Stark_Contrast Posté(e) le 8 novembre 2022 Share Posté(e) le 8 novembre 2022 1 hour ago, BP2 said: It's funny, they only know US jets and, very marginally, the EF2000.... Heureusement, nous avons plusieurs compétitions européennes récentes qui vérifient ce que l'auteur affirme depuis qu'il a écrit l'article. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 8 novembre 2022 Share Posté(e) le 8 novembre 2022 Il y a 21 heures, Stark_Contrast a dit : why-the-f-35-now-the-worlds-most-dominant-stealth-fighter Pas besoin d'article pour répondre à la question : Because the F-35 is the sole stealth fighter on the market. Other fighters rely on different mission paradigms to do their job. Ah, mince, j'avais oublié que les titres d'articles devaient être putaclic pour générer du trafic. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ywaDceBw4zY3tq Posté(e) le 11 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 novembre 2022 Un résumé d'un article sur la fusion de données du F35, écrit par les gens qui s'en occupent chez LM. l'article est disponible ici: https://arc.aiaa.org/doi/abs/10.2514/6.2018-3520 (un tour sur libgen avec le doi permettra d'obtenir le pdf). Remarque préalable: je ne suis évidemment pas spécialiste dela fusion de données, et encore moins spécialiste de l'implémentation de ces méthodes sur le F35. Ce résumé contient donc nécessairement des erreurs de vocabulaire, de traduction ou de compréhension. En espérant que ça soit quand même un peu utile, le voila. Introduction: Les auteurs distinguent différents niveaux de fusion de données: - Niveau 1: "object assessment": chaque capteur propose indépendemment une piste par objet - Niveau 2: capacité d'agrégation des objets du niveau 1: déduplication / matching entre les objets détectés par les différents capteurs - Niveau 3: capacité d'évaluation de l'impact des actions prévues sur l'estimation actuelle de la situation (est-ce qu'une action me rend plus vulnérable / plus efficace) - Niveau 4: capacité de raffinement de la situation estimée: quels sont les meilleurs choix d'utilisation des capteurs pour améliorer la connaissance de la situation ? Après cette représentation idéalisée, les auteurs font un historique très rapide des implémentations de la fusion de données: -Années 70-80: corrélation des pistes: si deux capteurs détectent un objet identique, on ne représente que la piste la plus précise. La précision de la fusion est équivalente a celle du meilleur capteur, il n'y a pas d'amélioration qualitative venant d'une détection simultanée sur plusieurs capteurs. -Années 90: Combinaison des pistes ("track blending"). Il n'y a pas d'explication particulière sur le fonctionnement de cette stratégie. On comprend qu'a partir des années 90 (l'avion "exemple montré est un Super Hornet), on commence à avoir des méthodes de fusion qui permettent de tirer parti des avantages respectifs des capteurs: un IRST a une très bonne résolution en azimuth / élévation, mais l'estimation de la distance est difficile. A l'inverse, le radar peut estimer la distance, mais est limité en résolution azimuth / élévation par la taille du faisceau. Avec ces nouvelles méthodes, il devient possible d'arriver a la précision azimuth / élévation de l'IRST et la résolution en en distance (ou variation de la distance) du radar. -Années 2000+: sur le F22 et le F35, la fusion est réalisée au plus bas niveau possible, i.e a l'échelle des mesures des capteurs et pas des pistes produites par ces derniers. Plutôt que d'agréger les détections des différents capteurs, on agrège les mesures pour produire une détection unique. Sur ces avions, la fusion est qualifiée de "closed loop": la gestion des capteurs est gérée automatiquement en fonction des besoins de l'algorithme de fusion des données (identification, construction d'une piste suffisamment précise pour l'engagement). Capteurs et liaison de données sur le F35: L'architecture de fusion des données est identique pour les trois variantes. Du côté matériel, il y a: -l'APG-81 (radar) -l'ASQ-239 (RWR / CME) -l'EOTS (optronique "avant") -le DAS (optronique "couverture large") -le MADL (liaison de données intra-patrouille) Le F35 est équipé de la L16, mais justifient l'utilisation du MADL par le fait que l'information sur la qualité de la piste est limitée. La liaison de données intra-patrouille permet de partager: - l'estimation locale (pour l'avion émetteur) de la piste - la covariance de la piste (filtre de Kalman) - historique d'identification du mobile - historique RWR de la piste Approche adoptée pour la fusion de données sur le F35: Lors des débuts de la conception du F35, la fusion de données était déconnectée de la gestion des capteurs. La date n'est pas mentionnée, mais il a été décidé d'intégrer le gestionnaire de capteurs a la fusion de données (correspond au niveau 4 mentionné dans l'introduction). L'architecture est définie en terme de sources et destinations d'information. Les sources peuvent être les capteurs ou les liaisons de données, pendant que les destinations sont les écrans du cockpit, ou l'armement. Le "fusion engine" construit une représentation unifiée des données, et pilote les capteurs pour améliorer l'estimation de la situation. Les données entrantes ou sortantes sont normalisées par des "virtual interface models", chargés de traduire l'information dans une forme standard pour les algorithmes de fusion de données. Le VIM chargé des données sortantes formate les données en fonction des besoins des "utilisateurs". Cette approche permet en théorie de déconnecter les capteurs et les utilisateurs des algorithmes de fusion de données, et donc de faciliter l'intégration de nouveaux capteurs / utilisateurs