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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

 

 

@Mangouste

Je déplace ma réponse ici. Si on croit que les choses ne sont pas ou ne doivent pas être définitivement perdues avec la Russie, je comprends mal comment on peut considérer notre position irrémédiablement perdue avec les pays d'Europe central. L'enjeu, c'est notre crédibilité en tant que partenaire vis à vis d'eux et la tectonique est déjà en train de bouger. Un exemple: le marché des MBT Polonais qui vient de passer sous le nez des Allemands, au profit des Coréens. 

Loin de moi l'idée que l'aurait pu emporter ce marché. En revanche, on voit bien qu'un prix commence à se dessiner pour les pays ayant un peu petit trop jouer de "l'équilibre" avec la sécurité des frontières de l'UE. Comme le rappelait Corto également, j'ai du mal à comprendre notre opposition plus tranchée face à la Turquie (membre OTAN n'ayant pas violé de frontières) dans le cadre du soutien à la Grèce....

Si on pense que le PIB Grecque est une opportunité, quid du PIB Ukrainien + pays d'Europe central ? L'Ukraine à elle seule pèse à peu près autant que la Grèce. 

 

Pour le marché mbt, il me semble que les Polonais souhaitaient du Léo gratos et que de toute façon ils ont avant tout acheté du M1.

 

La Turquie cela me semble une position différente. On a effectivement vendu du rafale et des boats sur une opportunité. Le différent porte sur la Méditerranée, la Libye et une opposition quasi systématique sur nos intérêts et prise de partie diplomatique. Les russes ou les Turcs nous attaquent ils. Non. S'en prennent t'ils à nos intérêts en Afrique par exemple. Oui pour les deux.

Avant de parler vente de quoi de ce soit à l'Ukraine. Il va falloir des sommes astronomiques pour reconstruire. Je ne doute pas que nous soyons mis à contribution comme d'autres. Les marchés de reconstruction seront attribués par qui et sur quels critères ? Ce n'est pas les Balkans comme dit corto mais là bas nous avons payer le prix du sang plus que tout autre et plus que contribué. Les gros marchés  ont bénéficié à d'autres bien moins voir pas engagés.

A contrario je n'ai pas souvenir que tous les alliés des américains aient été bien récompensés lors des marchés irakiens.

Modifié par Mangouste
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Traduction automatique :

 

La percée russe en Asie n’aura pas lieu de sitôt – une telle conclusion peut être tirée de l’examen analytique de la Banque centrale consacré aux problèmes des exportateurs russes


10% des entreprises russes exportatrices de produits de base dans le cadre de la fermeture des marchés occidentaux ont arrêté toutes les livraisons à l’exportation, 20% ont perdu une partie des contrats d’exportation, 15% des entreprises ont réussi à remplacer complètement les contreparties occidentales, et 40% ont déclaré que rien n’avait changé dans leur commerce d’exportation, – telles sont les données d’une enquête à grande échelle de la Banque centrale. Potentiellement, le volume du marché asiatique peut accueillir une part importante des exportations de produits de base russes, selon les analystes. Cependant, les obstacles les plus importants sur cette voie sont l’éloignement géographique (ce qui est particulièrement important pour l’industrie forestière et du travail du bois, dont les exportations de la partie européenne étaient presque entièrement orientées vers l’Ouest), la faible capacité de l’infrastructure russe à l’est et au sud, ainsi qu’un rouble trop fort et, un exemple d’auto-tir administratif, l’obligation des autorités russes d’effectuer des paiements pour les fournitures d’exportation en monnaies nationales. tandis que tous les grands commerces internationaux se font en dollars et en euros.
Après l’imposition de sanctions, 45% des entreprises engagées dans l’exportation de matières premières ont connu des difficultés (peut-être plus - 14% des entreprises interrogées n’ont pas indiqué qu’elles n’avaient pas connu de difficultés, mais ne l’ont pas précisé), et seulement un tiers d’entre elles ont résolu leurs problèmes à la fin de l’été. Cela découle d’une étude basée sur une enquête menée auprès de 14 000 entreprises et publiée dans le cadre de la revue de septembre de la Banque centrale « Économie régionale ».
Situation des approvisionnements à l’exportation, août 2022, % du nombre d’entreprises exportatrices interrogées
La réorientation la plus réussie a lieu parmi les exportateurs de biens énergétiques - en août, les anciens acheteurs qui refusaient de fournir ont été complètement remplacés. La situation la plus difficile concerne les entreprises exportatrices de métaux: seulement 18% d’entre elles n’ont signalé aucun problème, 29% ont pu remplacer partiellement les acheteurs et 12% ne le pouvaient pas du tout. La situation est similaire pour les exportateurs de bois et de produits connexes : 9 % des entreprises ont cessé d’exporter et 43 % n’ont réussi à remplacer que partiellement les consommateurs précédents. Pour les producteurs de bois, le principal problème est le transport : une trop longue épaule logistique les prive en fait de compétitivité sur les marchés asiatiques.
Les producteurs de métaux réussissent mieux à trouver de nouveaux acheteurs: 35% d’entre eux ont déjà complètement remplacé leurs contreparties européennes par des contreparties asiatiques, malgré la nécessité problématique de passer à des règlements en monnaies nationales. Ces succès sont dus à l’énorme capacité du marché asiatique par rapport au volume réel des exportations russes. En 2019, les importations de métaux vers l’Asie dans son ensemble se sont élevées à environ 1,8 milliard de tonnes et les exportations de la Russie n’ont que légèrement dépassé 50 millions de tonnes, note la revue.

