Chaps Posté(e) le 4 septembre 2017 Share Posté(e) le 4 septembre 2017 Les négociations sont arrêtées de facto depuis quelques années, reste donc qu'un symbole... fort utile en période électorale mais après... Je ne vois pas l'intérêt de brûler nos cartouches tout de suite, la confrontation diplomatique est une course de longue haleine. Surtout dans un monde d'interdépendance économique et de resserrement des puissances. A part si les millions d'euros d'aide à l’adhésion sont encore versés quand il n' y a aucun sujet nouveau ouvert à la négociation, mais on paiera de toute façon la Turquie pour "accueillir" les migrants à notre place vu que personne n'est volontaire pour tenir les mitrailleuses aux frontières (oui c'est du cynisme) ou que construire un mur sur une frontière maritime n'a pas de sens. C'est un excellent exercice diplomatique pour l'UE qui va, dans l'avenir, devoir dialoguer de plus en plus avec des géants démographiques à ses portes (l'Algérie pourrait avoir presque autant d'habitants que la France en 2050). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 4 septembre 2017 Share Posté(e) le 4 septembre 2017 l'hopital qui ce fout de la charité : "Ankara dénonce le "populisme" de Merkel" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/09/04/97001-20170904FILWWW00098-ankara-denonce-le-populisme-de-merkel.php 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 4 septembre 2017 Share Posté(e) le 4 septembre 2017 Il y a 8 heures, Chaps a dit : Les négociations sont arrêtées de facto depuis quelques années, reste donc qu'un symbole... fort utile en période électorale mais après... Je ne vois pas l'intérêt de brûler nos cartouches tout de suite, la confrontation diplomatique est une course de longue haleine. Surtout dans un monde d'interdépendance économique et de resserrement des puissances. A part si les millions d'euros d'aide à l’adhésion sont encore versés quand il n' y a aucun sujet nouveau ouvert à la négociation, mais on paiera de toute façon la Turquie pour "accueillir" les migrants à notre place vu que personne n'est volontaire pour tenir les mitrailleuses aux frontières (oui c'est du cynisme) ou que construire un mur sur une frontière maritime n'a pas de sens. C'est un excellent exercice diplomatique pour l'UE qui va, dans l'avenir, devoir dialoguer de plus en plus avec des géants démographiques à ses portes (l'Algérie pourrait avoir presque autant d'habitants que la France en 2050). Je crois qu'Erdogan a déjà brûlé toutes les cartouches et mis le feu a l'armurerie. Il n'y aura pas grand chose a faire pour les prochaines années surtout qu'il a la main mise sur le pouvoir et qu'il a déjà un bon soutien de la population. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 4 septembre 2017 Share Posté(e) le 4 septembre 2017 C'est une politique de terre brûlée avec l'adhésion à L'UE. Aucun retour possible en arriere Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 4 septembre 2017 Share Posté(e) le 4 septembre 2017 Il y a 2 heures, NUBEALTIUS a dit : C'est une politique de terre brûlée avec l'adhésion à L'UE. Aucun retour possible en arriere L'Erdo, l'est à fond de six, poignée dans l'coin et tête dans l'guidon ... Pis de toutes façon y'a pas de marche arrière sur sa bécane ... Seule une sortie de route ... Mais bon il s'est taillée sa route sur mesure le co renard ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 5 septembre 2017 Share Posté(e) le 5 septembre 2017 (modifié) Excuses, mais je lis ce forum là ( Turquie ) bien irrégulièrement . Alors veuillez noter le "géoplitique" de ce matin mardi 05/09/17 sur France Inter ( 8h16 ) par Bernard Guetta https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-05-septembre-2017 où son texte est complet En gros, résumé par moi: C'est un tord de l'Europe de fermer définitivement sa porte à la Turquie. Qui est un grand pays. C'est après le Non de Sarkozy de 2008 que la Turquie a progressivement changé non seulement de décennie, mais aussi de "système" à l'instigation de Erdogan ... Or Erdogan n'est pas éternel et il y a des turcs progressistes ! Même Madame Merkel va trop loin en ayant plutôt fermé la porte ! Conclusion: "il faut d’autant moins injurier l’avenir que la manière dont la France de Nicolas Sarkozy, déjà, avait claqué la porte au nez de la Turquie n’est pas étrangère à son évolution actuelle. L’Europe a autant besoin de la Turquie que la Turquie a besoin d’elle et, plutôt que de lancer des « jamais !», il faut