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Le F-35


georgio

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dans l' hypothése que les rosbif se retire du programme jsf et se qu'ils peuvent demandé des comptes a lookheed pognons ? :rolleyes:

Les Britanniques NE PEUVENT PAS se retirer du programme :

- Ils ont besoin de l'appareil a relativement court terme et les seuls plans B envisageables consisteraient, aussi, à leur écarter le string. ;-)

- Les comptes à demander, en cas de retrait, c'est plutôt les autres partenaires qui les réclameraient aux anglais. Les sites, labos et usines UK ont quand même tourné pour le programme, au détriment d'autres partenaires. En gros, faudrait qu'ils "rendent" leur workshare. :-D

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Le dossier des compensations industrielles va être douloureux pour les clients un peu comme pour le F 16 en son temps.

Et bien je vais te dire, les américains s'en foutent, ils en profitent, et ils ont bien raison.

Les clients aiment se faire ********** (oui, par derrière, moi aussi je peux faire dans la dentelle). C'est vrai pour les F-16, les F-35, exactement comme Microsoft avec Windows. Moins ç'est honnête, plus ça se vend, et c'est pas la peine de baisser les prix, bien au contraire.

:lol: :lol:

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je vous invite à relire ce post très bien construit pour vous rendre compte que pour R&R, la fin hypothétique du moteur n°2 n'est pas une catastrophe en soi. L'important est d'avoir acquis la technologie et le savoir-faire pour rester compétitif sur tous les autres marchés de réacteurs ou de propulseurs.

Les british, ils s'en foutent au fond, même si l'argument peut être utilisé.

Si on reste à un seul moteur, Rolls Royce produira les pièces de ce moteur PW correspondant à leur part industrielle et voila. 

Et le gouvernement UK financera quelques programmes de R&T pas trop chers pour R&R en compensation pour maintenir leur BITD mais ça risque de diminuer le programme UK de quelques avions, mais par contre, aussi inciter au choix du F35 CATOBAR ce qui sera une source d'économie de l'autre.

Au final, c'est sans importance sur les exportations du F35 ou la participation UK.

Les british attendent ce que diront leurs maîtres et n'ont aucun contrôle dessus.En fait, ils s'en foutent un peu au niveau de la Marine.

[...]

Pour mieux saisir.

R&R veut se faire financer sa R&T sur ce programme et accéder (partiellement) aux savoir faire US moteurs militaires d'avion qui sont en avance sur le reste du monde par l'entremise de la coopération.C'est tout.

L'avance technologique moteurs militaires US est estimée à au moins 5 ans sur les Brits (R&R) et au moins 8 ans sur les francais (par nous).

Quelque soit le moteur, ils auront autant de bénéfice et de plan de charge sur le programme lui même.Par contre, pas de retombée pour leur partie civile grace au transfert de technologie si le P&P F135 reste le seul moteur.

C'est cela l'enjeu pour eux.Et c'est pour cela qu'on parle de programme de R&T (recherche et technologie).

Quelque soit le moteur choisi, R&R ne vendra pas un seul moteur de plus à d'autres clients.Ils n'auront que la part industrielle correspondant aux achats de F35 British plus une petite pérequation minime sur les moteurs supplémentaires produits par GE correspondant à l'investissement privé de R&R.

Ils n'auront pas le droit de le construire en indépendant ni de l'exporter pour un autre programme, ou pour des parts exports du JSF.

Ils n'auront aucune maîtrise sur le moteur.Il s'agit simplement d'un travail de cotraitance (ou plutot en pratique de sous traitance vu les restrictions DoD).

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Tous auront le meme radar !!! C'est les code des senseurs et contre-mesure qui pose "probleme" le reste est moins sensible, et tous les modele auront les meme radar, les meme optique, et la meme suite ECM ...

Un radar ou dispositif optronique, ou une radio numérique ou un système de CME, c'est un hardware et des logiciels.Si le logiciel n'est pas le même le radar n'est pas exactement le même.

La seule manière de s'assurer que le système correspond aux spécifications, ne comporte pas de verrous logiciels et des backdoors, qu'il n'est pas bridé, qu'il ne peut être facilement inhibé...donc d'en avoir la souveraineté, est d'avoir les codes sources.

