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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

il y a 54 minutes, CANDIDE a dit :

Le graphique est surprenant.

L'aide bilatérale de la France, c'est juste un trait bleu foncé, soit environ 0,06% d'un PIB de 2639 Milliards d'Euros soit 1,56 Milliard sur 2 ans

L'aide bilatérale de l'Allemagne serait de 0,6% d'un PIB de 3870 Milliards soit 23,22 Milliards

Celle du Royaume Uni serait de 0,5% d'un PIB de 2795 Milliards soit 13 Milliards.

Est-ce que cela ne comprendrait pas l'aide à l'accueil des réfugiés ? Dans ce cas, le chiffre de l'Allemagne s'expliquerait par le million de réfugiés Ukrainiens. Donc ce n'est pas limité à l'aide militaire.

Ce n'est clairement pas limité à l'aide militaire, ça comprend aussi l'aide financière à Kiev et peut être aussi l'inclusion des réfugiés, je suis moins sûr pour ce dernier point. 

L'aide militaire française a été chiffrée à 2,5 milliard sur 1 an et demi, je l'avais posté y'a pas très longtemps. 

Politiquement parlant, je dirais que l'aide aux réfugiés est potentiellement plus explosive qu'un plan de relance à l'industrie de l'armement. 

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il y a 19 minutes, herciv a dit :

Oui mais çà c'était prévisible vu comment la Russie pouvait s'appuyer sur l'Inde et la Chine en particulier dans le cadre des BRICS. Ca a toujours été dit par quelques 'un ici. 

Quand tu sais que les deux veulent passer du carbon au gaz et que leur consommation de gaz depassera alors les capacites d’exploitation russe c’est une evidence. 
mais le probleme etait connu, l’occident pensait arriver a ruiner l’economie russie (declaration de lemaire) avec les sanctions. En echange, l’ukraine devait tenir 6 mois sur le terrain. Le bruit de fond sur le reversement de Poutine. 
Maintenant le probleme se retourne contre nous a savoir que les dollar ou euro n’appartiennent plus a leur detenteur mais bien aux usa et a l’ue. Le reste du monde va vouloir trouver autre chose. Ca c’est pour la partie economique. 
 

Pour la partie militaire, l’europe n’arrive pas a produire quand les usa ne veulent plus depenser (et en vrai n’arrive pas produire suffissement pour contenir l’augmentation du potentiel chinois). 

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il y a une heure, CANDIDE a dit :

Le graphique est surprenant.

L'aide bilatérale de la France, c'est juste un trait bleu foncé, soit environ 0,06% d'un PIB de 2639 Milliards d'Euros soit 1,56 Milliard sur 2 ans

L'aide bilatérale de l'Allemagne serait de 0,6% d'un PIB de 3870 Milliards soit 23,22 Milliards

Celle du Royaume Uni serait de 0,5% d'un PIB de 2795 Milliards soit 13 Milliards.

Est-ce que cela ne comprendrait pas l'aide à l'accueil des réfugiés ? Dans ce cas, le chiffre de l'Allemagne s'expliquerait par le million de réfugiés Ukrainiens. Donc ce n'est pas limité à l'aide militaire.

Je trouve aussi que le graphique est surprenant. Dans la mesure ou la façon de le produire n'est pas expliqué, c'est un graphique qui n'a aucun intérêt informatif. (Mais il a un intérêt sur le plan de la communication comme tout les graphiques sans signification réelle.)

Modifié par Albatas
typo
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il y a 23 minutes, wagdoox a dit :

Quand tu sais que les deux veulent passer du carbon au gaz et que leur consommation de gaz depassera alors les capacites d’exploitation russe c’est une evidence. 
mais le probleme etait connu, l’occident pensait arriver a ruiner l’economie russie (declaration de lemaire) avec les sanctions. En echange, l’ukraine devait tenir 6 mois sur le terrain. Le bruit de fond sur le reversement de Poutine. 
Maintenant le probleme se retourne contre nous a savoir que les dollar ou euro n’appartiennent plus a leur detenteur mais bien aux usa et a l’ue. Le reste du monde va vouloir trouver autre chose. Ca c’est pour la partie economique. 
 

Pour la partie militaire, l’europe n’arrive pas a produire quand les usa ne veulent plus depenser (et en vrai n’arrive pas produire suffissement pour contenir l’augmentation du potentiel chinois). 

