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Europe de la Défense ?


Messages recommandés

il y a 18 minutes, Bechar06 a dit :

« Ringtausch » (« échange de bagues »)

En l'occurrence, « échange circulaire » est je pense plus exact comme traduction.

il y a 17 minutes, mehari a dit :

Il y a une solution anti-missile européenne déjà opérationnelle? C'est nouveau...

Et même plusieurs. Mais ça dépend de quel créneau on parle...

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11 minutes ago, Kelkin said:

Et même plusieurs. Mais ça dépend de quel créneau on parle...

À part l'Aster, qui ne gère que le plus bas du spectre (et donc n'est pas vraiment comparable au THAAD ou Arrow3), je ne vois pas de quels systèmes tu pourrais parler

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L'Aster est le seul à pouvoir cibler des missiles balistiques ; mais si on prend en compte les missiles de croisière, beaucoup plus lent, on peut rajouter la plupart des systèmes à courte portée ou moyenne portée comme les Crotale, IRIS-T, CAMM-ER, MICA-VL, etc.

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Il y a 22 heures, SLT a dit :

Avec des alliés comme ça...

Je sais que la France a mauvaise image à l'étranger, mais là c'est du déni de réalité quand même : préférer un projet à acheter sur étagère plutôt qu'une solution européenne déjà opérationnelle ? L'Allemagne a définitivement de très bons vendeurs et commerciaux (je la connaissait comme une nation d'ingénieurs, mais je vais peut être devoir revoir mon jugement :biggrin:)

Je sais que c'est mal de faire des généralités, mais à titre personnel de ce que j'ai fréquenté et ai pu voir, je n'ai pas été éblouis par leurs ingénieurs...

(attention, je ne dis pas qu'ils sont moins bon qu'ailleurs)

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Le 14/10/2022 à 21:51, Boule75 a dit :

Non. Et ?

Écoute, c'est assez simple : Poutine joue au fou, nous aussi. Je crois l'avoir écrit ici dès la fin février : il ne s'est pas rendu compte à quel point l'Europe allait être folle de rage devant sa guerre criminelle de merde.
Il a envahi un pays qui ne menaçait pas la Russie, avec des prétextes débiles, il ment comme il respire, il jette son peuple sous les balles, il fait bombarder les civils, sa propagande est d'un racisme immonde, il encourage la torture et le viol, organise le rapt et la déportation des enfants, brandit à tout va la menace nucléaire, annexe des territoires qu'il ne contrôle même pas (le con ! ) et - mais c'est bénin par rapport au reste - vient foutre son sale nez dans nos affaires internes par le biais de gens qu'il paye pour qu'on finisse par ressembler à la Russie actuelle : une bande de moutons alcooliques dirigés par des mafieux agitant des popes.

Donc si Poutine imagine un instant qu'il va pouvoir en plus utiliser l'arme nucléaire sans en subir la moindre conséquences, il se fout le bras dans l’œil jusqu'à l'épaule, et on verra ensuite. C'est clair comme ça ?

L'avantage de signaler que les représailles toucheront l'armée russe, c'est qu'elle pourrait enfin se mettre à cogiter, cette armée-là.

Rafraichissant de lire quelques européens qui ne chient pas dans leur froc à chaque fois que Poutine brandit sa menace de fin du monde.

L'Europe sombre économiquement, doucement mais surement, les US jouent leur partition avec brio et on devrait rester spectateurs impuissants des folies d'un vieil homme en mal de reconnaissance ?

J'espère qu'au sein des chancelleries européennes, le "nous ne sommes pas en guerre" n''est bien évidemment que de la façade à destination des peuples et qu'en coulisse on se démène pour se débarrasser de cette clique de mafieux avec tous les services mobilisés pour les dégommer.

Marre de cette guerre folle, de l'effondrement économique qui arrive, de la dépendance renforcée vers les US. Il est grand temps qu'on prenne notre destin en main.

Dégommer Poutine et sa clique, c'est la première brique de l'Europe de la défense, si un jour on y a cru.

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Le 14/10/2022 à 17:39, wagdoox a dit :

C’est ca que de creer des trucs supra national avec des postes ou les mecs ne savent rien, ne peuvent rien, alors ils parlent encore et toujours. Et plus ils parlent plus ils ont l’impression que leur poste est justifié.

Ah oui c’est sûr que dieu merci c’est pas le genre de truc qui pourrait arriver avec un mec à un bon vieux poste tout ce qu’il y a de plus national :bloblaugh:

Le 14/10/2022 à 21:51, Boule75 a dit :

Non. Et ?

