivée. Il n'est pas certain qu'un putsh soit faisable. EN l'état c'est l'Union qui pourrait en souffrir compte tenu de l'affaiblissement du pouvoir centrale inhérent à l'allègement de ses structures administratives.

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Le 04/03/2025 à 08:01, Alexis a dit :

Emmanuel Todd disait en fin d'année dernière que Trump aurait à "gérer la défaite américaine" en Ukraine

Il a choisi de le faire avec une tronçonneuse, à l'image de Milei et de Musk

Todd dit toute sorte de choses, y compris à l'occasion très aventurées pour ne pas dire plus. Mais quand il dit dans cet entretien "Les Américains nous méprisent pour notre servilité", je crois qu'il a parfaitement raison

Je vois que nous avons les mêmes références :

Le 07/01/2025 à 20:21, Wallaby a dit :

6 janvier 2025. Emmanuel Todd

0:58 Le job de Trump, ça va être de gérer la défaite des États-Unis face à la Russie.

05:03 À l'extérieur de la sphère de domination américaine, la vision qui existe, c'est très très clair d'ailleurs dans le dernier bouquin écrit par le ministre des affaires étrangères indien, tout le monde a la vision des États-Unis comme en déclin. ( https://en.wikipedia.org/wiki/S._Jaishankar#Published_works )

15:15 SpaceX chiffre d'affaires 15 milliards de dollars. Starlink chiffre d'affaires 7 milliards de dollars. Boeing qui est en train de partir en morceaux, c'est 65 milliards de dollars. Donc ce qui est important aux États-Unis maintenant, c'est l'effondrement de Boeing. C'est pas le succès de Musk.

20:36 La prise d'Odessa, de l'oblast d'Odessa, est une nécessité pour les Russes.

20:48 Il n'y aura pas de négociation.

 

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Il y a 3 heures, Colstudent a dit :

https://www.opex360.com/2025/03/08/linde-a-signe-un-accord-de-248-millions-de-dollars-avec-la-russie-pour-se-procurer-des-moteurs-de-chars-t-72/

 

Bon vu qu'il reste qu'eux pour commercer sans sanctions, droits de douanes, relocalisations d'usine on va dire que c'est pas grave ^^

Après on ne peut pas leur reprocher de chercher à maintenir en état de fonctionnement leur parc actuel, plutôt que tout balancer et racheter coréen ou allemand à prix d'or.

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Il y a 3 heures, herciv a dit :

Je crois qu'il est pour un certain VP.

Il y a un moment ou de toute façon, l'Ukr devra se positionner ( en terme commercial / échange ).

 

Je ne crois pas à une entrée "officielle" pure et dure dans l'UE avant trés longtemps. Avant celà il faudra remplir les critères, et rentrer par la porte de l'indulgence serait une signal extrêmement mauvais envoyé à tout le monde ( vous n'êtes pas convergents, vous rentrez si vous vous êtes fait tabassé ). 

Mais j'ai tendance à imaginer assez rapidement un statut "spécial" hybride genre celui de la Moldavie. Pays dans le sas d'entrée, et en attendant, des formes de libre échange UE / Ukraine. 

Si l'Ukr a un libre échange à la fois avec la chine et avec l'UE, on en fera trés trés vite un pays lessiveuse pour de la truanderie à trés haute intensité, parce qu'il ne faudra pas trop compter sur les propres instances en terme de contrôle. Le produit chinois entre en ukr, il est rebadgé origine kiev, et il repart en UE. Le tout avec trés trés peu ( pas ) de contrôle ni interne ni aux frontières. On a déjà la Moldavie dans ce registre, mais heureusement c'est limité en absence de port et de capacité importante en logistique. Il est probablement inutile de rajouter un pays supplémentaire en source de voyoucratie sur ce registre. Quoi que l'Ue peut être asez conne et schizophrène pour encourager à la fois ceci ( sans le vouloir officiellement mais juste par bétise ) et de l'autre prétendre renforcer la protection du consommateur. 

