Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie

[Manuel77]

Salvini n'est pas assez haut dans la hiérarchie pour pouvoir s'adresser à Macron, ni assez bas pour être polémique. 
Il a manqué une bonne occasion de se taire... Je connais cette phrase, mais je ne sais plus où je l'ai entendue.

[Wallaby]

il y a 8 minutes, Ciders a dit :

Le ton ? La forme ? Le fait que Salvini n'en est pas à son coup d'essai ?

Je crois qu'Emmanuel Macron a déjà réveillonné avec des troupes pour Noel avec Barkhane en 2017. Je ne suis pas sûr qu'il aurait dû se vexer. Il aurait dû dire, chiche, j'irai sur front. Je passerai du temps avec mes hommes sur le front. Surtout qu'à ce stade on parle d'une force de dissuasion qui se mettrait en place après un accord de paix. Donc il n'y aurait pas vraiment de combat.

[Wallaby]

il y a 9 minutes, Manuel77 a dit :

Il a manqué une bonne occasion de se taire... Je connais cette phrase, mais je ne sais plus où je l'ai entendue.

Jacques Chirac s'adressant aux Polonais, aux Tchèques et aux Hongrois en 2003 :

https://www.lemonde.fr/archives/article/2003/02/18/jacques-chirac-critique-la-position-pro-americaine-des-futurs-membres-de-l-ue_309684_1819218.html

 

[Ciders]

à l’instant, Wallaby a dit :

Je crois qu'Emmanuel Macron a déjà réveillonné avec des troupes pour Noel avec Barkhane en 2017. Je ne suis pas sûr qu'il aurait dû se vexer. Il aurait dû dire, chiche, j'irai sur front. Je passerai du temps avec mes hommes sur le front. Surtout qu'à ce stade on parle d'une force de dissuasion qui se mettrait en place après un accord de paix. Donc il n'y aurait pas vraiment de combat.

Difficile de comparer une occasion festive avec un appel à aller se battre contre autrui.

Comparaison n'est pas raison ici. Mais ça aura au moins permis à Salvini de faire parler de lui et de sortir de son isolement politique en Italie. Pas sûr qu'il en attendait davantage...

[Akhilleus]

Il y a 7 heures, pascal a dit :

Il y en a eu des invasions ou des conflits déclenchés dans l'histoire suite à des manoeuvres ou des "agressions" montées de toute pièces

Pologne 39, Golfe du Tonkin ...

C'est dans les vieux pots et avec les vieilles recettes qu'on fait les meilleures tambouilles ...

Et il y a aussi eu au cours de l'histoire des montages encore plus tordus ou on s'arrange pour se faire agresser en provoquant suffisamment fort l'OPFOR afin d'essayer de rameuter des alliés (en general soit engagés par des traités de defense, soit intervenant pour qu'un equilibre qui les arrange ne soit pas modifié) et / ou de renforcer sa cohesion nationale

Oui je sais c'est "nawak" ou tres tordu au choix mais ca a existé aussi

Syracuse/Sicile/Carthage/Rome, 1870, les 5 Royaumes, crise de Bizerte coté Tunisien (raté pour le coup) ente autres....

Du coup ca complique un peu les grilles de lecture

 

 

[g4lly]

Il y a 3 heures, christophe 38 a dit :

tu as raison, il ne s'agit que de pétrole et de gaz.... 

s'il veut y aller, ce n'est pas pour mettre des glaçons dans son bourbon..

Tu pourrais me citer les exceptionnelles ressources minières d'Ukraine et celles économiquement exploitables.

[christophe 38]

il y a 26 minutes, g4lly a dit :

Tu pourrais me citer les exceptionnelles ressources minières d'Ukraine et celles économiquement exploitables.

https://www.institut-ega.org/l/l-ukraine-et-ses-richesses-minerales-strategiques-enjeux-economiques-geopolitiques-et-perspectives-de-negociation/

et, sur le lien, il y a une carte.... étonnant, les zones interessantes sont passées sous controle russe...

Citation

L'Ukraine possède d'importantes ressources minérales stratégiques, estimées entre 11 500 et 15 000 milliards de dollars, qui jouent un rôle clé dans les industries technologiques, militaires et énergétiques. Leur exploitation est entravée par la guerre avec la Russie, le manque d'investissements et la difficile élaboration d'une stratégie minière.

Dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne, ces ressources prennent une dimension stratégique majeure. La Russie cherche à s'approprier ces gisements pour renforcer sa position sur les marchés mondiaux, tandis que les États-Unis souhaitent sécuriser leur accès à ces métaux critiques. L'Ukraine pourrait conclure un accord stratégique impliquant des investissements miniers en échange d'un soutien économique et militaire renforcé.

L'Ukraine : une puissance minérale sous-exploitée

L'Ukraine est l'un des pays les plus riches en ressources naturelles en Europe. Son sous-sol contient des métaux essentiels à la transition énergétique et à la production industrielle, notamment le titane, le lithium, le graphite, l'uranium et les terres rares. Pourtant, ces ressources restent sous-exploitées en raison de l'instabilité politique, des conflits militaires en cours et du manque d'investissements dans l'extraction et la transformation des minerais.

Face à la montée des tensions géopolitiques et à la nécessité de réduire la dépendance aux importations chinoises et russes, l'Ukraine pourrait devenir un fournisseur clé de minerais critiques pour les États-Unis mais également pour l'Union européenne.

Cartographie des principales ressources minérales de l'Ukraine

L'Ukraine dispose d'importantes ressources minérales qui jouent un rôle stratégique dans divers secteurs industriels. Parmi ces ressources, le lithium est particulièrement convoité pour la fabrication de batteries destinées aux véhicules électriques et au stockage d'énergie. Bien que le pays possède des réserves significatives de ce minéral, son exploitation reste encore limitée. L'Ukraine se distingue également comme l'un des plus grands producteurs européens de titane, un matériau essentiel dans les domaines de l'aéronautique, de la défense et des implants médicaux. En matière d'uranium, utilisé pour l'énergie nucléaire et l'armement, l'Ukraine occupe la 10ᵉ place mondiale en termes de production. Le pays est également le 3ᵉ producteur mondial de graphite, un matériau clé pour la fabrication de batteries, ainsi que pour les industries de la sidérurgie et de l'électronique.

Bien que la présence de terres rares soit confirmée sur le territoire ukrainien, leur exploitation demeure encore limitée malgré leur importance pour les technologies vertes, l'électronique et la défense. L'Ukraine dispose également de réserves considérables de manganèse, un élément essentiel à la production d'acier et de batteries. Concernant le béryllium, utilisé dans l'aérospatiale et les équipements militaires, les informations disponibles sur son exploitation restent limitées. Le pays possède en outre des gisements de métaux non ferreux, tels que le cuivre et le zinc, utilisés dans la conduction électrique et la galvanisation, bien que ces ressources soient encore peu exploitées. Enfin, l'Ukraine dispose de minerais polymétalliques (zinc, plomb, argent), mais leur extraction est actuellement réalisée à faible échelle.

Ces ressources confèrent à l'Ukraine un potentiel stratégique majeur sur les marchés mondiaux, bien que plusieurs d'entre elles restent sous-exploitées.

Défis et contraintes à l'exploitation des richesses minières

Plus de 70 % des ressources minérales ukrainiennes se trouvent dans les régions de Donetsk, Louhansk et Dnipropetrovsk, des zones en proie aux combats ou sous contrôle russe. La sécurisation de ces territoires est un enjeu majeur pour garantir une exploitation stable et rentable.

L'Ukraine est par ailleurs encore dépendante des capacités de transformation étrangères. Le pays doit investir dans des infrastructures de raffinage pour maximiser la valeur ajoutée de ses ressources. Le cadre réglementaire ukrainien pour l'exploitation minière manque également de transparence. Des réformes sont nécessaires pour attirer les investisseurs étrangers et encadrer une exploitation durable des ressources.

L'extraction minière, enfin, peut engendrer une dégradation environnementale et des conflits avec les populations locales. Une stratégie de développement durable est nécessaire pour minimiser ces impacts.

Un accord Ukraine - États-Unis sur les minéraux stratégiques ?

L'un des objectifs stratégiques de la Russie est de contrôler les ressources minières ukrainiennes. La capture de ces minerais renforcerait sa domination sur les marchés des métaux critiques et compliquerait l'accès de l'Occident à ces ressources essentielles.

Face à la dépendance croissante aux métaux chinois, les États-Unis pourraient conclure un accord avec l'Ukraine incluant :

• des investissements américains dans l'exploitation et la transformation des minerais en Ukraine, afin de réduire la dépendance aux importations chinoises,

• un soutien financier et militaire renforcé en échange d'un accès privilégié aux ressources stratégiques pour les industries américaines,

• une coopération technologique pour développer des infrastructures de raffinage en Ukraine et éviter que les minerais bruts ne soient exportés vers la Chine pour y être transformés,

• une participation américaine à la sécurisation des sites miniers en fournissant des équipements militaires et des formations spécialisées.

