olivier lsb Posté(e) lundi à 06:13 Share Posté(e) lundi à 06:13 C'est officiel, la Corée du Nord fournit un soutien militaire à la Russie, dans le cadre de l'article 4 de leur traité de partenariat stratégique. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) lundi à 07:19 Share Posté(e) lundi à 07:19 il y a une heure, olivier lsb a dit : C'est officiel, la Corée du Nord fournit un soutien militaire à la Russie, dans le cadre de l'article 4 de leur traité de partenariat stratégique. elle a mauvaise mine, non ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) lundi à 10:41 Share Posté(e) lundi à 10:41 Lavrov ce jour : Live du Monde Citation « Nous partons du principe que la non-adhésion de Kiev à l’OTAN et la confirmation de son statut de pays neutre et non aligné. » Il s’agit aussi, selon lui, de « surmonter les conséquences du “régime néonazi” de Kiev, formé à la suite du coup d’Etat de février 2014, y compris ses actions visant à exterminer législativement et physiquement tout ce qui est russe : la langue, les médias, la culture, les traditions et l’orthodoxie canonique ». A cette liste, il ajoute : « La reconnaissance internationale de l’appartenance de la Crimée, de Sébastopol, de la “république populaire de Donetsk”, de la “république populaire de Louhansk”, de l’oblast de Kherson et de celui de Zaporijia à la Russie est impérative. » Il poursuit : « A l’ordre du jour figurent les tâches de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine, la levée des sanctions, des poursuites judiciaires et des mandats d’arrêt, et la restitution des avoirs russes “gelés” en Occident. » S’ensuit une attaque en règle contre les alliés européens de l’Ukraine : « Au lieu de faciliter un accord de paix, l’Union européenne cherche à compromettre la conclusion de tels accords sous prétexte qu’elle n’a pas été réellement invitée aux négociations. Dans le même temps, l’UE se prépare à envoyer des contingents militaires des pays de l’OTAN en Ukraine, malgré nos avertissements sur le caractère inacceptable d’une telle mesure. Les livraisons d’armes à Kiev se poursuivent. Il est prévu d’accroître le potentiel de son industrie militaire. » Il trouve néanmoins un motif de satisfaction : « Contrairement à l’administration Biden, qui a fourni au régime de Kiev des armes mortelles et a activement entraîné l’Ukraine dans l’OTAN, l’administration américaine actuelle tente de comprendre les causes profondes de la crise. » Je parie que @Alexis ne va pas être surpris... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) lundi à 11:02 Share Posté(e) lundi à 11:02 il y a 19 minutes, BPCs a dit : Lavrov ce jour : Live du Monde Je parie que @Alexis ne va pas être surpris... Raaaaah ! Tu m'as devancé d'un quart d'heure ! Non, hélas, je ne suis pas surpris. Lavrov a raison sur un point : il s'agit d'un simple "rappel". Rien de tout cela n'est nouveau. Moscou n'a jamais changé de discours, ni en propagande interne ni externe 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) lundi à 11:21 Share Posté(e) lundi à 11:21 La partie suivante est intéressante aussi, puisque ça reste à l'ordre du jour, la signification est que c'est là dessus que les "négo" peuvent porter, avec des positions possiblement plus timorées et avec des "compromis" ( mais ça c'est la négo qui le dira ). « A l’ordre du jour figurent les tâches de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine, la levée des sanctions, des poursuites judiciaires et des mandats d’arrêt, et la restitution des avoirs russes “gelés” en Occident. » Toujours dans une vision de compromis, je ne serai pas surpris que les demandes les plus fortes restent sur la levée de sanctions et mandats, en échange de laisser couleur la meuse sur le sujet de la démilitarisation ou militarisation faible ( qui aura trop d'avis contraire, et qui pourrait être remplacée par des forces extérieures de renfort ). Les avoirs, le compromis se posera sur une part restituée au territoire ukrainien ( pour le Kremlin = le moins possible à Kiev et le plus possible pour l'ex Ukraine en "nouvelle" terre russe. Et l'inverse pour Kiev évidemment, qui n'aura aucune envie que du pognon reconstruise le Donbass et les autres provinces séparatistes / séparées ). Et comme dit par Alexis, il y a une constance certaine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) lundi à 11:31 Share Posté(e) lundi à 11:31 Il y a 14 heures, olivier lsb a dit : Il déclare à nouveau que la défense de l'Ukraine est la défense de l'Europe. Un tel discours ne peut amener qu'une seule conclusion. Il y aura des troupes européenne en Ukraine paix ou pas paix. Je sais que Poutine menace l'Europe mais l'Europe est quand même très claire sur son but stratégique. Pour l'instant donc Poutine a escaladé mais n'a pas encore reçu de réponse européenne qui laisse je pense une chance à Trump de s'en sortir avec les honneurs mais sans se faire d'illusion pour la suite. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. BPCs Posté(e) lundi à 11:34 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 11:34 il y a 3 minutes, herciv a dit : Un tel discours ne peut amener qu'une seule conclusion. Il y aura des troupes européenne en Ukraine paix ou pas paix. Tu prends tes désirs pour des réalités... Regarde déjà le refus GiBi d'envoyer des hommes au sol en Ukraine... 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) lundi à 11:50 Share Posté(e) lundi à 11:50 (modifié) il y a 24 minutes, BPCs a dit : Tu prends tes désirs pour des réalités... Regarde déjà le refus GiBi d'envoyer des hommes au sol en Ukraine... Refus d'un jour, permission le lendemain. Tout çà est à géométrie variable et s'adapte à la diplomatie du moment. Moi je vois juste que la "défense de l'Europe passe par la défense de l'Ukraine" et que ce discours commence à avoir de la constance en plus de sa cohérence autant que celui de Poutine. Je remarque également qu'il est prononcé en pleine négo entre les Ukrainiens et les Russes. Enfin Poutine a bien pris soin de répondre au Européens la semaine dernière sur le fait d'envoyer des troupes est un casus belli pour lui. Dans ces condition affirmer que l'Europe n'est ne fait pas parti des négo me semble au mieux un cache misère. Parce que dans le fait sans l'Europe pour l'appuyer VZ n'aurait que ses yeux pour pleurer. Modifié lundi à 11:59 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) lundi à 14:08 Share Posté(e) lundi à 14:08 Il y a 7 heures, olivier lsb a dit : C'est officiel, la Corée du Nord fournit un soutien militaire à la Russie, dans le cadre de l'article 4 de leur traité de partenariat stratégique. Ah crotte, ce n'étaient donc pas des Bouriates. Il y a 2 heures, BPCs a dit : Tu prends tes désirs pour des réalités... Regarde déjà le refus GiBi d'envoyer des hommes au sol en Ukraine... C'est surtout qu'ils n'en ont pas tant que ça, des hommes. