rendbo Posté(e) le 23 octobre Share Posté(e) le 23 octobre (modifié) il y a 26 minutes, olivier lsb a dit : Le sujet de l'article 5 a été couvert en long en large et en travers. Et plutôt que de faire semblant de ne pas t'en souvenir pour choisir de faire dans la provocation, rappelons que: - la Hongrie peut saisir l'article 5, et expliquer comment la destruction d'un actif russe sur son sol représente une attaque armée sur son sol. Pour analogie récente, l'Allemagne n'a pas osé avec NS2, qui appartenait majoritairement à Gazprom. - En cas d'invocation de l'article 5, l'OTAN accomplira la seule obligation qui soit - à copier 100 fois - tenir une réunion et servir le thé. Pour débattre des causes profondes de l'inflammation d'un actif russe sur le sol d'un pays membre.... Et puis la discussion s'élargira peut être à l'ensemble des dossiers en cours, notamment la coopération gravissime d'un membre de l'OTAN avec le pays principal adverse de l'alliance. https://dailynewshungary.com/former-intelligence-chief-russia-interference/ https://www.politico.eu/article/piotr-serafin-hungary-spying-allegations-viktor-orban/ https://www.dw.com/en/hungary-found-to-have-sent-agents-to-spy-on-eu-report/a-74289599 https://www.bbc.com/news/articles/cy8dx16q3nzo On rappellera à Orban que s'agissant de l'OTAN, et contrairement à d'autres "alliances défensives", personne ne l'oblige à en rester membre et qu'il peut librement en dégager son pays. l'article 5, ne parle pas d'actifs appartenant à ceci ou cela, mais d'une attaque contre un membre sur aire géographique donnée. La seule fois ou il a été activé, ce sont pas les USA pour des tours privées attaquées avec des avions privés. Avec ton raisonnement, c'st OK pour raser l'Afghanistan afin de défendre Goldman & Sachs mais si ça avait été le Sberbank le proprio, les USA n'auraient rien fait ? Et si les membres de l'OTAN réagissent par une simple réunion de thé à un appel de l'article 5.. et bien c'est la fin de l'OTAN. Le but sera donc d'éviter que la Roumanie ou la Hongrie n'y fasse pas appel. Modifié le 23 octobre par rendbo 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 23 octobre Share Posté(e) le 23 octobre C'est pour cela que la Pologne a activé l'article 4 et non le 5 dans le cas du survol des drones russes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 octobre Share Posté(e) le 23 octobre https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/oct/23/sanctions-weapons-russia-ukraine-allies Un règlement négocié serait injuste et frustrant. Mais après près de quatre ans de lutte, c'est peut-être la meilleure option. Le refus de reconnaître et d'accepter les limites du pouvoir américain est un refrain qui revient sans cesse dans l'histoire de l'implication de Washington au Vietnam, en Irak et en Afghanistan. La même dynamique fondamentale est à l'œuvre en Ukraine : des objectifs ambitieux au départ, que les États-Unis se révèlent incapables d'atteindre, conduisant à un enlisement de plusieurs années dont personne ne se souviendra comme d'une victoire. Les États-Unis sont peut-être encore la nation la plus puissante au monde, mais leur incapacité à tenir compte des limites de leur puissance réduit leur succès à l'étranger et corrode leur politique intérieure. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 24 octobre Share Posté(e) le 24 octobre Il y a 9 heures, rendbo a dit : l'article 5, ne parle pas d'actifs appartenant à ceci ou cela, mais d'une attaque contre un membre sur aire géographique donnée. La seule fois ou il a été activé, ce sont pas les USA pour des tours privées attaquées avec des avions privés. Avec ton raisonnement, c'st OK pour raser l'Afghanistan afin de défendre Goldman & Sachs mais si ça avait été le Sberbank le proprio, les USA n'auraient rien fait ? Bien sûr ! Mais comme l'article 5 invite seulement à tenir réunion, et non à une réaction automatique, tu peux être sûr que c'est bien de çà qu'il sera débattu et non des dates de vendanges tardives. Or qu'a-t-on vu avec la Pologne suite à l'invocation de l'article 4 pour des drones ayant réellement franchi la frontière et non des inflammations intérieures, sans suspect arrêté ? Non seulement une réaction très timorée, qui fut à nouveau l'occasion grandiose de réaliser qu'un certain nombre de pays européens devaient modifier leur législation pour pouvoir abattre des drones. Mais en plus une petite musique mise en place, à base de "il ne faudrait pas réagir à chaque provocation de la Russie, en abattant systématiquement ses drones, ce serait un signe de faiblesse, on reste dans la zone grise". Citation Et si les membres de l'OTAN réagissent par une simple réunion de thé à un appel de l'article 5.. et bien c'est la fin de l'OTAN. Le but sera donc d'éviter que la Roumanie ou la Hongrie n'y fasse pas appel. J'en suis personnellement convaincu, mais il faudrait quand même que la Hongrie ou la Roumanie l'invoquent. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, or elles en ont pourtant la possibilité. J'en reviens à mes actifs russes sur leur sol, et on a du leur expliquer qu'il faudrait peut être pas pousser quand même et qu'à trop vouloir jouer avec le jeu, ménager la chèvre et le chou.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 octobre Share Posté(e) le 24 octobre https://www.lefigaro.fr/international/comment-l-europe-veut-utiliser-les-avoirs-russes-geles-pour-soutenir-kiev-20251023 Lors d’un sommet à Bruxelles, jeudi, la Belgique a cependant fait état de ses fortes inquiétudes sur ce plan et empêché son adoption formelle par les Vingt-Sept. https://www.lepoint.fr/monde/un-mauvais-garcon-moi-le-belge-bart-de-wever-fait-trembler-le-plan-europeen-pour-l-ukraine-24-10-2025-2601668_24.php Le Premier ministre belge a soulevé trois objections majeures qui ont ébranlé ses collègues et n'ont pas permis d'inclure la mention d'un « prêt de réparation à l'Ukraine » dans les conclusions du Conseil. Première crainte : la légalité douteuse de l'opération. « C'est une première. Nous sommes en eaux inexplorées », a rappelé le dirigeant nationaliste flamand. Même pendant la Seconde Guerre mondiale, rappelle-t-il, les avoirs des banques centrales n'ont pas été touchés. Ils jouissent d'une immunité comparable à celle des ambassades. Au Japon, qui détient 50 milliards d'euros d'avoirs russes, la réponse est catégorique : pas touche ! L'argent des banques centrales est sacré. Les risques de contentieux sont lourds. Un oligarque russe, Mikhaïl Fridman, présenté comme un proche de Poutine, réclame déjà 16 milliards de dollars au Luxembourg pour 8 milliards d'avoirs gelés – soit