Alexis Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures Le Canard Enchaîné (pour les contributeurs étrangers : hebdomadaire spécialisé dans les indiscrétions et rumeurs, sorte de "version off" des médias français, fondé durant la première guerre mondiale en réaction notamment à l'intense propagande de l'époque) rapporte une "indiscrétion" intéressante "Le ministère de la Santé mobilise les hôpitaux pour la guerre Sur ordre de Catherine Vautrin, les hôpitaux doivent se tenir prêts à accueillir des milliers de soldats blessés en cas de conflit armé généralisé en Europe. « Le Canard » a mis la palme sur des documents internes demandant aux agences régionales de santé de préparer les soignants à un possible « engagement majeur » Macron plaide pour la fin de la guerre en Ukraine, mais y croit-il vraiment ? Son gouvernement, en tout cas, s’arme pour un conflit généralisé. Juste au cas où, bien sûr. « Le Canard » a mis la palme sur une instruction du ministère de la Santé adressée aux directeurs des agences régionales de santé le 18 juillet. Tous sont invités à se préparer, d’ici au mois de mars 2026, pour un possible « engagement majeur » – comprendre, la guerre. Garde à vous ! Sous mandat du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, dépendant de Matignon, le ministère de Catherine Vautrin envisage de créer des centres médicaux afin d’accueillir des patients de retour de la zone de combat. Ces centres devront être situés à proximité d’une gare routière ou ferroviaire, d’un port ou d’un aéroport pour « permettre le réacheminement vers leur nation d’appartenance » de soldats étrangers. Environ 100 troufions par jour pendant deux mois consécutifs (...)" A partir du moment où l'on considère qu'il existe un risque non négligeable de guerre en Europe où des troupes françaises seraient impliquées, il va de soi qu'il faut s'y préparer. Difficile de ce point de vue de critiquer cette initiative Tout cela contribue toutefois à une assez sale ambiance... Au passage, 100 blessés par jour pendant deux mois consécutifs, ça fait 6 000. Et mars 2026 c'est dans six mois 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gustave Posté(e) il y a 19 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 19 heures il y a 3 minutes, Alexis a dit : Au passage, 100 blessés par jour pendant deux mois consécutifs, ça fait 6 000. Près de 10% du corps de bataille de l'AdT... Ceci dit il peut aussi s'agir de blessés d'autres nations. Et dans tous les cas c'est une montée en puissance tout aussi nécessaire que dans les autres domaines, ne serait-ce qu'à titre de planificaiton froide. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures C'est peut être aussi une manière de faire passer à Poutine le message : "vous voyez on ne plaisante pas, d'ailleurs on prépare même nos hôpitaux" ! Maintenant Macron est il meilleur joueur de poker que Poutine... ça reste à voir ! Sans compter que d'ici quelque mois il peut s'en passer des choses en France... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures Il y a 7 heures, gustave a dit : Près de 10% du corps de bataille de l'AdT... Ceci dit il peut aussi s'agir de blessés d'autres nations. Et dans tous les cas c'est une montée en puissance tout aussi nécessaire que dans les autres domaines, ne serait-ce qu'à titre de planificaiton froide. On connaît deja certaines conclusions manque de sang….. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures Il y a 9 heures, gustave a dit : Et dans tous les cas c'est une montée en puissance tout aussi nécessaire que dans les autres domaines, ne serait-ce qu'à titre de planificaiton froide. Gouverner, c'est prévoir. La maxime aurait bientôt deux siècles, mais semble rester d'une cruelle actualité. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures Il y a 8 heures, Yorys a dit : Sans compter que d'ici quelque mois il peut s'en passer des choses en France... C'est un des avantages de la démocratie quand on est pas content des dirigeants en poste on peut se reposer sur la représentation nationale ou sur des élections pour en porter d'autres au pouvoir 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pasha Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures il y a 48 minutes, FATac a dit : Gouverner, c'est prévoir. La maxime aurait bientôt deux siècles, mais semble rester d'une cruelle actualité. Cette maxime a vachement mal vieillie au regard du Covid.