C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 7 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 novembre 2023 Offre de BAE pour la RAN --> Nouvelle version de la classe hunter avec 96 VLS et 16 Missiles anti-navire / pas de sonar remorqué / 1 seul hélicoptère --> on s'écarte quand meme beaucoup du concept originel pour une frégate ASM Offre de Navantia pour la RAN destroyer Flight III --> 128 VLS / 165 Metres / 10 000 Tonnes 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ronfly Posté(e) le 12 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 novembre 2023 Le 07/11/2023 à 12:00, Ponto Combo a dit : - Du coup, echec patent pour la France sur le coup mais avec des points moins negatifs - l'ensemble des jalons technologiques et techniques de Naval Group ont été respectés malgre certains dire Australiens - permis de developper le Baccurada en version classique et remboursement de 550 millions € du contrat - la France a depuis, et malgré tout, atteint la 3eme place d'exportation d'armements avec un niveau jamais atteint (il est vrai merci le Rafale qui represente une partie importante...) - perte sèche de 3,2 Mds pour l'Australie avec des installations crées sans utilités aujourd'hui et aucun savoir faire majeur utile - probleme reglementaire, aucun état Australien n'autorise la possession, la production, le stockage, de materiel nucleaire. - crédibilité encore faible de se nouveau contrat issue d'AUKUS. Toujours en attente d'une autorisation du congres US pour la fourniture de SNA classe Virginia, aucune capacités techniques en Australie - pas de possibilté opérationnelle réelle avant 15/20 ans -SSK Collins peu operationnels depuis le départ, en fin de vie et vont etre renovés à grands frais. 4 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 14 novembre 2023 Share Posté(e) le 14 novembre 2023 (modifié) La défense admet des échecs dans le processus de sélection des chasseurs https://www.australiandefence.com.au/news/news/defence-admits-failures-in-hunter-selection-process Le ministère de la Défense a admis qu'il "n'a pas mené un processus d'appel d'offres efficace" pour la conception des frégates de classe Hunter de 45 milliards de dollars. Un rapport de l'ANAO sur le programme, déposé au Parlement le 10 mai, était suffisamment critique à l'égard des processus d'approvisionnement de la Défense pour suggérer que "une formation et une surveillance supplémentaires peuvent être nécessaires des responsables de la Défense impliqués dans la planification et les conseils de haut niveau sur les grands projets d'acquisition de capitaux, à tous les niveaux". Les conclusions de ce rapport comprenaient que les dépenses contractuelles à ce jour n'avaient pas été efficaces pour réaliser les jalons du projet, et que le "manque de maturité de conception" avait entraîné un nouveau retard de 18 mois pour le projet, le premier des neuf navires de la classe Hunter destinés à remplacer les frégates de la classe Anzac de la RAN devrait maintenant être livrée au milieu de 2032 plutôt qu'au début de 2031. Maintenant, le secrétaire du ministère Greg Moriarty a admis que les propres processus d'appel d'offres de la Défense entraînaient des risques qui sont maintenant réalisés. "Après le passage initial et jusqu'au premier passage, il n'y a pas eu d'expression cohérente des objectifs et du but de l'approvisionnement. La planification de l'approvisionnement est entrée dans un processus de conseils décousus au gouvernement qui n'incluait pas de mesures délibérées pour maintenir des objectifs clairs et cohérents et une méthode d'approvisionnement à la mesure de l'échelle, de la portée et du risque de l'approvisionnement", a écrit Moriarty le 10 novembre. Le plaidoyer reconnaît également une mauvaise tenue de dossiers : "L'absence de documentation officielle signifie qu'il n'y a aucune preuve démontrant que les activités de présélection et la décision étaient proportionnelles à l'ampleur, à la portée et au risque de la décision." De plus, la soumission reconnaît que la défense s'est trop concentrée sur les exigences de capacité et n'a pas accordé suffisamment d'attention au risque, en particulier