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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


Messages recommandés

il y a 24 minutes, nemo a dit :

Le rapprochement avait commencé avant Trump. Sans dire qu'il n'y a plus aucun contentieux entre eux ils ont des rapports important avec la Chine ne serait-ce qu'au travers des BRICS qui ont justement servis à rapprocher les postions. On ne peut donc pas vraiment parler d'un bouleversement de la position indienne. En fait c'est plutôt le contraire parce que limiter les liens diplomatique et commerciaux avec la Russie serait une première pour l'Inde. Manifestement Trump n'a pas réussit cet exploit et franchement y a rien d'étonnant à ça.

Effectivement les liens avec la Russie sont anciens et plutôt assumés. Ceux avec la Chine existent également, mais un rapprochement politique et stratégique n'avait pas encore été envisagé jusqu'ici par l'Inde. C'est quand même çà la nouveauté, et à mettre assez largement au crédit de Trump. 

Si les US avaient géré le conflit Indo-Pakistanais avec les proximités politiques habituelles, on peut douter (mais c'est spéculatif, je l'admets) de la poignée de main entre Modi et le premier fournisseur et partenaire stratégique du Pakistan. Ca n'empêche pas le business au quotidien, mais je doute que l'Inde de Modi eut l'intention en début d'année, de se rapprocher autant de la Chine de façon aussi ouverte et assumée. 

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Pistorius critique les propos d’Ursula von der Leyen sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine

https://nikvesti.com/en/news/politics/308630-von-der-leyen-europe-clear-plan-send-troops-ukraine

lundi 1 septembre 2025 — Ivanna Kostina

Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a vivement critiqué les propos de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, concernant les garanties de sécurité militaire pour l’Ukraine.

Comme le rapporte la chaîne d’information allemande n-tv, lors d’une visite dans une usine d’armement à Troisdorf, Pistorius a déclaré qu’il était fondamentalement erroné de discuter de questions telles que les garanties de sécurité avant de s’asseoir à la table des négociations.

« Outre le fait que l’Union européenne n’a ni l’autorité ni la compétence de déployer des troupes – peu importe pour qui et dans quel but – je serais prudent avant de confirmer ou de commenter de telles considérations de quelque manière que ce soit », a déclaré Pistorius.

Pistorius a ajouté qu’il y avait des considérations en cours, « mais je pense qu’il serait totalement erroné d’en discuter publiquement à ce stade ».

Il réagit aux informations des médias selon lesquelles Ursula von der Leyen aurait parlé d’une « feuille de route » pour l’envoi d’une force multinationale en Ukraine.

Plus tôt, le Financial Times a rapporté que les partenaires occidentaux de l’Ukraine avaient élaboré un plan prévoyant une zone démilitarisée, qui serait probablement patrouillée par des forces de maintien de la paix neutres d’un pays tiers.

Pendant ce temps, la Russie a rejeté l’idée de troupes européennes en Ukraine, ou de forces d’un pays de l’OTAN, contredisant l’affirmation du président américain Donald Trump selon laquelle Poutine accepterait de telles conditions dans un accord de paix.

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il y a 22 minutes, herciv a dit :

Pistorius critique les propos d’Ursula von der Leyen sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine

https://nikvesti.com/en/news/politics/308630-von-der-leyen-europe-clear-plan-send-troops-ukraine

lundi 1 septembre 2025 — Ivanna Kostina

Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a vivement critiqué les propos de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, concernant les garanties de sécurité militaire pour l’Ukraine.

Comme le rapporte la chaîne d’information allemande n-tv, lors d’une visite dans une usine d’armement à Troisdorf, Pistorius a déclaré qu’il était fondamentalement erroné de discuter de questions telles que les garanties de sécurité avant de s’asseoir à la table des négociations.

« Outre le fait que l’Union européenne n’a ni l’autorité ni la compétence de déployer des troupes – peu importe pour qui et dans quel but – je serais prudent avant de confirmer ou de commenter de telles considérations de quelque manière que ce soit », a déclaré Pistorius.

Pistorius a ajouté qu’il y avait des considérations en cours, « mais je pense qu’il serait totalement erroné d’en discuter publiquement à ce stade ».

Il réagit aux informations des médias selon lesquelles Ursula von der Leyen aurait parlé d’une « feuille de route » pour l’envoi d’une force multinationale en Ukraine.