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures (modifié) N'en déplaise à certains la position ferme de l'Europe sur l'Ukraine ne passe pas inaperçue. A l'inverse la position "flou" voir très mal éclairée et très mal avisée des US est de moins en moins bien perçue. J'oserai parler de "brouillon géopolitique US". https://english.aawsat.com/business/5179597-washington-and-moscow-secret-discussions-us-investments-russian-energy-sector Washington et Moscou: discussions secrètes sur les investissements américains dans le secteur de l'énergie russe en échange contre la paix Le président russe Vladimir Poutine rencontre le gouverneur de la région de Kherson, Vladimir Saldo (non représenté) au Kremlin à Moscou, en Russie, le 26 août 2025. EPA/VYACHESLAV PROKOFYEV / SPUTNIK / KREMLIN POOL Les responsables du gouvernement américain et russe ont discuté de plusieurs accords sur l'énergie en marge des négociations ce mois-ci qui visaient à instaurer la paix en Ukraine, selon cinq sources familières avec les pourparlers. Ces accords ont été proposés comme des incitations pour encourager le Kremlin à accepter la paix en Ukraine et pour que Washington assouplisse les sanctions contre la Russie, ont-ils déclaré. Les responsables ont discuté de la possibilité pour Exxon Mobil de réintégrer le projet russe Sakhalin-1 pétrolier et gazier, selon trois des sources. Des responsables gouvernementaux ont également évoqué la perspective d'acheter des équipements américains pour ses projets de GNL, tels que le GNL 2 de l'Arctique, qui est soumis aux sanctions occidentales, selon quatre sources. Une autre idée était que les États-Unis achètent des brise-glaces à propulsion nucléaire en Russie, a rapporté Reuters le 15 août. Les pourparlers ont eu lieu lors du voyage de l'envoyé américain Steve Witkoff à Moscou au début du mois, lorsqu'il a rencontré le président russe Vladimir Poutine et son envoyé à l'investissement Kirill Dmitriev, selon trois des sources. Ils ont également été discutés au sein de la Maison Blanche avec Trump, deux des sources ont déclaré. Ces accords ont également été brièvement discutés lors du sommet de l'Alaska le 15 août, selon une source. « La Maison Blanche voulait vraiment faire la une des journaux après le sommet de l’Alaska, en annonçant un gros accord d’investissement », a déclaré l’une des sources. « C’est ainsi que Trump se sent comme s’il avait accompli quelque chose. Trump et son équipe de sécurité nationale continuent de s'engager avec les responsables russes et ukrainiens vers une réunion bilatérale pour arrêter les meurtres et mettre fin à la guerre, a déclaré un responsable de la Maison Blanche en réponse aux questions sur les accords. Il n'est pas dans l'intérêt national de poursuivre la négociation publique de ces questions, a déclaré le fonctionnaire. Trump a menacé d’imposer davantage de sanctions à la Russie si les pourparlers de paix ne progressent pas et n’imposent pas de droits de douane sévères à l’Inde, un acheteur majeur de pétrole russe. Ces mesures feraient qu'il est difficile pour la Russie de maintenir le même niveau d'exportations de pétrole. Le style politique de Trump a été présenté auparavant lors des pourparlers en Ukraine, lorsque, au début de cette année, les mêmes responsables ont exploré les moyens pour les États-Unis de relancer les flux de gaz russes vers l'Europe. Ces plans ont été bloqués par Bruxelles, qui a présenté des propositions visant à éliminer complètement les importations de gaz russe d'ici 2027. Les dernières discussions se sont passées aux transactions bilatérales entre les États-Unis et la Russie, s'éloignant de l'Union européenne qui, en tant que bloc, a été inébranlable dans son soutien à l'Ukraine. Le même jour que le sommet de l'Alaska, Poutine a signé un décret qui pourrait permettre aux investisseurs étrangers, y compris Exxon Mobil, de regagner les parts du projet Sakhalin-1. Elle est subordonnée à la condition que les actionnaires étrangers prennent des mesures pour soutenir