le double en dommages et intérêts. « Si vous prenez 180 milliards, vous pourriez faire face à 360 milliards de réclamations », avertit Bart De Wever. Sans base juridique solide, l'Europe risque de perdre ces procédures en cascade. Deuxième écueil, et non des moindres : les garanties. Christine Lagarde, présidente de la BCE, présente au Conseil dans la soirée, a été claire. Si l'Europe utilise ces fonds, elle doit pouvoir restituer la totalité « immédiatement » en cas de traité de paix imposant le remboursement. Or, si l'argent part en Ukraine, impossible de le récupérer du jour au lendemain. « Quelqu'un doit garantir que l'argent sera là en cas de problème, insiste le Premier ministre belge. J'ai demandé à mes collègues : qui est prêt, disposé et capable de signer cette garantie ? » Embarras autour de la table. La Belgique, elle, n'en a pas les moyens. « Nous ne sommes pas capables de payer 140 milliards d'euros en une semaine, » prévient Bart De Wever. Sans garantie crédible, poursuit-il, « la confiance dans Euroclear en tant qu'institution financière sera sapée », avec des « conséquences très lourdes pour notre système financier et même pour la zone euro ». Les marchés observent. Le risque systémique n'est pas négligeable. Troisième inquiétude : les contre-mesures russes. Moscou, assure Bart De Wever, n'a nullement « passé par pertes et profits » ces avoirs placés en Europe. « Ils nous ont dit que, si nous touchions à cet argent, nous en subirions les conséquences jusqu'à l'éternité – ce qui semble être long, l'éternité », insiste, grinçant, le Premier ministre belge. La liste des représailles potentielles lui fait froid dans le dos : confiscations réciproques d'actifs occidentaux en Russie, saisies d'entreprises européennes, décisions de tribunaux russes exécutoires dans les pays alliés de Moscou… Avant toute décision irréversible, Bart De Wever plaide pour « une analyse de ce que pourraient être les conséquences » d'une telle saisie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 octobre Share Posté(e) le 24 octobre https://www.ft.com/content/0d9a5946-1cb6-4c0b-aa5b-7f5383dedef7 (Germany races to secure US sanctions exemption for Rosneft refineries, 24 octobre 2025) Le gouvernement allemand s'efforce d'obtenir des exemptions aux sanctions américaines visant la compagnie pétrolière russe Rosneft, qui possède encore trois raffineries en Allemagne placées sous administration publique. Il a souligné que le Royaume-Uni, qui a imposé des sanctions à Rosneft et Lukoil la semaine dernière, avait accepté d'exempter les raffineries basées en Allemagne. La raffinerie PCK, située dans la ville de Schwedt, au nord-est de l'Allemagne, est particulièrement préoccupante, a déclaré une personne proche des actifs. Située au sommet du pipeline Druzhba, à environ 4 000 km du centre de la Russie, elle représente plus de 12 % de la capacité de raffinage de l'Allemagne, ce qui en fait l'une des plus grandes entreprises de traitement du pétrole du pays. La raffinerie PCK pose également un problème politique à la coalition au pouvoir entre les chrétiens-démocrates de Merz et les sociaux-démocrates : elle est un important employeur dans l'ancien Land communiste de Brandebourg, où le soutien au parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne a fortement augmenté. En réponse à l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par Moscou en 2022, le gouvernement allemand a placé la raffinerie de Schwedt ainsi que deux autres raffineries appartenant à Rosneft sous la tutelle de la Bundesnetzagentur (BNA), l'autorité fédérale allemande de régulation de l'énergie. Berlin cherchait alors à protéger l'économie des effets d'un embargo européen sur le pétrole brut russe. Rosneft contrôle toujours 54 % des parts. Depuis lors, la raffinerie, qui était configurée pour traiter le principal brut russe à haute teneur en soufre, le « Urals », est restée dans l'incertitude. Elle est désormais approvisionnée en brut kazakh, mais sans investissement ni perspectives d'avenir, ses activités se dégradent lentement. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) le 24 octobre Share Posté(e) le 24 octobre Il y a 3 heures, Wallaby a dit : https://www.ft.com/content/0d9a5946-1cb6-4c0b-aa5b-7f5383dedef7 (Germany races to secure US sanctions exemption for Rosneft refineries, 24 octobre 2025) Le gouvernement allemand s'efforce d'obtenir des exemptions aux sanctions américaines visant la compagnie pétrolière russe Rosneft, qui possède encore trois raffineries en Allemagne placées sous administration publique. Il a souligné que le Royaume-Uni, qui a imposé des sanctions à Rosneft et Lukoil la semaine dernière, avait accepté d'exempter les raffineries basées en Allemagne. La raffinerie PCK, située dans la ville de Schwedt, au nord-est de l'Allemagne, est particulièrement préoccupante, a déclaré une personne proche des actifs. Située au sommet du pipeline Druzhba, à environ 4 000 km du centre de la Russie, elle représente plus de 12 % de la capacité de raffinage de l'Allemagne, ce qui en fait l'une des plus grandes entreprises de traitement du pétrole du pays. La raffinerie PCK pose également un problème politique à la coalition au pouvoir entre les chrétiens-démocrates de Merz et les sociaux-démocrates : elle est un important employeur dans l'ancien Land communiste de Brandebourg, où le soutien au parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne a fortement augmenté. En réponse à l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par Moscou en 2022, le gouvernement allemand a placé la raffinerie de Schwedt ainsi que deux autres raffineries appartenant à Rosneft sous la tutelle de la Bundesnetzagentur (BNA), l'autorité fédérale allemande de régulation de l'énergie. Berlin cherchait alors à protéger l'économie des effets d'un embargo européen sur le pétrole brut russe. Rosneft contrôle toujours 54 % des parts. Depuis lors, la raffinerie, qui était configurée pour traiter le principal brut russe à haute teneur en soufre, le « Urals », est restée dans l'incertitude. Elle est désormais approvisionnée en brut kazakh, mais sans investissement ni perspectives d'avenir, ses activités se dégradent lentement. Pas grave, bientôt un nouveau mégot mal éteint, et pouf : plus de raffinerie et plus de problème ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) vendredi à 16:10 Share Posté(e) vendredi à 16:10 Il y a 8 heures, Wallaby a dit : https://www.lefigaro.fr/international/comment-l-europe-veut-utiliser-les-avoirs-russes-geles-pour-soutenir-kiev-20251023 Lors d’un sommet à Bruxelles, jeudi, la Belgique a cependant