Dans un système complètement intégré comme le F35, soit on a la totalité des codes sources et même ceux de la radio, (ou alors on peut mettre soit même des mesures d'isolement d'un sous système secondaire dont on aurait pas accès au code source), soit on n'a pas l'assurance de la maîtrise et de la souveraineté.C'est aussi simple que cela.

Par exemple, imaginons que les USA fournissent le code source du calculateur central mais pas celui du radar ou de la liaison de donnée.Rien n'empêche alors la mise en place du système de bridage ou d'inhibition complète du système d'arme au niveau du radar qui peut par exemple propager un virus dans le calculateur central sur simple reception d'un signal codé.

Accessoirement je comprends les américains ... filer le firmware d'un radar LPI ... c'est comme filer les clef de cryptage de canal  n'importe quel trou du cul pourra bricoler un detecteur meme les papous.

Il ne faut pas exagèrer sur la facilité à faire un détecteur.Il ne s'agit pas d'un détecteur de radar de police routière quand même!

Les USA refusent normalement l'accès aux codes sources mais précédemment, les USA acceptaient de les fournir à certains de leur meilleurs alliés ou plus exactement de fournir la base, quitte au pays acheteur de développer ses propres ECCM ou mode d'agilité de fréquence par exemple.

Par exemple, ils ont fourni la licence de l'APG 65 aux Allemands (production par Telefunken) mais sans les ECCM et les allemands ont developpé leurs propres modes (il semble que ça a été aussi le cas pour les E2C francais vu le prix et la livraison des systèmes de maintenance logicielle et la durée de l'évaluation par la DGA comme relaté dans Air et cosmos, il y a quelques années).

Par contre, ils ont refusé l'accès aux codes sources de l'APG73 aux Australiens, ou aux Autrichiens pour l'APG 68 ainsi même qu'aux descriptions détaillées de ce dernier(!) quand le F16 était en compétition avec l'Eurofighter ce qui les a conduit à ecarter le F16.

C'est pour cela que les Israéliens se sont dotés d'une industrie d'armement avec un fort accent sur les radars, CME, moyens de communication et munitions.

Dans le cas des UAE, non seulement les USA ne donnent pas les codes sources mais les matériels électroniques sensibles sont entièrement maintenus par des techniciens US et les hangars surveillés en permanence par les américains dans une zone d'isolement.

https://research.maxwell.af.mil/papers/ay2000/saas/molloy.pdf

De manière générale, aucun pays n'exporte exactement le même matériel que pour son armée et systématiquement quand les codes sources sont donnés.

S'il ne sont pas donnés, le pays vendeur met ce qu'il veut (back doors, verrous logiciels, brides etc.) et le pays acheteur n'a aucun moyen de vérifier.

Un ancien participant d'ADnet pourrait témoigner comment il a lui même bridé les systèmes électroniques vendus à un pays allié avec deux niveaux de brides.La deuxième bride permettant un niveau de performance accru de 15%.Il a été revendu un retrofit du système quelques années plus tard pour 20% du prix initial (!) et il a suffit simplement de changer un flag dans le système en quelques minutes pour activer la deuxième bride au lieu de la première.

Dans ce cas précis , c'est l'industriel qui était à l'origine du système de double bride pour des raisons mercantiles.Coût nul et profit maximum! Vive l'export!

Cette pratique est systématique dans tous les pays producteurs de matériels avancés pour des raisons mercantiles ou de souveraineté.

La seule manière d'être autonome en matière de défense est d'avoir la maîtrise des systèmes d'armes principaux, ce qui implique de les concevoir en national, ou en coopèration avec un part importante et des accords négociés d'acces aux sources et à la technologie.Mais on ne prête qu'aux riches (technologiquement et en terme d'alliance).

Un pis aller est de diversifier ses sources d'approvisionnement comme les Grecs ou les Indiens en espérant que les pays fournisseurs n'adoptent pas une position commune en cas de conflit.

Si les USA acceptent parfois de céder sur les transferts de technologie et code sources au profit de leurs meilleurs alliés, c'est quand ils savent que ceux-ci ont les moyens de développer un système concurrent qui sera probablement exporté, et sur lequel les USA n'auront aucun contrôle et qui remettra parfois leur monopole en question.

