Ciders Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 Un article paru sur le site de Kommersant qui explique que les puces électroniques chinoises importées par la Russie sont de plus en plus défectueuses : https://www.kommersant.ru/doc/5619160 Le problème viendrait en partie de la modification des chaînes d'approvisionnement qui oblige les acheteurs à passer par des intermédiaires moins fiables. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 26 octobre 2022 Auteur Share Posté(e) le 26 octobre 2022 (modifié) Comme l'aurait dit le Père des peuples : le Vatican, combien de divisions ? Citation Le pape propose une médiation entre la Russie et l'Ukraine Le Vatican est prêt à accueillir des tables rondes de pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine 26 octobre 2022 Le pape François est prêt à servir de médiateur dans le conflit en Ukraine et a proposé d'accueillir des pourparlers entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président russe Vladimir Poutine, a déclaré mardi Leonid Sevastyanov, président de l'Union internationale des chrétiens orthodoxes, à l'agence de presse russe TASS. se référant à sa conversation avec le chef de l'Église catholique. Plus tôt, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que Moscou saluait la suggestion du président français Emmanuel Macron selon laquelle le pape François et les dirigeants américains pourraient être inclus dans les efforts de médiation. "La réaction de Peskov montre que la Russie considère le pape François comme un partenaire de négociation acceptable", a déclaré Sevastyanov. « Une sorte de changement est nécessaire, probablement surtout du côté russe. Le pape m'a confirmé qu'il était prêt à agir en tant que médiateur et a déclaré que le Vatican serait heureux d'accueillir les pourparlers, en premier lieu entre Zelensky et Poutine », a-t-il ajouté. Sevastyanov a expliqué que ces pourparlers prendraient la forme de tables rondes entre le pape François, Zelensky et Poutine, modérées par le chef de l'Église. "Les présidents pourraient discuter de questions telles qu'un cessez-le-feu, une sorte de séparation des forces, et plus tard, des questions plus globales", a-t-il ajouté. Le chef religieux a déclaré que le pape François avait également proposé une conférence après les pourparlers, à laquelle des représentants des États-Unis et des pays européens seraient invités, ainsi que les parties ukrainienne et russe. Il a déclaré qu'il s'agirait d'une sorte de conférence européenne sur la sécurité où les parties pourraient s'entendre sur une nouvelle forme de sécurité. "Le Vatican a l'infrastructure à Rome pour accueillir une conférence de n'importe quel format sur son territoire", a-t-il déclaré. https://rmx.news/catholic-church/pope-offers-to-mediate-between-russia-and-ukraine/ Modifié le 26 octobre 2022 par Skw 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 Economie de guerre, suite : Le souci, c'est que le perdant de ce genre de conflit est souvent amené lui-même à payer la note derrière. En cash, en nature ou les deux. Les Russes le savent, étant coutumiers de ce genre de "saisies". Mais cette fois, ils pourraient être les victimes de ce petit jeu. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 26 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 octobre 2022 (modifié) Docu très intéressant et retraçant une partie de l'histoire de ces dernières années, avec des interviews d'acteurs de premiers plan (adjoint US à la sécurité pour la Russie, François Hollande, Dmitro Kuleba, Porochenko etc...). r Quelques passages notables: - Kuleba (MAE maintenant, conseiller à l'époque): "Le contrat social implicite qui existait en Ukraine à l'époque de Ianoukovitch, c'était: c'est un salaud, on le déteste, il est trop corrompu mais tant qu'il se dirige vers la signature de l'accord d'association (ie avec l'UE), nous pouvons le supporter. Donc quand il a refusé, non on ne signera pas, ça impliquait la rupture de ce contrat social" - F. Hollande + Kuleba + le négociateur FR de l'accord d'association : 3 témoignages sans ambiguïté sur les pressions qu'a exercé VVP sur Ianoukovitch, qui avait initialement l'intention de signer l'accord, jusqu'à ce qu'il soit convoqué à Sotchi par Poutine. A la suite de çà, il s'opposera à la signature, ce qui précipitera Maïdan. - des témoignages US sur le refus de livrer des armes immédiatement après l'annexion de la Crimée et la guerre du Donbass Il y a aussi plusieurs témoignages de Mechkov, actuellement ambassadeur Russe en France et en poste en Allemagne à l'époque. Bon, le narratif est connu et sans surprise (le référendum spontané des Criméens, la CIA derrière Maïdan etc...). Me suis arrêté à la moitié, je reprendrai ce soir. https://www.france.tv/documentaires/politique/4177258-ukraine-chronique-d-une-guerre-annoncee.html Il y a 5 heures, herciv a dit : Un aspect inabordé des conséquences de ce conflit : le cas des fonds de pension qui souffrent actuellement profondément de la dépréciation de quasiment tous leurs actifs. Tous les pays qui fonctionnent sans système par répartition vont souffrir. Zonebourse Les caisses de pension ont poursuivi leur chemin de croix au 3e trimestre 26/10/2022 | 09:41 Zurich (awp) - La débandade persistante de toutes les classes d'actifs entre juin et fin septembre n'a pas épargné les caisses de pension. La performance annualisée des institutions de droit privé s'inscrit en négatif de 13,2%, quand leur taux de couverture s'est étiolement de 3,2 points de pourcentage en glissement séquentiel, à 104,6%. Fin 2021, ce taux représentait encore plus de 122%. Le recul généralisé des classes d'actifs s'étale entre 4,83% pour les actions suisses et 0,15% pour les fonds spéculatifs. A noter que même les matières premières - qui avec une progression de plus de 22% en rythme annuel font figure d'exception - ont marqué le pas à l'approche de l'automne, s'essoufflant de 1,46%, détaille mercredi Swisscanto dans son moniteur trimestriel. Le niveau des réserves s'est dans l'ensemble encore amoindri de 3,3 points de pourcentage, pour atterrir à 4,6%, alors que l'objectif moyen s'établit autour de 18%. Moins d'une caisse privée sur cinq présente encore un taux de couverture de plus de 115% et plus de neuf caisses publiques sur dix n'atteignent pas ce niveau. Près de 20% des caisses privées ne sont plus suffisamment couvertes et ce taux grimpe à plus de 50% pour les institutions publiques en capitalisation complète et à près de 90% pour celles en capitalisation partielle. Le moniteur Swisscanto des caisses de pension repose sur les réponses fournies par 