Écoute, c'est assez simple : Poutine joue au fou, nous aussi. Je crois l'avoir écrit ici dès la fin février : il ne s'est pas rendu compte à quel point l'Europe allait être folle de rage devant sa guerre criminelle de merde.
Il a envahi un pays qui ne menaçait pas la Russie, avec des prétextes débiles, il ment comme il respire, il jette son peuple sous les balles, il fait bombarder les civils, sa propagande est d'un racisme immonde, il encourage la torture et le viol, organise le rapt et la déportation des enfants, brandit à tout va la menace nucléaire, annexe des territoires qu'il ne contrôle même pas (le con ! ) et - mais c'est bénin par rapport au reste - vient foutre son sale nez dans nos affaires internes par le biais de gens qu'il paye pour qu'on finisse par ressembler à la Russie actuelle : une bande de moutons alcooliques dirigés par des mafieux agitant des popes.

Donc si Poutine imagine un instant qu'il va pouvoir en plus utiliser l'arme nucléaire sans en subir la moindre conséquences, il se fout le bras dans l’œil jusqu'à l'épaule, et on verra ensuite. C'est clair comme ça ?

L'avantage de signaler que les représailles toucheront l'armée russe, c'est qu'elle pourrait enfin se mettre à cogiter, cette armée-là.

Message à copier et à coller à chaque fois que quelqu'un sur le forum nous explique qu’il faut ménager Vlad et ses petites névroses sur l’occident et la gloire passée de la grande Russie.

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Le 14/10/2022 à 13:51, jean-françois a dit :

le truc que je ne comprends pas : personne n'a demandé à Borell qu'elle serait la réaction russe si l'OTAN ou une autre entité détruisait l'armée russe ( ou la flotte russe ) ?

il pense réellement que la Russie n'aurait aucune réaction après, du genre envoyer de beaux missiles à travers toute la planète ?

Parfois, je me demande réellement ce qu'ils ont dans la tête et s'ils croient réellement les conneries qu'ils disent

Qu'est-ce qui te permet d'imaginer qu'ils ont tort

  1. De dire ça dans un contexte où l'important est aujourd'hui de dissuader l'autre d'aller trop loin ?
  2. d'imaginer, si tel est le cas, que la Russie ne détruirait pas le monde si on venait à attaquer la flotte russe ? (autre que "Ouais mais Vlad c'est un vrai mec, pas une lopette occidentale décadente. Et puis d'abord, il se bat avec des ours !")

On peut toujours discuter du 2 mais pour moi, le 1 est capital. À mon sens, en termes de dissuasion et de rapport de force, ça m'apparaît quand même un chouïa plus productif de dire ce que dit Borell plutôt que d'affirmer que Vlad peut balancer une bombe A sur l'Ukraine ou les pays voisins sans que cela touche aux intérêts vitaux de ton pays et donc que tu t'en cognes, suivez mon regard... Parce qu'en termes de construction de l'Europe de la défense, c'est quand même pas génial.

Sinon, plus largement, est-ce que tu penses qu'il faut laisser accroître au monde entier que, du moment que tu as la bombe et que tu répètes suffisamment souvent que tu es prêt à t'en servir, tu pourras toujours arriver à tes fins ? Quel effet ça aura sur l'Iran ou la Corée du Nord par exemple ? Quel effet ça aura sur la prolifération de l'arme atomique sur toute la planète, ce qui augmente mécaniquement le risque qu'elle finisse par arriver aux mains d'un autocrate mycologue émérite qui ne verra aucun mal à s'en servir ? Tu le gères comment Vlad au moment où il va t'annoncer que, tout bien réfléchi, il trouve ça dommage que Kaliningrad ne soit pas relié au reste de la Russie et qu'il est prêt à jouer avec ses gros missiles si tu ne veux pas lui donner les Pays Baltes ? ("Lol mais non, c'est un joueur d'échec, il bluffe, il ne va jamais envahir l'Ukraine la Lettonie").  

Je ne prétends pas que Borell soit dans le vrai, on est bien d'accord, et je ne sais pas quelle est la meilleure approche. Mais, à un moment, ça peut-être pas mal aussi de se demander s'il n'y a pas une raison pour laquelle il tient des propos qui t'apparaissent à toi comme des conneries. 

 

Le 14/10/2022 à 22:14, John92 a dit :

Petit rappel de géopolitique/stratégie:

1. Commence par te mettre dans la grille d'analyse de ton compétiteur (ennemi/adversaire  pour utiliser un vocable plus ancien).

2. Ensuite demande toi ce que tu ferais à sa place (je sais pas facile).

3. Reviens dans ta propre grille d'analyse (là encore, pas facile)

4. Et pose toi la (les) question, comment faire pour le contrer (et dans ce cas précis, en évitant la culture de champignons)?

Bah tu peux répondre aux quatre questions, du point de vue des Russes, et en tirer la conclusion que Borell a eu raison... Parce que ça marche dans les deux sens.

