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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


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Il y a 19 heures, Colstudent a dit :

Quand le front Ukrainien ne reculera plus pendant plusieurs semaines ça permettra des négociations, le soucis c'est que les Russes même légèrement avancent chaque semaine de localité en localité.... que faudrait-il pour figer le front ? tout partira de là pour que le conflit cesse côté Russe. Et bien sur une fois figé les Ukrainiens abandonnent l'idée de lancer de quoi repartir en avant pour de futures semaines/mois ...

En 1918, l'Allemagne n'avait jamais été aussi proche de Paris que durant tout le conflit. On connait la suite. 

Avancer c'est une chose, mais c'est tactique: si ça se fait au détriment de l'endurance et de la résilience de l'armée, à fonds perdu pour l'économie ou moyennant une grave déstabilisation de la société, alors ce sont des progressions qui ne sont pas pérennes. Or de ce point de vue là, la peinture commence à craquer en Russie: Poutine, avec les précautions d'usage, a reconnu que les dépenses militaires avaient généré de l'inflation, et a annoncé une réduction du budget de l'armée pour les trois prochaines années. Le baril de Brent est en chute libre et ça va continuer, vu les hausses de production à venir. 

https://www.zonebourse.com/cours/devise/US-DOLLAR-RUSSIAN-ROUBLE--2370597/actualite/Poutine-annonce-une-reduction-des-depenses-militaires-russes-des-l-annee-prochaine-50355941/

Modifié par olivier lsb
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il y a 28 minutes, olivier lsb a dit :

En 1918, l'Allemagne n'a jamais été aussi proche de Paris que durant tout le conflit. On connait la suite. 

Avancer c'est une chose, mais c'est tactique: si ça se fait au détriment de l'endurance et de la résilience de l'armée, à fonds perdu pour l'économie ou moyennant une grave déstabilisation de la société, alors ce sont des progressions qui ne sont pas pérennes. Or de ce point de vue là, la peinture commence à craquer en Russie: Poutine, avec les précautions d'usage, a reconnu que les dépenses militaires avaient généré de l'inflation, et a annoncé une réduction du budget de l'armée pour les trois prochaines années. Le baril de Brent est en chute libre et ça va continuer, vu les hausses de production à venir. 

https://www.zonebourse.com/cours/devise/US-DOLLAR-RUSSIAN-ROUBLE--2370597/actualite/Poutine-annonce-une-reduction-des-depenses-militaires-russes-des-l-annee-prochaine-50355941/

Donc y aura un traité de Versaille en faveur de l'Ukraine ? Je n'ai pas du tout envie de voir les Russes à Kiev, ou vivre à la politique Russe en France, mais malgré le maigre résultat Russe, l'ukraine devra s'assoir sur 20 % de son territoire à la fin, donc oui j'aimerai pour eux que ça ne soit pas 22 ou 25 % dans 10 mois

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Le 06/07/2025 à 03:48, Yorys a dit :

Il suffit que Zelensky dise ok on vous donne les 4 oblasts et on se déclare neutres, et hop, la paix...

Tu vois le truc ? 

Ni Poutine ni Zelenski ne peuvent accepter la paix qui arrêterait cette guerre, sans être illico accusés de haute trahison (bon surtout Zelenski... mais aussi Poutine s'il "rentrait chez lui").

C'est pour ça que je n'interviens plus sur ce fil : il n'y a plus grand chose à dire, juste voir le fil du destin se dérouler... jusqu'au triste final...

 

 

Non, on ne voit pas le truc, car le régime a désormais besoin de la guerre pour assurer sa survie. Une fois les 4 oblasts obtenus, ce sera ensuite autre chose, jusqu'à l'intégralité de l'Ukraine, pour reprendre les mots de Poutine. Il a été très clair sur le sujet, ne faisons pas semblant d'ignorer ses intentions.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/07/07/en-ukraine-vladimir-poutine-fait-le-choix-de-la-guerre-longue_6619517_3232.html

Citation

En Ukraine, Vladimir Poutine fait le choix de la guerre longue

Analyse

Benjamin Quénelle

La suspension des aides américaines, à Kiev, s’inscrit bien dans les plans militaires du chef du Kremlin : intensifier cet été son offensive en Ukraine et entretenir un conflit sans fin, synonyme de survie de son régime grâce à la nouvelle « stabilité » bâtie sur l’économie de guerre.

Publié aujourd’hui à 06h00 Temps de Lecture 4 min.

