olivier lsb Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures il y a 24 minutes, nemo a dit : Le rapprochement avait commencé avant Trump. Sans dire qu'il n'y a plus aucun contentieux entre eux ils ont des rapports important avec la Chine ne serait-ce qu'au travers des BRICS qui ont justement servis à rapprocher les postions. On ne peut donc pas vraiment parler d'un bouleversement de la position indienne. En fait c'est plutôt le contraire parce que limiter les liens diplomatique et commerciaux avec la Russie serait une première pour l'Inde. Manifestement Trump n'a pas réussit cet exploit et franchement y a rien d'étonnant à ça. Effectivement les liens avec la Russie sont anciens et plutôt assumés. Ceux avec la Chine existent également, mais un rapprochement politique et stratégique n'avait pas encore été envisagé jusqu'ici par l'Inde. C'est quand même çà la nouveauté, et à mettre assez largement au crédit de Trump. Si les US avaient géré le conflit Indo-Pakistanais avec les proximités politiques habituelles, on peut douter (mais c'est spéculatif, je l'admets) de la poignée de main entre Modi et le premier fournisseur et partenaire stratégique du Pakistan. Ca n'empêche pas le business au quotidien, mais je doute que l'Inde de Modi eut l'intention en début d'année, de se rapprocher autant de la Chine de façon aussi ouverte et assumée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Pistorius critique les propos d’Ursula von der Leyen sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine https://nikvesti.com/en/news/politics/308630-von-der-leyen-europe-clear-plan-send-troops-ukraine lundi 1 septembre 2025 — Ivanna Kostina Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a vivement critiqué les propos de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, concernant les garanties de sécurité militaire pour l’Ukraine. Comme le rapporte la chaîne d’information allemande n-tv, lors d’une visite dans une usine d’armement à Troisdorf, Pistorius a déclaré qu’il était fondamentalement erroné de discuter de questions telles que les garanties de sécurité avant de s’asseoir à la table des négociations. « Outre le fait que l’Union européenne n’a ni l’autorité ni la compétence de déployer des troupes – peu importe pour qui et dans quel but – je serais prudent avant de confirmer ou de commenter de telles considérations de quelque manière que ce soit », a déclaré Pistorius. Pistorius a ajouté qu’il y avait des considérations en cours, « mais je pense qu’il serait totalement erroné d’en discuter publiquement à ce stade ». Il réagit aux informations des médias selon lesquelles Ursula von der Leyen aurait parlé d’une « feuille de route » pour l’envoi d’une force multinationale en Ukraine. Plus tôt, le Financial Times a rapporté que les partenaires occidentaux de l’Ukraine avaient élaboré un plan prévoyant une zone démilitarisée, qui serait probablement patrouillée par des forces de maintien de la paix neutres d’un pays tiers. Pendant ce temps, la Russie a rejeté l’idée de troupes européennes en Ukraine, ou de forces d’un pays de l’OTAN, contredisant l’affirmation du président américain Donald Trump selon laquelle Poutine accepterait de telles conditions dans un accord de paix. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures il y a 22 minutes, herciv a dit : Pistorius critique les propos d’Ursula von der Leyen sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine https://nikvesti.com/en/news/politics/308630-von-der-leyen-europe-clear-plan-send-troops-ukraine lundi 1 septembre 2025 — Ivanna Kostina Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a vivement critiqué les propos de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, concernant les garanties de sécurité militaire pour l’Ukraine. Comme le rapporte la chaîne d’information allemande n-tv, lors d’une visite dans une usine d’armement à Troisdorf, Pistorius a déclaré qu’il était fondamentalement erroné de discuter de questions telles que les garanties de sécurité avant de s’asseoir à la table des négociations. « Outre le fait que l’Union européenne n’a ni l’autorité ni la compétence de déployer des troupes – peu importe pour qui et dans quel but – je serais prudent avant de confirmer ou de commenter de telles considérations de quelque manière que ce soit », a déclaré Pistorius. Pistorius a ajouté qu’il y avait des considérations en cours, « mais je pense qu’il serait totalement erroné d’en discuter publiquement à ce stade ». Il réagit aux informations des médias selon lesquelles Ursula von der Leyen aurait parlé d’une « feuille de route » pour l’envoi d’une force multinationale en Ukraine. Plus tôt, le Financial Times a rapporté que les partenaires occidentaux de l’Ukraine avaient élaboré un plan prévoyant une zone démilitarisée, qui serait probablement patrouillée par des forces de maintien de la paix neutres d’un pays tiers. Pendant ce temps, la Russie a rejeté l’idée de troupes européennes en Ukraine, ou de forces d’un pays de l’OTAN, contredisant l’affirmation du président américain Donald Trump selon laquelle Poutine accepterait de telles conditions dans un accord de paix. Ce spectacle est désolant: les pays et institutions de l'UE trouvent le moyen de se diviser pour savoir si on doit dire pain au chocolat après le café, ou chocolatine après le thé... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures il y a 3 minutes, olivier lsb a dit : Ce spectacle est désolant: les pays et institutions de l'UE trouvent le moyen de se diviser pour savoir si on doit dire pain au chocolat après le café, ou chocolatine après le thé... Moi qui pensait qu'il y avait un désaccord politique profond entre un exécutif sans armée, et le ministre de la défense du plus gros pays d'Europe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Le 30 août, le CEMA russe Gerasimov a fait une présentation sur l'état du front Sur le mur derrière lui, une carte. Sur la carte, la délimitation de la "Novorussie", c'est à dire non pas 5 provinces ukrainiennes la Crimée et les 4 annexées formellement par la Russie en septembre 2022, mais bien 7 provinces, en incluant Mykolaïv et Odessa Pour bien clarifier les choses. Et afin que nul n'en ignore Signalé par Radu Hossu. Qui remarque que son pays la Roumanie se retrouverait voisin de la Russie... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Je me demande s'il ne s'agit pas là de l'officialisation d'une extension des exigences et des objectifs militaires de la Russie - Juin 2024 (je l'avais posté, j'ai du mal à le retrouver depuis un mobile), Poutine rappelle les exigences russes envers l'Ukraine, citant notamment les 4 provinces annexées en 2022, et il conclut par une mise en garde : si ces conditions ne sont pas acceptées, si la Russie doit continuer le combat pour les obtenir, "les conditions seront différentes" c'est à dire pires bien sûr - Il a répété cette mise en garde quelques mois plus tard, je ne me rappelle plus quand - je crois que c'était en prolongeant une réunion publique afin de faire poireauter Trump qui l'attendait au téléphone - Maintenant ce n'est plus en garde. C'est le N°1 de l'armée russe qui signale voici l'objectif que m'a donné le pouvoir politique Je soupçonne que ce n'est plus une mise en garde. Les objectifs ont été étendus, même si le président ne l'a pas encore dit lui-même Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 1 minute, Alexis a dit : Je me demande s'il ne s'agit pas là de l'officialisation d'une extension des exigences et des objectifs militaires de la Russie - Juin 2024 (je l'avais posté, j'ai du mal à le retrouver depuis un mobile), Poutine rappelle les exigences russes envers l'Ukraine, citant notamment les 4 provinces annexées en 2022, et il conclut par une mise en garde : si ces conditions ne sont pas acceptées, si la Russie doit continuer le combat pour les obtenir, "les conditions seront différentes" c'est à dire pires bien sûr - Il a répété cette mise en garde quelques mois plus tard, je ne me rappelle plus quand - je crois que c'était en prolongeant une réunion publique afin de faire poireauter Trump qui l'attendait au téléphone - Maintenant ce n'est plus en garde. C'est le N°1 de l'armée russe qui signale voici l'objectif que m'a donné le pouvoir politique Je soupçonne que ce n'est plus une mise en garde. Les objectifs ont été étendus, même si le président ne l'a pas encore dit lui-même Est-ce vraiment surprenant ? La perspective d'une Novorussia était publique depuis 2022. J'entends encore les rires de certains à cette perspective. Parce qu'il est absolument certain à mon sens que ce n'est pas un accroissement des objectifs. Juste d'un rappel. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure https://jamestown.org/program/youtube-restrictions-on-belarus-and-russia-strengthen-minsks-propaganda/ (11 juin 2025) Depuis 2022, YouTube impose des restrictions strictes à la Russie et à la Biélorussie, notamment une suspension totale de la monétisation pour tous les utilisateurs et créateurs de contenu de ces pays (Aide YouTube, publiée le 12 août 2022, consultée le 10 juin ; Google Ad Help Manager, publié le 10 décembre 2024, consulté le 10 juin). Cette coupure affecte les revenus publicitaires, touchant principalement les créateurs indépendants dont les revenus publicitaires constituaient leur principale source de revenus. Les sanctions financières ont rendu presque impossible pour les propriétaires de chaînes utilisant des banques russes de recevoir des dons après l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie. Le blocage des systèmes de paiement internationaux, combiné