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https://www.ilfoglio.it/politica/2025/02/27/news/schlein-ne-con-trump-ne-con-l-europa-per-continuare-la-guerra--7466844/

« Nous ne sommes pas avec Trump et le faux pacifisme qui cache une reddition à l'agresseur et nous ne serons pas avec l'Europe pour continuer la guerre », déclare Elly Schlein [secrétaire du parti Démocrate italien]. C'est la troisième voie de la secrétaire du PD, qui a convoqué hier au Nazareno la direction nationale du parti. Devant les siens, la dirigeante démocrate revient à la charge pour réclamer une « paix juste », c'est-à-dire celle que veulent les Ukrainiens. Elle accuse l'Europe de ne pas en avoir fait assez et demande à Bruxelles de changer de rythme : « L'Europe et l'Ukraine doivent s'asseoir à la table et l'UE doit revendiquer son rôle de leader, son rôle dans cette paix qui redéfinira l'ordre. Nous ne sommes pas au Far West : la paix ne peut être imposée par le chantage aux terres rares et aux satellites ».

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Le 06/03/2025 à 22:28, olivier lsb a dit :

Oui Minic est un excellent chercheur sur la pensée stratégique russe. Et quand il s'exprime sur cette question, pour reprendre ses propos du podcast, il ne cite pas ses travaux (dont ce n'est pas l'objet) mais le "consensus" sur la question. 

Je sais bien que le consensus publiquement admis, est que Trump agit pour Trump et MAGA. Et pas autre chose. En tant que chercheur sérieux, il ne peut exploiter que les écrits et documents connus. C'est tout à son honneur. 

D'ailleurs c'est intéressant cet extrait, car Minic accrédite aussi la thèse (tout en étant dépourvu de pièces probantes sur le sujet, et difficilement qu'il en soit autrement) que les dons de javelins décidées par l'administration Trump, s'analyse plutôt comme un contre-feu aux accusations de collusion avec la Russie, qu'une réelle conviction dans le soutien à l'Ukraine. Qu'à l'époque, Trump n'était pas aussi fort qu'il l'est aujourd'hui, attaqué de toute part et devant ménager son avenir. On comprend mieux pourquoi aujourd'hui. 

D'autres pensent autrement, et tout aussi aussi initiés sur la question

Michael Morell par exemple, directeur adjoint à la CIA dans les années 2010+

Alnour Moussayev, un ancien du KGB de la 6e direction en poste à Moscou et ex patron des renseignements Kazakh, affirme que Trump est une recrue des services russes, et révèle ce qui serait sensément son alias: Krasnov. Au risque de faire passer les Kazakh pour des gens mal renseignés.

https://economictimes.indiatimes.com/news/international/global-trends/us-news-was-donald-trump-a-secret-russian-spy-in-1987-codename-krasnov-ex-soviet-spy-alnur-mussayev-makes-sensational-kgb-claim-putin-trump/articleshow/118555667.cms?from=mdr

On a aussi le témoignage de Youri Chvets, sur les approches du KGB autour de Trump, notemment à l'occasion du fameux voyage de 87, une opération organisée de A à Z par le KGB

https://www.iris-france.org/notre-homme-a-washington-4-questions-a-regis-gente/

Alors certes, aucun de ces anciens agents du KGB n’a fourni de preuves, mais le fait que trois agents situés à des endroits différents et parlant à des moments différents soient d’accord sur ce récit, laisse croire que cette possibilité ne doit pas être écartée d’emblée. Couplé à la suite de l'Histoire qui se déroule sous nos yeux, la doute est plus que permis. Naturellement, nous ne sommes pas encore à un stade où les historiens peuvent travailler, faute de documentation suffisante.

C'est d'ailleurs le propre d'une opération de renseignement: ne pas laisser de trace, ne pas se faire chopper. Si un tel constat ne peut constituer une preuve de son recrutement, affirmer que l'absence de preuve vaut absence de culpabilité, serait tout aussi erroné.

Je trouve assez ahurissante cette façon de resservir le réchauffé d'une théorie - le Russiagate - éculée et débunkée.

L'ambassadeur de Nouvelle-Zélande au Royaume-Uni a été démis de ses fonctions pour avoir comparé Donald Trump à Neville Chamberlain à cause de sa politique d'apaisement.

Mais personne n'accuse Neville Chamberlain d'avoir été un agent allemand. Ouvrez n'importe quel livre d'histoire : aucun historien ne dit cela sur Chamberlain.

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https://www.rferl.org/a/ukraine-recruitment-military-manpower-shortage/33334948.html (4 mars 2025)

Alors que Trump prévient que l'Ukraine manque de soldats, Zelenskyy mise sur les jeunes volontaires

L'armée ukrainienne a commencé à recruter des jeunes de 18 à 24 ans sur la base du volontariat, alors que les forces armées sont confrontées à une grave pénurie d'hommes pour repousser l'invasion des troupes russes.