Tout un symbole. Juste après avoir parlé pendant deux heures, mardi 1er juillet, avec Emmanuel Macron, son premier entretien téléphonique en trois ans avec le président français, Vladimir Poutine a enchaîné en présentiel avec… Evgueni Pervychov, gouverneur de l’oblast de Tambov, petite région à 400 kilomètres de Moscou.

C’est l’un des « héros » de l’invasion de l’Ukraine : en récompense pour son engagement militaire, l’ex-maire et modeste député local, parti au front en volontaire, a été propulsé gouverneur en novembre 2024. Depuis, M. Pervychov est célébré en symbole, figure de la nouvelle élite médaillée et décorée, promue après avoir combattu.

Alors que M. Poutine venait de répéter à M. Macron son argumentaire sur la lutte contre le retour du nazisme en Europe, le président russe a pu montrer, avec M. Pervychov, que la guerre et la victoire restent sa priorité. L’entretien avec le président français, moqué en Européen faible, est passé inaperçu en Russie. La rencontre avec le gouverneur, loué en modèle, a au contraire été largement couverte par les télévisions.

Une seule grille de lecture

L’Elysée avait repris contact avec le Kremlin pour parler du Moyen-Orient après les frappes israéliennes et américaines en juin sur l’Iran. Mais M. Poutine voit tout à travers une seule grille de lecture : l’Ukraine. Dans la nuit de jeudi 3 à vendredi 4 juillet, celle-ci a subi l’attaque de drones russes la plus massive depuis le début de la guerre.

Au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, surnommé le « Davos poutinien », le chef du Kremlin a, le 20 juin, lâché deux phrases qui, de facto, rendent caduc tout espoir de négociation. « Je considère les Russes et les Ukrainiens comme un seul peuple. Dans ce sens, toute l’Ukraine est nôtre », a-t-il prévenu, avant de citer un proverbe : « Là où un soldat russe met le pied, cela nous appartient. » Tout était dit.

Après cinq mois de négociations et un sixième entretien téléphonique avec M. Poutine, jeudi 3 juillet, Donald Trump a reconnu n’avoir obtenu « aucun progrès » sur l’Ukraine au-delà des échanges de prisonniers. Le président américain voulait un cessez-le-feu rapide mais le chef du Kremlin, qui exige un accord de paix plus complet, ne souhaite en réalité ni l’un ni l’autre.

M. Poutine et son régime, qui n’avaient initialement pas anticipé une guerre aussi longue et massive, ont aujourd’hui intérêt à ce qu’elle dure longtemps. Politiquement, les élites sont derrière lui, plus que jamais dépendantes du Kremlin, liées à ses succès militaires. Pour de nombreux Russes, le conflit est par ailleurs devenu un ascenseur social car il rééquilibre partiellement les écarts de richesse entre grandes villes et Russie périphérique.

En dopant le complexe militaro-industriel et dynamisant par ricochet des centres industriels régionaux, mais aussi en finançant grassement des centaines de milliers d’hommes sur le front et leurs familles à l’arrière, dans les contrées les plus pauvres, la guerre a été bénéfique à la fois aux élites et à la Russie profonde. L’arrêt des combats pourrait remettre en cause cette nouvelle « stabilité », maître mot de M. Poutine, au pouvoir depuis un quart de siècle.

Signes d’essoufflement

Dans une économie qui s’était préparée à la guerre bien avant février 2022 et le début de l’« opération militaire spéciale » en Ukraine, le Kremlin ne peut pas ignorer les signes d’essoufflement. Le budget peine à financer la hausse des primes pour les volontaires au front ; l’inflation dépasse toujours les 10 % ; et le ministre du développement économique, Maxim Rechetnikov, a reconnu, jeudi 19 juin, que le pays est « au bord » de la récession.

Le Kremlin ne peut pas non plus ignorer le double message envoyé par le sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), à La Haye (Pays-Bas), les 24 et 25 juin : l’objectif des pays membres de consacrer 5 % de leur produit intérieur brut à la défense est destiné à apaiser M. Trump, mais aussi à inquiéter M. Poutine. En guise de réponse, le président russe a prévenu qu’en « aucun cas » il n’y aurait de récession, et il s’est contenté de moquer la « militarisation effrénée » de l’OTAN.