fait état de ses fortes inquiétudes sur ce plan et empêché son adoption formelle par les Vingt-Sept. https://www.lepoint.fr/monde/un-mauvais-garcon-moi-le-belge-bart-de-wever-fait-trembler-le-plan-europeen-pour-l-ukraine-24-10-2025-2601668_24.php Le Premier ministre belge a soulevé trois objections majeures qui ont ébranlé ses collègues et n'ont pas permis d'inclure la mention d'un « prêt de réparation à l'Ukraine » dans les conclusions du Conseil. Première crainte : la légalité douteuse de l'opération. « C'est une première. Nous sommes en eaux inexplorées », a rappelé le dirigeant nationaliste flamand. Même pendant la Seconde Guerre mondiale, rappelle-t-il, les avoirs des banques centrales n'ont pas été touchés. Ils jouissent d'une immunité comparable à celle des ambassades. Au Japon, qui détient 50 milliards d'euros d'avoirs russes, la réponse est catégorique : pas touche ! L'argent des banques centrales est sacré. Les risques de contentieux sont lourds. Un oligarque russe, Mikhaïl Fridman, présenté comme un proche de Poutine, réclame déjà 16 milliards de dollars au Luxembourg pour 8 milliards d'avoirs gelés – soit le double en dommages et intérêts. « Si vous prenez 180 milliards, vous pourriez faire face à 360 milliards de réclamations », avertit Bart De Wever. Sans base juridique solide, l'Europe risque de perdre ces procédures en cascade. Deuxième écueil, et non des moindres : les garanties. Christine Lagarde, présidente de la BCE, présente au Conseil dans la soirée, a été claire. Si l'Europe utilise ces fonds, elle doit pouvoir restituer la totalité « immédiatement » en cas de traité de paix imposant le remboursement. Or, si l'argent part en Ukraine, impossible de le récupérer du jour au lendemain. « Quelqu'un doit garantir que l'argent sera là en cas de problème, insiste le Premier ministre belge. J'ai demandé à mes collègues : qui est prêt, disposé et capable de signer cette garantie ? » Embarras autour de la table. La Belgique, elle, n'en a pas les moyens. « Nous ne sommes pas capables de payer 140 milliards d'euros en une semaine, » prévient Bart De Wever. Sans garantie crédible, poursuit-il, « la confiance dans Euroclear en tant qu'institution financière sera sapée », avec des « conséquences très lourdes pour notre système financier et même pour la zone euro ». Les marchés observent. Le risque systémique n'est pas négligeable. Troisième inquiétude : les contre-mesures russes. Moscou, assure Bart De Wever, n'a nullement « passé par pertes et profits » ces avoirs placés en Europe. « Ils nous ont dit que, si nous touchions à cet argent, nous en subirions les conséquences jusqu'à l'éternité – ce qui semble être long, l'éternité », insiste, grinçant, le Premier ministre belge. La liste des représailles potentielles lui fait froid dans le dos : confiscations réciproques d'actifs occidentaux en Russie, saisies d'entreprises européennes, décisions de tribunaux russes exécutoires dans les pays alliés de Moscou… Avant toute décision irréversible, Bart De Wever plaide pour « une analyse de ce que pourraient être les conséquences » d'une telle saisie. Enfin un qui pose les bonnes questions ou fait les bonnes remarques sur un truc qui ressemble à un canard boiteux atteint de H5N1 (lire pouvant salement contaminer le reste du troupeau financier mondial) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) vendredi à 19:43 Share Posté(e) vendredi à 19:43 (modifié) Il y a 8 heures, Yorys a dit : Pas grave, bientôt un nouveau mégot mal éteint, et pouf : plus de raffinerie et plus de problème ! Si les Allemands avaient un peu de couilles, ils feraient comme avec Uniper en 2022: nationalisation décidée en quelques semaines, et imposition d'une perte de 85% de l'investissement initial à son principal actionnaire de l'époque (Fortum). Il est vrai que c'était indirectement l'état finlandais, et qu'il est plus confortable de s'en prendre aux amis européens qu'aux russes. Mais les précédents récents existent, quand nécessité fait vraiment loi. Inutile d'aller jusqu'à brûler les raffineries, ça pollue, les grünen ne seraient pas contents et d'autres méthodes existent. Modifié vendredi à 21:13 par olivier lsb orthographe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) vendredi à 22:42 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 22:42 C'était une réunion sérieuse, dites donc ... Ukraine : les alliés de Kiev se réunissent, les armes de longue portée sur la table La table de réunion La source est LCI... on félicitera le titreur 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) samedi à 10:05 Share Posté(e) samedi à 10:05 Il y a 17 heures, Akhilleus a dit : Enfin un qui pose les bonnes questions ou fait les bonnes remarques sur un truc qui ressemble à un canard boiteux atteint de H5N1 (lire pouvant salement contaminer le reste du troupeau financier mondial) Et il a été attaqué, diabolisé pour cela. https://www.politico.eu/article/politico-belgian-pm-bart-de-wever-eu-summit-brussels-bad-boy-leade/ Le dirigeant bruxellois était consterné d'avoir été mis dans le même sac que Robert Fico et Viktor Orban. Il n'est pas permis de poser les bonnes questions. En revanche la chambre d'écho médiatique récompense le volontarisme brouillon, le "n'importe quoi, quoi qu'il en coûte". Par exemple eurotopics, que j'aime en général assez parce qu'ils prennent souvent le soin de chercher une variété de points de vues, donne ici le rendu suivant : https://www.eurotopics.net/fr/347294/avoirs-russes-l-ue-examine-ses-options Un bon début - Au moins, c'est un premier pas, relativise Corriere della Sera Changement de cap - Rzeczpospolita espère une avancée décisive dans l'utilisation des actifs immobilisés Prendre des risques pour défendre ses valeurs - Der Spiegel estime qu'il est exagéré de craindre pour la réputation de l'Europe en tant que lieu d'investissement Besoin de nouvelles sources de financement - Helsingin Sanomat espère que les fonds gelés seront rapidement débloqués 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) samedi à 11:41 Share Posté(e) samedi à 11:41 (modifié) Il y a 1 heure, Wallaby a dit : Et il a été attaqué, diabolisé pour cela. https://www.politico.eu/article/politico-belgian-pm-bart-de-wever-eu-summit-brussels-bad-boy-leade/ Le dirigeant bruxellois était consterné d'avoir été mis dans le même sac que Robert Fico et Viktor Orban. Il n'est pas permis de poser les bonnes questions. En revanche la chambre d'écho médiatique récompense le volontarisme brouillon, le "n'importe quoi, quoi qu'il en coûte". Par exemple eurotopics, que j'aime en général assez parce qu'ils prennent souvent