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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


Messages recommandés

Il y a 3 heures, herciv a dit :

Nouvelle attaque en Pologne, cette fois venant directement du territoire. A vu de nez c'est ce qui nous attend aussi.

https://www.lefigaro.fr/international/pologne-un-drone-neutralise-au-dessus-de-sites-gouvernementaux-deux-bielorusses-arretes-20250915

Sur le sujet Ukraine, et du fait de la Russie. Ou du fait d'autres acteurs, pour d'autres enjeux 

À titre de provocation et "avertissement sans frais", comme ce que subissent les Polonais. Ou pour provoquer de vrais dégâts, voire tuer en masse - notamment si c'est un acteur non étatique qui est à la manœuvre

Dirigeants et personnes en vue ? Centrales nucléaires ? Barrages ? Spectacles en plein air ?

Drones lourds à charge unitaire importante ? Mini drones en essaim ? Essaim avec reconnaissance d'image et poursuite de personne objectif 1 drone = 1 mort ?

Tout cela n'est pas encore disponible. Ni surtout pour n'importe qui. N'empêche que la techno continuera d'avancer

Nous avons grand intérêt à prendre le sujet protection du territoire très au sérieux 

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Une explication de texte par l'ISW sur ce qu'on dit Peskov et Medvedev hier :

https://euromaidanpress.com/2025/09/16/isw-kremlin-escalating-rhetoric-threatening-nato-states-in-parallel-with-the-kinetic-escalation/

 

ISW : Le Kremlin intensifie sa rhétorique et menace les États de l'OTAN parallèlement à l'escalade cinétique

Le président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a averti le 15 septembre que l'imposition par l'OTAN d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine constituerait une déclaration de guerre.

parMaria Tril

16/09/2025

ISW : Le Kremlin intensifie sa rhétorique et menace les États de l'OTAN parallèlement à l'escalade cinétique

L'Institut pour l'étude de la guerre a rapporté le 15 septembre que les responsables russes intensifiaient leurs menaces contre les États membres de l'OTAN à la suite des récentes incursions de drones en Pologne, de hauts responsables du Kremlin mettant en garde contre une confrontation directe concernant le soutien occidental à l'Ukraine.

Le président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a déclaré le 15 septembre qu'une « zone d'exclusion aérienne » au-dessus de l'Ukraine permettant aux avions de l'OTAN d'abattre des drones russes « ne signifierait qu'une seule chose : une guerre entre l'OTAN et la Russie », selon l'analyse de l'ISW de ses chaînes en russe et en anglais.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré explicitement le 15 septembre que « l’OTAN est en guerre contre la Russie » et que « l’OTAN est de facto impliquée » dans la guerre en Ukraine en fournissant un soutien à l’Ukraine.

Les menaces visent les mesures financières européennes contre la Russie. Medvedev a averti que la Russie poursuivrait les États membres de l'UE accordant à l'Ukraine des prêts garantis par des actifs russes devant « tous les tribunaux internationaux et nationaux possibles ». Il a ajouté que « dans certains cas, [la Russie] contournera la procédure judiciaire », ce que l'ISW qualifie de menace potentielle de recourir à une action cinétique contre les États membres de l'UE.

Peskov a condamné les efforts européens visant à saisir les avoirs russes gelés, déclarant que « de telles mesures ne passeront pas inaperçues », selon l'analyse.

L'ISW estime que ces déclarations visent à empêcher l'OTAN et les États européens de se défendre et de défendre l'Ukraine contre les provocations russes, notamment l'incursion de drones en Pologne les 9 et 10 septembre.

L’ISW note que les responsables du Kremlin invoquent régulièrement des récits similaires à ceux utilisés par la Russie pour justifier ses invasions en Ukraine – y compris des revendications territoriales et de fausses caractérisations de l’Euromaïdan comme un « coup d’État » – lorsqu’ils menacent les États voisins, y compris les membres de l’OTAN.

Parallèlement, les forces russes et biélorusses ont poursuivi le 15 septembre les exercices militaires conjoints Zapad-2025, mettant en œuvre les enseignements tactiques tirés des opérations en Ukraine, selon le ministère russe de la Défense. Les forces ont mené des entraînements sur les terrains d'entraînement de Borisovsky et du 227e Régiment interarmes, dans les régions de Minsk et de Kaliningrad, ainsi qu'en mer de Barents.

