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AIR-DEFENSE.NET

Le F-35


georgio

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Leurs estimations basées sur charge alaire et ratio poussée/poids, ils les faisaient déjà pour comparer crapuleusement F-15 et F-22 (le F-22 devenant moins manoeuvrant).

Ils ont du remarquer entre temps qu'ils ont eu tort, donc, puisqu'ils continuent, j'en conclue que c'est une grande équipe de clowns pas drôles. Ces types m'énervent. Il y en a qui sur les fora se sont fait exclure et traiter de troll alors qu'ils étaient prêts à déployer des arguments beaucoup plus pointus, bien plus sérieux, bien plus scientifiques.

Des clowns, rien d'autre.

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Apparemment ça coince aux Pays-Bas pour l'achat des deux, voire un seul, exemplaires tests du JSF. Il n'a pas pu être établi une majorité au sein du parlement pour que soit acceptée une telle acquisition. Le parti travailliste, dont les voix sont nécessaires pour obtenir cette majorité, a objecté qu'il lui manquait des éléments pour pouvoir donner un avis favorable. Après les presque 8 heures de débat du parlement, aucune décision définitive (acception ou rejet) n'avait été prise. Ca c'est une vraie démocratie.

Et apparemment les US veulent une réponse avant le 1er mai : c'est pas gagné.

Source : defense-aerospace


Edit : Voilà un extrait pour montrer la teneur des débats :

"We are not speaking with the Secretary of State for Defense, but with a lobbyist for Lockheed Martin" - Freedom Party (PVV) MP Hero Brinkman uses unparliamentary language in today's debate.  --> Et PAAAAFFFF pour Jack de Vries

Source :

Arès - Bill Sweetman

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Merci TMor : intéressant ce document. Dommage qu'on est pas les éléments et les coefficients de cette analyse multi-critère. Quelques questions cependant. Le prix était-il un des critères ? Le caractère diplomatique un autre ? Ou ne s'agissait-il que de l'intérêt technique de l'appareil ?

D'autant plus que, maintenant, à la vue des problèmes techniques rencontrés par le F-35 lors de ses tests, et donc des probables retards qui affecteront le programme, il serait probablement encore plus proche du Rafale et de l'Eurofighter qui, malgré leurs difficultés de financements, gagnent en maturité.

Autre question : qui serait capable d'expliquer cette immense amplitude entre la valeur haute (Bovenwaarde) et la valeur basse (Onderwaarde) de la fourchette du Gripen ? S'agit-il d'un potentiel de développement que n'aurait pas les autres avions ? Ou doit-on davantage l'expliquer par une raison statistique ? C'est-à-dire que la variabilité des coefficients susceptibles d'être modifiés influencerait davantage la note du Gripen que celle des autres coucous ?

Je sais, je dois être sacrément lourd avec mes questions...

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Et surtout pourquoi ils leurs ont dessiné un F-22 à la place du F-35 (pour l'effet psychologique ou ils n'ont pas voulu faire de pronostique sur le design finale de l'appareil  :lol:) ?

Au moins pour une fois on a pas un Typhoon à la place du Rafale et inversement  :P

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Et surtout pourquoi ils leurs ont dessiné un F-22 à la place du F-35 (pour l'effet psychologique ou ils n'ont pas voulu faire de pronostique sur le design finale de l'appareil  :lol:) ?

Je me disais aussi qu'un F-35 avec une poussée telle que représentée sur le schéma, normalement ça crame, surtout quand il fait chaud  :lol: (que c'est bon d'être méchant.... gggnnnaaaarrrrkkk)

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Et surtout pourquoi ils leurs ont dessiné un F-22 à la place du F-35 ...

Un YF-22.  :lol:

Et non, je n'ai pas de détails. J'ai tout entendu des critères de cette évaluation. Ca dépend du camp où on se met. Pour les perdants totals (eurof), les critères étaient évidemment tout sauf techniques. Pour les français c'était évidemment technico-opérationnel (décision politique) etc.

:P

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Lockheed Martin F-35B Exceeds STOVL Thrust Requirement

Hover-Pit Ground Tests Validate Propulsion System and Aircraft Response

FORT WORTH, Texas, April 23, 2009 -- The first F-35B short takeoff/vertical landing stealth fighter operates in vertical-landing mode on a special "hover pit" at Lockheed Martin in Fort Worth, Texas, during an April test. The aircraft's shaft-driven lift fan propulsion system produced more vertical thrust than needed to meet performance requirements.