L'Union européenne pourrait rejoindre cette initiative en finançant des infrastructures minières et en intégrant les ressources ukrainiennes dans ses chaînes d'approvisionnement stratégiques, notamment dans les domaines des batteries, de l'acier et de l'énergie nucléaire.

Les ressources minérales de l'Ukraine sont toutefois au cœur de tensions diplomatiques entre l'Ukraine et les États-Unis. Ces derniers considèrent que l'accès aux minerais stratégiques ukrainiens pourrait constituer un levier économique permettant à l'Ukraine de rembourser sa dette envers eux, en particulier au regard du soutien militaire massif apporté depuis le début de la guerre. Cette position reflète la volonté américaine de sécuriser l'approvisionnement en matières premières critiques tout en obtenant une forme de compensation pour l'aide fournie. À l'inverse, l'Ukraine défend l'idée que l'accès à ses ressources minérales devrait être conditionné à la poursuite du soutien militaire. Pour l'Ukraine, ces minerais constituent un atout stratégique indispensable à la reconstruction du pays et à la préservation de sa souveraineté.

 

 

bref, je ne suis pas un savant, juste un perroquet (et, de mon ancien metier, j'ai gardé l'habitude d'avoir des sources (qui tiennent la route) et de les communiquer, pour appuyer ce que j'écris.)

 

 

 

https://www.google.com/search?q=ressources+minieres+ukraine&client=firefox-b-d&sca_esv=61e5b843f2feed17&ei=NhaqaMajEMyNxc8P667GkAg&ved=0ahUKEwjGlraL1aGPAxXMRvEDHWuXEYIQ4dUDCBA&oq=ressources+minieres+ukraine&gs_lp=Egxnd3Mtd2l6LXNlcnAiG3Jlc3NvdXJjZXMgbWluaWVyZXMgdWtyYWluZUgAUABYAHAAeAGQAQCYAQCgAQCqAQC4AQzIAQCYAgCgAgCYAwCSBwCgBwCyBwC4BwDCBwDIBwA&sclient=gws-wiz-serp

Modifié il y a 4 heures par christophe 38

[g4lly]

il y a 1 minute, christophe 38 a dit :

https://www.institut-ega.org/l/l-ukraine-et-ses-richesses-minerales-strategiques-enjeux-economiques-geopolitiques-et-perspectives-de-negociation/ 

et, sur le lien, il y a une carte.... étonnant, les zones interessantes sont passées sous controle russe...

étonnament ce sont des études qui remontent à l'époque soviétique et depuis personne en Ukraine ne s'est donné la peine de les exploiter ... quelle surprise.

Les ukrainiens sont vraiment trop con.

Ou plutot il y a bien des minérais, mais aucune étude récente ne valide leur présence, et surtout aucun investisseur n'y a vu de rentabilité économique. Parce qu'il ne suffit pas qu'il y ai du lithium quelques part pour qu'il soit rentable de l'extraire. Aujourd'hui par exemple le cours du lithium est tellement volatile que les mines chinoises sont à l’arrêt. CATL n'a meme pas obtenu le renouvellement de son permis concernant la plus grande mine de Chine.

Et tout le reste est à l'avenant ...

... les jolies couleurs sur la carte ne représente pas de la production rentable de minéraux. Juste des études concernant leur présence, et dont on a des doutes sur la fiabilité.

[g4lly]

https://www.touteleurope.eu/l-ue-dans-le-monde/minerais-terres-rares-pourquoi-le-riche-sol-de-l-ukraine-attire-les-convoitises-des-etats-unis/

Des ressources difficilement exploitables

Ces ressources sont également synonyme d'intérêt stratégique majeur pour les Européens, notamment pour réduire leur dépendance vis-à-vis des importations chinoises et sécuriser leur approvisionnement. Actuellement, Pékin contrôlerait 60 à 70 % de la production de terres rares, et même 100 % de l'offre raffinée de graphite naturel, selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (AIE).

L'utilisation des ressources du sol ukrainien fait par ailleurs face à plusieurs obstacles. À commencer bien sûr par le conflit avec la Russie. Plusieurs gisements majeurs sont actuellement situés sur des territoires occupés par l'armée russe, dans la région de Donetsk par exemple.

L'autre difficulté réside dans l'extraction et le raffinage de ces minerais, qui s'appuient sur des procédés coûteux et polluants. Ce qui explique que l'Ukraine n'a, à ce jour, ouvert aucune mine pour les exploiter. Une mise en exploitation impliquerait des investissements d'ampleur, notamment dans les infrastructures (routes, réseaux électriques, etc.) et prendrait une à deux décennies. Peu de chances, donc, de voir la moindre production sortir du sol ukrainien avant la fin du second mandat de Donald Trump. Mais sans aucun doute une garantie, pour les Ukrainiens, que les États-Unis ainsi intéressés mettront tout en œuvre pour maintenir la sécurité dans le pays.

[g4lly]

https://reporterre.net/Un-enjeu-cache-de-la-guerre-en-Ukraine-les-matieres-premieres

Qu’en pense la population ukrainienne ? Depuis 2004, les habitants de la région de Marioupol, dans le Donbass, s’opposent à l’exploitation du gisement de terres rares et de zirconium d’Azov en raison des risques de pollution radioactive et ont obtenu deux fois l’interruption de la délivrance d’un permis. La dernière mise aux enchères du gisement en janvier 2021 a déclenché de grandes manifestations dans les districts de Manhoush et de Nikolske. Une fois la guerre terminée, les Ukrainiens n’auront-ils pas la mauvaise surprise de découvrir que pendant qu’ils tentaient de survivre aux assauts et aux bombardements russes, leurs régions ont été vendues aux entreprises minières et gazières ?

[g4lly]

Pour l'exploitation miniere n'est pas rentable en Ukraine ...

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/03/03/la-russie-envahit-elle-l-ukraine-pour-ses-ressources-naturelles_6116020_4355770.html

[Stark_Contrast]

21 hours ago, Boule75 said:

 

You should ask Trump this question, he's the one who has supposedly been  demanding  a ceasefire for months now without getting anything from Putin, and who takes his pants off every two weeks while claiming the opposite.

The sequence that has just taken place is only a repetition of the previous ones: the negotiations have not started and Russia has no intention of starting them at this stage, Lavrov has just gone back on everything that was supposedly acquired in Alaska by repeating that all the conditions must be agreed  before  a so-called negotiation :

• Ukrainian unilateral disarmament
• cession of the rest of the so-called Russian oblasts
• Zelensky's departure (and other "anti-Nazi" political arrangements imposed on Ukraine for no known reason)
• return of the Russian Orthodox Church
• official status of the Russian language
• zero Western troops in Ukraine (since everything is supposedly " NATO ")
• end of logistical support and arms deliveries

The only "progress" may have been an oversight: there was no mention of the transfer of the currently Ukrainian part of the Kherson and Zaporizhzhia oblasts. But there was no question of returning the Enerhodar power plant.

 

Personally, if the fighting were to stop during a real negotiation, that would mean hundreds less dead and wounded, that would be good. Nothing of the sort for the moment, the invader continues to invade.

Je ne sais pas exactement qui, au sein de l'administration Trump, a décidé qu'un « cessez-le-feu » était la solution miracle.

Si je mets mon ouchanka un instant et que je réfléchis en russe comme si je pilotais un Firefox, je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que la Russie accepte un cessez-le-feu. Surtout si une mesure temporaire venait à devenir permanente, l'Ukraine aurait alors l'occasion de reprendre son souffle et de se retrancher, et dans le pire des cas, les troupes de l'OTAN interviendraient, ce qui empêcherait d'atteindre les objectifs que vous avez énumérés ci-dessus. La guerre prendrait fin sans que la Russie n'ait atteint pratiquement aucun de ses objectifs politiques, et la situation serait même pire qu'avant.

Si la crainte était qu'une Ukraine de plus en plus occidentalisée finisse par rejoindre l'OTAN, l'Ukraine deviendrait de facto membre de l'OTAN lorsque les troupes de l'OTAN entreraient en action et s'installeraient sur place. 

L'idée de cessez-le-feu de Trump est au mieux une impasse, au pire une diversion, et a toujours été une perte de temps totale. 

Les négociations de paix devront avoir lieu pendant les combats, ce qui signifie également que les deux parties vont tout mettre en œuvre pour tenter d'obtenir un avantage à la table des négociations. 

Les Russes ne veulent pas de cessation des hostilités tant qu'ils n'ont pas atteint leurs objectifs de guerre.

