Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


Messages recommandés

Il y a 1 heure, herciv a dit :

Sûrement mais ce n'est pas ce qu'il fallait remarquer sur ces démineurs. Ce que je voulais dire c'est que le focus est mis par Poutine sur tous ce qui ressemble à un européens en Ukraine. 

Je te rassure, ce Monsieur ne me semble pas raciste : il me semble que Poutine dit plutot qu'une force militaire qui se tient au coté des Ukrainiens durant un conflit en cours est une cible légitime.

  • Upvote (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

1 minute ago, rendbo said:

I assure you, this gentleman does not seem racist to me: it seems to me that Putin is rather saying that a military force which stands alongside the Ukrainians during an ongoing conflict is a legitimate target.

C'est la position de la Russie depuis le début. N'oubliez pas non plus que, du point de vue de la Russie, l'Ukraine est une guerre par procuration de l'OTAN. loin d'être la dissuasion que les forces de l'OTAN en Ukraine sont censées créer, la Russie verra probablement cela comme la même guerre, qui se joue maintenant au grand jour. Enfin honnête ! Et bien sûr, il va être utilisé pour galvaniser le peuple russe. « Nous vous l'avions bien dit ! » Ce n'est pas pour rien qu'il n'est pas question sérieusement d'aller en Ukraine pendant que la guerre est activement menée. Mauvaise analogie peut-être. L'Ukraine et la Russie se battent déjà dans la boue. L'Ouest est maintenant comme un gars en beau costume blanc qui ne veut pas le voir ruiné en luttant dans la boue. Il menace donc depuis les coulisses, mais les gens déjà dans la fosse n'ont rien à perdre, et l'homme en costume blanc ne veut pas se salir. La Russie est déjà en guerre. c'est l'Europe qui doit décider de se salir.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 8 heures, herciv a dit :

:huh: je n'ai pas vu qu'on avait changer les zones de défense et ça ne concerne pas tellement les préfectures de départements.

Ton article traite de la BITD et des implantations militaires en zone sud mais je ne vois pas trop le rapport.

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 13 heures, olivier lsb a dit :

L'URSS, c'était 10 pays actuellement dans l'UE.

?

Il y a 13 heures, olivier lsb a dit :

il a peut être les moyens de récupérer les Baltes à peu de frais.

Oui. Et le meilleur moyen pour l'en dissuader est connu: implanter des forces significatives dans ces pays.

 

Il y a 13 heures, olivier lsb a dit :

On a douze ans de recul et des pertes par centaine de milliers, permets moi donc de tirer un bilan assez négatif de cette politique de l'autruche, qu'on sait par ailleurs très bien habiller sous le discours "la guerre c'est moche et horrible et mon dieu les familles".

C'est un constat très discutable. Nous avons sauvé l'Ukraine jusqu'à aujourd'hui, et s'il y a bien un pays qui a laissé l'impression qu'il pouvait s'effondrer c'est l'Ukraine elle-même, impression assez générale qui s'est révélée fausse.

 

Il y a 13 heures, olivier lsb a dit :

C'est une déclaration française, dans la profondeur stratégique ouest du continent, seule puissance nucléaire indépendante du continent et l'une des premières armée de l'union. 

Pays dont le PR actuel avait, il y a trois ans, initialement débuté sa diplomatie par la volonté d'éviter "l'humiliation de la Russie ". Alors que nombreux étaient déjà les observateurs à avoir identifié l'agenda impérial et mortifere de Poutine, que ses reculs tactiques du moment n'ont pas changé hier pour aujourd'hui. 

Oui on a perdu un temps de dingue en préparation mentale, sans parler du reste. 

Il y a maintenant plus d'un an que notre PR dit cela, avec quelques autres dirigeants. Donc rien de neuf.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 13 heures, olivier lsb a dit :

Je croyais pourtant que la Russie serait tellement exsangue au sortir de son conflit avec l'Ukraine, voir dès aujourd'hui, qu'elle ne serait pas de taille à affronter les pays de L'OTAN. On pourrait donc bien y aller de notre piéton imprudent non ? 

Y aurait il en définitive un rapport de force équilibré avec la Russie, qui rendrait donc crédible ses menaces à notre égard, comme maintes fois évoquées par l'exécutif politique, les renseignements et le CEMA

Auquel cas c'est important de le dire, car je ne compte plus les procès en paranoïa aiguë sur la réalité de la menace militaire russe à l'égard de l'Europe ! 