The F-35B Lightning II short takeoff/vertical landing (STOVL) variant has demonstrated during testing that it produces excess vertical thrust - more than required to carry out its missions. The tests, conducted on a specially instrumented "hover pit," also validated the performance of aircraft software, controls, thermal management, STOVL-system hardware and other systems.

"The performance level measured was absolutely exceptional," said J.D. McFarlan, Lockheed Martin F-35 Air Vehicle lead. "We demonstrated 41,100 pounds of vertical thrust against our requirement of 40,550 pounds.This means we will deliver excellent margin for the vertical landing and short takeoff performance we've committed to our STOVL customers," he said.

Those customers include the U.S. Marine Corps, the United Kingdom's Royal Navy and Royal Air Force, and the Italian Navy and Air Force.

The F-35B is powered by a single Pratt & Whitney F135 engine driving a Rolls-Royce lift fan. The F135 is the most powerful engine ever flown in a jet fighter.

During hover-pit testing, the aircraft is anchored to a metal grate 14 feet above a sloped concrete floor, separating the jet from ground effect and enabling it to simulate free-air flight. Sensors measure thrust and the aircraft's response to pilot inputs. The testing also demonstrates control of the doors associated with the STOVL propulsion system: engine auxiliary inlet, fan inlet, fan exit, roll posts, and doors that open to enable the Rolls-Royce three-bearing swivel duct to articulate and vector engine thrust. In other tests, metal plates are installed atop the hover-pit grate, enabling engineers to observe and chart the outflow of gases from the propulsion system.

The testing demonstrates functional operation of all systems required for vertical flight, and measures the installed forces and moments on the aircraft during STOVL operations.The hover-pit tests are the final series of ground tests before airborne STOVL testing begins.

"We've demonstrated critical performance such as inlet pressure recovery, pitching moment, rolling and yawing moment, effective vector angles of the exhaust, and control-input response time," said Doug Pearson, vice president of the F-35 Integrated Test Force. "Each of these measurements correlates extremely well with our computer models. The outstanding STOVL performance gives us plenty of confidence to begin in-flight transitions to STOVL-mode flight and ultimately our first vertical landing at the Naval Air Station Patuxent River, Md., this summer."

Source: Lockheedmartin

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powering freedom sur le machin du réacteur..... naaaan là c'est exagéré quand même vous trouvez pas? :-X

Nan c'est juste typiquement ricain...

Ils aiment se faire mousser comme ça a coup de faux patriotisme et tout le tralala freedom machin chouette.

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Tiens puisqu'on est dans la propagande, je suis récemment tombé là dessus...

http://www.jiwa.fr/track/Mia-1245/Kala-137215/Paper-Planes-599312.html

On pourrait en faire l'hyme officiel du F35, non ?

les paroles (avec de vrais bouts de vérité et d'actualité dedans, à en croire que c'était prémonitoire):

M.I.A.  "Paper Planes"

[x2]

I fly like paper, get high like planes

If you catch me at the border I got visas in my name

If you come around here, I make 'em all day

I get one down in a second if you wait

[x2]

Sometimes I think sitting on trains

Every stop I get to I'm clocking that game

Everyone's a winner, we're making our fame

Bonafide hustler making my name

[x4]

All I wanna do is (BANG BANG BANG BANG!)

And (KKKAAAA CHING!)

And take your money

[x2]

Pirate skulls and bones

Sticks and stones and weed and bongs

Running when we hit 'em

Lethal poison through their system

[x2]

No one on the corner has swagger like us

Hit me on my Burner prepaid wireless

We pack and deliver like UPS trucks

Already going hell just pumping that gas

[x4]

All I wanna do is (BANG BANG BANG BANG!)

And (KKKAAAA CHING!)

And take your money

M.I.A.

Third world democracy

Yeah, I got more records than the K.G.B.

So, uh, no funny business

Some some some I some I murder

Some I some I let go

Some some some I some I murder

Some I some I let go

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Si ce n’est Waterloo, c’est au moins Trafalgar

28 avril 2009 — Il y a près de deux ans, l’offensive finale était lancée. Lockheed Martin (LM) lui avait trouvé un nom: “Lightning Strike”, allusion finaude au nom de baptême (Lighting II) donné au F-35, alias JSF. Aviation Week & Space Technology écrivait, le 24 août 2007, sous le titre «JSF Stakeholders Plan Collective International Buy»:

«A tiger team consisting of Lockheed Martin executives and stakeholders from each Joint Strike Fighter (JSF) partner nation will conduct its first meeting next month to explore the particulars of a collective international buy, according to Dan Crowley, the company's F-35 vice president.

