Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

[Chine] Programme Spatial


lol94

Messages recommandés

  • 2 weeks later...

Cette vidéo est réelle, et est assez incroyable :


Elle émane de Deep Blue Aerospace, qui tentait de faire atterrir proprement son propre "hopper" après un saut à 10 kms d’altitude. La séquence parle d’elle-même, même si là encore, ce n’est qu’une question d’ajustements pour réussir très prochainement la manoeuvre dans son ensemble.

 

La tentative dans son ensemble, avec toute la redescente qui est époustouflante :

 

Modifié par TarpTent
  • Merci (+1) 3
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 months later...
  • 1 month later...

Beijing's new spy satellite orbiting over Africa is thorn in NATO's side

Chine, Europe
Le nouveau satellite espion de Pékin, épine dans le pied de l'OTAN

Si les médias ont suivi le lancement du satellite chinois de renseignement TJS-14 le 23 janvier, aucun n'a prêté attention à sa destination finale. Après observation, il apparaît que celui-ci s'est positionné en fin de semaine dernière sur une orbite géosynchrone particulièrement intrusive pour l'OTAN, au milieu des constellations des pays de l'alliance, singulièrement les Syracuse français. Or, la gamme des TJS peut s'adonner au "reniflement" d'autres satellites à loisir.

Modifié par Picdelamirand-oil
  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 months later...

Je recopie :

il y a 29 minutes, Wallaby a dit :

https://spacenews.com/moon-mars-china-leads-to-both/ (18 avril 2025)

Qu'il s'agisse de concepts commerciaux tels que l'exploitation des ressources, de stratégies militaires telles que la domination cis-lunaire, ou d'objectifs scientifiques tels qu'un observatoire de la face cachée de la Lune ou une base lunaire, l'activité sera largement robotisée, caractérisée par une technologie avancée de réalité augmentée, de télérobotique, de communications quantiques et d'intelligence artificielle. En ce qui concerne les missions robotiques et les progrès vers une base lunaire, les Chinois sont en tête. Au cours de cette décennie, ils ont effectué deux retours d'échantillons lunaires à l'aide de rovers, dont un sur la face cachée de la Lune. Les États-Unis n'ont jamais effectué de retour robotisé d'échantillons lunaires. La Chine a également commencé à mettre en place l'infrastructure de communication lunaire et a entamé les premières étapes du développement de la future station internationale de recherche lunaire. Dans le même temps, les États-Unis ont annulé leur seul projet de rover lunaire et ont mené plusieurs tentatives de missions de petits satellites avec de nouvelles entreprises - dont une seule a réussi une mission de deux semaines.

Sur Mars, les États-Unis ont retardé leurs projets de retour d'échantillons martiens, malgré la merveilleuse collection déjà rassemblée par le rover Persévérance, tandis que la Chine a accéléré son calendrier pour un retour d'échantillons martiens qui devrait être lancé en 2028.

Dans les discours, nous sommes en tête. Le président Trump, Elon Musk et maintenant l'administrateur désigné Isaacman affirment tous l'objectif américain d'une mission humaine sur Mars. Mais ils ne mentionnent pas (par ignorance ou par commodité) les exigences évidentes en matière d'ingénierie et de science pour les connaissances et les essais précurseurs d'une mission robotique de retour sur Mars. Ils ne mentionnent pas la toxicité de la surface martienne, les terribles effets sur la santé d'un vol interplanétaire de longue durée, l'atmosphère martienne incroyablement fine qui doit ralentir un véhicule d'atterrissage très lourd avec des humains à bord, le système de survie écologique en boucle fermée nécessaire, ou le nombre impressionnant de rendez-vous et d'amarrages et de transferts en orbite qu'il sera nécessaire de tester et de prouver.

Tout cela nécessite un retour robotisé d'échantillons de Mars - aujourd'hui si peu important pour la NASA qu'il n'est même pas inclus dans son architecture Lune-Mars, et si peu important pour les planificateurs politiques qu'il n'est pas mentionné lors des auditions de confirmation au Sénat. Les Chinois nous battront avec leur projet de retour d'échantillons de Mars, mais nous ne prévoyons aucune coopération, que ce soit dans le domaine scientifique ou dans celui du développement de missions, afin de stimuler notre programme.

Le fait de renoncer à Mars Sample Return indique clairement que nous ne serons jamais prêts à y envoyer des humains.

https://en.wikipedia.org/wiki/NASA-ESA_Mars_Sample_Return

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_Sample_Return

https://www.space.com/china-tianwen-2-mars-sample-return-mission-2028 (10 septembre 2024)

La Chine a avancé le lancement de sa mission de retour d'échantillons martiens Tianwen 3 à 2028. Ce nouveau calendrier, avancé de deux ans par rapport au calendrier initial, laisse penser que la Chine pourrait ramener des échantillons de Mars sur Terre dès 2031.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tianwen_3

Modifié par Wallaby
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/04/24/la-fusee-de-la-mission-shenzhou-20-a-decolle-pour-la-station-spatiale-chinoise_6599668_1650684.html

Dans un panache de flammes et de fumée, la fusée Longue Marche-2F s’est élevée dans les airs sur la base de lancement de Jiuquan, dans le désert du nord-ouest de la Chine, marquant le début de la mission Shenzhou-20, qui doit durer six mois.