la levée des sanctions occidentales contre la Russie. Exxon a quitté ses activités russes en 2022 après l'invasion de l'Ukraine, prenant une charge de dépréciation de 4,6 milliards de dollars. Sa part d'opérateur de 30 % dans le projet Sakhalin-1 dans l'extrême-est de la Russie a été saisie par le Kremlin cette année-là. Les États-Unis ont placé plusieurs vagues de sanctions sur le projet russe de GNL 2 dans l'Arctique, en commençant en 2022 et en coupant l'accès aux navires de la classe ice qui sont nécessaires pour opérer dans cette région pendant la majeure partie de l'année. Le projet est détenu majoritairement par Novatek, qui a commencé à travailler avec des lobbyistes à Washington l'année dernière pour tenter de rétablir les relations et de lever les sanctions. L'usine de GNL 2 de l'Arctique a repris le traitement du gaz naturel en avril, bien qu'à un faible taux, selon Reuters. Cinq cargaisons ont été chargées du projet cette année sur des pétroliers soumis à des sanctions. Un train de production était auparavant fermé en raison des difficultés rencontrées dans l'exportation, compte tenu des sanctions. Ce projet devait être équipé de trois trains de traitement de GNL. Le troisième est en phase de planification, la technologie devant être fournie par la Chine. Washington cherche à inciter la Russie à acheter la technologie américaine plutôt que la Chine dans le cadre d'une stratégie plus large visant à aliéner la Chine et à affaiblir les relations entre Pékin et Moscou, a déclaré l'une des sources. La Chine et la Russie ont déclaré un « pas de limites » de partenariat stratégique quelques jours avant que Poutine n’envoie des troupes en Ukraine. Xi a rencontré Poutine à plus de 40 fois au cours de la dernière décennie et Poutine ces derniers mois a décrit la Chine comme un allié. Modifié il y a 8 heures par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures (modifié) Le plan européen / US / UKR annoncé. Il y a bien des troupes européennes annoncées mais aussi des troupes neutres (ONU ?). L'empreinte géographique n'est pas annoncée. Elle est bien à l'appréciation de VZ et VP à ce stade. Qui c'est qui a eu le nez creux ? FT : Les partenaires occidentaux proposent trois niveaux de la défense de l'Ukraine après la fin de la guerre Les partenaires occidentaux de l'Ukraine ont élaboré un plan de défense approximatif à trois niveaux pour assurer la sécurité du pays en cas de fin de guerre. Source: Financial Times, comme l'a rapporté la Pravda européenne. Détails : Les capitales occidentales ont esquissé un plan approximatif qui envisage de créer une zone démilitarisée qui serait probablement patrouillée par des troupes de maintien de la paix neutres provenant d'un pays tiers convenu par l'Ukraine et la Russie. Ensuite, selon trois responsables, une frontière beaucoup plus forte serait défendue par les troupes ukrainiennes armées et entraînées par les pays de l'OTAN. Les forces de dissuasion européennes seraient stationnées plus profondément à l'intérieur de l'Ukraine en tant que troisième ligne de défense, les ressources américaines les soutenant depuis l'arrière. Cependant, même avec un soutien potentiel aux États-Unis, le public et les politiciens de nombreux pays européens restent alarmés par la perspective d'envoyer des troupes en Ukraine. Andrii Yermak, chef du bureau du président de l'Ukraine, a noté que chaque pays de la coalition de la Volonté – des alliés militaires soutenant l'Ukraine – apportera sa contribution, "et, à la fin, le tableau sera un mélange de soutien militaire, politique et économique". Yermak a déclaré que les discussions concernent quatre à cinq brigades européennes "sur le terrain, fournies par la Coalition of the Willing", plus des "performateurs stratégiques" des États-Unis. Il a souligné qu'il s'agissait là d'un "grand changement par rapport au printemps". "En effet, la dernière réunion à la Maison Blanche est devenue un point décisif dans un certain nombre de choses, qui a apporté de la clarté en termes de... mesures telles que : la mise en place d'une garantie de sécurité et la mise en œuvre des armes américaines pour la défense de l'Ukraine par le biais d'instruments financiers européens", a déclaré