Si la tentative de cessez-le-feu était une sorte de « ruse » visant à ce que les Russes acceptent le cessez-le-feu, et que la situation reste alors calme pendant que des négociations plus permanentes et formelles pourraient avoir lieu, il est impossible que les Russes se laissent prendre à ce piège.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

[g4lly]

Il y a 14 heures, Wallaby a dit :

Il me semblait que les performances de Deepmind aux jeux d'échecs puis de go (avec Alphago) avaient résulté d'un entraînement d'une IA à jouer contre elle-même...

Je n'ai pas lu son livre, mais en interview sur Youtube, Robert Sapolsky - primatologue, enseignant du cours de biologie comportementale humaine à Stanford - est très convainquant sur ce sujet, à savoir son opposition à la notion de libre arbitre.

Il n'est pas opposé, il la nuance c'est très différent. C'est un déterministe qui pense que nous sommes bien plus déterminé par la génétique, l'épigénétique, l'environnement, l'éducation, la collectivté que par nos "propre choix", il ne dit pas que nous ne sommes pas libre de nos propre choix, il dit juste qu'on est bien moins libre que certain ne le pense.

Ce n'est pas nouveau c'est déjà très largement théorisé en psychologie, systémique, neuro-psy et bien sur psychiatrie depuis bel lurette.

Ce délire de libre arbitre total et de toute puissance qui perdure au delà de l'enfance est d'ailleurs très récent ... et typique des enfants gâtés des sociétés modernes.

[Glenans29]

10 hours ago, pascal said:

Il y en a eu des invasions ou des conflits déclenchés dans l'histoire suite à des manoeuvres ou des "agressions" montées de toute pièces

Pologne 39, Golfe du Tonkin ...

C'est dans les vieux pots et avec les vieilles recettes qu'on fait les meilleures tambouilles ...

Finlande 1939

[Wallaby]

Il y a 7 heures, Ciders a dit :

Difficile de comparer une occasion festive avec un appel à aller se battre contre autrui.

Lorsque Macon fête Noël avec Barkhane, il peut se retrouver sous le feu des djihadistes, non ? Si ce n'est pas le cas, cela veut dire que la mise en scène est mensongère, et que ce n'est pas Macron qui va rejoindre les troupes là où elles sont, mais que c'est lui qui les invite à le rejoindre à l'arrière, là où l'on ne craint rien. Jusqu'à présent je pensais que cela correspondait à une prise de risque de la part du président. Ai-je été trop naïf ?

[Wallaby]

Il y a 1 heure, g4lly a dit :

C'est un déterministe qui pense que nous sommes bien plus déterminé par la génétique, l'épigénétique, l'environnement, l'éducation, la collectivté que par nos "propre choix", il ne dit pas que nous ne sommes pas libre de nos propre choix, il dit juste qu'on est bien moins libre que certain ne le pense.

Et par nos hormones, également. Une femme a notamment beaucoup moins de maîtrise de ses émotions et de ses réactions à des moments clés du cycle menstruel.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7189893/ (1980)

Sur 50 femmes accusées de crimes violents, 44 % ont commis leur infraction pendant la période paraménstruelle (P inférieur à 0,02) et il y avait une absence significative d'infractions pendant les phases ovulatoire et post-ovulatoire du cycle menstruel (P inférieur à 0,01). Cette association ne pouvait s'expliquer par des facteurs psychosociaux.

https://bmcwomenshealth.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12905-025-03712-4 (2025)

Le syndrome prémenstruel (SPM) est une affection courante chez les femmes en âge de procréer [1]. Le SPM est un syndrome multifactoriel causé par l'interaction de facteurs biologiques tels que les fluctuations hormonales et la prédisposition génétique, ainsi que par le stress psychosocial, un mode de vie malsain et des facteurs environnementaux. Les recherches actuelles montrent que le stress chronique, la sédentarité, les carences nutritionnelles et les habitudes néfastes peuvent augmenter considérablement la fréquence et la gravité des symptômes du SPM [2,3,4]. Dans une étude systématique évaluant les données de 17 pays, la prévalence du SPM était de 47,8 % [1].

Dans de nombreuses études, par rapport aux femmes qui ne souffrent pas du syndrome prémenstruel, celles qui en souffrent sont deux à trois fois plus susceptibles de présenter un trouble dépressif majeur, un trouble anxieux, un trouble lié à l'usage de substances, des projets et tentatives de suicide, ainsi que des infractions pénales [8,9,10,11,12,13,14,15].