La « pause », mercredi 2 juillet, des livraisons américaines en défenses antiaériennes à l’Ukraine, qui en rend ses grandes villes plus vulnérables aux bombardements, est une aubaine pour l’armée russe. Cet été, elle pourra profiter des faiblesses adverses, pour soit intensifier son invasion et lancer une grande offensive sur Soumy et à Kharkiv, soit poursuivre sa tactique de lents grignotages sur tous ces fronts.

Dans tous les cas, l’objectif sera de maintenir le conflit le plus longtemps possible. Quitte à céder à l’automne sur un vrai-faux cessez-le-feu pour amadouer l’administration Trump, mais uniquement après que Moscou aura obtenu la prise totale des quatre régions du Donbass qu’il ne contrôle toujours pas entièrement aujourd’hui.

L’accoutumance à la guerre et à ses généreux revenus pourrait encourager le soutien populaire vers de nouveaux projets militaires des faucons du régime. Priorité avant tout à l’Ukraine. Le Kremlin, pour lequel il n’est « pas possible » à ce stade d’« atteindre » ses objectifs par la voie diplomatique, est persuadé que l’histoire est de son côté.

Pour les deux rounds de pourparlers à Istanbul, les 16 mai et 2 juin, il a envoyé un historien ainsi qu’un message fort : face à la délégation ukrainienne dirigée par Rustem Umerov, ministre de la défense, entouré d’hommes en treillis, la représentation russe était composée d’hommes en civil sûrs de leurs faits autour de Vladimir Medinski, l’un des idéologues des manuels scolaires.

Fidèle disciple du Kremlin, cet ex-ministre de la culture ne cesse de répéter : « Celui qui contrôle l’histoire contrôle l’avenir. » Il cite, en le tronquant, 1984, le roman de George Orwell : « Celui qui contrôle le passé contrôle le futur ; celui qui contrôle le présent contrôle le passé. » Un avertissement glaçant pour comprendre les desseins du Kremlin, aujourd’hui et demain.

 

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il y a 5 minutes, pascal a dit :

Donc il suffit d'envahir son voisin pour obtenir ce que l'on désire selon le principe du fait accompli ... Ben voyons c'est tellement simple.

Je ne suis pas certain que « simple » soit le bon terme : il faut être prêt à y consacrer voire sacrifier son économie, sa diplomatie et quelques centaines de milliers de vies humaines…

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Il y a 13 heures, olivier lsb a dit :

Oui au sujet des 5%, et chacun sait que c'était pour plaire à POTUS. Toutefois, çà va se terminer consensuellement à 3,5% d'objectif affiché, et disons 2,5 / 3% de façon effective. La LPM votée en l'état nous mène à 2,2% du PIB en 2030, sur la base du PIB actuel. C'est un rapprochement un peu fallacieux (dépense future / PIB actuel), mais qui fixe en quelque sorte un seuil plancher, avec une Ukraine toujours debout et une ligne de front figée. 

Qu'un oblast supplémentaire tombe, voir une grand ville, et ça sera autant d'augmentations en plus. Or c'est le chemin que ça en prend, car cette aide et ces budgets sont trop lentement mis en œuvre. Comme déjà il y a trois ans. 

On est loin des fonds nécessaires à une véritable bascule que tu évoques, dont on peut questionner la nécessité ou les modalités, justement parce que les politiques sont conscients des capacités limitées de financement, tant économiquement que politiquement. 
 

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il y a 1 minute, rendbo a dit :

Tu en as de la chance de savoir ce qu'il veut et ce qu'il pense au plus profond de lui même...

J'avoue, je vais un peu loin. Mais il n'a pas l'air de faire grand cas des morts russes de sa diplomatie et de son économie. Car il peut en un claquement de doigt mettre fin à ces morts et aux sanctions en arrêtant son opération spéciale.

Par contre, pour quoi ne le fait-il pas ... effectivement, on ne sait pas. Par contre on sait que financièrement, lui et ses potes, ça va.

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Il y a 1 heure, pascal a dit :

Donc il suffit d'envahir son voisin pour obtenir ce que l'on désire selon le principe du fait accompli ... Ben voyons c'est tellement simple.

C'est tellement simple en effet de caricaturer des situations éminemment complexes pour les faire cadrer avec ses convictions ou ses affects...

Bon je retourne à mon inactivité sur ce fil en attendant de voir la pertinence de ce genre d'éléments de langage.  