de données. Niveaux d'information: Le pilote reçoit toujours une information dite "Tier 3", qui inclut la meilleure estimation de la situation compte tenu des informations des capteurs a bord, ainsi que des informations reçues par les liaisons de données. A l'inverse, l'information partagée par le MADL est "Tier 1", elle est directement le résultat des mesures effectuées par le capteur et ne passe pas par le "fusion engine". Chaque avion agrège donc les mesures des capteurs des membres de la patrouille, et non pas les résultats de la fusion de données. L'idée est de garantir l'indépendance statistique entre les données fournies par les membres de la patrouille. Pour incorporer des informations qui ne proviennent pas du MADL (par exemple de la liaison 16), le F35 utilise des algorithmes spécifiques pour gérer les redondances dans l'information fournie, et éviter de diminuer artificiellement l'erreur d'estimation d'une piste. Les informations fournies par les liaisons de données classiques sont fournies avec un "facteur de qualité". Cette caractérisation de l'incertitude n'est pas très précise, et en général le facteur de qualité le plus faible est retenu lors de l'intégration de ces données (par prudence), ce qui conduit a dépondérer l'information provenant de la L16. A l'inverse, le MADL communique une matrice de covariance complète de l'estimation actuelle, ce qui permet de pondérer précisément les pistes "off board". Identification des mobiles: Le F35 adopte une modélisation probabiliste de l'identité des mobiles. Cette approche permet de gérer plus facilement les ambiguité et incertitudes dans l'identification des mobiles. L'approche bayésienne a été écartée car il était difficile de spécifier correctement les distributions a-priori. Au final la théorie de Dempster-Shafer a été retenue (https://en.wikipedia.org/wiki/Dempster%E2%80%93Shafer_theory). La bibliothèque de plateformes identifiables inclut toutes les plateformes "pertinentes" présentes dans le théatre d'opération. Cette bibliothèque est construite de manière hiérarchique. La confiance dans l'identification est toujours supérieure a un niveau "élevé" de la taxonomie (avion, bateau, hélicoptère) qu'a un niveau bas (MH60, Su35 ...). Les probabilités sont converties en décision en fonction d'un seuil choisi par le pilote: la bibliothèque de plateforme est parcourue du bas vers le haut jusqu'a ce que l'on trouve une catégorie qui dépasse le seuil de confiance défini. Gestion autonome des capteurs: Le nombre important de capteurs sur les plateformes modernes impose une gestion automatique de ces derniers. Le gestionnaire de capteurs sert a: -minimiser la charge de travail du pilote -optimiser l'utilisation des capteurs pour un objectif en particulier, potentiellement défini par le pilote: recherche de contacts, poursuite, minimisation d'incertitude sur une piste en particulier. Le gestionnaire de capteurs équilibre aussi ces différents objectifs ("maintenance" des pistes / découverte de nouveau contacts). -reconfigurer les capteurs en cas d'avarie ou d'indisponibilité temporaire. Le pilote peut interagir de différentes façons avec le gestionnaire de capteurs. Par exemple, le pilote peut désigner une direction qui devrait faire l'objet d'un intérêt particulier, ou encore désigner une piste comme prioritaire. Le gestionnaire rafraichira alors cette piste plus fréquemment pour minimiser l'incertitude de position. Le gestionnaire des capteurs essaye aussi d'éviter un excès de précision, une fois qu'un niveau d'information "suffisant" (qui n'améliore plus l'appréciation de la situation par le pilote) est atteint. Détection coopérative: Pour les émetteurs au sol, le F35 implémente une méthode de localisation coopérative. Les temps et fréquences d'écoute ("ESM dwells") sont synchronisés entre les avions de la patrouille depuis un avion "leader". En regroupant les impulsions de l'émetteur et en calculant les délais d'arrivée sur les différents avions de la patrouille (transmis par MADL), il est possible de localiser précisément les émetteurs au sol. 1 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 novembre 2022 Share Posté(e) le 11 novembre 2022 (modifié) il y a 13 minutes, ywaDceBw4zY3tq a dit : -Années 2000+: sur le F22 et le F35, la fusion est réalisée au plus bas niveau possible, i.e a l'échelle des mesures des capteurs et pas des pistes produites par ces derniers. Plutôt que d'agréger les détections des différents capteurs, on agrège les mesures pour produire une détection unique. Sur ces avions, la fusion est qualifiée de "closed loop": la gestion des capteurs est gérée automatiquement en fonction des besoins de l'algorithme de fusion des données (identification, construction d'une piste suffisamment précise pour l'engagement). Sur les consoles senit de la marine national et en particulier pour l'Atlantique2 ces méthodes était déjà disponible en 1996 quand j'ai fait mon service militaire dans l'aéronaval. L'article ci-dessous citant les filtres de KALMAN flou dont nous avons un spécialiste sur le forum date de 1996. https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/automatique-robotique-th16/automatique-avancee-42393210/fusion-de-donnees-r7226/methodes-utilisees-pour-la-fusion-r7226niv10002.html Modifié le 11 novembre 2022 par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ywaDceBw4zY3tq Posté(e) le 11 novembre 2022 Share Posté(e) le 11 novembre 2022 (modifié) Très intéressant, c'est possible d'en savoir plus ? Le système de fusion de données pointe le radar pour affiner automatiquement les pistes sur la base du SNR des contacts ? Ou c'était plutôt pour la détection passive ? Modifié le 11 novembre 2022 par