La station Tiangong, dont le module central a été lancé en 2021, est le point d’orgue du programme spatial chinois. Elle est occupée par des équipes de trois astronautes renouvelées tous les six mois.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 weeks later...

https://amp.scmp.com/news/china/science/article/3310148/chinas-bullet-shape-satellite-test-paves-way-very-low-orbit-surveillance-network

35f6d349-2fbc-4264-a939-6f24a615554e_6b9

"...Le test d'un satellite chinois en forme de balle ouvre la voie à un réseau de surveillance en orbite très basse (VLEO)

Le projet Chutian vise à établir un réseau de 300 satellites offrant une couverture mondiale continue avec une gamme de types d'imagerie..."

"...Projet en 3 phases:

-Durant la phase initiale de vérification de la technologie et des services, un satellite expérimental devait être lancé l'année dernière pour tester les opérations en orbite très basse. En 2024-2025, un groupe de neuf satellites suivra pour démontrer les capacités d'observation de la Terre en temps réel.

La deuxième phase, de 2026 à 2030, sera axée sur un déploiement à grande échelle. Elle vise à établir un réseau de 300 satellites offrant une couverture mondiale continue avec une gamme variée d'images – lumière visible, radar à synthèse d'ouverture, hyperspectrale et infrarouge – et des temps de réponse de seulement 15 minutes.

Après 2030, le projet entrera dans une phase d’intégration et d’expansion, complétant le système commercial complet et poussant les temps de réponse mondiaux à moins de 10 minutes..."

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

En Chine, la société Space Epoch vient de réaliser avec succès une simulation d’atterrissage du booster au large de Shandong.

Le démonstrateur s’est élevé jusqu’à 2,5 kms pour ce test.

 

 

  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 01/06/2025 à 13:25, rogue0 a dit :

 

Pourrais-tu préciser ta perception des différences avec le programme spatial chinois ?

De mon point de vue d'amateur, je perçois un programme spatial chinois qui serait à peu près équilibré entre prestige national / souveraineté - militaire / recherche scientifique.
(vu qu'ils ont été bannis de l'ISS occidental).

Pour le programme lunaire chinois, je ne crois pas qu'il soit en premier motivé par des objectifs commerciaux comme l'objectif d'extraction minière (genre de l'Helium-3 coucou Moonlight Mile), ou la colonisation de Mars (comme Musk)...
Je le vois comme un programme Apollo sur la longue durée, donner un objectif pour tirer la R&D chinoise sur le long-terme.
Mais si des efforts chinois constants et "modérés" sur 20-50 ans permettent d'exploiter des trouvailles inattendues sur la Lune, les astéroïdes, voire du côté jovien, les chinois ne diront pas non.

Me corriger SVP si je me trompe, poke @Henri K.


@rogue0 : on est d’accord sur les grandes lignes, mais je vais prendre le temps d’approfondir plus afin d’essayer de donner un maximum de relief à ce dont nous sommes actuellement témoins.


La première différence majeure est qu’il s’agit d’un programme étatique et pluri-annuel, en lien étroit avec l’armée.
Cette approche permet des recherches et des développements aussi bien par des entreprises publiques que privées, avec la garantie d’un soutien de l’État et de vrais débouchés.

La seconde différence majeure est que le Programme étant centralisé, l’ensemble des jalons s’inscrivent dans le temps long, avec un focus particulier sur l’apport de chacune des étapes à l’ensemble du Programme.

La troisième spécificité est une approche méthodique, qui ne vise pas "juste" à combler un retard, mais bien à acquérir l’ensemble des compétences nécessaires, à structurer son industrie spatiale, à développer chaque capacité et à faire de chaque étape une fondation fiable pour lancer l’étape suivante.
Elle investit ainsi actuellement massivement dans la formation de scientifiques et d’ingénieurs, et encourage la recherche appliquée en propulsion, robotique, et communications spatiales.

La quatrième différence majeure, et elle est essentielle, est le fait que la Chine n’est jamais allée sur la Lune.
De fait, le Programme est bâti pragmatiquement afin d’atteindre cet objectif, pour ensuite capitaliser dessus afin d’établir une colonie permanente.
Il n’y aura pas de coupure de 50 ans avec perte de connaissance majeure ni remise en question des moyens de recherche et de la trajectoire définie tous les 4 ans.
Pour la Chine, le passage du pseudo-Programme Apollo à l’équivalent du programme Artemis se fera ainsi dans la continuité, ce qui est en soi une vraie garantie de succès.


Le Programme dans son ensemble a été défini en 1992, avec comme jalons principaux la Station Spatiale à l’orée 2020 et l’établissement d’une base lunaire en 2035 / 2040.

La Chine a, de fait, une vraie gouvernance.
 