M. Yermak. Les États-Unis "peuvent fournir l'épine dorsale qui fait fonctionner l'ensemble de l'architecture de sécurité et de dissuasion", a-t-il ajouté. Le FT a déclaré que les États-Unis avaient promis à l'Europe un soutien aérien et une assistance en matière de renseignement pour les forces en Ukraine. Historique: Steve Witkoff, l’envoyé spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, a également annoncé qu’il rencontrerait une délégation ukrainienne à New York cette semaine. Trump a déclaré que Washington lancerait une « guerre économique » contre la Russie s’il évitait les négociations sur la fin de sa guerre contre l’Ukraine. Modifié il y a 8 heures par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures (modifié) Pour moi le plus important dans ce plan c'est l'utilisation du mot "dissuasion" pour parler de l'emploi des troupes européenne. Elles sont bien destinées à s'accrocher avec les russes si le besoin se fait sentir. Le second point est la présence des US qui permet surtout d'impliquer les structures de l'Otan sans craindre de veto US. Pour les troupes de la zone de démarcation je soupçonne Modi d'être au centre des discussions et d'avoir reçu de nombreux appels. Modifié il y a 7 heures par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures il y a 32 minutes, herciv a dit : Pour moi le plus imortant dans ce plan c'est l'utilusation du mot "dissuasion" pour arler de l'emploi des troupes européenne. Elles sont biien destinees a s'accrocher avec les russes si le besoin se fait sentir. Donc après un accord de paix. Personne n’ira dans la situation actuelle. Et les propos sur chacun contribuera de manière physique, matérielle ou économique…. Jen connais un paquet qui vont donner leur obole . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures (modifié) J'ai une impression général de cohérence. On sent bien que tout le monde n'est pas prêt à s'engager à la même vitesse mais que Macron n'est plus seul. On sent aussi que l'empreinte US dans ce plan est très légére et surtout n'est là que pour valider l'engagement de l'OTAN. Ils n'amènent rien sur la com mais seulement sur le rens et du soutien aérien qui a mon sens permet seulement de justifier leur présence et celle de l'OTAN. Enfin il y a même de la place pour la communauté internationale et donc L'ONU via des troupes neutres dans la zone de démarcation. J'aime beaucoup. @Stark_Contrast Modifié il y a 7 heures par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures il y a 7 minutes, greg0ry a dit : Donc après un accord de paix. Personne n’ira dans la situation actuelle. Et les propos sur chacun contribuera de manière physique, matérielle ou économique…. Jen connais un paquet qui vont donner leur obole . Je ne dit pas le contraire. Mais clairement la position du groupe des volontaires à gagné en consistance. Particulièrement parce que l'engagement armé pour contrer VP n'est plus tabou. Le mot "dissuasion" est vraiment central dans ce plan. Il laisse de la place à la paix mais il sous-entend que la confrontation armée depuis le sol ukrainiens n'est une plus une simple hypothèse de travail mais appartient bien au champ de la planification européenne maintenant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures il y a 2 minutes, herciv a dit : l'engagement armé Il est toujours tabou car conditionné par une situation actuellement un envisageable enfin c’est ma vision. on rete sur beaucoup de verbes mais peu d’actions. Et pour la France comme je l’ai dit je ne sais pas quelles seront les réelles latitudes en politique étrangère du président à compter de la seconde quinzaine de septembre. sans budget il pourra décider bien des choses qui n’aboutiront pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures (modifié) il y a 4 minutes, greg0ry a dit : Il est toujours tabou Non justement. Il n'est plus tabou puisque l'emploi dissuasif de troupes sur le sol ukrainiens est maintenant évoqué. Ce qui veut dire que chacun a déjà commencé à questionner ses état-majors au moins pour savoir la faisabilité à son échelle. Certains diront qu'ils n'auront qu'une participation financière certe. Mais le tabou de l'implication de troupes non Ukrainienne sur le sol ukrainien