La capacité limitée des voies d’approvisionnement vers l’est et le sud (y compris la capacité des pipelines) entraîne leur congestion, ainsi qu’une augmentation des prix du transport maritime et ferroviaire. « La capacité portuaire totale actuelle dans la partie européenne de la Russie est nettement plus élevée que dans la partie asiatique », écrivent les auteurs de la revue. Mais maintenant, ces capacités sont inactives et il est impossible de faire passer les marchandises russes par les couloirs de transport orientaux. Cela s’applique au chemin de fer et à la capacité combinée des gazoducs et des oléoducs, qui ont également été construits pendant des décennies pour les marchés européens haut de gamme. Par conséquent, la logistique et le transport restent un casse-tête pour les exportateurs (y compris dans le secteur de l’énergie), qui doivent désormais vendre leurs produits à prix réduit. En outre, une complexité supplémentaire en matière de transport et de logistique est le refus des entreprises de conteneurs de travailler avec la Russie. En conséquence, la hausse des coûts logistiques est particulièrement sensible pour les entreprises russes et a un impact aigu sur la compétitivité de leurs produits.

La plupart des exportateurs éprouvent des difficultés à remplacer les équipements importés: il n’y a souvent pas d’analogues ou ils sont de qualité inférieure, les billets de banque centrale. Cela empêche notamment les entreprises d’adapter leurs produits aux besoins de nouveaux clients. Enfin, outre les exigences des autorités russes de commercer avec les contreparties en monnaies nationales, auxquelles ces contreparties elles-mêmes ne sont absolument pas préparées, presque tous les exportateurs, à l’exception des ingénieurs électriciens, sont sous la pression du renforcement excessif du rouble.

Ainsi, malgré le fait que la capacité des marchés asiatiques leur permette potentiellement de leur vendre des exportations de produits de base russes, en réalité, il ne sera pas possible de le faire dans un proche avenir. Cela prendra du temps, des investissements importants dans de nouvelles infrastructures (malgré le fait que dans l’ouest du pays, l’infrastructure pour ce volume de matières premières existe déjà) et une adaptation aux nouvelles conditions commerciales, où la Russie sera privée de presque tous les marchés premium.

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ZONEBOURSE /

Matières premières : La crise de l'énergie diffère du choc pétrolier des années 1970, prévient la BRI

19/09/2022 | 15:45

Zurich (awp/afp) - La crise énergétique actuelle diffère du choc pétrolier des années 1970, prévient lundi la banque des règlements internationaux (BRI) dans une analyse qui examine le risque de contagion aux produits agricoles et à l'industrie à l'heure où les banques centrales bataillent contre l'inflation.

"Les événements actuels sont souvent comparés aux chocs pétroliers des années 1970, mais l'économie mondiale est très différente aujourd'hui", expliquent Fernando Avalos et Wenqian Huang, économistes pour la BRI dans une étude publiée aux côtés du rapport trimestriel de cette institution considérée comme la banque centrale des banques centrales.

Le gaz naturel et les énergies renouvelables jouent désormais un rôle bien plus important dans la production d'électricité, ce qui fait émerger "de nouveaux défis", selon eux, en raison de l'interaction entre le pétrole et les marchés agricoles au travers des biocarburants, "inexistants" à l'époque.

Si les prix des matières premières agricoles ont quelque peu reflué depuis le début de la guerre en Ukraine, une hausse "large et persistante" des prix du pétrole risque cependant de faire aussi grimper les prix des récoltes utilisées pour produire de l'éthanol ou des biodiesels.

Le maïs est un composant majeur de la production d'éthanol, notent les économistes de la BRI. Rien qu'aux Etats-Unis, l'éthanol a absorbé 40% de la production de maïs en moyenne au cours des cinq dernières années, chiffrent-ils.

Et depuis le milieu des années 2000, les prix du maïs et du pétrole évoluent donc "en tandem", observent-ils. La hausse des prix du pétrole incite à davantage d'éthanol, ce qui augmente la demande de maïs et pousse ses prix à la hausse.

Mais cette pression peut aussi rapidement se répercuter sur d'autres matières premières agricoles comme le soja, qui est en concurrence avec le maïs pour les surfaces cultivés.

Le maïs et le soja sont également utilisés pour l'alimentation du bétail, ce qui fait que "les perturbations persistantes des marchés globaux de l'énergie peuvent déborder pour faire augmenter les prix d'un large éventail de produits agricoles", préviennent-ils.

A la différence des années 1970, le pétrole pèse désormais beaucoup moins lourd dans la production d'électricité. Mais le gaz naturel a gagné en importance, sa consommation ayant doublé en trente ans, notent également les économistes de la BRI.

Les chocs sur le gaz naturel sont donc susceptibles d'avoir un impact "substantiel" sur les prix de l'électricité, et par ricochet sur l'industrie qui représente en moyenne "plus de 40%" du total de la consommation au niveau mondial.

Selon eux, les restrictions sur les exportations d'énergie russes vont "donc probablement garder les prix de l'énergie élevés". Elles pourraient toutefois "accélérer la transition verte, et ainsi réduire le dépendance de l'économie mondiale aux énergies fossiles", présagent-ils.

afp/rp

 

© AWP 2022

Modifié par herciv
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https://www.spiegel.de/wirtschaft/erdoel-embargo-gegen-russland-schwer-durchzusetzen-a-9a3d8e99-c8a4-431a-96c3-c1551ad801ec (19 septembre 2022)

Le remplacement des livraisons de pétrole russe devrait être une entreprise difficile pour le monde occidental. C'est l'avis de la Banque des règlements internationaux (BRI) dans son dernier rapport trimestriel.

La BRI s'attend à ce qu'une limitation des exportations de pétrole russe s'accompagne de fortes et durables hausses de prix. En outre, cela pourrait avoir des répercussions sur d'autres domaines comme les prix des denrées alimentaires. En raison de la guerre en Ukraine, de nombreux pays occidentaux veulent éviter à l'avenir le pétrole brut russe, l'UE a décidé début juin d'un embargo qui n'a toutefois encore que peu d'effet en raison des délais de transition.