Pour la centième fois, et c'est ce qui échappe visiblement à beaucoup, il y a un facteur militaire et un facteur politique qui font qu'une confrontation militaire en deux endroits distincts  sont très significativement différentes. Ainsi la France est tout à fait en mesure d'affronter seule (sans parler du nucléaire) la capacité de projection de puissance russe contre son territoire aujourd'hui, elle est pour autant totalement incapable d'imposer ce même rapport de force tant politique que militaire en Ukraine ou en Russie. Donc il est assez désolant de faire une équivalence entre la capacité de la Russie à envahir la Pologne après une éventuelle victoire en Ukraine et celle d'affronter la France en Ukraine aujourd'hui... 

  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 13 heures, olivier lsb a dit :

Si tu as bien suivi la genèse et l'adoption du big beautiful bill, alors t'aurais acquis la conviction que le déficit de l'état Fédéral est la dernière des préoccupations de l'administration Trump. 

Que les 30 milliards annuels de l'administration Biden restaient dépensées aux US, et qu'en passant d'une aide fédérale à l'Ukraine à une relation commerciale avec l'Europe, les US réduisent mécaniquement et sensiblement le flux de commandes à leur industrie car l'Europe est très très loin de leur envoyer cash un montant équivalent en base annuelle. 

Avec un habillage politique bien commode, l'administration Trump a très substantiellement réduit l'aide à l'Ukraine. Et à Moscou, c'est bien tout ce qui compte. Le reste, c'est de la comptabilité entre occidentaux. 

L'aide à l'Ukraine n'a pas baissé, c'est juste la participation financière US qui a décru.

Quant à devoir encore expliquer que DT ne voit le monde qu'à travers les balances commerciales, sans guère de rapport avec le déficit fédéral...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 13 heures, olivier lsb a dit :

Donne encore un peu de temps à POTUS, il met progressivement en place un désengagement très arrangeant pour Moscou, sous couvert de refus de payer le "juste" coût pour les pays concernés. 

Il fera une exception évidemment pour les meilleurs rackets. 

 

 

Il faudrait savoir, il veut de l'argent ou abandonner l'Europe? Et en l'occurrence il s'agit toujours de la même rengaine: nous ne paierons plus pour les armées européennes. Ce qui n'est pas totalement insensé non plus, y compris à lire ce forum...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 13 heures, herciv a dit :

L'Europe pose ses conditions à Poutine incluant le retour aux frontière de 2014.

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/09/5/7529419/

L'UE à l'ONU: les négociations entre la Russie et l'Ukraine doivent être précédées d'un cessez-le-

Olha Hlushchenko - Vendredi 5 septembre 2025, 00:58

L'Union européenne est convaincue qu'un cessez-le-feu doit d'abord être réalisé avant que de véritables pourparlers de paix entre l'Ukraine et la Russie puissent commencer.

Source : Stavros Lambrinidis, ambassadeur de l'Union européenne auprès des Nations unies, s'exprimant à l'Assemblée générale des Nations unies le jeudi 4 septembre, comme l'a rapporté Ukrinform.

Citation : "L'UE est unie dans son soutien sans équivoque à l'Ukraine alors qu'elle résiste héroiquement à l'agression de la Russie et à ses objectifs néocoloniaux - la seule véritable "cause de racine" de cette guerre."

Détails : Lambrinidis a souligné que l'UE condamne une fois de plus fermement la guerre d'agression non provoquée et injustifiée de la Russie, qui constitue une violation flagrante du droit international, de la Charte des Nations unies et des résolutions de l'Assemblée générale. Pour cette seule raison, l'agression de la Russie doit être "propulsée par tous les États Membres de l'ONU, sans aucune hésitation ni équivoque".

Il souligne qu'aucune acquisition territoriale résultant de l'usage de la force ne devrait jamais être reconnue comme licite.

Citation : "Crimée, Sébastopol, Donetsk, Louhansk, zaporiji et Kherson sont l'Ukraine. L'UE rejette fermement et ne reconnaîtra jamais les soi-disant «élections» illégales organisées par la Russie dans les territoires ukrainiens temporairement occupés, ni leurs résultats.»

Détails : Lambrinidis a également souligné que toute réduction de la réponse aux actions de la Russie dans les territoires ukrainiens temporairement occupés sapait l'ordre international et encourage les actes d'agression futurs ailleurs.

QuoteCitation: "L'UE estime qu'un cessez-le-feu complet et inconditionnel créerait le mieux les conditions propices à de véritables négociations. Aujourd'hui plus que jamais, le membre de l'ONU doit accroître la pression sur la Russie pour qu'elle arrête les tueries et s'engage dans des négociations significatives."