Plus tôt, le Financial Times a rapporté que les partenaires occidentaux de l’Ukraine avaient élaboré un plan prévoyant une zone démilitarisée, qui serait probablement patrouillée par des forces de maintien de la paix neutres d’un pays tiers.

Pendant ce temps, la Russie a rejeté l’idée de troupes européennes en Ukraine, ou de forces d’un pays de l’OTAN, contredisant l’affirmation du président américain Donald Trump selon laquelle Poutine accepterait de telles conditions dans un accord de paix.

Ce spectacle est désolant: les pays et institutions de l'UE trouvent le moyen de se diviser pour savoir si on doit dire pain au chocolat après le café, ou chocolatine après le thé...

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il y a 3 minutes, olivier lsb a dit :

Ce spectacle est désolant: les pays et institutions de l'UE trouvent le moyen de se diviser pour savoir si on doit dire pain au chocolat après le café, ou chocolatine après le thé...

Moi qui pensait qu'il y avait un désaccord politique profond entre un exécutif sans armée, et le ministre de la défense du plus gros pays d'Europe.

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Le 30 août, le CEMA russe Gerasimov a fait une présentation sur l'état du front 

Sur le mur derrière lui, une carte. Sur la carte, la délimitation de la "Novorussie", c'est à dire non pas 5 provinces ukrainiennes la Crimée et les 4 annexées formellement par la Russie en septembre 2022, mais bien 7 provinces, en incluant Mykolaïv et Odessa

Pour bien clarifier les choses. Et afin que nul n'en ignore

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Signalé par Radu Hossu. Qui remarque que son pays la Roumanie se retrouverait voisin de la Russie...

 

 

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Je me demande s'il ne s'agit pas là de l'officialisation d'une extension des exigences et des objectifs militaires de la Russie 

- Juin 2024 (je l'avais posté, j'ai du mal à le retrouver depuis un mobile), Poutine rappelle les exigences russes envers l'Ukraine, citant notamment les 4 provinces annexées en 2022, et il conclut par une mise en garde : si ces conditions ne sont pas acceptées, si la Russie doit continuer le combat pour les obtenir, "les conditions seront différentes" c'est à dire pires bien sûr 

- Il a répété cette mise en garde quelques mois plus tard, je ne me rappelle plus quand - je crois que c'était en prolongeant une réunion publique afin de faire poireauter Trump qui l'attendait au téléphone 

- Maintenant ce n'est plus en garde. C'est le N°1 de l'armée russe qui signale voici l'objectif que m'a donné le pouvoir politique 

Je soupçonne que ce n'est plus une mise en garde. Les objectifs ont été étendus, même si le président ne l'a pas encore dit lui-même 

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il y a 1 minute, Alexis a dit :

Je me demande s'il ne s'agit pas là de l'officialisation d'une extension des exigences et des objectifs militaires de la Russie 

- Juin 2024 (je l'avais posté, j'ai du mal à le retrouver depuis un mobile), Poutine rappelle les exigences russes envers l'Ukraine, citant notamment les 4 provinces annexées en 2022, et il conclut par une mise en garde : si ces conditions ne sont pas acceptées, si la Russie doit continuer le combat pour les obtenir, "les conditions seront différentes" c'est à dire pires bien sûr 

- Il a répété cette mise en garde quelques mois plus tard, je ne me rappelle plus quand - je crois que c'était en prolongeant une réunion publique afin de faire poireauter Trump qui l'attendait au téléphone 

- Maintenant ce n'est plus en garde. C'est le N°1 de l'armée russe qui signale voici l'objectif que m'a donné le pouvoir politique 

Je soupçonne que ce n'est plus une mise en garde. Les objectifs ont été étendus, même si le président ne l'a pas encore dit lui-même 

Est-ce vraiment surprenant ? La perspective d'une Novorussia était publique depuis 2022. J'entends encore les rires de certains à cette perspective.

Parce qu'il est absolument certain à mon sens que ce n'est pas un accroissement des objectifs. Juste d'un rappel.