le soin de chercher une variété de points de vues, donne ici le rendu suivant : https://www.eurotopics.net/fr/347294/avoirs-russes-l-ue-examine-ses-options Un bon début - Au moins, c'est un premier pas, relativise Corriere della Sera Changement de cap - Rzeczpospolita espère une avancée décisive dans l'utilisation des actifs immobilisés Prendre des risques pour défendre ses valeurs - Der Spiegel estime qu'il est exagéré de craindre pour la réputation de l'Europe en tant que lieu d'investissement Besoin de nouvelles sources de financement - Helsingin Sanomat espère que les fonds gelés seront rapidement débloqués Ouais, problème, la réaction feel good n'est pas celle qui va protéger devant des instances d'arbitrage internationales Sur ce sujet je vois plusieurs problèmes supplémentaires en plus de ceux soulevés par le Ministre Belge 1- 140 milliards (c'est la somme qui est censée être degelée), cà ne couvre pas l'ensemble des sommes prêtées à l'Ukraine ou fournies en matériel (couvert par des fonds européens par exemple) sur les 3 dernières années. En fait ca ne doit couvrir qu'un an à un an et demi de fonctionnement au rythme actuel (en 2024 : 50 milliards d'aide financière + 31 milliards d'aide matérielle pour l'UE, ca ne compte pas l'aide US d'environ 60 milliards de $$/annuels -175 milliards sur les packages 2022-2024).... bref ça va pas aller très loin 2-Or si on commence à attaquer ces avoirs, c'est qu'on a plus vraiment de ressources propres en quantité suffisante pour aider l'Ukraine (tu m'étonnes vu la conjoncture économique en France, mais aussi en Allemagne par exemple) 3- corollaire, on tient encore à bout de bras l'Ukraine pour un an et ensuite ? 4- ces fonds sont "garantis" par les fonds euros comme devant être récupérables sur d'eventuelles réparation de guerre russes .... mais LOL quoi. Légalement on met clairement la charrue avant les boeufs. Et ce pour une première historique qui risque de faire jurisprudence. En gros on pré-empte d'éventuelles réparations qui n'auront peut être jamais lieu. C'est comme -échelle à part- si un Etat venait vous ponctionner votre compte en banque en avance en prévision d'amendes que vous auriez à payer plus tard dans votre vie au cas ou vous grilleriez un feu rouge ou une ligne continue. Les avocats sur le dossier doivent se frotter les mains tellement c'est ubuesque du point du vue du droit 5- en corollaire, cette garantie attend un jeu de vases communicants de flux financiers (réparation russes versées ->renflouement du fond euros de garantie -> rendu des avoir gelés dégelés pour revenir dans des clous pseudo-légaux). Sauf que encore une fois, rien ne garantie un jour des réparations de guerre de la part des russes, que si réparation il y'a, rien ne garantie que la somme soit couverte donc en gros NOUS par contre on garantie une somme que l'on prête à A et que l'on va devoir rembourser à B. Je laisse deviner qui est le pigeon financier dans l'histoire qui vient de garantir 140 miiliards qu'il risque de ne jamais récupérer Alors oui, c'est super, on va "aider les gentils ukrainiens avec l'argent des méchants russes" [(c) n'importe quel journal bien pensant)] sauf que le montage "pu du derche" [(c) Karadoc] à un point tel qu'un tas de fumier au soleil est un champ de roses à coté Modifié samedi à 11:42 par Akhilleus 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) samedi à 12:50 Share Posté(e) samedi à 12:50 https://www.usnews.com/news/top-news/articles/2025-10-24/putin-envoy-kirill-dmitriev-says-he-is-in-the-us-for-a-long-planned-meeting S'adressant à CNN après son arrivée à Washington pour des entretiens avec des responsables américains, Dmitriev a déclaré que la rencontre entre Donald Trump et Poutine n'avait pas été annulée, contrairement à ce qu'avait déclaré le président américain, et que les deux dirigeants se rencontreraient probablement à une date ultérieure. Cependant, Dmitriev a déclaré vendredi : « Je pense que la Russie, les États-Unis et l'Ukraine sont en réalité assez proches d'une solution diplomatique. » Dans ses commentaires, Dmitriev n'a pas donné de détails sur ce que cela impliquerait. « C'est une décision importante de la part du président Zelenskiy de reconnaître déjà qu'il s'agit de lignes de front », a déclaré Dmitriev. « Vous savez, sa position précédente était que la Russie devait se retirer complètement. Je pense donc que nous sommes raisonnablement proches d'une solution diplomatique qui peut être trouvée. » Le média américain Axios a rapporté que Dmitriev rencontrerait samedi à Miami l'envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) samedi à 19:03 Share Posté(e) samedi à 19:03 Trop... c'en est trop ! Et les ukrainiens ont largement rattrapé l'inventivité des russes au concours de blyatmobile. On attend d'urgence la copie officielle de Rheinmetall pour avoir enfin des blyatmobile avec un peu de style, à donner en masse à Kiev. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) samedi à 19:27 Share Posté(e) samedi à 19:27 (modifié) Il y a 19 heures, Akhilleus a dit : Ouais, problème, la réaction feel good n'est pas celle qui va protéger devant des instances d'arbitrage internationales Sur ce sujet je vois plusieurs problèmes supplémentaires en plus de ceux soulevés par le Ministre Belge 1- 140 milliards (c'est la somme qui est censée être degelée), cà ne couvre pas l'ensemble des sommes prêtées à l'Ukraine ou fournies en matériel (couvert par des fonds européens par exemple) sur les 3 dernières années. En fait ca ne doit couvrir qu'un an à un an et demi de fonctionnement au rythme actuel (en 2024 : 50 milliards d'aide financière + 31 milliards d'aide matérielle pour l'UE, ca ne compte pas l'aide US d'environ 60 milliards de $$/annuels -175 milliards sur les packages 2022-2024).... bref ça va pas aller très loin Les sommes décaissées par le passé étaient des aides, et parfaitement assumées comme telles: contrairement aux américains, les européens ont une seule parole sur le sujet et ne rediscutent pas le bout gras tous les 4 matins. Sinon on pourrait aussi mettre dans ton calcul de dépenses à couvrir rétrospectivement, toutes les hausses contraintes de budgets militaires imputables à l'agressivité russe. Pour ce qui est des dépenses américaines, nul besoin de recourir aux avoirs russes: je crois me souvenir que les européens vont désormais payer la totalité des matériels et consommables US transférées à l'Ukraine, qui a accordé un deal sur les terres rares. Trump n'oserait pas non plus faire main basse sur ces avoirs, si ? Citation 2-Or si on commence à attaquer ces avoirs, c'est qu'on a plus vraiment