La part de marché importante de la production pétrolière russe constitue un problème fondamental. La Russie représente à elle seule dix pour cent de toutes les exportations mondiales de pétrole, a expliqué la BRI. Une disparition importante des produits pétroliers russes serait donc un choc négatif majeur pour l'économie mondiale. Il est peu probable que d'autres producteurs aient les capacités suffisantes pour compenser cette perte. De plus, les investissements dans la découverte et l'exploitation de nouvelles sources de pétrole sont toujours inférieurs au niveau pré-Corona.

La BRI estime que les hausses de prix du pétrole brut pourraient être atténuées par l'utilisation accrue de biocarburants.

A cela s'ajoute le fait que le secteur des biocarburants souffre déjà de la crise énergétique. Le producteur Cropenergies se plaint ainsi d'une pression accrue sur les coûts face à l'évolution des prix de l'énergie et des matières premières. De plus, l'augmentation actuelle des importations d'éthanol dans l'UE et en Grande-Bretagne en provenance du Brésil et des États-Unis réduirait les prix de vente du biocarburant, fait savoir la filiale de Südzucker.

[ce qui constitue un aveu du fait que les biocarburants, loin d'être "écolos" sont en fait dopés au pétrole]

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Il y aurait eu une tentative d'assassinat à Biarritz de Vladimir Sechkin. Pour ceux qui ne le connaissent pas, ce serait l'un des destinataire de Wind of Change, une source au FSB qui envoie régulièrement des informations ensuite publiées. Une affaire assez mystérieuse, mais avec des analyses intéressantes. Osechkin est réfugié en France. 

https://theins.ru/en/news/255209

Citation

Le militant des droits de l'homme Vladimir Osechkin affirme qu'un tueur à gages a tenté de le tuer
19 septembre 2022 21:26
TI
L'initié

Le fondateur de Gulagu.net, Vladimir Osechkin, militant russe des droits de l'homme, a déclaré qu'un tueur à gages l'avait attaqué dans la ville française de Biarritz. Il en a parlé sur le live stream de Yulia Latynina (célèbre journaliste russe). Selon Osechkin, le meurtre a été déjoué par accident - il a remarqué un point rouge sur le mur. Christo Grozev, enquêteur de Bellingcat, l'a averti de l'imminence de la tentative d'assassinat, a déclaré Osechkin.


"Il y avait un message de Christo et de sa source qui m'a aidé, ainsi que les personnes impliquées dans ma sécurité, à empêcher mon assassinat". Un homme ayant des liens étroits avec le FSB et le crime organisé avait quitté la Russie à destination de Biarritz. On m'a persuadé d'évacuer littéralement pendant deux jours et de partir, même si je ne le voulais pas, je voulais les attraper ici. Mais nous sommes allés à la montagne pour le week-end, j'ai insisté pour que nous revenions après le week-end, c'était il y a une semaine. La famille était au théâtre le soir, et je travaillais dans le noir, personne ne pensait que j'étais seul à la maison. Je travaillais dans le noir avec mes papiers sur un Mac avec les lumières tamisées, c'était confortable pour moi de travailler de cette manière. Lorsque mes enfants et ma femme sont arrivés, nous avons préparé le dîner et je me souviens - j'apportais les assiettes aux enfants et du coin de l'œil j'ai vu un point rouge se déplacer dans ma direction par-dessus la balustrade de la terrasse".


Selon Osechkin, les lumières se sont éteintes et tout le monde s'est précipité au sol ; lui et sa famille s'étaient préparés à une tentative d'assassinat.


"Nous avons eu un entraînement spécial, nous avons été prévenus et coachés - que nous ne devions pas hésiter et attendre d'être criblés de balles. Nous avons immédiatement éteint les lumières, et les enfants se sont couchés par terre ; les enfants et ma femme ont passé environ une heure dans l'une des pièces protégées. Nous avons immédiatement baissé les stores, les services compétents sont arrivés. Une enquête a commencé. Les voisins ont déjà témoigné, ils ont entendu des pops et des coups de feu. Je n'ai pas été touché, des coups de feu ont été tirés, me visant. <br />Apparemment, les erreurs du tueur à gages ou ma réaction rapide comme l'éclair m'ont permis de survivre - j'ai accidentellement vu le "point" avec ma vision latérale."


Vladimir Osechkin et son projet Gulagu.net sont engagés dans la défense des droits de l'homme ainsi que dans la publication des évolutions du système pénitentiaire russe. En octobre 2021, Osechkin a déclaré avoir en sa possession plus de 40 Go de vidéos, de documents et de photos. Ces fichiers révèlent des cas de torture de masse dans les prisons appartenant au Service pénitentiaire fédéral (FSIN). La publication de ces vidéos a provoqué une forte réaction de l'opinion publique et a entraîné un certain nombre de licenciements dans le système FSIN. Sergei Savelyev, qui a remis les archives à Osechkin, a également été contraint de quitter la Russie pour la France.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

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Il y a 1 heure, olivier lsb a dit :

Je me permets de te répondre ici sinon on va encore prendre un procès pour chienlit et HS. 

Pour ma part, je mettrait fin à Barkhane, qui coûte horriblement cher et ne sert à rien, et ça ferait pas mal de matos dont on n'aurait plus besoin qui pourrait ainsi être donné à l'Ukraine.

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Il y a 1 heure, olivier lsb a dit :

Il y aurait eu une tentative d'assassinat à Biarritz de Vladimir Sechkin. Pour ceux qui ne le connaissent pas, ce serait l'un des destinataire de Wind of Change, une source au FSB qui envoie régulièrement des informations ensuite publiées. Une affaire assez mystérieuse, mais avec des analyses intéressantes. Osechkin est réfugié en France. 

Hum... Ca existe, en vrai, les "points rouges" comme désignateurs d'armes ? Mis à part au cinéma, les laser utilisés sont-ils rouges ?

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C'est pas des répercussions géopolitiques ? Peut-être, mais ça pourrait bien en avoir. Du moins si les œuvres de ce chanteur sont indicatives d'un état d'esprit. Voire éventuellement d'un état d'esprit que certaines personnes à Moscou voudraient favoriser dans la population russe (oui je sais, ça ressemble à du complotisme... que je suis vilain :happy: !)