 

 

 

Modifié par Yorys
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Le 07/07/2025 à 09:31, gustave a dit :

Je ne suis pas certain que « simple » soit le bon terme : il faut être prêt à y consacrer voire sacrifier son économie, sa diplomatie et quelques centaines de milliers de vies humaines…

Comme disait - selon la légende - Iossif Vissarionovitch "1 mort c'est une tragédie, 100 000 c'est de la statistique"

Pour ce qui est de l'économie, la Russie peut compter sur son potentiel assis sur des ressources immenses; quant à sa diplomatie ... les actuels aléas de la situation internationale montrent à quel point ce sujet est variable. Et puis, sa situation diplomatique est fort dégradée surtout vis-à-vis de l'Europe. Un ensemble de pays que l'actuel homme fort à Moscou méprise au plus au haut point ... La belle affaire, pour le Président Poutine les enjeux sont ailleurs, il fait le pari (pour le moment vérifié) que les Européens "de l'ouest" ne feront rien ou a minima tant que leurs frontières ne seront pas directement menacées et leur seul réarmement (je ne parle pas de leur posture diplomatique) prendra des années s'il est seulement effectif.

Pour reconquérir ses marches la Russie a le temps pour elle, c'est son atout principal. Les Européens et les Américains jouent sur le temps court, en partie dicté par les résultats électoraux (la récente élection US montre à quel point les ruptures peuvent être importantes). Quid de la posture française en 2027 ? Cela ne fait néanmoins pas de moi un partisan des régimes autoritaires.

Les actuels sacrifices (bien réels) consentis par le pouvoir russe sont jugés acceptable au regard de l'enjeu, même s'ils n'étaient pas prévus. Quand au peuple russe l'histoire a montré que de tous temps qu'il sait souffrir.

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il y a 1 minute, Yorys a dit :

C'est tellement simple en effet de caricaturer des situations éminemment complexes pour les faire cadrer avec ses convictions et ses affects...

Bon je retourne à mon inactivité sur ce fil en attendant de voir la pertinence de ce genre d'éléments de langage. 

Retourne sur ton Olympe mais auparavant excuse moi de te retourner le compliment !!! Je veux bien que tu sois à bout d'arguments mais je trouve la répartie particulièrement gonflée.

Pour paraphraser un ancien Président:

"Les envahisseurs sont à l'est et les envahis sont à l'ouest ..."

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Le 07/07/2025 à 10:34, rendbo a dit :

584

Dans les faits, il aurait pu continuer à amasser des yatchs et des palais s'en attaquer l'Ukraine... donc il y a peut-être quelque chose d'autre et moins simpliste

Il veut son mausolée le bougre et à la taille de sa "grande œuvre (sic)" et une bonne place dans les livres d'histoire Très certainement.
La culture du soit, très développée chez eux. 

Modifié par MIC_A
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il y a 34 minutes, pascal a dit :

Pour paraphraser un ancien Président: "Les envahisseurs sont à l'est et les envahis sont à l'ouest ..."

Au delà du livre d'histoire dont ce Monsieur, aussi illustre soit il, fait fi : à moins d'être platiste, on est toujours à l'Est de quelqu'un.

:dry:

Modifié par rendbo
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il y a 39 minutes, pascal a dit :

Retourne sur ton Olympe mais auparavant excuse moi de te retourner le compliment !!! Je veux bien que tu sois à bout d'arguments mais je trouve la répartie particulièrement gonflée.

Pour paraphraser un ancien Président:

"Les envahisseurs sont à l'est et les envahis sont à l'ouest ..."

Tu veux des arguments ? 

Tiens, oui je sais c'est Omerta, donc forcément des vendus... et le titre de la vidéo est putaclic je l'admets, sinon il y a à peu près la même chez A. Juillet... 

 

Modifié par Yorys
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Tant qu'Alain Bauer ne m'expliquera pas pourquoi il a toujours été russophile, je n'irai pas m'inquiéter.

Pour le reste, je valide entièrement la paraphrase mitterrandienne de Pascal. Il y a un agresseur identifié, un agressé qui se défend comme il peut et de "bonnes âmes" qui essaient de lui enfoncer la tête sous l'eau au nom du "bon sens". Et ça, pour n'importe qui ayant ouvert un livre, ça ne peut que rappeler beaucoup de choses, et pas uniquement du côté de Munich. 

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il y a une heure, pascal a dit :

Pour paraphraser un ancien Président:

"Les envahisseurs sont à l'est et les envahis sont à l'ouest ..."