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https://jamestown.org/program/youtube-restrictions-on-belarus-and-russia-strengthen-minsks-propaganda/ (11 juin 2025)

Depuis 2022, YouTube impose des restrictions strictes à la Russie et à la Biélorussie, notamment une suspension totale de la monétisation pour tous les utilisateurs et créateurs de contenu de ces pays (Aide YouTube, publiée le 12 août 2022, consultée le 10 juin ; Google Ad Help Manager, publié le 10 décembre 2024, consulté le 10 juin). Cette coupure affecte les revenus publicitaires, touchant principalement les créateurs indépendants dont les revenus publicitaires constituaient leur principale source de revenus.

Les sanctions financières ont rendu presque impossible pour les propriétaires de chaînes utilisant des banques russes de recevoir des dons après l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie. Le blocage des systèmes de paiement internationaux, combiné aux amendes imposées par le gouvernement pour avoir soutenu les médias indépendants, a privé de nombreux blogueurs et médias de sources de financement essentielles (Commission européenne, 1er mars 2022 ; Mediazona, 10 janvier). En conséquence, leur activité, leur croissance et leur viabilité ont fortement diminué. Les contraintes financières ont contraint certaines voix indépendantes à quitter complètement YouTube ou à réduire considérablement leur présence, renforçant encore la domination des médias d'État (The Moscow Times, 30 juillet 2024).

Les restrictions imposées par YouTube aux créateurs russes n'ont pas affaibli la propagande et, dans certains cas, ont même contribué à son expansion. Les médias d'État biélorusses ont gagné du terrain, tandis que les médias indépendants et les blogueurs ont été soumis à une pression croissante de la part des autorités et des politiques des plateformes. Les défis auxquels sont confrontés les médias indépendants biélorusses et russes vont au-delà de l'accès des consommateurs à leurs sites. Les médias ont du mal à organiser des interviews, car les experts et les personnalités publiques craignent les répercussions de leurs déclarations publiques, ce qui nuit à la qualité et à l'indépendance du journalisme.

Au cours des trois dernières années, deux réalités parallèles se sont consolidées dans l'espace informationnel. En Biélorussie et en Russie, les médias contrôlés par l'État façonnent des discours qui s'alignent sur les agendas officiels. Parallèlement, les créateurs indépendants, qui travaillent souvent en exil, sont soumis à la censure et à la répression constante de leurs gouvernements, tout en souffrant des sanctions occidentales destinées à punir l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie. Les médias indépendants ont toujours la possibilité de conserver leur influence grâce aux communautés de la diaspora et au public international, mais leur portée dans leur pays d'origine devrait rester stagnante ou continuer à décliner.

 

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il y a 42 minutes, Alexis a dit :

Le 30 août, le CEMA russe Gerasimov a fait une présentation sur l'état du front 

Sur le mur derrière lui, une carte. Sur la carte, la délimitation de la "Novorussie", c'est à dire non pas 5 provinces ukrainiennes la Crimée et les 4 annexées formellement par la Russie en septembre 2022, mais bien 7 provinces, en incluant Mykolaïv et Odessa

Il est peut-être logique que le berger russe réponde à la bergère française, cette dernière soulignant que :

Il [Poutine] ne peut plus naviguer en mer Noire sans se faire couler ses bateaux.

Le 28/08/2025 à 19:41, pascal a dit :

Dans trente ans, les historiens écriront que Poutine a été le pire stratège de la Russie. Il n’a pas réussi à s’emparer de l’Ukraine, il a perdu des centaines de milliers d’hommes, il a déclenché l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan, il ne peut plus naviguer en mer Noire sans se faire couler ses bateaux, il s’est placé dans une sorte de dépendance vis-à-vis de la Chine. La population russe le sait, les généraux russes aussi. Les Russes n’aiment pas plus mourir que nous." "Si nous, Européens, ne sommes pas capables de prendre des risques pour assurer une paix durable et la sécurité de notre continent, Poutine aura imposé l’idée que désormais, la force est supérieure au droit." "L'objectif militaire est le même : il faudra empêcher la reprise des opérations russes de grande ampleur contre l’Ukraine et maintenir la paix obtenue." "Il faudra surveiller la zone de séparation entre les belligérants, et dire aux Ukrainiens que les pays européens sont prêts à apporter des garanties de sécurité. C’est-à-dire être prêts à prendre des risques. Cela veut probablement dire se déployer en Ukraine, avoir des avions dans le ciel ukrainien, assurer une reprise du trafic en mer Noire et aider à la reconstruction de l’armée ukrainienne." "Le continent européen, qui ne peut pas se penser sans les Britanniques, est probablement le groupe de pays qui possède le plus d’atouts au monde, en termes de valeurs, d’histoire, de puissance économique et industrielle, de modèle démocratique. Mais c’est aussi celui qui est le plus menacé s’il ne se met pas en ordre de bataille." "J’ai expliqué à mon homologue américain à Washington qu’après avoir, pendant soixante ans, assuré aux Européens qu’ils s’occupaient de leur sécurité, ils ne pouvaient pas tout arrêter d’un claquement de doigts, et qu’il doit y avoir une phase transitoire." Source: Libération 