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) lundi à 14:33 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 14:33 Il y a 2 heures, BPCs a dit : Tu prends tes désirs pour des réalités... Regarde déjà le refus GiBi d'envoyer des hommes au sol en Ukraine... Et pourquoi faudrait-il considérer la Grande Bretagne comme étant la plus à même d'envoyer des gens? Parce que nous autres Français avons choisi de nous associer à eux? Mais ne peut-on s'associer à quelqu'un d'autre? Ou encore, d'autres pays ne sont-ils pas intéressés à s'associer ensemble à d'autres pays Européens? S'arrêter à l'idée que les Anglais seraient forcément meneurs ou primo-intervenants n'a aucun sens. Cette crise ne peut se terminer que par le stationnement d'un nombre élevé de militaires Européens déployés en Ukraine (et pas que) comme ils le seraient dans un exercice international, pour servir de réassurance et de bouclier qu'il serait très mal avisé de frapper. Sans cela poutine recommencera, contre les Baltes, les Polonais, les Finlandais Suédois et Norvégiens, et même contre ses "amis" pseudo-patriotes Roumains ou Hongrois (j'attendais pour ma part beaucoup plus de jugeotte de la part de ces mouvements) qui tentent de monnayer leur sécurité sur le dos de l'Ukraine, imaginant en montrant leur crainte être en train d'apaiser un ogre par définition insatiable. 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) lundi à 14:43 Share Posté(e) lundi à 14:43 il y a 5 minutes, Patrick a dit : Et pourquoi faudrait-il considérer la Grande Bretagne comme étant la plus à même d'envoyer des gens? Parce que nous autres Français avons choisi de nous associer à eux? Mais ne peut-on s'associer à quelqu'un d'autre? Ou encore, d'autres pays ne sont-ils pas intéressés à s'associer ensemble à d'autres pays Européens? S'arrêter à l'idée que les Anglais seraient forcément meneurs ou primo-intervenants n'a aucun sens. Cette crise ne peut se terminer que par le stationnement d'un nombre élevé de militaires Européens déployés en Ukraine (et pas que) comme ils le seraient dans un exercice international, pour servir de réassurance et de bouclier qu'il serait très mal avisé de frapper. Sans cela poutine recommencera, contre les Baltes, les Polonais, les Finlandais Suédois et Norvégiens, et même contre ses "amis" pseudo-patriotes Roumains ou Hongrois (j'attendais pour ma part beaucoup plus de jugeotte de la part de ces mouvements) qui tentent de monnayer leur sécurité sur le dos de l'Ukraine, imaginant en montrant leur crainte être en train d'apaiser un ogre par définition insatiable. Je pense que @BPCs réagissait a ce message car dans tous les échanges / réunions / briefings , les UK semblaient avec nous les plus en pointe et les plus désireux de s’impliquer. Leur revirement soudain sur la présence de troupes au sol n’est pas un bon signal pour les tenants à mon sens. Que d’autres souhaitent s’associer , c’est le but des réunions à 35 qui ont été organisées. mais actuellement il y a peu de mains levées lorsqu’on demande des volontaires (au moins officiellement), du moins c’est mon analyse avec les éléments connus à mon niveau, mais j’ai peut être raté des développements. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) lundi à 14:53 Share Posté(e) lundi à 14:53 à l’instant, greg0ry a dit : Je pense que @BPCs réagissait a ce message car dans tous les échanges / réunions / briefings , les UK semblaient avec nous les plus en pointe et les plus désireux de s’impliquer. Mot-clé: "semblent". Ça parle beaucoup, ça fanfaronne beaucoup, ça fait péter le "soft power" pour se faire bien voir et placer des Type 26 et des Tempest au passage. À titre personnel je ne suis pas dupe. Les "grandes alliances" "traditionnelles" ne pèsent ni ne valent plus RIEN, et devraient du point de vue Français être reléguées à de vagues folklores historiques. à l’instant, greg0ry a dit : Leur revirement soudain sur la présence de troupes au sol n’est pas un bon signal pour les tenants à mon sens. En effet ça décrédibilise cette forme d'action, mais SI et seulement SI on appréciait ou donnait crédit à cet haïssable individu qu'est starmer en premier lieu. à l’instant, greg0ry a dit : Que d’autres souhaitent s’associer , c’est le but des réunions à 35 qui ont été organisées. mais actuellement il y a peu de mains levées lorsqu’on demande des volontaires (au moins officiellement), du moins c’est mon analyse avec les éléments connus à mon niveau, mais j’ai peut être raté des développements. La solution est donc le "qui m'aime me suive". Et non pas le "si on est pas avec 15 copains on y va pas". D'abord avec peu de moyens. Hors de question d'envoyer des gens dans les tranchées. Mais s'impliquer davantage ne mange pas de pain. Ce n'est pas la "coalition des volontaires", mais la coalition des gens pour qui les signatures et les traités sont autre chose que de l'encre et du papier dont nous avons besoin. Sans cela, nous perdrons bien plus que l'Ukraine. Et il serait peut-être temps pour les supporters du FC russie (merci à je ne sais plus qui pour cette superbe expression) de le comprendre. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) lundi à 14:56 Share Posté(e) lundi à 14:56 il y a 13 minutes, Patrick a dit : Et pourquoi faudrait-il considérer la Grande Bretagne comme étant la plus à même d'envoyer des gens? Quand il s'agit de parler d'en parler, ils en étaient. D'autres pays aussi. Bon, l'éventualité de l'hypothèse d'une possibilité à possiblement envisager ( parmi bcp de scenarii ), pourquoi pas, hein. Quand il s'agit de parler d'y aller, y'a plus personne. En plus, tout le monde se tient par la barbichette. J'y vais......mais pas tout seul, et tout le monde pense la même chose ( et le finit par le dire aussi ). Mais dans ce qui y "iraient" et pas tout seul, ce serait avec les US et si possible derrière eux et pas devant, hein. En connaissant la position US, c'est presque mesquin....... Au final, nous avons bel et bien une assemblée générale de Rambo des bac à sable, et ça, tout le monde le sait depuis le début, sauf qu'il faut trouver l'art de se défiler, en sachant avant de commencer qu'il y a à se défiler de toute façon. La position FERME d'y aller est un choix, comme la proposition contraire. Sauf que c'est un jeux de faux dupes depuis le début. Il en restera tôt ou tard des discours de condamnation, le droit, la morale. "Hein, moi je voulais y aller, l'UE est unie, mais bon, par manque de coordination, on ne peut pas y aller". Et puis tous les voisins diront la même chose. Le discours s'est considérablement enflammé devant la capacité, ET la volonté réelle. Donc le retour les pieds sur terre est en train d'opérer. Dommage pour les ukrainiens qui y ont cru. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ksimodo Posté(e) lundi à 15:03 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 15:03 (modifié) Il y a 3 heures, Patrick a dit : Ce n'est pas la "coalition des volontaires", mais la coalition des gens pour qui les signatures et les traités sont autre chose que de l'encre et du papier dont nous avons besoin. A cette heure, il n'y a AUCUN traité engageant pour un quelconque pays envers l'Ukraine, même les pays avec accord bilatéraux récents. APRES la paix, il y a des accords bilatéraux. Sur ce que l'on sait, le pacte avec la France ( pour prendre cet exemple ) c'est APRES, et franchement c'est pas bien engageant non plus, on ne parle pas d'y engager des forces ( matos + hommes ). Donc les traités ne sont pas bafoués. Je vais même en rajouter. Avant 2014 et même avant 2022, l'intérêt pour Kiev ( EDIT: envers l'UE ) était TRES limité, et la réciproque était toute aussi vraie. Simplement, depuis qu'ils se font tabasser, on parle d'amis et d'alliés. Le GROS problème, c'est que les alliances ( de pacotilles ou plus fondées et plus solides ), ça se construit AVANT la baston. Aprés, c'est trop tard et c'est trop facile aussi. Modifié lundi à 18:03 par ksimodo 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rivelo Posté(e) lundi à 16:40 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 16:40 1 hour ago, ksimodo said: Aprés, c'est trop tard et c'est trop facile aussi. Mouais... Donc la Russie peut signer une alliance avec la Corée du Nord en cours de route et accueillir sur son territoire, en plein conflit, des combattants qui participent activement aux combats sur le terrain, et l'Ukraine n'aurait pas un droit équivalent parce que c'est "trop tard et trop facile" ? Bizarre comme raisonnement. Les nations suivent leurs intérêts, et c'est clairement l'intérêt des nations de l'UE à ce jour que l'Ukraine tienne. Le plan jusqu'à présent, c'est effectivement de déployer des forces après un cessez le feu comme garantie de sécurité. Mais si Poutine ne saisie pas la perche tendue par Trump, honnêtement qui sait ce qui va se passer ? 2 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) lundi à 17:33 Share Posté(e) lundi à 17:33 Le seul écueil à mon sens est l’acceptation du risque. En Corée du Nord la perte de personnels dans les opérations en Ukraine semble bien acceptée ……. Dans l’UE le sujet semble diviser et actuellement malgré des efforts d’explications, il ne semble pas que les opinions publiques soient prêtes à faire de l’Ukraine un sujet existentiel. Déjà sur un forum de gens intéressés on voit que le sujet ukrainien est beaucoup moins suivi et actif, alors pour la vaste majorité qui s’en fiche…. Donc on réussit en parlant du sujet dans les médias à éviter qu’il disparaisse (la reprise des frappes à Gaza il faut être passionné pour en avoir des nouvelles) mais pour emporter l’adhésion des opinions sur des mesures fortes j’ai peur que la lassitude ou le fatalisme l’ait emporté 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) lundi à 18:42 Share Posté(e) lundi à 18:42 il y a une heure, Rivelo a dit : Mouais... Donc la Russie peut signer une alliance avec la Corée du Nord en cours de route et accueillir sur son territoire, en plein conflit, des combattants qui participent activement aux combats sur le terrain, et l'Ukraine n'aurait pas un droit équivalent parce que c'est "trop tard et trop facile" ? L'alliance CdN et Russie n'est pas nouvelle. Tu peux appeler celà de la coopération, on va pas se battre sur la sémantique. L'UE a découvert que l'Ukr existait en 2022, pas vraiment avant, et la réciproque est tout aussi vraie. La candidature officiellement enregistrée de l'Ukr, c'est quand ? 2023 ? On parle bien de candidater, pas d'être accepté. A ce stade, les critères de convergences sont encore lointains. Y'a t'il une volonté réelle de candidater avant 2022 ? Non. L'Ukraine, c'est le voisin de palier dont tu sais qu'il existe a priori, mais tu ne le croises jamais, tu ne le connais pas, et à vrai dire personne n'a fait des efforts réels l'un envers l'autre ( avant ). Je n'ai pas parlé de "droit" ( ou pas le droit ) sachant que derrière ce terme dans ton message, tu sous entends plus de la morale. Personne n'interdit en droit d'aller s'interposer en ukraine ou se battre en devenant belligérant. La CdN s'en branle, elle est tricarde pour 90 % des pays de la planète, alors à ce stade......Ce qui est tout l'inverse des pays UE en soutien de Kiev. Il ne faut pas oublier les votes ONU et ce qu'ils signifient. Condamner l'invasion Ru. Condamner la guerre, oui. S'interposer ou prendre parti ? Non pour les 3/4des pays de la planète avec qui nous avons des relations ( + ou - bonnes ). Ca fait longtemps que je parle pas de droit mais de volonté. Par la même, rien n'interdit à la France d'aller en Ukraine, pour prendre parti. Comme la CdN l'a fait ( a priori sur le territoire du défenseur ). Donc l'armée FR en Ukr serait le défenseur ( dans les territoires occupés depuis 2014 ce serait déjà plus "touchy" ). La France le veut ? Non. Alors la question de la capacité ne se pose même pas. Est ce que Macron le voudrait vraiment ? Je doute grandement mais disons que "oui". Est ce qu'il le peut ? Entrer en conflit par le statut de la 5eme, sans doute que oui. Sauf que la guerre moderne c'est un besoin de financement, est ce qu'il l'aura ( la rallonge ) à l'assemblée ? Sans doute que non. Sans parler de l'acceptation du peuple. Les autres pays UE, que ce soit les perfides ou les casques à pointe, c'est sans doute la même chose. De la politique d'alliance, des alliances fragiles, certainement pas assez robustes pour envoyer du monde. Les polonais ? Le pays UE n le plus inféodé aux US, crois bien qu'ils ont eu le message si besoin de pas aller s'embourber là bas. Le cadre collectif, c'est