U235 Posté(e) le 5 septembre 2022 Share Posté(e) le 5 septembre 2022 6 hours ago, g4lly said: Pareil pour les USA ... ils se goinfrent comme des cochon grâce à la guerre sinon leur GNL est invendable. D'où viennent ces idées ? C'est quelque chose qui est facilement vérifiable avec n'importe quel moteur de recherche. Les exportations américaines de GNL en 2021 (donc, avant la guerre) étaient en moyenne de 275000000 mètres cubes par jour. L'Europe représentait 93500000 mètres cubes par jour de ces exportations. Il est ridicule de dire que le GNL est "invendable", quelqu'un l'achète clairement, y compris l'Europe et la France elle-même. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. collectionneur Posté(e) le 6 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 septembre 2022 @g4lly La, sur le GNL, tu raconte d'énormes sottises ! https://www.connaissancedesenergies.org/la-soif-europeenne-de-gnl-americain-en-chiffres-220608#:~:text=L'EIA rappelle que les,part est passée à 49%. ''..L'EIA rappelle que les États-Unis étaient déjà devenus les principaux fournisseurs de GNL de l'UE et du Royaume-Uni en 2021 mais ils comptaient alors pour « seulement » 26% des importations européennes.... , les États-Unis sont devenus exportateurs nets de gaz naturel en 2017 et ont depuis augmenté significativement leurs exportations, tant par gazoduc que sous forme liquéfiée (GNL). En 2021, les flux de GNL ont compté pour 53,5% de l’ensemble des exportations américaines de gaz naturel (57,7% au 1er trimestre 2022). En 2022, les États-Unis pourraient, selon l’EIA, « dépasser l’Australie et le Qatar et devenir le plus grand exportateur mondial de GNL ». https://www.gazdaujourdhui.fr/les-etats-unis-vont-fournir-plus-de-gnl-a-lue-en-2022/ Et si États-Unis ne représentent que 6,3 % des importations européennes totales de gaz, ils sont déjà le plus grand fournisseur de gaz naturel liquéfié à l’UE (22 milliards de mètres cubes en 2021) et le plus grand producteur au monde. « De même ta diatribe sur l'aide à l'Ukraine. Sans même OTAN, Pologne, Suède, Finlande et Pays Baltes auraient envoyé du matériel. La, je n'ai vraiment pas compris dans quoi tu t'enfoncer. 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/06/depuis-l-invasion-de-l-ukraine-la-russie-a-gagne-158-milliards-d-euros-grace-a-ses-exportations-d-hydrocarbures_6140318_3234.html Depuis l’invasion de l’Ukraine, la Russie a gagné 158 milliards d’euros grâce à ses exportations d’hydrocarbures Malgré les sanctions, Moscou a tiré profit de l’envolée des prix énergies fossiles pour soutenir, sur les six derniers mois, son budget fédéral, et son effort de guerre. Cent cinquante-huit milliards d’euros. C’est la somme que la Russie a empochée au premier semestre, depuis le début de l’invasion en Ukraine, et ce, grâce à ses exportations d’hydrocarbures dont l’Union européenne (UE) a été la principale destinataire, relèvent dans un rapport très fourni, publié lundi 5 septembre, les experts du Center for Research on Energy and Clean Air (CREA). « Au moins 43 milliards d’euros sont entrés dans les caisses de l’Etat russe (en 2021, le budget fédéral était de 230 milliards d’euros) grâce aux taxes et aux droits de douane depuis le début de la guerre », estime Lauri Myllyvirta, le principal auteur. A ce stade, ajoute-t-il, « ces revenus dépassent le coût des dépenses militaires russes qui sont estimées à 100 milliards d’euros, tandis que la destruction des infrastructures ukrainiennes, elle, est évaluée à 110 milliards ». La raison d’un tel pactole ? Les prix. En dépit des sanctions, et de la baisse des importations de l’UE, Moscou a su habilement compenser les moindres volumes exportés par la flambée des prix, notamment sur les marchés européens. Sur le gaz, par exemple, le spectre d’un tarissement des flux a alimenté des hausses stratosphériques, les prix de gros ayant plus que triplé par rapport à 2021. Autrement dit, en juillet-août, les volumes exportés ont baissé de 25 % par rapport à 2021, sur la même période, tandis que les revenus eux ont augmenté de 30 %. Résultat, « les importations de gaz ont eu beau chuter de 70 %, les recettes d’exportation de ce pays, elles, n’ont pratiquement pas bougé ». 