Détails : Lambrinidis a noté qu'en dépit des discours de paix russes, Moscou montre les intentions exactement opposées, intensifiant ses attaques contre les civils à travers l'Ukraine. L'ambassadeur a souligné que les missiles russes avaient gravement endommagé les locaux de la délégation de l'UE à Kiev la semaine dernière.

Il s'est également félicité des efforts déployés par les États-Unis pour mettre fin à la guerre d'agression de la Russie et mettre un terme aux meurtres, ajoutant que l'UE contribuait à ces efforts.

Contexte:

Le 4 septembre, la Coalition de la réunion de volonté s'est achevée à Paris.

Des représentants de plus de 30 pays d'Europe et d'autres régions du monde y ont participé. Six dirigeants de pays de l'UE, les dirigeants de l'UE et le président ukrainien étaient présents en personne, tandis que le reste a rejoint par liaison vidéo.

Le président français Emmanuel Macron a déclaré avant la réunion que les alliés avaient achevé leurs travaux sur les garanties de sécurité pour l'Ukraine, qui sont maintenant prêts pour l'approbation politique

J'ai beaucoup de mal à saisir la logique de concilier l'annonce que nous sommes prêts à nous déployer en Ukraine après un cessez-le-feu (si les US nous soutiennent) avec ce type de déclarations.  S'agit-il de saborder toute possibilité de cessez-le-feu en réponse à l'attitude russe, et donc de mise en œuvre dudit déploiement?

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 13 heures, Alexis a dit :

Je trouve désespérant que Macron, les autres dirigeants européens et Trump s'égarent dans des distractions et des faux-semblants, plutôt que d'agir dans cette direction en priorité absolue

Ce n'est évidemment qu'un sentiment mais je pense que Macron voudrait faire plus, probablement à la fois par conviction et opportunisme, mais qu'il ne peut pas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 9 heures, herciv a dit :

Le discours en lui-même n'est pas très intéressant par contre une partie du discours mérite de l'attention parce que c'est un accroc de VZ à la sacro-sainte garantie sous condition de paix/cessez-le-feu, armistice. J

Il est assez évident que ce n'est pas VZ qui souhaite qu'un déploiement ne se fasse qu'après un cessez-le-feu, mais ce n'est pas lui qui décide.
Surtout je pense que ce passage fait référence à ce que tout le monde présente comme le véritable cœur de la réassurance de l'Ukraine, c'est à dire le renforcement de son armée, bref la continuation du soutien aux FAU.

Il y a 9 heures, herciv a dit :

attaque du bâtiment de l'UE en Ukraine en début de semaine,

Frappe à proximité. Un signal en effet.

Il y a 9 heures, herciv a dit :

 le brouillage de l'avion de VDL,

Dont il semble bien qu'il n'ait jamais eu lieu.

 

Il y a 9 heures, herciv a dit :

 la mort de démineurs danois en mission en Ukraine qui je pense devait accompagner le choix de l'Europe d'envoyer un contingent.

Mort de deux démineurs d'une ONG danoise, leur nationalité danoise, et dont je doute fortement qu'ils soient liés à quelque titre que ce soit à un éventuel déploiement européen...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 7 heures, gustave a dit :

Ce n'est évidemment qu'un sentiment mais je pense que Macron voudrait faire plus, probablement à la fois par conviction et opportunisme, mais qu'il ne peut pas.

Certainement parce que dans ce dossier qui réclame des positions uniformes et claires de tous les pays concernés ou au moins des plus importants ces deux prérequis n'existent pas.

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 13 heures, Teenytoon a dit :

:huh: je n'ai pas vu qu'on avait changer les zones de défense et ça ne concerne pas tellement les préfectures de départements.

Ton article traite de la BITD et des implantations militaires en zone sud mais je ne vois pas trop le rapport.

J'ai posé la question à ChatGpt pour avoir une vue plus globale :

Bonjour peut-tu me dire si les Zone de Défense en France ont été réorganisée depuis le début de la guerre en Ukraine ?

Bonjour ! Oui, la réorganisation des zones de défense et de sécurité en France (au sein de l’OTIAD, l’organisation territoriale interarmées de la défense) n’a pas été modifiée récemment en lien avec la guerre en Ukraine : la délimitation actuelle reste celle fixée par le décret de 2015, toujours en vigueur en 2025 LégifranceWikipédia.