 

Modifié par funcky billy II
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Il y a 3 heures, Julien a dit :

Ah oui c’est sûr que dieu merci c’est pas le genre de truc qui pourrait arriver avec un mec à un bon vieux poste tout ce qu’il y a de plus national :bloblaugh:

L’ue n’est peuplé que de poste a placard, il y a personne audessus qui vient les arreter, ils sont tous dans le meme panier. 
C’est deja moins le cas au niveau national mais evidemment ca arrive aussi surtout si la personne a ete formé (deformée) a bruxelles. 

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il y a 5 minutes, Teenytoon a dit :

l'Union Européenne ! L'origine de tous nos maux !

Ou plutôt la bonne excuse de tous les dirigeants nationaux des pays qui la composent pour se décharger de leurs propres contradictions et trouver un bouc émissaire facile ? :rolleyes:

Non, c'est le royaume de l'inconséquence, résultat logique de la technocratie. 
C'était vrai, il y a 20 ans maintenant il serait bon de rappeler le pourcentage des lois produites au niveau national et celles de l'UE et là excuse devient rapidement moins séduisante. 

D'ailleurs tous ces politiques au pouvoir qui remettaient la faute sur l'UE, n'étaient ils pas eux meme pro UE ? 

Modifié par wagdoox
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3 minutes ago, wagdoox said:

Non, c'est le royaume de l'inconséquence, résultat logique de la technocratie. 
C'était vrai, il y a 20 ans maintenant il serait bon de rappeler le pourcentage des lois produites au niveau nationales et celle de l'UE et là excuse devient rapidement moins séduisante. 

Donc l'utilité d'un niveau de pouvoir se mesure au nombre de lois produites par ce niveau? Pondéré aux compétences? Comment compte-t-on les directives? Au pourcentages de modifications apportées par le niveau national?

Est-ce qu'on doit compter l'influence de chaque texte dans le calcul? Après tout un règlement européen a une portée largement supérieure à une loi française.

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Il y a 2 heures, funcky billy II a dit :

Je ne prétends pas que Borell soit dans le vrai, on est bien d'accord, et je ne sais pas quelle est la meilleure approche. Mais, à un moment, ça peut-être pas mal aussi de se demander s'il n'y a pas une raison pour laquelle il tient des propos qui t'apparaissent à toi comme des conneries. 

Bon. On va se calmer sur cette "déclaration" de Borell. Quand on regarde l'article qui évoque cette déclaration, on s'aperçoit qu'il l'a prononcée au "collège de l'Europe" à Bruges C'est seulement un centre de formation destiné à former les futurs cadres de la Commission, sur le modèle de notre ENA. Donc, ça va pas plus loin qu'une conférence donnée à des étudiants sur la politique de l'Europe. Il s'est seulement fait passer pour ce qu'il n'est pas. J'ai peur que ne soit le cas de beaucoup de ces "dirigeants" européens.

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il y a une heure, Julien a dit :

Bien dit mon dédé allez remet moi une Suze :bloblaugh:

Voila un argument tout plein de sens de gens mesurés et en meme temps …

Il y a 1 heure, mehari a dit :

Donc l'utilité d'un niveau de pouvoir se mesure au nombre de lois produites par ce niveau? Pondéré aux compétences? Comment compte-t-on les directives? Au pourcentages de modifications apportées par le niveau national?

Est-ce qu'on doit compter l'influence de chaque texte dans le calcul? Après tout un règlement européen a une portée largement supérieure à une loi française.

Donc l’ue fonctionne quoi qu’il arrive sans aucun kpi ? Interessant ! 

Modifié par wagdoox
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il y a 17 minutes, wagdoox a dit :

Donc l’ue fonctionne quoi qu’il arrive sans aucun kpi ? Interessant ! 

Je ne pense pas que tu veuilles comprendre comment fonctionne l'UE, ni même comment fonctionne le gouvernement français ou les autres, vu les messages du dessus.

"Foutus technocrates... !" dis-tu, comme si tous les Ministres en France ou ailleurs étaient élus, et comme s'il n'était pas primordial que les dirigeants politiques puissent s'appuyer sur des personnes connaissant les administrations, la loi et les dossiers. Dès que ton organisation dépasse quelques dizaines de personnes, tu as absolument besoin de "technocrates". L'anarchie ne fonctionne (éventuellement) qu'à petite échelle.