ywaDceBw4zY3tq Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 novembre 2022 Share Posté(e) le 11 novembre 2022 (modifié) il y a 7 minutes, ywaDceBw4zY3tq a dit : Très intéressant, c'est possible d'en savoir plus ? Le système de fusion de données pointe le radar pour affiner automatiquement les pistes sur la base du SNR des contacts ? Ou c'était plutôt pour la détection passive ? Le but est de faire travailler tous les capteurs de l'ATlantique2 ensemble et de fournir une sitac complète à l'officier Tacticien du bord. Le TACO. je ne me souviens plus mais les console senit existe dans la marine depuis les années 70 à la fois sur les patmar mais aussi dans les navires. Sur l'Atlantique 2 en 96 c'était la cinquième ou 6ème génération. Je ne me souviens plus. https://lucidar.me/fr/kalman-filters/example-of-kalman-filter/ Modifié le 11 novembre 2022 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 12 novembre 2022 Share Posté(e) le 12 novembre 2022 Commentaire d'un ancien formateur de la RAF sur les difficultés de garder les pilotes de F-35 : https://hushkit.net/2022/11/11/former-raf-senior-instructor-reveals-how-the-raf-training-system-was-wrecked-by-privatisation-and-how-pennies-could-have-saved-a-100-million-f-35b/ Pourquoi y a-t-il si peu de pilotes de F-35? Les avions ont été livrés avant les pilotes formés, ce qui a du sens, bien que les pilotes aient été formés aux États-Unis avant l’arrivée. Beaucoup de pilotes ne volent tout simplement pas beaucoup et partent donc pour d’autres emplois – le fardeau administratif pour un pilote de la RAF ou de la RN sur F-35 est élevé et ils ont des cours obligatoires à suivre (cours sur les comportements inappropriés, DIE, etc., ce qui les ennuie sans fin) et ils passent beaucoup de temps loin de leur famille. De plus, les jets sont basés à RAF Marham à Norfolk – c’est éloigné comme toutes les bases de jets de la RAF et de la RN – les pilotes finissent par s’en lasser. Il y a un blocage dans le pipeline Fast Jet Flying Training en ce moment sur Hawk T2 comme mentionné précédemment, ce qui n’aide pas non plus. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 13 novembre 2022 Share Posté(e) le 13 novembre 2022 @Picdelamirand-oil si tu avais un ou deux extraits de ton article australiens çà serait super à partager. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 13 novembre 2022 Share Posté(e) le 13 novembre 2022 Le nouveau GAO est sorti. Pas eu le temps de le lire : file:///C:/Users/ancsy/Downloads/F-35%20gao-23-106217-1%20PRN%20pp16.pdf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 13 novembre 2022 Share Posté(e) le 13 novembre 2022 Le problème des moteurs semble en voie de résolution: Extrait En commentant une version préliminaire de cette évaluation, le bureau du programme a fourni des commentaires techniques, que nous avons intégrés le cas échéant. En outre, les responsables du programme F-35 ont déclaré ce qui suit : L'augmentation de 28,3 pour cent des coûts totaux d'exploitation et de soutien des F-35 du ministère de 2019 à 2020 pour était due à l'augmentation de la taille de la flotte - 25,1 pour cent d'augmentation du nombre d'avions et d'opérations - 31,3 pour cent d'augmentation des heures de vol pour le F-35. Les problèmes de maintenance non programmée des moteurs des F-35 ont généralement été atténués et ne posent plus le risque de maintien en service prévu. Selon les responsables du programme F-35, les commandes en souffrance de modules de puissance des moteurs ont été réduites de plus de 50 % grâce à (1) l'accélération de la capacité de réparation au dépôt du complexe logistique aérien d'Oklahoma City, (2) l'augmentation de la capacité de réparation des moteurs dans les pays partenaires des F-35 et (3) la réduction des demandes non programmées de maintenance des moteurs. En outre, les responsables du programme ont déclaré que de juin 2021 à juin 2022, le taux d'incapacité de mission en raison de l'approvisionnement associé au moteur a diminué de 2 %, même si la taille de la flotte a augmenté de 20 %. Selon les responsables du programme F-35, il s'agit maintenant de s'assurer que la capacité est suffisante pour effectuer les révisions programmées des moteurs. Le DOD a ajouté des capacités pour se préparer aux révisions et a identifié les risques qui doivent être atténués pour se préparer à la capacité de réparation programmée du dépôt, selon les responsables du programme. Les responsables du programme ont également déclaré qu'ils se concentrent sur la réduction des coûts associés à ces révisions programmées des moteurs. La santé de la chaîne d'approvisionnement dépend de la rapidité du réseau de réparation. Selon les responsables du programme, en juin 2022, 39 des 68 charges de travail de réparation des dépôts ont été activées dans les dépôts des services militaires, et 13 charges de travail supplémentaires devraient être activées d'ici la fin de 2022. Selon les responsables du programme, le COVID-19 et les priorités de financement ont retardé les activations restantes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 16 novembre 2022 Share Posté(e) le 16 novembre 2022 (modifié) Le fil AD.net dédié à l'armée de l'Air belge parle ces jours-çi d'un début d'assemblage du 1er F35 belge pour une livraison fin 2023, soit seulement un an pour produire un F35 contre 3 pour un Rafale ou un EF Quadriga. Ais-je raison ou je ne compare pas la même chose ? Modifié le 16 novembre 2022 par Pakal Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 16 novembre 2022 Share Posté(e) le 16 novembre 2022 il y a une heure, Pakal a dit : (…)soit seulement un an pour produire un F35 contre 3 pour un Rafale ou un EF Quadriga. Ais-je raison ou je ne compare pas la même chose ? bah c’est sûr, ça va plus vite de construire un appareil inabouti inachevé! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tipi Posté(e) le 16 novembre 2022 Share Posté(e) le 16 novembre 2022 L’assemblage est la phase finale de la production. Avant il a fallu construire ou approvisionner les modules et composants. Pour voir le délai de production, il faut voir à quelle date le contrat belge est entré en vigueur et la comparer à la date de livraison fin 2023… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 16 novembre 2022 Share Posté(e) le 16 novembre 2022 (modifié) il y a 8 minutes, tipi a dit : L’assemblage est la phase finale de la production. Avant il a fallu construire ou approvisionner les modules et composants. Pour voir le délai de production, il faut voir à quelle date le contrat belge est entré en vigueur et la comparer à la date de livraison fin 2023… Et se poser la question de la priorisation d’assemblage. Parce que lesdits modules sont standard et qu’ils sont produits en série pour l’ensemble des contrats du F-35, donc rien n’empêche de considérer que certaines permutations de priorité dans l’assemblage final permettraient de livrer les appareils à certains pays « en avance de phase » en quelque sorte, par rapport au délai normal de livraison après signature d’un contrat. Des enjeux géopolitiques peuvent également influer sur cette gestion de priorité. Modifié le 16 novembre 2022 par TarpTent Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 16 novembre 2022 Share Posté(e) le 16 novembre 2022 Mais la différence est flagrante: Cette semaine, à quelques jours d'intervalle, nous avons eu: arrivée de la 1ere pièce de l'EF Quadriga pour une livraison (si tout va bien) fin 2025 arrivée de la 1ere pièce du F35 belge pour une livraison fin 2023 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 16 novembre 2022 Share Posté(e) le 16 novembre 2022 il y a 10 minutes, Pakal a dit : Mais la différence est flagrante: Cette semaine, à quelques jours d'intervalle, nous avons eu: arrivée de la 1ere pièce de l'EF Quadriga pour une livraison (si tout va bien) fin 2025 arrivée de la 1ere pièce du F35 belge pour une livraison fin 2023 C'est assez différent comme évènement: Le premier F-35A belge se trouve sur la chaîne de production des infrastructures de Lockheed Martin situées à Forth Worth (USA). Premium AEROTEC a déjà livré la première section de fuselage centrale de la commande Quadriga sur le site d'Augsbourg. Sachant que : De plus, l'ensemble des systèmes électriques, pneumatiques, hydrauliques et d'alimentation en carburant sont fabriqués. Après intégration partielle, Augsbourg livrera toute la section centrale du fuselage à Airbus Defence and Space à Manching. De là, d'autres livraisons aux chaînes d'assemblage finales ont lieu. Donc c'est à Manching que l'assemblage à lieu et l'évènement qui est relaté pour le Typhoon est la livraison d'un sous sous traitant à un sous traitant qui livrera plus tard à la chaîne d'assemblage après des intégrations complémentaires. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 F-35 Jet Funding Is Running $1.4 Billion Short, Pentagon Tells Congress Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Il manque 1,4 milliard de dollars pour financer les avions F-35, selon le Pentagone au Congrès 16 nov. 2022 Le Pentagone a constaté qu'il lui manquait 1,4 milliard de dollars pour le prochain grand contrat d'achat d'avions de combat F-35 à Lockheed Martin Corp. selon une nouvelle liste de priorités dites non financées envoyée au Congrès. WASHINGTON - Le Pentagone a constaté qu'il lui manquait 1,4 milliard de dollars pour le prochain grand contrat d'achat d'avions de combat F-35 à Lockheed Martin Corp. selon une nouvelle liste de priorités non financées envoyée au Congrès. Si des fonds supplémentaires ne sont pas trouvés, le contrat triennal en cours, évalué à 30 milliards de dollars, produira moins d'avions pour le programme d'armement le plus coûteux des États-Unis, qui est maintenant estimé à 412 milliards de dollars. Le ministère de la Défense et Lockheed sont censés en être aux dernières étapes de l'élaboration de ce qui devait être un contrat portant sur 375 appareils des 15e à 17e lots de production du F-35. Mais maintenant, il est probable qu'ils soient réduits en dessous de ce nombre. C'est déjà une baisse par rapport aux 485 avions prévus en février 2019, avant le début des négociations, et aux 404 en avril de la même année. La nouvelle liste de souhaits de 25 milliards de dollars de programmes sur lesquels le Pentagone a déclaré qu'il dépenserait plus d'argent s'il était approprié a été obtenue par Bloomberg News. L'inflation est responsable de la plus grande partie du manque à gagner - 19,3 milliards de dollars. Un montant supplémentaire de 1,4 milliard de dollars est nécessaire pour couvrir l'augmentation des coûts de rémunération des militaires, selon le document. Le manque à gagner de 1,4 milliard de dollars pour le F-35 est le dernier défi en date pour un système connu depuis longtemps pour la flambée des coûts et les problèmes techniques. "Actuellement, le programme ne dispose pas de fonds suffisants, en raison de divers facteurs de coût, pour financer les quantités totales prévues dans les trois contrats en cours, ainsi que les activités de dépôt et de soutien prévues jusqu'à l'exercice 2023, selon le document. "Sans ces fonds supplémentaires, l'acquisition d'avions sera réduite", a déclaré le Pentagone. Les causes du manque à gagner comprennent le coût plus élevé par avion en raison de COVID-19 et des perturbations de la chaîne d'approvisionnement, de l'inflation mondiale et d'une