En revanche, des réformes importantes ont eu lieu au niveau de l’organisation territoriale interarmées, notamment :

Révélation

1. Création de l’État-major interarmées du territoire national (EMIA‑TN)

Mis en place par arrêté le 29 juin 2023, l’EMIA‑TN pilote désormais l’OTIAD, qui regroupe les zones de défense, pour en renforcer la coordination et le pilotage stratégique Assemblée Nationale.

2. Réorganisation de certains postes dans les zones de défense (2025–2027)

D'après un arrêté du 3 février 2025, plusieurs modifications ont été apportées dans les états‑majors des zones :

Suppression de postes au commandement interarmées de zone Sud-Ouest (Bordeaux) et Ouest (Rennes).

Transfert interne de postes au commandement interarmées de zone Est (Metz).

Changements de statut (employeur/fonction) pour certains postes dans la zone Sud-Est (Lyon) Légifrance.

3. Réorganisation au sein de l’Armée de Terre

Bien qu’indirecte, cette transformation influe sur la structure de défense territoriale :

Réorganisation et remise en cohérence des bases de défense (BdD), parfois regroupées ou “monocolorisées” à partir de 2024, avec un objectif de confluence entre fonctions opérationnelles et de soutien SénatAssemblée Nationale.

Réforme des grands commandements de l’armée de Terre (création des quatre commandements « Alpha ») et autonomisation accrue des brigades, avec renforcement des capacités de soutien propres à ces unités Zone Militaire.

Récapitulatif

Thème                                                              Évolution récente liée à la guerre en Ukraine ?

Délimitation des zones de défense               Non, demeure celle de 2015

Pilotage interarmées (EMIA‑TN)                    Oui, créé en juin 2023 pour renforcer la coordination territoriale

Postes dans zones de défense                      Oui, ajustements et transferts entre 2025–2027

Organisation des bases de défense              Oui, réformes en cours pour renforcer synergie et efficacité

Révélation

Bien sûr ! Voici un complément clair et documenté sur l’état‑major interarmées du territoire national (EMIA‑TN) et les transformations autour des bases de défense, dans le contexte de la guerre en Ukraine :

1. L’État‑major interarmées du territoire national (EMIA‑TN)

Création : L’EMIA‑TN a été officiellement instauré le 1ᵉʳ juillet 2023 Ministère des ArméesAssemblée Nationale.

Rôle : Il constitue désormais la tête de l’Organisation territoriale interarmées de défense (OTIAD) en métropole. Sa mission : anticiper, planifier et conduire des opérations interarmées sur le territoire national, que ce soit dans le cadre de la défense civile, de la défense militaire, ou du soutien aux alliés (notamment dans un contexte OTAN) Assemblée NationaleMinistère des Armées.

Fonctions clés selon l’arrêté du 29 juin 2023 :

Synthèse de la menace terrestre sur le territoire national.

Conduite des opérations sous l’ordre du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO).

Préparation de la montée en puissance, soutien hôte OTAN, mobilisation, grands événements, exercices interarmées majeurs Assemblée Nationale.

Composition & commandement : Une structure d’une cinquantaine de personnels, et sous tutelle directe du CPCO Ministère des Armées+1Wikipédia.

Contexte stratégique : Cette création répond à la nécessité d’adapter le commandement interarmées face à des menaces hybrides (terrorisme, cyber, sabotage, influence, etc.) et à anticiper notamment des déploiements alliés ou des crises majeures Le Monde.frMinistère des Armées+1.

2. Réformes des Bases de Défense (BdD)

Objectif : Rapprocher les fonctions opérationnelles et de soutien (achats, RH, infrastructures…) afin de rationaliser les coûts et d’améliorer l’efficacité globale SénatWikipédia.

Évolutions en 2025 :

Les aides à l’emploi (AE) baissent de ‑33,3 % (à 1,27 Md €) et les crédits de personnel (CP) de ‑14,3 % (à 1,15 Md €).

Une instruction ministérielle de mars 2024 valide le principe de « monocolorisation » de plusieurs BdD, c'est-à‑dire l’émancipation d’une base de défense rattachée à une seule armée (par exemple, l’armée de Terre), et le cumul de postes entre commandant de base et commandant de brigade Sénat.

Synthèse

Thème                                           Évolution récente liée au contexte Ukraine

Cartographie des zones OTIAD   Reste inchangée depuis les réformes antérieures (pas modifiée depuis 2015) Wikipédia

EMIA‑TN                                        Créé en juillet 2023 pour renforcer le commandement interarmées

Bases de Défense (BdD)              Poursuite des réformes, avec monocolorisation et optimisation des moyens

Capacité opérationnelle               Augmentation des capacités, exercices comme Orion 25 (mai 2025), monte en puissance drone (3 000 d’ici 2025), etc. Ministère des Armées+1

 

Modifié par herciv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un article qui fait la synthèse sur l'avancé des garanties de sécurité :

https://www.kyivpost.com/post/59549

Ukraine : Que peut réaliser la coalition de la volonté ?