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 Il y a 13 heures, g4lly a dit : C'est surprenant pour le gaz ... parce qu'on annonçait que juste "l’Europe" avait acheter 45 milliard de dollar de gaz à la Russie depuis le début de la guerre. Visiblement c'était gaz+pétrole+hydrocarbure divers. https://fr.euronews.com/2022/06/13/en-100-jours-de-guerre-la-russie-a-gagne-93-milliards-d-euros-via-ses-exports-d-energies-f En 100 jours de guerre, la Russie a gagné 93 milliards d'euros via ses exports d'énergies fossiles Elle en aurait gagné plus s'il n'y avait pas eu de guerre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 il y a 12 minutes, BP2 a dit : Elle en aurait gagné plus s'il n'y avait pas eu de guerre. Pas sûr que les prix aient atteint un tel niveau qu'actuellement Clairon 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 il y a 3 minutes, Clairon a dit : Pas sûr que les prix aient atteint un tel niveau qu'actuellement Clairon Un jour de guerre, ça coûte combien ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 il y a 3 minutes, Clairon a dit : Pas sûr que les prix aient atteint un tel niveau qu'actuellement Clairon Probablement, mais les volumes eussent été plus élevés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 il y a 1 minute, capmat a dit : Un jour de guerre, ça coûte combien ? D'accord, mais comme dirait le coupeur de poil de cul en quatre que je suis : BP2 énonçait ce que les russes gagnent (donc le chiffre d'affaires en terme business), pas ce qu'ils dépensent Clairon 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 il y a 28 minutes, BP2 a dit : Elle en aurait gagné plus s'il n'y avait pas eu de guerre. impossible à affirmer. La Russie aurait fait plus de volume mais les prix seraient probablement moins hauts, toute la question étant de savoir de combien ce qui est impossible à dire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 Il y a 8 heures, U235 a dit : D'où viennent ces idées ? C'est quelque chose qui est facilement vérifiable avec n'importe quel moteur de recherche. Les exportations américaines de GNL en 2021 (donc, avant la guerre) étaient en moyenne de 275000000 mètres cubes par jour. L'Europe représentait 93500000 mètres cubes par jour de ces exportations. Il est ridicule de dire que le GNL est "invendable", quelqu'un l'achète clairement, y compris l'Europe et la France elle-même. Ce n'est pas pour rien que l'Allemagne construisait NS2. Il y avait une très forte demande de gaz en général, en particulier en Allemagne à cause de l'abandon du nucléaire, et à l'est avec la croissance. Et les incertitudes sur les principaux pipeline passant par l'Ukraine existaient déjà. Dans les faits, l'Allemagne ne bâtissait justement pas de terminaux GNL, ce sont plutôt les pays à l'ouest, qui justement ne bénéficiait pas du gaz pas cher russe (la fourmi allemande n'est pas partageuse des bonnes affaires) qui investissait là-dedans. L'Europe n'est pas un bloc homogène. Il peut donc y avoir des tendances opposés suivant les pays. On a vu par exemple que les usines thermiques à pellets se sont développés au Royaume-Uni mais sont fortement dépendantes d'importations de pellets d'Amérique du nord car ils ont peu de forêts chez eux. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 Jusqu'à maintenant la pression de la rue ne s'était pas trop fait sentir (sauf les agriculteurs ) Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l'UE, a reconnu lundi que certaines factions politiques du bloc souhaitaient que l'UE abandonne son soutien à l'Ukraine, pousse Kiev à un cessez-le-feu et abandonne les sanctions contre la Russie afin d'alléger la pression économique sur les pays européens. Il a déclaré que ces points de vue n'étaient "pas représentatifs" de la position adoptée par les États membres. M. Borrell s'est exprimé après les manifestations organisées ces derniers jours en République tchèque et en Allemagne contre l'augmentation du coût de la vie et les commentaires formulés lundi par des responsables politiques tchèques appelant l'UE à adopter une nouvelle attitude. M. Borrell, qui s'exprimait aux côtés du premier ministre ukrainien à Bruxelles, a déclaré que "tous les gouvernements [de l'UE] apportent un soutien clair, complet et inébranlable à notre position". Il est curieux de voir comment vont se dérouler les prochaines semaines. Est-il possible que l'Ukraine le sache bien, c'est-à-dire que les Etats membres de l'UE entrent dans la tourmente politique, et que cela ne fasse que s'accroître ces derniers jours, d'où la nécessité d'une contre-offensive plutôt désespérée pour ne pas perdre le soutien de la population ? Nous avons vu des rapports indiquant que l'Ukraine a mobilisé et engagé la plupart de ses chars et de ses équipements. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 Tous ces manifestants pensent-ils vraiment que l'abandon de l'Ukraine entrainera immédiatement et automatiquement la baisse des prix ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 il y a 2 minutes, Kelkin a dit : Tous ces manifestants pensent-ils vraiment que l'abandon de l'Ukraine entrainera immédiatement et automatiquement la baisse des prix ? Ils en ont rien à braire de l'Ukraine ou pas Ce qu'ils regardent c'est le panier/reste à vivre/compte en banque à la fin du mois C'est que le début 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 il y a 6 minutes, Akhilleus a dit : Ce qu'ils regardent c'est le panier/reste à vivre/compte en banque à la fin du mois Et la question reste donc la même : croient-ils vraiment que ça va s'améliorer par magie s'ils obtiennent un changement de cap de leur gouvernement ? 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 si les vannes de gaz se réouvrent, ils peuvent penser que le prix de l'énergie va chuter et se répercutera sur l'ensemble de la chaine assez rapidement. Est-ce réaliste ou non, c'est une bonne question Sinon, il est certain que l'Ukraine y pense et s'en inquiête Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 (modifié) il y a 27 minutes, Kelkin a dit : Tous ces manifestants pensent-ils vraiment que l'abandon de l'Ukraine entrainera immédiatement et automatiquement la baisse des prix ? Tu as vu comment les précheurs de tout poil récupère le mouvement ? Eux ne pense qu'à mettre des gouvernements par terre et pendant ce temps là Poutine va manger son pop-corn. Ne pas oublier que en matière de déstabilisation d'états Russe et USA savent aussi bien faire l'un que l'autre. Poutine n'a laisser le robinet du pétrole et du gaz ouvert vers l'Europe uniquement pour ne pas laisser croire qu'il est le grand méchant mais que lui a un coeur. On sait tous ce qu'il en est mais tout le monde a en tête que ce sont les sanctions uniquement qui provoquent ce désastre et donc que les gouvernement européens ont en main la possibilité de lever ces sanctions. Evidemment Poutine est l'autre partie de l'équation mais çà les gens qui vont avoir froid ne s'en souci guère. Modifié le 6 septembre 2022 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 Il y a 9 heures, U235 a dit : D'où viennent ces idées ? C'est quelque chose qui est facilement vérifiable avec n'importe quel moteur de recherche. Les exportations américaines de GNL en 2021 (donc, avant la guerre) étaient en moyenne de 275000000 mètres cubes par jour. L'Europe représentait 93500000 mètres cubes par jour de ces exportations. Il est ridicule de dire que le GNL est "invendable", quelqu'un l'achète clairement, y compris l'Europe et la France elle-même. Je ne suis peut être pas fort en maths