un paravent, une couverture, une excuse facile à laquelle tous nos décideurs UE sont biberonnés. Tu veux faire passer une mesure impopulaire dans une entreprise ? ( je change de cadre mais c'est exactement la même chose ). Tu casques pour un audit. Alors si l'auditeur dit qu'il faut virer 10 000 personnes, tu le fera puisque c'est pas toi qui le veut vraiment, c'est le cabinet qui le préconise pour la survie de l'entreprise. Et puis peut être t'en virera que 8000, tu sera donc un saint homme ( papable peut être ). Idem en organismes public, ou trouver un paravent, un groupe externe ( ou une agence ) sera un cas plus que courant, pour mettre un fusible et se cacher devant ses responsabilités. Dans le cas des pays soutiens, on ne veut pas demander son avis à Bain, ça serait malvenu que ce soit connu. Alors l'excuse c'est le groupe. La même chose pour une mesure ou tous les députés FR à l'UE voterait pour ( ou seraient absent ....) et à la fin ce sera la faute de l'UE, le collectif, le truc diffus, le "pas de chance" presque, la "fatalité". 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) lundi à 18:43 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 18:43 (modifié) Pour la production d'obus de 155mm on sera à 2millions/an d'ici la fin de l'année pour l'Europe https://www.kyivpost.com/post/51635 Bonne nouvelle pour les artilleurs d’artillerie ukrainiens : plus de canons, plus d’obus L’argent dépensé pour la mise à niveau de la production donne des résultats en Ukraine et en Europe. Aujourd’hui, l’Ukraine est l’un des fabricants d’obusiers les plus prolifiques au monde. par Stefan Korshak | avril 28, 2025 5:30 Partager Un militaire ukrainien de la 24e brigade mécanisée prépare des obus pour tirer un obusier M-109 « Paladin » de 155 mm vers une position russe sur la ligne de front près de Chasiv Yar, dans la région de Donetsk, le 20 juillet 2024, dans le cadre de l’invasion russe de l’Ukraine. (Photo de Handout / Service de presse de la 24e brigade mécanisée / AFP) Partager Chiquenaude Un an après qu’un embargo américain sur les livraisons d’armes a laissé les artilleurs ukrainiens à court de munitions et de canons, l’artillerie des forces armées ukrainiennes (FAU) se gonfle avec des centaines d’obusiers modernes fabriqués dans le pays et une chaîne d’approvisionnement européenne en plein essor qui alimente ces canons – jusqu’à présent – à un rythme supérieur à 100 000 munitions individuelles par mois. Jana Černochová, ministre tchèque de la Défense, a déclaré dimanche soir dans le programme d’information national Otázky Václava Moravec qu’une coalition dirigée par Prague pour l’approvisionnement en munitions d’artillerie de gros calibre à l’Ukraine au cours des quatre premiers mois de 2025 avait livré 400 000 obus à l’armée ukrainienne, et que le financement pour plus de munitions à ces volumes avait été sécurisé jusqu’à l’automne. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken (à gauche) et la ministre de la Défense de la République tchèque Jana Cernochova (à droite) prononcent un discours devant du matériel militaire (vu à l’arrière) lors d’un événement sur les capacités de défense tchèques qui s’est tenu à l’aéroport de Prague-Kbely, à Prague, le 30 mai 2024. (Photo de Petr David Josek / POOL / AFP) Fin 2023, la Tchéquie a proposé un effort transcontinental pour s’approvisionner sur les marchés européens et internationaux en munitions d’artillerie pour l’armée ukrainienne. L’initiative a reçu un soutien au cours de l’année 2024, le Canada, la Norvège, le Danemark, la Belgique et les Pays-Bas, entre autres, contribuant au financement ou à la capacité de production nationale de coquilles pour répondre aux nouvelles commandes. Autres sujets d’intérêt « Les armes traditionnelles, c’est de l’histoire ancienne » – les drones changent la guerre, dit Zaluzhny Zaluzhny a déclaré que les drones ont révolutionné la guerre, rendant les armes lourdes et les tactiques traditionnelles obsolètes dans les conflits d’aujourd’hui. Fin novembre 2023, les États-Unis ont interrompu tous les transferts d’armes vers l’Ukraine, y compris pour les munitions d’artillerie. Cet embargo a pris fin en mai 2024. L’Ukraine, par le biais de l'"Initiative tchèque pour les munitions », a reçu environ 1,5 million d’obus d’artillerie de différents calibres en 2024, a déclaré Černochová. Les généraux des FAU ont déclaré que l’aide européenne en munitions comblait en partie un vide dangereux laissé par le refus de Washington d’envoyer des munitions pour les cinq premiers mois de cette année-là, aidant à prévenir l’effondrement des défenses dans certains secteurs. Publicité La plateforme en langue tchèque Prime News, dirigée par CNN, citant le ministre des Affaires étrangères Jan Lipavský, a déclaré que grâce aux efforts collectifs européens pour livrer des obus en quantité à l’armée ukrainienne, l’avantage de la puissance de feu de l’artillerie russe, autrefois dominante, a été considérablement réduit – d’environ dix obus russes contre un ukrainien lors des batailles passées, à environ deux contre un en 2025. Les militaires russes et ukrainiens disent généralement que le poids des tirs d’artillerie ukrainiens et russes est à peu près égal, les forces de Moscou ayant un peu plus d’obus à tirer, mais les artilleurs de Kiev tirant à plus longue portée et avec plus de précision. Dans un rapport publié le 24 avril intitulé « Ammunition Breakthrough : The Math Behind Europe’s Artillery Surge », le groupe de recherche militaire basé en Ukraine Conflict Capital a déclaré que l’Europe avait remplacé de manière décisive les États-Unis pour devenir le principal fournisseur d’obus de l’Ukraine, et que les volumes de production étaient en passe d’augmenter davantage. Une nouvelle usine de fabrication, exploitée par la société de défense britannique BAE Systems, près de la ville de Glascoed, devrait être mise en service à l’automne 2024 et, une fois pleinement opérationnelle, sera capable de produire chaque année un demi-million d’obus d’artillerie de 155 mm – un calibre standard de l’OTAN largement utilisé par les unités d’artillerie ukrainiennes. L’installation devrait multiplier par 16 la production de munitions d’artillerie du Royaume-Uni, selon le rapport. Publicité Deux employés de BAE Systems inspectent un obus d’artillerie de 155 mm alors que la tête de la douille est tournée pendant son processus de fabrication à l’usine BAE Systems de Washington, près de Newcastle upon Tyne, dans