Je ne sais pas dire au long terme quelle est la stratégie énergétique de la Chine, même si sortir du charbon paraît entendable. Pour se rabattre sur le gaz ou l'électricité Nuke, c'est déjà moins évident. 

Ce qu'on sait en revanche, c'est que le grand projet d'infrastructures gazières destinées à approvisionner le marché chinois depuis la Russie, power of Siberia 2, est au point mort. 

Et que même l'addition de PS1 +PS2 représenterait au mieux la moitié des volumes exportés vers l'UE, et pour beaucoup moins cher. 

Pas compris le reste de ton message. 

Modifié par olivier lsb
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Vu les immenses réserves de charbon de la Chine et le nombre d'emplois et d'entreprises que ça fait vivre, je ne suis pas sûr que passer au tout gaz soit utile. Et encore moins rentable... parce que du gaz, ils en ont, mais pas tant que ça.

Et sortir d'une fourniture en bonne partie locale (ils ont aussi du pétrole mais ça va doucement sur la fin) à "les Russes vont fournir, oh quelle belle corde nous avons autour de notre cou !", pas sûr non plus que le PCC apprécie l'idée.

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Il y a 4 heures, olivier lsb a dit :

Je ne sais pas dire au long terme quelle est la stratégie énergétique de la Chine, même si sortir du charbon paraît entendable. Pour se rabattre sur le gaz ou l'électricité Nuke, c'est déjà moins évident. 

Ce qu'on sait en revanche, c'est que le grand projet d'infrastructures gazières destinées à approvisionner le marché chinois depuis la Russie, power of Siberia 2, est au point mort. 

Et que même l'addition de PS1 +PS2 représenterait au mieux la moitié des volumes exportés vers l'UE, et pour beaucoup moins cher. 

Pas compris le reste de ton message. 

Pour la Chine comme pour l’Europe, l’absence de gazoduc est contournable par le gnl. Gnl étant plus cher… 

la volonté de la chine, je la connais pas mais ils disent vouloir une économie plus verte. La pollution devient très problématique.

si demain tu as 100k dollars et que le lendemain les usa te disent que tu peux pas t’en servir, tu as perdu cet argent tu n’achèteras plus jamais de dollar, on est d’accord ? Si tu vois la chose arrivé a ton voisin, tu rachèteras peut être des dollars mais tu y réfléchiras a deux fois. La sécurisation de la propriété est un apanage des pays riches, si tu commences a jouer avec … généralement ca fini mal. 

Modifié par wagdoox
Orhographe, anache ???
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il y a 13 minutes, wagdoox a dit :

si demain tu as 100k dollars et que le lendemain les usa te disent que tu peux pas t’en servir, tu as perdu cet argent tu n’acheteras plus jamais de dollar, on est d’accord ?

Ca a l'air d'être tellement évident que les Russes demandent des dollars aux indiens, qui ne leur proposent que la Roupie, dont ils ne veulent pas. Quant aux dollars Russes, les US ne peuvent pas les "désactiver" à distance. Certes les conditions d'emploi du dollar par un payeur russe sont de plus en plus limité, mais ces dollars appartiennent toujours aux russes. 

Ce sont les avoirs russes détenus à l'étranger, quelque soit la devise ou la nature de l'actif, qui ont été saisis. C'est une grosse nuance.

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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

Ca a l'air d'être tellement évident que les Russes demandent des dollars aux indiens, qui ne leur proposent que la Roupie, dont ils ne veulent pas. Quant aux dollars Russes, les US ne peuvent pas les "désactiver" à distance. Certes les conditions d'emploi du dollar par un payeur russe sont de plus en plus limité, mais ces dollars appartiennent toujours aux russes. 

Ce sont les avoirs russes détenus à l'étranger, quelque soit la devise ou la nature de l'actif, qui ont été saisis. C'est une grosse nuance.

Là c’est moi qui ne comprend pas ta réponse … 

je dis que ça pousse le reste du monde a trouver d’autres solutions, une autre monnaie, un autre système swift … 

Réussiront ils ou pas, c’est une autre histoire. 

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Il y a 5 heures, olivier lsb a dit :

Un graphique pour mesurer l'aide à l'Ukraine en % de PIB des pays donateurs. 

Attention, ce graphique présente deux années d'aide (de janvier 22 à janvier 24).

En bref, une question de volonté. 