compte tenu des "autres critères d'appel d'offres" qui comprenaient une conception mature dans l'eau (ce que la classe Hunter fortement australienne n'était pas). "L'accent mis sur la réalisation des exigences de capacité a détourné une attention suffisante sur les risques ainsi que l'examen des appels d'offres par rapport à d'autres critères dont l'information a été évaluée et documentée dans le cadre du processus", a écrit Moriarty. Selon le rapport original de l'ANAO, le comité de capacité et d'investissement de la défense avait décidé en février 2016 que la frégate polyvalente FREMM italienne et le F-100 modifié du constructeur naval espagnol Navantia étaient considérés comme les conceptions les plus viables et que les systèmes BAE de type 26 du Royaume-Uni ou la variante française de la conception FREMM devraient être avancées en tant que troisième option pour l'activité d'évaluation concurrentielle. Les dossiers de la justification de la sélection par le secrétaire à la Défense (le décideur) de la conception BAE Type 26 en tant que troisième option à recommander au gouvernement n'avaient pas été conservés par la Défense, a déclaré l'ANAO. La semaine dernière, BAE Systems a révélé une proposition de classe Hunter « montée » qui augmentera le nombre de cellules du système de lancement vertical (VLS) de 32 à 96, au détriment de certains équipements de guerre anti-sous-marine (ASW) haut de gamme tels que le sonar à réseau remorqué et la baie de mission du Hunter à l'arrière de l'entonnoir. Le programme Hunter attend les résultats de l'examen de la flotte de surface, qui ne devrait pas être rendu public avant la fin du premier trimestre de l'année prochaine. Modifié le 14 novembre 2023 par Titus K 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 18 novembre 2023 Share Posté(e) le 18 novembre 2023 https://lemarin.ouest-france.fr/defense/sous-marins/les-etats-unis-doivent-livrer-un-premier-sous-marin-nucleaire-a-laustralie-en-2032-b33e5b18-83cc-11ee-aabe-38ea97092852 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 27 novembre 2023 Share Posté(e) le 27 novembre 2023 (modifié) Le 07/11/2023 à 13:28, Titus K a dit : Offre de BAE pour la RAN --> Nouvelle version de la classe hunter avec 96 VLS et 16 Missiles anti-navire / pas de sonar remorqué / 1 seul hélicoptère --> on s'écarte quand meme beaucoup du concept originel pour une frégate ASM Offre de Navantia pour la RAN destroyer Flight III --> 128 VLS / 165 Metres / 10 000 Tonnes Et même jusqu’à 128 vls pour les futures Hunter de la RAN. En se passant de canon principal ce qui ne serait pas une petite affaire. Poutre du bateau allongée impliquant un ré-design général avec 18 mois de délai supplémentaire et sans doute pas mal d’argent… (sauf à retirer le sonar remorqué ) https://www.navylookout.com/adding-firepower-to-the-type-26-frigate/ Modifié le 27 novembre 2023 par Hirondelle 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 27 novembre 2023 Share Posté(e) le 27 novembre 2023 Le stagiaire qui posait les missiles anti navires sur la maquette était pressé C'est tout furtif puis hop, 16 missiles posés commme ça ... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 27 novembre 2023 Share Posté(e) le 27 novembre 2023 il y a 14 minutes, clem200 a dit : Le stagiaire qui posait les missiles anti navires sur la maquette était pressé C'est tout furtif puis hop, 16 missiles posés commme ça ... Ce qui me frappe davantage que ces 4 boîtes exposées aux vents sont les 2 formidables «lampadaires » sur l’arrière pour les com. La version rouquine àgrandes oreilles: De toutes façons, avec tous ces vls, il y aura peut-être moyen de passer les anti navires en boîte eux aussi. Et comme les aussies semblent prêts à casser leur tirelire, pourquoi pas du SM6 même si la charge militaire est modeste? De toutes façons, y a presque tout qui rentre dans les mk41… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