préparer l’avenir, non pas l’entrée de la Turquie en Europe mais celle de l’Europe en Turquie." Modifié le 5 septembre 2017 par Bechar06 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 5 septembre 2017 Share Posté(e) le 5 septembre 2017 il y a 1 minute, Bechar06 a dit : Excuses, mais je lis ce forum là ( Turquie ) bien irrégulièrement . Alors veuillez noter le "géoplitique" de ce matin mardi 05/09/17 sur France Inter ( 8h16 ) par Bernard Guetta https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-05-septembre-2017 où son texte est complet En gros, résumé par moi: C'est un tord de l'Europe de fermer définitivement sa porte à la Turquie. Qui est un grand pays. C'est après le Non de Sarkozy de 2008 que la Turquie a progressivement changé non seulement de décennie, mais aussi de "système" à l'instigation de Erdogan ... Or Erdogan n'est pas éternel et il y a des turcs progressistes ! Même Madame Merkel va trop loin en ayant plutôt fermé la porte ! Conclusion: "L’Europe a autant besoin de la Turquie que la Turquie a besoin d’elle et, plutôt que de lancer des « jamais !», il faut préparer l’avenir, non pas l’entrée de la Turquie en Europe mais celle de l’Europe en Turquie." Ça veut dire quoi un grand pays ? Y a des grand pays partout, c'est pas pour autant qu'on aurait intérêt a les faire entrer dans l'UE. Notons que la décision de 2008 de Sarkozy est motivé par l'opinion publique française qui, il y a 10 ans déjà, était contre ce processus (et je crois n'a jamais été pour). Cela n'a pas empêché la procédure de continuer quand même. En l’espèce l'UE ne ferme pas la porte a la Turquie, mais à la Turquie d'Erdogan. L'argument sur Sarkozy est fallacieux, le lien de causalité est pour le moins étrange, la co-dépendance et la peur de l'ours et du dragon comme argument ultime est très faible. Bernard Guetta a évidement le droit de raconter n'importe quoi, dommage que ce soit avec nos impôts ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 5 septembre 2017 Share Posté(e) le 5 septembre 2017 Si c'est de collaboration économique dont on parle celle-ci existe depuis 50 ans environ, maintenant intégrer à l'UE un pays dont le territoire est à 90% en Asie ... Je sais bien que l'Europe va de l'Atlantique à l'Oural mais quand même. La stratégie de Merkel est peut-être aussi de rejeter non pas la Turquie mais son régime ... les élites laïques turques devront se prendre en mains. A priori Erdogan peut compter sur les classes très populaires, religieuses et la province profonde, ce ne sont pas ces couches de la population qui font un pays et qui contribuent à sa direction ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Fenrir Posté(e) le 5 septembre 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 septembre 2017 L’élite laïque, je pense qu'elle a eu le droit à son coup de bambou l'année dernière. La Turquie n'a rien à faire dans l'Europe et les Européens ont eu tord de faire croire au mirage de l'intégration à Ankara. Nous galérons déjà avec les Polonais (et d'autres pays ex Pava) alors imaginez avec cette Turquie autocrate. Entre les frontières poreuses, les contentieux avec quasiment tous les voisins, des Kurdes massacrés et un islamisme qui monte, qui monte... 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 5 septembre 2017 Share Posté(e) le 5 septembre 2017 Il y a 4 heures, Bechar06 a dit : Excuses, mais je lis ce forum là ( Turquie ) bien irrégulièrement . Alors veuillez noter le "géoplitique" de ce matin mardi 05/09/17 sur France Inter ( 8h16 ) par Bernard Guetta https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-05-septembre-2017 où son texte est complet En gros, résumé par moi: C'est un tord de l'Europe de fermer définitivement sa porte à la Turquie. Qui est un grand pays. C'est après le Non de Sarkozy de 2008 que la Turquie a progressivement changé non seulement de décennie, mais aussi de "système" à l'instigation de Erdogan ... Or Erdogan n'est pas éternel et il y a des turcs progressistes ! Même Madame Merkel va trop loin en ayant plutôt fermé la porte ! Conclusion: "il faut d’autant moins injurier l’avenir que la manière dont la France de Nicolas Sarkozy, déjà, avait claqué la porte au nez de la Turquie n’est pas étrangère à son évolution actuelle. L’Europe a autant besoin de la Turquie que la Turquie a besoin d’elle et, plutôt que de lancer des « jamais !», il faut préparer l’avenir, non pas l’entrée de la Turquie en Europe mais celle de l’Europe en Turquie." C'est un peu facile