ou en économie, mais à production et exportation constante, 275000000 M3 à 100$ ne font il pas gagner plus d'argent que 275000000 M3 à 50$ ? (les prix sont mytho pour illustrer la question) Il y a 2 heures, BP2 a dit : Probablement, mais les volumes eussent été plus élevés. les réservoirs n'étant pas de capacité infinie, les volumes non extraits sont autant de réserves pour l'avenir du réservoir. A gain égal, il semble donc plus intéressant de vendre peu à plus cher, que plein à pas cher, surtout si c'est plus longtemps... Enfin je crois, je peux me tromper hein, propagande touça toussa. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 Autre effet kiss-cool sur l'activité industrielle ... ZoneBourse France-Aluminium Dunkerque réduit de 20% sa production face aux coûts de l'énergie 06/09/2022 | 11:20 PARIS, 6 septembre (Reuters) - Aluminium Dunkerque, l'un des deux producteurs d'aluminium primaires en France, compte réduire sa production de 20% jusqu'à la fin de l'année en raison de l'augmentation des coûts de l'énergie, a-t-on appris mardi de source proche du dossier. Cette décision intervient alors que les entreprises de la métallurgie européennes, grande consommatrices d'énergie, cherchent la parade face à l'explosion des prix du gaz et de l'électricité. Certaines ont déjà annoncé des baisses de production comme Aldel et Nyrstar aux Pays-Bas, Yara en Norvège, ou encore ArcelorMittal en Allemagne. "C’est un très très mauvais signal", dit cette source qui précise que c'est la deuxième fois dans l'histoire de l'usine qu'une telle décision est prise. Aluminium Dunkerque a une capacité de production d'environ 285.000 tonnes d'aluminium par année et emploie plus de 600 salariés. Selon la Voix du Nord, qui a publié initialement l'information, 54 des 264 cuves d'électrolyses seront mises à l'arrêt. Les conséquences sur l'emploi concerneraient surtout les 200 sous-traitants qui travaillent régulièrement dans l'usine. L'électricité représente environ un tiers des coûts de revient de l'entreprise, dit la source qui précise que la consommation en électricité d'Aluminium Dunkerque équivaut à la consommation de l'agglomération de Marseille. L'entreprise bénéficie pour une partie seulement de sa production des tarifs régulés de l'Arenh (Accès régulé à l'électricité nucléaire historique), selon une source syndicale. Pour le reste, elle doit se fournir au prix fort sur les marchés, ce qui pèse sur sa rentabilité. (Caroline Pailliez et Gus Trompiz, édité par Nicolas Delame et Jean-Stéphane Brosse) _________________________________________________________________________________________________________________________________________________ Zonebourse : La Russie répondra au plafonnement des prix du pétrole en expédiant davantage de produits vers l'Asie - ministre de l'énergie 06/09/2022 | 04:19 La Russie répondra au plafonnement des prix du pétrole russe en expédiant davantage d'approvisionnement vers l'Asie, a déclaré son ministre de l'énergie Nikolai Shulginov aux journalistes lors du Forum économique oriental à Vladivostok mardi. "Toute action visant à imposer un plafonnement des prix entraînera un déficit sur les propres marchés (des pays initiateurs) et augmentera la volatilité des prix", a-t-il déclaré. Les ministres des finances des États-Unis, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, de la Grande-Bretagne, de la France et du Canada ont donné leur feu vert la semaine dernière à l'idée de plafonner le prix du brut russe pour réduire les revenus de Moscou en réponse à son invasion de l'Ukraine. Avant que la Russie n'envoie des dizaines de milliers de soldats en Ukraine en février, environ la moitié des exportations russes de brut et de produits pétroliers étaient destinées à l'Europe, selon l'Agence internationale de l'énergie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 33 minutes ago, Kelkin said: Et la question reste donc la même : croient-ils vraiment que ça va s'améliorer par magie s'ils obtiennent un changement de cap de leur gouvernement ? S'il y a détente, notamment autour des différents régimes de sanction, le marché va se détendre aussi et pas seulement celui de l'énergie... Aujourd'hui les marchés sont tendus parce que le régime de sanction n'a pas d'action assez rapide sur le conflit, tout en renchérissant notablement l'activité en occident alors que justement on était déjà en inflation du a la demande. Donc soit le gouvernement redistribue de l'argent qui finance indirectement le business russe, soit il s'organise contrôler les prix. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 6 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 septembre 2022 Il y a 2 heures, Clairon a dit : D'accord, mais comme dirait le coupeur de poil de cul en quatre que je suis : BP2 énonçait ce que les russes gagnent (donc le chiffre d'affaires en terme business), pas ce qu'ils dépensent C'est pas du coupage en quatre de poils anaux, c'est le principe du calcul d'une marge brute. Je te félicite de le tenter Après, faut tenir compte aussi des frais généraux, notamment le haut management... pas tout fait négligeables, surtout en Russie il y a 56 minutes, herciv a dit : Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l'UE, a reconnu lundi que certaines factions politiques du bloc souhaitaient que l'UE abandonne son soutien à l'Ukraine, pousse Kiev à un cessez-le-feu et abandonne les sanctions contre la Russie afin d'alléger la pression économique sur les pays européens. (...) M. Borrell, qui s'exprimait aux côtés du premier ministre ukrainien à Bruxelles, a déclaré que "tous les gouvernements [de l'UE] apportent un soutien clair, complet et inébranlable à notre position". Borrell fait ce qu'il peut, mais il est évidemment gêné aux entournures. Y a comme une "petite" contradiction entre l'idée que "certaines factions politiques" souhaitent que les gouvernements de l'UE abandonnent la guerre économique, et l'idée que le soutien de ces gouvernements serait "inébranlable" Non, il n'est pas inébranlable du tout. C'est même exactement le sujet. il y a 23 minutes, Kelkin a dit : Tous ces manifestants pensent-ils vraiment que l'abandon de l'Ukraine entrainera immédiatement et automatiquement la baisse des prix ? Ce serait une bonne idée pour les gouvernements concernés d'expliquer deux choses ("expliquer" dans le sens réel de ce mot, donc concret, concis et clair... pas la simple répétition d'un mantra) 1) Que la guerre économique contre la Russie, et la riposte russe, ne sont pas la seule cause de l'augmentation drastique des prix de l'énergie. Il y a des causes de fond, la remontée de l'inflation avait commencé bien avant le 24 février. Même si certes il est impossible de cacher l'évidence que la guerre économique pèse d'un poids très lourd - comparer l'évolution du prix du gaz naturel aux Etats-Unis soit +90% depuis le 24 février et son évolution en Europe soit +148% depuis le 23 février 2) En quoi les sacrifices consentis cet hiver, et probablement les suivants, en termes de confort et surtout en termes d'appauvrissement et chômage supplémentaire (moins de composés chimiques produits utilisant du gaz naturel, impact sur tous les produits qui utilisent ces composés dans la chaîne de valeur), sont dans l'intérêt stratégique de moyen / long terme de la France. Ce qui implique d'une part de montrer en quoi ces sacrifices vont dans le sens de l'intérêt français, d'autre part de montrer qu'ils ont une chance réelle d'être efficaces - c'est à dire que le comportement de la Russie puisque c'est ce dont il s'agit a une chance réelle d'être concrètement changé par la guerre économique et les sacrifices qu'elle nous demande. Bref, il faut un plan, et dont on puisse évaluer et discuter le réalisme On répond à un discours sur l'intérêt de court terme par un plan précis visant l'intérêt de long