R force Posté(e) le 27 novembre 2023 Share Posté(e) le 27 novembre 2023 Le 18/11/2023 à 09:25, Ronfly a dit : https://lemarin.ouest-france.fr/defense/sous-marins/les-etats-unis-doivent-livrer-un-premier-sous-marin-nucleaire-a-laustralie-en-2032-b33e5b18-83cc-11ee-aabe-38ea97092852 le mot clef est "doivent". C'est pas pareil que "vont". On verra ce qu'il en est, si c'est de la 2eme main et dans ce cas quel flight.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 3 décembre 2023 Share Posté(e) le 3 décembre 2023 Le 07/11/2023 à 13:28, Titus K a dit : Offre de Navantia pour la RAN destroyer Flight III --> 128 VLS / 165 Metres / 10 000 Tonnes Il me plaît bien ce concept. Mais là on s'approche un peut des dimensions d'un croiseur non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 3 décembre 2023 Share Posté(e) le 3 décembre 2023 Le 27/11/2023 à 14:21, Hirondelle a dit : De toutes façons, avec tous ces vls, il y aura peut-être moyen de passer les anti navires en boîte eux aussi. Et comme les aussies semblent prêts à casser leur tirelire, pourquoi pas du SM6 même si la charge militaire est modeste? De toutes façons, y a presque tout qui rentre dans les mk41… Le LRASM entre-autre 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 3 décembre 2023 Share Posté(e) le 3 décembre 2023 il y a une heure, Paschi a dit : Le LRASM entre-autre Vu! Citation On 7 February 2020, the U.S. Department of State announced it had approved a possible foreign military sale to Australia of up to 200 LRASMs and related equipment for an estimated cost of US$990 million In July 2020 Merci Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 3 décembre 2023 Share Posté(e) le 3 décembre 2023 Il y a 6 heures, Hirondelle a dit : Vu! Merci Mais je crois que c'est pour équiper leurs F/A-18F Super Hornet. ll n'est pas encore prévu d'en équiper leur navires. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 15 décembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 décembre 2023 Awkward truths about US and UK AUKUS challenges Vérités gênantes sur les défis AUKUS des États-Unis et du Royaume-Uni Trois rapports publiés au cours des deux derniers mois doivent être lus par toute personne impliquée dans les travaux du gouvernement australien sur AUKUS ou les examinant de près. Il s'agit de deux rapports américains et d'un rapport britannique. Aucun n'émane du Pentagone ou du ministère britannique de la défense, mais plutôt d'une agence de contrôle gouvernementale indépendante chargée d'évaluer objectivement les plans militaires de leur pays. Ensemble, les trois rapports montrent que les partenaires australiens d'AUKUS sont confrontés à une série de défis alarmants et croissants lorsqu'il s'agit de répondre à leurs propres besoins en matière de sous-marins. AUKUS ajoute des exigences supplémentaires et une complexité accrue en introduisant une troisième nation, son gouvernement, ses lois, son budget et ses processus d'acquisition. La marine américaine est tenue par la loi de fournir chaque année au Congrès son plan de construction navale à long terme (c'est un contraste frappant avec notre situation, où la défense n'a pas publié de version publique de son plan d'acquisition depuis près de trois ans et demi). Le Congressional Budget Office (CBO) des États-Unis a publié son évaluation de ce plan en octobre. La marine américaine a défini trois options pour ses futures flottes de surface et sous-marines, avec des nombres et des combinaisons de navires et de sous-marins légèrement différents pour chacune d'entre elles. Mais chaque option présente le même défaut fondamental : elle est inabordable sans une augmentation massive des budgets de construction navale américains. Les options nécessitent des augmentations annuelles continues du montant que le Pentagone consacre actuellement à la construction de navires et de sous-marins, de l'ordre de 31 à 40 % par an pendant des décennies, si l'on veut que la marine américaine ressemble à ses plans et ne se réduise pas de manière substantielle. Le problème qui se cache derrière ces chiffres est que la marine américaine continue d'aspirer à des navires et des sous-marins plus grands, plus complexes et plus coûteux que ceux dont elle dispose actuellement, alors que les coûts de production de navires similaires à ceux qui sont construits aujourd'hui montent en flèche. Ce rapport a été suivi par le rapport du 13 