Un second aspect est l’approche technologique, avec le développement systématique des briques technologiques en autonomie.
Pas question ici de partenariat* avec l’ESA ou autre pour tel ou tel module, la Chine développe ses capacités en propre.
Lanceurs légers et lourds, capsules habitables, capsules de ravitaillement, prototypes de stations spatiales Tiangong 1 et 2, et à présent Station spatiale Tiangong, système de navigation Beidu, rovers d’exploration, etc. Tout a été développé par la Chine, et est maîtrisé par elle.
L’objectif n’est pas de faire émerger stricto sensus un secteur privé, mais bien d’acquérir puis conserver des compétences stratégiques.

 

Le troisième et dernier aspect important est effectivement d’arrêter de croire que la Chine n’est attirée que par le prestige, et que la science est la dernière roue du carrosse.
Factuellement, si planter un drapeau est un message fort, cela n’empêche que le programme chinois est à la fois motivé par la dimension technologique, la dimension militaire, la dimension économique, la dimension scientifique et la dimension géopolitique.

Si n’importe quel crétin jouant à Civilization est capable de comprendre la part essentielle de chacun de ces éléments pour s’établir en tant que super-puissance dans le concert des nations, alors il se pourrait que les Chinois l’aient compris aussi, et même sans l’aide du jeu…
Les européens et les américains n’ont pas plus de vertus que les chinois en la matière.
 



Concernant les recherches scientifiques, les grands axes du programme spatial chinois sont les suivants :

- Missions scientifiques spatiales :
Le plan de développement des sciences spatiales 2024-2050 met l’accent sur cinq grands thèmes : l’univers extrême, les ondes gravitationnelles, la dynamique Soleil-Terre, la recherche de planètes habitables et l’exploration fondamentale de l’espace. Des missions comme DAMPE, HXMT, QUESS, et SMILE (en coopération avec l’ESA) visent à explorer la physique fondamentale, l’astronomie des rayons X, la magnétosphère terrestre et la détection des contreparties électromagnétiques des ondes gravitationnelles.

- Exploration planétaire (Mars, Vénus, Jupiter)
Après le succès de Tianwen-1 sur Mars (orbiteur, atterrisseur, rover Zhurong), la Chine prépare Tianwen-2 (astéroïdes), Tianwen-3 (retour d’échantillons martiens) et Tianwen-4 (Jupiter et Callisto), élargissant le champ de la recherche sur l’habitabilité des planètes et la vie extraterrestre.

- Sciences de la vie et physique en microgravité
La station spatiale chinoise, opérationnelle depuis 2022, sert de plateforme pour des expériences en physique fondamentale, sciences de la vie, biotechnologies, observation de la Terre et développement de nouvelles technologies spatiales. Des recherches sur la régénération cellulaire (avec des planaires), l’adaptation de l’organisme humain à la microgravité, et la protection contre les débris spatiaux sont menées lors de séjours prolongés d’astronautes.


Sinon plus spécifiquement dans le cadre du Programme Lunaire :
- Retour et analyse d’échantillons lunaires (face cachée de la Lune) => Ces prélèvements sont essentiels pour comprendre la composition chimique et minéralogique du sol lunaire, l’histoire volcanique de la Lune, et affiner les méthodes de datation des surfaces planétaires. Chang’e-6, en particulier, a ciblé des matériaux potentiellement issus du manteau lunaire, des basaltes volcaniques et des éjectas de cratères, permettant d’étudier la dichotomie entre la face visible et la face cachée de la Lune.

- Recherche d’eau et de ressources : indispensables à un établissement durable sur la Lune.
Par ailleurs. l’hélium 3 est un enjeu majeur, et la Lune reste un territoire vierge, sans vraie juridiction. Le premier qui s’y établira commencera à en exploiter les ressources. C’est aussi simple que ça. (Tout comme l’exploration des grands fonds sur Terre, que la Chine continue de mener avec assiduité, là encore dans le cadre d’un vrai plan étatique)

- Technologies de construction lunaire : la Chine développe actuellement des techniques d’impression 3D utilisant le régolithe lunaire pour fabriquer des briques et des éléments de structure directement sur place. Ceci sert à préparer l’établissement d’une base de recherche internationale au pôle Sud d’ici 2040.



La Chine ne se cache pas de vouloir obtenir un leadership scientifique mondial à 25 ans d’ici.
Ainsi, la Chine ambitionne de devenir en 2050 le leader mondial dans plusieurs domaines des sciences spatiales, en s’appuyant sur une coordination nationale renforcée et une stratégie de percées scientifiques majeures.

 

 

*il y a quelques partenariats, notamment avec l’ESA, portant sur les appareils scientifiques à bord des Rovers chinois.

 

 

Les USA en ce moment, c’est de la bouillie de programme, entre objectifs étatiques qui changent en permanence et budgets non-sanctuarisés d’une année sur l’autre.
Des programmes, par exemple de récupération d’échantillons martiens, en permanence menacés de fermeture du robinet sans aucune considération scientifique.
Une idéologie basée sur la croyance aveugle que le secteur privé les sauvera tous pour le bien commun, et que la dimension mercantile doit primer sur tout le reste.

Modifié par TarpTent
  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 162
    Total des membres
    2 827
    Maximum en ligne
    Paris_est_magic_2
    Membre le plus récent
    Paris_est_magic_2
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,8m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...