Mouais complétement inutile ce genre de graph.

Un pauvre qui donne 10€ ça vaut rien comme donation pour une recherche sur le SIDA, mais un milliardaire qui va donner 1 millions d'euros va beaucoup plus faire avancer la recherche. Même si le SDF ça lui représente toute sa fortune, et le milliardaire, sa monnaie de sa poche.

Je sais que pour toi c'est jamais assez l'aide, et surtout "taper" sur les donations françaises. Mais relativisons. L'Estonie c'est un nain économiquement, une punaise. Et la France lui fourni je ne sais combien de milliards d'aide à travers l'UE.

Je ne vois même pas l'intérêt de ces graphiques hormis pour faire du #frenchbashing à l'ancienne.

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4 hours ago, herciv said:

As expected, the Taiwanese are asking questions about the reality of US aid since the war with China.

https://www.politico.eu/article/taiwans-leadership-extremely-worried-us-could-abandon-ukraine/

US in Taiwan 'extremely concerned' may abandon Ukraine

A congressional delegation has assured senior officials that the United States will "stand strong" with the island regardless of the results of the US presidential election.

Republic. Mike Gallagher (fourth from right) receives a traditional decoration from Taiwanese Parliament Speaker Han Kuo-yu (fourth from left) in February. Sam Yeh/AFP via Getty Images

February 24, 2024 9:37 am CET

By Phelim Kine

Top Taiwan officials have repeatedly questioned members of a visiting US congressional delegation about blocking aid to Ukraine over US commitments to defend the island from possible Chinese aggression.

The Senate last week passed the national security bill - which includes $1.9 billion in US funding to resupply weapons to Taiwan - but House Speaker Mike Johnson said no. is committed to blocking the bill unless it includes provisions to strengthen border security.

Taiwan is extremely interested in Ukraine and we are extremely concerned about distancing ourselves from Ukraine ,” the representative said. Mike Gallagher (R-Wis.), chairman of the House Select Committee on China, told reporters Friday at the end of a three-day CODEL to the self-ruled island.

The issue of US support for Ukraine was raised repeatedly in meetings that Gallagher and CODEL members, including committee member Raja Krishnamoorthi (D-Ill.), had with senior officials, including President Tai-Tai Tsai Ing-wen and President-elect Lai Ching -you. “They are watching additional demands for Ukraine like hawks and they view Ukraine ruling against Russia's criminal invasion as extremely important to send a message to the Chinese Communist Party,” Krishnamoorthi said.

The potential for a Trump victory in the US presidential election and the possibility that it will lead to a shift in traditional US support for Taiwan also worries its leaders. CODEL tried to allay these fears by assuring their Taiwanese hosts of the island's strong bipartisan support in Congress. “The people of Taiwan should be confident that no matter how divisive our election is, America will stand firmly with Taiwan,” Gallagher said.

These concerns reflect the ripple effect of the standoff on Capitol Hill in providing Ukraine with the weapons it needs to repel Russian aggression.

The congressional impasse has frozen US military aid to Kyiv and prompted warnings from the Pentagon that Ukrainian soldiers on the front lines are running out of ammunition and other weapons needed to fight invading Russian forces. That has frightened a Taiwanese leadership that also relies heavily on US weapons to deter Chinese leader Xi Jinping from repeated threats to use force to “reunify” with Taiwan.

Taiwan already faces a bottleneck in arms deliveries to the United States. The Biden administration has increased the pace of arms sales approvals for the self-ruled island, but some 19 billion of those weapons — including anti-ship Harpoon missiles and Stinger surface-to-air missiles — have yet to be delivered due to supply chain issues.

Gallagher said the backlog was "not going away anytime soon" and needed "creative" solutions, including moving production of US aerial and submersible drones to Taiwan to speed up their deployment to Taiwanese military units.

“Co-producing defense technology in Taiwan would have the added benefit of helping preposition weapons and strengthening deterrence, so Xi Jinping would think twice before believing the People's Liberation Army could quickly take and easily control the island,” Mr. Gallagher said.

CODEL also heard reports while in Taiwan the Starshield network, a military version of the Starlink satellite internet system developed by Elon Musk's SpaceX, is denying service in Taiwan.

The Ukrainian military relied heavily on Starlink in its two-year campaign to repel Russian forces. “We are trying to confirm these reports at this time. We have heard them from many parties. And we hope to have a dialogue with Elon Musk and SpaceX” about this denial of service, Gallagher said.