le nord-est de l’Angleterre, le 8 novembre 2023. BAE Systems, le plus grand entrepreneur de défense d’Europe, a un partenariat de longue date avec le ministère britannique de la Défense d’une valeur de plus de 2,4 milliards de livres sterling. Le site de Washington, au Royaume-Uni, effectue le forgeage, l’usinage et le traitement de mortiers de gros calibre, d’artillerie et de munitions de chars, en utilisant sa forge sur site de 250 tonnes, l’une des plus avancées technologiquement de son genre. (Photo par Oli SCARFF / AFP) Les plans annoncés fin 2023 par l’énorme fabricant d’armes allemand Rheinmetall pour augmenter la production d’obus d’artillerie sont également en bonne voie, selon le rapport, et les installations principalement en Allemagne et en Espagne fabriqueront probablement 750 000 obus de tous types d’ici 2025, avec une augmentation à une capacité annuelle de 1,1 million d’obus d’ici 2027, selon le rapport. Ces chiffres correspondaient aux déclarations publiques de Rheinmetall. Publicité Le rapport de Conflict Capital indique que la société française Nexter-KNDS sera, en 2025, probablement en mesure de livrer 100 000+ obus finis et 96 000 douilles à assembler ailleurs, la PGZ polonaise visera un volume de 150 000 obus et la STV tchèque stabilisera probablement la production à 150 000 unités par an. Collectivement, les fabricants d’obus européens produiront probablement, selon ces données, environ deux millions d’obus d’artillerie en 2025, soit environ le double du chiffre de 2024. Les principaux goulets d’étranglement comprennent les matériaux explosifs tels que le TNT, le RDX, l’IMX-104 et la nitrocellulose pour les ergols, mais il est possible que la production continentale atteigne 2,4 millions d’obus en 2026 et même s’accélère par la suite, selon le rapport. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, les États-Unis ont envoyé à Kiev environ deux millions d’obus, en grande partie tirés des stocks existants, soit environ 600 000 obus par an. D’après ces chiffres, une éventuelle interruption des livraisons de munitions d’artillerie fabriquées aux États-Unis à l’Ukraine – plus récemment, l’administration Trump a arrêté tous les transferts d’armes à Kiev pendant environ deux semaines en mars 2025 – pourrait être plus que couverte par l’augmentation de la production européenne, indique le rapport. Le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky écoutent le vice-président JD Vance (à droite) lors de leur rencontre dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 28 février 2025. Publicité « En seulement trois ans, l’Europe est passée d’une production « presque artisanale » en 2022 à des niveaux de production rivalisant avec ceux de la Chine », indique le rapport. Un rapport publié le 24 avril par la chaîne estonienne ERR News indique que la construction d’une installation militaire d’explosifs utilisant du pétrole de schiste comme matière première commencera dans le comté de Pärnu en 2025 et commencera la production de RDX – un explosif d’obus largement utilisé – en 2028. Le coût de démarrage sera de 8,17 millions de dollars (7,2 millions d’euros) et le coût total sera de 120 à 130 millions de dollars (120 à 130 millions d’euros), et la production annuelle sera de 600 tonnes de RDX par an, selon le rapport, citant le ministre de la Défense Hanno Pevkur. Une ligne d’obus de 155 mm conjointe Rheinmetall-Ukroboronprom est déjà en service en Ukraine, qui vise à produire entre 80 000 et 100 000 obus en 2025. Les plateformes d’information ukrainiennes affirment que la nouvelle installation financée par Rheinmetall complétera la production d’obus de calibre soviétique (152 mm et 122 mm) fabriqués en Ukraine depuis des décennies. Publicité Un technicien de l’entreprise d’armement et équipementier automobile allemand Rheinmetall travaille sur des munitions de 155 mm qui seront livrées aux forces ukrainiennes pour le Panzerhaubitze 2000 (obusier blindé 2000). (Photo d’Axel Heimken / AFP) Les producteurs ukrainiens d’obusiers ont également augmenté leur production pour donner à l’AFU, pour la première fois de son existence, un approvisionnement important en pièces d’artillerie modernes et aptes au combat. À certains égards, les canons sortent si vite que l’Ukraine est devenue l’un des principaux fabricants de systèmes d’artillerie au monde, selon certains médias. Un rapport publié vendredi par le groupe de recherche Army Technology indique que la production ukrainienne de l’obusier Bohdana de 155 mm développé dans le pays est, depuis l’invasion russe à grande échelle, passée de six systèmes par mois à plus de 20 par mois, et que la production pourrait atteindre 36 systèmes par mois. Obusier à roues robuste, similaire au système d’artillerie français César, le Bohdana est populaire auprès des artilleurs ukrainiens pour sa simplicité de construction, sa facilité d’utilisation et son canon de haute qualité et son équipement de visée permettant des tirs précis à longue portée. L’Agence nationale ukrainienne d’approvisionnement en matière de défense a attribué à l’investissement de l’État européen dans la fabrication d’artillerie ukrainienne l’augmentation de la production de Bohdana et les matrices et outils avancés nécessaires à la fabrication d’un système d’artillerie conforme aux normes de l’OTAN, entièrement capable de tirer toute la gamme des munitions modernes de 155 mm, indique le rapport. Gunners from 43rd Separate Mechanized Brigade of the Armed Forces of Ukraine fire at Russian position with a 155mm self-propelled howitzer. (Photo by AFP) Ces chiffres de production, qui se traduisent par un nombre théorique de 432 Bohdana fabriqués en Ukraine par an, se comparent favorablement à l’obusier à roues PCL-181 de la Chine sortant d’une ligne de la République populaire à environ 200 unités par an, ou à l’obusier chenillé K-9 de la Corée du Sud, actuellement fabriqué par Hanwa Aerospace à environ 240 unités par an, a rapporté dimanche la plate-forme d’information militaire ukrainienne OSINT. « La capacité (de produire des obusiers Bohdana), en particulier la production de canons bruts, est un immense bond en avant pour l’industrie de la défense ukrainienne », indique en partie le rapport. Modifié lundi à 18:44 par herciv 1 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rivelo Posté(e) lundi à 19:26 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 19:26 32 minutes ago, ksimodo said: L'UE a découvert que l'Ukr existait en 2022, pas vraiment avant, et la réciproque est tout aussi vraie. La candidature officiellement enregistrée de l'Ukr, c'est quand ? 