de ressources propres en quantité suffisante pour aider l'Ukraine (tu m'étonnes vu la conjoncture économique en France, mais aussi en Allemagne par exemple) Ou qu'on se prépare au contraire à installer le soutien dans la durée, et mettre Moscou à contribution. Les deux ne s'opposent pas. Vu la hausse des budgets militaires en cours, la précipitation de la Commission à vouloir prendre (et donc financer) des initiatives qui relèvent des prérogatives régaliennes ("the wall of drones"), je dirais au contraire que ce n'est pas l'argent qui va manquer. D'ailleurs, on a remplacé l'aide américaine. Citation 3- corollaire, on tient encore à bout de bras l'Ukraine pour un an et ensuite ? Le budget de l'Union, sans compter les budgets nationaux, c'est 2 000 milliards d'euros pour 2021 - 2027, plus de 300 milliards par an. Avec un pas grand chose d'inventivité politique, des sommes considérables peuvent être fléchés verts l'Ukraine. Pour l'aide en cash sonnant et trébuchant, les chiffres sont moins impressionnants que lorsqu'ils incluent les aides militaires survalorisées des US, issues des dons de vieux stocks: 67 milliards d'euros pour 2022 - 2025 pour l'UE. Autant dire une broutille, au regard des services rendus. Effectivement, il y a l'aide US qui ne va plus compter pour grand chose à partir de maintenant. C'est sans compter les hausses entérinées des budgets militaires, qui compensent et débloquent beaucoup de dilemmes antérieurs. https://www.kielinstitut.de/topics/war-against-ukraine/ukraine-support-tracker/ Citation 4- ces fonds sont "garantis" par les fonds euros comme devant être récupérables sur d'eventuelles réparation de guerre russes .... mais LOL quoi. Légalement on met clairement la charrue avant les boeufs. Et ce pour une première historique qui risque de faire jurisprudence. En gros on pré-empte d'éventuelles réparations qui n'auront peut être jamais lieu. C'est comme -échelle à part- si un Etat venait vous ponctionner votre compte en banque en avance en prévision d'amendes que vous auriez à payer plus tard dans votre vie au cas ou vous grilleriez un feu rouge ou une ligne continue. Les avocats sur le dossier doivent se frotter les mains tellement c'est ubuesque du point du vue du droit Il ne t'aura pas échappé que l'UE est toujours très tatillonne sur les règles de droit, parfois à l'absurde, et nous en en avons un nouvel exemple. "LOL" si tu veux... mais c'est en attendant, c'est ce marché de dupes qui permet d'entériner une saisie de facto des avoirs russes. Il fallait "juste" faire peser la responsabilité sur la Russie de son refus d'indemniser l'Ukraine, avec un schéma qui lui laisse un choix et donc une responsabilité politique. L'Union a anticipé son refus, on le comprend et la Commission ne prend pas beaucoup de risques en la matière. Ramener la chose par un exemple à titre individuel est particulièrement fallacieux: quel individu a le pouvoir à lui seul de causer une guerre à plusieurs centaines de milliers de morts ? Tu méconnais profondément le fonctionnement de la justice. Les jurisprudences, ça s'applique toujours à des conditions similaires. Va faire jurisprudence un nouveau jugement ou une nouvelle interprétation sur de prochaines affaires très comparables, dans le même domaine (de pénal à pénal, de droit de la concurrence à droit de la concurrence etc...). Lier le traitement des avoirs de Moscou en lien avec le conflit ukrainien avec le devenir de votre livret A ou de votre assurance vie pour un feu rouge grillé, pardon mais c'est d'une débilité sans nom. Juridiquement, et au delà. Citation 5- en corollaire, cette garantie attend un jeu de vases communicants de flux financiers (réparation russes versées ->renflouement du fond euros de garantie -> rendu des avoir gelés dégelés pour revenir dans des clous pseudo-légaux). Sauf que encore une fois, rien ne garantie un jour des réparations de guerre de la part des russes, que si réparation il y'a, rien ne garantie que la somme soit couverte donc en gros NOUS par contre on garantie une somme que l'on prête à A et que l'on va devoir rembourser à B. Je laisse deviner qui est le pigeon financier dans l'histoire qui vient de garantir 140 miiliards qu'il risque de ne jamais récupérer Outre que ton développement reste très confus, l'ajustement des différents fonds garantissant les prêts, et le calibrage des sommes capitalisées + intérêts, relève d'un paramétrage assez élémentaire. Citation Alors oui, c'est super, on va "aider les gentils ukrainiens avec l'argent des méchants russes" [(c) n'importe quel journal bien pensant)] sauf que le montage "pu du derche" [(c) Karadoc] à un point tel qu'un tas de fumier au soleil est un champ de roses à coté J'imagine malgré tout que ton argumentation avait vocation à rester objective. Une citation d'un journal peut être, sur les "gentils ukrainiens" et les "méchants russes" ? Ou tu te montes le bourrichon tout seul ? Modifié dimanche à 07:25 par olivier lsb orthographe 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) samedi à 20:18 Share Posté(e) samedi à 20:18 il y a 49 minutes, olivier lsb a dit : Le budget de l'Union, sans compter les budgets nationaux, c'est 2 000 milliards d'euros pour 2021 - 2027, plus de 300 milliards par an. Avec un pas grand chose d'inventivité politique, des sommes considérables peuvent être fléchés verts l'Ukraine. Pour l'aide en cash sonnant et trébuchant, les chiffres sont moins impressionnants que lorsqu'ils incluent les aides militaires survalorisées des US, issues des dons de vieux stocks: 67 milliards d'euros pour 2022 - 2025 pour l'UE. Autant dire une broutille, au regard des services rendus. Effectivement, il y a l'aide US qui ne va plus compter pour grand chose à partir de maintenant. C'est sans compter les hausses entérinées des budgets militaires, qui compensent et débloquent beaucoup de dilemmes antérieurs. Cet argent vient des Etats, et dépend donc in fine de leur capacité de financement. Qu'il transite par un budget de l'UE n'y change rien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) samedi à 21:01 Share Posté(e) samedi à 21:01 il y a 39 minutes, gustave a dit : Cet argent vient des Etats, et dépend donc in fine de leur capacité de financement. Qu'il transite par un budget de l'UE n'y change rien. Ai je dit le contraire ? Les dépenses liées à l'Ukraine peuvent se voir en sus, ou en réallocation des budgets existants, ou un mixte des deux. Le rappel de ces chiffres était d'abord pour souligner l'immense surface financière des budgets européens, et de certains plans de relance. Que la conseil européen décide de barrer deux degrés sur tribord, et se compte vite en milliards. Sans compter l'apport des actifs russes, dont il est encore plus illusoire de croire qu'ils seront restitués un jour au Kremlin, plutôt que saisies par l'UE (et dépensés au profit de l'Ukraine). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) lundi à 09:52 Share Posté(e) lundi à 09:52 (modifié) Citation Les sommes décaissées par le passé étaient des aides, et parfaitement assumées comme telles: contrairement aux américains, les européens ont une seule parole sur le sujet et ne rediscutent pas le bout gras tous les 4 matins. Sinon on pourrait aussi mettre dans ton calcul de dépenses à couvrir rétrospectivement, toutes les hausses contraintes de budgets militaires imputables à l'agressivité russe. Pour ce qui est des dépenses américaines, nul besoin de recourir aux avoirs russes: je crois me souvenir que les européens vont désormais payer la totalité des matériels et consommables US transférées à l'Ukraine, qui a accordé un deal sur les terres rares. Trump n'oserait pas non plus faire main basse sur ces avoirs, si ? Aides pour l'essentiel sous forme de prêts, d'avance de fonds garantis ou couverts via tel ou tel trucs (genre les ventes de céréales - pour les sommes garanties sur du dur- mais aussi là encore la promesse virtuelle de paiement aux entreprises UE pour la reconstruction) pour l'aide financière. On a peut être donné le matériel (couverts au prix du neuf par le fond d'aide européen mais bénéficiant en retour théoriquement à la BIDT européenne), les sommes monétaires elles restent dûes (en parties, pas en totalité.... j'attends d'ailleurs la crise politique quand on va -pas se rendre compte parceque l'on sait- mais entériner le fait que cet argent est perdu à l'échelle européenne pays par pays Trump l'a t il seulement envisagé ? Citation Ou qu'on se prépare au contraire à installer le soutien dans la durée, et mettre Moscou à contribution. Les deux ne s'opposent pas. Vu la hausse des budgets militaires en cours, la précipitation de la Commission à vouloir prendre (et donc financer) des initiatives qui relèvent des prérogatives régaliennes ("the wall of drones"), je dirais au contraire que ce n'est pas l'argent qui va manquer. La hausse des budgets militaires est national et au cas par cas, le volume d'argent dispo à la Commission lui est fini, et dépend de ce que la Commission peut obtenir de ses membres. Ca me parait difficile de doubler l'usage, augmentation nationale des dépenses militaires pour un certain nombre de pays de l'UE (sur l'endettement duquel la commission tape ensuite sur les doigts et je ne parle pas que de la France) et sommes pour même usage fourni à la même Commission. Si tu veux croire au Père Noel c'est ton droit. L'autre solution c'est de sabrer des programmes et politiques de la Commission pour les réorienter: genre crever la PAC. Je suis sur ce que ca passer politiquement crème en France, en Pologne, en Italie ou en Espagne d'appauvrir les paysans pour financer les marchands d'armes Citation Il ne t'aura pas échappé que l'UE est toujours très tatillonne sur les règles de droit, parfois à l'absurde, et nous en en avons un nouvel exemple. "LOL" si tu veux... mais c'est en attendant, c'est ce marché de dupes qui permet d'entériner une saisie de facto des avoirs russes. Il fallait "juste" faire peser la responsabilité sur la Russie de son refus d'indemniser l'Ukraine, avec un schéma qui lui laisse un choix et donc une responsabilité politique. L'Union a anticipé son refus, on le comprend et la Commission ne prend pas beaucoup de risques en la matière. Ton ignorance en matière du coté incisif des arbitrages légaux internationaux est touchante. On en rediscute quand une cours de Justice compétente va devoir juger la saisie d'avoir de Banque Centrale. La Commission a déjà pris des risques sur les saisis de biens d'entités privées (et est en train de prendre des procédures en cascade sur la tronche) .... mais visiblement pour toi ce n'est pas grave. Tu as le droit de penser ça mais diriger c'est prévoir et pas seulement dans un univers ou tout va passer crème Citation Ramener la chose par un exemple à titre individuel est particulièrement fallacieux: quel individu a le pouvoir à lui seul de causer une guerre à plusieurs centaines de milliers de morts ? Tu méconnais profondément le fonctionnement de la justice. Les jurisprudences, ça s'applique toujours à des conditions similaires. Va faire jurisprudence un nouveau jugement ou une nouvelle interprétation sur de prochaines affaires très comparables, dans le même domaine (de pénal à pénal, de droit de la concurrence à droit de la concurrence etc...). Tu m'as mal lu, ce précédent va créer (et d'ailleurs est en train de ) une jurisprudence grosse comme un planetary killer à l'échelle du fonctionnement financier international quel que soit l'arbitrage décidé. Jurisprudence légale mais aussi fonctionnelle. Ou dis autrement, l'UE vient de s'arroger le droit de taper dans l'argent que les banques centrales d'autre pays investissent dans son espace. Si ca, ca va pas éroder la confiance de certains, bienvenu au pays des bisounours Citation Lier le traitement des avoirs de Moscou en lien avec le conflit ukrainien avec le devenir de votre livret A ou de votre assurance vie pour un feu rouge grillé, pardon mais c'est d'une débilité sans nom. Juridiquement, et au delà. Non, c'est un exemple simplifié dont tu n'as pas compris le fond. L'action de saisie ici, même "pseudo encadrée" (avec un gros PSEUDO encadrement légal) équivaut bien à saisir et user (et non pas juste geler) une somme de façon pré-emptive face à une action illégale sur un compte "privé" censé être sécure dans l'espoir de couvrir une future "amende" pas encore évaluée juridiquement. Que ce soit à l'échelle individuelle ou à l'échelle des nations ne change rien. On pré-empte une somme en dehors de toute décision légale juste sur décision politique. Ce qui veut dire en gros qu'une entité supra-nationale s'arroge un droit pas encore arbitré légalement. La comparaison est valide, c'est comme si n'importe quel état (mais effectivement, là, on est à l'échelle supra) s'arrogeait le droit de taper dans les économies d'un criminel ou même soupçonné criminel avant décision de justice. Ce n'est jamais la cas, que ce soit en droit national ou international. Les avoirs sont gelés oui mais jamais consommés sauf post jugement donc validation juridique. Je ne pensais pas devoir rappeler cette base de droit (encore une fois nationale ou internationale) Citation Outre que ton développement reste très confus, l'ajustement des différents fonds garantissant les prêts, et le calibrage des sommes capitalisées + intérêts, relève d'un paramétrage assez élémentaire. Ajustement aucunement garanti, que le paramètrage soit élémentaire ou pas Citation J'imagine malgré tout que ton argumentation avait vocation à rester objective. Une citation d'un journal peut être, sur les "gentils ukrainiens" et les "méchants russes" ? Ou tu te montes le bourrichon tout seul ? Tu as raté tout un tas de tons triomphants dans divers organes de presse sur quoi, les ......3 dernières années J'aime surtout comment tu minimises le risque comptable. 