Space X did not respond to a request for comment.

toute cette histoire d'actualité est ridicule :rolleyes:

 

Modifié par Stark_Contrast
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Il y a 1 heure, olivier lsb a dit :

Ca a l'air d'être tellement évident que les Russes demandent des dollars aux indiens, qui ne leur proposent que la Roupie, dont ils ne veulent pas. Quant aux dollars Russes, les US ne peuvent pas les "désactiver" à distance. Certes les conditions d'emploi du dollar par un payeur russe sont de plus en plus limité, mais ces dollars appartiennent toujours aux russes. 

Ce sont les avoirs russes détenus à l'étranger, quelque soit la devise ou la nature de l'actif, qui ont été saisis. C'est une grosse nuance.

Je pense que vous avez tous les deux raison. Il y a juste un malentendu.

Admettons que tous les paiements en dollar se fassent en bons billets de banque. Eh bien les billets que les russes ont en réserve dans les banques américaines ou européennes sont inaccessibles. Tandis que les billets qui circulent librement dans le monde pour les transactions internationales, eh bien les russes préfèrent les avoir plutôt que des roupies, afin de pouvoir commercer avec d'autres pays que l'Inde.

Ce qui n'empêche pas de vouloir sur le long terme réduire le rôle du dollar en terme de monnaie de paiement internationale.

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il y a 13 minutes, Delbareth a dit :

 

Au final, aux élections ces gens ont fait 2%.

Ce qui est fascinant c'est nié à ce point le réel ...

... je vais te la refaire ... à l'époque de cro-magnon le vote néo nazi en Ukraine était de 0% ... ça démontre quoi ... rien pareil.

Il n'y a pas si longtemps ... Svoboda parti ouvertement de sympathie nazi à obtenu ces résultats. Alors peut être que les gens se sont trompé en mettant leur bulletin dans l'urne ... ou peut être qu'au fond d'eux ...

Après expliquer que les russes affabule complétement c'est cocasse, voir ridicule. Ils jouent sur du velours au contraire ...

... c'est comme si tu me disais que toute l’Allemagne avait instantanément changé le jour de la capitulation :bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh:

Svoboda-2012.png

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il y a 30 minutes, g4lly a dit :

Ce qui est fascinant c'est nié à ce point le réel ...

... je vais te la refaire ... à l'époque de cro-magnon le vote néo nazi en Ukraine était de 0% ... ça démontre quoi ... rien pareil.

Il n'y a pas si longtemps ... Svoboda parti ouvertement de sympathie nazi à obtenu ces résultats. Alors peut être que les gens se sont trompé en mettant leur bulletin dans l'urne ... ou peut être qu'au fond d'eux ...

Après expliquer que les russes affabule complétement c'est cocasse, voir ridicule. Ils jouent sur du velours au contraire ...

... c'est comme si tu me disais que toute l’Allemagne avait instantanément changé le jour de la capitulation :bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh:

Svoboda-2012.png

Chic on joue au concours de la mauvaise foi.

Alors moi on m'a appris que majoritaire c'était 50%.

C'est marrant comme jeu !

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il y a 2 minutes, Manuel77 a dit :

Tu as habilement choisi le meilleur graphique...

C'était le but de la démonstration ... et le fond pas complétement faux de l'argumentaire russe. C'est justement parce que ce n'est pas complétement faux qui ca fonctionne sur une population y adhérant assez facilement.

Mais crier au mensonge est une escroquerie d'une même niveau.

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il y a 9 minutes, Delbareth a dit :

Chic on joue au concours de la mauvaise foi.

Alors moi on m'a appris que majoritaire c'était 50%.

C'est marrant comme jeu !

Hitler n'a jamais eu plus de 50% des voix. Désolé d'habitude j'évite les points Godwin mais vu qu'on parle de néo nazis.

 

2014 ressemble beaucoup à un coup d'état, avec des snipers faisant des centaines de victimes (aussi bien policiers que manifestants). Ils ont été amnistiés depuis...

 

Suite à ça, des néo-nazis ont fait partie du gouvernement.

 

Je suis contre l'invasion de l'Ukraine, mais il faut pas non plus mettre la poussière sous le tapis

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Il y a 5 heures, Hypsen a dit :

Tu réécris complètement le narratif justement.