475 institutions de prévoyance, abritant en fin d'année dernière 806 milliards de francs suisses, à un questionnaire de la Banque cantonale de Zurich, propriétaire de la marque Swisscanto. Ton interprétation est absolument sans rapport avec la brève, non sourcée et tout à fait indigeste même pour un financier, que tu nous rapportes. Les fonds de pensions ont de nombreuses participations, dans de nombreuses entreprises et ces participations ont une valeur, rapporte un dividende, qui font ensuite les pensions de retraite. Oui les actifs Russes ont souffert, voir ne valent plus rien. Non ce n'est pas dramatique, car le propre d'un fond de pension et de la finance de manière plus générale, c'est la diversification du risque. Ce type de perte de valeur est prévu dans les modèles, un peu comme une commande de matériels de guerre prévoirait de l'attrition suite à accident (cf Rafale). Quand aux poids des actifs Russes dans un fond US (ou Européen, dont les retraites sont beaucoup moins exposées aux marchés que pour les US), comment dire... C'est à peu près le poids que pèse la Russie dans les capitalisations mondiales, donc peanuts. Attention quand même au syndrome des coupures de courant que tu nous rapportais comme déjà en cours, y'a un mois et demi, tout affolé par deux ragots de la cousine de la concierge de l'adjoint du préfet et quelques faits mal interprétés... Aujourd'hui les cuves sont pleines en Europe, le prix du gaz quasiment au niveau avant guerre, la météo qui sans surprise (merci le réchauffement...) est super clémente (contrairement à l'effroyable clip de propagande de Gazprom) bref... un peu de recul ferait pas de mal. Modifié le 26 octobre 2022 par olivier lsb orthographe 1 4 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 13 minutes ago, olivier lsb said: Attention quand même au syndrome des coupures de courant que tu nous rapportais comme déjà en cours, y'a un mois et demi, tout affolé par deux ragots de la cousine de la concierge de l'adjoint du préfet et quelques faits mal interprétés ... Aujourd'hui les cuves sont pleines en Europe, le prix du gaz quasiment au niveau avant guerre, la météo qui sans surprise (merci le réchauffement...) est super clémente (contrairement à l'effroyable clip de propagande de Gazprom) bref... un peu de recul ferait pas de mal. Ta mère ne ta jamais expliqué qu'il fallait tourner 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler ... si elle ne l'a pas fait c'est une faute ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 (modifié) il y a 39 minutes, olivier lsb a dit : non sourcée ? Zonebourse citant Le moniteur Swisscanto des caisses de pension suisse par rapport à à un questionnaire de la Banque cantonale de Zurich auprès de 475 institutions de prévoyance. Il te faut quoi de plus ? Le nom de tous les enquèteurs ? il y a 39 minutes, olivier lsb a dit : Les fonds de pensions ont de nombreuses participations, dans de nombreuses entreprises et ces participations ont une valeur, rapporte un dividende, qui font ensuite les pensions de retraite. Certe. Mais quand on lit le texte on a : "La performance annualisée des institutions de droit privé s'inscrit en négatif de 13,2%" Bref le texte dit que ces fonds de pension ont ramené à eux 13,2% de moins que l'année dernière. Sinon tu as cette petite phrase qui dit toute la difficulté réelle de ces institution : Moins d'une caisse privée sur cinq présente encore un taux de couverture de plus de 115% et plus de neuf caisses publiques sur dix n'atteignent pas ce niveau. Près de 20% des caisses privées ne sont plus suffisamment couvertes et ce taux grimpe à plus de 50% pour les institutions publiques en capitalisation complète et à près de 90% pour celles en capitalisation partielle. En gros ces institutions pour la plupart sont incapables de couvrir tous les risques qu'elles assurent ... Pour l'instant c'est pas très grave puisqu'ils ne seront pas tous activés en même temps mais faudrait pas que çà descende trop bas. Modifié le 26 octobre 2022 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 il y a 47 minutes, Ciders a dit : Economie de guerre, suite : Le souci, c'est que le perdant de ce genre de conflit est souvent amené lui-même à payer la note derrière. En cash, en nature ou les deux. Les Russes le savent, étant coutumiers de ce genre de "saisies". Mais cette fois, ils pourraient être les victimes de ce petit jeu. Les temps ont bien changé les plus grand pilleurs de l’Histoire sont maintenant botoxés et en costard cravate. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 (modifié) il y a 40 minutes, olivier lsb a dit : Attention quand même au syndrome des coupures de courant que tu nous rapportais comme déjà en cours, y'a un mois et demi, tout affolé par deux ragots de la cousine de la concierge de l'adjoint du préfet et quelques faits mal interprétés... Aujourd'hui les cuves sont pleines en Europe, le prix du gaz quasiment au niveau avant guerre, la météo qui sans surprise (merci le réchauffement...) est super clémente (contrairement à l'effroyable clip de propagande de Gazprom) bref... un peu de recul ferait pas de mal. Il n' y a pas de syndrome juste un risque fort pour lequel l'état à demander à plusieurs de ses institutions de se préparer. L'information est relativement clair. En gros pour chaque degré perdu par rapport à maintenant il faut un réacteur de plus en fonctionnement. Aujourd'hui à l'heure ou je te parle l'ensemble de nos moyens de production produit à peu prêt 55 GW dont une partie est exportable (notamment grâce au surplus éolien). La température moyenne est de 21 degré. Dans 15 jours si les températures moyennes reviennent plus proche des normales de saisons il faudra fabriquer 60 à 65 GW. Tu peux vérifier ici si tu veux. https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere# Déjà l'année dernière mi novembre on importait alors qu'on fabriquait 45 GW nucléaire. Là avec 35 GW et toute l'Europe qui est dans la même merde que nous voir pire je pense que tu vas déchanter. Quand çà va arriver tu seras prévenus 48 heures à l'avance et tout le monde y passera à tour de rôle sauf les institutions dites prioritaires. Modifié le 26 octobre 2022 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 (modifié) Il y a 5 heures, g4lly a dit : Ta mère ne ta jamais expliqué qu'il fallait tourner 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler ... si elle ne l'a pas fait c'est une faute ... Je l'ai même tourné 14 fois, mais je te promets, ça change rien (sinon que ce message était parfaitement inutile et puérile) car je maintiens que notre cher camarade herciv