terme, ça me semble la seule option. Les mantras et formules sur "les valeurs", "la liberté" n'ont guère d'utilité, parce que pour des gens qui habitent à 2 000 bornes de l'Ukraine ce ne sont justement que des mantras (et c'est normal). Ce n'est pas la liberté ni l'indépendance de la France qui sont en jeu. Ni celles d'un de nos alliés. Bien sûr, lorsqu'on passe d'un discours moralisant, imprécis et théorique à un exposé sur les intérêts concrets y compris de long terme et à un débat contradictoire avec des arguments, il y a un risque... Le risque de perdre ce débat contradictoire ! Mais si on reste au discours et aux formules, alors perdre la partie n'est pas un risque. C'est une certitude. 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 il y a 15 minutes, Alexis a dit : sont dans l'intérêt stratégique de moyen / long terme de la France. Moi ça me semble évident, il faut dire Stop à la Russie dès maintenant pour ne pas qu'elle envahisse demain l'Europe jusqu'à Brest (en Bretagne, pas celle de Biélorussie). 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. funcky billy II Posté(e) le 6 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 septembre 2022 (modifié) Bloomberg a mis la main sur un rapport destiné au gouvernement russe concernant la résistance de l’économie au sanctions occidentales. Autant, publiquement le gouvernement russe affiche sa certitude que les sanctions seront sans effet, autant, derrières les portes closes du ministère de l’économie, la vision a l’air d’être un chouïa moins optimiste. Il s’agit d’un rapport daté du 30 août et que Bloomberg a réussi à confirmer auprès de plusieurs sources. Le ministre russe de l'économie a d'ailleurs confirmé l'existence du rapport aujourd'hui . Le gaz et le pétrole L’Europe constitue le principal marché du gaz russe à l’exportation et fermer complètement le robinet, ça signifie 6,6 milliards de $ de taxes en moins dans les caisses de l’état. À court et moyen terme, il sera impossible de compenser pleinement la perte de ce marché en en développant de nouveaux. Le pétrole (55% des exportations russes vers l’Europe), c’est un peu la même histoire. Dans les deux cas, l’arrêt des exportations peut constituer un problème dans l’approvisionnement du marché intérieur. Un arrêt brutal des exportations aurait possiblement pour conséquence une baisse non moins brutale de la production qui pourrait entraîner des pénuries et un abandon des objectifs d’augmentation du volume fourni. Qui plus est, la perte des de l’accès aux technologies occidentale va mettre un vrai frein pour l’extension de l’exploitation russe, notamment pour ce qui concerne les composants liés au GNL. À noter que cela ne concerne pas seulement les nouveaux équipements mais également la maintenance de ceux qui sont déjà en place. Les Importations La Russie dépend des importations en ce qui concerne de nombreux secteurs critiques où il n’y a pas d’alternatives. Par exemple, en ce qui concerne l’agriculture, le rapport pense qu’à terme les Russe vont devoir apprendre à manger moins… De fait, ils estiment que 99% de la production de volailles et 30% de la production de lait du cheptel de vaches Holstein (la race de vaches à lait la plus répandue si ma mémoire en me fait pas défaut) sont dépendantes d’importations diverses. Les graines de betterave sucrière ou de pomme de terres, la nourriture pour les poissons ou les acides-aminés (d’après Wikipédia, ça sert pour nourrir les animaux ou comme engrais) sont en majorité importés. Pour l’aviation, 95% du traffic passagers se fait sur des avions occidentaux et la perte de l’accès aux pièces détachées occidentales va avoir des conséquences négatives sur la taille de la flotte. 