Pour pouvoir naviguer dans la mer Noire sans se faire couler ses bateaux, il pourrait être utile pour le président russe de conquérir les provinces d'Odessa et de Mykolaïv.

 

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1er septembre 2025

1:02 Andrew Neil : Souvenons-nous que la présidente de la Commission Européenne est comme le Pape. Elle n'a aucune division à déployer. Elle n'a aucune armée à sa disposition. L'Union Européenne ne peut pas faire ça. Cela dépendrait entièrement des décisions des États nations. Et cela se réduit à deux États nations : la Grande-Bretagne et la France. Et je pense que la force militaire britannique, l'armée de terre en particulier, n'est pas en état, [qualitativement], ou à l'échelle, [quantitativement], pour se déployer à l'échelle nécessaire, et vous avez... je veux dire... le gouvernement français est sur le point de tomber.

6:19 La conséquence des menaces de Trump sur les tarifs, et tout le reste, a été de non seulement ne pas séduire l'Inde pour qu'elle se détourne de la Russie, mais de la jeter dans les bras de la Chine également. C'est un bel exploit, si l'on considère que dans la région, le plus grand allié de la Chine est le Pakistan.

Modifié par Wallaby
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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

Il est peut-être logique que le berger russe réponde à la bergère française, cette dernière soulignant que :

Oh oui.
On a besoin de vendre encore plus d'armes.

do-it-384336.jpg&f=1&nofb=1&ipt=eb882c86

Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

Pour pouvoir naviguer dans la mer Noire sans se faire couler ses bateaux, il pourrait être utile pour le président russe de conquérir les provinces d'Odessa et de Mykolaïv.

Pour pouvoir conquérir les "provinces" d'Odessa et de Mykolaïv, il pourrait être utile pour le président russe d'avoir aujourd'hui une meilleure armée que celle qui n'en a pas été capable en 2022...

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https://www.hindustantimes.com/india-news/stood-by-each-other-in-most-difficult-situations-pm-modi-on-india-russia-ties-101756742699408.html (1er septembre 2025)

L'Inde et la Russie ont réaffirmé lundi leur partenariat stratégique de longue date, alors que les États-Unis font pression sur l'Inde pour qu'elle réduise ses achats d'énergie russe. Le Premier ministre Narendra Modi a déclaré au président Vladimir Poutine que les deux pays s'étaient soutenus mutuellement dans les moments les plus difficiles.

Lors de leur rencontre en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Tianjin, M. Modi a déclaré qu'il se réjouissait d'accueillir M. Poutine en Inde en décembre pour un sommet annuel. Outre la réunion bilatérale, qui a duré près d'une heure, les deux dirigeants ont tenu des discussions informelles pendant près de 45 minutes. M. Poutine a conduit M. Modi dans sa limousine blindée Aurus du lieu du sommet à l'hôtel où se tenait la réunion officielle.

Les deux dirigeants ont également échangé leurs points de vue sur le règlement pacifique du conflit en Ukraine, a déclaré le cabinet du Premier ministre indien. Lors du sommet de l'OCS, M. Poutine a déclaré que la Russie appréciait les efforts et les propositions de l'Inde, de la Chine et d'autres partenaires stratégiques visant à faciliter le règlement de la crise ukrainienne.

« L'Inde et la Russie ont toujours été solidaires, même dans les situations les plus difficiles. Notre étroite coopération est importante non seulement pour les peuples de nos deux pays, mais aussi pour la paix, la stabilité et la prospérité mondiales », a déclaré M. Modi au début de la réunion bilatérale, s'exprimant en hindi.

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Si même John Bolton le dit...