pour Bernard Guetta de rendre responsable Nicolas Sarkozy, donc la france, de la dérive de la Turquie.... cette tendance à toujours se rendre responsable de tout.. pour preuve son billet d'humeur sur la Syrie. Au final,le merdier en syrie c'est aussi de notre faute, fallait bombarder bashar...https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-14-decembre-2016 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 5 septembre 2017 Share Posté(e) le 5 septembre 2017 il y a 7 minutes, NUBEALTIUS a dit : C'est un peu facile pour Bernard Guetta de rendre responsable Nicolas Sarkozy, donc la france, de la dérive de la Turquie.... cette tendance à toujours se rendre responsable de tout.. pour preuve son billet d'humeur sur la Syrie. Au final,le merdier en syrie c'est aussi de notre faute, fallait bombarder bashar...https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-14-decembre-2016 Dans le cas de la Turquie, je suis d'accord avec toi. Pour ce qui est de la Syrie, on aurait fermé notre grande bouche ce serait déjà réglé et en plus on aurait moins d'emmerdes 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 5 septembre 2017 Share Posté(e) le 5 septembre 2017 Ca on sait pas faire ( fermer notre grande bouche) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 septembre 2017 Share Posté(e) le 6 septembre 2017 Le 5/9/2017 à 12:40, Bechar06 a dit : Excuses, mais je lis ce forum là ( Turquie ) bien irrégulièrement . Alors veuillez noter le "géoplitique" de ce matin mardi 05/09/17 sur France Inter ( 8h16 ) par Bernard Guetta https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-05-septembre-2017 où son texte est complet En gros, résumé par moi: C'est un tord de l'Europe de fermer définitivement sa porte à la Turquie. Qui est un grand pays. C'est après le Non de Sarkozy de 2008 que la Turquie a progressivement changé non seulement de décennie, mais aussi de "système" à l'instigation de Erdogan ... Or Erdogan n'est pas éternel et il y a des turcs progressistes ! Même Madame Merkel va trop loin en ayant plutôt fermé la porte ! Guetta « Mme Merkel a tort d'injurier l'avenir en la refusant à jamais ». Elle n'a pas dit "à jamais". En réalité elle a dit : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/merkel-ne-veut-pas-de-la-turquie-dans-l-ue-un-manque-de-vision-pour-ankara_1940280.html Je ne vois pas l'adhésion arriver et je n'ai jamais cru que cela puisse survenir", a-t-elle encore expliqué. Stopper les négociations d'adhésion n'empêche pas de les réouvrir plus tard dans l'avenir. Simplement, pour les réouvrir, il faudra à nouveau l'unanimité des membres de l'UE. Alors que si l'on se contente de les "geler", elles peuvent être réouvertes sur un coup de tête de Bruxelles, sans l'assentiment des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE. Guetta : « si c’est le cas, elle n’aurait pas dû attendre aujourd’hui pour le dire mais s’opposer à l’ouverture des négociations » Lorsque les négociations d'adhésions ont été ouvertes (Conseil de l'UE du 16 décembre 2004), le chancelier allemand était Gerhard Schröder. À la même époque : https://fr.wikipedia.org/wiki/Partenariat_privilégié Le « partenariat privilégié » est l'idée d'une troisième voie pour les relations entre l'Union européenne (UE) et la Turquie, entre l'adhésion pleine et la non-adhésion. Originalement, cette idée fut lancée par Angela Merkel de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) au printemps 2004 1. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 6 septembre 2017 Share Posté(e) le 6 septembre 2017 Cette 3 eme voie est un peu l'outils de pression sur la turquie Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 6 septembre 2017 Share Posté(e) le 6 septembre 2017 il y a 32 minutes, NUBEALTIUS a dit : Cette 3 eme voie est un peu l'outils de pression sur la turquie C'est surtout une perspective un peu crédible et tolérable, voire souhaitable, non seulement pour les turcs, mais pour les autres. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 7 septembre 2017 Share Posté(e) le 7 septembre 2017 Les usa passent ils un message ?"Embargo Iran: un ancien ministre de l'économie turc inculpé" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/09/07/97001-20170907FILWWW00043-embargo-iran-un-ancien-ministre-de-l-economie-turc-inculpe.php 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 20 septembre 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 septembre 2017 Quote Lorsque Dilara a quitté la Turquie pour Dubaï, il y a cinq ans, ses amis y ont vu une erreur. Le pays enregistrait alors une croissance "chinoise", la scène culturelle vibrionnait et les rapports avec l'Occident étaient cordiaux. Mais la situation a depuis bien changé. Aujourd'hui, raconte par téléphone la jeune femme -dont le nom a été modifié pour préserver son anonymat-, "la plupart d'entre eux m'envoient leur CV parce qu'ils ne veulent plus rester en Turquie, surtout depuis le référendum" du 16 avril sur le renforcement des pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan, qui lui permet en théorie de se maintenir en poste jusqu'en 2029. Dilara et ses amis font partie d'un nombre croissant de Turcs hautement qualifiés qui décident d'émigrer, un phénomène qui s'amplifie depuis plusieurs années et qui pose désormais "un vrai problème pour le pays", selon Ulas Sunata, sociologue spécialiste des flux migratoires, qui déplore l'absence de chiffres sur la question. Le départ de ces jeunes actifs issus de secteurs divers soulève la question des conséquences économiques, mais aussi socio-culturelles, car ceux-ci sont porteurs de "valeurs universelles comme les droits de l'Homme et (leur départ) implique un affaiblissement de ces valeurs" dans le pays, souligne Mme Sunata. L'AFP a rencontré une dizaine de ces Turcs qui rêvent de partir ou qui l'ont déjà fait. Ils expliquent leur décision par le manque de perspectives d'emploi dans leur pays, par les atteintes aux libertés individuelles et par la montée du conservatisme. La Turquie connaît une forte croissance - elle a été de 5,1% au deuxième trimestre de 2017 - et Ankara met l'accent sur sa volonté de bâtir une économie solide fondée sur l'innovation et les investissements. Mais le taux de chômage est élevé (10,2% des actifs en juin 2017), surtout chez les jeunes (20,6% des 15-24 ans) et les critiques insistent sur l'avenir incertain de ces derniers du fait de réformes économiques en suspens. M. Erdogan a affirmé fin juillet qu'une "fuite des cerveaux" touchait l'ensemble des pays musulmans: "Nous perdons nos étudiants les plus intelligents au profit de l'Occident", a-t-il déclaré, sans évoquer spécifiquement la Turquie. "Nous devons au plus vite mettre en place des mesures pour empêcher cette fuite des cerveaux, qui ouvre la voie à une désertification de notre monde scientifique et intellectuel", a ajouté le chef de l'Etat turc. - 'Faire des choix' - A l'origine, Dilara qui travaille dans le marketing numérique, voulait juste enrichir son CV d'une expérience à l'étranger. "J'ai voulu rentrer de nombreuses fois, mais, à chaque fois, des événements en Turquie m'en dissuadaient", raconte-t-elle, citant la répression brutale de manifestations anti-gouvernementales en 2013 ou encore les attentats qui ont frappé le pays depuis deux ans. La situation a empiré avec les vastes purges menées tous azimuts après le coup d'Etat manqué de juillet 2016 au cours desquelles plus de 50.000 personnes ont été arrêtées et plus de 140.000 limogées ou suspendues. Un professeur d'anglais de 33 ans a, lui, entamé il y a quelques mois des démarches pour quitter son pays en famille, avec sa femme et son fils, estimant "mériter de meilleures conditions de vie". "Pourquoi devrais-je souffrir s'il y a de meilleures options ailleurs ? Qu'est-ce que je fais dans un pays dépourvu de justice ?", s'interroge-t-il. Un réalisateur de 26 ans dit envisager de s'installer à Paris. "Il n'y a plus de place pour les films indépendants en Turquie", juge-t-il, estimant que le ministère de la Culture "est devenu ultra-politisé". Il affirme que les réalisateurs pro-Erdogan sont d'ores et déjà privilégiés pour l'octroi de subventions. L'inquiétude domine également le monde universitaire, fortement affecté par les purges. Plus de 5.500 universitaires ont été limogés par décret-loi, rapportait le mois dernier le quotidien Hürriyet. Actuellement, en tant qu'universitaire, "exprimer la moindre opinion politique, c'est prendre un risque", déplore au téléphone un Turc de 28 ans installé à Montréal, où il a décidé de rester après son doctorat. "Ce serait extrêmement osé aujourd'hui d'entamer une carrière universitaire en Turquie", estime-t-il. Merve, doctorante en communication, va bientôt rejoindre son compagnon à Budapest. Lui aussi est universitaire et tous deux estiment qu'il est "trop difficile" aujourd'hui de mener une carrière académique en Turquie. "Tout le monde fait des choix en pensant à son avenir, donc j'ai choisi de