30% seulement des machines-outils sont faites en Russie et l’industrie n’a pas la capacité de couvrir les demandes à l’échelle du pays. 80% de la production domestique de médicaments dépend de matières premières importées. Le coût du transport routier a triplé du fait des sanctions prises par l’UE. La Russie va souffrir d’un brain drain de grande ampleur et ils estiment qu’en 2025, 200 000 spécialistes en IT pourraient avoir quitté le pays. L’année 2025 pourrait amener une pénurie de cartes SIM en Russie du fait des diverses sanctions. Le secteur des télécommunications pourrait avoir 5 ans de retard sur les leaders mondiaux en 2022. Dans les deux ans à venir, les volumes de production russes dans les domaines du gaz, du pétrole, du métal, des produits chimiques et du bois vont baisser. Au final, le rapport avertit le gouvernement que les objectifs fixés par Poutine avant le début de la guerre vont devoir être révisés, et ce y compris dans des domaines tels que la croissance démographique ou l’allongement de l’espérance de vie. Quand bien même, les Russes parviendraient à remplacer les importations occidentales par d’autres venues du Chine ou d’Asie du Sud-Est, cela aurait quand même des effets négatifs car ces alternatives sont, pour beaucoup, moins avancées technologiquement que ce que les Russes importaient d’occident. La Russie prendrait donc du retard par rapport aux standards mondiaux. Pour l’économiste de Bloomberg, la croissance russe ne dépassera pas 1% au cours de la prochaine décennie, et diminuera ensuite jusqu’à tomber à 0 en 2050. Pour le rapport russe, le scénario moyen, c’est une contraction de l’économie de 8,3% en 2023 par rapport à 2021 avant un rebond, et le scénario du pire, une contraction de l’économie de 12% en 2024 par rapport à 2021. il y a 13 minutes, rendbo a dit : Moi ça me semble évident, il faut dire Stop à la Russie dès maintenant pour ne pas qu'elle envahisse demain l'Europe jusqu'à Brest (en Bretagne, pas celle de Biélorussie). Je ne suis pas le pingouin qui glisse le plus loin sur la banquise mais je suis toujours un peu perplexe devant ce raisonnement qui veut que plus la Russie envahit de pays voisins, moins on doit la considérer comme dangereuse... Modifié le 6 septembre 2022 par funcky billy II 3 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 (modifié) il y a 4 minutes, funcky billy II a dit : mais également la maintenance de ceux qui sont déjà en place. De mémoire il y avait une boîte US implantée à Dijon qui avait des contrats avec le Russie dans ce domaine Modifié le 6 septembre 2022 par mudrets Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 il y a 24 minutes, funcky billy II a dit : Je ne suis pas le pingouin qui glisse le plus loin sur la banquise mais je suis toujours un peu perplexe devant ce raisonnement qui veut que plus la Russie envahit de pays voisins, moins on doit la considérer comme dangereuse... Oui mais d'un autre côté les sanctions c'est quand même se tirer une balle dans le pied quelque soit la façon dont tu regardes la chose. Poutine encore une fois a eu le temps de se préparer. Nous non. Et quand je dis nous j'inclus les US, à l'exception de l'approche militaire. Le résultat c'est que la population va le sentir passer. Là encore quand en Février j'ai prévenu de cette échéance, plusieurs nous ont ris au nez plutôt que d'accepter cette évidence. ET si la Chine décide de faire la guerre à Taïwan çà va être encore pire. Pour moi il n'y a pas de meilleurs moment que cette année compte tenu de l'état lamentable des armées occidentales. il y a 54 minutes, Alexis a dit : Y a comme une "petite" contradiction entre l'idée que "certaines factions politiques" souhaitent que les gouvernements de l'UE abandonnent la guerre économique, et l'idée que le soutien de ces gouvernements serait "inébranlable" ET cette "petite" contradiction est la raison pour laquelle j'ai posté. Le soutien sans faille aux ukrainiens semble questionnable aux yeux de certains. Zonebourse : La Suisse et la Finlande viennent en aide aux producteurs d'électricité 06/09/2022 | 11:58 * La société finlandaise Fortum obtient un prêt-relais