La politique des USA vis à vis de la GB alors qu'autrefois ils acceptaient de leur transférer la technologie de systèmes aussi sensibles que les armes nucléaires ou les missiles Polaris, montrent que ceux-ci sont entrés dans une politique de domination  et contrôle de leurs propres alliés...et parce que ceci est facilité par la faiblesse croissante de ceux_ci et la perte de la volonté politique de payer pour leur défense y compris en terme de base industrielle de technologie et de défense.

La première condition de la puissance militaire et nationale est dans la capacité à produire des armements critiques de haute technologie en national.Elle n'est pas dans la taille de l'armée ni même la possession d'armes nucléaires.C'est ce qui rend par exemple l'Iran dangereux n'est pas uniquement la volonté de se doter d'armes nucléaire mais de devenir aussi un pays maitrisant l'ensemble de ses armements et de leurs technologies.

Le marché de l'armement n'est pas un marché libre mais un instrument de souveraineté nationale.Ses technologies ne sont pas libres mais secrètes et possession du pays qui les développe.

Un pays qui n'a pas son industrie d'armement ne peut même avoir une industrie civile dans certains secteurs car il n'a pas acces à certaines technologies de double usage militaire et civiles.

Vouloir acheter des systèmes d'armes complexes et critiques sur étagère au nom d'une soit disante économie, c'est trahir l'indépendance et la souveraineté de son pays, c'est tout simplement trahir son pays.

Je le dis à ceux qui voudrait du F35 ou de l'AN124 ...

Evidemment; les petits pays n'ont pas la capacité et la force de pouvoir faire cela mais ils y sont habitués.Leurs armées sont en laisse et ne servent qu'à se défendre avec l'autorisation du maître.Autant dire qu'ils n'ont aucun désir de dépenser des devises pour acheter des armements en l'absence de menace immédiate et proche.

https://research.maxwell.af.mil/papers/ay2000/saas/molloy.pdf

Page 8

British Air Vice Marshal Tony Mason in his book, Air Power: A Centennial  Appraisal, also comments on these dynamics and the British fear of U.S. domination of  the armaments market. He states that the fear is "well founded" and goes on to describe a  letter to the U.S. State Department from a senior executive with McDonnell Douglas at  the time of the negotiations in 1992 regarding an F-15 sale to Saudi Arabia. According to  Mason, the writer of this letter expressed concern lest Saudi Arabia should buy EFA (EF 2000) instead of the F-15 because, "the Saudis would be able to configure their EFAs to  their own specification, and the capabilities of those aircraft could be significantly  enhance in the future without U.S. knowledge, consent or control." On the other hand,  the McDonnell Douglas executive muses how,  the sale of the F-15 to Saudi Arabia would significantly impair the ability of Europe’s aircraft industry to develop a next generation fighter that would be sold freely in the Middle East. As a result, this scenario would greatly improve U.S. control over military aircraft operated by other countries and ultimately enhance U.S. competitiveness in the European defense market . . . The serious weakening or even elimination of the foreign competition helps the U.S. to retain its lead in a strategically vital industry, and perhaps more significantly could empower the U.S. to act unilaterally in the future to effectively control the supply of arms to other nations.

Page 7

As a result of this policy, the United Arab Emirates (UAE) has been granted their request to purchase 80 F-16 fighters packed with more advanced technology than those in the current U.S. inventory. These aircraft have a range and avionics capability (among other things) that are superior to U.S. F-16s.8 On the surface, such a transaction seems ludicrous in terms of maintaining technological security and a combat capability advantage. However, the Air Force’s International Affairs and Weapons Division (SAF/IARW) contends there are anti-tamper controls to reduce the risk of this technology being used for unintended purposes.9 Controls can be placed on the aircraft's electronic warfare (EW) and radar system that prevent the buyer from accessing the "source code." Also, the Air Force expects to have its trump cards, the F-22 and the JSF, online to counter these aircraft in the event they become a threat in the distant future. SAF/IARW explains that "there is an advantage to knowing exactly what you're up against," should a friend turn foe. Additionally, they contend there is some degree of control over countries relying on U.S. produced aircraft.

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Also, the Air Force expects to have its trump cards, the F-22 and the JSF, online to counter these aircraft in the event they become a threat in the distant future. SAF/IARW explains that "there is an advantage to knowing exactly what you're up against," should a friend turn foe. Additionally, they contend there is some degree of control over countries relying on U.S. produced aircraft.