Une « coalition de la volonté » composée de plus de 30 pays s'est réunie à Paris jeudi pour discuter des futures garanties de sécurité pour l'Ukraine. La presse européenne fait le point.

par Eurotops 6 septembre 2025, 11 h 15

Une « coalition de la volonté » composée de plus de 30 pays s'est réunie à Paris jeudi pour discuter des futures garanties de sécurité pour l'Ukraine. En tant qu'hôte, Emmanuel Macron a annoncé que 26 États s'étaient engagés à fournir des troupes. Après la conférence, à laquelle certains dirigeants ont pris part via la liaison vidéo, il y a eu un appel téléphonique de groupe avec le président américain Donald Trump. La presse européenne fait le point.

Washington de retour dans l'équipe

La Stampa voit un certain nombre de progrès dans les relations avec les États-Unis:

« L’harmonie de l’accord transatlantique semble également avoir été rétablie, le président américain se liant à participer en direct à la réunion d’une coalition qui comprend désormais apparemment les États-Unis. Il a eu la satisfaction de révéler que Donald Trump venait de réprimander ses fans hongrois et slovaques pour leurs achats de pétrole russe. »

La clé en œuvre

La coalition de la volonté est défaillante en raison de la politique russe de Trump, écrit le politologue Maksym Jali sur Facebook :

« Toutes les négociations, les appels téléphoniques et d’autres activités de la « coalition des volontaires » et d’autres participants au processus de négociation visant à mettre fin à la guerre russo-ukrainienne – y compris Trump lui-même – ne permettront pas d’obtenir des résultats concrets tant que Trump ne changera pas son attitude à l’égard de la Russie et en particulier vis-à-vis de Poutine. Mais il ne veut pas. Il ne s'agit pas seulement de sympathies personnelles, ce qu'il ne nie pas lui-même. La principale raison de cette tragi-comédie est que Trump est convaincu qu’avec un tel changement, il « brûlerait tous les ponts » et que l’alliance entre la Russie et la Chine ne pourrait plus être rompue. Et c’est précisément ce qu’il veut éviter à tout prix. »

 

La Belgique craint «l'effet domino» de la saisie des actifs congelés de la Russie

Malgré les appels à utiliser 200 milliards de dollars d'actifs russes gelés dans l'UE pour l'Ukraine, la Belgique résiste de peur d'un « choc systémique terrible sur tous les marchés financiers européens ».

Entre solidarité et plus grande dépendance

Le chroniqueur Pierre Haski met en garde contre la dépendance croissante de France Inter :

« L’Europe est prête à faire de nombreuses concessions pour maintenir les États-Unis de son côté. Les Européens demandent à Trump : qu'il s'engage, comme eux-mêmes, à une « clause de solidarité » avec l'Ukraine dans le cas d'une nouvelle agression russe, et qu'il rejette toute restriction à la taille de l'armée ukrainienne dans l'accord de paix... L'inconvénient de ces espoirs que les États-Unis aideront est que la dépendance de l'Europe vis-à-vis d'une Amérique qui déforme son bras sur les questions commerciales et qui veut dicter sa politique numérique augmenterait. Tout est lié, et Donald Trump ne le sait que trop bien. =NOTE : mais la contre partie de cette condition c'est que si Trump ne s'engage pas l'Europe ne se montrera pas souple sur le numérique (exemple récent GOOGLE qui se prend quasiment 3 milliard dans la tronche à la surprise générale.

La Russie doit d'abord être arrêtée

Poutine est revenu de Chine renforcé et il y a peu de chances de l'obliger à accepter un cessez-le-feu pour le moment, craint Rzeczpospolita :

« Après le défilé militaire à Beijing, le dictateur russe a apparemment décidé de rompre son silence. Au cours d'une conférence de presse, il a clairement indiqué qu'il n'avait pas l'intention de rencontrer Volodymyr zelensky. Dans une tentative d'humilier le dirigeant ukrainien, qui se bat depuis quatre ans maintenant, le dictateur l'a invité à une réunion à Moscou et, en même temps, a remis en question la légitimité du gouvernement zelensky. »

Les livraisons d'armes sont plus importantes en ce moment.