Dans sa dernière tentative pour reconstituer les rangs de son armée, épuisée par trois années de guerre à grande échelle, l'Ukraine a mis en place un nouveau plan qui permet aux adultes n'ayant pas atteint l'âge de la conscription (25 ans) de s'engager dans l'armée.

C'est un signal ambigu. Je ne peux pas m'empêcher de penser aux Marie-Louise de Napoléon, où aux recrutements d'Hitler dans la Hitler Jugend - par exemple le futur pape Benoit XVI, âgé de 17 ans. Et il faut relativiser les âges en fonction de l'âge moyen d'entrée dans la vie active qui n'était pas le même ni à l'époque napoléonienne, ni à l'époque hitlérienne, qu'aujourd'hui.

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Le 04/03/2025 à 10:39, Manuel77 a dit :

Citant Heinrich August Winkler :

Ce qui lie les États-Unis et l'Europe, c'est l'héritage commun de l'ancien Occident ou, en d'autres termes, de l'Europe latine. L'ébauche de séparation du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel (imperium versus sacerdotium) au haut Moyen Âge, qui n'existait que dans le domaine de l'Église occidentale et pas dans celui de l'Église orientale, est devenue le germe d'autres séparations de pouvoirs et donc la condition de possibilité de l'individualisme, du pluralisme social et des Lumières : des acquis fondamentaux pour ce que nous appelons l'Occident.

Donc l'Ukraine, qui n'appartient pas à l'Europe latine, n'a pas sa place en Occident. Quod erat demonstrandum (CQFD).

Donc Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont eu raison de s'opposer à la proposition de George W. Bush d'intégration dans l'OTAN de l'Ukraine et de la Géorgie lors du sommet de Bucarest en 2008.

C'est encore pire pour la Géorgie qui n'est même pas géographiquement en Europe, mais en Asie, au Sud du Caucase, du côté de l'Iraq et de l'Iran.

https://www.bbc.com/news/uk-politics-26439955 (4 mars 2014)

Sir Peter Tapsell, député conservateur de Louth et Horncastle : « Si la déjà trop élargie Union Européenne s'étend jusqu'à la Mongolie, on aura la 3e guerre mondiale ».

Tous les Russes savent que la prise de la Crimée et de Sébastopol a été la plus grande réussite de la Grande Catherine - c'est pourquoi on l'appelle « Grande » - et de Potemkine.

Aucun gouvernement russe, quelle que soit sa couleur politique, ne pourra jamais renoncer à la Crimée ou à Sébastopol, et nous pouvons être absolument certains que le peuple russe soutient passionnément le président Poutine sur cette question.

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il y a une heure, Wallaby a dit :

Je trouve assez ahurissante cette façon de resservir le réchauffé d'une théorie - le Russiagate - éculée et débunkée.

L'ambassadeur de Nouvelle-Zélande au Royaume-Uni a été démis de ses fonctions pour avoir comparé Donald Trump à Neville Chamberlain à cause de sa politique d'apaisement.

Mais personne n'accuse Neville Chamberlain d'avoir été un agent allemand. Ouvrez n'importe quel livre d'histoire : aucun historien ne dit cela sur Chamberlain.

Evidemment, Neville Chamberlain n'ayant pas magouillé à Moscou durant la Guerre Froide, n'ayant pas placé des pro-russes affirmés dans son entourage proche et ne promouvant pas une politique pro-russe tous les matins.

Si Trump n'est pas un agent russe, il est a minima très proche des thèses du Kremlin. Et je suis poli.

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il y a 11 minutes, Ciders a dit :

Parfait. On laisse la Crimée à la Russie et elle évacue tout le reste.

D'autres questions à régler ? Allez, on avance.

Vont être content les séparatiste qui se sont fait bombarder la gueule et leur maison depuis 2014.... 

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https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/03/08/les-medias-du-groupe-bollore-ne-craignent-plus-de-defendre-la-russie_6577365_823448.html

Les médias du groupe Bolloré ne craignent plus de défendre la Russie

Depuis que Donald Trump tend la main à Moscou sur le conflit ukrainien et que son vice-président, J. D. Vance, proclame que la « liberté d’expression » serait menacée en Europe, radio, télés et journaux d’extrême droite soutiennent aussi Vladimir Poutine.