Je parle naturellement de Yaroslav Dronov.

Alias Shaman, chanteur russe, auteur notamment de "Levons-nous" en janvier dernier, et plus récemment de "Je suis russe". Et qui répondait il y a un mois à une question sur son potentiel opportunisme

Question - Vous savez probablement que beaucoup de gens ont immédiatement vu une sorte de conjoncture dans "Levons-nous" et "Je suis russe". A la fin du mois de février, les choses ont vraiment changé et il y a eu une sorte de demande pour des chansons que certains appellent patriotiques, d'autres plus sérieuses. Que pensez-vous de l'idée selon laquelle ces chansons sont bonnes pour les affaires de nos jours ?

Shaman - Je crois que toute conjecture se brise instantanément sur les rochers de l'opinion populaire. Le peuple, heureusement, n'est pas dupe. (...) Pourquoi le mot "levons-nous" m'est-il venu à l'esprit le 2 janvier ? Je ne sais pas. Je suppose que ça m'est venu d'en haut d'une certaine manière, je n'ai jamais écrit de chansons comme ça. Et je n'aime pas vraiment l'expression "chanson patriotique". Pourquoi essaient-ils de faire entrer les chansons dans un cadre de genre ? Peut-être que c'est plus facile pour les gens de cette façon, il y a une certaine certitude. Mais pour moi, ces chansons viennent de mon âme.

C'est donc quelqu'un qui croit que ses œuvres pourraient lui être inspirées par Dieu, ou du moins qui affirme le croire (A moins qu'il ne faille comprendre "en-haut" comme indiquant le Kremlin :huh: ? Non, non, j'arrête sur le complotisme !)

 

1) De fait, "Levons-nous", sa chanson de janvier dernier, parle de Dieu et de vérité. Parmi beaucoup de performances devant beaucoup d'audiences différentes, en voici une - et il arrive au final à les faire se lever !

Révélation

 

Les paroles sont là. En voici une traduction

Levons-nous.
Tant que nous sommes encore avec vous, et que la vérité est derrière nous...
Il y a quelqu'un qui nous regarde d'en haut avec des yeux semblables.
Ils ont souri comme des enfants et sont montés dans le ciel.
Levons-nous.
Et rapprochons-nous d'eux

Levons-nous.
Aussi longtemps que Dieu est avec nous et que la vérité est avec nous.
Nous vous remercierons de nous avoir donné la victoire.
Pour ceux qui ont trouvé leur paradis et ne sont plus avec nous
Levons-nous.
Et chantons

Levons-nous.
Et notre mémoire éternelle, entre nous, bat plus fort dans nos poitrines.
Levons-nous.
Les héros de la Russie resteront dans nos cœurs
Jusqu'à la fin

Levons-nous.
Et souvenons-nous de tous ceux que nous avons perdus dans cet incendie
Qui sont allés mourir pour la liberté, pas pour des médailles.
Je sais que nous serons sûrs de vous rencontrer.
Levons-nous.
Et nous allons nous resserrer à nouveau

Levons-nous.
Et notre mémoire éternelle bat plus fort dans nos poitrines, entre nous.
Levons-nous.
Les héros de la Russie resteront dans nos cœurs
Jusqu'à la fin !

Nous nous lèverons
Nous nous lèverons
Nous nous levons...

Les messages sont assez clairs : Dieu est avec nous, la vérité est avec nous, ceux qui tombent iront en Paradis

Je trouve ces messages "intéressants". Surtout le mois d'avant celui de février. Disons que... ça tombait bien :dry: ?

 

2) Mais Dronov a publié récemment une nouvelle chanson à succès "Je suis russe"

Révélation

 

Et les paroles sont intéressantes. D'autant plus si l'on fait l'hypothèse - ouais, complotiste, je sais - qu'elles pourraient correspondre à l'état d'esprit que la Présidence voudrait favoriser dans la population russe.

Car il s'agit de fierté certes, ça se devine au titre. Mais plus précisément

Je suis russe.

Je respire cet air
Le soleil dans le ciel me regarde
Il y a un vent libre au-dessus de moi
Il est comme moi.

Et je veux juste
Aimer et respirer
Et je n'ai pas besoin d'autre chose
Juste comme je suis
Et on ne me brisera pas
Et c'est parce que

Je suis russe
Je vais jusqu'au bout
Je suis russe.
Mon sang vient de mon père

Je suis russe.
Et j'ai de la chance
Je suis russe.
Au détriment du monde entier

Cette chanson s'envole dans le ciel
Et m'appelle avec elle
Et mon cœur brûle à l'intérieur de moi
Éclairer le chemin du retour

Où je veux juste
Aimer et respirer
Et je n'ai besoin de rien d'autre
C'est comme ça que je suis.
Et on ne me brisera pas
Et c'est parce que

Je suis russe.
Je vais jusqu'au bout

Je suis russe.
Mon sang vient de mon père

Je suis russe.
Et j'ai de la chance
Je suis russe.
Au détriment du monde entier

Là encore, les messages sont assez clairs. Une fois mis de côté le soleil, le vent et les petits oiseaux, il reste être russe c'est aller jusqu'au bout, au détriment du monde entier, qui ne me brisera pas

Je soupçonne fort que Poutine n'a aucune intention de renoncer face aux difficultés. Lui aussi pense sans doute qu'être russe, c'est aller jusqu'au bout.

 

==>Cette guerre va s'intensifier :sad:

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Une analyse riche et intéressante de Chen Feng, dans le journal chinois L'Observateur

D'une manière générale, la Chine devant cette guerre "mange des melons", l'expression chinoise paraît-il pour notre "manger du pop corn". Ils savent déjà qu'ils en seront les grands gagnants, avec une Russie qui leur mangera dans la main, une Europe économiquement affaiblie, l'Amérique aussi à un moindre degré.