Avant la guerre, on disait que les 3000 chars russes pouvaient prendre Paris en deux semaines s'ils le voulaient. Résultat, ils n'ont pas réussi à prendre Kiev...

C'est plutôt la puissance russe qui en a pris un coup.

Là où on s'était trompé, c'était plutôt sur l'efficacité des sanctions occidentales.

Je suis en train de lire le dernier livre de Emmanuel Todd, « la défaite de l’Occident ». C’est très intéressant ce qu’il dit sur l’implication des deux pays dans la guerre. Il nie le fait que la Russie ait voulu mener une guerre de haute intensité, en pointant du doigt la faible mobilisation. C’est surtout vrai pour la Russie, qui sait que sa démographie n’est pas favorable à une mobilisation de masse.

 « en 2021, la Russie, comptait 146 millions d’habitants. Selon les projections de l’ONU, il ne serait plus que 143 millions en 2030 et 126 millions en 2050. Si l’on examine la pyramide des âges en 2020, à la veille de la guerre, et particulièrement la population susceptible d’être enrolees, les hommes de 35 39 ans était 6 millions, ceux de 30 34 ans, 6,3 millions, ceux de 25, 29 ans, quatre, 6 millions, et ceux de 20 24 ans, trois,6 millions. Ce ne sont pas des projections, mais des chiffres réels, et actuel. La Russie est entré dans une phase de contraction de sa population masculine potentiellement mobilisable : de 40 % pour ces groupes D’âge. C’est la raison pour laquelle évoquer une Russie conquerante capable d’envahir l’Europe après qu’elle aura abattu l’Ukraine, relève du fantasme ou de la propagande. La vérité est que la Russie, avec une population décroissante, et une superficie de 17 millions de kilomètres carrés, loin de vouloir conquérir de nouveaux territoires, se demande surtout comment elle va continuer d’occuper ceux qu’elle possède déjà. » 

(…)

« Jusqu’ici, les Russes ont pris leur temps ; leur entree dans la guerre a été progressive. Pour limiter les pertes humaines, pour préserver l’acquis fondamental de l’air poutine, le retour à la stabilité, garantissant à tous une existence convenable. Au stade actuel, le calcul stratégique que j’ai imaginé semble avoir été judicieux: les mois passent, les carences industrielles et donc militaire des occidentaux se sont révélées, les unes après les autres. Aujourd’hui, le temps joue pour Moscou. Mais nous savons aussi que les Russes n’ont pas l’éternité devant eux, et qu’ils devront obtenir, en cinq ans, une victoire définitive.  Il leur faut donc abattre l’Ukraine et vaincre l’OTAN dans un délai limité, sans jamais leur permettre de gagner du temps par des négociations, des trêve ou pire par un gel du conflit. Washington ne doit plus se faire Delusion : c’est la victoire qui veut Moscou rien de moins. »

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Il y a 21 heures, Pasha a dit :

Mouais complétement inutile ce genre de graph.

Un pauvre qui donne 10€ ça vaut rien comme donation pour une recherche sur le SIDA, mais un milliardaire qui va donner 1 millions d'euros va beaucoup plus faire avancer la recherche. Même si le SDF ça lui représente toute sa fortune, et le milliardaire, sa monnaie de sa poche.

Je sais que pour toi c'est jamais assez l'aide, et surtout "taper" sur les donations françaises. Mais relativisons. L'Estonie c'est un nain économiquement, une punaise. Et la France lui fourni je ne sais combien de milliards d'aide à travers l'UE.

Je ne vois même pas l'intérêt de ces graphiques hormis pour faire du #frenchbashing à l'ancienne.

Les 4,1% de l'Estonie, ça représente 1,4 milliards d'euros. Les 2% de la Lituanie, çà représente 1,2 milliards d'euros. Les 1,7% de la Lettonie, 600 millions d'euros.

Ces 3 pays, des "pauvres SDF punaises" pour reprendre tes mots honteux, dont les PIB cumulés représente même pas 150 milliards USD contre 3000 pour la France, ces trois pays qui représentent 5% du PIB Français ont donné autant à eux seuls que la France. Quand je dis qu'on affiche une arrogance crasse à l'encontre des pays d'Europe centrale, ton commentaire en est la plus parfaite des incarnations. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/09/l-aide-militaire-de-la-france-a-l-ukraine-estimee-a-3-2-milliards-d-euros_6199153_3210.html

Les 3% du Danemark, ça représente 12 milliards d'euros.