L’e-mail a été adressé à une liste de diffusion française le 18 février. Expéditeur : la maison Fayard, bastion du nouveau groupe d’édition du milliardaire conservateur Vincent Bolloré. « Bonjour, alors que les déclarations récentes de Donald Trump et J. D. Vance dénoncent un recul de la liberté d’expression en Europe, Xenia Fedorova (…) offre un témoignage inédit », écrit le directeur de la communication, Yenad Mlaraha, pour vanter Bannie (306 pages, 21,90 euros), le livre de l’ex-présidente de Russia Today, chaîne russe diffusant la propagande du Kremlin et interdite sur le sol européen depuis 2022. « Peut-on encore tout dire en Europe ? », ajoute l’ex-conseiller en communication (2022-2023) de Marlène Schiappa qui, avant de rejoindre Fayard, avait été recruté dans l’équipe de « Touche pas à mon poste ! » (« TPMP »), l’émission de Cyril Hanouna.

Le communiqué de Fayard a été envoyé quatre jours après le discours tenu le 14 février à Munich par le vice-président des Etats-Unis, J. D. Vance, qui a à la fois soutenu l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), le parti d’extrême droite allemand, et accusé les dirigeants européens de « détruire la démocratie » – sans un mot sur la dictature et la censure pratiquées par Vladimir Poutine, avec qui Donald Trump lançait des pourparlers.

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, personne en France n’osait guère afficher ses sympathies pour le président russe. Le rapprochement inédit avec Moscou opéré par l’administration Trump a fait sauter ce tabou en quelques jours. Les bouches s’ouvrent, les masques tombent, comme si la caution du président et du vice-président américains avait levé les inhibitions de l’extrême droite française.

« Escroquerie européenne »

Le 21 février, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, se rend à Washington décliner la doxa trumpiste sur la chaîne pro-Trump Newsmax. Il y plaide la cause de C8, la chaîne de Vincent Bolloré, qui a perdu sa fréquence après avoir été sanctionnée 35 fois pour les infractions commises dans l’émission de Cyril Hanouna. Et colle aux vues de l’équipe Trump sur la guerre en Ukraine, préférant la « négociation » au soutien militaire à Kiev.

Invitée, comme lui, au grand show des conservateurs, la Conservative Political Action Conference (CPAC), à Washington, Sarah Knafo, égérie française du trumpisme, attendait dans les loges le milliardaire Elon Musk, qui a fait de son réseau X une arme politique. A l’en croire, le patron de Tesla l’aurait encouragée : « Défendez le free speech. »

...

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il y a 4 minutes, Colstudent a dit :

Vont être content les séparatiste qui se sont fait bombarder la gueule et leur maison depuis 2014.... 

Les pauvres. Je suis sûr qu'on saura leur trouver une jolie maison et un bon emploi dans la nouvelle Crimée russe. Je crois qu'il faut nettoyer des plages en attendant.

il y a 1 minute, g4lly a dit :

Ah. C'est donc un phénomène nouveau ? :happy:

Enfin, c'est vrai que maintenant ils assument. Et puis, ça permet de recycler d'anciens collaborateurs de RT.

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Interview très intéressant sur LCI de l'ancien l'ambassadeur de France en Russie (2020-24).

Il évoque les pressions très fortes et le harcèlement régulier des services Russes à son endroit. Il a été marqué par le ton agressif et accusatoire des représentants Russes a partir du déclenchement de la guerre. Il a d'ailleurs été convoqué officiellement une vingtaine de fois depuis 3 ans par les responsables Russes... Habituellement cela reste exceptionnelle.

Il explique également que Poutine a déclenché l'intervention en Ukraine suite à 2 facteurs:

- Le fait de pouvoir rester aux manettes jusqu'en 2036 lui laissant le temps pour faire basculer la Russie dans une nouvelle voie de grandeur comme il l'a veux.

- La perception d'un affaiblissement de l'alliance Atlantique et le retrait piteux d'Afghanistan, tout cela le confortant sur la possibilité de pousser d'avancer ses pions en Europe.

Enfin ayant pas mal voyagé en Russie en 2020-21, il avait été frappé par le nombre de personnes inquiètes qui lui parlait de risque d'affrontement entre la Russie et l'occident. 

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