Ce passage est magique pour expliquer les soucis du Rafale (et autres).  :lol:
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Il semble que le Lexington Institute continue sa mission de propagandiste d’infomation sur le JSF. 

Accrochez vous, c’est du coriace :

http://www.lexingtoninstitute.org/four-reasons-for-confidence-in-the-f-35?a=1&c=1129

Dans cet article, le Lexington Institute explique les raisons fondamentales qui font que le programme F-35 sera un grand succès.

1 - Il n’y a pas d’alternative

Depuis que le gouvernement sous Clinton a décidé de remplacer les chasseurs des 3 forces par des variantes d’un avion commun,  il n’y a pas d’autres projets en développement aux USA.

Depuis l’arrêt des achats du F-22,  cette contrainte est devenus encore plus critique

Si le programme F-35 était annulé,  il faudrait développer en urgence des remplaçants pour chacun des appareils. Cela serait impossible sans une perte de capacité provoqué par le grand age des chasseurs actuels.

(Note du traducteur : des achats des nouveaux F-16, F-15, F-18 proposés à l’exportation permettraient de prévenir toutes baisse de capacités)

2 – C’est pire chez d’autres programmes

Le programme F-35 a des mois de délais pour la livraison de prototypes . C’est grave mais ce niveau de délai est faible comparé aux délais dans d’autres programme de développement d’avions modernes comme l’Airbus A380, le Boeing 787 dont les délais se compte en années. Le programme Airbus A400 est tellement perturbé que sont arrêt est envisagé.

Le programme F-35 est plus complexe avec ses trois versions et pourtant, il se déroule bien mieux.

(Note du traducteur : Pour oser dire que le programme n’a que quelque mois de retard, il faut du courage et peu de mémoire. Quand à l’A380, il est en exploitation lui)

3 – Le concept est bon  

Le F-35 exploite au maximum les technologies utilisées pour le F-22 ce qui diminue les risques pour le programme. De plus, il y aura 80% de pièces communes entre les trois versions des 3 forces. Cette mise en commun permettra de diminuer les coûts de fabrication  et d’entretiens. Les nouveaux composants qui seront testé sur une version devrait marcher facilement sur les autres.

(Note du traducteur : Avoir 80% de pièces communes étaient un objectif du programme. Mais, pour des  raisons de coût et de poids, cela a été abandonné discrètement. C’est plutôt 30%-40% de pièces communes , 30%-40% de pièces proches et 20%-30% de pièces uniques)

Sur le site

http://ericpalmer.wordpress.com/2009/12/01/not-so-common-lexington-institute/

On trouve un schéma explicite :

Image IPB

4 – Le développement du programme est techniquement évolué

Le programme du développement du F-35 profite des avancées en simulation et en gestion. Cela permet de diminuer le nombre et le coût des prototypes. Des milliards de dollars ont été investi dans des validations avant de lancer les vols. Et on récupère les technologies du F-22. Les estimations pessimiste sont fausses car elles ne prennent pas en compte ces nouveaux outils.

(Note du traducteur : De nouveaux outils peuvent faire baisser les coûts si la complexité reste constante mais le F-35 est particulièrement complexe)

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Cà vient de tomber chez Athena ...

Réponse du berger à la bergère après l’annonce britannique d’une réduction de commande de 88 F-35 Lightning II, les Etats-Unis ont indiqué, selon Reuters, que les Britanniques n’auraient pas accès (comme il était initialement prévu) aux codes-sources des logiciels informatiques.

En conséquence, toute entretien ou toute modernisation des appareils sera soumise aux ingénieurs américains, alors pourtant que Londres a payé plus qu’aucun autre pays afin d’être le seul partenaire dit du « Tier 1 ».

FUMES C'EST DU BELGE

Les povres mais ils ne sont qu'anglais ...

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Saab aurait déniché une belle patate chaude sur le F 35 ...