Le ministère russe de la Défense a confirmé que des éléments du district militaire de Leningrad se sont entraînés au déploiement de systèmes de missiles balistiques Iskander-M à capacité nucléaire dans l'oblast de Kaliningrad, limitrophe de la Lituanie et de la Pologne, membres de l'OTAN. Le sous-marin nucléaire Arkhangelsk s'est entraîné au lancement de missiles contre des cibles navales, tandis que des éléments de la Flotte du Nord ont frappé des sous-marins ennemis factices en mer de Barents.

Des bombardiers stratégiques russes Tu-22M3 ont patrouillé « les eaux neutres de la mer de Barents » pendant quatre heures, a rapporté le ministère de la Défense. Le ministère biélorusse a précisé que des représentants de 23 pays, dont les États-Unis, la Hongrie et la Turquie, ont observé les exercices.

L'ISW souligne que les forces russes et biélorusses ont pratiqué des manœuvres avec des véhicules tout-terrain afin de réduire les temps de traversée en zone ouverte et de diminuer la vulnérabilité aux attaques de drones en vue subjective – des tactiques développées à partir de l'expérience acquise sur le champ de bataille en Ukraine. Ces exercices permettent à la Russie d'institutionnaliser les leçons de combat en dehors des zones de combat actives tout en améliorant l'interopérabilité avec la Biélorussie.

L'analyse met en garde contre le fait que la Russie utilise Zapad-2025 pour s'entraîner à de potentielles provocations cinétiques contre les États de l'OTAN. Des exercices de capacité nucléaire ont eu lieu dans les eaux de la mer de Barents, à la frontière avec la Norvège, et dans l'oblast de Kaliningrad, près de la Lituanie et de la Pologne.

Le commissaire européen à la Défense et à l'Espace, Andrius Kubilius, a déclaré le 15 septembre que 40 % des vols européens étaient brouillés, probablement par la Russie. ISW a rapporté que des responsables russes avaient précédemment utilisé Kaliningrad pour brouiller les signaux GPS à travers l'Europe et auraient construit un réseau d'antennes circulaires de qualité militaire à 25 kilomètres de la frontière polonaise.

Le rapport conclut que Zapad-2025 offre à la Russie et à la Biélorussie une plateforme pour affiner les techniques d’escalade qui servent de pression contre l’OTAN.

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il y a 18 minutes, herciv a dit :

La photo de la maison endommagée en Pologne serait dû a un missile AA tiré par un f-16 polonais....

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/09/16/7531126/

L'expérience israélienne est intéressante à ce sujet. Ils tirent beaucoup et arrivent malgré tout à ne pas trop retomber sur des localités.

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Il y a 5 heures, herciv a dit :

La photo de la maison endommagée en Pologne serait dû a un missile AA tiré par un f-16 polonais....

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/09/16/7531126/

On ne peut toutefois que louer leur transparence, même si accuser de tous les maux du monde (la Russie) est une facilité (journalistique ?) trop récurrente. 

Modifié par rendbo
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Lavage de cerveau et fabrication de drones, le triste destin des enfants ukrainiens kidnappés par la Russie. Un programme de recherche de Yale met à jour les adresses de 210 installations en Russie, hébergeant des enfants ukrainiens déportés d'Ukraine en vue de les "rééduquer".  

Article de synthèse

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/09/16/la-russie-met-en-place-un-systeme-d-ampleur-pour-reeduquer-militariser-et-russifier-les-enfants-ukrainiens-deportes_6641340_3210.html

Rapport original

https://files-profile.medicine.yale.edu/documents/e6294def-3f80-4d71-9cc7-91f6af70a523

Citation

Rééduquer, militariser et russifier les enfants « volés de l’Ukraine » : un système « sans précédent » mis en place par la Russie

Dans un rapport publié mardi, le laboratoire de recherche humanitaire de l’université Yale révèle l’existence d’un réseau de 210 installations à travers la Russie et les territoires occupés.