Malgré toutes les discussions sur les garanties de sécurité, l'Ukraine dépend en ce moment même de quelque chose d'autre, souligne la Franc Frankfurter Allgemeine zeitung :

« Il n’y a aucun signe que Vladimir Poutine soit prêt à accepter autre chose que la reddition de l’Ukraine. Le Kremlin a également clairement déclaré qu'il ne discutera même pas de l'idée des troupes occidentales en Ukraine. Il ne fera reculer que si elle est soumise à tant de pressions qu'elle ne voit pas d'autre issue. Il est donc beaucoup plus important d'accroître le soutien à l'Ukraine par des livraisons d'armes et une aide financière que de travailler au scénario totalement irréaliste d'une force de maintien de la paix.»

Le scénario coréen

Radio Kommersant FM examine ce qu'implique une « solution coréenne » :

Pour la première fois, il a indiqué qu'il accepterait un scénario dit coréen, qu'il avait rejeté catégoriquement. Cela impliquerait une cessation des hostilités le long de la ligne de front. À l'heure actuelle, les garanties de sécurité souvent citées seraient les livraisons continues d'armes, la formation du personnel militaire, le renseignement et l'appui logistique. Les troupes occidentales resteraient dans leur propre pays, mais seraient positionnées de sorte qu'elles puissent venir à l'aide de l'Ukraine en cas de problèmes graves. La Russie se retrouverait ainsi avec un État lourdement armé inspiré de la Corée du Sud à ses frontières, un État qui possède des armes de pointe et jouit de la pleine protection de l'Occident. »

Modifié par herciv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et cette réorganisation a-t'elle eu un lien avec les préfectures de région ou de département ?

Excellente question. Oui, dans une certaine mesure, les préfectures de région et préfectures de département sont concernées par la réorganisation territoriale de défense, mais elles ne sont pas à l’origine directe de ces transformations. Voici les liens principaux, bien documentés :

Révélation

1. Rôle central du préfet de zone dans l’organisation de défense

Le préfet de région est aussi préfet de zone de défense et de sécurité (ZDS). Il joue un rôle crucial dans l’interface entre l’État-major interarmées (EMIA‑TN), les forces armées régionales, et les services de sécurité civile.

En zone Sud (PACA), c’est donc le préfet de région PACA, basé à Marseille, qui est préfet de zone Sud, chargé de :

Coordonner les crises majeures (attentats, pandémie, cyber, guerre hybride).

Coordonner les actions civiles-militaires (Plan Vigipirate, OTIAD, appui aux forces armées).

Coordonner les préfets de département en cas de crise majeure.

Lien avec la réorganisation : le rôle du préfet de zone a été renforcé dans la doctrine interarmées territoriale, notamment via l’EMIA‑TN, qui s’appuie sur lui pour l’interface civilo-militaire (defense.gouv.fr

2. Préfectures de département et gestion des crises locales

Les préfets de département n’ont pas de rôle dans le commandement militaire mais sont :

Les autorités civiles locales pour la sécurité intérieure.

Les relais de l’État dans l’activation des plans de défense (ORSEC, SATER, plan particulier de protection).

Lors des exercices de grande ampleur (comme Orion 2023 et 2025), les préfectures de département sont activement intégrées aux scénarios de gestion de crise : attentats, cyberattaque, flux de réfugiés, sabotage, guerre hybride.

Lien avec la réorganisation : indirect mais réel. Les préfets départementaux sont davantage intégrés à la planification interarmées depuis la montée en puissance de l’EMIA‑TN et des exercices multi-domaines.

3. Réforme de l’organisation territoriale : pas de transfert de compétences vers les préfectures

La réorganisation de l’Organisation Territoriale Interarmées de Défense (OTIAD) ne modifie pas les compétences administratives des préfectures.

Elle renforce plutôt la coordination entre militaires et civils, notamment via :

Des officiers de liaison défense placés auprès des préfectures.

Des cellules mixtes civiles-militaires de gestion de crise.

Conclusion : pas de réforme statutaire ou hiérarchique, mais montée en puissance de la collaboration civilo-militaire.

Exemple en PACA

À Marseille, le préfet de zone Sud préside régulièrement les comités zonaux de défense et de sécurité, où siègent :

L’état-major interarmées zonal,

Les commandants de région militaire, maritime et aérienne,

Les préfets de département,

L’ARS, les SDIS, les polices, gendarmeries, etc.