»Through that effort, called Lightning Strike, Lockheed Martin hopes to secure commitments for 100 aircraft through 2011 and an additional 1,300 (including 800 for the U.S. and another 500 from partner nations) thereafter. The goal is to solidify quantities needed by partner nations to stabilize production early in the program.»

Après les divers épisodes des dernières semaines, culminant avec le mélodrame hollandais, assorti des sombres prédictions britanniques, sans parler des tristes perspectives israéliennes, l’offensive “Lightning Strike” est au moins au point mort. Pour la réalité historique hors de la quotidienneté de la propagande, c’est d’ores et déjà un échec bien inquiétant pour l’avenir du programme.

L’épisode hollandais, qui concerne un pays très important du programme de coopération (un “pays-pilote” pour les pays de moyennes et petites dimensions), devrait commencer, lorsque la “presse officielle” se sera décidée à consulter autre chose que les communiqués LM, à être apprécié comme la culmination d’un très grave revers pour les USA. Avec la décision norvégienne du 30 mars et, sans doute, danoise (si le renvoi de la décision va jusqu’à cette date), c’est tout un groupe de pays qui a décidé de repousser toute décision de commande du JSF à 2012. Effectivement, la décision jugée la plus importante dans l’épisode hollandais est celle qui renvoie à 2012 une position définitive de la Hollande pour l’achat du JSF.

Très intéressant à cet égard, un commentaire de Bill Sweetman, que l’on connaît bien sur ce site, en date du 24 avril 2009. Sweetman fixe effectivement l’importance de cette décision de renvoi à 2012 pour l’achat du JSF, alors qu’initialement la commande de l’avion aurait dû quasiment enchaîner sur l’éventuelle décision d’achat de deux JSF “prototypes” :

«Perhaps more importantly, though, the start of a formal acquisition process for the production aircraft has been delayed. It was due to happen immediately after the signing of the IOT&E contract but has now been delayed by three years and dropped in the lap of the next government.

»Combined with Denmark's decision - also reported this week - to delay a commitment, this has torpedoed plans by Lockheed Martin and the program office to lock-in a multi-nation, multi-year order this year or next. At the same time, though, the program's high-pressure sales tactics have resulted in a public crisis and humiliation for one of the most pro-US governments in Europe.»

Plus loin, Sweetman pose deux questions très intéressantes, sur la façon dont cette affaire a été menée, notamment du côté US et des relais US en Hollande. (Parmi ceux-ci, le secrétaire à la défense Jack De Vries, quasiment considéré dans la presse hollandaise comme un lobbyiste appointé de LM. Durant les débats parlementaires des 22 et 23 avril, De Vries restait en liaison téléphonique avec ses “partenaires” de LM, – ce qui est une façon pleine de bon sens de faciliter les négociations, mais en l’occurrence pour des résultats assez piteux.) A noter que ces deux questions sont posées dans le cours du compte-rendu que fait Sweetman des débats au Parlement, alors que le compromis final n’a pas encore été atteint; à la lumière de celui-ci, elles sont encore plus intéressantes.

«Question for all concerned: Why would the Christian Democrats (CDA), de Vries' party and the single biggest element in the coalition, bring down the government over two test aircraft? The PvdA has said consistently that they're not opposed to buying JSFs but that they don't want to commit without a fixed price. So what consequences does the CDA think will follow if the Netherlands reneges on its commitment to the US to buy the jets?

»Second question: Who is providing adult supervision in the USA? Does President Obama know that the government of a loyal ally could be dissolved, because of US insistence that they buy two test aircraft? Who has decided that de Vries shouldn't be provided with an exit option, rather than being forced to sell the JSF to an increasingly skeptical Parliament? Someone has, but whether that is Obama, Secretary Gates, the program office or someone in between is not clear.

“Lightning Strike” en Irak

Il commence clairement à apparaître dans quelle mesure le plan d’investissement général du marché mondial des avions de combat par le JSF, “pour un demi ou trois-quarts de siècle” selon les évaluations de LM depuis plus d’une décennie, est en très grand danger. Les revers détaillés ci-dessus, s’ils n’ont encore rien de définitif, constituent une véritable déroute stratégique par rapport aux engagements, aux prévisions, voire aux évidences politiques. Les commandes du JSF par les huit pays coopérants de base étaient considérées comme acquises dès lors que, au printemps 2002, ces pays s’engagèrent dans le programme. Le reste était une question de gestion tactique, pour faciliter la production et la programmation de cette production. L’offensive “Lightning Strike”, référencée plus haut, établie après diverses difficultés et retards dus exclusivement au développement du programme, était censée rattraper ce contretemps et régler le problème. A la lumière de toutes ces certitudes, le résultat est catastrophique.