réduction des quantités d'approvisionnement par rapport au précédent contrat F-35, selon Russell Goemaere, un porte-parole du bureau F-35 du ministère de la Défense. Le bureau peut attribuer les prochains contrats sans que le Congrès approuve des fonds supplémentaires en réduisant le nombre d'avions, a-t-il ajouté. Lockheed n'a pas fait de commentaire immédiat. La nouvelle liste de priorités non financées s'ajoute à celles soumises plus tôt dans l'année en même temps que la demande officielle de budget de la défense. La liste du Pentagone a été reçue vendredi, alors que le Congrès en est aux dernières étapes pour décider de l'augmentation du budget militaire pour l'année fiscale qui a commencé le 1er octobre. Les autres "priorités non financées" envoyées au Congrès par le ministère de la Défense sont les suivantes : Fournir environ 4,3 milliards de dollars pour compenser la hausse du coût du carburant. Le Pentagone avait budgété 119,70 dollars le baril, mais le prix qu'il paie est passé à 173,46 dollars le baril depuis le 1er octobre, a indiqué le ministère. Augmentation de l'allocation de base pour les familles des militaires de 12 % par rapport à son niveau actuel, au lieu des 3,4 % prévus en janvier, et augmentation de l'allocation de logement de 11 % par rapport à son niveau actuel, au lieu des 4,2 % prévus. Le financement de 1,26 milliard de dollars pour aider l'industrie de la défense à accroître la production de missiles et d'autres munitions afin de compenser les stocks retirés pour armer l'Ukraine, dont 240 millions de dollars pour accroître la production du système de missiles Patriot de Lockheed. Fournir 40 millions de dollars supplémentaires pour accélérer et augmenter la production de munitions de 155 mm telles que les projectiles XM1128 et XM1113 fabriqués par General Dynamics Corp. Le département de la défense souhaite également l'expansion de la production des missiles Harpoon fabriqués par Boeing Co. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 4-Year Delay Projected for Accurate DoD Tracking of F-35 Parts in Accountable Property System of Record Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) On prévoit un retard de 4 ans pour le suivi précis par le DoD des pièces de F-35 dans le système d'enregistrement des biens à comptabiliser Retard de 4 ans dans le suivi précis des pièces de F-35 par le DoD dans le système d'enregistrement des biens comptables L'audit financier du Pentagone pour l'exercice 2022 prévoit un retard de quatre ans dans la comptabilisation complète et précise des pièces des F-35 dans un système d'enregistrement des biens comptables (APSR). "La date cible de correction a été ajustée de l'exercice 2023 à l'exercice 2027 en raison du temps supplémentaire nécessaire pour élaborer et mettre en œuvre les politiques, procédures et systèmes requis pour enregistrer, suivre et déclarer avec précision certains actifs JSF [Joint Strike Fighter] dans les états financiers", indique l'audit. Les biens du programme JSF "ne sont pas comptabilisés, gérés ou enregistrés dans APSR", indique l'audit. "Par conséquent, les biens du JSF ne sont pas correctement reflétés dans les états financiers du DoD. En outre, le ministère [de la Défense] s'appuie sur les dossiers des entrepreneurs pour évaluer les biens du JSF." Selon l'audit, le Pentagone "n'a pas comptabilisé ou géré les biens publics du programme Joint Strike Fighter, qui se composent de l'inventaire global mis en commun et de l'équipement de soutien, ni enregistré avec précision ces biens dans un système d'enregistrement des biens comptables". "Malgré les efforts de remédiation en cours, le DoD n'a pas été en mesure de fournir ou d'obtenir des données précises et fiables pour vérifier l'existence, l'exhaustivité ou la valeur de ses biens gouvernementaux du programme Joint Strike Fighter, et n'a pas déclaré les actifs du programme Joint Strike Fighter dans ses états financiers au 30 septembre 2022. L'omission du programme Joint Strike Fighter a entraîné une inexactitude importante dans les états financiers." La comptabilisation par le DoD des biens publics du JSF dans les Agency-Wide Financial Statements du DoD est requise par la circulaire OMB n° A-136 et les concepts SFFAS n° 1.4. L'omission de cette comptabilité "a entraîné une inexactitude importante dans les actifs du DoD dans les états financiers de l'agence [de l'exercice 2022]", indique l'audit. "Cependant, étant donné que le DoD n'est pas en mesure de fournir ou d'obtenir des données précises et fiables pour vérifier l'existence, l'exhaustivité ou la valeur de ses biens publics du programme Joint Strike Fighter, nous n'avons pas pu quantifier l'inexactitude importante dans les actifs du DoD sur les Agency-Wide Financial Statements." En 2019, l'inspecteur général (IG) du Pentagone a constaté que le programme F-35 n'était pas en mesure de suivre les pièces de manière adéquate, car il n'avait pas choisi un APSR requis par l'instruction 5000.64 du DoD avant octobre 2017 et n'avait pas catalogué les pièces dans le système, mais le programme F-35 a déclaré l'année dernière qu'il aurait un APSR avec des enregistrements de propriété F-35 vérifiés d'ici la fin de cette année (Defense Daily, 27 août 2021). Au cours de l'exercice 2020, le bureau du programme conjoint des F-35 a désigné le Defense Property Accountability System (DPAS) comme APSR officiel, mais le DPAS "ne dispose pas d'enregistrements fiables des biens du JSF pour les rapports financiers", selon un rapport de mai du Government Accountability Office (GAO). Le DPAS est inadéquat pour l'inventaire en temps réel des biens du F-35 de Lockheed Martin [LMT] sur 671 sites du gouvernement et des entrepreneurs, a