Il y a 20 heures, CANDIDE a dit :

Je pense que vous avez tous les deux raison. Il y a juste un malentendu.

Admettons que tous les paiements en dollar se fassent en bons billets de banque. Eh bien les billets que les russes ont en réserve dans les banques américaines ou européennes sont inaccessibles. Tandis que les billets qui circulent librement dans le monde pour les transactions internationales, eh bien les russes préfèrent les avoir plutôt que des roupies, afin de pouvoir commercer avec d'autres pays que l'Inde.

Ce qui n'empêche pas de vouloir sur le long terme réduire le rôle du dollar en terme de monnaie de paiement internationale.

On est d'accord, mais je rebondissais justement ce qui est ta conclusion: réduire le rôle du dollar en terme de monnaie de paiement, merveilleux, vaste programme mais je vote pour. Simplement, tout à leur détestation du dollar dans les grands discours, les BRICS ont bien du mal à s'accorder sur quelle devise employer à la place.

Surprise, personne ne se fait confiance: Moscou refuse les roupies, l'Inde ne veut pas fournir de Yuan. Le portrait de famille du Sud Global qui doit tailler un costard au dollar Américain ou à l'euro. 

https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/12/12/les-livraisons-de-petrole-russe-a-l-inde-entravees-alors-que-moscou-refuse-d-etre-paye-en-roupies_6205377_3234.html#:~:text=Selon les agences Reuters et,devise de son rival chinois.

Citation

Les livraisons de pétrole russe à l’Inde entravées, alors que Moscou refuse d’être payé en roupies

L’Inde, deuxième pays consommateur du pétrole en provenance de Russie, est quant à elle réticente à régler ses achats en yuans, la devise de son rival chinois.

La ruée de l’Inde vers le pétrole russe se complique. Alors que le pétrolier NS Century, sanctionné par Washington, attend depuis fin novembre, au large des côtes indiennes, le feu vert de New Delhi pour accoster, des problèmes de paiement gênent les livraisons. Selon les agences Reuters et Bloomberg, qui citent des sources anonymes, la Russie refuse d’être payée en roupies, alors que l’Inde est réticente à régler ses achats en yuans, la devise de son rival chinois.

Les sanctions occidentales imposées à la Russie en février 2022 ont bouleversé la carte des approvisionnements en hydrocarbures, faisant de la route pétrolière maritime vers l’Inde une planche de salut pour les majors russes. Confrontées au retrait des acheteurs européens, Lukoïl, Rosneft, Gazprom Neft, Surgutneftegas écoulent dorénavant une large partie de leur brut à des raffineurs indiens : 60 % du pétrole russe transporté sur les mers va en Inde, ce qui fait du pays le deuxième consommateur au monde, après la Chine.

Ce commerce lucratif est toutefois confronté à un défi majeur, celui du paiement. Exclue du système bancaire international, la Russie a dû délaisser les transactions commerciales en dollars et en euros. Selon Reuters, moins de 10 % de la production russe, soit environ 9 millions de barils jour, est actuellement vendue dans ces devises fortes.

En avril, plusieurs banques russes, dont Sberbank et VTB, ont été autorisées par la Reserve Bank of India à ouvrir des comptes pour faciliter les règlements en roupies. Depuis, les exportateurs russes accumulent les roupies sur des comptes en Inde, où un strict contrôle des changes est en vigueur, mais sans savoir comment les dépenser. Entre avril et septembre, les exportations russes dans le pays ont atteint l’équivalent de 30,4 milliards de dollars (28,1 milliards d’euros).

De nombreux obstacles

« De janvier à septembre, l’Inde a importé seize fois plus de biens de Russie qu’elle en a exporté, explique Deniz Unal, économiste au Centre d’études prospectives et d’informations internationales. Sa faible spécialisation manufacturière ne lui permet pas d’alimenter le marché russe comme le fait la Chine. » Moscou ne veut plus entendre parler de paiements en roupies. A tel point que sa banque centrale, dans une note informelle diffusée fin novembre, a demandé aux exportateurs de ne plus accepter aucun paiement dans cette devise. « Ces difficultés montrent bien qu’il est difficile pour la Russie de vendre son pétrole dans une autre devise que le dollar », souligne Agathe Demarais, économiste au Conseil européen pour les relations internationales, un centre de réflexion indépendant.