2023 ? On parle bien de candidater, pas d'être accepté. A ce stade, les critères de convergences sont encore lointains. Y'a t'il une volonté réelle de candidater avant 2022 ? Non. C'est factuellement faux. La question du rapprochement avec l'Europe se pose depuis l'indépendance de l'Ukraine, et l'envie d'adhérer à l'UE est (avec l'adhésion à l'OTAN) est ce qui fait "travailler la poutre" avec la Russie depuis lors. Sans chercher bien loin (https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_l'Ukraine_et_l'Union_européenne), quelques repères : Quote Dès 1993, le gouvernement ukrainien déclare que l'adhésion à l'UE est le principal objectif de sa politique étrangère. Le dialogue politique commence entre l'UE et l'Ukraine en 1994, quand l'accord de partenariat et de coopération est signé. [...] Le premier sommet UE-Ukraine a lieu en septembre 1997 à Kiev, capitale de l'Ukraine. L'accord de partenariat et de coopération signé en 1994 entre en vigueur en 1998, et expire dix ans plus tard en 2008. Durant le deuxième sommet UE-Ukraine d'octobre 1998 à Vienne en Autriche, les relations UE-Ukraine sont définies comme un "partenariat stratégique et unique" et l'Ukraine montre son envie d'acquérir l'adhésion associé dans l'UE [...] En 2002, le commissaire à l'élargissement européen Günter Verheugen dit qu'une "perspective européenne" pour l'Ukraine ne voulait pas forcément dire une adhésion dans une dizaine ou une vingtaine d'années; cependant, c'était une possibilité. La même année, le président ukrainien Leonid Koutchma déclare que l'Ukraine veut signer un accord d'association avec l'Union européenne d'ici 2003-2004 et que son pays souhaiter remplir tous les critères d'adhésion à l'UE vers 2007-2011 [...] Le 21 novembre 2013, alors que Moscou met la pression à l'Ukraine, Viktor Ianoukovytch, le président ukrainien qui est considéré comme pro-russe, décide de suspendre la signature de l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne, prévue pour le 29 novembre 2013. Cela entraîne d'importantes manifestations à Kiev et dans d'autres grandes villes ukrainiennes pour protester contre cette décision et exiger la démission de Ianoukovytch. Ces manifestions sont connues sous le nom d'Euromaïdan. Le 27 juin 2014, le nouveau président Petro Porochenko, signe l'accord d'association avec l'Union européenne à Bruxelles[10], dont le refus par Viktor Ianoukovytch avait entraîné l'Euromaïdan. [...] Le 28 février [2022] , puisque les négociations pour tenter de sortir de la guerre avec la Russie ont échoué, Volodymyr Zelensky, président de l'Ukraine, a demandé que son pays intègre l'Union européenne « sans délai »[36], et signe le même jour la demande d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne. 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) lundi à 20:05 Share Posté(e) lundi à 20:05 Il y a 8 heures, herciv a dit : Un tel discours ne peut amener qu'une seule conclusion. Il y aura des troupes européenne en Ukraine paix ou pas paix. Je sais que Poutine menace l'Europe mais l'Europe est quand même très claire sur son but stratégique. Pour l'instant donc Poutine a escaladé mais n'a pas encore reçu de réponse européenne qui laisse je pense une chance à Trump de s'en sortir avec les honneurs mais sans se faire d'illusion pour la suite. Je ne serais pas aussi catégorique sur le sujet, et encore moins sur la base d'une déclaration d'un politique allemand: ils font parti de ceux qui sont le plus averse au risque en Europe. En revanche, ça permet de continuer à soutenir publiquement le soutien militaire, industriel et financier. Il y a 5 heures, Ciders a dit : Ah crotte, ce n'étaient donc pas des Bouriates. J'y avais pourtant cru jusqu'au bout... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) lundi à 20:41 Share Posté(e) lundi à 20:41 il y a 35 minutes, Rivelo a dit : C'est factuellement faux. La question du rapprochement avec l'Europe se pose depuis l'indépendance de l'Ukraine, et l'envie d'adhérer à l'UE Une question qui se pose, ce n'est pas un avis tranché, ni une position claire d'un pays ( on ne parle pas de l'avis et la position de qq personnes politiques, souvent et rapidement changeantes d'ailleurs ). Y' a t"'il eu candidature avant la guerre ? Non. Certes pour candidater il faut commencer par "déposer un dossier", ce qui n'était pas arrivé. Et il ne faudrait pas confondre ce qui fait du bruit avec une majorité du peuple et / ou la volonté ferme d'un dirigeant élu, ce qui fait 3 points ( et plus de 1 ça fait déjà beaucoup voir trop ). Maidan ( sujet qui revient tous les 3 jours mais bon ...c'est une pierre de fondation ) c'est un peu les gilets jaunes chez nous. Ca fait du bruit. Et sans doute pas mal de gens ( une majorité ) reconnaissent une forme de bon sens ou d'adéquation avec une majorité certaines idées. Est ce que celà conduit à TOUT adopter ? Non. Est ce que celà se traduit par un président gilet jaune, ou un parlement gilet jaune ? Non plus. Je ne veux pas porter de jugement ( ou paraitre en donner un ) vis à vis d'un peuple qui a une expérience ultra récente de la démocratie. Nous échangeons ici dans un cadre FR qui a une maturité multi générationnelle sur le sujet, mais il y a eu de la douleur aussi dans la transition aprés la royauté, les empereurs, et qq républiques disons expérimentales, le chemin fut long. Je reviens sur l'institut kiis ( y'en a pas bcp d'autres faut dire ) qui a un grosse base de données accessible. Ci dessous, ça date du 2eme semestre 2021 donc juste avant guerre. L'ambivalence, pour ne pas dire l'immaturité vu sous un angle plus caustique, est assez manifeste. 1ere question, pour ou contre l'accession UE, ce que j'appelle une question trop simpliste ( mais attendez la suite ). Si on considère juste ça, on dirait que la messe est dite. Notons toutefois la solidarité envers les régions occupées qu'on veut bien laisser à l'écart ( bon, la question était posée ainsi je n'y suis pour rien ). 