Sur Defendesa. org

Un des multiples débats autour de la monumentale catastrophe du programme JSF concerne le transfert (le non-transfert) des codes sources aux partenaires internationaux (éventuels) du programme, de façon à ce que ceux-ci puissent (ne pas) assurer l’entretien, la maintenance, etc., de l’avion. Les Américains ont pris la décision, qui n’est pas nouvelle mais qui semble solennelle, de ne pas livrer les codes source à leurs alliés, notamment et particulièrement aux Britanniques. Ces mêmes Britanniques qui croyaient avoir un accord du président des Etats-Unis dans ce sens (en mai 2006), renforcé par la signature (en décembre 2006) d’un accord dans ce sens, accord qu’il croyait confirmée par un traité plus général entre le président des etats-Unis et le Premier ministre britannique (en mai 2007) – et ainsi de suite, au gré de la houle caressante des special relationships...

Mais venons-en au principal: notre ami Bill Sweetman est de retour. Après une aussi longue absence sur le blog d’Aviation Week (Arès-Defense), notre commentateur-chroniqueur préféré des aventures du JSF revient en ligne le 1er décermbre 2009. Sweetman dresse le tableau fort peu idyllique de l’état des lieux du programme JSF, cela sans surprise, puis aborde divers autres sujets.

• Il s’arrête notamment à cette décision US de non-transfert et nous communique un rapide commentaire de quelques paragraphes, dont nous retenons un passage, souligné par nous en gras, qui alimentera notre commentaire plus bas.

«As I write this, a charcoal-backed banner advert from Jack Daniel's wraps around Reuters' report last week from Jim Wolf. It might be appropriate, because some people might have needed a stiff drink after reading the story, in which JSF international-affairs head Jon Schreiber firmly stated that no JSF partner was going to get access to the source code that underpins the software.

»Some partners probably don't care. Their model (whether their politicians know it or not) is that they will never operate outside a US coalition. But rumblings out of the UK indicate a certain level of shock. After all, the UK (like some other international partners) spends a lot of time and money on acquiring SIGINT, enabling it to build up its own electronic order of battle (EOB). SIGINT involves not just identifying the type of emitter but even individual systems, giving valuable clues to the way that the adversary deploys and moves systems. But it's all useless if you can't program it into the JSF's electronic warfare systems.»

• Puis, dans les commentaires du texte de Sweetman, nous relevons trois interventions entre deux interlocuteurs, les deux se répondant effectivement. La première apporte une information complètement inédite sur le programme JSF, provenant de SAAB. (Nous conservons les surnoms en gras, ces commentaires étant également du 1er décembre 2009.) (NB: “s/w” pour software.)

Awacs: «Chimago: At a presentation in the Netherlands yesterday, Saab's VP for Operational Capabilities Peter Nilsson suggested that the F-35 s/w is integrated to such an extent, that giving individual customers access to the code entails the risk that allied F-35s start falling out of the sky because some change made to the mission s/w has accidentally impacted on the flight-critical s/w. “The U.S. cannot give away the code because they haven't separated the critical s/w from the non-critical s/w,” he said. Of course he went on to claim that in the case of Gripen NG, this is different. Saab has separated the critical and non-critical s/w by using layers and partitions, he said. Gripen NG customers would be "able to change the non-critical s/w however they like; in the future maybe even by downloading open architecture s/w applications from the Internet.”»

Chimago: «AWACS, that would mean that s/w development has been performed by plumbers... with all due respect for plumbers when they make their jobs. I find it incredible if true. What the Saab VP explained is standard practice in serious commercial s/w development.»

• Awacs: «Chimago: Saab is in a very challenged market position so one should be careful when they make allegations about their competitor. On the other hand, if what they say is indeed true, the U.S. refusal to release F-35 source code suddenly starts to make sense.»

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Si on se limite à l'aspect logiciel, l'approche supposée des concepteurs du F-35 n'est pas exceptionnel!

C'est un système propriétaire. C'était et c'est encore le business et operational model dominant dans le monde du logiciel.

Ca ne veut pas dire que le client ne peut rien avoir de personnalisé mais ce n'est pas lui qui fera les modifs ou alors il pourra faire ce que les API (les portes ouvertes du logiciel vers l'extérieur) l'autoriseront à faire et ca peut aller loin ou pas.

La possibilité de charger ses propres bibliothèques de signature SIGINT me semble une fonctionnalité assez basique, ,j'imagine mal les concepteurs du F-35 aussi restrictifs.