novembre 2023 du service de recherche du Congrès américain intitulé "US Navy's Virginia Class submarine program and the AUKUS Submarine Proposal" (Programme de sous-marins de classe Virginia de la marine américaine et proposition de sous-marin AUKUS). Le CRS est tenu de fournir des conseils indépendants au Congrès sur la législation qu'il va examiner. Dans le cas présent, cette législation comprend le financement des sous-marins et l'autorisation pour le président de transférer des sous-marins à propulsion nucléaire à l'Australie. Le rapport du CRS est cohérent avec le rapport du CBO dans sa compréhension des défis posés à la construction et à la maintenance des sous-marins américains, mais il va plus loin dans les défis posés à la base industrielle des sous-marins. Son analyse montre que les États-Unis produisent actuellement des sous-marins de classe Virginia à un rythme d'environ 1,4 bateau par an, ce qui représente un déficit par rapport à l'objectif de 2 bateaux par an. Et ce, malgré des années d'investissements ciblés dans la base industrielle et le réseau de fournisseurs qui construisent ces bateaux. Mais plus important encore, l'évaluation du CRS, qui est acceptée par la marine américaine, montre que le taux de production de sous-marins doit augmenter non seulement à 2 bateaux par an, mais à l'équivalent de cinq bateaux "standard" de la classe Virginia par an d'ici 2028. En effet, d'ici là, les États-Unis devront construire les sous-marins de classe Virginia, plus grands et dotés d'une charge utile de missiles, ainsi que les sous-marins lanceurs de missiles balistiques de classe Columbia, beaucoup plus grands et plus complexes. Chaque Columbia nécessite une capacité industrielle 2,5 fois supérieure à celle nécessaire à la construction d'un sous-marin "standard" de la classe Virginia. Les États-Unis doivent donc non seulement investir entre 31 et 40 % de plus par an dans leurs programmes, mais aussi augmenter leur capacité de production de plus de 3,5 fois par rapport au rythme actuel de 1,4 navire par an. C'est sans compter la capacité industrielle encore plus importante nécessaire pour répondre à la demande d'AUKUS de produire 3 à 5 sous-marins Virginia supplémentaires pour l'Australie (en remplaçant ceux fournis par la flotte existante de l'US Navy et en construisant de nouveaux sous-marins vendus à l'Australie avant l'arrivée du SSN AUKUS (Snorkus)). Les chiffres sous-estiment la difficulté de la tâche. Il ne s'agit pas simplement d'accélérer une chaîne de production ou de remplacer une chaîne de production existante par une nouvelle. La construction de sous-marins nucléaires fait appel à des ouvriers hautement qualifiés qu'il est difficile de recruter et de conserver, et les constructeurs dépendent de centaines - de milliers - de petits fournisseurs pour tous les composants et sous-systèmes qui entrent dans la fabrication de chaque bateau. Il est plus difficile d'accroître la capacité ou la variété de cette chaîne d'approvisionnement que d'augmenter la main-d'œuvre qualifiée dans le domaine de la construction de sous-marins. Ainsi, les rapports du CBO et du CRS, à leur manière mesurée, discrète mais autoritaire, soulèvent de réels doutes quant à la capacité des États-Unis à faire ce qu'ils doivent faire - pour eux-mêmes - et, de surcroît, à livrer AUKUS. En juin 2023, un rapport de l'US Government Accountability Office nous avait déjà indiqué que, la construction des sous-marins de la classe Virginia continuant à se dégrader, il semblait que chaque sous-marin Block V prendrait en moyenne plus de deux ans de plus que ce qui avait été annoncé l'année dernière. Laissant de côté la situation américaine, nous avons maintenant des nouvelles récentes sur les défis liés aux sous-marins nucléaires outre-Atlantique. Le rapport le plus récent vient du National Audit Office du Royaume-Uni – l’équivalent de l’ANAO en Australie, qui nous a apporté de mauvaises nouvelles concernant le programme de frégate Hunter de la Défense. Elle a évalué le plan d’équipement décennal 2023-2033 du ministère britannique de la Défense et a constaté qu’il était inabordable, les coûts des programmes clés