Résumé des points que je retiens plus particulièrement :

- Tous les belligérants Ukraine, Russie et Occident se préparent à une guerre longue, pour des années voire davantage

- L'armée ukrainienne a triplé en taille depuis le début de la guerre, elle est bien commandée et renforcée par les armements occidentaux

- La victoire ukrainienne près de Kharkiv est remarquable, embarrassante pour la Russie - comment ont-ils pu ne pas la voir venir ? - mais cependant limitée et la Russie n'a pas dit son dernier mot

- Le soutien européen est incertain parce que la crise économique sera grave en Europe et des gouvernements démocratiques ne peuvent pas totalement négliger les intérêts de la population

- Une guerre sanglante peut induire des changements politiques en Russie, comme en leur temps la première guerre mondiale ou la guerre d'Afghanistan. Or, la Russie ne peut pas se le permettre. C'est pourquoi Poutine refusera la mobilisation générale. Cependant, la Russie n'a pas besoin d'écraser l'Ukraine, seule une victoire plus limitée lui est indispensable

- La Russie n'a guère attaqué jusqu'ici les infrastructures civiles de l'Ukraine - ses réseaux électriques, eau, télécommunications, ponts etc. qui sont pourtant très vulnérables. C'est donc ce qu'elle fera maintenant, afin d'atteindre son objectif limité en intensifiant la guerre mais sans prendre de risque politique majeur

Quelques extraits :

"Quelles qu'aient été les intentions de la Russie lorsque la guerre d'Ukraine a éclaté, depuis le début de la guerre, la situation politique et militaire internationale a contraint la Russie à changer sa façon de penser et à renoncer à une solution rapide. Maintenant, la Russie, l'Ukraine et l'Occident sont tous prêts à mener une guerre prolongée, qui peut durer des mois, des années ou plus. (...)

L'Ukraine dépend entièrement de l'aide occidentale, mais l'enthousiasme de l'Europe et des États-Unis pour l'aider s'évapore à vue d'œil. L'aide des pays européens tombe en avalanche, et les grands pays d'Europe de l'Ouest sont directement "coupés" en juillet. La crise de l'énergie affecte non seulement gravement la vie européenne, mais frappe également durement les industries européennes. Les industries manufacturières telles que la métallurgie, l'industrie chimique et la verrerie qui consomment beaucoup d'énergie sont contraintes d'arrêter le travail. impact, ce qui affecte fondamentalement la durabilité de l'aide européenne à l'Ukraine.

Les Européens en ont aussi assez de continuer à soutenir l'Ukraine à tout prix. Les Tchèques se sont rendus sur la place Venceslas au centre de Prague : "Nous leur avons tout donné (aux Ukrainiens), mais nous n'avons gardé que deux pulls". Le ministre allemand des Affaires étrangères a prêté serment : "indépendamment de ce que pensent les électeurs allemands, l'Allemagne soutient fermement l'Ukraine". Cela ne tient pas compte des principes démocratiques et reflète la frustration face au retournement de l'opinion publique allemande. (...)

Par rapport au début de la guerre, l'armée ukrainienne a triplé de taille. Après avoir reçu une grande quantité d'armes, de munitions, de renseignements et de soutien à la formation de l'OTAN, la force de l'armée ukrainienne a été considérablement renforcée. Le niveau de commandement de l'armée ukrainienne est également bon. On dit que des officiers de l'OTAN ont secrètement participé à l'opération du commandement de l'armée ukrainienne. Lors de la "contre-attaque de Kharkov", la Russie a affirmé que l'armée ukrainienne avait un avantage de huit contre un sur l'armée russe. Bien sûr, elle n'a pas mentionné comment l'armée ukrainienne a réussi à rassembler une force aussi importante et à échapper à la reconnaissance du renseignement russe. (...)

Cependant, le blocus économique prolongé et les effusions de sang militaires sont susceptibles d'induire des changements en Russie, la Première Guerre mondiale a induit la révolution de février et la révolution d'octobre qui a suivi, la guerre d'Afghanistan a induit les réformes et la nouvelle pensée de Gorbatchev et l'effondrement ultérieur de l'Union soviétique. La guerre d'Ukraine n'échouera pas nécessairement à conduire au même changement. (...) La plus grande contribution de Poutine à la Russie n'est pas la réforme, mais la reconstruction de la stabilité. La Russie ne peut pas se permettre un autre bouleversement politique majeur. Par conséquent, malgré le manque de puissance militaire, la Russie a toujours refusé de consacrer tous ses efforts à la guerre ukrainienne, et a même refusé de la mobiliser pleinement (...) La Russie n'a pas besoin d'une victoire écrasante en Ukraine, seulement d'une victoire sans défaite en Ukraine, qui est le fondement de la stabilité politique et économique intérieure de la Russie. Ce qu'il faut protéger, c'est Louhansk, Donetsk, la Crimée, qui s'étend jusqu'au couloir côtier de la mer d'Azov et à l'embouchure du Dniepr, mais pas Kharkov. (...)

La guerre dure depuis six mois et l'armée russe a longtemps hésité à attaquer les installations d'eau, d'électricité et de téléphone de l'Ukraine. Abandonnez maintenant l'illusion, puisqu'il s'agit d'une guerre globale, elle doit être partagée par les militaires et le peuple. Il va de soi que la première vague de l'attaque russe sur le réseau électrique ukrainien a généralement été réparée après quelques heures, ce qui était plus rapide que la réparation. Il existe de nombreux nœuds dans le réseau électrique, et ils sont tous fixes. Il ne sera pas inattendu de sévir contre la normalisation. Non seulement les réseaux électriques, les réseaux d'eau, les ponts, les voies ferrées, les centres de communication seront attaqués. Après l'épuisement des pièces de rechange des équipements de réseau électrique et des équipements ferroviaires de fabrication soviétique en Ukraine, la question de savoir comment utiliser les équipements européens et américains pour entretenir et maintenir le fonctionnement sera une question intéressante. (...)