Mais j'imagine parfaitement qu'ils souhaitent garder l'exclusivité de l'architecture complète et la supervision de toutes modifications dans un système de systèmes qui doit comporter plusieurs dizaines de millions de lignes de codes, soit par volonté commercial/politique/technique (tous les clients n'ont sans doute pas la capacité de produire du bon code de ce niveau) soit parce l'architecture n'a pas été conçue pour supporter autant de variations locales sans compromettre des parties communes critiques.

Encore une fois, c'est un modèle encore dominant dans l'industrie du logiciel civile.

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  • 2 weeks later...

Pentagon Eyes More Cautious JSF Test Plan

Could slide twelve months; up to 30 extra months could be needed to complete development, now planned for October 2014

http://www.aviationweek.com/aw/generic/story.jsp?id=news/JSF121409.xml&headline=Pentagon%20Eyes%20More%20Cautious%20JSF%20Test%20Plan&channel=defense

est-ce que ces retards à rallonges n'incitent pas à proposer une alternative à l'export comme un F-22ex ?

A mettre en parallèle avec la phrase de lockMartin sur les UAE où la révolution était prévue pour dans 5 ans...

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Une réponse à propos d'une de mes interventions ici

http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,12085.1225.html

Au Pays-Bas, les pilotes hollandais volent sur F16 avec des systèmes et de l'armements américains, ils tenaient à garder ce qu'ils avaient en arsenal, la stratégie politico-commerciale et la politique tropisme atlantiste et un très fort lobbying US ont fait le reste.C'est dévalorisant d'être évaluer contre avion qui n'existait et qui est loin d'être encore opérationnel.Résultat La Haye risque de se mordre les doigts de ne pas pouvoir se payer autant d'avions qu'ils voulaient.

La Haye ne se mordra pas les doigts

Ils sont "un bon allié" des Britanniques depuis des siècles et des USA depuis 60 ans et ultra pro OTAN.

Le seul critère pour être "un bon allié" des USA est de supporter l'OTAN, et d'apporter une contribution monétaire, en hommes (ce qui compte le plus car c'est le partage des pertes humaines) et en matériels de combat interopérables aux opérations.

C'est à dire dépenser X% du PIB et au moins 1,5 même si l'objectif est de deux.

Et à l'intérieur, ils vont par exemple dépenser 10 milliards pour l'achat d'avion de combat

Qu'avec ces 10 Mds, ils se payent 50 ou 100 avions n'a aucune importance.

En effet, si l'avion est deux fois plus cher, les USA s'en payent aussi deux fois moins et la contribution hollandaise reste donc au même niveau.

Donc le nombre de JSF n'a strictement aucune importance.Avec le JSF, ils ont la garantie que ca sera 100% interoperable, populaire au niveau des américains et que l'engagement reste proportionnel.

Tous les pays acheteurs du JSF sont dans le même cas excepté la GB qui continue à vouloir une capacité militaire en valeur absolue ou Israël car ils veulent pouvoir intervenir seuls ou afficher une puissance militaire pour dissuader leurs ennemis potentiels.Ces deux pays sont d'ailleurs les seuls a demander les codes sources.

Pour les autres, l'achat de F35 est l'équivalent d'une opération de leasing de capacité aérienne aux USA.

Evidemment pour des raisons de fierté nationale, ils ne l'avouent pas directement et font semblant de respecter un code des marchés publics et une fausse compétition.

Ils savent qu'ils ne feront pas la guerre en dehors du cadre américain.

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Pour les autres, l'achat de F35 est l'équivalent d'une opération de leasing de capacité aérienne aux USA.

j'ai des désaccords avec toi sur un certain nombre de points, mais cette phrase vaut son pesant d'or ! Un F22 de la prose forumesque, vraiment ! Elle décrit à merveille la situation!

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  • 2 weeks later...

j'ai des désaccords avec toi sur un certain nombre de points, mais cette phrase vaut son pesant d'or ! Un F22 de la prose forumesque, vraiment ! Elle décrit à merveille la situation!

Et les USA veulent impliquer les Japonais sur le programme http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j2mlTFHDHrEJDHr-dav_QgCuPjog

US mulling Japanese participation in F-35 fighter: report

(AFP) – 4 hours ago

TOKYO — The United States is considering allowing Japan to take part in a multinational project to develop the F-35 next-generation stealth fighter, a press report said Tuesday.