2eme question qui devient TRES intéressante. Pour ou contre l'union douanière. La question est séparée ( j'insiste !!! ). Si on est pour l'UE alors on ne peut pas être contre l'union douanière, ou alors on n'a rien compris ( ou on espère la Lune ). Dites moi comment c'est possible d'avoir ce résultat ? En théorie c'est impossible versus celui de plus haut. La conclusion c'est que la pensée vis à vis de l'UE est enfantine ( ou du moins l'était en octobre 2021 ). Il y a sans doute l'idée de bénéficier des points positifs, sans toutefois comprendre qu'il y a des réciprocités, des attendus, de la convergence. Et aussi une union douanière. Mais bon on voit l'idée. Gratter les subsides UE, et puis rester libre de tout et faire des affaires avec tout le monde ( en la Russie en particulier - rappelez vous de la date du sondage ). L'idée c'est d'avoir une maitresse ( en plus c'est elle qui paye ), mais garder son épouse, que tout le monde soit content et personne ne dit rien. C'est même pas une vision populiste, c'est enfantin. Il est évident qu'il devra y avoir explication de texte, assez sévère, ce qui n'a pas été fait, ou fait et incompris. La rentrée en UE, ça va avec des obligations réciproque aussi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) lundi à 21:53 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 21:53 (modifié) C'est quand même sacrément décousu pour rester poli, et absolument pas à la hauteur de notre "cadre FR qui a une maturité multi générationnelle", pour ce que ça veut dire. Le 28/04/2025 à 22:41, ksimodo a dit : Une question qui se pose, ce n'est pas un avis tranché, ni une position claire d'un pays ( on ne parle pas de l'avis et la position de qq personnes politiques, souvent et rapidement changeantes d'ailleurs ). Y' a t"'il eu candidature avant la guerre ? Non. Certes pour candidater il faut commencer par "déposer un dossier", ce qui n'était pas arrivé. Et il ne faudrait pas confondre ce qui fait du bruit avec une majorité du peuple et / ou la volonté ferme d'un dirigeant élu, ce qui fait 3 points ( et plus de 1 ça fait déjà beaucoup voir trop ). Pour déposer un dossier, il faut que l'UE l'y autorise. Ce n'est pas "que" la faute de Kiev. C'est un processus très long qui survit assez mal à l'instabilité politique, surtout quand des "acteurs" pas toujours nationaux participent à l'empoisonnement d'un président. Survivre, au propre et pas que politiquement. Alors les dossiers à Bruxelles, comment croire qu'on a démontré quoique ce soit en constatant qu'ils n'ont pas patiemment pris un ticket pour 25 ans, sous l'oeil bienveillant de Moscou... Citation Maidan ( sujet qui revient tous les 3 jours mais bon ...c'est une pierre de fondation ) c'est un peu les gilets jaunes chez nous. Ca fait du bruit. Et sans doute pas mal de gens ( une majorité ) reconnaissent une forme de bon sens ou d'adéquation avec une majorité certaines idées. Est ce que celà conduit à TOUT adopter ? Non. Est ce que celà se traduit par un président gilet jaune, ou un parlement gilet jaune ? Non plus. Une centaine de morts, la police et les forces paramilitaires qui tirent grossièrement sur la foule, un président en fuite qui se réfugie chez le parrain à Moscou. Mais heureusement nous, nous sommes français et "matures depuis des multi-générations". Alors comme toute cette sociologie Slave est diablement compliquée, appelons çà "des gilets jaunes" pour faire simple, regardons nous le nombril, mais humblement, car tout ce qui est français est universel après tout. Citation Je ne veux pas porter de jugement ( ou paraitre en donner un ) vis à vis d'un peuple qui a une expérience ultra récente de la démocratie. Nous échangeons ici dans un cadre FR qui a une maturité multi générationnelle sur le sujet, mais il y a eu de la douleur aussi dans la transition aprés la royauté, les empereurs, et qq républiques disons expérimentales, le chemin fut long. Condescendance typique de l'arrogance occidentale. Faisant fi de l'exemple de nos amis et partenaires d'Europe centrale, soit environ une dizaine de pays qui n'ont pas eu une expérience sensiblement plus étoffée de la démocratie que l'Ukraine. Mais qui sont dans l'Union pour rappel, et à qui ça réussit plutôt pas mal. C'est vrai que la douleur de la transition post Bonaparte, je m'en souviens personnellement comme du Covid 19. Citation Je reviens sur l'institut kiis ( y'en a pas bcp d'autres faut dire ) qui a un grosse base de données accessible. Un lien vers la source peut être ? Je sais, j'en demande beaucoup. Parce qu'au petit jeu des graph excel, on peut s'amuser longtemps. Et puis les sondages, c'est toujours accompagné d'une contextualisation, de quelques notes d'analyses et de notes méthodologique. Et je t'assure, on y apprend beaucoup de choses. Tiens ici, c'est beaucoup plus actualisé puisque le sondage est conduit en juillet 2022. Avec un "contexte" qu' d'aucun jugeront plus approprié et représentatif de l'état d'esprit actuel. https://www.statista.com/statistics/1284801/ukraine-opinion-on-eu-accession/ Citation Ci dessous, ça date du 2eme semestre 2021 donc juste avant guerre. L'ambivalence, pour ne pas dire l'immaturité vu sous un angle plus caustique, est assez manifeste. 1ere question, pour ou contre l'accession UE, ce que j'appelle une question trop simpliste ( mais attendez la suite ). Si on considère juste ça, on dirait que la messe est dite. Notons toutefois la solidarité envers les régions occupées qu'on veut bien laisser à l'écart ( bon, la question était posée ainsi je n'y suis pour rien ). Une question trop simpliste ? Tu peux développer ? Je dis çà parce que quand la Pologne a posé la question à ses concitoyens, dans un référendum d'accession à l'UE, la question était littéralement "Do you approve of the Republic of Poland's accession to the European Union?" https://en.wikipedia.org/wiki/2003_Polish_European_Union_membership_referendum A la suite de quoi, la réponse à cette question simpliste confirma l'accession de la Pologne à l'UE. Citation 2eme question qui devient TRES intéressante.Pour ou contre l'union douanière. La question est séparée ( j'insiste !!! ). Mais oui tiens, la question est séparée. On se demande bien pourquoi.... Il doit surement y avoir une raison non ? Citation Si on est pour l'UE alors on ne peut pas être contre l'union douanière, ou alors on n'a rien compris ( ou on espère la Lune ). Mais qui pourrait bien ne rien avoir compris ? Quand même pas des millions d'Ukrainiens, si ? Citation Dites moi comment c'est possible d'avoir ce résultat ? En théorie c'est impossible versus celui de plus haut. Ockham, le rasoir gratis ! Citation La conclusion c'est que la pensée vis à vis de l'UE est enfantine ( ou du moins l'était en octobre 2021 ). Il y a sans doute l'idée de bénéficier des points positifs, sans toutefois comprendre qu'il y a des réciprocités, des attendus, de