Par Faustine Vincent

Publié aujourd’hui à 06h00, modifié à 08h24

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Tania et Jenia, 15 ans, ont été déportées de Kherson dans un centre de vacances en Crimée, où elles sont restées cinq mois et demi. A Kiev, le 22 mars 2023. ADRIEN VAUTIER / LE PICTORIUM POUR « LE MONDE »

Moscou met en place un réseau à grande échelle et « sans précédent » visant à intégrer les enfants ukrainiens déportés dans la machine de guerre russe. C’est ce que documente le rapport du laboratoire de recherche humanitaire de l’université Yale (HRL), publié mardi 16 septembre et intitulé « Les enfants volés de l’Ukraine : au cœur du réseau russe de rééducation et de militarisation ». Il révèle la capacité logistique et opérationnelle mise en œuvre par le Kremlin pour russifier ces enfants arrachés à leur pays – jusqu’à 35 000 d’entre eux sont actuellement aux mains de la Russie, selon les estimations du HRL.

Le rapport répertorie l’existence d’au moins 210 établissements à travers la Russie et dans les territoires ukrainiens occupés afin de les soumettre à une « rééducation » et une militarisation forcées. L’ampleur du réseau, en plein développement, est vertigineuse. Il s’étend de la mer Noire à la côte est de l’océan Pacifique, en passant par la Sibérie, et couvre « plus de 3 500 miles [5 600 kilomètres] et 59 régions en Russie et dans l’Ukraine occupée ».

Huit types de lieux sont identifiés : écoles militaires, bases militaires, établissements médicaux, sites religieux, écoles secondaires et universités, hôtels, centres d’aide aux familles et orphelinats et, le plus souvent, centres de vacances et sanatoriums. Les enfants ont été détenus dans ces lieux pendant des durées variables : certains y ont été « envoyés temporairement et sont rentrés chez eux », tandis que d’autres ont été retenus « indéfiniment », précise le rapport. Dans certains cas, les enfants passés par ces établissements ont été intégrés au programme russe d’adoptions forcées, pour être placés dans des familles en Russie et devenir des citoyens russes.

« Laver le cerveau »

L’enquête du HRL établit que « la Russie exploite un système potentiellement sans précédent de rééducation à grande échelle, d’entraînement militaire et de dortoirs capables d’accueillir des dizaines de milliers d’enfants ukrainiens pendant de longues périodes ». Elle montre également l’étendue de l’implication et de la complicité du gouvernement russe dans les mécanismes de financement et de transport, dans les programmes d’entraînement militaire et le processus de recrutement. Plus de la moitié des sites identifiés (au moins 106 sur 210) sont ainsi directement gérés par des organismes gouvernementaux fédéraux ou locaux russes. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont combiné l’analyse des informations provenant de sources ouvertes – souvent des documents officiels de la Russie – avec l’examen d’images satellites.

Des activités de rééducation impliquant des enfants ukrainiens ont eu lieu dans la majorité (61,9 %) des lieux identifiés, selon le rapport. Elles comprennent des « programmes culturels, patriotiques ou militaires » qui s’alignent sur les intérêts de Moscou et « s’inscrivent dans le cadre d’une campagne plus large menée sous les ordres de Vladimir Poutine pour russifier les habitants des territoires occupés ». Cette campagne « systématique et intentionnelle cible explicitement les enfants, précise le document, en particulier ceux qui appartiennent à des catégories vulnérables, tels que les orphelins et ceux qui vivent près de la ligne de front ».

« C’est la plus grande entreprise de kidnapping d’enfants depuis la seconde guerre mondiale, quand les nazis ont kidnappé des milliers d’enfants polonais, affirme, au Monde, Nathaniel Raymond, directeur exécutif du HRL. La Russie a mis en place un système pour laver le cerveau des enfants ukrainiens, les entraîner comme des soldats et remplacer leur identité ukrainienne par l’identité russe. »

Fabrication de drones

Vladimir Poutine a ordonné le renforcement de l’éducation patriotique et la militarisation de la jeunesse russe depuis plus de dix ans, mais des mineurs ukrainiens âgés « de 8 à 17 ans » sont désormais intégrés dans ces programmes. C’est le cas « dans au moins 39 des 210 établissements identifiés », avec une proportion « presque égale » entre les établissements situés en Russie et ceux dans les territoires occupés. Ils sont entraînés au combat, participent aux défilés, apprennent l’histoire militaire et fabriquent des équipements pour les forces armées russes, notamment des drones.