140-160 milliards c'est 50% du budget annuel de l'UE ou 8% de son budget pluri annuel Dans les deux cas, en cas d'ordonnance de remboursement, instantané ou différé avec intérêt, ce dit bugdet est dans une merde noire Modifié lundi à 10:34 par Akhilleus 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) lundi à 15:25 Share Posté(e) lundi à 15:25 Ordonnance de remboursement par qui ? Avec quels moyens de coercition si l'UE décide de ne pas le faire ? Dit autrement, est-ce que quelqu'un a pu s'opposer à l'extraterritorialité du droit américain que beaucoup jugent illégal ? Pourquoi ce serait différent ? 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) lundi à 16:22 Share Posté(e) lundi à 16:22 https://www.spiegel.de/panorama/justiz/nord-stream-gericht-in-italien-erlaubt-auslieferung-des-pipeline-saboteurs-serhij-k-a-4729947f-2239-4350-a535-fe3488fff118 (27 octobre 2025) Un tribunal italien autorise l'extradition du saboteur du Nord Stream Depuis des semaines, Serhij K. est détenu dans une prison italienne de haute sécurité. Un tribunal de Bologne vient d'autoriser pour la deuxième fois son transfert vers l'Allemagne. Mais le verdict final n'a pas encore été rendu. Après la décision de la cour d'appel de Bologne, l'avocat Nicola Canestrini a annoncé qu'il ferait appel devant la Cour de cassation italienne à Rome. Serhij K. est considéré comme l'un des commanditaires présumés des attentats contre les gazoducs en provenance de Russie en septembre 2022. Le parquet fédéral l'accuse d'avoir participé à une explosion à l'explosif dans le cadre de l'ancien projet prestigieux germano-russe et de sabotage anticonstitutionnel. Il doit donc être jugé en Allemagne. Le parquet fédéral a demandé son extradition à cette fin. K. avait été arrêté cet été sur la côte adriatique italienne, où il passait ses vacances avec sa femme et ses enfants, sur la base d'un mandat d'arrêt européen. Apparemment, il ne s'attendait pas à être arrêté pendant son séjour en Italie. Depuis, l'Ukrainien est détenu dans une prison de haute sécurité dans le nord de l'Italie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) lundi à 16:38 Share Posté(e) lundi à 16:38 il y a 54 minutes, Teenytoon a dit : Ordonnance de remboursement par qui ? Avec quels moyens de coercition si l'UE décide de ne pas le faire ? Dit autrement, est-ce que quelqu'un a pu s'opposer à l'extraterritorialité du droit américain que beaucoup jugent illégal ? Pourquoi ce serait différent ? Cette naiveté est touchante Personne faisant des affaires avec les USA ne s'est opposé à la scandaleuse extra-territorialité du droit américain parceque chaque entreprise concernée (et on parle bien d'entreprises donc de structures de droit privé) a trop a perdre en terme de marché. Même principe que la fourniture de vaseline par UVDL à Trump sur les droits de douanes. D'autant plus que -encore pour l'instant- les USA sont le moteur et donnent le la à l'économie mondiale. Et que c'est appuyé sur des textes juridiques malheureusement valides. On ne parle pas du Paraguay ni de textes fumeux pondus par un Mouride à Tambouctou Par contre il existe des tribunaux très compétents pour juger de litiges de droits des affaires entre états, nationalement (en France par exemple les chambres de contentieux international) ou internationalement (dont divers organes juridiques de l'OMC, entre autre) Si un tribunal national estime que ce qui a été saisi alors que placé dans une banque nationale a été utilisé illégalement, c'est même pas l'UE qui va être impactée, c'est le pays concerné (oui parcequ'on parle de l'UE mais ca concerne chaque pays des 27 individuellement aussi). Et puisqu'on est dans un système de droit (pour l'instant) l'Etat concerné va bien devoir suivre les ordonnances de son propre tribunal. Ca c'est pour commencer. Ensuite si ça remonte aux instances supra, disons qu'il en va aussi de la crédibilité en tant qu'endroit ou tu veux pouvoir faire des affaires dans un contexte juridique cadré .... tu sais un truc qui rassure ce qu'on appelle le marché et évite de faire fuir ce qu'on appelle les investisseurs .... un truc qui s'appelle la confiance et qui est adossé à un fonctionnement institutionnel propre. C'est comme pour la dette, tout le monde peut dire fuck off mais il y'a des conséquences pas uniquement politiques mais financières directes et indirectes derrière Enfin, il y'a tout un système de rétorsions commerciales/économiques/financières en retour (et en poussant on peut même aller jusqu'à des actions terroristes pour faire passer le message de rendre le grisbi cf l'affaire Eurodiff avec l'Iran et la séquestration d'un milliard de Francs pour de l'Uranium jamais fourni ..... devine comment cela a fini, en passant par les attentats qui n'étaient là que pour appuyer sur le clou, au niveau juridique et politique .... alors qu'on parle bien d'un état plus que paria à l'époque....;ben par un remboursement (et la fourniture partielle de l'Uranium promis) https://www.lemonde.fr/archives/article/1991/01/01/le-jugement-d-un-tribunal-de-geneve-eurodif-est-condamne-a-payer-a-payer-940-millions-de-francs-a-l-iran_4016783_1819218.