a parfois une propension au dramatisme, qui prend beaucoup de temps et de ressources à tempérer. Sujet nucléaire civile (idem à la même date sur ce topic), en réponse à Mangouste qui était sceptique, le 29 aout 2022: Le 29/08/2022 à 22:57, herciv a dit : Non. C'est juste que les conséquences de l'arrêt des imports russes sont connus. Non. Par contre ce matin elle a reçue des instructions claires de la préfecture. Coupure 2 heures par jour à partir de début octobre. Prière d'annoncer les établissements sensibles qui ne doivent pas être impacté. Elle s'occupent des EHPAD et établissment par personne handicapée du VAR. Pas de chance pour eux l'armée est prioritaire et le var est très bien pourvu en terme d'armée. On s'en gèle toujours les miches de ces coupures de courant / gaz début octobre. Les cuves pleines de gaz en sont encore sidérées. D'où mon (r)appel ciblé et assumé à une plus grande prudence dans les conclusions à tirer de quelques faits hors contexte, et surement bien plus compliqué qu'à première vue à comprendre et analyser. Ca vaut pour les instructions de travail données en préfecture comme pour les brèves pro et techniques des marchés boursiers. Il y a 5 heures, herciv a dit : ? Zonebourse citant Le moniteur Swisscanto des caisses de pension suisse par rapport à à un questionnaire de la Banque cantonale de Zurich auprès de 475 institutions de prévoyance. Il te faut quoi de plus ? Le nom de tous les enquèteurs ? Certe. Mais quand on lit le texte on a : "La performance annualisée des institutions de droit privé s'inscrit en négatif de 13,2%" Bref le texte dit que ces fonds de pension sont ramené à eux 13,2% de moins que l'année dernière. Sinon tu as cette petite phrase qui dit toute la difficulté réelle de ces institution : Moins d'une caisse privée sur cinq présente encore un taux de couverture de plus de 115% et plus de neuf caisses publiques sur dix n'atteignent pas ce niveau. Près de 20% des caisses privées ne sont plus suffisamment couvertes et ce taux grimpe à plus de 50% pour les institutions publiques en capitalisation complète et à près de 90% pour celles en capitalisation partielle. En gros ces institutions pour la plupar sont incapable de couvrir tous les risques qu'elles assurent ... Pour l'instant c'est pas très grave puisqu'ils ne seront pas tous activés en même temps mais faudrait pas que çà descende trop bas. Autant pour moi pour zonebourse, même si je croyais que la coutume c'était de mettre un lien. Encore une fois, le charabia fait très savant, mais concrètement.... ? Peau d'balle, car ce genre d'évolution, ça arrive tous les jours et même à chaque évolution des cours de bourse. Les histoires de couverture, c'est d'abord pour respecter des contraintes réglementaires. On est encore très très très loin d'un scenario inquiétant de réduction effective des pensions des retraités. Et puis.... encore une fois, tu fais un lien que l'article ne fait pas: il n'est nullement fait mention de la guerre en Ukraine comme d'une cause. Vu le bordel ambiant, vu les baisses de la bourse suite au congrès du PCC, les confinements Covid qui n'en finissent plus, le resserrement drastique de la politique monétaire... Bien malin celui qui signe dans le sang que tel facteur expliquera immanquablement telle conséquence. Modifié le 26 octobre 2022 par olivier lsb 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 il y a 7 minutes, Julien a dit : Les temps ont bien changé les plus grand pilleurs de l’Histoire sont maintenant botoxés et en costard cravate. Si ces pillages sont confirmés, on est sur une vibe "zone d'occupation soviétique en Allemagne et Corée du Nord". Les Chinois aussi doivent s'en souvenir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 il y a 18 minutes, herciv a dit : ? Zonebourse citant Le moniteur Swisscanto des caisses de pension suisse par rapport à à un questionnaire de la Banque cantonale de Zurich auprès de 475 institutions de prévoyance. Il te faut quoi de plus ? Le nom de tous les enquèteurs ? Certe. Mais quand on lit le texte on a : "La performance annualisée des institutions de droit privé s'inscrit en négatif de 13,2%" Bref le texte dit que ces fonds de pension sont ramené à eux 13,2% de moins que l'année dernière. Sinon tu as cette petite phrase qui dit toute la difficulté réelle de ces institution : Moins d'une caisse privée sur cinq présente encore un taux de couverture de plus de 115% et plus de neuf caisses publiques sur dix n'atteignent pas ce niveau. Près de 20% des caisses privées ne sont plus suffisamment couvertes et ce taux grimpe à plus de 50% pour les institutions publiques en capitalisation complète et à près de 90% pour celles en capitalisation partielle. En gros ces institutions pour la plupar sont incapable de couvrir tous les risques qu'elles assurent ... Pour l'instant c'est pas très grave puisqu'ils ne seront pas tous activés en même temps mais faudrait pas que çà descende trop bas. Le soucis c’est que pointer les risques inhérents à la retraite par capitalisation sans les mettre en parallèle avec les risques inhérents à la retraite par répartition ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblik. As tu calculé à quelle chute de performances un passage de 62 ans à 65 ans de l’âge de la retraite dans un système par répartition équivaudrait pour un fonds de pension par capitalisation ? Un beau paquet je pense. C’est pas comme si la répartition n’avait pas elle aussi des risques systémiques importants pour ses rendements futurs, les sous jacents de ces risques sont justes différents. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 (modifié) il y a 8 minutes, olivier lsb a dit : Non. Par contre ce matin elle a reçue des instructions claires de la préfecture. Coupure 2 heures par jour à partir de début octobre. Prière d'annoncer les établissements sensibles qui ne doivent pas être impacté. Elle s'occupent des EHPAD et établissment par personne handicapée du VAR. Pas de chance pour eux l'armée est prioritaire et le var est très bien pourvu en terme d'armée. Mais je maintiens mot pour mot ce que j'ai dit. On parle de dispositifs qui ont été activés dès début octobre et qui consiste en cas de besoin à prévenir tout le monde avec 48 heures à l'avance pour des coupures tournantes de 2 heures. On a eu beaucoup de chance sur le mois d'octobre et j'espère que les températures ne baisseront pas plus. Je ne me fais pas d'illusion mais chaque jour suffit sa peine. il y a 3 minutes, Julien a dit : As tu calculé à quelle chute de performances un passage de 62 ans à 65 ans de l’âge de la retraite dans un système par répartition