L'idée qu'on puisse produire des kpi pour toutes les lois est grotesque : produire un jeu d'indicateurs significatif est compliqué. Collecter les indicateurs est coûteux, et éventuellement sclérosant. Et très souvent, les personnels ou les entités qui se savent évaluées et jugées par une notation basée sur ces indicateurs chercheront à optimiser leurs résultats vus des indicateurs, pas du tout à produire un travail de qualité ou innovant.
Alors l'idée de kpi pour... pour quoi d'ailleurs ? Juger du bon effet de directives diverses, discutées entre gouvernements, votées conjointement par le Parlement Européen et le Conseil, promulguées par la Commission, retranscrites en droits national par 27 parlements hétérogènes et appliquées par 27 gouvernements et administrations appuyées sur des systèmes de justice qui le sont tout autant ??? Comment les construis-tu, tes key performance indicators au juste ? Qui les définit ? Et sur quels sujets, pour quoi t'en sers-tu ?

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je pense que certains devrait aussi regarder la presse extra occidentale pour comprendre. 
Quand bordel parle du reste du monde comme d'une jungle et l'Europe serait un jardin ... mais évidement là c'est surtout pas la question de savoir si c'est l'homme qui fait la fonction ou la fonction qui fait l'homme. 
Les critiques fusent mais en entendra t-on seulement parler vers chez nous.
 

 

il y a 22 minutes, Boule75 a dit :

Je ne pense pas que tu veuilles comprendre comment fonctionne l'UE, ni même comment fonctionne le gouvernement français ou les autres, vu les messages du dessus.

Quand tous ces gens sortent tous du meme moule, je fais pas la difference du monoparti c'est vrai !
Je pense que tu devrais aussi éviter de parler de MOI, ou de personne directement, ca peut se retourner très vite tu sais. 

Ca n'empêches pas de faire exactement la meme chose sur nb d'autres sujets. au pif le nb de déclaration officielles de l'Allemagne pour le siege et la bombe fr. 
Si le principe est variable en fonction, c'est plus un principe c'est du cynisme... 

Modifié par wagdoox
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il y a 32 minutes, wagdoox a dit :

le nb de déclaration officielles de l'Allemagne pour le siege et la bombe fr. 

zéro.

il y a 33 minutes, wagdoox a dit :

Je pense que tu devrais aussi éviter de parler de MOI, ou de personne directement, ca peut se retourner très vite tu sais. 

Quand c'est toi qui cause, je m'adresse à toi, et tu fais de même légitimement.
Et pour le reste, sois explicite : c'est une menace ou une phrase incompréhensible ?

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1 hour ago, wagdoox said:

Donc l’ue fonctionne quoi qu’il arrive sans aucun kpi ? Interessant ! 

Utiliser le nombre de lois passer chaque année n'est pas un KPI. C'est une métrique qui ne donne pas d'indications sur l'efficacité ou la portée des lois passées et peut même être contraire aux désirs de l'électorat. Si quelqu'un est satisfait du statu quo législatif, le nombre de lois passées est un aspect négatif!

Par ailleurs, les lois peuvent avoir des impacts très différents. Un Parlement peut ainsi voter 5 ou 6 lois fiscales amendant le système d'imposition au cours de sa législature tandis qu'un autre pourrait voter une unique loi recréant de fond en comble ce même système. Ce dernier aura donc voté un texte autrement plus important que le premier mais affichera un "score" bien moindre.

Enfin, une loi européenne affectera plus de personnes qu'une loi française de par la démographie européenne.

1 hour ago, Boule75 said:

"Foutus technocrates... !" dis-tu, comme si tous les Ministres en France ou ailleurs étaient élus, et comme s'il n'était pas primordial que les dirigeants politiques puissent s'appuyer sur des personnes connaissant les administrations, la loi et les dossiers.

Je ne suis même pas sûr de connaître un seul pays dont les ministres sont élus. Israël avait essayé des Premiers Ministres élus pendant un temps mais ça n'a pas duré.

Par ailleurs, dans certains pays, les ministres ne peuvent pas occuper d'autres postes que le poste de ministre et ne peuvent donc même pas être élus à d'autres postes. C'est le cas de la Belgique par exemple...

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France and the War Economy: The Perspective of Thales

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

La France et l'économie de guerre : Le point de vue de Thales

Par Pierre Tran

Paris - L'industrie de l'armement et le ministère des Armées mènent des discussions sur la manière de partager le risque financier lié à la constitution de stocks d'armes, alors que la France s'oriente vers ce qu'elle appelle une économie de guerre après l'invasion russe en Ukraine.

"Qui assume le risque commercial dans une industrie où les biens ne peuvent pas être vendus librement ?". Patrice Caine, président exécutif de Thales, a déclaré le 17 octobre aux deux clubs de presse Defense Journalists Association et Association of Aerospace Journalists.

"Quel est le nouvel équilibre ?" a-t-il déclaré.

Le ministère de la Défense et les fabricants d'armes sont en pourparlers pour constituer des stocks et accélérer la production à la suite d'un discours prononcé le 13 juin par le président Emmanuel Macron. Le chef de l'État a déclaré que la guerre en Ukraine signifiait que la France et l'Europe entraient dans "une économie de guerre" et devaient s'organiser en conséquence.