Les questions posées par Sweetman sont judicieuses et il est finalement assez simple d’y répondre. Il faut concevoir le programme “JSF-International” (le programme de coopération) comme une opération en soi, différente du programme intérieur du Pentagone. Bien entendu, les effets du développement de la situation-JSF au Pentagone se font sentir d’une façon draconienne sur la situation “JSF-International”. Si l’on s’en tient alors à l ‘état d’esprit, à l’évolution de l’analyse, à la psychologie, l’opération “JSF-International” doit être perçue comme très semblable à l’opération lancée contre l’Irak en 2003.

Au départ, il y a une certitude absolue, aveugle, d’une supériorité écrasante, dans tous les domaines. Le développement du programme, la qualité du système, le succès sans la moindre anicroche de la mise en œuvre ne font aucun doute. Les coopérants ne sont pas recherchés, ils sont requis, voire conquis sans la moindre hésitation. La chose marche car, à cette époque (le “JSF-International” est bouclé à l’origine en même temps qu’on se préparer à envahir l’Irak), tout le monde est convaincu de la fable américaniste; il y a la corruption qu’il faut pour cela et, plus encore, beaucoup plus, l’intoxication psychologique du virtualisme. C’est le temps du «Nous sommes tous Américains», ce mot délicieux d’un des fleurons de l’intelligence et du courage intellectuel français de l’époque.

A partir de là, le terrain étant conquis avec la facilité qu’on sait, les avatars du programme commencent (ou se poursuivent, pour être plus juste), au Pentagone et au niveau de la programmation US. Ils devraient normalement se répercuter “sur le terrain”, dans les relations avec les pays coopérants, mais les problèmes ainsi créés sont “résolus” comme en Irak, – et comme toujours pour les conceptions américanistes, selon un mot d’un général US au général Briquemont, commandant belge des forces de l’ONU à Sarajevo en 1993 : «Nous, Américains, nous ne résolvons pas les problèmes, nous les écrasons.» C’est ainsi que le programme “JSF-International” s’est déroulé avec l’imperturbable assurance que tout allait bien, l’absence complète de communication sur les réelles difficultés du programme, l’absence complète de précisions sur les coûts, l’absence complète de consultations sérieuses sur le fond, etc. Cette situation reflétait aussi bien l’absolutisme négationniste des conceptions US en matière de “coopération” que le bordel général en quoi s’est transmuté le programme à mesure de son développement.

La position déterminée par LM et le JSF Program Office (JPO) du Pentagone est complètement totalitaire elle aussi, et appuyée sur une philosophie bureaucratique, avec les réseaux de corruption qui vont avec; LM et le JPO n’ont pas l’autorité de la direction stratégique et politique du programme mais ils tiennent tous les fils pour que l’autorité légitime (le secrétaire à la défense) ne s’exerce en aucune façon et ils pratiquent une rétention d’information systématique dans ce sens. Lorsque Sweetman écrit: “Who is providing adult supervision in the USA?”, il pose la bonne question tout en sachant aussitôt, nous l’espérons pour lui, que poser la question c’est y répondre, – s’il est question d’“adulte”, effectivement, c’est “nobody”.

Le résultat est à la fois le plus grand désordre et la plus grande rigidité impliquant l’absence totale d’adaptabilité aux situations. Il est vrai que le fait d’enfermer les Hollandais dans la nécessité d’acheter deux “prototypes” dans la situation assez tendue que connaît la Hollande à l’égard du JSF depuis plus d’un an ressemble aujourd’hui à une sorte de provocation pour susciter une crise. La nécessité de cet engagement spécifique par rapport à l’engagement de commande est nulle, comme tout le monde le sait puisque les Italiens ont écarté un tel achat il y a deux ans sans lâcher un gramme de leur indéfectible fidélité à leur suzerain. Mais le réflexe américaniste, par automatisme dirait-on, est imparable à cet égard. Dès lors que la tension a commencé à monter en Hollande, l’affaire a aussitôt été perçue par LM et le JPO, sinon comme un défi à la prééminence affirmée depuis longtemps du JSF, dans tous les cas comme une anomalie insupportable qu’il importait de traiter par le mépris, ou d’“écraser”, comme on fait des problèmes. On put donc être aussitôt assuré, d’ailleurs inconsciemment et comme par réflexe, qu’on ne “céderait” pas, ni même qu'il importait éventuellement que l'on cédât un peu; il nous paraît très probable que la possibilité de modifier les termes de la situation (affirmer que l’achat des deux “prototypes” ne rencontrait aucune nécessité d’aucune sorte) ne fut même pas envisagée. Ce ne fut pas une montée aux extrêmes puisqu’il existait d’ores et déjà un enfermement verrouillé dans les extrêmes.