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 13:50 Share Posté(e) mardi à 13:50 il y a 14 minutes, Teenytoon a dit : Moi non plus, et ça me fait bien chier quand je me rappelle qu'on a été à deux doigts d'intégrer la Russie à l'UE ou en tout cas d'en avoir fait un partenaire très privilégié avec le développement économique qui allait avec. La Russie a été mise à l'écart des négociations de libre échange entre l'UE et l'Ukraine en 2013, alors qu'elle était concernée puisque jusque là, l'Ukraine était en libre-échange avec la Russie en tant que membre de la Communauté des États Indépendants mise au point lors de la dissolution de l'Union Soviétique. Voir le rapport des Lords britanniques de 2015 : https://committees.parliament.uk/committee/258/eu---foreign-affairs-defence-and-development-policy-sub-committee-c/news/185034/eu-russia-report-publication/ Le 24/02/2015 à 13:20, Wallaby a dit : https://www.parliament.uk/globalassets/documents/lords-committees/eu-sub-com-c/EU-Russia/EU-Russia-EvidenceFINAL.pdf p.382 Alexander Yakovenko, ambassadeur russe au Royaume-Uni La crise ukrainienne fut déclenchée par des politiques et des ambitions irresponsables de la direction sortante de l'UE et de certains États membres qui projetaient d'étendre leur zone d'influence dans une région aux liens historiques, culturels, humanitaires et économiques bien établis, sans considération des intérêts des pays voisins. Les pays du « Partenariat oriental » furent confrontés à un « choix civilisationnel » artificiel : soit avec l'UE, soit avec la Russie. L'un des outils de cette politique fut les longues et confidentielles négociations entre l'UE et l'Ukraine sur l'Accord d'Association. Les auteurs de l'accord d'association avec l'Ukraine, la Moldavie, la Géorgie et l'Arménie auraient dû réaliser que certaines dispositions affecteraient directement les obligations souscrites par les pays en question dans le cadre d'autres organisations (CEI, Union douanière, Organisation du traité de sécurité collective) et les intérêts de pays tiers, en particulier la Russie. Le tout associé à une dose d'incompétence : https://publications.parliament.uk/pa/ld201415/ldselect/ldeucom/115/11506.htm#n80 59. Le très honorable David Lidington, député, a reconnu qu'il existait un manque de connaissances et d'analyses, et a estimé que cela était dû au temps écoulé et aux « diverses hypothèses » formulées au sujet de la Russie pendant les années Gorbatchev et Eltsine. Cela signifie qu'au début de l'année 2014, « très peu de fonctionnaires, ici ou ailleurs, avaient une expérience professionnelle personnelle de l'ancienne Union soviétique avant son effondrement »[80]. Au cours de nos discussions informelles, nous avons appris qu'une situation similaire prévalait également dans d'autres États membres. 61. M. Lough considérait cela comme faisant partie d'une perte plus générale de « notre capacité à traiter avec la Russie ». Il a déclaré qu'un aspect important du problème était que les États membres de l'UE avaient perdu la compréhension des « facteurs historiques qui ont façonné l'existence de la Russie, les particularités de l'Union soviétique et l'héritage de cette expérience soviétique ». Sans cette expérience, il était « difficile pour les décideurs politiques de comprendre rapidement ce que fait la Russie en Ukraine, quelle est sa logique et où cela pourrait mener ». Il s'agit là, selon lui, d'une « énorme lacune dans l'ensemble de nos systèmes »[83]. Mme Shevtsova a souligné que la diplomatie, aussi brillante soit-elle, ne pouvait agir lorsque l'UE n'avait « aucune stratégie ni vision cohérente », laissant les diplomates « se battre pour trouver un accord sur la marche à suivre ». Elle a estimé que les diplomates faisaient ce qu'ils pouvaient « dans le contexte de paralysie européenne »[84]. 66. Les capacités d'analyse des États membres concernant la Russie ont diminué. Cela a affaibli leur capacité à interpréter les changements politiques et à apporter une réponse faisant autorité. Les États membres doivent retrouver leurs compétences antérieures. https://committees.parliament.uk/committee/258/eu---foreign-affairs-defence-and-development-policy-sub-committee-c/news/185034/eu-russia-report-publication/ Conclusion : Il y a eu un élément de somnambulisme dans la crise ukrainienne, et les institutions de l'UE et les États membres ne l'ont pas vu venir. Et c'est sans compter sur les pays comme la Pologne ou la Suède, ou une partie des élites américaines, ou anglaises pour qui l'UE est une arme pour affaiblir la Russie et il n'est pas question de coopération mutuellement bénéfique, autrement que du bout des lèvres et avec des arrières-pensées. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 13:59 Share Posté(e) mardi à 13:59 Je retrouve ça en relisant mes notes : Le 18/06/2016 à 15:20, Wallaby a dit : http://www.independent.co.uk/news/world/europe/german-foreign-minister-accuses-nato-of-warmongering-russia-military-exercises-tensions-anaconda-16-a7088936.html Steinmeier accuse l'Otan de "bruits de bottes" et de va-t-en-guerrisme. Quiconque croit qu'une parade symbolique de chars à la frontière orientale de l'alliance apportera la sécurité, se trompe. Steinmeier était ministre des affaires étrangères allemand il est aujourd'hui président de l'Allemagne. Donc vous avez des gens qui titillent l'ours russe. Ensuite l'ours russe attaque, et ils se mettent à pleurnicher en disant "c'était une agression non provoquée". Le 09/11/2023 à 10:39, Wallaby a dit : [2] Conseil de l'Europe, 23 février 2023 : https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2023/09/13/russia-s-war-of-aggression-against-ukraine-eu-individual-sanctions-over-territorial-integrity-prolonged-for-a-further-six-months/ La ministre islandaise des Affaires étrangères et Présidente du Comité des Ministres, Thórdís Kolbrún Reykfjörd Gylfadóttir, le Président de l’Assemblée parlementaire, Tiny Kox, la Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, la Commissaire aux droits de l’homme, Dunja Mijatović, ainsi que le Président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux, Leendert Verbeek, ont fait la déclaration suivante : « Il y a un an, la Fédération de Russie commettait une agression militaire injustifiée et non provoquée contre l’Ukraine » [3] Conseil de l'UE, 13 septembre 2023 : https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2023/09/13/russia-s-war-of-aggression-against-ukraine-eu-individual-sanctions-over-territorial-integrity-prolonged-for-a-further-six-months/ Les sanctions continueront de s'appliquer à près de 1 800 personnes et entités, dont beaucoup sont ciblées en réponse à l'agression militaire injustifiée et non provoquée menée par la Russie contre l'Ukraine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) mardi à 14:18 Share Posté(e) mardi à 14:18 Toujours le même argument : la Russie victime, la Russie jamais en tort, la Russie stigmatisée. C'est fatigant. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) mardi à 14:33 Share Posté(e) mardi à 14:33 il y a 12 minutes, Ciders a dit : Toujours le même argument : la Russie victime, la Russie jamais en tort, la Russie stigmatisée. C'est fatigant. autant que la litanie "on n'y est pour rien, on n'a rien fait de mal" reprise la bouche en coeur par les idiots convaincus utiles de l'UE/OTAN, à tous les niveaux de la sphères de prises de paroles. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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