1er septembre 2025

1:07 L'Occident a dépensé des décennies, en particulier les États-Unis, pour essayer d'éloigner l'Inde de ses attaches de la guerre froide avec l'Union-Soviétique-Russie, achetant des armes sophistiquées auprès d'eux, et pour l'avertir des dangers posés par la Chine. C'est symbolisé par le Quad : Japon, Inde, Australie, États-Unis. Beaucoup d'efforts dépensés pour rendre l'Inde plus favorable à la coopération avec ces pays. Donald Trump dans les dernières semaines a essentiellement renversé cela. Et pour diverses raisons, a renvoyé l'Inde vers la Russie, vers un rapprochement avec la Chine, et juste réduit en miettes les décennies d'efforts pour essayer de changer cet alignement.

Modifié par Wallaby
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Il y a 10 heures, herciv a dit :

Von der Leyen déclare l'Europe qui développe des plans précis pour l'envoi de troupes en Ukraine – médias

https://en.interfax.com.ua/news/general/1100903.html

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l'Europe était en train d'élaborer des « plans précis » pour le déploiement de troupes multinationales en Ukraine dans le cadre des garanties de sécurité d'après-guerre. La déclaration a été faite dans un entretien avec le Financial Times (FT) publié dimanche.

Selon elle, ce contingent recevra l'appui des États-Unis.

"Le président Trump nous a assuré qu'il y aurait une présence américaine dans le cadre du filet de sécurité", a-t-elle déclaré. "C'était très clair et affirmé à maintes reprises."

Le déploiement du contingent, selon le rapport, implique la participation potentielle de dizaines de milliers de soldats européens, avec le soutien des États-Unis, y compris des systèmes de commandement et de contrôle, ainsi que des moyens de renseignement et de surveillance. La FT ajoute que cet accord a été conclu lors d'une conversation entre le président américain Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr zelensky et les dirigeants européens le mois dernier.

En outre, selon les informations reçues par le FT de "trois diplomates familiers avec les plans", des dirigeants européens, dont le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, et la présidente de la CE, Ursula von der Leyen, devraient se réunir à Paris le 4 septembre à l'invitation du président français Emmanuel Macron pour poursuivre les discussions de haut niveau sur l'Ukraine.

Comme si VDL avait le moindre rôle dans ce genre de sujet... Un vrai troll.

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Il y a 9 heures, olivier lsb a dit :

Tiens, on remarquera que pour évoquer la Russie contemporaine, Lecornu s'en réfère au KGB d'antan. 

Comme quoi, l'analogie avec la situation d'il y a 40 ans est toujours pertinente et le MinArm constate que les choses n'ont pas tant changé. 

Grand expert du KGB devant l'éternel. S'appuyer sur des déclarations publiques dans le Parisien de politiques pour appuyer des analyses géopolitiques...

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Il y a 4 heures, olivier lsb a dit :

Ce spectacle est désolant: les pays et institutions de l'UE trouvent le moyen de se diviser pour savoir si on doit dire pain au chocolat après le café, ou chocolatine après le thé...

C'est un peu plus sérieux que cela tout de même, VDL veut s'octroyer un rôle qu'elle 'na pas, au détriment des Etats qui font le travail.

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3 hours ago, Wallaby said:

Il est peut-être logique que le berger russe réponde à la bergère française, cette dernière soulignant que :

Il [Poutine] ne peut plus naviguer en mer Noire sans se faire couler ses bateaux.

Pour pouvoir naviguer dans la mer Noire sans se faire couler ses bateaux, il pourrait être utile pour le président russe de conquérir les provinces d'Odessa et de Mykolaïv.

 

T'es vraiment gonflé quand même

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Il y a 6 heures, olivier lsb a dit :

Croire en revanche que le FSB et le SVR de Poutine, l'ancien kégébiste entouré d'anciens kégébistes, auraient changé de logiciel, c'est une incantation d'occidental qui plaque tout sur sa grille de lecture chronologique. Le temps politique et stratégique ne s'écoule pas pareil: il n'y a eu que deux mandats politique en Russie depuis la chute du mur, et le second ressemble fortement à un reset soviétique, le communisme en moins...

Rasoir d'Ockham: j'ai la faiblesse de croire que le MinArm fait partie des personnages les mieux renseignés de la république. Au demeurant, inutile d'aller chercher bien loin sur cette thématique: tout le monde dit la même chose, et j'avoue avoir du mal à comprendre ceux qui voudrait croire que le pays a fondamentalement changé depuis l'URSS.