Il est impossible de déterminer si des enfants ayant participé à ces programmes ont ensuite été envoyés au front en Ukraine, indique le rapport. Mais « des cas d’enfants ukrainiens enrôlés dans l’armée russe ont déjà été signalés », précise-t-il. En janvier, le Centre de lutte contre la désinformation, un organisme officiel ukrainien, a ainsi signalé que des enfants provenant de territoires occupés par la Russie depuis 2014 avaient été enrôlés dans l’armée russe et tués au combat en 2022.

Moscou procédait déjà depuis 2014, après le début de la guerre dans le Donbass, à la déportation, la rééducation, la militarisation, le placement forcé et l’adoption d’enfants ukrainiens dans les territoires occupés de Crimée, de Louhansk et de Donetsk. Mais, depuis l’offensive de 2022, « ces efforts ont considérablement pris de l’ampleur et se sont étendus », souligne le document. Les preuves fournies dans ce rapport et dans les précédentes enquêtes du HRL constituent une base solide pour établir les « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » commis par la Russie, affirme le laboratoire.

Ses enquêtes sur les enfants ukrainiens kidnappés par Moscou font référence. Elles sont pourtant menacées. En mai, l’administration Trump a coupé les financements du HRL, qui dépendait des subventions du département d’Etat. « On nous a expliqué que tous ceux qui enquêtent sur Poutine et la Russie n’auront plus d’argent, car cela pourrait compromettre les négociations avec Moscou, s’indigne M. Raymond. C’était donc peut-être notre dernier rapport. On a besoin de 200 000 dollars par mois [170 000 euros] pour survivre. Nous avons de quoi tenir jusqu’à Noël. Après, je devrai licencier tout le monde. »

Faustine Vincent

 

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Il y a 3 heures, rendbo a dit :

On ne peut toutefois que louer leur transparence, même si accuser de touts les maux du monde (la Russie) est une facilité (journalistique ?) trop récurrente. 

Et puis, c'est bien, ça donnera du grain à moudre à tous les sceptiques qui continueront à dire "pauvre Russie innocente" quand ils débarqueront à Narva. 

De toute façon, il paraît qu'il n'y a même pas eu de drones en Pologne. On finira bientôt par parler d'un énième complot impérialiste de l'OTAN contre la démocratie russe.

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Tu n'as pas compris, c'est l'Ukraine qui laisse volontairement passer des drones à destination de la Pologne pour forcer l'OTAN à s'engager dans une guerre dont personne ne veut.

Peuvent pas capituler ces ukrainiens aussi, ce serait plus simple pour tout le monde.

Blague à part, j'ai sincèrement du mal à voir où tu veux en venir @Akhilleus sur cette histoire de drones en Pologne. C'est effectivement dans l'ordre du plausible que le nombre de drones soit exagéré de la part des Polonais. Maintenant qu'ils annoncent 20 alors qu'il n'y en aurait que 2, me semble globalement improbable, la vérité doit surement se trouver entre les deux. Par contre ne prendre pour argent comptant que les 6 impacts prouvés est aussi oublier que plein d'engins aériens ne sont jamais retrouvés, si ça tombe au milieu d'une forêt, qui va aller le chercher ? La pologne, ce n'est pas le Luxembourg, c'est loin d'être urbanisé sur tout le territoire.

Modifié par Teenytoon
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Le 12/09/2025 à 00:05, olivier lsb a dit :

Le système d'alerte précoce, la DA ukrainienne et la discipline des populations sont une réalité. 

Dire qu'à l'arrivée il y a peu victimes, c'est comme enlever le mérite aux FDO de n'avoir pas laissé toute une manifestation dégénérer en sacage d'un centre ville. Ça n'enlève rien à l'intentionalité. 

Aucune victime civile à déplorer si des objectifs militaires sont visés. 

Tout l'inanité du raisonnement dans ce texte.
Si 800 missiles sont tirés, 350 brouillés et 350 interceptés, il y a suffisamment de projectiles en l'air (qui retombent forcément, et potentiellement loin des cibles) pour faire bien du dégât quelles que soient les cibles visées.

SI tu ajoutes la dissimulation de l'essentiel des structures militaires dans des infrastructures civiles autant dire que cela n'aide pas à s'assurer de l'absence de dégât civil.