augmentant rapidement en raison de l’inflation et d’une meilleure compréhension par le ministère britannique de la Défense des coûts réels impliqués. Deux des augmentations de coûts les plus importantes concernent la Defence Nuclear Enterprise du Royaume-Uni (qui construit les sous-marins nucléaires et les missiles nucléaires du Royaume-Uni) et la Royal Navy (qui acquiert la frégate BAE Type 26 qui est la base du « Hunter » de notre marine). Le programme nucléaire de défense du Royaume-Uni a connu une augmentation de 62 pour cent par rapport aux coûts prévus dans la version de l’année dernière du plan d’équipement. Cela représente une augmentation de 38,2 milliards de livres sterling (l’équivalent de 73 milliards de dollars australiens). Et le programme d’acquisition non nucléaire de la Royal Navy a connu une augmentation de coûts de 41 % entre le plan décennal 2022 et 2023, soit une augmentation de 16,4 milliards de livres sterling (l’équivalent de 31 milliards de dollars australiens). Le NAO britannique note que le plan d'équipement est inabordable et qu'il n'inclut pas encore les capacités « indispensables » pour l'armée britannique, identifiées à partir de l'étude des leçons de la guerre en Ukraine – défense antimissile intégrée, missiles de croisière et missiles balistiques, missiles à longue portée. les missiles sol-sol pour frapper profondément dans les zones arrière de l'ennemi, les systèmes aériens sans pilote et la guerre électronique ». Cela aggrave le problème d’inabordabilité du plan britannique, nécessitant soit des annulations importantes, soit d’importantes augmentations budgétaires. L'action du gouvernement britannique pour adapter les plans militaires à son budget n'affectera pas l'entreprise nucléaire, car celle-ci a été « cantonnée », mais, comme le dit le NAO, elle « exercera une pression plus forte sur les programmes non inclus dans [le cantonnement] » – y compris la flotte de surface de la Royal Navy. Le résultat final est que les deux pays ont eu du mal à répondre à leurs propres besoins en matière de navires de surface et de sous-marins avant l’arrivée d’AUKUS, et ces défis s’accentuent car les conséquences de nombreuses années de faibles investissements sont désormais inévitables. Ils montrent également que les États-Unis et le Royaume-Uni sont confrontés à une spirale de coûts dans leurs programmes de sous-marins, les coûts prévus augmentant en raison de l’inflation et des problèmes de chaîne d’approvisionnement qui rendent tout plus cher. Ces coûts ne se sont pas stabilisés. Cette expérience signifie que le coût annoncé par l'Australie, de 268 à 368 milliards de dollars pour les huit sous-marins AUKUS, doit désormais être considéré comme sous-estimé – ou à tout le moins se situer à l'extrémité supérieure de cette fourchette – car il sera affecté par la hausse des coûts auxquels sont confrontés les États-Unis. le Royaume-Uni et les États-Unis. AUKUS contribue d’une certaine manière : l’Australie apporte un sac d’or à cet effort. Mais dans l’ensemble, AUKUS rend l’ensemble du programme plus difficile : il reste encore beaucoup à faire et cela doit être fait par trois gouvernements, économies et industries de défense différents. Ainsi, alors qu'une grande partie des discussions et débats nationaux sur AUKUS a porté sur la volonté de l'Australie de produire, d'exploiter et d'entretenir huit sous-marins nucléaires, les plus grands défis d'AUKUS proviennent des « jeux à domicile » auxquels le Royaume-Uni et les États-Unis doivent jouer pour répondre à leurs propres besoins. besoins. Ceux-ci sont confrontés à des problèmes sous-jacents profonds et à long terme. Ces problèmes ne seront pas résolus par l’adoption par le Congrès américain d’une législation relative à l’AUKUS cette année. Les investissements américains dans leur base sous-marine ont augmenté ces dernières années, et le Congrès les soutient davantage, ce qui est une bonne chose mais insuffisant. Près de deux ans et demi après l’annonce de septembre 2021, il devient de plus en plus clair que la mise en œuvre de la « voie optimale » nécessite bien plus que des efforts héroïques de la part du Royaume-Uni et des