partir", explique-t-elle. - 'L'impression de fuir' - Les personnes interrogées affirment que le sujet d'un départ à l'étranger occupe de plus en plus leurs conversations avec leurs amis. Mais cette question se pose surtout aux plus diplômés. Ceux-ci ont "plus de chances d'être acceptés dans le pays où ils iront", explique Mme Sunata. "Partir implique des risques, et ce sont plutôt les gens diplômés qui peuvent se permettre de les affronter." En outre, la procédure est longue et ardue. Un historien, récemment installé en France après avoir longtemps enseigné dans l'une des universités les plus prestigieuses de Turquie, a dû patienter quatre ans pour mener à bien son projet et obtenir un travail à l'étranger. "J'espère que je n'aurai jamais à retourner en Turquie", affirme-t-il lors d'un entretien téléphonique avec l'AFP. Un ingénieur civil rencontré à Ankara s'est, lui, résigné la mort dans l'âme à entamer des démarches pour partir, après avoir longtemps refusé de suivre ses amis à l'étranger. "J'aime mon pays et je ne veux pas le laisser aux conservateurs", soupire-t-il. "J'ai l'impression de fuir." (©AFP / 20 septembre 2017 08h46) 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 septembre 2017 Share Posté(e) le 20 septembre 2017 http://www.focus.de/finanzen/news/konjunktur/handel-mit-tuerkei-bricht-ein-erdogan-feiert-seine-wirtschaft-doch-deutsche-firmen-trauen-ihm-nicht_id_7614198.html (20 septembre 2017) Officiellement la croissance turque est de 5%, soit mieux qu'avant le putsch. Mais les entreprises allemandes n'en bénéficient pas. Depuis la mi-2016, le commerce allemand en Turquie est fortement déficitaire : si la situation ne se redresse pas, un déficit de deux milliards pourrait être enregistré en 2017. Lutz Karpowitz, économiste à la Commerzbank a des doutes sur les chiffres officiels, notamment ceux du tourisme et des investissements. Et la lire a perdu un tiers de sa valeur en euro depuis le putsch, ce qui renchérit les importations dans un pays qui, depuis 10 ans, importe plus qu'il n'exporte. Les entrepreneurs allemands continuent les affaires en cours, mais ne cherchent pas à étendre leurs activités : la Turquie a perdu son attractivité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 20 septembre 2017 Share Posté(e) le 20 septembre 2017 Dans la série "fuite des cerveaux" : l'Allemagne a accordé plusieurs dizaines de demande d'asile à des militaires turcs ayant trouvé refuge hors de Turquie ces derniers jours. (je ne remet pas la main dessus) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 20 septembre 2017 Share Posté(e) le 20 septembre 2017 Cette politique d"épuration" De la société civil et De l'état est à double tranchant. Cela permet de placer les éléments en soutient du régime en place a tout niveau, mais en contrepartie il y a un grand risque de perte de compétence. Cela va niveller par le bas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 27 septembre 2017 Share Posté(e) le 27 septembre 2017 S'était les allemands qui gérer dans le cadre OTAN une défense anti-missile ( enfin je crois ) en Turquie avant que ceux-ci partent suite aux relations tendues entre les 2 pays . Les espagnols ont repris la mission apparemment . 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 "Erdogan propose à Washington d'échanger Gülen contre un pasteur américain " : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/09/28/97001-20170928FILWWW00253-erdogan-propose-a-washington-d-echanger-glen-contre-un-pasteur-americain.php 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 6 octobre 2017 Share Posté(e) le 6 octobre 2017 Sans plus de détails ni de source, mais le fil a l'air sérieux : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 7 octobre 2017 Share Posté(e) le 7 octobre 2017 Il y a 8 heures, Boule75 a dit : Sans plus de détails ni de source, mais le fil a l'air sérieux : C'est pas un certain Imperator qui nous disait que le budget militaire de la Turquie etait dérisoire et là pays non militariste ??^^^^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 7 octobre 2017 Share Posté(e) le 7 octobre 2017 il y a une heure, NUBEALTIUS a dit : C'est pas un certain Imperator qui nous disait que le budget militaire de la Turquie etait dérisoire et là pays non militariste ??^^^^^ en effet ; et j'ai pensé un instant que NEBEALTIUS etait une copie de ce personnage suite à un de ses posts. Grosse Erreur - Le Lezard s'en excuse. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant