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Drone (UAV) dans l'armée de terre française


Manu

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4 hours ago, CortoMaltese said:

Mais comme pour les chars, les fusils, les APC, les systèmes anti-air et à peu près n'importe quoi d'autre, le jour où ça pète tu préfère avoir un stock de trucs plus ou moins obsolètes que rien du tout.

C'est pas ce qu'a dit le CEMAT en commission de Défense. La doctrine officielle en France c'est appareil retiré du service = appareil détruit. (Où, du coup, il disait que les transferts de véhicules retirés du service aux ukrainiens étaient source d'économie car les Fr n'avaient pas à payer le démantèlement)

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il y a 4 minutes, Asgard a dit :

C'est pas ce qu'a dit le CEMAT en commission de Défense. La doctrine officielle en France c'est appareil retiré du service = appareil détruit. (Où, du coup, il disait que les transferts de véhicules retirés du service aux ukrainiens étaient source d'économie car les Fr n'avaient pas à payer le démantèlement)

Et c'est bien malheureux... 

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Il y a 4 heures, CortoMaltese a dit :

C'est surtout une bonne excuse pour ne pas faire de stock. Oui, ton drone sera peut être obsolète. Mais comme pour les chars, les fusils, les APC, les systèmes anti-air et à peu près n'importe quoi d'autre, le jour où ça pète tu préfère avoir un stock de trucs plus ou moins obsolètes que rien du tout. Le T-62 est obsolète, le M113 est obsolète, le Mig-29 (non modernisé) est obsolète, et pourtant en Ukraine, ils sont utilisés et leurs propriétaires sont heureux de les avoir, car c'est mieux que rien. 

Oui mais un char ou un fusil c'est de la mécanique principalement 

Tu vides les fluides, tu graisses, tu mets tout ça dans un environnement contrôlé et dans 50 ans ça remarche 

 

Là on parle de petit drone pas cher et possèdant une charge explosive. Quid de cette charge ? De la batterie ? Du système de contrôle ? 

On garde des centaines de pc pour les contrôler aussi ? Et dans 20 ans le soft sera encore compréhensible par un soldat ? 

Modifié par clem200
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il y a 23 minutes, clem200 a dit :

Là on parle de petit drone pas cher et possèdant une charge explosive. Quid de cette charge ? De la batterie ? Du système de contrôle ? 

On garde des centaines de pc pour les contrôler aussi ? Et dans 20 ans le soft sera encore compréhensible par un soldat ? 

Dans 20 ans, une IA interprétera et modifiera même le software pour toi. En attendant, puisque par définition on ne sait pas quand une guerre éclatera, le drone que tu achètes aujourd'hui et que tu stockes ou que tu déploies en unité, il servira peut être dans moins de 5 ans. Ou pas, mais c'est le principe d'anticiper un conflit. Nos AMX-10P, nos missiles ERYX, nos AMX-30B n'auront essentiellement "servis à rien", puisqu'aucune guerre majeure sur le sol européen n'a éclaté pendant leur service. Fallait il ne pas avoir d'armée pour autant ? Et bien pour les drones ça me semble un peu pareil : il faut en avoir, et en avoir assez pour mener la guerre hypothétique à laquelle on se prépare, et si jamais elle n'intervient pas, et bien tant pis (ou plutôt tant mieux). Le drone FPV ou assimilé est par définition une arme de masse, de saturation. Donc le "juste assez" pour une armée qui se prépare à peut être devoir livrer une guerre contre un adversaire sérieux, c'est littéralement des dizaines de milliers de drones (au minimum), pour la plupart "en stock" car ce sont avant tout des munitions, au même titre que les obus et les missiles. Et de toute façon la logique du CEMAT c'est une logique qui se mord la queue : la réalité industrielle c'est que tu ne peux pas avoir la capacité à produire "sur demande" et rapidement des dizaines de milliers de drones par mois si avant guerre tu ne commandais même pas cette quantité par an. Ce sont des entreprises privées qui dimensionnent leurs capacités de prod en fonction des commandes réelles. Sinon on nationalise et on maintient aux frais du contribuable dans le formole des capacités de prods, on peut (même si ça ne règle pas le problème de la supply chain, des ouvriers qualifiés, etc.). Mais de toute façon c'est pas du tout le modèle économique choisi par nos armées depuis la fin de la guerre froide.  

Donc peut être que je fais preuve de mauvaise fois dans ma lecture de ses propos, mais pour moi ça revient à dire "on va acheter une poignée de munitions rodeuses, à un tarif par ailleurs excessif faute d'économie d'échelles, et si ça pète on sera dans la panade, comme pour les obus et à peu près tous les consommables nécessaire à une armée en guerre". 

Modifié par CortoMaltese
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@CortoMaltese @clem200 

Votre discussion est très intéressante car elle met en évidence une problématique qui doit préoccuper de nombreuses armées. Sur le fil "Armée suisse" j'avais posté une réflexion d'Armasuisse traitant de ce sujet. Je me permet d'en poster quelques extraits ci-dessous car cela fait probablement aussi partie des solutions envisagées par la France: 

"Armasuisse a récemment constitué un groupe de travail. Sa mission est d'identifier les moyens permettant à l'armée suisse de disposer d'un nombre suffisant de drones en cas de conflit. Il s'agit d'un défi majeur, car les cycles de développement courts et les innovations rapides des drones sont diamétralement opposés au processus d'acquisition traditionnel d'armement, plutôt lent.

"De grands entrepôts avec des drones en stock n'ont pas de sens", déclare Thomas Rothacher. Pour lui, la solution réside dans la mise en réseau d'entreprises flexibles, capables de fabriquer, d'adapter, de compléter et de modifier rapidement des drones.

Néanmoins, un problème central demeure: aucun drone ne vole sans puces électroniques - et aucune des nombreuses entreprises suisses spécialisées dans la fabrication de drones n'est capable de produire ce genre de puces. Selon Thomas Rothacher, une des solutions serait une stratégie dite de consigne: il s'agirait d'échanger des produits suisses contre des puces électroniques.  Mais cette stratégie ne garantit pas que les circuits électroniques convoités soient effectivement disponibles. C'est pourquoi il envisage également de stocker des puces à longue durée de vie et librement programmables. Actuellement, le problème n'est pas complètement résolu et des interrogations subsistent."

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il y a 35 minutes, CortoMaltese a dit :

Dans 20 ans, une IA interprétera et modifiera même le software pour toi. En attendant, puisque par définition on ne sait pas quand une guerre éclatera, le drone que tu achètes aujourd'hui et que tu stockes ou que tu déploies en unité, il servira peut être dans moins de 5 ans. Ou pas, mais c'est le principe d'anticiper un conflit. Nos AMX-10P, nos missiles ERYX, nos AMX-30B n'auront essentiellement "servis à rien", puisqu'aucune guerre majeure sur le sol européen n'a éclaté pendant leur service. Fallait il ne pas avoir d'armée pour autant ? Et bien pour les drones ça me semble un peu pareil : il faut en avoir, et en avoir assez pour mener la guerre hypothétique à laquelle on se prépare, et si jamais elle n'intervient pas, et bien tant pis (ou plutôt tant mieux). Le drone FPV ou assimilé est par définition une arme de masse, de saturation. Donc le "juste assez" pour une armée qui se prépare à peut être devoir livrer une guerre contre un adversaire sérieux, c'est littéralement des dizaines de milliers de drones (au minimum), pour la plupart "en stock" car ce sont avant tout des munitions, au même titre que les obus et les missiles. Et de toute façon la logique du CEMAT c'est une logique qui se mord la queue : la réalité industrielle c'est que tu ne peux pas avoir la capacité à produire "sur demande" et rapidement des dizaines de milliers de drones par mois si avant guerre tu ne commandais même pas cette quantité par an. Ce sont des entreprises privées qui dimensionnent leurs capacités de prod en fonction des commandes réelles. Sinon on nationalise et on maintient aux frais du contribuable dans le formole des capacités de prods, on peut (même si ça ne règle pas le problème de la supply chain, des ouvriers qualifiés, etc.). Mais de toute façon c'est pas du tout le modèle économique choisi par nos armées depuis la fin de la guerre froide.  