la convergence. Et aussi une union douanière. Enfantin les amis !! Ces gens sont des enfants, c'est toujours plus poli, pour éviter d'avoir à parler d'abrutis à l'encontre de tout un peuple. Mais dans le fond, ils comprennent rien, c'est évident, ça se voit en deux graphiques excel. Citation Mais bon on voit l'idée. Gratter les subsides UE, et puis rester libre de tout et faire des affaires avec tout le monde ( en la Russie en particulier - rappelez vous de la date du sondage ). Evidemment qu'on la voit l'idée ! D'ailleurs j'ai déjà commandé une chanson Révélation Citation L'idée c'est d'avoir une maitresse ( en plus c'est elle qui paye ), mais garder son épouse, que tout le monde soit content et personne ne dit rien. C'est même pas une vision populiste, c'est enfantin. Profiteur, jouisseur, cocu, c'est tout dans le répertoire des clichés ? Je suis fier de cette "analyse française multigénérationnelle" que tu proposes sur ce forum et à laquelle je suis associé par extension, c'est de très haut vol. Citation Il est évident qu'il devra y avoir explication de texte, assez sévère, ce qui n'a pas été fait, ou fait et incompris. La rentrée en UE, ça va avec des obligations réciproque aussi. Des explications ? de texte ? En effet, l'explication était dans le texte... D'abord la source que tu aurais du associer à ton post et lire: https://www.kiis.com.ua/?lang=eng&cat=reports&id=1054&page=1 Ensuite, la vérité, c'est que tu n'as RIEN compris à cette question ni lu les textes qui l'accompagnaient et que tu es resté pénétré de tes biais de confirmation les plus grossiers. Si tu l'avais fait, tu aurais repéré ce camembert placé juste avant ton graphique en tendance longue et dont le titre, qui porte la question COMPLETE, aurait du te mettre la puce à l'oreille. Dans les pays d'Europe de l'est et d'Asie centrale, quand on parle "d'union douanière", c'est en référence à l'UNION DOUANIERE EURASIATIQUE ENTRE LA RUSSIE, LE KAZAKHSTAN ET LA BIELORUSSIE. Incroyable non ? Une union douanière qui n'est pas celle de l'UE mais de Poupout, comment as-tu pu passer à coté ? https://en.wikipedia.org/wiki/Customs_Union_of_the_Eurasian_Economic_Union Merci, au revoir. Et juste pour compléter le tableau, le dernier sondage de l'institut sur la question. Tant qu'à faire, on ne va pas s'arrêter à juin 2021: c'est déjà le siècle passé vu d'Ukraine. https://www.kiis.com.ua/?lang=eng&cat=reports&id=1054&page=1 Nombrilisme, condescendance, sensationnalisme de comptoir et erreurs de débutants. Désolé mais il faut revoir tes posts... Modifié il y a 19 heures par olivier lsb Précision 5 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) mardi à 10:29 Share Posté(e) mardi à 10:29 Il y a 13 heures, ksimodo a dit : Il est évident qu'il devra y avoir explication de texte, assez sévère, ce qui n'a pas été fait, ou fait et incompris. La rentrée en UE, ça va avec des obligations réciproque aussi. Il "devra" y avoir une telle explication seulement dans un seul cas. Sinon, l'explication sera inutile Si l'Ukraine remporte la guerre, c'est-à-dire si la Russie finit par se décourager de sa guerre pour subjuguer l'Ukraine (au bout de combien d'années de combats infructueux et d'un front qui ne s'affaisse toujours pas ?), alors il subsistera après la fin de la guerre un Etat ukrainien souverain et indépendant, dont il sera possible de discuter de son entrée dans l'UE (qui ne sera pas forcément plus simple ni plus rapide que celle d'autres pays, Belgrade toujours dans la salle d'attente après avoir été reconnu candidat en 2012 vous salue bien) Dans l'autre cas, c'est-à-dire si l'Ukraine ne parvient pas à tenir le front envers et contre tout pendant des années encore, ceci avec le seul soutien militaire que les autres pays européens voudront bien lui fournir et continuer à lui fournir des années durant - puisque le soutien militaire américain se termine très bientôt - l'UE refusera très probablement d'envisager l'intégration de l'Etat ukrainien croupion sous influence directrice de Moscou qui résulterait de la guerre J'ai vraiment l'impression que trop de bande passante est utilisée à parler de ce que nous ferons après avoir tué l'ours, et combien nous allons vendre sa peau... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 11:04 Share Posté(e) mardi à 11:04 29 avril 2025 4:40 Renaud Girard : Les Ukrainiens n'ont pas la masse face aux Russes. Ils ont une armée avec beaucoup moins d'hommes que les Russes. Leur jeunesse qui vit en Allemagne ou qui vit en Pologne ne se précipite pas pour traverser la frontière pour être volontaire et pour rejoindre l'armée ukrainienne. Les gens qui se battent aujourd'hui héroïquement et qui résistent de manière tout à fait honorable à l'armée russe, ce sont des pères de famille. 5:37 Samantha de Bendern, chercheuse à Chatham House : Churchill, il a dû résister un an sans l'aide des Américains. Aujourd'hui les Ukrainiens résistent pendant trois ans et au lieu de voir les Américains s'impliquer plus dans la guerre, les Américains s'impliquent moins dans la guerre. 8:38 Darius Rochebin : ça veut dire quoi la "pression internationale" ? Vous allez dire [à Poutine] "c'est très mal ce que vous faites" ? 9:35 Michel Goya : En réalité depuis l'été 2023, depuis l'échec de l'offensive ukrainienne, tout le monde sait bien que les Ukrainiens n'ont pas les moyens de [inaudible]. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 11:31 Share Posté(e) mardi à 11:31 28 avril 2025 14:02 JD Vance : Si ça ne s'arrête pas, les Ukrainiens ne sont pas en train de gagner la guerre. Il y a cette idée bizarre parmi les médias dominants que si tout cela continue pendant encore quelques années, les Russes vont s'effondrer, les Ukrainiens reconquerront leur territoire, et tout reviendra à la situation d'avant-guerre. Ce n'est pas la réalité dans laquelle nous vivons. Si cette chose se poursuit pendant encore quelques années, nous pourrions avoir des effondrements sociaux. Les démographies de ces deux pays sont des cauchemars, vous pourriez avoir encore des millions de personnes tuées si les choses se poursuivent pendant encore quelques années, et cela pourrait risquer d'escalader en guerre nucléaire. Il faut que cela cesse. C'est la politique de cette administration que cela cesse. Et je garantis que le président a tout son personnel, y compris moi-même, qui travaille dur dans ce but. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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