déclaré le GAO, ajoutant que le DPAS "ne dispose pas actuellement de registres fiables des biens du JSF pour les rapports financiers". "Notre examen a révélé qu'en raison de l'absence d'une interface directe avec les systèmes de suivi des stocks gérés par les entrepreneurs principaux, le DPAS n'est actuellement pas en mesure de saisir les changements apportés aux enregistrements des biens du JSF résultant du mouvement ou de l'utilisation des actifs", a déclaré le GAO. "En outre, il manque au DPAS certains des éléments de données requis par la politique du DoD, et il manque certains contrôles nécessaires, comme l'ont identifié les auditeurs externes." En 2019, l'IG du Pentagone a trouvé une "faiblesse matérielle" dans le programme F-35, car le DoD n'a pas déclaré certains actifs F-35 dans les états financiers. Ces actifs se répartissent en quatre catégories : les aéronefs, le pool mondial de pièces de rechange, les équipements de soutien/outillage spécial/équipement d'essai spécial, et les logiciels à usage interne. Sur la base des exigences contractuelles, Lockheed Martin et Pratt & Whitney [RTX], le constructeur du moteur F135 de l'avion de combat, doivent répartir les actifs du F-35 entre les 671 sites et participants au programme. Le GAO a déclaré qu'au cours des dernières années, "les responsabilités logistiques des tiers pour l'entreposage et l'expédition des biens du JSF sur le territoire continental des États-Unis sont progressivement passées des entrepreneurs et sous-traitants privés à la DLA (Defense Logistics Agency) et au United States Transportation Command". Le programme F-35 a accepté 10 des 12 recommandations du rapport du GAO de mai, parmi lesquelles le chef des acquisitions du DoD et le chef du bureau du programme F-35 "devraient développer et documenter un plan pour vérifier l'exhaustivité des actifs du JSF enregistrés dans son APSR, y compris la réalisation d'une analyse et la documentation des résultats sur la faisabilité d'un inventaire de mur à mur pour capturer tous les actifs du JSF". Le GAO a déclaré qu'en novembre dernier, le Joint Program Office (JPO) du F-35 "a saisi dans le DPAS les enregistrements des biens du JSF contenant ces éléments de données [sur la description, l'emplacement et la quantité des biens], créant ainsi le premier enregistrement officiel des biens du JSF par le DoD dans l'histoire du programme". "Cependant, depuis que l'inventaire a été effectué pour la première fois, l'état des éléments de données pour un grand nombre de ces actifs peut avoir changé en raison soit du déplacement d'un actif vers un autre emplacement, de l'utilisation de l'actif pour réparer des aéronefs appartenant actuellement aux participants au programme, soit de l'élimination de l'actif en raison de dommages", indique le rapport du GAO de mai. "Parce que le DPAS n'est pas actuellement interfacé avec les systèmes des maîtres d'œuvre et ne saisit pas les changements en temps réel des éléments de données des actifs du JSF qui peuvent avoir eu lieu depuis que l'inventaire a été effectué pour la première fois, de nombreux enregistrements de biens des actifs du JSF dans le DPAS ne reflètent pas des informations actuelles et précises. Pour mettre à jour ces changements dans le DPAS, le JPO F-35 devra récupérer l'état actuel de plus de la moitié des actifs du JSF, tels que les assemblages de panneaux, les vannes et autres pièces consommables, qui ont été inventoriés au cours des années fiscales 2019 à 2021. " Le JPO F-35 a indiqué au GAO qu'il travaillait sur une solution de contournement à court terme pour la vérification des actifs en révisant les enregistrements de biens dans le DPAS chaque trimestre, si nécessaire, " avec des données plus récentes capturées à partir de plusieurs sources de données différentes, telles que les listes de besoins en données contractuelles, l'environnement d'entreprise intégré de l'approvisionnement et le système d'information logistique autonome (ALIS) [du F-35]. " À long terme, "les responsables du JPO F-35 ont déclaré qu'ils étaient en pourparlers avec les maîtres d'œuvre pour développer une interface entre le DPAS et les systèmes de suivi des stocks gérés par les entrepreneurs, qui permettra au DPAS d'être mis à jour avec les modifications apportées à ses registres de propriété en temps réel", indique le rapport. "Cependant, à la fin de novembre 2021, cette interface était en phase de planification et devrait prendre au moins 2 à 4 ans pour devenir pleinement opérationnelle. Jusque-là, seul le système logistique géré par l'entrepreneur capturera ces changements." Dans un rapport publié en mars de l'année dernière, l'IG du Pentagone a souligné les risques d'une comptabilité inadéquate des actifs des F-35. "Sans un enregistrement par le DoD des GFP [biens meublés par le gouvernement] pour le programme F-35, le DoD pourrait acquérir des équipements et des pièces dont il n'a pas besoin, ce qui constitue un gaspillage de fonds", indique le rapport. "Inversement, le DoD pourrait ne pas commander des équipements et des pièces qui, selon lui, ont déjà été acquis, ce qui nuit aux opérations. En outre, le manque d'existence et d'exhaustivité de l'inventaire du DoD (GFP) affecte directement les états financiers du DoD. L'absence d'enregistrement des GFP du DoD pour le programme F-35 entraîne une sous-estimation des actifs ou des dépenses dans les états financiers du DoD." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 (modifié) Leur DPSA n'est pas temps réel ! Il n'ont pas l'équivalent de notre SIGMA, nous on a SIGMA interconnecté via ATAMS à HARPAGON. Pour être à notre niveau il faudrait que leur DPSA soit connecté à ALIS. Ils ne sont pas sortis de l'auberge. Modifié le 17 novembre 2022 par Picdelamirand-oil Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 Il y a 18 heures, Pakal a dit : Le fil AD.net dédié à l'armée de l'Air belge parle ces jours-çi d'un début d'assemblage du 1er F35 belge pour une livraison fin 2023, soit seulement un an pour produire un F35 contre 3 pour un Rafale ou un EF Quadriga. Ais-je raison ou je ne compare pas la même chose ? L'assemblage final regroupe des composants dont certains on un lead time très long. plusieurs mois voir 2 ans pour certaines pièces forgées. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 19 novembre 2022 Share Posté(e) le 19 novembre 2022 Un composant pour tous les dominer. Le QRIP permet de collecter les données de vols des F-35 mais aussi des F-15 ou des globalHawk : https://www.c4isrnet.com/battlefield-tech/2022/11/18/football-sized-device-could-transform-how-air-force-collects-f-35-data/ Un appareil de la taille d’un ballon de football pourrait transformer la façon dont l’armée de l’air collecte les données des F-35 Le package d’instrumentation à réaction rapide de Curtiss-Wright permet d’économiser de l’argent et de l’espace Par Stephen Losey Nov 18, 21:43 Des aviateurs installent un dispositif QRIP (Quick Reaction Instrumentation Package) dans un F-35A à la base aérienne de Hill dans l’Utah, le 23 mars 2022. C’était le premier F-35 opérationnel à recevoir un dispositif QRIP, qui enregistre les données de vol qui pourraient conduire à un développement logiciel plus rapide, à une meilleure reprogrammation et à des produits accélérés pour les pilotes. (Todd Cromar/Force aérienne) Un escadron d’essai et d’évaluation de l’armée de l’air espère qu’un dispositif de la taille d’un ballon de football monté dans la soute à armes d’un chasseur F-35 pourrait révolutionner la façon dont il recueille des données en vol sur les avions de combat opérationnels. Le 59e escadron d’essai et d’évaluation de l’Air Combat Command à la base aérienne de Nellis au Nevada plus tôt cette année a commencé à ajouter ces dispositifs, surnommés le Quick Reaction Instrumentation Package, ou QRIP, aux F-35 opérationnels. Avant le début de ces travaux en mars, les QRIP avaient été utilisés dans une douzaine de F-35 d’essai dans l’armée de l’air, la marine et le corps des Marines. Et dans une interview accordée le 10 novembre à Defense News, le commandant de l’escadron, le lieutenant-colonel Nathan « Sheik » Malafa, a déclaré qu’il espérait étendre l’utilisation de ces dispositifs à davantage de chasseurs de l’armée de l’air - et peut-être même à d’autres avions de la flotte - lui permettant de collecter et de « crowd-sourcer » des données de vol beaucoup moins cher que le service auparavant. « QRIP est le résultat final des gains de technologie que nous sommes en mesure d’utiliser pour obtenir tout plus petit, plus compact et avoir un impact plus important », a déclaré Malafa. L’armée de l’air recueille régulièrement des données de vol de ses avions, qui sont ensuite renvoyées aux entrepreneurs afin que les entreprises puissent améliorer son logiciel. À la fin du processus, le logiciel mis à niveau est envoyé aux avions de combat. Dans le passé, a déclaré Malafa, les F-35 d’essai enregistraient des données avec une nacelle de 2 500 livres qui occupait une soute à armes entière et coûtait 25 millions de dollars chacune. Parfois, l’accès aux données prenait des semaines ou des mois. Ce genre d’appareil était trop lourd et coûteux pour même penser à l’intégrer dans un avion opérationnel, a-t-il déclaré. Les progrès technologiques et la miniaturisation des puces et d’autres composants ont rendu possible un système beaucoup plus compact, a-t-il déclaré. Les aviateurs du 59e ont commencé à développer l’idée d’un outil de collecte de données plus compact il y a environ trois ans. Les données recueillies par les chasseurs d’essai étaient inadéquates et n’arrivaient pas assez rapidement, a-t-il déclaré, ce qui a incité l’escadron à réfléchir à des idées. « C’était une idée de serviette de bar », a déclaré Malafa. « Et si nous réduisons la taille? Parce que le programme ne répondait pas aux exigences en matière d’instrumentation d’essai en vol à temps pour ce que nous devions faire lorsque les F-35 sont passés du bloc 2 au bloc 3. Donc, la nécessité portait cette innovation. » Cette idée est rapidement devenue QRIP, un appareil de 8 livres à peu près de la taille d’un ballon de football qui est boulonné à l’intérieur de la soute à armes du F-35 sans occuper toute la place ni nécessiter de retrait des panneaux. Il peut enregistrer près d’un téraoctet de données par vol. Le prix d’un seul QRIP fabriqué par Curtiss-Wright Corporation : 230 000 $, une fraction du coût de l’ancien système. Le QRIP est câblé aux ordinateurs du F-35 pour collecter les données du système du véhicule et du système de mission - tout, de l’altitude, des niveaux de puissance, des performances et des dysfonctionnements potentiels que les ingénieurs devraient passer au crible après un vol pour déterminer quels problèmes pourraient devoir être résolus. L’escadron a commencé à installer des QRIP sur les F-35 d’essai il y a un peu plus de deux ans, a déclaré Malafa, puis a commencé à envisager la possibilité de les ajouter aux chasseurs opérationnels. Le 59th a jusqu’à présent ajouté QRIP à 19 F-35A opérationnels de la Force aérienne, à partir de mars 2022, et d’autres sont en route. Ces F-35 se trouvent dans divers endroits, bien que Malafa n’ait pas précisé où, et certains ont participé à des exercices en dehors de la zone continentale des États-Unis. Le fait que le QRIP soit chargé sur des F-35 opérationnels effectuant des missions réelles