États-Unis sur de très larges fronts d’activité, qui doivent tous réussir. Et ce, pendant que les deux pays aident l’Australie à s’entraîner et à passer rapidement du statut d’enfant en bas âge apprenant à marcher lorsqu’il s’agit de sous-marins nucléaires à un état d’esprit mature et performant dans l’un des domaines les plus exigeants de l’activité humaine. Demander des plans ou mentionner des défis du monde réel est perçu ici comme à la limite du non-australien. C’est étrange, comme le souligne le service de recherche du Congrès américain, presque tous les programmes d’acquisition militaire américains qui n’ont pas fait l’objet d’une analyse de rentabilisation appropriée tenant compte des risques réels et de l’environnement industriel dans lequel ils doivent opérer ont échoué. Le programme Littoral Combat Ship, aujourd’hui annulé, n’en est que l’exemple le plus récent. La compréhension et le soutien du public sont essentiels à la durabilité et à la réalisation d’AUKUS. Cela commence par une ouverture d’esprit sur les défis époustouflants auxquels sont confrontées chaque nation du partenariat – et par des plans crédibles à la hauteur de l’ampleur des défis, dès maintenant. 1 8 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 15 décembre 2023 Share Posté(e) le 15 décembre 2023 Sun Tzu disait bien qu'on peut gagner sans avoir à combattre 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 15 décembre 2023 Share Posté(e) le 15 décembre 2023 (modifié) Il y a 4 heures, pascal a dit : Sun Tzu disait bien qu'on peut gagner sans avoir à combattre Ce qui est bizarre quand même c'est que la même stratégie ("la course à l'armement") avait été utilisée contre l'URSS avec plutôt de la réussite. Finalement il y a une forme d'inertie dans cette stratégie et les américains ont continué à l'utiliser avec la Chine comme point de mire. Mais il y a eu comme effet, voulu ou non, d'anesthésier l'Europe et aussi d'un effet boomerang. L'inertie encore quand l'industrie militaire assise sur un tas d'or fini par utiliser la complexité comme une stratégie en soit. Au départ c'est pour mettre des barrière à l'entrée à ses concurrents ensuite çà devient une barrière à la sortie de ses clients. Et finalement elle ne s'aperçoit pas que le low-end fini par devenir une vrai stratégie alternative tout à fait crédible pour une armée. En effet les volume de production inhérent sont capables de largement compenser une attrition en matériel high-end, bien sûr, mais également en homme puisque les cycle de montée en compétence sont beaucoup plus courts sur des matériels low-end. Bref le constat de ces trois rapports si on pousse un peu plus loin la synthèse c'est qu'ils sont au bout de leur modèle de gain stratégique par l'avance technologique parce que la complexité inhérente à ce modèle fini par le rendre infinançable et tout aussi grave pour une armée ... "inlivrable" voir inutilisable. Est-ce qu'il y aura un salut grâce à l'IA pour remplacer l'homme ? Bonne question ? Mais ce n'est pas parce qu'on mettre une IA à la place du pilote dans un F-35 qu'il aura une dispo suffisante. Modifié le 15 décembre 2023 par herciv 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 15 décembre 2023 Share Posté(e) le 15 décembre 2023 Le 27/11/2023 à 14:25, R force a dit : le mot clef est "doivent". C'est pas pareil que "vont". On verra ce qu'il en est, si c'est de la 2eme main et dans ce cas quel flight.... Je crois qu'ils livreront sur ce point il n'y a pas de doute à avoir. Le problème c'est la date et la nature, au sens les contrainte réelles, du SSN final. En gros on sait qu'il y aura un jour un soum nucléaire livré et que beaucoup d'eau va passer sous les ponts d'ici là. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 15 décembre 2023 Share Posté(e) le 15 décembre 2023 il y a une heure, herciv a dit : Mais ce n'est pas parce qu'on mettre une IA à la place du pilote dans un F-35 qu'il aura une dispo suffisante. … Non, mais si on demande à une I.A. de reprendre à zéro la programmation du TR-3 peut-être qu'ils s'en sortiront finalement (ou pas) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 15 décembre 2023 Share Posté(e) le 15 décembre 2023 il y a 46 minutes, Ardachès a dit : … Non, mais si on demande à une I.A. de reprendre à zéro la programmation du TR-3 peut-être qu'ils s'en sortiront finalement (ou pas) Et si c'est LM qui se charge de dresser l'IA ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ronfly Posté(e) le 8 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 janvier https://actu.fr/societe/sous-marins-nucleaires-pour-l-australie-les-difficultes-se-multiplient_60532463.html Ça évolue bien le programme de SNA pour les Australiens. 350 Mds $, une paille, ça passe large... Je comprends pas l'idée d'impasse qui est donnée dans l'article... ;););). Ça sent pas du tout le saucisson leur affaire. Ce serait plutôt sympa que NG arrive à équiper un pays avec des SSK classe Barracuda et qu'ils soient ops avant leur SNA... 1 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 8 janvier Share Posté(e) le 8 janvier Il y a cet article également --> https://strategicanalysis.org/awkward-truths-about-us-and-uk-aukus-challenges/ 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 janvier Share Posté(e) le 8 janvier (modifié) Il y a 1 heure, Titus K a dit : Il y a cet article également --> https://strategicanalysis.org/awkward-truths-about-us-and-uk-aukus-challenges/ Très intéressant merci. J'ai un peu de mal à ne pas en tirer des indications plus générales sur la capacités des militaires et des politiques à énoncer des programmes réalisables. 367 milliard pour 8 sous-marin et une base industrielle. Il faut que çà vaille le coup à ce tarif là parce que la perte d'un seul sous-marin le rend irremplaçable et pas seulement à cause de son coût mais aussi parce que reformer un équipage serait impossible dans des temps courts. Modifié le 8 janvier par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 8 janvier Share Posté(e) le 8 janvier il y a 29 minutes, herciv a dit : J'ai un peu de mal à ne pas en tirer des indications plus générales sur la capacités des militaires à énoncer des programmes réalisables. 367 milliard pour 8 sous-marin et une base industrielle. Il faut que çà vaille le coup à ce tarif là parce que la perte d'un seul sous-marin le rend irremplaçable et pas seulement à cause de son coût mais aussi parce que reformer un équipage serait impossible dans des temps courts. L'équipage c'est valable dans toutes les marines du monde. Personne n'a de gras en terme de marin qualifié pour la sous marinade Déjà une frégate ... Mais de toute façon pour perdre un sous-marin il faut qu'il y ait une guerre, et ce sera la troisième guerre mondiale ils ne seront plus à ça près Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 8 janvier Share Posté(e) le 8 janvier il y a 23 minutes, clem200 a dit : Personne n'a de gras en terme de marin qualifié pour la sous marinade La France ? 10 équipages pour une flotte de 6 SNA c'est déjà bien ! (ca pourrait simplifier une augmentation de la flotte si doctrine/budget/industrie le permettent un jour ?). Les australiens eux auront probablement 8 équipages pour 8 SNA comme le font les anglo-saxons. Et c'est pas sur qu'ils puissent avoir des équipages 100% australiens... Pour chaque équipage Virginia ils auraient pu avoir un double-équipages barracuda... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 8 janvier Share Posté(e) le 8 janvier (modifié) Il y a 1 heure, clem200 a dit : Mais de toute façon pour perdre un sous-marin il faut qu'il y ait une guerre … Euh, les Argentins (et peut-être les Chinois) ne sont pas vraiment d'accord avec ton assertion Modifié le 8 janvier par Ardachès 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 8 janvier Share Posté(e) le 8 janvier il y a 51 minutes, Ardachès a dit : … Euh, les Argentins (et peut-être les Chinois) ne sont pas vraiment d'accord avec ton assertion Pas faux ... mais que tu en es 5 ou 20 le temps de remplacement d'un équipage complet plus le temps de construction tu es vite sur 10 ans pour tout le monde de toute façon Les U-Boot avec 20 pignoufs formés sur le tas produit par centaines ça remonte ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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