Donc peut être que je fais preuve de mauvaise fois dans ma lecture de ses propos, mais pour moi ça revient à dire "on va acheter une poignée de munitions rodeuses, à un tarif par ailleurs excessif faute d'économie d'échelles, et si ça pète on sera dans la panade, comme pour les obus et à peu près tous les consommables nécessaire à une armée en guerre". 

On peut faire des stocks roulant de produit grand public ou industriel. Si tu stockes du DJI pendant un ans ou deux et que tu le revends NOS ... tu ne perds pas forcément grand chose en valeur, avec le bon tarif obtenu par l'achat en volume.

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il y a 7 minutes, g4lly a dit :

On peut faire des stocks roulant de produit grand public ou industriel. Si tu stockes du DJI pendant un ans ou deux et que tu le revends NOS ... tu ne perds pas forcément grand chose en valeur, avec le bon tarif obtenu par l'achat en volume.

Totalement. Mais ce n'est pas du tout la logique qui a prévalu jusqu'à présent en France (et en Europe en général), donc je suis sceptique sur le fait qu'on s'y mette. 

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27 minutes ago, g4lly said:

On peut faire des stocks roulant de produit grand public ou industriel. Si tu stockes du DJI pendant un ans ou deux et que tu le revends NOS ... tu ne perds pas forcément grand chose en valeur, avec le bon tarif obtenu par l'achat en volume.

On va très vite aller (en fait on y est déjà) sur du matériel spécifiquement militaire pour l'observation et les munition télé-opérées. Les drones grands-public genre DJI, c'était pour expérimenter et gérer l'urgence. On va aller par exemple pour l'observation sur du Delair DT26/DT46, sur du Novadem NX70 etc... Donc pas possible de vendre d'occasion sur le marché civil, cela va rester de l'armement sensible.

Pour moi, les drones d'observation vont rester un matériel de parc mais avec un renouvellement rapide (genre dans tous les 5 à 7 ans au lieu de 40 ans) pour compenser l'attrition liées à la casse en opérations et bénéficier des innovations techniques.

Pour les MOT, il faut vraiment que l'on bascule vers une logique "munitions" comme pour les missiles, ATGM & Co... et sortir de l'approche échantillonnaire. Tant pis si cela finit par se "périmer" un jour, c'est le lot de toute munition. Et un "vieux" drone kamikaze, ce sera comme un viel ATGM : mieux que rien.

PS Sur ce sujet "drone", j'ai trouvé l'amiral Vaujour plus convaincant et concret que le général Schill dans son intervention en Commission Défense.

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15 minutes ago, clem200 said:

16 Kg de charge, costaud quand même !

Sur ce coup on a été réactif pour une fois

Les autres specs sont aussi intéressantes: 60min d'autonomie, 50km de portée. Généralement, on a une charge beaucoup plus faible à cette portée et autonomie (ca. 5kg) ou alors on a l'inverse avec une portée et autonomie beaucoup plus large.

Mais la mention "tête militaire de 16 kg pour de l’antichar" me fait penser que c'est une erreur. C'est certes la masse d'un obus HEAT de 120mm (en fait même plus) mais je ne crois pas que qui que ce soit mette 16kg de charge dans un drone juste pour de l'anti-char. Il est plus probable qu'il s'agisse du MTOW et que la charge soit plus faible (dérivée du MMP par exemple). On notera que la charge du Veloce 330 est supposément de 3kg donc l'Armée Française ne cherche clairement pas à faire de l'anti-char avec des obus de mortier.

Ceci dit, on notera la présence de la mention "XL" sur l'image. Est-ce qu'il y a une version Mutant L, M et S? Peut-être que le rep MBDA s'est planté et qu'il existe une version avec une grosse charge de 16kg et des versions plus petite? Qui sait...

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Il est annoncé qu'elle pourra être lancée depuis un tube (comme la MOT Toutatis de Thalès) avec ses ailes déployables. Cela va faciliter la mise en oeuvre, y compris depuis un véhicule ou un hélico. L'illustration fournie est la même que l'année dernière.

A mon avis, cela ferait une bonne alternative à l'Akheron LP dont on ne parle plus beaucoup...

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57 minutes ago, clem200 said:

Sur ce coup on a été réactif pour une fois

On est en train de rattraper notre retard sur les israéliens, qui avaient dix ans d'avance sur ces sujets. Avec plusieurs consortiums nationaux de MOT (Nexter/Delair, Thalès, MBDA, Nexter/EOS), plusieurs fabricants de drones d'observations (Delair, Thalès, Airbus D&S, Sagem) et même un projet d'UCAV dans les tuyaux (Dassault + ??). Qui aurait cru ça il y a encore quatre ans ? :smile:

Il reste le segment du gros drone MALE où on est encore à la traîne mais on a peut-être une deuxième chance avec l'Aarok/Sagem (je ne sais pas pourquoi je ne sens pas trop cette solution, pourtant ils ont l'air d'avancer sans se poser de questions).

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Il y a 10 heures, hadriel a dit :

Tytelman a fait une interview chez Delair, très intéressant

(l'intégration youtube merde du coup faut cliquer sur le lien)

C’est la faute à tytelman. Les icônes qu’il intègre dans ses titres bloquent l’affichage de ses vidéo sur la plus part des sites.

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Il y a 6 heures, Titus K a dit :

Un petit drone performant de 5kg avec dans un tube de ~25x25x125 cm, en plus c'est réunionnais donc ca fait participer les Outre-Mer à la BITD nationale. 

 

MBDA and Fly-R from France Enter Kamikaze Drone Market with RD-120 Raijin Loitering Munition.

https://armyrecognition.com/news/army-news/army-news-2024/mbda-and-fly-r-from-france-enter-kamikaze-drone-market-with-rd-120-raijin-loitering-munition

 

À l'occasion d'Euronaval 2024, un salon de défense navale qui s'est tenu à Paris, en France, MBDA, en collaboration avec la société de défense française Fly-R, a dévoilé la munition de flottement RD-120 Raijin, un drone « kamikaze » avancé conçu pour des frappes autonomes de haute précision sur des cibles critiques. Ce nouvel ajout à l'arsenal de MBDA représente une entrée stratégique sur le marché des munitions de flottement, un domaine où la demande internationale est en pleine croissance, alimentée par les conflits récents, notamment la guerre en cours en Ukraine. Le RD-120 Raijin associe l'ingénierie innovante de Fly-R à l'expertise opérationnelle de MBDA, offrant aux armées une solution agile et puissante pour engager les forces ennemies dans des conditions dynamiques sur le champ de bataille.

MBDA_and_Fly-R_from_France_Enter_Kamikaz

La munition de guidage RD-120 Raijin est conçue en mettant l'accent sur la flexibilité, la puissance et la précision. Équipée d'une caméra jour/nuit haute performance, elle peut détecter, identifier et engager des cibles dans diverses conditions d'éclairage. La munition comprend une charge pyrotechnique personnalisable, permettant de s'adapter aux niveaux de blindage des différentes cibles, des véhicules légers aux moyens lourdement blindés, maximisant ainsi l'efficacité de la mission.
 

En position repliée, le RD-120 Raijin mesure 250 mm de largeur, 255 mm de hauteur et 1 195 mm de longueur, ce qui permet un stockage et un transport compacts.