et en opposition aux Russes est bien dépassé via un plan commun et officiel maintenant. Modifié il y a 6 heures par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 3 minutes, herciv a dit : Non justement. Il n'est plus tabou puisque l'emploi dissuasif de troupes sur le sol ukrainiens est maintenant évoqué. Ce qui veut dire que chacun a déjà commencé à questionner ses état-majors au moins pour savoir la faisabilité à son échelle. Certains diront qu'ils n'auront qu'une participation financière certe. Mais le tabou de l'implication de troupes non Ukrainienne sur le sol ukrainien et en opposition aux Russes est bien dépassé via un plan commun et officiel maintenant. On ne parle pas de pays qui avaient signés des accords de defense avec l’Ukraine ? je prends l’exemple des anglais, quelles différences par rapport à il y a deux ans quand ils ont signés cet accord ? sont ils plus proches d’envoyer des troupes avant un accord de paix ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 12 minutes, herciv a dit : J'ai une impression général de cohérence. On sent bien que tout le monde n'est pas prêt à s'engager à la même vitesse mais que Macron n'est plus seul. On sent aussi que l'empreinte US dans ce plan est très légére et surtout n'est là que pour valider l'engagement de l'OTAN. Ils n'amènent rien sur la com mais seulement sur le rens et du soutien aérien qui a mon sens permet seulement de justifier leur présence et celle de l'OTAN. Enfin il y a même de la place pour la communauté internationale et donc L'ONU via des troupes neutres dans la zone de démarcation. J'aime beaucoup. @Stark_Contrast Du point de vue russe, les conclusions sont - Raison supplémentaire de refuser d'arrêter la guerre tant que Kiev ne s'est pas rendu à nos exigences (déjà que nous n'en avions nulle intention !), puisque si nous arrêtions des troupes de pays de l'OTAN apparaîtraient et il faudrait recommencer la guerre pour les faire fuir - La quasi-totalité des pays européens ont déjà dit qu'ils n'iront pas en Ukraine si les combats ne sont pas déjà arrêtés, et Washington a toujours été extrêmement clair sur le sujet. Seul Macron ne l'a pas dit explicitement. Au cas où il le fasse, cette tentative ne durerait pas longtemps, puisque les trois quarts de la population française sont contre : il suffirait de tuer quelques centaines ou milliers de soldats français pour que Paris renonce. Prévoir quand même quelques réserves supplémentaires à tout hasard (bon on est déjà en train d'augmenter notre puissance militaire aussi vite que possible, donc en fait pas grand chose à changer) Aucune guerre n'est terminée tant que l'ennemi ne dit pas qu'elle est terminée Nous pouvons penser qu'elle est finie, nous pouvons le déclarer, mais en fait l'ennemi a le droit de vote 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures (modifié) il y a 6 minutes, Alexis a dit : - La quasi-totalité des pays européens ont déjà dit qu'ils n'iront pas en Ukraine si les combats ne sont pas déjà arrêtés Perso Je n'oserais pas te rappeler Dalida. Mais le sens de l'histoire fait que l'implication de chacun est de moins en moins incertaine et qu'une structuration de cette implication commence donc à se mettre en place. Modifié il y a 6 heures par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 7 minutes, Alexis a dit : Washington a toujours été extrêmement clair sur le sujet Tu trouves clair Washington en ce moment ? Ils marchent sur la tête et change d'avis comme de chemise. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 2 minutes, herciv a dit : le sens de l'histoire Mais est ce que tu te rends compte à quel point tu es dans ce que les anglo appelle le "wishfull thinking"? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures Le 25/08/2025 à 16:50, herciv a dit : Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, lors d’une conférence de presse conjointe avec Volodymyr Zelensky à Kiev le 22 août, comme le rapporte European Pravda (...) Rutte a souligné que les garanties futures doivent être d’un niveau tel que Vladimir Poutine, assis à Moscou, ne penserait même plus jamais à attaquer l’Ukraine. Mark Rutte un jour rangeait des vieilleries dans son grenier et il est tombé sur une lampe. Qu'il a frotté, comme elle était bien sale Un être fantomatique mais à l'air bienveillant en est sorti "Bonjour, je suis le génie de la lampe ! Tu m'as libéré, tu as droit à un voeu" "Fantastique, Monsieur le génie ! Je voudrais une autoroute qui traverse l'Atlantique entre Amsterdam et New York, ça facilitera mon travail en tant que secrétaire général de l'OTAN" "Hein ? Euh attends, je suis génie moi, pas magicien ! Sois un peu plus réaliste quand même, tu en demandes trop" "Ah ? Eh bien alors je voudrais des garanties de sécurité occidentales crédibles pour l'Ukraine" Le génie prit l'air peiné. Puis : "Deux fois trois voies ou deux fois quatre voies, ton autoroute ?" 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures (modifié) il y a 17 minutes, nemo a dit : Mais est ce que tu te rends compte à quel point tu es dans ce que les anglo appelle le "wishfull thinking"? EH bien il y a une semaine je n'avais rien de solide à t'opposer. Ca relavais du nez creux. Désormais il est clair que les états-majors d'une trentaine de pays ont été invité à travailler du chapeau sur le sujet. Je rajouterais que des pays neutre comme l'Inde ont probablement des choses à dire sur le sujet maintenant. Modifié il y a 6 heures par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures Le 25/08/2025 à 14:11, Alexis a dit : Trump signale sa frustration et décide de mettre en pause ses efforts de paix en Ukraine. Il indique qu'il décidera dans deux semaines "de qui c'est la faute", ce qui sera une "décision très importante", parce qu'il ira "soit d'un côté soit de l'autre" « Je ne suis satisfait d'aucun aspect de cette guerre. Rien. Je ne suis pas satisfait du tout », a déclaré Trump aux journalistes dans le Bureau ovale vendredi. Il a ajouté qu'il prendrait une décision importante concernant l'avenir du conflit dans « deux semaines », une expression qu'il utilise souvent non pas pour préciser un délai précis, mais pour indiquer qu'il souhaite reporter sa décision pendant un certain temps. Après cette période, a-t-il déclaré, « nous saurons quelle direction je vais prendre, car je vais choisir l'une ou l'autre option ». (...) Malgré toute cette pompe diplomatique, toutefois, peu de progrès ont été observés, Moscou résistant à toute proposition visant à mettre fin à ses attaques contre l'Ukraine ou à accepter quoi que ce soit de moins que ses objectifs maximaux pour la guerre. Des analystes extérieurs ont suggéré que la Maison Blanche avait mal compris les objectifs de Poutine et avait peut-être été influencée par des vœux pieux. (...) Si aucune réunion n'a lieu, « je verrai à qui incombe la responsabilité », a déclaré M. Trump, répétant à plusieurs reprises qu'il y avait deux acteurs impliqués lorsqu'on l'a interrogé sur les attaques soutenues de la Russie contre l'Ukraine cette semaine. Il a laissé ouverte la possibilité d'imposer des sanctions économiques à la Russie ou de laisser l'Ukraine se débrouiller seule. « Ce sera une décision très importante », a déclaré Trump. « Et il s'agit de savoir s'il faut imposer des sanctions massives ou des droits de douane massifs, ou les deux, ou si nous ne faisons rien et disons : « C'est votre combat » ? », a déclaré Trump. (...) « Nous verrons bien ce qui se passera. Je pense que dans les deux prochaines semaines, nous saurons comment les choses vont évoluer. Et j'espère que je serai très satisfait. » (...) Trump a exprimé sa frustration face au fait que le conflit ukrainien s'avère plus difficile à résoudre que d'autres conflits. Cette semaine, il a commencé à s'attribuer le mérite d'avoir résolu sept conflits mondiaux, contre six la semaine dernière. Vendredi, il a porté ce nombre à dix, en ajoutant trois « pré-guerres » non identifiées. « Je pensais que ce conflit serait au milieu du lot en termes de difficulté », a-t-il déploré. Ce n'est certes pas la première fois que Trump reporte une décision à "deux semaines". Peut-être est-ce qu'il ne faut pas accorder trop d'importance à cette nouvelle itération ? D'un autre côté, il me semble que c'est la première fois que Trump formule explicitement les deux options entre lesquelles il dit qu'il choisira vers le 6-7 septembre. D'une part "sanctions massives". D'autre