aux amendes imposées par le gouvernement pour avoir soutenu les médias indépendants, a privé de nombreux blogueurs et médias de sources de financement essentielles (Commission européenne, 1er mars 2022 ; Mediazona, 10 janvier). En conséquence, leur activité, leur croissance et leur viabilité ont fortement diminué. Les contraintes financières ont contraint certaines voix indépendantes à quitter complètement YouTube ou à réduire considérablement leur présence, renforçant encore la domination des médias d'État (The Moscow Times, 30 juillet 2024). Les restrictions imposées par YouTube aux créateurs russes n'ont pas affaibli la propagande et, dans certains cas, ont même contribué à son expansion. Les médias d'État biélorusses ont gagné du terrain, tandis que les médias indépendants et les blogueurs ont été soumis à une pression croissante de la part des autorités et des politiques des plateformes. Les défis auxquels sont confrontés les médias indépendants biélorusses et russes vont au-delà de l'accès des consommateurs à leurs sites. Les médias ont du mal à organiser des interviews, car les experts et les personnalités publiques craignent les répercussions de leurs déclarations publiques, ce qui nuit à la qualité et à l'indépendance du journalisme. Au cours des trois dernières années, deux réalités parallèles se sont consolidées dans l'espace informationnel. En Biélorussie et en Russie, les médias contrôlés par l'État façonnent des discours qui s'alignent sur les agendas officiels. Parallèlement, les créateurs indépendants, qui travaillent souvent en exil, sont soumis à la censure et à la répression constante de leurs gouvernements, tout en souffrant des sanctions occidentales destinées à punir l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie. Les médias indépendants ont toujours la possibilité de conserver leur influence grâce aux communautés de la diaspora et au public international, mais leur portée dans leur pays d'origine devrait rester stagnante ou continuer à décliner. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 42 minutes, Alexis a dit : Le 30 août, le CEMA russe Gerasimov a fait une présentation sur l'état du front Sur le mur derrière lui, une carte. Sur la carte, la délimitation de la "Novorussie", c'est à dire non pas 5 provinces ukrainiennes la Crimée et les 4 annexées formellement par la Russie en septembre 2022, mais bien 7 provinces, en incluant Mykolaïv et Odessa Il est peut-être logique que le berger russe réponde à la bergère française, cette dernière soulignant que : Il [Poutine] ne peut plus naviguer en mer Noire sans se faire couler ses bateaux. Le 28/08/2025 à 19:41, pascal a dit : Dans trente ans, les historiens écriront que Poutine a été le pire stratège de la Russie. Il n’a pas réussi à s’emparer de l’Ukraine, il a perdu des centaines de milliers d’hommes, il a déclenché l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan, il ne peut plus naviguer en mer Noire sans se faire couler ses bateaux, il s’est placé dans une sorte de dépendance vis-à-vis de la Chine. La population russe le sait, les généraux russes aussi. Les Russes n’aiment pas plus mourir que nous." "Si nous, Européens, ne sommes pas capables de prendre des risques pour assurer une paix durable et la sécurité de notre continent, Poutine aura imposé l’idée que désormais, la force est supérieure au droit." "L'objectif militaire est le même : il faudra empêcher la reprise des opérations russes de grande ampleur contre l’Ukraine et maintenir la paix obtenue." "Il faudra surveiller la zone de séparation entre les belligérants, et dire aux Ukrainiens que les pays européens sont prêts à apporter des garanties de sécurité. C’est-à-dire être prêts à prendre des risques. Cela veut probablement dire se déployer en Ukraine, avoir des avions dans le ciel ukrainien, assurer une reprise du trafic en mer Noire et aider à la reconstruction de l’armée ukrainienne." "Le continent européen, qui ne peut pas se penser sans les Britanniques, est probablement le groupe de pays qui possède le plus d’atouts au monde, en termes de valeurs, d’histoire, de puissance économique et industrielle, de modèle démocratique. Mais c’est aussi celui qui est le plus menacé s’il ne se met pas en ordre de bataille." "J’ai expliqué à mon homologue américain à Washington qu’après avoir, pendant soixante ans, assuré aux Européens qu’ils s’occupaient de leur sécurité, ils ne pouvaient pas tout arrêter d’un claquement de doigts, et qu’il doit y avoir une phase transitoire." Source: Libération Pour pouvoir naviguer dans la mer Noire sans se faire couler ses bateaux, il pourrait être utile pour le président russe de conquérir les provinces d'Odessa et de Mykolaïv. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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