Modifié il y a 1 heure par Wallaby

[Akhilleus]

à l’instant, Wallaby a dit :

Et par nos hormones, également. Une femme a notamment beaucoup moins de maîtrise de ses émotions et de ses réactions à des moments clés du cycle mentruel.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7189893/ (1980)

Sur 50 femmes accusées de crimes violents, 44 % ont commis leur infraction pendant la période paraménstruelle (P inférieur à 0,02) et il y avait une absence significative d'infractions pendant les phases ovulatoire et post-ovulatoire du cycle menstruel (P inférieur à 0,01). Cette association ne pouvait s'expliquer par des facteurs psychosociaux.

https://bmcwomenshealth.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12905-025-03712-4 (2025)

Le syndrome prémenstruel (SPM) est une affection courante chez les femmes en âge de procréer [1]. Le SPM est un syndrome multifactoriel causé par l'interaction de facteurs biologiques tels que les fluctuations hormonales et la prédisposition génétique, ainsi que par le stress psychosocial, un mode de vie malsain et des facteurs environnementaux. Les recherches actuelles montrent que le stress chronique, la sédentarité, les carences nutritionnelles et les habitudes néfastes peuvent augmenter considérablement la fréquence et la gravité des symptômes du SPM [2,3,4]. Dans une étude systématique évaluant les données de 17 pays, la prévalence du SPM était de 47,8 % [1].

Dans de nombreuses études, par rapport aux femmes qui ne souffrent pas du syndrome prémenstruel, celles qui en souffrent sont deux à trois fois plus susceptibles de présenter un trouble dépressif majeur, un trouble anxieux, un trouble lié à l'usage de substances, des projets et tentatives de suicide, ainsi que des infractions pénales [8,9,10,11,12,13,14,15].

Et un homme dans la force de l'age a beaucoup moins de matrise de ses emotions toutes les 7 minutes par pic de testosterone.....surtout quand passe une jolie femme......->

[Ciders]

il y a 44 minutes, Wallaby a dit :

Lorsque Macon fête Noël avec Barkhane, il peut se retrouver sous le feu des djihadistes, non ? Si ce n'est pas le cas, cela veut dire que la mise en scène est mensongère, et que ce n'est pas Macron qui va rejoindre les troupes là où elles sont, mais que c'est lui qui les invite à le rejoindre à l'arrière, là où l'on ne craint rien. Jusqu'à présent je pensais que cela correspondait à une prise de risque de la part du président. Ai-je été trop naïf ?

Il peut aussi se retrouver sous le feu des djihadistes en allant au Stade de France. Encore une fois, la comparaison est plus qu'étrange. 

Naïf ? Je ne sais pas, en tout cas tu me sembles chercher la petite bête là où elle ne se trouve pas. 

il y a 13 minutes, Wallaby a dit :

Et par nos hormones, également. Une femme a notamment beaucoup moins de maîtrise de ses émotions et de ses réactions à des moments clés du cycle menstruel.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7189893/ (1980)

Sur 50 femmes accusées de crimes violents, 44 % ont commis leur infraction pendant la période paraménstruelle (P inférieur à 0,02) et il y avait une absence significative d'infractions pendant les phases ovulatoire et post-ovulatoire du cycle menstruel (P inférieur à 0,01). Cette association ne pouvait s'expliquer par des facteurs psychosociaux.

https://bmcwomenshealth.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12905-025-03712-4 (2025)

Le syndrome prémenstruel (SPM) est une affection courante chez les femmes en âge de procréer [1]. Le SPM est un syndrome multifactoriel causé par l'interaction de facteurs biologiques tels que les fluctuations hormonales et la prédisposition génétique, ainsi que par le stress psychosocial, un mode de vie malsain et des facteurs environnementaux. Les recherches actuelles montrent que le stress chronique, la sédentarité, les carences nutritionnelles et les habitudes néfastes peuvent augmenter considérablement la fréquence et la gravité des symptômes du SPM [2,3,4]. Dans une étude systématique évaluant les données de 17 pays, la prévalence du SPM était de 47,8 % [1].

Dans de nombreuses études, par rapport aux femmes qui ne souffrent pas du syndrome prémenstruel, celles qui en souffrent sont deux à trois fois plus susceptibles de présenter un trouble dépressif majeur, un trouble anxieux, un trouble lié à l'usage de substances, des projets et tentatives de suicide, ainsi que des infractions pénales [8,9,10,11,12,13,14,15].

Je vais peut-être relire la Servante Écarlate, ça a l'air plus proche de la réalité que prévu...