 

Le Sénat écrit dans son rapport sur les influences étrangères malveillantes :

https://www.senat.fr/rap/r23-739-1/r23-739-1_mono.html

La guerre hybride, en particulier dans sa dimension informationnelle, est profondément inscrite dans la tradition stratégique russe. Comme le relève l'historien David Colon : « la désinformation s'inscrit en Russie dans une tradition vieille de plusieurs siècles. L'État russe, en effet, depuis Catherine II et Grigori Potemkine, a fait de la manipulation des perceptions une politique nationale tandis que l'armée russe a poussé à la perfection l'art de la tromperie militaire (maskirovska) »56(*).

Cette tradition a su s'adapter à la nouvelle donne technique liée à l'avènement du numérique : « aux notions occidentales de “ cybersécurité ” et de “ cyberdéfense ” qui mettent en avant les contenants (infrastructures, terminaux), la doctrine militaire russe préfère depuis longtemps celles de “ sécurité informationnelle ” et de “ défense informationnelle ”, qui associent les contenants et les contenus pour qualifier un terrain de conflictualité virtuel, “ l'espace informationnel ”. (...) Depuis les années 1970, la doctrine militaire russe s'appuie sur la notion de “ contrôle réflexif ” qui consiste à influencer la perception qu'ont les adversaires de leur environnement en agissant sur les “ sphère informationnelle ” (...), soit pour encourager l'adversaire à agir dans un sens donné, soit pour créer la confusion et paralyser sa décision »57(*). [...]

Enfin, l’appartenance passée de Vladimir Poutine au FSB, héritier du KGB, continue d’assurer à d’actuels ou anciens membres des services secrets russes des places de choix dans l’appareil d’État, mais aussi et surtout à la tête de grandes entreprises.

 

L'assemblée nationale écrit dans son rapport d'enquête (Présidence RN, peu suspecte de complaisance avec le pouvoir Macroniste !) sur les ingérences des puissances étrangères

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/RAPPANR5L16B1311-t1.html#_Toc256000018

La rapporteure rappelle qu’un certain nombre de pratiques hostiles de la Russie, ou plus exactement du Kremlin, vis-à-vis des États occidentaux s’inscrivent dans une forme de continuité par rapport à l’époque soviétique. Le phénomène des ingérences est en réalité ancien si l’on songe à la période de la Guerre froide.

Cette filiation a été mise en exergue à plusieurs reprises au cours des auditions. M. Thomas Gomart, directeur de l’IFRI, parle de « continuité entre les traditions impériales, soviétique et post-soviétique » en Russie, notamment au travers du rôle joué par son appareil de sécurité. [...]

RT utilise des procédés rhétoriques visant à renvoyer ses interlocuteurs à leurs propres contradictions (méthode du tu quoque, appelé whataboutism par les Anglo-Saxons) ou encore à entraîner la confusion et la désorientation en mélangeant éléments factuels, vrais ou faux, et expressions d’opinion afin d’aboutir à une mise en équivalence de points de vue contradictoire.

Celle-ci s’inscrit dans une stratégie russe « de confusion et de subversion » – M. Manuel Lafont Rapnouil, directeur du CAPS. Les médias russes à l’international ont ainsi pour but d’amplifier des mouvements divers, propres aux pays concernés, pour polariser les débats dans les sociétés démocratiques et accroître des conflits, certes préexistants mais ainsi exacerbés. 

 

Et le MinArm ne dit pas autre chose.... mais on peut aussi choisir de nier l'expertise de ceux qui savent et faire l'autruche. 

Oui, le temps n'a pas de prise sur l'URSS la Russie éternelle! Merci l'expert! :rolleyes: 

J'ai beaucoup de respect pour Colon, dont les ouvrages remarquables font d'ailleurs remonter la naissance de la manipulation moderne aux USA du début du XXème siècle, mais son propos pourrait être plaqué à n'importe quel pays d'importance sur la scène géopolitique (la France a une longue tradition de manipulation des perceptions, depuis Versailles, voyez-vous). Quant au mythe de la maskirovska portée à la perfection... Exemple caractéristique d'une enquête qui trouve ce qu'elle cherche (loin d'être sans intérêt pour autant).