La préfecture PACA a aussi activé des cellules de crise hybrides (cyber, sabotage, accueil de réfugiés ukrainiens) en coordination avec l’armée, sans modification de son statut mais avec un rôle accru dans la résilience territoriale.

Résumé

Structure                                                                                  Impact de la réorganisation de défense

Préfecture de région (zone de défense)                                Rôle renforcé en tant que pivot civilo-militaire dans la coordination de crise et de défense

Préfectures de département                                                   Rôle inchangé, mais plus impliquées dans les exercices et la gestion interservices en cas de crise

Compétences transférées                                                       Aucune. Il s'agit d'une meilleure articulation, pas d’un changement de tutelle ou de missions administratives

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 5 heures, herciv a dit :

Les livraisons d'armes sont plus importantes en ce moment.

Malgré toutes les discussions sur les garanties de sécurité, l'Ukraine dépend en ce moment même de quelque chose d'autre, souligne la Franc Frankfurter Allgemeine zeitung :

« Il n’y a aucun signe que Vladimir Poutine soit prêt à accepter autre chose que la reddition de l’Ukraine. Le Kremlin a également clairement déclaré qu'il ne discutera même pas de l'idée des troupes occidentales en Ukraine. Il ne fera reculer que si elle est soumise à tant de pressions qu'elle ne voit pas d'autre issue. Il est donc beaucoup plus important d'accroître le soutien à l'Ukraine par des livraisons d'armes et une aide financière que de travailler au scénario totalement irréaliste d'une force de maintien de la paix.»

Ah, c'est rafraichissant de voir que certains journalistes n'ont pas complètement perdu contact avec la réalité :smile:

Voici le lien vers l'original, par Reinhard Veser

Qu'est-ce qui est vraiment important maintenant

Il est logique d'envisager dès maintenant une force de maintien de la paix en Ukraine. Mais il ne faut pas oublier que le pays a besoin d'une force bien différente et plus urgente à l'heure actuelle

Il est tout à fait logique que la « Coalition des volontaires » discute de la manière dont elle peut contribuer à un cessez-le-feu en Ukraine . La principale cible de ces réflexions est le président américain Donald Trump : il doit être convaincu que les Européens sont prêts à tout investir pour la paix sur leur continent.

Ce n'est qu'en cas de succès que les États-Unis pourraient également participer militairement à la fourniture de garanties de sécurité à l'Ukraine. Les négociations de Paris sont également utiles, car il est judicieux d'avoir déjà des idées concrètes pour une force de maintien de la paix si l'occasion d'un cessez-le-feu se présente.

Mais il ne faut pas oublier combien cela est improbable pour le moment. Rien n'indique que Vladimir Poutine acceptera autre chose qu'une capitulation de l'Ukraine. Le Kremlin a également clairement indiqué qu'il ne souhaitait même pas envisager l'envoi de troupes occidentales en Ukraine. Il ne reculera que s'il est soumis à une pression telle qu'il ne voit aucune autre option. Par conséquent, il est bien plus important que de travailler sur un scénario actuellement totalement irréaliste de force de maintien de la paix, d'accélérer le soutien à l'Ukraine par des livraisons d'armes et une aide financière.

Ne l'oublions pas, si la Russie parvient à épuiser l'armée ukrainienne, elle pourra prendre le contrôle de l'ensemble du pays, et toutes les discussions sur les "forces de réassurance" tomberont à l'eau ! Ce n'est qu'après que la Russie se soit découragée et qu'elle ait mis les pouces qu'une force de réassurance ou de maintien de la paix pourrait avoir du sens. C'est-à-dire dans de nombreuses années sans doute - si l'Ukraine tient le front jusque-là

Dans le cas contraire...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 05/09/2025 à 17:23, Stark_Contrast a dit :

Si nous devions parler de « punaises » Quel est exactement le prix à payer pour que l'Ukraine ramène la Russie aux frontières de 2022, ou encore plus cher aux frontières de 2014? Je n'essaie pas d'être complètement mercenaire quand je parle de prix. Je parle aussi des humains. Les États-Unis ont essentiellement donné à l'Ukraine ce que nous pensons être suffisamment de ressources pour inverser la tendance, et ces ressources ont été gaspillées. Cela soulève la question douloureuse de la quantité de ressources nécessaires pour gagner malgré le gaspillage des ressources.