Lorsqu'il est déployé, ses ailes s'étendent automatiquement pour atteindre des dimensions dépliées de 1 215 mm de largeur, 225 mm de hauteur et 1 070 mm de longueur.

Avec un poids de 5 kg à la masse maximale au décollage (MTOW) et une capacité de charge utile militaire et de mission pouvant atteindre 1,5 kg, le Raijin est à la fois compact et puissant.

La propulsion de cette munition de flânerie est assurée par un moteur électrique, ce qui permet une vitesse opérationnelle polyvalente comprise entre 95 km/h et 200 km/h, en fonction des exigences de la mission.

Le RD-120 Raijin est lancé à partir d'un lanceur tubulaire portable et atteint une vitesse initiale de 95 km/h, qu'il peut rapidement augmenter jusqu'à sa vitesse de croisière de 110 km/h.

Lorsqu'il entre en phase d'attaque, le Raijin accélère jusqu'à atteindre une vitesse de plongée impressionnante de 270 km/h, ce qui lui permet de frapper la cible avec rapidité et force.

Son rayon d'action s'étend jusqu'à 50 km, avec une endurance de 45 minutes à sa vitesse de croisière, ce qui le rend bien adapté aux missions prolongées et à une couverture étendue du champ de bataille. Le Raijin est capable d'opérer à des altitudes allant jusqu'à 3 000 mètres, ce qui lui confère un avantage sur des terrains variés et difficiles.

Excellent! Je me demandais pourquoi on entendait plus parler des gars de Fly R et de leur solution révolutionnaire et élégante d'aile annulaire articulée.

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Fly-R et MBDA s’associent pour faire décoller la munition téléopérée R2-120 RAIJIN

https://www.forcesoperations.com/fly-r-et-mbda-sassocient-pour-faire-decoller-la-munition-teleoperee-r2-120-raijin/

Ce qui a attiré le groupe européen, c’est cette aile « fermée » qu’il maîtrise au travers de sa solution Diamond Back et dont il connait dès lors les principales propriétés : une faible trainée, un gain de stabilité, de manoeuvrabilité, de vitesse et de précision

Surtout, ses performances supérieures la font jouer dans une autre division que la grande concurrente américaine, la MTO Switchblade d’Aerovironment. 

MBDA et Fly-R visent le segment du « low cost », donc le volume. Pour y parvenir, le duo travaille entre autres à étendre au maximum le champ des applications. Celles-ci ne manquent pas. Dans sa version initiale, la R2-120 RAIJIN sera destinée au fantassin et tirée depuis un tube portable à lancement pneumatique. Demain, elle pourrait être lancée depuis un véhicule grâce à la tourelle présentée en juin dernier au salon Eurosatory. 

Et, pourquoi pas, en faire un vecteur de défense anti-aérienne, un scénario matérialisé durant Euronaval par l’intégration dans le système naval de lutte anti-drones Sea Warden de MBDA ? 

Si elle a retenu l’attention des opérationnels français, cette munition décroche d’ores et déjà quelques touches à l’export. Aux Émirats arabes unis notamment, mais aussi auprès de plusieurs forces terrestres et navales. L’un de ces prospects assistera à un vol d’essai programmé pour le mois prochain. Fly-R conservera la mainmise sur une cellule que MBDA modifiera en dehors de La Réunion. Le processus d’industrialisation doit encore être affiné pour un lancement envisagé au plus tard pour 2027. Il faut néanmoins s’attendre à du neuf dans les trois à quatre prochains mois, alors que se tiendra un salon de défense majeur dans la capitale émiratie. 

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il y a 24 minutes, clem200 a dit :

Pas sûr de comprendre cette phrase, ce n'est pas antinomique ?

Non je pense que Fly-R fabrique ses drones à la Reunion comme s’il s’agissait de produit destinés au civil ... puis MBDA s’occupe de l’intégration au tube de lancement pour laquelle il faut probablement modifier un peu la cellule  (en plus d’ajouter la charge explo et de l’électronique j’imagine)

Modifié par Titus K
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