Alors oui il y a évidemment des continuités comme la part des organes de sécurité, ainsi que l'exacerbation des contradictions internes des pays cibles dans une approche subversive. Nul ne le nie, en revanche il est très exagéré et même contre productif d'en colporter une vision exagérée: la guerre informationnelle est loin d'être une spécificité soviéto-russe, et les résultats obtenus sont très loin d'être extraordinaires!

Mais il est bien commode d'affronter un super-adversaire capable de tout...

Modifié par gustave
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Il y a 7 heures, Alexis a dit :

Tu ne peux pas les confondre ! Le KGB qui espionne, c'est une chose. La CIA qui se renseigne, tout autre chose

Même différence qu'entre le bon chasseur et le mauvais chasseur :happy:

 

Cela dit Lecornu n'a pas prétendu que la CIA aurait été le bon chasseur ?

Tu es tout aussi critique que moi à la lecture du rapport sénatorial : il y a les ennemis géopolitiques qui cherchent à nous déstabiliser, et les amis qui ne nous menacent pas directement, ou si peu... et dont les actions les plus visibles sont tout aussi néfastes aux fondements de notre démocratie et de notre mode de vie.

Modifié par rendbo
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Lors d'une réunion extraordinaire des Alliés du Conseil OTAN-Ukraine, les Alliés ont confirmé leur soutien à l'Ukraine dans la lutte contre la terreur russe

https://mfa.gov.ua/en/news/na-pozachergovomu-zasidanni-radi-ukrayina-nato-soyuzniki-zapevnili-v-pidtrimci-ukrayini-v-protidiyi-rosijskomu-teroru

OTAN L'agression de la Russie contre l'Ukraine

Le 1er septembre 2025, une réunion extraordinaire du Conseil OTAN-Ukraine sous la forme de la Commission des affaires politiques s'est tenue au quartier général de l'OTAN à Bruxelles, convoquée à la demande de la partie ukrainienne à la suite des récentes attaques massives de la Russie.

Le Vice-Ministre ukrainien de la défense Serhiy Boyev et le Vice-Ministre ukrainien de l'intérieur, Oleksii Serhieiev, se sont joints à la réunion en ligne. Les responsables ukrainiens ont informé en détail les Alliés de la situation actuelle en matière de sécurité, de l'évaluation des tactiques de la Russie et de ses plans futurs.

Le Vice-Ministre de l'intérieur, M. Oleksii Serhieiev, a fait état des conséquences des récentes attaques russes contre l'Ukraine, notamment le nombre de morts et de blessés, ainsi que de l'ampleur de la destruction de l'infrastructure.

Le vice-ministre de la défense Serhiy Boyev a souligné que la Russie augmentait considérablement sa production d'armes, en particulier de missiles de croisière, de drones et d'artillerie. Il a également noté que la Corée du Nord et l'Iran continuaient de fournir une aide substantielle à la Russie, soulignant les incidences de la guerre de la Russie contre l'Ukraine sur la sécurité mondiale.

La partie ukrainienne a appelé les États membres de l'OTAN à fournir l'assistance nécessaire pour renforcer la défense aérienne de l'Ukraine, en particulier le système patriotique et les missiles. La nécessité de recourir à des missiles à longue portée a également été soulignée.

Les Alliés ont également été invités à accroître les investissements dans l'industrie ukrainienne de la défense, en particulier dans la production de drones. Avec un financement suffisant, l'Ukraine pourrait considérablement accroître sa capacité de production.

Les représentants des États membres de l'OTAN ont fermement condamné les attaques massives de la Russie contre les villes ukrainiennes, les installations civiles et les civils, soulignant que de telles actions démontrent clairement le manque de désir de paix de la Russie. Ils ont également souligné la nécessité d'accroître la pression sur la Russie et ont assuré qu'elle continuerait d'appuyer l'Ukraine et d'œuvrer à la fourniture durable et en temps voulu d'armes essentielles pour l'Ukraine.

Avec l'hiver et la saison de chauffage approchent, les Alliés ont également souligné l'importance de protéger les infrastructures énergétiques de l'Ukraine et assurés qu'ils fourniraient le soutien nécessaire.

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Le 30/08/2025 à 12:05, olivier lsb a dit :

 

On remarquera cher @gustave que les droits de douane US sur l'Inde n'est en rien une décision pensée pour affaiblir la Russie, mais plutôt pour faire pression sur l'Inde dans le cadre d'un affrontement commercial et stratégique qui dépasse de très loin les enjeux Russie - Ukraine. 

Il est pourtant explicitement dit par DT et la maison blanche que cette taxe vise à dissuader l'Inde d'acheter du pétrole à la Russie dont elle est l'un des principaux clients. Difficile d'imaginer que ce n'est pas pensé pour affaiblir la Russie...

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Macron sur la coalition de la réunion de volonté: nous passerons également en revue la position de la Russie, qui continue à rejeter la paix

https://en.interfax.com.ua/news/general/1101145.html

À la veille de la réunion de la Coalition des volontaires, jeudi, le président français Emmanuel Macron a eu une conversation avec le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, au cours de laquelle il s'est mis d'accord sur les positions des parties sur la définition de garanties de sécurité fiables pour l'Ukraine.

« Je viens de me réunir avec le Secrétaire général de l'OTAN pour préparer la réunion de la Coalition des volontaires, qui aura lieu ce jeudi à Paris. Avec nos partenaires et en coordination avec l'OTAN, nous nous efforcerons de définir des garanties de sécurité solides pour l'Ukraine. Il s'agit là d'une condition préalable nécessaire pour progresser de manière crédible vers la paix. Nous réexaminerons également la position de la Russie, car elle persiste dans sa guerre d’agression et continue de rejeter la paix. L’unité et la détermination de notre soutien à l’Ukraine, et une volonté inébranlable de paix », a-t-il déclaré sur X.

Comme indiqué, le président français Emmanuel Macron, en collaboration avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, présidera une réunion de la Coalition of the Willing au palais de l'Élysée le jeudi 4 septembre. Selon la ezine française Le Monde, citant le palais de l'Élysée, le président ukrainien Volodymyr zelenskyy participera également à la réunion, qui se tiendra sous un format hybride.

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La guerre de l'Ukraine déclenche des pénuries d'explosifs aux États-Unis

https://militarnyi.com/en/news/ukraine-war-triggers-explosives-shortage-in-u-s/

Vladyslav Khomenko

2 septembre 2025

09:55

En raison de la guerre à grande échelle en Ukraine, les États-Unis ont dû faire face à une pénurie de TNT, qui est activement utilisé dans la production d'obus d'artillerie, de missiles et d'autres types d'armes.

En réponse, les États-Unis Le Congrès a approuvé la construction d'une nouvelle usine de production de TNT dans l'État du Kentucky. Selon le New York Times, le projet devrait coûter 435 millions de dollars.

L'installation devrait être lancée d'ici à la fin de 2028. Dans le même temps, les explosifs produits seront exclusivement destinés à un usage militaire.

La Pologne est restée le seul fournisseur officiel de TNT aux États-Unis. Toutefois, une grande partie de sa production explosive est actuellement dirigée vers l'Ukraine et utilisée pour répondre à ses propres besoins en matière de défense.

La situation est encore compliquée par le fait que les deux autres grands fournisseurs de matières explosives, la Russie et la Chine, ont complètement cessé leurs exportations vers les États-Unis, selon les responsables américains.

Ces limitations exercent une pression supplémentaire sur l'industrie de la défense des États-Unis. La pénurie de matières explosives est ressentie non seulement par les fabricants d'armes, mais aussi par les secteurs civils.

Le térotranitrate de pentaérythritol (PETN), qui est déjà produit dans trois installations aux États-Unis, est une alternative potentielle au TNT. Cependant, comme le note le New York Times, le rythme auquel sa production pourrait être étendue reste incertaine. En outre, le PETN est plus coûteux et technologiquement complexe à utiliser, c'est pourquoi il n'est pas considéré comme un remplacement à part entière du TNT.

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Il y a 11 heures, gustave a dit :

Il est pourtant explicitement dit par DT et la maison blanche que cette taxe vise à dissuader l'Inde d'acheter du pétrole à la Russie dont elle est l'un des principaux clients. Difficile d'imaginer que ce n'est pas pensé pour affaiblir la Russie...

Parce qu'il veut leur refourguer du pétrole US et rééquilibrer sa balance commerciale avec l'Inde, sur l'une des rares catégories de produits que fabrique les US et que l'Inde pourrait acheter. 

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