N'oubliez pas : après la "contre-offensive de Kyiv", le monde extérieur s'attendait également à ce que "Poutine soit sur le point de tomber". Suite à quoi l'armée russe a pris d'assaut Marioupol et le bataillon Azov, salué par Zelensky comme le héros national ukrainien, a été anéanti."

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https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/La-Russie-envisage-une-hausse-des-taxes-sur-le-petrole-et-le-gaz-Kommersant--41812381/

La Russie envisage une hausse des taxes sur le pétrole et le gaz-Kommersant

20/09/2022 | 06:38

20 septembre (Reuters) - La Russie envisage une hausse des taxes appliquées aux produits pétroliers et gaziers afin de combler le déficit budgétaire de 2023, a rapporté mardi le journal russe Kommersant, citant des sources au fait de la question.

Le gouvernement russe souhaite notamment augmenter jusqu'à 50% les droits d'exportation gazière, commencer à prélever des droits sur le gaz naturel liquéfié (GNL) et relever les prix du gaz naturel afin que les entreprises paient davantage de taxes sur l'extraction des minéraux, précise le journal.

Le ministère russe des Finances a également proposé une hausse des droits à l'exportation appliqués aux produits pétroliers et d'augmenter les recettes publiques provenant du commerce des produits pétroliers. (Reportage Reuters; version française Camille Raynaud)

 

© Reuters 2022

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Il y a 11 heures, olivier lsb a dit :

Dans le fond, c'est assez logique. Pour x menace correspond (en théorie) y contrat opérationnel pour les armées. Si l'on admet volontairement que la Russie est hors jeu pour les 2 à 3 prochaines années, que la menace actuelle est réévaluée à 80% * X, je ne vois pas ou se trouve l'énorme prise de risque à concéder un soutient militaire nous laissant de quoi exécuter 90% * Y, notre contrat opérationnel d'avant guerre. 

Compter en pourcentage revient à ne pas regarder l'état de nos armées à l'heure actuelle. Elles étaient à l'os il y a encore 2 ans. Réduire l'équipement ne revient pas uniquement à réduire le personnel mais aussi à réfléchir à nos propres capacités d'intervention. Parce que mettre X canon sur un front en OPEX revient aussi à assurer une relève et des formations. 

Le format français c'est un matériel bon de guerre pour trois matériels en service. Ce qui veut dire que si par exemple l'Inde ou la Turquie nous demande une assistance militaire on ne peut envoyer que 20 CAESAR et leur équipage actuellement pour assurer une relève et une formation adéquat. A un moment avoir un contrat de défense avec une autre nation nous impose des obligations.

Si tu compares aux anglais, ils n'ont plus aucune ambition de déploiement de leur armée de terre. Cà fait des années qu'ils annoncent réduction sur réduction et ont donc du matériel inemployé à donner. Idem les Allemands (sauf les pz2000 et là ils sont mal).

Tous les matériels que nous pouvions donner l'ont été.

Je rappel également que quand on donne un matériel il faut assumer la logistique de munitions qui va derrière. Le ministre dit qu'il faut 3 mois pour fabriquer une pauvre munition pour les CAESAR. A quoi sert de donner des canons qui n'ont pas d'obus ???? Hors il n'y a plus de stock d'obus en France ni ailleurs en Europe. Même les US sont à l'os après avoir réduit leur artillerie pendant des années et des années.

Ce que tu demandes c'est une armée surcapacitaire ce qu'aucune n'est jusqu'à maintenant à l'exception peut-être des US mais dans le détail çà n'est pas forcément le cas. Les russes ont consommé leur vieux char et l'OTAN commence à faire de même .... quand c'est possible. Parce que souvent les anciens matériels ont été démantelé. La chance veut que nos VAB et P4 soient en cours de réforme mais c'est uniquement çà qui permet de les donner.

Tu sais quoi en 14 le problème avait été identique. Tout ce qui pouvait tirer un obus a été réutilisé. Mais la capacité industrielle a été aligné au fur et à mesure des mois. Sans cette capacité industrielle les ukrainiens doivent user le plus possible les russes ce qu'ils font très bien.

Avec un peu de chance les russes vont totalement et rapidement s'effondrer et je souhaite ardemment que çà provoque une révolution géostratégique mais pour çà il ne faut pas diaboliser les russes.

Modifié par herciv
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Il y a 9 heures, Boule75 a dit :

Hum... Ca existe, en vrai, les "points rouges" comme désignateurs d'armes ? Mis à part au cinéma, les laser utilisés sont-ils rouges ?

Et bien, les pointeurs laser oui ça existe encore. Ils peuvent être de la couleur que tu veux. Après, ça fait belle lurette que plus personne de sérieux n'utilise ça pour un tir discret et de précision à longue distance. Non seulement pour des questions de balistique et de conservation du zéro entre le laser l'arme et l'optique, mais aussi parce que même si le laser est encore utile, il en existe qui ne sont pas observables par l'oeil humain et nécessitent des optiques adaptées IL/IR pour les voir, ce qui n'est utile que de nuit. Cependant les optiques elles-mêmes sont souvent éclairées pour discerner le réticule, et avec un peu de moyens, dont le FSB ne manque pas en théorie, une autre optique à intensification de lumière installée soit sur l'arme soit portée sur le visage (JVN) peut venir apporter ce surcroît de visibilité et de lisibilité de la scène dans la pénombre mentionnée dans l'affaire qui nous préoccupe.

En gros aujourd'hui un tueur à gage qui utilise un laser rouge bien visible et pas un laser IR, ça flaire un peu l'amateurisme. C'est très 90's. Et ce même si le tueur faisait très prudemment venir la tâche laser sur sa cible de façon discrète, ce qui n'a pas empêché la victime de repérer le point (ou plutôt la tache, parce que les faisceaux laser sont eux aussi victimes de la diffraction). Sans cela, la victime aurait probablement été abattue.

Reste une autre option, le laser aurait pu être un leurre dont le rôle aurait été de forcer la victime à se recroqueviller avant qu'elle ne soit abattue par un autre tireur. Mais pourquoi vouloir introduire un facteur porteur d'échec dans une tentative de meurtre? Je n'y crois pas.