équivaudrait pour un fonds de pension par capitalisation ? Un beau paquet je pense. Non je ne l'ai pas fait. Je me contente de relever les alertes envoyer par les organismes qui savent faire. Modifié le 26 octobre 2022 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 Citation Les cuves pleines de gaz en sont encore sidérées. Les cuves de gaz et les cuves de pétrole (ou réserves stratégiques) couvrent un usage normal de 80 et 90 jours respectivement avec un flux continue d'approvisionnement Ou encore, en hiver normal, on continue a s'approvisionner mais en même temps on tape dans les cuves de reserves Si on a remplacé % pour % les 16% de gaz russe qui ne seront plus fournis, compte donc 80 jours sans tension avec un hiver standard SI on a pas remplacé à l'identique cet apport et/ou que l'hiver est plus froid, que les cuves soient pleines ou pas ne changera pas les tensions qu'il peut y avoir Le mantra "les cuves sont pleines" ignore que les dites cuves ne sont extensibles à l'infinie et qu'elles sont entamées chaque année (alors qu'il s'agit en théorie d'une reserve stratégique de non usage) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 il y a une heure, olivier lsb a dit : y'a un mois et demi, tout affolé par deux ragots de la cousine de la concierge de l'adjoint du préfet Incidemment tu parles de ma femme destinatrice direct du message du préfet puisqu'elle est la responsable pour l'ARS du VAR plus de 120 EHPAD et autant d'établissements pour personnes handicapées. Le message lui demandant d'identifier ses établissements prioritaires ... Donc pas tous. il y a 6 minutes, Akhilleus a dit : Le mantra "les cuves sont pleines" ignore que les dites cuves ne sont extensibles à l'infinie et qu'elles sont entamées chaque année (alors qu'il s'agit en théorie d'une reserve stratégique de non usage) Et si on pousse le constat on arrive à observer que les cuves continuent à se remplir pendant l'hivers sauf ... que un de nos principaux fournisseurs (les US) pourraient aussi avoir des problèmes de chauffage cet hivers, et que l'autre fournisseurs important de GNL est la Russie ... qui va probablement pas nous faire cette fleur. Il reste les norvégiens et l'Algérie et 90 bâteaux qui n'arrivent pas à livrer tout le monde.. Enfin pour information la production d'électricité c'est jusqu'à 8 GW de gaz ... Et quand on n'aura plus de réserves, nos voisins ne seront pas mieux que nous. Vive le délestage Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 (modifié) il y a une heure, Akhilleus a dit : Les cuves de gaz et les cuves de pétrole (ou réserves stratégiques) couvrent un usage normal de 80 et 90 jours respectivement avec un flux continue d'approvisionnement Ou encore, en hiver normal, on continue a s'approvisionner mais en même temps on tape dans les cuves de reserves Si on a remplacé % pour % les 16% de gaz russe qui ne seront plus fournis, compte donc 80 jours sans tension avec un hiver standard SI on a pas remplacé à l'identique cet apport et/ou que l'hiver est plus froid, que les cuves soient pleines ou pas ne changera pas les tensions qu'il peut y avoir Le mantra "les cuves sont pleines" ignore que les dites cuves ne sont extensibles à l'infinie et qu'elles sont entamées chaque année (alors qu'il s'agit en théorie d'une reserve stratégique de non usage) Un petit tiers de notre consommation annuelle est stockée (130 TW/h pour une conso de 450), ce qui en période hivernal, doit surement correspondre aux 80/90 jours que tu donnes. https://www.cre.fr/Actualites/le-stockage-de-gaz-en-france Un bémol toutefois sur l'aspect stratégique de "non usage": si l'on admet de que notre position diplomatique est celui d'une confrontation stratégique avec la Russie couplé à un soutien de l'Ukraine, ce qui, à la lecture des derniers communiqués du MAE, me semble être le cas, alors l'usage de ces réserves stratégiques me paraitrait tout à fait justifié (encore qu'elles ne le sont pas actuellement, puisqu'on semble avoir pallié aux 16% d'appro d'origine Russe). Le gaz représente une arme stratégique pour les Russes vis à vis de l'UE. Nous nous opposons aux Russes, donc il me parait pas inconcevable d'employer pour cela nos armes de défense stratégique en retour. Et encore une fois.... Je pense qu'on le fera qu'en dernier recours, avec un gros travail en amont sur la réduction de la consommation, puisque pour le moment il ne semble pas que nous tapons dans ces réserves dedans. Aujourd'hui, même si on amputait non pas de 16% (part Russe) mais de 50% nos importations de gaz (dans le cas ou ce serait un bordel sans nom sur les marchés mondiaux, on en est loin vu les cours), eh bien nous avons de quoi tenir 160/180 jours de consommation, à un rythme hivernal. Et donc nous amener jusqu'à un retour des températures plus clémentes (avril 2023). Avec certes dans ce cas de figure extrême, des réserves réduites à néant. Modifié le 26 octobre 2022 par olivier lsb source Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 il y a 24 minutes, olivier lsb a dit : dans le cas ou ce serait un bordel sans nom sur les marchés mondiaux, on en est loin vu les cours Parce que des prix négatifs c'est le signe de marchés normaux ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 il y a une heure, herciv a dit : Parce que des prix négatifs c'est le signe de marchés normaux ? C'est une conséquence logique. Mais n'oublions pas le point de départ du sujet gaz dans le cadre du conflit Russo-Ukrainien, c'était: comment diable remplacer la Russie dans nos importations ? A quel prix exorbitant le gaz va-t-il nous être vendu ? La facture est en hausse c'est certain, mais constatons qu'aujourd'hui, nous sommes très largement approvisionnés par nos partenaires, à telle point que les prix en deviennent négatifs si je te crois. Donc une bonne nouvelle et une démonstration assez éclatante de la résilience de nos sociétés et de nos économies, une sous estimation considérable de nos facultés d'adaptation, de diminution de consommation et une surestimation corolaire du pouvoir de nuisance des Russes. Et pour l'instant, calme plat sur les mouvement sociaux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 (modifié) Quelle que soit la situation cet hiver, on n'aura pas le choix à notre niveau, faudra s'adapter, résilience, résilience, nous aurons une pensée pour le peuple Ukrainien qui lui sera bien mal loti en plus du froid et la menace de perdre la vie dans des bombardements aveugles. Parka, pulls, doudoune sans oublier les câlins, il faut juste espérer que les coupures d’électricité si elles ont lieu seront limités pour au moins préserver