de 2,35 milliards d'euros * La société suisse Axpo obtient une ligne de crédit pouvant atteindre 4 milliards de francs suisses * Centrica en pourparlers avec les banques pour un crédit supplémentaire - FT par Essi Lehto et Michael Shields HELSINKI/ZURICH, 6 septembre (Reuters) - La Suisse et la Finlande ont annoncé mardi le déblocage de plusieurs milliards d'euros pour venir en aide aux producteurs d'électricité frappés de plein fouet par la flambée des prix de l'énergie. Le groupe finlandais de services aux collectivités Fortum a dit avoir signé avec le fonds d'investissement gouvernemental Solidium un accord sur un financement relais d'un montant de 2,35 milliards d'euros afin de couvrir ses besoins collatéraux. Un responsable du gouvernement finlandais a précisé à Reuters que cette aide s'ajoutait aux 10 milliards d'euros de garanties qu'Helsinki a annoncés débloquer dimanche pour les compagnies d'électricité. En Suisse, le producteur et distributeur d'électricité Axpo a quant à lui annoncé avoir reçu une ligne de crédit de 4 milliards de francs suisses (4,10 milliards d'euros) du gouvernement pour l'aider à couvrir ses besoins en liquidités. Le gouvernement suisse prévoit de mettre en place un fonds de sécurité d'un montant total de 10 milliards de francs pour les compagnies d'électricité. Les prix du gaz ont grimpé de 30% lundi après la décision de Moscou d'arrêter sine die le gazoduc Nord Stream 1, qui alimente l'Europe, ravivant ainsi les craintes de pénurie et de rationnement du gaz dans l'Union européenne cet hiver. "La crise énergétique actuelle en Europe est due à la décision de la Russie d'utiliser l'énergie comme une arme, et elle affecte désormais aussi sévèrement Fortum et d'autres producteurs d'électricité nordiques", a déclaré Markus Rauramo, directeur général de Fortum, dans un communiqué. En Grande-Bretagne, la nouvelle Première ministre Liz Truss, qui doit prendre ses fonctions ce mardi, envisage un plan de soutien de 40 milliards de livres (46,49 milliards d'euros) pour les entreprises afin de les aider à faire face à la hausse des coûts de l'énergie, rapporte Bloomberg News mardi. Ce nouveau plan, dont les détails n'ont pas encore été dévoilés, consisterait à réduire les factures d'énergie des entreprises en fixant le prix de gros du gaz et de l'électricité, et en laissant au gouvernement le soin de combler la différence, rapporte Bloomberg. La porte-parole de Liz Truss n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire. Le plus grand fournisseur d'énergie britannique, Centrica , serait également en pourparlers avec des banques, selon le Financial Times, pour obtenir des milliards de livres sterling de crédit supplémentaire. Centrica s'est refusé à tout commentaire. (Reportage additionnel Susanna Twidale; Rédigé par Mark Potter; version française Alizée Degorce) il y a 5 minutes, herciv a dit : Ce nouveau plan, dont les détails n'ont pas encore été dévoilés, consisterait à réduire les factures d'énergie des entreprises en fixant le prix de gros du gaz et de l'électricité, et en laissant au gouvernement le soin de combler la différence, rapporte Bloomberg. Eh ben le libéralisme en prend un coup. Voilà que le gouvernement est appelé à la rescousse ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) le 6 septembre 2022 Share Posté(e) le 6 septembre 2022 (modifié) Il y a 4 heures, Alexis a dit : Bien sûr, lorsqu'on passe d'un discours moralisant, imprécis et théorique à un exposé sur les intérêts concrets y compris de long terme et à un débat contradictoire avec des arguments, il y a un risque... Le risque de perdre ce débat contradictoire ! J'ajouterai la certitude de perdre les prochaines élections (donc court-terme). Sinon d'accord avec tout ce que tu as dit. Modifié le 6 septembre 2022 par collectionneur R oublié Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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