Donc pour moi trois options:
- soit le FSB a fait appel à un tueur mal équipé et mal entraîné, mais pourquoi?
- soit il s'agissait d'un message menaçant envers la victime, mais quel déluge de moyens pour simplement faire peur.
- soit c'est une mise en scène, mais de la part de qui et dans quel but?

Modifié par Patrick
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Il y a 11 heures, olivier lsb a dit :

Les Russes seront pareillement exsangues, auront besoin de recréer des emplois et de juguler inflation et paupérisation. La mémoire des hommes est courte et les Russes adeptes du rapport de force: je préfère une position FR de force pour ensuite concéder à des Russes affaiblis que de compter sur leur bienveillance et leur parole. Bref, je propose de faire du Poutine avec la Russie. 

C'est comme çà qu'on restituera à nos entreprises des parts de marché en Russie. Ah et autre argument: y'a 70 milliards d'avoir Russes gelés qui sont sous juridiction Française. C'est explosif comme sujet, mais ça nous donne quelques arguments au moment ou il faudra que tout le monde redevienne raisonnable, à commencer par le Kremlin. 

Ak alors finalement tu penses comme moi qu'il va falloir une nouvelle géostratégie pour la Russie. Reste le détail diplomatique des sanctions sur lesquelles il faudra l'accord des US pour les lever. Tu sembles penser que le seul affaiblissement de la russie et des cerveaux russe sera suffisant. Moi je crois que le facteur anglo-saxon (US +UK) va poser un gros problème.

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Il y a 9 heures, Boule75 a dit :

Hum... Ca existe, en vrai, les "points rouges" comme désignateurs d'armes ? Mis à part au cinéma, les laser utilisés sont-ils rouges ?

Nan mais les flingues, points rouges, réducteurs de son toussa c’est pour les amateurs. C’est des technologies du passé. Pour tuer un russe de manière professionnelle, c’est: peau d’banane sur le balcon. Tout l’monde sait ça, c’est connu —>[ ].

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il y a 2 minutes, fraisedesbois a dit :

Nan mais les flingues, points rouges, réducteurs de son toussa c’est pour les amateurs. C’est des technologies du passé. Pour tuer un russe de manière professionnelle, c’est: peau d’banane sur le balcon. Tout l’monde sait ça, c’est connu —>[ ].

Pas que. Je trouve plus élégant le parapluie.

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https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/19/l-universite-de-strasbourg-compte-fermer-ses-portes-deux-semaines-cet-hiver-face-aux-prix-de-l-energie_6142304_3224.html

L’université de Strasbourg compte fermer ses portes deux semaines cet hiver compte tenu des prix de l’énergie.

Mais cela a-t-il bien un rapport avec l'Ukraine ? Les journalistes du Monde lient l'article précédent au suivant :

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/09/09/pourquoi-le-prix-de-l-electricite-depend-de-celui-du-gaz-et-autres-questions-sur-les-factures-a-venir_6140985_4355770.html

Pourquoi le prix de l’électricité dépend de celui du gaz, et autres questions sur les factures à venir

Une accumulation de facteurs a abouti à l’explosion du prix de l’électricité, qui touche l’Europe dans son ensemble, et n’épargne pas la France.

  • La reprise économique et industrielle.
  • La guerre en Ukraine. Une part importante de l’électricité en Europe est produite à partir de gaz naturel, ce qui entraîne un couplage des prix entre le gaz et l’électricité. Or le prix du premier a augmenté avec l’embargo européen sur le gaz russe, puis début septembre (+ 30 %) avec la prolongation, pour une durée indéterminée, de l’arrêt du gazoduc Nord Stream 1. [Quid de Nord Steam 2 ?]
  • En France, l’état du parc nucléaire.

 

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il y a 10 minutes, Wallaby a dit :

https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/19/l-universite-de-strasbourg-compte-fermer-ses-portes-deux-semaines-cet-hiver-face-aux-prix-de-l-energie_6142304_3224.html

L’université de Strasbourg compte fermer ses portes deux semaines cet hiver compte tenu des prix de l’énergie.

Mais cela a-t-il bien un rapport avec l'Ukraine ? Les journalistes du Monde lient l'article précédent au suivant :

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/09/09/pourquoi-le-prix-de-l-electricite-depend-de-celui-du-gaz-et-autres-questions-sur-les-factures-a-venir_6140985_4355770.html

Pourquoi le prix de l’électricité dépend de celui du gaz, et autres questions sur les factures à venir

Une accumulation de facteurs a abouti à l’explosion du prix de l’électricité, qui touche l’Europe dans son ensemble, et n’épargne pas la France.

  • La reprise économique et industrielle.
  • La guerre en Ukraine. Une part importante de l’électricité en Europe est produite à partir de gaz naturel, ce qui entraîne un couplage des prix entre le gaz et l’électricité. Or le prix du premier a augmenté avec l’embargo européen sur le gaz russe, puis début septembre (+ 30 %) avec la prolongation, pour une durée indéterminée, de l’arrêt du gazoduc Nord Stream 1. [Quid de Nord Steam 2 ?]
  • En France, l’état du parc nucléaire.

 

Bienvenu dans le monde réel.

Bémol à cet article. L'état du parc nucléaire devrait s'améliorer rapidement. Notamment parce que des contrôles non invasifs sur la corrosion des cuves ont été mis en place et permettent à ce que je comprend de faire un suivi permanent du parc sans arrèt. 

il y a 38 minutes, Heorl a dit :

Le parapluie ça fait bulgare, importé, pas national. 

La voiture piégée ça a son cachet quand même.