la nourriture dans les réfrigérateurs/congélateurs qui même en 5 étoiles voit ses -18 se réduire rapidement après un arrêt prolongé, la qualité se perd ! Peut être, réserver au niveau national des priorités vers les régions les plus froides par rapport à d'autres plus au Sud en espérant que la compréhension prendra le pas sur l’égoïsme latent en évitant le bordel qui rajoutera une couche supplémentaire de difficultés à ceux qui en ont déjà, pas la peine de faire un dessin, la France a des champions dans ce domaine ! Quoi qu'il en soit, le conflit aura un impact à plus ou moins long terme mais c'est à nos dirigeants de trouver des solutions cohérentes et pérennes au niveau national et Européen, si tout le monde joue dans le même camp sans tirer la couverture à soit comme le précédent sur le Covid. Même si cette guerre se terminait demain, je ne suis pas certain que l'on se précipiterait vers les russes, du moins j'ose le penser mais comme trop souvent le bizness a su s'affranchir de toute morale je ne mettrai pas ma main au feu sur ce coup là. Si on est pas capable d'endurer/supporter quelques entraves à notre vie de tout les jours, j'imagine le pire si on devait se retrouver dans une situation bien plus compliquée mais les catastrophes accidentelles ou climatiques nous ont démontré le contraire, des solidarités se crées pour aider son prochain et les gens se rapprochent et se parlent à nouveau, un mal pour un bien, ma touche d'optimisme dans ce monde de brutes. Modifié le 26 octobre 2022 par MIC_A 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 Il y a 7 heures, Julien a dit : Les temps ont bien changé les plus grand pilleurs de l’Histoire sont maintenant botoxés et en costard cravate. C'est vrai qu'avant ils n'avaient pas le botox 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 26 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 octobre 2022 (modifié) Interview très intéressante, une fois n'est pas coutume, d'un écrivain, Dmitri Gloukhovski, auteur de Metro 2033. Je trouve qu'il fait preuve de beaucoup de mansuétude vis à vis de la population Russe, mais son point de vue est intéressant et sa lecture des élites, la dérive intellectuelle et scabreuse du pouvoir particulièrement éclairante. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/07/les-russes-se-sentent-comme-du-gibier-face-a-un-etat-predateur-invincible_6144883_3210.html Citation « Les Russes se sentent comme du gibier face à un Etat prédateur invincible » Par Emmanuel GrynszpanPublié le 07 octobre 2022 à 17h30, mis à jour à 11h56 Temps de Lecture 11 min. Entretien - Dans un entretien au « Monde », le romancier moscovite en exil Dmitri Gloukhovski explique que les Russes ne soutiennent pas réellement la guerre en Ukraine. Leur passivité s’explique par la peur, et l’emprise qu’exerce Vladimir Poutine sur la société. Dmitri Gloukhovski, 43 ans, est un célèbre écrivain russe de science-fiction. Son premier roman, paru en 2005, Métro 2033, qui décrit un monde apocalyptique dans lequel les derniers hommes survivent dans les profondeurs souterraines, a rencontré un immense succès populaire en Russie. Mais aussi à l’étranger, où il a été traduit dans une vingtaine de langues. Résidant en Europe depuis le mois de janvier, il risque jusqu’à dix ans de prison en Russie pour avoir « discrédité les forces armées » en postant sur son compte Instagram ces mots : « Non à la guerre en Ukraine. Admettez que c’est une véritable guerre contre l’ensemble du peuple ukrainien et arrêtez-la ! » Comment avez-vous réagi, le 24 février, à l’invasion russe de l’Ukraine ? J’ai ressenti comme un rideau noir tomber devant mes yeux ; peut-être s’agissait-il d’une poussée d’adrénaline… Je me suis posé la question d’en parler, ou pas, sur mon compte Instagram, que suivent 200 000 abonnés. Je savais cela m’exposerait au risque de ne pas pouvoir retourner en Russie et de perdre tout ce que je possède là-bas. Pendant trente secondes, j’ai hésité. Puis j’ai pensé à mes amis en Ukraine. Et j’ai compris qu’il m’était impossible de faire comme s’il n’y avait pas de guerre. Tout était trop noir et blanc : l’agresseur et l’agressé ; la victime et le bourreau. Je ne pouvais pas garder le silence et j’ai donc décidé d’écrire un post contre la guerre sur Instagram. Six mois plus tard, le 21 septembre, le président russe Vladimir Poutine a ordonné une « mobilisation partielle » et organisé des simulacres de référendum dans les zones occupées d’Ukraine. Pour beaucoup, ce fut un autre choc. Et pour vous ? Il y a trois journées où ce voile noir est tombé devant mes yeux. La première est le 24 février. La deuxième correspond à la révélation des crimes de Boutcha [le 1er avril, quand les forces ukrainiennes sont revenues dans cette ville de la banlieue de Kiev occupée par les Russes]. Pour moi, en tant qu’individu et écrivain, c’est incompréhensible d’un point de vue psychologique : comment des soldats, combattant depuis deux semaines à peine, pouvaient-ils commettre de tels crimes de guerre ? La troisième journée est celle du 21 septembre, quand j’ai compris que personne en Russie n’arrêterait Poutine, alors qu’il embarquait le pays dans une guerre totale. Car cette guerre n’est pas seulement dirigée contre l’Ukraine. Elle est aussi dirigée contre la Russie, contre le peuple russe. C’est une guerre contre l’avenir de la Russie, pour maintenir en esclavage son peuple, afin que Poutine puisse maintenir son régime politique dans le sang, même après sa mort. Pourquoi la réaction de la population russe est-elle si faible ? Pourquoi voit-on si peu de gens dans la rue, même après l’annonce de la mobilisation ? Je pense qu’il y a deux facteurs. Le premier est la peur. Le souvenir de l’époque stalinienne et de la répression imprègne chaque famille, à travers les récits des grands-parents et l’éducation transmise par les parents. Tous ceux qui vivent dans notre pays aujourd’hui ont reçu cette « bonne » éducation selon laquelle contredire les autorités ne mène à rien de bon et la punition est inévitable. La coexistence entre l’Etat et l’individu est comparable à celle d’un prédateur invincible et de petits animaux tentant de se cacher derrière lui. Il ne faut pas attirer son attention, ne pas croiser son chemin. Ne l’irriter en aucun cas. C’est la condition pour mener une existence paisible. Jusqu’à ce que, par malheur, ce prédateur vous écrase et vous dévore. La stratégie habituelle des gens consiste à faire semblant d’être invisibles. C’est pourquoi le seul mouvement de masse que nous observons dans l’ensemble du pays est un mouvement migratoire. Les gens fuient