Les armes ne peuvent pas être vendues librement sur un marché ouvert et sont construites sur commande gouvernementale, a expliqué M. Caine, contrairement au secteur de l'aviation civile, où Thales peut prendre des risques industriels et proposer ses systèmes aéronautiques aux constructeurs d'avions tels qu'Airbus, Boeing, Embraer et Dassault.

La dépendance à l'égard des commandes gouvernementales s'applique au reste de l'Europe et aux États-Unis, a-t-il ajouté, l'industrie de l'armement étant une activité très spécifique, un fait évident mais que les gens ont tendance à oublier.

Le cycle de développement des armes est long, a-t-il dit, et n'est pas "compressible", même si certains raccourcis peuvent être faits s'il y a de l'anticipation avec des stocks et des sous-ensembles tenus en main.

Les pays européens ont annoncé des plans pour augmenter les dépenses de défense en raison de la guerre en Ukraine, a-t-il dit, et cela a grossièrement doublé la "visibilité" par rapport aux perspectives industrielles habituelles de quatre ou cinq ans.

Dans une économie de guerre, il y a ce que le client "voit" comme un cycle de production plus court, et la réalité du processus industriel, a-t-il dit. À cet égard, il existe une similitude entre l'acquisition plus rapide d'armes et l'achat impulsif d'un smartphone, dont le développement et la fabrication à partir de composants de haute technologie prennent de 12 à 18 mois.

La question de savoir qui finance les stocks et où doit se trouver le curseur fait partie des discussions avec le ministère des forces armées, a-t-il ajouté.

Le ministre de la défense, Sébastien Lecornu, a organisé le 6 septembre une table ronde avec les chefs d'état-major, le chef des achats, le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale et les dirigeants de l'industrie, et a exposé les objectifs de l'adaptation à une économie de guerre.

M. Lecornu a énoncé quatre objectifs, en recherchant la capacité de construire davantage d'équipements, d'accélérer les livraisons et de respecter les objectifs budgétaires, a indiqué le ministère dans un communiqué. La guerre en Ukraine a montré la nécessité de constituer des stocks de munitions dans un "conflit de haute intensité".

La priorité absolue était de gérer les munitions, les services constituant leur stock de munitions pour leur permettre de répondre à un "engagement majeur", a déclaré le ministère.

Dans le cadre de la gestion des munitions, les entreprises ont été appelées à constituer des stocks de matières premières pour répondre efficacement aux commandes du ministère, et les entreprises se sont engagées à accélérer la production d'équipements hautement prioritaires, a indiqué le ministère. Une étude a été menée auprès des entreprises de la base industrielle de défense pour qu'elles mettent en commun leurs stocks.

Cette mise en commun des matières premières est relativement facile pour les entrepreneurs principaux, a déclaré un analyste de la défense, mais une question se pose pour les petits entrepreneurs, qui doivent trouver des financements. Le financement de cette accumulation de munitions doit être abordé.

Une accélération de la production pourrait être observée avec des obus de 155 mm livrés en trois mois au lieu de neuf, avec l'artillerie automotrice Caesar construite en 24 mois au lieu de 30, et bientôt en 12, selon le communiqué du ministère.

Les autres objectifs fixés par le ministre étaient de simplifier les exigences opérationnelles, de réduire les formalités administratives pour l'acquisition d'armes et de veiller à ce que la chaîne d'approvisionnement ne dépende pas de sociétés étrangères.

Interrogé sur les relations avec le partenaire industriel allemand sur le système d'aviation de combat futur (FCAS), M. Caine a fait référence à une réunion qui se tiendra le 26 octobre.

La France et l'Allemagne organisent un sommet ministériel bilatéral le 26 octobre, considéré comme une date clé dans la résolution d'un conflit de longue date entre Airbus Defence and Space, basé en Allemagne, et Dassault Aviation, dont le siège se trouve dans la banlieue de la capitale française.

"La pression politique a fait avancer les choses", a déclaré l'analyste de la défense, et il semble qu'il y ait eu du mouvement dans ce conflit industriel.

Airbus DS a retardé la signature d'un contrat, cherchant à partager une maîtrise d'œuvre conjointe avec Dassault. L'entreprise française a insisté pour jouer le rôle principal dans la phase 1B, qui consiste à développer et à construire un démonstrateur technologique pour un avion de combat de nouvelle génération, au cœur du FCAS.

La France, l'Allemagne et l'Espagne soutiennent le projet FCAS, dont la valeur est estimée à quelque 80 milliards d'euros (79 milliards de dollars). L'avion de combat prévu remplacerait le Rafale et l'Eurofighter.