Washington may allow Tokyo to participate in the project even without assurances from Japan that it will procure the F-35, Kyodo News reported, quoting sources from both governments.

The move is intended to clear the way for Japan to introduce the F-35 as its future mainstay fighter as countries not participating in the joint development would not be allowed to acquire it at an early date, Kyodo said.

Tokyo's participation would be limited to developing components to be provided exclusively to its air defence force as Japan bans weapons and arms-technology exports, Kyodo quoted the sources as saying.

The F-35 is being jointly developed by the United States, Australia, Britain and other countries, Kyodo said.

It is due to be ready for operational use in the mid-2010s. Countries involved in the joint development are expected to be able to acquire the fighter on a preferential basis, the report added.

Japan initially aimed to acquire the US F-22 stealth fighter to replace its aging F-4EJ fighter fleet, but US law prohibits exports of the F-22 and the United States has announced a plan to halt production of the model.

Japan has also studied other models such as the F/A-18 and F-15FX, produced by the United States, and the Eurofighter, produced by a consortium of European manufacturers, as possible replacements for its fighter fleet, Kyodo said.

Copyright © 2009 AFP

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Si jamais les japonais acceptent un truc pareil, ça sera a condition de pouvoir les construire chez eux (Mitsubishi, ils me semble que les F2 peuvent être intégralement produits au Japon) et de pouvoir mettre leur électronique dedans à mon avis.

Et encore il serait pas plus simple pour eux de revoir leur F-2 et me rendre un tantinet moins cher s'ils veulent remplacer leurs phantoms ?

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ils vont mouiller tous leurs alliés car c'est un superbe moyen d'inféodation et le pire c'est que çà marche mais je dirais que les Japonais ne seront pas les hollandais les danois ou les turcs

Une rumeur aussi sur la Pologne.

En attendant, Etats-Unis: le Congrès approuve les dépenses militaires pour 2010

(AFP) – 19 déc. 2009

WASHINGTON — Le Congrès américain a adopté samedi, après un dernier vote au Sénat, un projet de loi qui définit le budget de chaque dépense militaire pour 2010, alors que les opérations en Irak et en Afghanistan absorbent une importante partie du budget.

Les sénateurs ont approuvé le projet de loi par 88 voix contre 10.

La Chambre des représentants avait adopté le texte mercredi par 395 voix contre 34. Le texte doit donc être envoyé au président Obama pour promulgation.

Ce projet de loi n'inclut pas les dépenses qui devront être engagées à la suite de la récente décision du président Obama d'envoyer 30.000 soldats supplémentaires en Afghanistan, pour un coût d'environ 30 milliards de dollars sur un an. Le Congrès devra se prononcer ultérieurement sur ce financement.

En revanche, le projet de loi de budget prévoit l'achat pour plus de six milliards de dollars de véhicules blindés tout-terrains lourds résistants aux mines, les Mine Resistant Ambush Protected (MRAP).

Les opérations courantes en Irak et en Afghanistan seront financées par une enveloppe de 101,1 milliards de dollars. Une partie de cet argent servira en Irak pour financer le retrait des forces américaines.

Le texte contient aussi une augmentation des salaires des personnels militaires de 3,4%. Pour les familles de militaires, le Congrès alloue 472,4 millions de dollars d'aide y compris en soins médicaux pour les enfants et aides à la formation pour les conjoints.

L'entraînement des troupes reçoit une enveloppe de 154 milliards de dollars, 1,3 milliard de plus qu'en 2009.

Par ailleurs, le texte prévoit 104,4 milliards de dollars pour l'acquisition ou la rénovation d'équipements militaires, soit 3,46 milliards de plus qu'en 2009. Ce poste comprend notamment 6,8 milliards pour l'avion de combat F-35, ou encore 2,1 milliards de dollars pour divers programmes de défense anti-missile.

Parallèlement, le projet de loi réaffirme l'interdiction de l'usage de la torture pour les détenus sous contrôle américain et ne prévoit aucun fonds pour la fermeture du camp de Guantanamo.

Les deux chambres du Congrès avaient déjà donné leur feu vert en octobre au projet de budget militaire 2010 qui autorisait l'administration à dépenser jusqu'à 680 milliards de dollars pour le fonctionnement des armées.

Copyright © 2009 AFP

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