Les années 1980 c'est des moments de tensions mais aussi beaucoup de moments d'efforts pour la détente. C'est un cocktail compliqué dont on ne peut pas extraire comme ça un ingrédient. Pour cette petite phrase où Mitterrand met un coup de barre à droite, on doit pouvoir en trouver des dizaines où il fait l'éloge ou exprime une aspiration à la détente. Il gouverne Mitterrand. Il n'a pas mis sur pilote automatique.

Par exemple dans son gouvernement, il a mis des communistes, ce qu'on appellerait aujourd'hui des prorusses.

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il y a 8 minutes, Wallaby a dit :

Les années 1980 c'est des moments de tensions mais aussi beaucoup de moments d'efforts pour la détente. C'est un cocktail compliqué dont on ne peut pas extraire comme ça un ingrédient. Pour cette petite phrase où Mitterrand met un coup de barre à droite, on doit pouvoir en trouver des dizaines où il fait l'éloge ou exprime une aspiration à la détente. Il gouverne Mitterrand. Il n'a pas mis sur pilote automatique.

Par exemple dans son gouvernement, il a mis des communistes, ce qu'on appellerait aujourd'hui des prorusses.

"La politique à l'époque, c'était compliqué". Je suis dubitatif sur cet argument.

Mitterrand avait beaucoup de défauts mais il n'a jamais abdiqué la souveraineté française, même sous la menace de missiles ou des gros yeux du voisin. La détente mitterrandienne, ce n'était pas la soumission sans conditions. Le fait est qu'en se retranchant derrière "le bon sens", beaucoup l'oublient.

EDIT : et pour Omerta, oui. Ce sont des vendus. 

https://www.franceinfo.fr/economie/medias/vrai-ou-fake-omerta-un-media-sans-parti-pris_5769092.html

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il y a une heure, pascal a dit :

La belle affaire, pour le Président Poutine les enjeux sont ailleurs, il fait le pari (pour le moment vérifié) que les Européens "de l'ouest" ne feront rien ou a minima tant que leurs frontières ne seront pas directement menacées et leur seul réarmement (je ne parle pas de leur posture diplomatique) prendra des années s'il est seulement effectif.

Pour reconquérir ses marches la Russie a le temps pour elle, c'est son atout principal. Les Européens et les Américains jouent sur le temps court, en parti dicté par les résultats électoraux (la récente élection US montre à quel point les ruptures peuvent être importantes). Quid de la posture française en 2027 ? Cela ne fait néanmoins pas de moi un partisan des régimes autoritaires.

Les actuels sacrifices (bien réels) consentis par le pouvoir russe sont jugés acceptable au regard de l'enjeu, même s'ils n'étaient pas prévus. Quand au peuple russe l'histoire a montré que de tous temps qu'il sait souffrir.

Les marches de l'ouest ne sont pas sûr pour VP et pour moi le réarmement en cours en Europe et même à vitesse modéré ne joue pas en sa faveur. Par exemple le verrouillage de la baltique et de la mer noire sont réels.

Par contre l'Europe entière doute maintenant des US même si tout le monde n'en a pas tiré les conclusions qui s'imposent. C'est quand même un point positif pour lui. 

Le bilan n'est pas forcément mauvais pour la russie mais on ne peut pas dire qu'il soit splendide non plus.

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il y a une heure, Ciders a dit :

"La politique à l'époque, c'était compliqué". Je suis dubitatif sur cet argument.

Mitterrand avait beaucoup de défauts mais il n'a jamais abdiqué la souveraineté française, même sous la menace de missiles ou des gros yeux du voisin. La détente mitterrandienne, ce n'était pas la soumission sans conditions. Le fait est qu'en se retranchant derrière "le bon sens", beaucoup l'oublient.

EDIT : et pour Omerta, oui. Ce sont des vendus. 

https://www.franceinfo.fr/economie/medias/vrai-ou-fake-omerta-un-media-sans-parti-pris_5769092.html

Moi non plus je ne suis pas fan d'Omerta, mais je pense qu'il faut écouter (et éventuellement lire) Maxime Chaix.

J'ai retrouvé la vidéo d'Alain Juillet :

 

 

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il y a 32 minutes, Ciders a dit :

Ah tiens, je ne me rappelais pas qu'il avait été fixeur. Mais sinon, oui, un très joli CV apolitique. 

Oui, avoir des sponsors contacts dans l’armée russe et le FSB, ça aide pour faciliter des reportages dans le Donbass !

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