Un deuxième analyste de la défense a déclaré qu'il pourrait y avoir une annonce sur le travail sur le démonstrateur, mais qu'il pourrait s'agir d'un geste diplomatique, le projet devant peut-être être réduit après la construction du prototype.

"Nous verrons après la phase 1B", a déclaré l'analyste. Le travail sur un démonstrateur aiderait Airbus à "maîtriser la technologie".

L'enjeu est de taille puisque le concept de souveraineté européenne sous-tend le projet FCAS, a déclaré l'analyste, et la diplomatie exige qu'une forme d'annonce positive soit faite lors du sommet. :biggrin: :biggrin:

Pendant ce temps, sur la perspective d'une réduction du budget de la défense au Royaume-Uni, Caine a déclaré que Thales devait attendre et voir, puis s'adapter aux décisions de dépenses.

"Attendons de voir ce que le gouvernement britannique nous dit qu'il veut faire", a-t-il déclaré.

Les deux candidats qui ont fait campagne pour la direction du parti politique ont parlé de dépenses allant jusqu'à trois pour cent, a-t-il dit, et au vu de l'état de l'économie britannique, il était difficile de dire ce qui allait se passer ensuite.

L'entreprise s'adaptera à ce que le gouvernement décidera, tout en expliquant les conséquences, a-t-il dit.

Le ministre de la défense, Ben Wallace, et l'un de ses adjoints, le ministre des forces armées, James Heappey, auraient indiqué, le 18 octobre, qu'ils étaient prêts à démissionner si le premier ministre, Liz Truss, ne respectait pas sa promesse d'augmenter les dépenses annuelles de défense de 2 % à 3 % du produit intérieur brut d'ici 2030, ce qui représente un montant estimé à 100 milliards de livres (113 milliards de dollars) par an.

Le mois dernier, Mme Truss a remporté les suffrages des membres du parti conservateur et obtenu sa nomination au poste de premier ministre, battant son concurrent, Rishi Sunak, qui était auparavant chancelier de l'échiquier, ou ministre des finances.

Mme Truss subit une forte pression politique à la suite de la nomination de Jeremy Hunt au poste de chancelier. Ce dernier a déclaré qu'il demanderait à tous les ministères de réduire les dépenses, après avoir annulé les réductions d'impôts très impopulaires annoncées par son prédécesseur, Kwasi Kwarteng, qui avait perdu les faveurs du public et des politiques en raison de son mini-budget.

M. Truss a sommairement licencié M. Kwarteng la semaine dernière en raison des crises financières provoquées par son mini-budget, qui proposait ces réductions d'impôts pour les plus riches.

L'unité britannique de Thales fabrique des armes, notamment le missile à courte portée Starstreak et le missile multirôle léger, surnommé Martlet, qui aurait été expédié aux forces ukrainiennes. Le marché britannique contribue largement au bilan de l'entreprise, dont le chiffre d'affaires total devrait atteindre 17 milliards d'euros (17 milliards de dollars) cette année.

Modifié par Picdelamirand-oil
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 @Picdelamirand-oil

La France et l'Allemagne organisent un sommet ministériel bilatéral le 26 octobre, considéré comme une date clé dans la résolution d'un conflit de longue date entre Airbus Defence and Space, basé en Allemagne, et Dassault Aviation, dont le siège se trouve dans la banlieue de la capitale française.

Annulé sans date prévu pour celui ci. Berlin et Paris ne sont plus la mème longueur d'onde.

 

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il y a 3 minutes, collectionneur a dit :

 @Picdelamirand-oil

La France et l'Allemagne organisent un sommet ministériel bilatéral le 26 octobre, considéré comme une date clé dans la résolution d'un conflit de longue date entre Airbus Defence and Space, basé en Allemagne, et Dassault Aviation, dont le siège se trouve dans la banlieue de la capitale française.

Annulé sans date prévu pour celui ci. Berlin et Paris ne sont plus la mème longueur d'onde.

 

Mais l'article est quand même intéressant.

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il y a 20 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

La France et l'Allemagne organisent un sommet ministériel bilatéral le 26 octobre, considéré comme une date clé dans la résolution d'un conflit de longue date entre Airbus Defence and Space, basé en Allemagne, et Dassault Aviation, dont le siège se trouve dans la banlieue de la capitale française.

Cette réunion a été annulée hier.

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/LE-REPORT-DU-CONSEIL-DES-MINISTRES-CONJOINT-FRANCO-ALLEMAND-PERMETTRA-DE-DISPOSER-DE-DAVANTAGE-DE-TE--42039208/

il y a 15 minutes, collectionneur a dit :

 @Picdelamirand-oil

La France et l'Allemagne organisent un sommet ministériel bilatéral le 26 octobre, considéré comme une date clé dans la résolution d'un conflit de longue date entre Airbus Defence and Space, basé en Allemagne, et Dassault Aviation, dont le siège se trouve dans la banlieue de la capitale française.