Les raffineurs indiens ont accepté de payer les cargaisons livrées en combinant le yuan chinois, le dollar de Hongkong et le dirham des Emirats arabes unis. Mais les obstacles surgissent de toutes parts. A la fin du mois de novembre, Reuters a révélé que le principal raffineur indien, Indian Oil Corporation, ne parvenait pas à effectuer certains paiements en dirhams pour l’achat de pétrole en provenance du gisement de Sakhalin-I, son fournisseur russe n’ayant pas encore ouvert de compte bancaire aux Emirats arabes unis.

Il faut dire que les contrôles des banques émiraties ont été renforcés vis-à-vis de la clientèle russe, dans le souci du respect du prix plancher du baril de brut russe imposé par le G7. Reste le yuan, utilisé dans 16 % des transactions commerciales russes, en décembre 2022, alors qu’il ne l’était jamais avant la guerre en Ukraine. Mais New Delhi voit d’un mauvais œil le recours à la devise de son rival chinois, qui n’est pas librement convertible, contrairement au dollar. « L’utilisation des devises nationales entre BRICS est un casse-tête, et faute d’être “forte”, la roupie n’est pas plus liquide que des biens troqués, résume Deniz Unal. Le salut pourrait venir de la création d’une monnaie commune aux BRICS, mais cela paraît aujourd’hui impossible. »

« Stratégie de diversification monétaire »

Ces problèmes de paiement, qui sont un frein au rapprochement commercial entre les deux pays, illustrent les limites auxquelles les BRICS sont confrontés lorsqu’ils veulent s’émanciper du dollar. « L’Inde, et avec elle de nombreux pays du Sud, n’est pas contre l’Occident, elle cherche des solutions pour ne pas en dépendre », relativise l’économiste indienne Anuradha Chenoy, ancienne professeure à l’université Jawaharlal Nehru de New Delhi. Ce qui passe par l’utilisation d’autres systèmes de paiement que le Swift, dont la Russie a été bannie au lendemain de l’invasion en Ukraine.

La banque centrale indienne a donné son accord, en 2022, à la création de dizaines de comptes dits « vostro », qui permettent à des banques étrangères d’effectuer des paiements internationaux en roupies. « Les pays du Sud veulent faciliter les transactions financières entre eux sans devoir passer par le dollar et s’exposer aux sanctions américaines », justifie Mme Chenoy.

La poussée du commerce Sud-Sud incite déjà les banques centrales à multiplier les accords de swaps (« échanges de devises »), comme l’ont fait l’Arabie saoudite et la Chine, pour un montant équivalent à 7 milliards de dollars. « De nombreux pays du Grand Sud sont à la recherche non pas d’une dédollarisation pure, irréalisable à ce stade, mais plutôt d’une stratégie de diversification monétaire, notamment à travers des lignes de swaps devenues de plus en plus nombreuses au niveau des banques centrales », décrypte Tania Sollogoub, responsable de la géopolitique au Crédit agricole.

En 2023, la part du yuan dans les transactions internationales est passée de 1,9 %, en janvier, à 4,6 % en octobre. Une progression importante, mais qui est encore loin de menacer la suprématie du dollar, utilisé dans plus de 47 % des paiements dans le monde.

 

Modifié par olivier lsb
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il y a 56 minutes, g4lly a dit :

Ce qui est fascinant c'est nié à ce point le réel ...

... je vais te la refaire ... à l'époque de cro-magnon le vote néo nazi en Ukraine était de 0% ... ça démontre quoi ... rien pareil.

Il n'y a pas si longtemps ... Svoboda parti ouvertement de sympathie nazi à obtenu ces résultats. Alors peut être que les gens se sont trompé en mettant leur bulletin dans l'urne ... ou peut être qu'au fond d'eux ...

Après expliquer que les russes affabule complétement c'est cocasse, voir ridicule. Ils jouent sur du velours au contraire ...

... c'est comme si tu me disais que toute l’Allemagne avait instantanément changé le jour de la capitulation :bloblaugh::bloblaugh::bloblaugh:

Svoboda-2012.png

Au final, les nazis en 2012, ce sont juste les 20000 ou 30000 membres de Svoboda, ou les plus de 30% de votants dans les régions de l'ouest de l'Ukraine ?

Heureusement, aux élections de 2019, les plus de 30% de présumés nazis sont devenus 2%. 

 

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