part, et c'est nouveau qu'il le dise clairement : abandon de l'Ukraine "Nous ne faisons rien et disons c'est votre combat" Trump en tout cas, en rappelant qu'il a résolu six conflits mondiaux, non sept, attendez j'en oubliais c'est dix, il semble répondre comme par avance aux critiques de son abandon de l'Ukraine... si du moins c'est la décision qu'il s'apprête à prendre Ca pose d'ailleurs une question plutôt brûlante je dirais. Si le 7 septembre (ou deux semaines plus tard, hein) Trump arrête le soutien à l'Ukraine en termes de renseignement, de communication (Starlink), de MCO et pièces détachées... Les Européens font quoi ? J'ai peur de deviner la réponse : Révéler le contenu masqué Sitting target Sitting waiting Anticipating Nothing Nothing Life Is full of surprises It advertises Nothing Nothing (...) Il y a quelques jours, Trump promettait de prendre une décision d'ici deux semaines entre sanctions massives contre la Russie et abandon de l'Ukraine. A cette occasion, à ma connaissance pour la première fois, il formulait l'alternative de l'abandon : "Nous ne faisons rien et disons c'est votre combat" Hier il a fait cette remarque Avec la guerre, on ne sait jamais. Les guerres sont très délicates, très horribles, avec la guerre vous ne savez jamais, les choses changent. Les gens partent en guerre, pensent qu'ils vont gagner, puis ils se font botter les fesses, perdent leur pays et des millions de vies. Personne ne part en guerre en pensant qu'il va perdre. Je suis sûr que l'Ukraine pensait qu'elle allait gagner. Vous allez battre quelqu'un qui fait 15 fois votre taille. Biden n'aurait pas dû laisser cela se produire [tirade contre Biden] Ce qu'a dit Trump est équivalent à "L'Ukraine a perdu la guerre, et elle va perdre son pays" Si vraiment Trump se dirige vers une décision nette - il pourrait encore temporiser - je pense que les chances de l'option "sanctions massives contre la Russie" sont faibles. C'est l'autre option qui tient la corde, l'abandon franc Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures (modifié) il y a 13 minutes, Alexis a dit : Si vraiment Trump se dirige vers une décision nette - il pourrait encore temporiser - je pense que les chances de l'option "sanctions massives contre la Russie" sont faibles. C'est l'autre option qui tient la corde, l'abandon franc SI j'étais taquin, je dirais que l'option "abandon franc et net" était décidée depuis le début, et que tout l'art de la diplomatie MAGA a consisté à en faire porter le chapeau à l'Ukraine. On arrive aujourd'hui à ces accusations nauséabondes pour l'Ukraine d'être à l'origine de l'invasion. Quand je pense qu'avant l'élection l'investiture de Trump, certains pensaient sincèrement (et ça pouvait se défendre) que DT irait massivement armer l'Ukraine si la Russie lui refusait un accord de paix. Il est au contraire en train de leur donner un feu vert et un blanc-seing, en les dédouanant de toute responsabilité pour l'initiative de leur guerre. C'est 1984 et l'ère de la post vérité Modifié il y a 6 heures par olivier lsb 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures (modifié) il y a 7 minutes, Alexis a dit : Il y a quelques jours, Trump promettait de prendre une décision d'ici deux semaines entre sanctions massives contre la Russie et abandon de l'Ukraine. A cette occasion, à ma connaissance pour la première fois, il formulait l'alternative de l'abandon : "Nous ne faisons rien et disons c'est votre combat" Hier il a fait cette remarque On est dans le flou le plus total. Toutes les options sont ouvertes. Et chacune de ces options peut être réexaminées et remise en question le lendemain. Le groupe des volontaires soit seulement s'assurer que Trump ne mette pas un VETO sur l'utilisation de l'OTAN. Mais à ce stade s'imaginer que ce groupe n'enverra sous aucun prétexte des troupes relève de ta tirade sur le génie. A aujourd'hui des troupes chargé de dissuader VP ont été réfléchies. Certe avec le préalable d'un accord. Mais sans accord s'imaginer que cette réflexion n'a pas été utile pour aller plus loin me semble hazardeux. Modifié il y a 6 heures par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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