Annulé sans date prévu pour celui ci. Berlin et Paris ne sont plus la mème longueur d'onde.

 

Difficile de savoir si çà n'est pas pour se donner le temps de terminer des discussion fastidieuses

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/La-reunion-franco-allemande-est-reportee-alors-que-des-fissures-apparaissent-sur-l-energie-et-la-def--42039850/

La réunion franco-allemande est reportée alors que des fissures apparaissent sur l'énergie et la défense

19/10/2022 | 17:23

Les gouvernements français et allemand ont reporté à janvier une réunion prévue la semaine prochaine, ont déclaré des responsables mercredi, après ce que des sources ont dit à Reuters, à savoir des divisions, notamment sur la politique énergétique et la défense.

Les pays européens ont souligné la nécessité de rester unis après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février, mais leur unité a été mise à l'épreuve par une crise énergétique qui a frappé les principales économies occidentales.

Les responsables français ont exprimé leur frustration face à ce qu'ils considèrent comme une série de décisions unilatérales de l'Allemagne, notamment un paquet énergétique de 200 milliards d'euros dévoilé par Berlin sans avertissement préalable à Paris.

Paris s'est opposé à une initiative poussée par le chancelier allemand Olaf Scholz et l'Espagne pour construire un nouveau gazoduc à travers les Pyrénées afin de remplacer les approvisionnements russes qui s'amenuisent.

La France a également regardé d'un mauvais œil les initiatives prises par l'Allemagne pour se procurer des systèmes de défense aérienne, notamment aux États-Unis, au lieu de les acheter en Europe.

Un porte-parole du gouvernement allemand a déclaré lors d'un briefing que les deux parties avaient décidé que le report était logique en raison de problèmes logistiques et de discussions bilatérales qui nécessitaient plus de temps pour parvenir à un accord.

Un responsable de la présidence française a fait écho aux commentaires de Berlin en déclarant que les deux parties avaient besoin de "plus de temps" pour parvenir à des accords sur des questions telles que la politique énergétique et la coopération en matière de défense.

"Il y a un désir commun d'avoir quelque chose de plus ambitieux ... sur la défense et la façon dont nous alignons la souveraineté européenne avec les besoins et les choix qui ont été faits et sur les questions énergétiques pour voir avec les Allemands comment nous construisons une stratégie européenne souveraine", a déclaré le fonctionnaire aux journalistes.

Le fonctionnaire a minimisé l'existence d'un désaccord entre Berlin et Paris.

Des sources allemandes ont déclaré à Reuters que le président français Emmanuel Macron souhaitait qu'un accord plus ambitieux soit conclu lors de la réunion de la semaine prochaine qui devait se tenir à Fontainebleau, au sud de Paris.

Certains diplomates français ont déclaré que critiquer l'Allemagne publiquement était contre-productif et ne permettait pas de gagner des voix auprès de la base électorale pro-européenne de Macron. Mais d'autres disent qu'ils ont le sentiment que l'Allemagne pèse de tout son poids et prend des décisions qui vont parfois à l'encontre des intérêts français.

La France produit la majeure partie de son électricité grâce à l'énergie nucléaire et est beaucoup moins dépendante que l'Allemagne du gaz naturel. Mais les responsables français disent craindre que le plan allemand de 200 milliards d'euros ne fausse le marché européen, car les autres pays ne disposent pas des mêmes moyens pour protéger leurs citoyens.

Les Français sont en colère "contre les Allemands, en particulier contre Scholz. Ils ne le disent pas en public mais ils sont furieux en privé", a déclaré une source européenne en contact avec le gouvernement français.

"Les Allemands font ce dont on accuse souvent les Français : prendre des décisions sans consulter ses partenaires pour servir leurs intérêts."

La France et l'Allemagne ont également été mêlées à un différend sur l'énergie nucléaire lors d'un débat l'année dernière, l'Allemagne s'opposant aux efforts de la France pour que le nucléaire soit qualifié de "vert" par l'Union européenne.

(1 $ = 1,0231 euros)

 

© Zonebourse avec Reuters 2022

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Les dirigeants européens se réunissent à nouveau pour tenter de faire baisser les prix de l'énergie

20/10/2022 | 07:17

BRUXELLES (Reuters) - Les dirigeants des 27 pays membres de l'Union européenne se rencontreront jeudi pour la deuxième fois en moins de deux semaines afin de tenter de faire face aux prix élevés de l'énergie.

Les Vingt-Sept devraient s'accorder sur certaines mesures, comme celles concernant un prix de référence du gaz naturel liquéfié (GNL) et les achats de gaz communs.

Les membres du bloc restent toutefois divisés sur la question d'un plafonnement des prix du gaz afin d'endiguer l'inflation et d'éviter une récession alors que la Russie a interrompu ses livraisons de gaz après son invasion de l'Ukraine.

Alors que quinze pays, dont la France et la Pologne, appellent à un plafonnement des prix du gaz, d'autres, comme l'Allemagne ou les Pays-Bas, y sont fermement opposés.

"Un accord est peu probable. Les avis semblent diverger", a déclaré un diplomate européen en amont des discussions.

Les Vingt-Sept discuteront aussi de mesures d'urgence visant à atténuer les effets de la crise énergétique. Alors que certains pays ont appelé l'UE à émettre une nouvelle dette commune, d'autres ont estimé qu'il serait plus avisé de recourir aux centaines de milliards d'euros mobilisés dans le cadre d'autres programmes et restés inutilisés.

Les pays membres de l'UE peinent également à décider s'il vaut mieux aider les ménages et les entreprises en leur accordant des subventions, ou investir dans les énergies renouvelables afin de permettre au bloc de faire preuve de plus de résilience à l'avenir.

"La division est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre", a déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel.

La guerre en Ukraine sera également évoquée, et les dirigeants de l'UE discuteront de l'aide à apporter à Kyiv, notamment en acheminant des équipements afin de rétablir l'alimentation en électricité, et des financements à long-terme qui permettront au pays d'entreprendre sa reconstruction.

(Avec la contribution de John Chalmers, Kate Abnett, Gabriela Baczynska et Philip Blenkinsop; version française Camille Raynaud)

par Charlotte Van Campenhout et Jan Strupczewski

Un panel du Sénat américain avance un projet de loi pour freiner l'OPEP+ sur la réduction de la production de pétrole

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Un-panel-du-Senat-americain-avance-un-projet-de-loi-pour-freiner-l-OPEP-sur-la-reduction-de-la-prod--42041507/

19/10/2022 | 22:28

Cette semaine, une commission du Sénat américain a discrètement avancé un projet de loi qui vise à encadrer l'OPEP+ après que le groupe de producteurs de pétrole dirigé par l'Arabie saoudite et la Russie ait accepté ce mois-ci de réduire sa production.

La législation pourrait être débattue par les parlementaires après les élections de mi-mandat du 8 novembre.

La loi dite "No Oil Producing and Exporting Cartels", ou NOPEC, a pris de l'ampleur au Congrès américain après que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés ont décidé, le 5 octobre, de réduire leur production de 2 millions de barils par jour.

Et ce, malgré le lobbying de l'administration du président Joe Biden. Les prix élevés du pétrole constituent une vulnérabilité pour Biden et ses collègues démocrates qui cherchent à garder le contrôle du Congrès lors des élections.

La commission judiciaire du Sénat, qui a facilement adopté le projet de loi en mai, a déplacé le projet de loi mardi vers le plancher du Sénat, selon le site Web du Sénat. C'était "juste une étape de traitement de la paperasse", a déclaré un assistant du Sénat.

Le sénateur Chuck Grassley, un républicain qui a parrainé le NOPEC, a essayé de joindre la législation au projet de loi annuel sur la politique de défense. L'effort a échoué, mais le projet de loi pourrait être joint à d'autres lois plus tard dans l'année. Le bureau de Grassley n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

L'avenir du projet de loi dépend maintenant du leader de la majorité au Sénat, le démocrate Chuck Schumer. L'agenda du Sénat sera probablement bondé après les élections, ce qui pourrait empêcher l'examen du projet de loi. Le bureau de Schumer n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Le 6 octobre, Schumer a déclaré : "Les Américains se souviendront longtemps de ce que l'Arabie saoudite a fait pour aider (le président russe Vladimir) Poutine à continuer à mener sa guerre ignoble et vicieuse contre l'Ukraine. Nous examinons tous les outils législatifs pour traiter au mieux cette action épouvantable et profondément cynique, y compris le projet de loi NOPEC".

S'il est adopté par les deux chambres du Congrès et signé par M. Biden, le projet de loi NOPEC modifierait la loi antitrust américaine afin de révoquer l'immunité souveraine qui a protégé les membres de l'OPEP+ et leurs compagnies pétrolières nationales contre les poursuites pour collusion sur les prix.

On ne sait pas exactement comment un tribunal fédéral pourrait faire appliquer des décisions judiciaires antitrust contre des pays étrangers. Les États-Unis pourraient également faire l'objet de critiques pour leurs tentatives de manipulation des marchés, par exemple en prévoyant de libérer 180 millions de barils de pétrole de la réserve pétrolière d'urgence entre mai et décembre.

 

© Zonebourse avec Reuters 2022

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