Bref, soutenir que des raids à 800 missiles faisant 20 victimes au total visent les civils c'est assez brillant...

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Il ne me semble pas avoir lu que les russes ne visaient QUE les civils. Il y a par contre suffisamment de cas documentés où ils ne pouvaient pas cibler autre chose que des civils au vu des vidéos disponibles (notamment dans les rues de Kherson par drones...).

Evidemment, et heureusement pour eux, qu'ils cherchent aussi à cibler des valeurs militaires.

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il y a 32 minutes, Teenytoon a dit :

Il ne me semble pas avoir lu que les russes ne visaient QUE les civils. Il y a par contre suffisamment de cas documentés où ils ne pouvaient pas cibler autre chose que des civils au vu des vidéos disponibles (notamment dans les rues de Kherson par drones...).

Evidemment, et heureusement pour eux, qu'ils cherchent aussi à cibler des valeurs militaires.

C'est la théorie de certains ici, que les Russes ciblent massivement les civils (nous parlons bien des frappes à longue portée et pas du voisinage du front, problématique très différente), ce que les chiffres démentent assez évidemment pourtant.

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il y a 15 minutes, Teenytoon a dit :

Pour vous, y'a-t-il un avant et un après "sommet" Trump / Poutine en Alaska ?

Vous avez vu un quelconque changement ?

Non. On a même oublié qu'il y avait des délais de réflexion de Trump avant sanction.

Tout n'a été qu'une gigantesque pipasse, comme dirait Bernie. 

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il y a 8 minutes, gustave a dit :

C'est la théorie de certains ici, que les Russes ciblent massivement les civils (nous parlons bien des frappes à longue portée et pas du voisinage du front, problématique très différente), ce que les chiffres démentent assez évidemment pourtant.

On ne peut pas non plus dire qu'ils font tout ce qu'ils peuvent pour les éviter. La vérité est rarement aux extrêmes.

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il y a une heure, Teenytoon a dit :

[...] la vérité doit surement se trouver entre les deux. [...]

il y a 16 minutes, Teenytoon a dit :

[...] La vérité est rarement aux extrêmes.

Il est évident que chacun des deux camps gagne à pousser les potards à fond, mais ça ne veut pas dire que dans certains cas l'un n'ait pas 100% raison. 

Pour l'exemple, puis je me permettre d'opposer une autre figure dialectique à la tienne :

  1. à moins bien sûr que ce ne soit qu'une question de point de vue et que nous ne tombions d'accord sur le fait qu'avec 5500°C à la couronne, on pourrait être plus chaud, mais on pourrait être aussi plus froid, 
  2. si je te dis que le soleil est brulant, mais que toi tu soutiens qu'il est froid, est ce que dans cette controverse (amicale), "la vérité n'est pas aux extrêmes" mais "surement entre les deux" ?

 

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Il y a 2 heures, gustave a dit :

Tout l'inanité du raisonnement dans ce texte.
Si 800 missiles sont tirés, 350 brouillés et 350 interceptés, il y a suffisamment de projectiles en l'air (qui retombent forcément, et potentiellement loin des cibles) pour faire bien du dégât quelles que soient les cibles visées.

SI tu ajoutes la dissimulation de l'essentiel des structures militaires dans des infrastructures civiles autant dire que cela n'aide pas à s'assurer de l'absence de dégât civil.

Bref, soutenir que des raids à 800 missiles faisant 20 victimes au total visent les civils c'est assez brillant...

Combien de victimes civiles en Russie, pour un profil de tirs ukrainien qui doit avoisiner à la louche entre 30% et 80% de ce que la Russie envoie sur l'Ukraine ? S'il y avait autant de dégâts chez les civils, Rossiya 1 et autres propagandistes en feraient leurs choux gras. Les pertes civils coté Ukrainien, c'est documenté et suivi par une mission dédiée de l'ONU. Depuis le début de l'année, c'est entre 1 000 et 1 400 personnes tuée ou blessées par mois. Ca fait beaucoup de débris qui tombent sur des foules de gens n'ayant pas entendu les sirènes d'alerte. 

https://ukraine.ohchr.org/sites/default/files/2025-09/Ukraine - protection of civilians in armed conflict (August 2025)_ENG.pdf

Modifié par olivier lsb
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