Je pense que la question n'est pas le prix pour "les frontières de 2022" ou celles de 2014, mais le prix pour "décourager la Russie de vouloir prendre l'Ukraine sous contrôle". L'enjeu n'est pas le tracé de la ligne frontière, mais l'existence même d'un Etat ukrainien indépendant même sur des frontières plus réduites

Je ne pense pas non plus - et entendons-nous bien je n'accuse personne ! - que l'Ukraine ait reçu suffisamment de matériel militaire pour donner une chance ne serait-ce qu'un peu sérieuse à la contre-offensive de 2023. Il est possible (je suis trop paresseux pour retrouver les liens :blush:) de revenir à la description par le chef d'état-major Zalouzhny en décembre 2022 de ce dont il aurait besoin pour cette contre-offensive, puis de comparer avec le matériel réellement livré. En très gros, l'Ukraine a eu un tiers du total - proportion variant suivant le type de matériels bien sûr

Je ne suis pas sûr non plus qu'il y ait eu "gaspillage" par les Ukrainiens, ni par les Russes d'ailleurs. La consommation effroyable de matériels - et d'hommes... - d'une guerre à haute intensité ressemble à plus ou moins une constante

 

Le 05/09/2025 à 17:23, Stark_Contrast a dit :

Je comprends qu'il y ait des Européens qui se disent « mais ce sera différent si nous travaillons avec l'Ukraine, ces Américains ne comprennent tout simplement pas » et j'espère vraiment que c'est exact. Je vous souhaite à tous bonne chance. mais vous me pardonnerez d'avance si je suis cynique et sceptique, mais bombarder le gazoduc de l'Allemagne n'est probablement pas bon signe. J'espère que les Ukrainiens seront plus coopératifs avec vous qu'ils ne l'ont été avec nous

Aucun sentiment de supériorité vis-à-vis des Etats-Unis de mon côté. Et pour être tout à fait franc, je ne crois pas vraiment à la survie de l'indépendance ukrainienne vu la direction qu'a prise la guerre. L'Ukraine est de toute évidence sur la voie de la défaite, et je ne vois pas qu'est-ce qui pourrait changer le cours de la guerre. Je ne sais pas quand le général Lee signera le document au palais de justice d'Appomattox mais je soupçonne que cela ne tardera pas encore des années

Il n'empêche que "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir". Les Ukrainiens souhaitent continuer à se battre pour la chance qui leur reste, même si elle semble petite. Et il est de l'intérêt objectif de l'ensemble des Européens que l'Ukraine survive comme Etat indépendant, parce qu'une Russie qui aurait échoué à la satelliser risquerait moins de continuer ses aggressions contre d'autres pays. Un Etat qui a des rêves impériaux a un besoin urgent de rencontrer l'échec, c'est mieux pour les autres et même en fait pour sa propre population

Le 13 juillet 2024, un tireur d'élite était couché sur un toit quelque part aux Etats-Unis, et il avait dans son viseur la tête d'un homme politique à une centaine de mètres. Quand il a appuyé sur la détente, il en était sans doute certain, sa cible était un homme mort. Et il avait raison de l'être, car à une telle distance c'était tellement évident !

Pourtant, Trump n'est pas mort. Par une coïncidence ahurissante, il a tourné la tête à la seconde précise de l'angle précis qui a fait que la balle lui a éraflé l'oreille plutôt que de fracasser son crâne. Parfois, l'improbable (le miracle ?) survient

Je ne sais pas quelles sont les chances de survie de l'indépendance ukrainienne à ce stade. Aussi petites soient elles, je suis sûr qu'elles sont tout de même bien supérieures à celles de Donald Trump quand le tueur a décidé d'appuyer sur la gâchette

Et il me semble non seulement moralement juste (plusieurs dizaines de millions de personnes échappant à l'oppression que représente une assimilation forcée) mais stratégiquement valable pour les pays européens d'aider l'Ukraine à tenter cette chance

 

Il y a 19 heures, gustave a dit :

Ce n'est évidemment qu'un sentiment mais je pense que Macron voudrait faire plus, probablement à la fois par conviction et opportunisme, mais qu'il ne peut pas.

Je ne sais pas, j'ai toujours du mal à deviner ce que Macron pense vraiment derrière le masque - oui, je sais que je ne suis pas le seul

Mais s'il avait des envies d'envoyer un corps expéditionnaire français - "des mecs à Odessa" comme des indiscrétions l'ont rapporté - je pense que des responsables militaires ont du réussir à lui rappeler les réalités des rapports de force. Ou encore des instituts de sondage, le refus d'une participation française à cette guerre est très majoritaire

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 159
    Total des membres
    3 754
    Maximum en ligne
    Paris_est_magic_2
    Membre le plus récent
    Paris_est_magic_2
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,7k
    Total des sujets
    1,8m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...