Toute cette affaire baigne dans le paradoxe appuyé sur la tromperie que constitue la perception de leur propre puissance par la parti américaniste. Ainsi, l’absence de concurrence, qui apparut comme une évidence dès 2002, et qui fut parfois transgressé comme dans un opéra bouffe, dans de grotesques simulacres de compétition, est quelque chose qui joue contre le JSF. Cette absence de concurrence, un peu comme l’absence d’ennemi de même catégorie en Irak et en Afghanistan, laisse le champ libre pour l’exercice favori de la bureaucratie US: se tirer et se tirer sans cesse dans les pieds avec presque de la jubilation et l'air pompeux d'une réflexion de Kagan ou de Perle pour expliquer la chose d'une plume impériale. Il nous paraît assuré que, s’il y avait eu une réelle compétition en Hollande, si la situation du monde avait été différente, les USA auraient mis sur pied une stratégie infiniment plus adaptée et plus efficace, – comme ils étaient encore capables de faire in illo tempore (voir la victoire du F-16 en Europe, en 1974-75).

Il nous reste donc à continuer à assister à l’auto-défaite (“self-defeat”) du programme JSF, qui va se poursuivre sur tous les fronts, sans la moindre nécessité d’un ennemi sérieux. Il ne faut même pas attendre, – pour poursuivre l’analogie irakienne, – l’intervention d’un Petraeus et de son “surge” magique, dont on commence d’ailleurs à mesurer les limites sur place. Là où le JSF diffère de l’Irak, c’est qu’en Irak on a finalement commencé à s’apercevoir que quelque chose ne marchait pas, quelques années après la “victoire finale”. Pour le JSF, officiellement tout va très bien; si le programme “JSF-International” selon les ambitions initiales meurt comme c’est probable, il mourra guéri, content de lui et triomphant.

http://www.dedefensa.org/article-si_ce_n_est_waterloo_c_est_au_moins_trafalgar_28_04_2009.html

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En somme c'est l'arnaque de la décade, pas mal les us.

Allez les arnaqués vengez vous, on a un coucou sympa et moins cher à vous proposer  ;)

De ce "désastre" ne pourrait-il pas naitre un programme européen de jet de 5ème génération...allez.

Il n’y aura rien du tout…. :-[ :-[ :-[

Comment justifier cout d’un tel programme pour de si maigre résultat ???

Tout ce beau monde, ce mettra des œillères et You tube sera inonder de magnifique vidéo HD du coucou qui fait des ronds dans le ciel, de la belle propagande a venir ! ;)

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Désolé si je suis un peu lourd,je viens de lire l'article posté plus haut par jolie rouge,je comprends bien que le JSF est une catastrophe en terme de rapport qualité-prix, qu'il coûte beaucoup plus cher qu'initialement prévu du moins c'est ce que j'ai compris en lisant l'article et le thread que je suis depuis un moment. 

mais ce que je ne comprends pas vraiment ce sont les véritables défauts du zinc. hormis le prix ,j'ai un peu de mal à lire dans vos explications techniques d'experts donc si quelqu'un voulait bien m'expliquer très brièvement ce qui flanche avec cet avion (dont on crorait qu'il est supra méga cool à lire les ocmmentaires de fan boys sur youtube) qui explique que vous le déscendez à boulets rouges depuis le premier post du topic  ...merci bien

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un listing des limitations du dis avion :

* prix

* capacité d'emport reduite surtout en airsol or l'appareil est censé servir de camion à bombe et remplacer le A10

mais egalement en AA ou il emporte moins que ses concurrents (cela dit là c'est moins un pb à moins de combattre la Chine emporter 4 à la place de 6 missiles ne fait pas une trop grosse différence)

*courtes pattes

*versions à l'export degradées

* pas si furtif que cela (notamment pour l'instant grosse emission IR du reacteur qui est egalement très bruyant)

pour les aspects plus techniques (radar, agilité) je laisse les spécialistes s'exprimer

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