parce que c’est la seule chose dont ils se sentent capables. Personne ne croit qu’une protestation aboutisse à un résultat. Au cours des vingt dernières années, Poutine a réprimé, systématiquement. Pas aussi cruellement et massivement qu’à l’époque de Staline. Mais il a su démembrer l’opposition – partiellement apprivoisée, partiellement castrée, partiellement détruite ou poussée à l’exil. Même chose pour tous les mouvements sociaux, de jeunesse, jusqu’aux supporteurs de football et aux organisations d’anciens combattants. Tous, d’une manière ou d’une autre, sont détruits ou contrôlés par l’administration présidentielle et le Service fédéral de sécurité [FSB]. Il ne reste personne pour organiser la résistance. Les gens sont en outre convaincus que la protestation ne mène à rien, contrairement aux Ukrainiens qui sont allés place Maïdan à Kiev [en février 2014], ont renversé le gouvernement et forcé le pouvoir à renoncer au trucage des élections. Ici, les manifestations n’ont été massives qu’après de courtes périodes de dégel. Le million de manifestants à Moscou de 1991 avait été précédé par six ans [de perestroïka] durant lesquels critiquer les autorités était autorisé. Peu à peu, on s’était débarrassés de la peur… Sous Poutine, aucun mouvement de protestation n’a atteint son objectif : ni pour l’annulation des législatives truquées de 2010, ni contre le retour de Poutine au Kremlin en 2011, ni contre la révision de la Constitution en 2020, ni pour condamner l’empoisonnement [en 2020] puis l’emprisonnement [en février 2021] d’Alexeï Navalny. Lors des manifestations en soutien à cet opposant, à Moscou et Saint-Pétersbourg, la police a frappé des manifestants non violents. Les manifestants se comportent toujours avec une extrême retenue, se laissent tabasser et embarquer sans jamais attaquer la police. La passivité et la soumission ne sont pas génétiques, elles viennent de notre éducation familiale, modelée par un autoritarisme féroce détruisant tout espoir. Les Ukrainiens ont subi les mêmes traumatismes et les mêmes souvenirs familiaux. Pourtant, eux ont fait plier par deux fois leurs autorités. Désolé, l'interview n'est pas complète, mais j'ai des bug très bizarre quand je colle tout le texte, mon post littéralement disparait.... Modifié le 26 octobre 2022 par olivier lsb difficultés à poster 1 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 26 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 octobre 2022 Je poursuis mon résumé du docu de la 5, vraiment très très bien fait, plein d’infos inédites et des témoignages d’acteurs de premier plan https://www.france.tv/documentaires/politique/4177258-ukraine-chronique-d-une-guerre-annoncee.html - 19h de négociation non stop, dont 15h sur un cessez le feu (avec les séparatistes officiellement hein, pas les Russes), mais auquel Poutine s'y opposait pourtant fortement. A la fin de la négo, VVP revient d'une sieste et déclare à Porochenko "je vais détruire ton armée" et lui de lui répondre "dégage de ma terre". Ambiance... Vous noterez que l'enjeu n'est absolument pas lié à une quelconque présence de l'OTAN aux frontières, et pourtant déjà à l'époque, il y avait pléthores d'observateurs occidentaux sur le terrain (via l'OSCE il est vrai, pas l'OTAN). D'après Hollande, VVP se serait résigné à un cessez le feu sans ambiguïté (au moins dans l'accord, on sait ce qu'il en est advenu sur le terrain) après menace de sanctions supplémentaires par le conseil Européen, sur proposition Franco-Allemande. - Sur l'échec de Minsk "les Russes souhaitaient élire des représentants locaux, avant même que l'Ukraine ou une force internationale ne puisse reprendre le contrôle de la frontière Russo-Ukrainienne. Accepter ces conditions Russes aurait conduit au type d'élection qu'on a eu en Crimée en 2014: c'est à dire un référendum bidon, élisant à 90% des représentants de sécurité Russe pour diriger le Donbass mais aussi pour siéger à la Rada, avec un droit de regard sur des choix fondamentaux pour le devenir de l'Ukraine. " Hugues Mingarelli, Français, négociateur en chef de l'accord d'association UE-Ukraine (projet d'accord avant Maïdan) - Daniel Fred, coordinateur de la politique des sanctions du département d’état américain (2013 – 2017) : « Le processus de Minsk ne touchait pas à la Crimée. Avec les Européens, nous étions d’accord pour lever les sanctions de la Russie liées aux Donbass, en cas d’accord. Nous aurions maintenu uniquement celles spécifiques sur la Crimée » que j’imagine moins dures que celles du Donbass. Il affirme également que VVP n’a pas négocié de bonne foi. En 2016, nous (les US) avons laissé faire (sous-entendu, pas de sanctions supplémentaires) car nous pensions que Poutine allait apaiser les choses dans le Donbass. Il reconnait que si l’Allemagne s’est trompée sur la Russie, avec des conséquences funestes sur sa politique énergétique, il admet que c’est également le cas de « nous tous », incluant donc les US dedans. Il valide sans le dire la théorie du pivot asiatique et de la relégation de la Russie au second plan de l’agenda US. - Kurt Wolker, envoyé spécial de Trump pour l’Ukraine (il finira par démissionner, pour témoigner contre Trump dans le cadre de l’impeachment) : « Allemands et Français avaient de nombreux reproches envers l’Ukraine, dont celui ne pas avoir passé de loi sur le statut spécial du Donbass, ce qui était il est vrai, prévu par les accords de Minsk. Mais il aurait aussi fallu dire que la Russie n’avait pas retiré ses troupes, comme le prévoyait également l’accord. Mais impossible de faire dire aux Français et aux Allemands que la Russie ne respectait pas l’accord de Minsk » Je ne relaierais même pas la réaction de Trump à la proposition de Wolker d’envoyer des armes en Ukraine, ni comment ce dernier a fini par le convaincre (deux arguments, pas un pour relever l’autre). C’est d’un niveau absolument affligeant… - Lunaire encore, Mechkov qui dit que la Russie n’a pas pour objectif d’occuper pour des décennies l’Ukraine. Ca a surement été tourné avant l’annexion des 4 régions. - Kuleba a le mot de la fin : « US, Allemagne et France ont tous eu tort à propos de Poutine… Vous les Européens, vous nous dites depuis 2014 qu’il suffit de gagner le cœur des gens, pour regagner ses terres. Mais vous avez tort sur ce point : il faut reconquérir la terre et alors vous gagnerez les cœurs. Les gens qui vivent sous la propagande systémique d’un régime oppressif, vous ne pouvez pas gagner leur cœur. Vous ne pouvez que les libérer et ensuite les traiter avec beaucoup de précaution et de douceur, mais de manière cohérente pour changer leur mentalité.» 1 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. SinopeMT Posté(e) le 26 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 octobre 2022 il y a 10 minutes, olivier lsb a dit : Les gens sont en outre convaincus que la protestation ne mène à rien, contrairement aux Ukrainiens qui sont allés place Maïdan à Kiev [en février 2014], ont renversé le gouvernement et forcé le pouvoir à renoncer au trucage des élections. Ici, les manifestations n’ont été massives qu’après de courtes périodes de dégel. Le million de manifestants à Moscou de 1991 avait été précédé par six ans [de perestroïka] durant lesquels critiquer les autorités était autorisé. Peu à peu, on s’était débarrassés de la peur… Sous Poutine, aucun mouvement de protestation n’a atteint son objectif : ni pour l’annulation des législatives truquées de 2010, ni contre le retour de Poutine au Kremlin en 2011, ni contre la révision de la Constitution en 2020, ni pour condamner l’empoisonnement [en 2020] puis l’emprisonnement [en février 2021] d’Alexeï Navalny. Lors des manifestations en soutien à cet opposant, à Moscou et Saint-Pétersbourg, la police a frappé des manifestants non violents. Les manifestants se comportent toujours avec une extrême retenue, se laissent tabasser et embarquer sans jamais attaquer la police. La passivité et la soumission ne sont pas génétiques, elles viennent de notre éducation familiale, modelée par un autoritarisme féroce détruisant tout espoir. Les Ukrainiens ont subi les mêmes traumatismes et les mêmes souvenirs familiaux. Pourtant, eux ont fait plier par deux fois leurs autorités. Cette partie là est intéressante et rejoint la thèse de Ana Colin Lebedev que @Berezech et moi avons lu : il y a un espace politique et civil en Ukraine au contraire de la Russie. Ce paragraphe m'évoque aussi une version dystopique des Fables de la Fontaine telles Le Chat, la belette et le petit lapin ou celle du paysan qui vient voir son seigneur pour se débarrasser d'animaux sur sa parcelle et se la fait ravager par une partie de chasse à cour du seigneur. La partie sur l'habitus est également très éclairante, et montre les séquelles et les effets générationnels d'une éducation orwellienne. Je n'ai pas de témoignage de première main sur l'URSS et moi-même n'ai pas passé beaucoup de temps en Russie mais mon grand-père maternel a énormément travaillé pour les banquiers d'affaires dans le bloc de l'Est. En 2009 la famille décidât d'aller faire un voyage touristique là-bas, il se mit à table à nous raconter l'envers du décors (avec notamment de nombreux interrogatoires et de menaces). Pour la petite histoire, le voyage ne se fit finalement pas parce qu'il déclarât un cancer du pancréas et partit en 3 mois . Quant au grand-père paternel (un temps perçu par le pouvoir comme un grand espoir, comtemporain de Bébéar à l'X, et conseiller de Pompidou avant de changer de carrière et de passer au CNRS), bercé d'idées progressiste, il fit effectivement un voyage d'étude assez long et à haut niveau (rencontre des sherpas du Politburo notamment) au début des années 70, ce qu'il vit de la direction politique du pays et du comportement des gens l'atterra et l'effraya tellement que ce fut son épiphanie ! Quant aux russes que je connais assez bien sur un niveau personnel, il y a une grande différence entre ceux de la diaspora russifiés par passeport (cas d'une Gagaouze de Moldavie), et ceux qui ont grandi en Russie (et qui sont partis et me disent que leur meilleure décision dans la vie est d'avoir quitté cet endroit effrayant.) 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 Je sens que cet hivers va être top ; Zonebourse Les navires GNL jouent le jeu de l'attente au large des côtes espagnoles en prévision d'une hausse des prix 26/10/2022 | 20:42 Plusieurs navires transportant du gaz naturel liquéfié (GNL) ancrés au large de la baie de Cadix, en Espagne, devraient y rester jusqu'à fin novembre en prévision d'une hausse des prix du gaz en Europe, selon des sources industrielles. Par Belén Carreño et Marwa Rashad Depuis des semaines, des dizaines de navires tournent au large des côtes ibériques et en Méditerranée, incapables de décrocher des créneaux pour décharger leurs cargaisons de GNL, alors que les usines qui reconvertissent le combustible surfondu en gaz fonctionnent à plein régime. Le volume élevé de GNL en stockage flottant met en évidence le manque de capacité de "regazéification" de l'Europe, au moment même où le continent se prépare à un hiver où le gaz russe par gazoduc sera nettement moins important. Mais des sources industrielles affirment que certains des navires en attente font partie d'une stratégie commerciale de leurs sociétés respectives, anticipant des prix plus élevés. "Ils attendent des prix plus élevés. Si un seul navire en attente décharge sa cargaison, le prix s'effondre immédiatement en affectant les autres cargaisons de la file d'attente et cet effet domino est si douloureux en termes de coût d'opportunité", a déclaré l'une des sources. Les prix du gaz naturel européen sont à leur plus bas niveau depuis juin, avec une baisse de 28 % en une semaine, en partie à cause des niveaux de stocks élevés et des températures supérieures à la normale, selon Rystad Energy. "Pour les cargaisons de stockage flottant vendues sur une base DES (delivery ex ship), nous nous attendons à ce que la plupart d'entre elles soient livrées début novembre, bien que certaines sociétés puissent repousser les livraisons encore plus loin dans l'hiver", a déclaré Samuel Good, responsable des prix du GNL à l'agence de tarification des matières premières Argus. Sur les neuf navires ancrés au large de Cadix mercredi midi, trois appartiennent à la société espagnole Naturgy : Castillo De Caldelas, Rioja Knutsen et Iberia Knutsen, ont indiqué deux sources industrielles. Un des autres navires appartient à BP, trois au négociant en matières premières Trafigura et un à l'américain Cheniere, le dernier étant vide, ont précisé les sources, ajoutant que les navires sont parfois sous-loués par d'autres sociétés. Un porte-parole de Naturgy a déclaré que ses navires ont des créneaux de déchargement assignés en Espagne et qu'ils attendent ces dates pour décharger. BP, Cheniere et Trafigura ont refusé de commenter les opérations régulières de cargaison. GRAPHIQUE : Navires GNL mouillant au large de la baie de Cadix en Espagne Les autorités portuaires espagnoles ont déclaré que certains navires attendaient depuis la mi-septembre. Un acteur du secteur a déclaré qu'il n'y avait aucun problème avec les créneaux horaires attribués en septembre en Espagne. "Actuellement, les prix baissent assez rapidement et paradoxalement, ces cargaisons prendront moins de valeur qu'en septembre ou début octobre", a-t-il déclaré. Toby Copson, responsable mondial du commerce et du conseil chez Trident LNG, a déclaré qu'il était peu probable que les cargaisons soient redirigées vers l'Asie, étant donné la flambée des coûts de fret et le fait que les prix sont plus bas qu'en Europe. Les prix des cargaisons de GNL en Europe pour décembre restent compétitifs par rapport à l'Asie pour le GNL d'origine américaine. Les prix entre novembre et décembre restent en contango, où le prix à terme d'une marchandise est supérieur aux niveaux spot. Pendant ce temps, certains pétroliers qui attendaient en Méditerranée depuis septembre ont récemment bougé, se dirigeant vers l'Europe du Nord-Ouest et les terminaux britanniques, selon la société de renseignements ICIS. Bien que certains créneaux soient disponibles aux terminaux britanniques Isle of Grain et Dragon fin octobre et début novembre, les prix quotidiens du gaz aux hubs terrestres seront soumis à une pression baissière, car les réservoirs des terminaux libèrent de l'espace pour s'attaquer à l'arriéré de GNL, a déclaré Alex Froley, analyste GNL chez ICIS. "Toutefois, les prix du gaz restent beaucoup plus élevés qu'au premier semestre 2021 et les prix pour l'hiver prochain ne reculent pas autant que le mois précédent", a-t-il ajouté. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bocket Posté(e) le 26 octobre 2022 Share Posté(e) le 26 octobre 2022 Les munitions pour les Guépards, sont finalement un sujet international , avec la Suisse , le Brésil et la Roumanie Pour résumer : selon le Speigel "L'Allemagne avait fourni à l'Ukraine un premier paquet de munitions contenant environ 60 000 cartouches. Selon la lettre de Lambrecht, cependant, Kyiv signale actuellement un "manque de munitions" urgent en raison de l'utilisation intensive du "Gepard" contre les drones et les missiles de croisière russes. La Suisse : Jusqu'à présent, la Suisse avait refusé de délivrer les autorisations nécessaires à la réexportation des munitions "guépard" fabriquées par la société zurichoise Oerlikon-Bührle. La raison invoquée était la règle de base de ne pas livrer d'armements dans les zones de crise. De plus, la Suisse veut toujours rester neutre dans les conflits internationaux. Comme Israël, la Suisse a donc jusqu'à présent rejeté tout soutien à l'Ukraine. (article spiegel) La Roumanie, comme le dit @pascal, ils pourraient en avoir besoin eux mêmes , donc peu probable sauf si on leur donne autre chose Le Brésil aurait un stock de 300 000 munitions. Situation assez confuse selon l'article d'Amerika en mai : l'Allemagne était partie avec l'idée de pouvoir envoyer une partie de ce stock en Ukraine, mais le Brésil n'aurait pas reçu de demandes ..L'Allemagne insistant pour que cela soit une affaire purement commerciale entre l'Ukraine et le Brésil (se cacher derrière son petit doigt, ça a peut être changé depuis). Mais surtout .. le soutien indirect de l'Ukraine pourrait mettre à rude épreuve les "bonnes relations" entre le président Jair Bolsonaro et le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine ainsi qu'un accord conjoint sur les sous-marins, estiment des observateurs sur la difficile situation décisionnelle du gouvernement . Lors de sa visite à Moscou une semaine avant l'attaque russe , Bolsonaro et Poutine ont convenu que la Russie aiderait le Brésil à construire des sous-marins à propulsion nucléaire et la centrale nucléaire d'Angra 3 près de Rio de Janeiro. L'armée brésilienne poursuit depuis longtemps un plan visant à équiper la marine de sous-marins à propulsion nucléaire afin de sécuriser les réserves de pétrole au large des côtes brésiliennes. Dans leurs efforts, cependant, ils ont été bloqués par les États-Unis, c'est pourquoi Bolsonaro s'est tourné vers la Russie, a rapporté la presse locale. https://amerika21.de/2022/05/257889/gepard-munition-brasilien-ukraine-krieg 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 octobre 2022 Share Posté(e) le 27 octobre 2022 Gros changement en cours sur les approvisionnement en énergie en cour. Avec ce seul constat on comprend que les pays producteurs hésitent à investir. Zonebourse La crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine va accélérer la transition "verte", déclare l'AIE 27/10/2022 | 07:20 LONDRES (Reuters) - Le ralentissement des exportations d'hydrocarbures russes après l'invasion de l'Ukraine en février dernier, va durablement transformer le paysage énergétique mondial et pourrait permettre d'accélérer la transition vers des sources d'énergies vertes, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'agence reconnaît dans son rapport annuel sur les perspectives énergétiques mondiales les retombées économiques de l'interruption des livraisons de pétrole, de gaz naturel et de charbon russe, tout en retenant un scénario environnemental optimal dans lequel aucun investissement dans de nouveaux projets s'appuyant sur des combustibles fossiles n'est nécessaire. Le rapport de l'AIE indique que la crise mondiale de l'énergie provoque des changements profonds et durables qui pourraient accélérer la transition vers des systèmes énergétiques plus sûrs et durables. "Les marchés de l'énergie et les politiques énergétiques ont changé après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, pas seulement dans l'immédiat mais pour les décennies à venir", estime le directeur exécutif de l'Agence, Fatih Birol. "Le monde de l'énergie se transforme drastiquement devant nos yeux. Les réponses apportées par les gouvernements à travers le monde promettent de faire de ce moment un tournant définitif et historique vers un système énergétique plus propre, plus abordable et plus sûr", a-t-il ajouté. Selon l'AIE, les investissements mondiaux dans le secteur de l'énergie propre devraient progresser de plus de 2.000 milliards de dollars par an d'ici 2030, "les marchés internationaux de l'énergie (connaissant) un changement d'orientation profond, alors que les pays s'adaptent à l'interruption des flux (énergétiques) entre la Russie et l'Europe". L'agence avait surpris le secteur de l'énergie l'an dernier en déclarant que la baisse de la demande et le développement des carburants à faibles émissions avaient rendu l'exploitation de nouveaux gisements pétroliers et gaziers au-delà de 2021 superflu. (Reportage Noah Browning; version française Camille Raynaud) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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