Oui mais le parapluie à un côté so british, et plus délicat

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Il y a 12 heures, olivier lsb a dit :

Dans le fond, c'est assez logique. Pour x menace correspond (en théorie) y contrat opérationnel pour les armées. Si l'on admet volontairement que la Russie est hors jeu pour les 2 à 3 prochaines années, que la menace actuelle est réévaluée à 80% * X, je ne vois pas ou se trouve l'énorme prise de risque à concéder un soutient militaire nous laissant de quoi exécuter 90% * Y, notre contrat opérationnel d'avant guerre. 

Pour compléter ce qui a déjà été dit notamment par @herciv et par @Patrick, je voudrais rappeler ces quelques points :

1. Nous avons des alliés en Europe. Pologne, Baltes, Roumanie peuvent demain être victimes d'agression, suite à quoi nous devrons contribuer à leur protection, afin de respecter la parole de la France. Il nous faut en conserver la capacité

2. Nous avons des alliés en Afrique. Tchad, Niger, Côte d'Ivoire et quelques autres peuvent demain faire appel à nous, suite à quoi nous devrons les aider, afin de respecter la parole de la France. Il nous faut en conserver la capacité

3. Nous avons des alliés en Méditerranée. Grèce ou Chypre peuvent demain être victimes d'agression y compris de la part d'un autre membre de l'OTANsuite à quoi nous devrons contribuer à leur protection, afin de respecter la parole de la France (traité de 2021). Il nous faut en conserver la capacité

4. Nous avons des alliés dans le Golfe persique. Les Emirats arabes unis peuvent demain être victimes d'agression, notamment si la région s'embrase entre Iran et Etats-Unis, suite à quoi nous devrons les aider, afin de respecter la parole de la France. Il nous faut en conserver la capacité

5. Nous avons des départements et territoires Outre-Mer. Comme la Grande-Bretagne en 1982 aux Malouines, nous pourrions demain être victimes d'une surprise, suite à quoi nous devrions nous défendre probablement seuls (ce fut le cas pour les Britanniques), parce que des citoyens français et des territoires français seraient victimes d'agression. Certes, il resterait possible de traiter le problème à grands coups d'ASMP-A (il se dit que Thatcher l'aurait envisagé en 1982), mais il serait souhaitable d'avoir des options conventionnelles avant d'en arriver là. Il nous faut en conserver la capacité

Ce n'est pas une mince affaire, d'être une puissance du Conseil de sécurité, avec la politique étrangère qui va avec ! Il est d'ailleurs évident que les forces françaises sont sous-dimensionnées par rapport à notre politique étrangère.

Donner du surplus à l'Ukraine ? Nous l'avons fait (VAB, Milan...) et nous avons même fait davantage, nous avons coupé dans le vif en donnant un quart de nos meilleurs canons ! Davantage serait très imprudent.

D'autant que quelque sympathie qu'on ait pour l'Ukraine - et il est évidemment dans l'intérêt de la France qu'elle sauvegarde son indépendance - il ne faut pas perdre de vue ce simple fait : l'Ukraine n'est PAS un allié.

Non seulement les territoires français, mais la Roumanie et la Pologne, la Grèce et la Côte d'ivoire, le Tchad et les Emirats, la Lituanie et Chypre, et encore le Niger et le Bénin... passent d'abord.

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il y a 20 minutes, Alexis a dit :

Pour compléter ce qui a déjà été dit notamment par @herciv et par @Patrick, je voudrais rappeler ces quelques points :

1. Nous avons des alliés en Europe. Pologne, Baltes, Roumanie peuvent demain être victimes d'agression, suite à quoi nous devrons contribuer à leur protection, afin de respecter la parole de la France. Il nous faut en conserver la capacité

2. Nous avons des alliés en Afrique. Tchad, Niger, Côte d'Ivoire et quelques autres peuvent demain faire appel à nous, suite à quoi nous devrons les aider, afin de respecter la parole de la France. Il nous faut en conserver la capacité

3. Nous avons des alliés en Méditerranée. Grèce ou Chypre peuvent demain être victimes d'agression y compris de la part d'un autre membre de l'OTANsuite à quoi nous devrons contribuer à leur protection, afin de respecter la parole de la France (traité de 2021). Il nous faut en conserver la capacité

4. Nous avons des alliés dans le Golfe persique. Les Emirats arabes unis peuvent demain être victimes d'agression, notamment si la région s'embrase entre Iran et Etats-Unis, suite à quoi nous devrons les aider, afin de respecter la parole de la France. Il nous faut en conserver la capacité

5. Nous avons des départements et territoires Outre-Mer. Comme la Grande-Bretagne en 1982 aux Malouines, nous pourrions demain être victimes d'une surprise, suite à quoi nous devrions nous défendre probablement seuls (ce fut le cas pour les Britanniques), parce que des citoyens français et des territoires français seraient victimes d'agression. Certes, il resterait possible de traiter le problème à grands coups d'ASMP-A (il se dit que Thatcher l'aurait envisagé en 1982), mais il serait souhaitable d'avoir des options conventionnelles avant d'en arriver là. Il nous faut en conserver la capacité

Ce n'est pas une mince affaire, d'être une puissance du Conseil de sécurité, avec la politique étrangère qui va avec ! Il est d'ailleurs évident que les forces françaises sont sous-dimensionnées par rapport à notre politique étrangère.

Donner du surplus à l'Ukraine ? Nous l'avons fait (VAB, Milan...) et nous avons même fait davantage, nous avons coupé dans le vif en donnant un quart de nos meilleurs canons ! Davantage serait très imprudent.

D'autant que quelque sympathie qu'on ait pour l'Ukraine - et il est évidemment dans l'intérêt de la France qu'elle sauvegarde son indépendance - il ne faut pas perdre de vue ce simple fait : l'Ukraine n'est PAS un allié.

Non seulement les territoires français, mais la Roumanie et la Pologne, la Grèce et la Côte d'ivoire, le Tchad et les Emirats, la Lituanie et Chypre, et encore le Niger et le Bénin... passent d'abord.

Mais le gouvernement français établit-il encore ses priorités de cette façon? Quid de ce qui se dit à Washington et Bruxelles? 

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