permettra à l’armée de l’air de collecter une plus grande variété de données de vol qu’elle n’obtiendrait pas dans un environnement de test, a déclaré Malafa. « Ils volent en Alaska où il y a des montagnes, [et dans d’autres] différents types d’environnements et collectent ce type de données », a déclaré Malafa à propos des F-35 opérationnels. À l’heure actuelle, QRIP n’est sur aucun autre avion, mais Malafa a déclaré que l’escadron voulait le mettre sur F-22 - d’abord tester les Raptors l’année prochaine, et éventuellement passer aux F-22 opérationnels. Un QRIP monté sur F-22 est « bien avancé dans le pipeline de développement » et en cours de test, a-t-il déclaré. La prochaine étape consistera à travailler avec le fabricant de F-22, Lockheed Martin, pour trouver la meilleure façon d’intégrer QRIP dans le F-22, bien que Malafa ne puisse pas dire quand il pourrait être intégré au F-22. L’escadron travaille également sur un QRIP pour les F-16 et les A-10, a-t-il déclaré. Les F-15 collectent déjà suffisamment de données, a-t-il dit, mais pourraient avoir besoin d’un nouveau système pour gérer les informations. Et Malafa a déclaré que son escadron cherchait comment intégrer ces dispositifs dans les MQ-9 Reapers et les bombardiers tels que le B-52 Stratofortress. Et alors que l’armée de l’air va de l’avant avec son B-21 Raider, sa famille de systèmes de chasse de nouvelle génération Air Dominance et ses ailiers de drones connus sous le nom d’avions de combat collaboratifs, Malafa a déclaré qu’il serait important pour l’armée de l’air de « cuire » ce type de capacité de collecte de données dès le début. De cette façon, le service n’aura pas à revenir des années en arrière et à les moderniser avec une technologie comme QRIP. Les données de vol collectées par QRIP aideront à améliorer les fichiers de données de mission que le F-35 utilise pour comprendre son environnement et savoir quelles menaces rechercher, a déclaré Malafa. Cela permettra également à l’armée de l’air de trouver et de corriger les bogues dans le logiciel, de collecter des informations que les bureaux de renseignement pourraient utiliser et d’aider les responsables de la maintenance à trouver ou à prédire où le F-35 doit être réparé. Et si quelque chose ne va pas avec un chasseur sur toute la ligne, le pool de données recueillies par QRIP au fil des ans pourrait aider la Force aérienne à revenir en arrière et à essayer de trouver des signes avant-coureurs du problème. Malafa a déclaré que l’armée de l’air souhaitait travailler avec des entreprises qui fournissent des technologies d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique pour développer des ensembles d’outils qui pourraient lui permettre de mieux utiliser les données collectées par QRIP. « L’une des choses que nous cherchons à faire [avec les données collectées par QRIP] est cette maintenance prédictive », a déclaré Malafa. « Si vous pouvez prendre de l’avance sur ce point, cela change la donne. » 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 19 novembre 2022 Share Posté(e) le 19 novembre 2022 Impressionnant à 1:06 comme le missile cabre fort pour prendre de l'altitude 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 19 novembre 2022 Share Posté(e) le 19 novembre 2022 Il n'y a pas à dire les Américains savent faire du cinéma, les images sont superbes @Paschi les images des tirs missiles AA sont aussi tournées en accéléré. On remarque également l'instabilité des GBU lors du déploiement des gouvernes qui s'opère de fait assez tard après le largage, plus tard a priori que celui des gouvernes de l'A2SM par exemple, je pense qu'il s'agit là de différence quand à l'autorité du pilotage des gouvernes. On note aussi la présence du conteneur parachute sur un des F-35 du Sq 332 norvégien Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 19 novembre 2022 Share Posté(e) le 19 novembre 2022 Il y a 3 heures, pascal a dit : Il n'y a pas à dire les Américains savent faire du cinéma, les images sont superbes Je pense que le youtubeur derrière ce montage est turc. Mais les images de F-35 sont probablement américaines et norvégiennes, entre autres. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1foismax Posté(e) le 20 novembre 2022 Share Posté(e) le 20 novembre 2022 On 11/19/2022 at 8:51 AM, herciv said: Un composant pour tous les dominer. Le QRIP permet de collecter les données de vols des F-35 mais aussi des F-15 ou des globalHawk : https://www.c4isrnet.com/battlefield-tech/2022/11/18/football-sized-device-could-transform-how-air-force-collects-f-35-data/ ...un dispositif QRIP, qui enregistre les données de vol qui pourraient conduire à un développement logiciel plus rapide, à une meilleure reprogrammation et à des produits accélérés pour les pilotes. (Todd Cromar/Force aérienne) ... Dans le passé, a déclaré Malafa, les F-35 d’essai enregistraient des données avec une nacelle de 2 500 livres qui occupait une soute à armes entière et coûtait 25 millions de dollars chacune. ... Cette histoire me parait absurde! Vraiment, un avion moderne a besoin d'un instrument supplémentaire pour enregistrer "les donnes du vol"! Qu'un avion de test a besoin d'avoir des instruments supplémentaire collés sur l'extérieur je peux comprendre. Mais qu'est-ce qu'un boitier dans la soute peut bien recueillir que l'avion n'a pas déjà mesurée et enregistré de lui même? Le nouveau boitier a une zone de stockage de 1TO. OK, c'est bien, mais c'est pas impressionnant. Et ils vendent ça pour faire (accessoirement) de la maintenance prédictive! Ils sont plus en retard que je pensais... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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